05 Mai

Régions.news #279 – Edition du vendredi 5 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Amsterdam devient une nouvelle plaque tournante (un hub) de développement pour les jeunes pousses françaises grâce à un partenariat conclu entre les programmes économiques de développement de Paris&Co et de StartupAmsterdam. (@EchosBusiness). Photo @Shutterstock.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 La fracture numérique entre les grandes villes et la campagne alimente les rancœurs en région. Or, « fin 2016, seul un peu plus de 800.000 prises ont été déployées dans les campagnes, ce qui est encore faible par rapport aux 7,5 millions de prises au total », souligne Antoine Darodes, directeur de l’Agence du numérique, en charge du plan Très haut débit lancé par le gouvernement. « Mais on prévoit une accélération forte dans les prochains mois avec plus de 2 millions de prises, avant la fin 2018. » (@LesEchos).

♦ Dans le quartier des Vallées à Colombes ont été mis à la disposition des habitants des petits potagers pour faire pousser des fruits et légumes en milieu urbain. Une expérience, née en Angleterre. « Nous voulons que les habitants se réapproprient la culture urbaine et qu’ils s’impliquent dans la ville », assure Nadia Frontigny, adjointe à la démocratie locale. (@LeParisien_92).

 ♦ Le CNRS a accueilli à Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 28 avril, une course avec les plus petits bolides du monde. C’est la course de l’infiniment petit avec des véhicules qui sont des nano-molécules, constituées d’atomes. Son nom : NanoCar Race. Six équipes sont présentes sur la ligne de départ. Elles sont composées de chercheurs triés sur le volet et venus du monde entier. (@franceinfo).

#Sante

♦ Renaissance Numérique publie un rapport pour accélérer la e-santé en France. Dix-sept experts (médecins, pharmaciens, industriels, juristes…) se sont exprimés pour identifier les freins à lever et des pistes d’actions efficaces pour le développement de la santé connectée. Pour Olivia Grégoire, cabinet de stratégie d’influence Olicare, « la e-santé représente une opportunité réelle pour moderniser le système de santé, renforcer l’égalité d’accès aux soins, et rendre plus efficient les parcours de soins des patients. » (@RNumerique). A lire : Docadom, le Uber de la médecine ? Cinq choses à savoir sur cette appli (@LExpress), La réalité virtuelle au service des chirurgiens (@LADN_EU) et La médecine est-elle la prochaine conquête de l’intelligence artificielle ? (@Numerama).

#Ville

♦ A l’heure où s’accroît dans les démocraties occidentales le niveau de défiance à l’égard de l’autorité politique, les initiatives se multiplient pour inventer de nouvelles formes d’engagements citoyens. C’est à l’échelle locale que se développent souvent ces expérimentations qui visent à associer plus étroitement les citoyens aux décisions. Une journée de débat a été organisée le 7 avril à Lyon par @LeMonde sur le thème « Gouverner la ville autrement ».

image003Légende image. Netflix a lancé vendredi 28 avril sa première série espagnole, « Las chicas del cable »(Les Filles du câble). Cette production raconte le quotidien de quatre opératrices de la compagnie nationale du téléphone dans le Madrid de 1928. Dans l’Espagne des années 1920, le lieu symbolise pour ces filles le progrès et la modernité, un moyen de s’émanciper dans une société dirigée par les hommes. (@20minutes). Crédit photo : Manuel Fernandez-Valdes/Netflix.

#Presidentielle2017

♦ Le 2ème tour de la Présidentielle : quel numérique pour la France des cinq prochaines années ? En matière de numérique, tout ou presque oppose les deux candidats finalistes. Chacun perçoit différemment les opportunités offertes par la transition numérique : Emmanuel Macron opte pour un numérique ouvert qui s’articule à l’échelon européen, en avançant 85 propositions, tandis que le programme de Marine Le Pen laisse entrevoir un souverainisme numérique développé en 10 mesures. (@LUsineDigitale).

#Internet

♦ Qwant est une start-up française qui propose un moteur de recherche du web. Google domine tellement ce marché. Y-a-t-il de la place pour un autre concurrent ? D’autres y sont bien arrivés comme Baidu en Chine et Yandex en Russie. Mais ce sont les résultats de choix politiques, dans des pays où la liberté du commerce est hésitante. Est-ce possible en France ? En Europe ? Les auteurs du @Blog_Binaire pense que oui. Voyons comment. A lire aussi : Qwant, l’anti-Google français trace sa voie… et ça paie ! (@LUsineDigitale) et Pourquoi le moteur de recherche Qwant mise sur l’intelligence artificielle. (@LaTribune).

♦ Comment la France voyait Internet en 1997. En janvier 2016, l’Internet français s’est amusé d’un amendement de la loi numérique portant sur la façon dont on devait nommer Internet. Plusieurs députés français s’étaient regroupés pour mettre fin au débat sur la dénomination française du réseau des réseaux : ce serait « l’Internet ». Nous sommes en 1997, Internet commence tout juste à être connu du grand public, et le Minitel est encore roi. Pour se connecter, il y avait le Modem relié, d’un côté, à une prise téléphonique et, de l’autre, à un ordinateur. « Ce n’était pas du tout illimité, rappelle l’auteur et réalisateur David Dufresne, qui était déjà sur Internet alors. C’est ce qui faisait que l’on se connectait, on relevait ses mails et on se déconnectait, par exemple. On n’y était pas en permanence. On voyait les pages apparaître petit à petit. Ça faisait partie du charme, on s’en accommodait, parce que l’on n’avait aucune idée de ce que ce serait vingt ans plus tard. » (@slatefr).

