18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Astronomie

► Vingt-huit télescopes géants de l’observatoire Very Large Array (VLA) au Nouveau-Mexique (États-Unis) s’apprêtent à balayer le ciel 24 heures sur 24. L’objectif est d’obtenir « l’accès en temps réel à toutes les données collectées par le VLA est perçu comme un coup sans précédent pour les scientifiques chassant toute forme de vie extraterrestre ainsi que la preuve que cette discipline est maintenant acceptée », commente le quotidien britannique The Guardian. Tony Beasley, directeur de l’Observatoire national de radioastronomie, explique-t-il à la BBC qu’il s’agit de « savoir si nous sommes seuls dans l’univers est, en science, l’une des questions les plus captivantes et [nos] télescopes peuvent jouer un rôle de premier plan pour y répondre », @courrierinter. Photo F.Espenak / Novapix / Leemage / AFP.

#Ville

► « Une « ville nature » est une ville qui n’est plus anthropocentrée, une ville qui accepte le vivant en son sein. L’enjeu aujourd’hui n’est pas tant de verdir, nous savons le faire, mais de restaurer la biodiversité, c’est-à-dire non seulement la diversité des espèces végétales et animales, mais surtout les relations qu’elles entretiennent entre elles. Nous avons commencé à végétaliser nos villes ; passer à la biodiversité nécessite une approche plus complexe du fonctionnement des écosystèmes naturels. C’est plus complexe, mais c’est, à mon sens, réellement porteur de durabilité. », explique Philippe Clergeau, professeur d’écologie au Muséum national d’histoire naturelle, lors d’un entretien sur le site @lemondefr.

#Municipalité

► Le bilan des « mairies du changement » en Espagne. À l’approche des élections municipales en France, les « listes citoyennes » se multiplient. Si ce label se réduit parfois à un « citoyennisme washing » visant à occulter des affiliations partisanes devenues encombrantes, certaines dynamiques locales témoignent d’une « repolitisation du local ». En plus du cas médiatisé de Saillans, plusieurs de ces initiatives se réfèrent à l’expérience espagnole. Dans le sillage du mouvement des indignés (dit « 15 M » du fait de son émergence le 15 mai 2011), des coalitions citoyennes se sont constituées un peu partout en Espagne. Résultant de dynamiques diverses de convergence entre des partis politiques (parmi lesquels Podemos), des organisations sociales et des citoyens investis dans les mouvements sociaux, elles ont gouverné, de 2015 à 2019, des villes comme Madrid, Barcelone, Valence, Saragosse, La Corogne ou encore Cadix. Quel bilan peut-on tirer de l’action de ces « mairies du changement » ? @FR_Conversation

#Municipales2020

► Végétaliser la ville est devenu un argument clé dans cette campagne pour de nombreux candidats. Ainsi planter des arbres est-il le nouvel eldorado de la promesse politique pour ces municipales. ? Petit tour d’horizon des candidats de quatre communes lorrainnes : Metz, Nancy, Thionville et Epinal où le débat fait rage sur le nombre d’arbres à planter après l’élection. @franceinfo.

#Territoire

► Des villes en campagnes, série en 4 épisode dans l’émission de @franceculture « Entendez-vous l’éco ? » animée par Tiphaine de Rocquigny

– (1/4) : L’appel de la culture. Dynamiser les régions isolées, attirer un public renouvelé, enrichir l’offre culturelle pour tous : autant de défis qui viennent jalonner la mise en place des politiques culturelles. Difficile de hiérarchiser les enjeux réputationnels, économiques et démocratiques qui entrent alors en concurrence… @franceculture

– (2/4) : Les métropoles en tête de liste. En géographie économique, les métropoles sont souvent décrites comme des locomotives des économies régionales, concentrant les emplois plus encore que la population. Discours convenu et politique ou réels effets de dynamisme, quel mythe se cache derrière les métropoles ?

– (3/4) : Petites communes, grande pauvreté. « Fracture territoriale », « France périphérique » : les inégalités au prisme des territoires ne pas sont un sujet de préoccupation neuf, et sont au centre des discours depuis de nombreuses années. Un masque géographique qui cache des disparités sociales bien réelles.

– (4/4) : De Marseille à Roubaix, des économies parallèles. Dans les quartiers populaires, frappés de plein fouet par la désindustrialisation, une autre économie s’organise et elle se situe parfois aux frontières de la légalité. Du Sud au Nord de la France, plongée dans les rouages de l’économie informelle.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : quel intérêt en France ? Jardins suspendus, potagers sur les toits ou encore fermes urbaines fleurissent depuis quelques temps dans les métropoles, comme une compensation à l’artificialisation des terres que connaissent nos villes depuis plusieurs décennies. Initié par des urbains en quête de nature, le mouvement s’est professionnalisé et de nombreuses startups (Sous les fraises, UrbAgri, Cycloponics, Topager) se sont emparées du concept. À l’image de Montréal et ses fermes Lufa, les projets français commencent à prendre de l’envergure comme en témoigne la Cité maraîchère de Romainville, dont les 1000m2 de surface cultivable promettent de nourrir 200 personnes par an  grâce à 12 tonnes de fruits et légumes produits chaque année. Mais le projet le plus ambitieux est sans nul doute celui du parc des Expositions, dont le toit se transformera d’ici la fin de l’année en une ferme urbaine de 14 000m², la plus grande d’Europe. Elle devrait fournir jusqu’à « une tonne de fruits et légumes par jour en haute saison » estime Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, entreprise en charge du projet, dans un article au Monde. Lire la suite sur le site @bymaddyness.

#Santé

► Nancy : la première « Ecole IA » dédiée à la santé inaugurée. Les 24 apprenants, sélectionnés par Pôle emploi, le CHRU et des partenaires spécialisés dans le domaine de la santé, ont débuté mi-janvier une formation intensive de 7 mois au sein de l’hôpital nancéien, financée par la Région Grand Est. Ils devront « imaginer des solutions autour de trois thématiques: le traitement des données de santé, le renforcement des performances des soignants et l’amélioration du parcours des soignés », est-il détaillé dans un communiqué. Après une phase de découverte du fonctionnement de l’hôpital et des échanges avec les professionnels de santé, ils s’occuperont notamment « d’un projet porté par un professeur qui permettrait, grâce à l’IA, d’aider les médecins dans la prescription d’exercices sportifs », a expliqué Louise Joly, directrice de l’Ecole IA Microsoft. @bymaddyness

#Energie

► Aveyron : une plainte déposée contre un parc éolien après la mort d’espèces protégées. Des oiseaux par dizaine ou encore des chauves-souris. Durant toute l’année 2019, l’association France Nature Environnement a retrouvé des animaux morts au pied des éoliennes du parc de Monfrech à Séverac-le-Château et Lavernhe. Suite à cette découverte, un suivi environnemental sur cette mortalité qualifiée de « modérée à forte », comparée à celle observée sur les autres parcs éoliens, a été lancé à la fin de 2018. FNE a donc décidé de déposer plainte pour destruction d’oiseaux protégés. Mené par un bureau d’études indépendant mandaté par France Nature Environnement, ce suivi a relevé 14 cas de mortalité de chauve-souris et 17 cas de mortalité d’oiseaux, tous inscrits parmi les espèces protégées. @franceinfo.

#Tourisme

► Le tourisme à la masse ? Depuis une cinquantaine d’années, le nombre de vacanciers partant pour des destinations lointaines n’a cessé de croître. 200 000 à la fin des années 60, ils étaient 1,3 milliard en 2017. L’Organisation mondiale du tourisme prévoit qu’ils seront 1,5 milliard en 2020. D’un plaisir élitiste, créé en 1841 par Thomas Cook pour égayer l’existence d’une poignée d’aristocrates, le tourisme est devenu un phénomène civilisationnel de masse. Cette surfréquentation des sites devient problématique et le tourisme a exporté ainsi partout dans le monde le mode de vie particulièrement polluant des sociétés industrialisées. Les grandes agences de voyages et les tour-opérateurs historiques ont presque tous adopté depuis plusieurs années une série d’engagements pour préserver l’environnement. Et pour fédérer les professionnels du secteur, l’association ATR (Agir pour un tourisme responsable) délivre un label du même nom qui scrute la transparence des agences sur leurs pratiques, les partenariats qu’elles mettent en place, et la cohérence de leurs démarches green. Le tourisme solidaire et éthique est également une tendance forte. Il consiste à proposer une immersion au plus près des populations locales dans des pays défavorisés. @LADN_EU

#Numérique

► Le cloud, enjeu de souveraineté. Le 1er février, Cloudwatt s’est éteint. Discrètement, sans fleurs ni couronnes, les derniers ordinateurs ont été débranchés. Un message laconique sur le site d’Orange confirme la fermeture définitive de ce « cloud souverain », un service d’hébergement sécurisé de données. Voulu par le gouvernement en 2012, ce service devait proposer aux administrations et aux entreprises une offre nationale, comprendre non américaine, d’hébergement en ligne de leurs données sensibles pour en garantir la confidentialité. Las, malgré 250 millions d’euros investis par l’Etat et par les principaux partenaires, notamment Orange et SFR, ce projet n’a pas trouvé son public. « Il nous manquait les volumes ; ni l’Etat ni les services publics n’ont vraiment adhéré au projet. Les besoins étaient très différents d’une institution à une autre, l’écosystème n’était pas assez développé et la certification des applications augmentait de beaucoup le coût de la solution », explique Helmut Reisinger, directeur général d’Orange Business Services (OBS). Le retard pris à ce moment-là sur les fournisseurs américains, Amazon, Microsoft et Google, n’a fait que s’accentuer depuis. Et faute d’offre nationale, « les utilisateurs n’ont pas eu d’autre choix que de recourir à des solutions non souveraines », souligne Stéphane Volant, président du Club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises (CDSE). Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.