#RéalitéVirtuelle

♦ La réalité virtuelle commence tout juste à décoller. Aujourd’hui ce secteur tente de séduire les seniors. Souvent isolés, avec peu d’interactions et des souvenirs pleins la tête, les seniors semblent très intéressés par ce nouveau moyen de les faire voyager sans bouger. C’est le pari que s’est fixé le réalisateur américain Jake Kahana. Il explique au magazine Wired, que « les personnes âgées sont la tranche de la population en plus forte augmentation démographique, mais personne ne regardait vraiment comment [la réalité virtuelle] pouvait fonctionner pour eux ». (@LesEchos).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 22 avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La FCC démantèle sa propre loi protégeant la neutralité du Net : combat en vie entre géants du web et telcos ; – Le futur de l’expression libre sur internet paraît bien noir; – Pourquoi la bulle médiatique est pire que vous ne le pensez ; – Google vise la suprématie quantique ; – Le moment est-il venu de démanteler Google ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x

Smart City : Comment mettre l’humain au cœur du territoire ? Qu’attendons de la Smart City ? Une organisation urbaine plus efficiente et vertueuse, une qualité environnementale améliorée et une vie démocratique plus participative. La notion de « territoire intelligent » n’est pas nouvelle. Dès le XIXème siècle, avec l’arrivée de l’électricité, puis du système moderne d’égouts et d’adduction d’eau, le territoire est déjà jugé plus « intelligent » par sa capacité nouvelle à répondre aux besoins sanitaires de l’époque et à permettre une meilleure gestion des espaces urbains. Aujourd’hui, à l’heure où les technologies numériques et les objets connectés s’emparent des territoires,  où de nouveaux besoins sociaux et environnementaux émergent, le territoire intelligent suscite de nouveaux espoirs : un territoire où les citoyens participeraient vraiment à la vie de la cité, un territoire plus écologique, plus inclusif, mais aussi plus sûr. De nombreux défis attentent ceux qui s’investissent  dans la Smart City, dont celui d’intégrer l’humain au cœur de cette révolution urbaine et numérique ? Le territoire intelligent ne se réduit pas seulement à un paysage urbain truffé de nouvelles technologies. La Smart City aura pour but, à travers de nouveaux outils et une nouvelle approche, d’améliorer la qualité de vie de ses habitants, elle devra se construire autour du citoyen et surtout avec lui. (@villeintelmag). Légende image :  la Smart City, un territoire où les citoyens participeraient vraiment à la vie de la cité (Photo LDD Pixabay).

Des drives piétons pour relancer les commerces de proximité. Juré, ce n’était pas une plaisanterie. Le groupe E. Leclerc a ouvert, le 1er avril dernier, un drive piéton en dans le centre-ville de Lille (Nord). Il propose 12.000 références de produits, contre environ 6.000 pour les surfaces concurrentes du coeur de ville, explique « Le Figaro ». Cora a été le premier à inaugurer le 5 septembre dernier un tel concept dans le centre-ville de Metz (Moselle). Ce concept pourrait révolutionner les centre-villes. Longtemps, il a été reproché aux grandes surfaces de tuer les commerces de proximités. Leurs milliers de mètres carrés aux frontières des grandes villes a peu à peu amené les consommateurs à déserter les centres pour se rendre dans des endroits bien plus faciles d’accès, où tout est fait pour accueillir le chaland. Maintenant que les grandes surfaces tentent de faire revivre les centres-villes, faut-il le leur reprocher ? C’est toute la problématique des commerçants qui voient cette arrivée comme un nouvel affront de la grande distribution. Aujourd’hui, un E.Leclerc drive piéton pour des produits alimentaires, bientôt la parapharmacie et la culture ? (@LesEchos).

#Environnement

Fête de la Nature : les twittos invités à partager leurs plus belles photos. A l’occasion de la Fête de la Nature, les twittos sont invités à partager une photo de leur département avec le hashtag #MonDepartementNature. Une opération initiée par l’Assemblée des Départements de France. Jusqu’au 21 mai, l’Assemblée des Départements de France (ADF) lance un jeu concours. Dans le cadre de la Fête de la Nature (du 17 au 21 mai 2017), les twittos sont invités à poster une photo de leur département en lien avec le thème de la Nature. Partagée avec le hashtag #MonDepartementNature, le cliché sera relayé sur le compte twitter de l’ADF. (@F3Rhone_Alpes).

#Telecom

Chema Alonso, gros bonnet du big data chez Telefonica. Ce hacker et spécialiste reconnu en cybersécurité est devenu le grand manitou du big data au sein du géant espagnol des télécommunications. Derrière son look rock’n roll, il a la lourde tâche de transformer Telefonica en développant de nouveaux services grâce aux monceaux de données générées par ses clients. (@latribune).

#Commerce

Demain, tout le monde fera-t-il ses courses en ligne ? Trouver rapidement les bons produits parmi des milliers de références, depuis son salon, dans le bus, au travail et récupérer sa commande sans avoir à perdre son temps dans les rayons ou à la caisse : telle est la promesse de l’e-commerce alimentaire. Selon une récente étude Food et figital, réalisée par CCM Benchmark, 33% des Français pensent que faire ses courses en ligne est plus pratique. Recevoir une livraison à la maison ou au bureau est un atout qui a séduit 33% des consommateurs français leur permettant plus de flexibilité dans leurs vies. (@LesEchos).

#Societe

Airbnb, Uber, Amazon… Sommes-nous entrés dans l’ère de la notation ? L’épisode « Chute libre » de la série Black Mirror nous dépeint un monde fictionnel où chacun est noté par ses semblables. Un monde où la notation devient le cœur même des relations sociales. Simple fiction ? Pas vraiment : aujourd’hui déjà, noter son entreprise en ligne, le restaurant où nous venons de manger, l’appartement que nous venons de louer pour quelques jours ou le chauffeur qui vient de nous transporter est bien réel. Alors sommes-nous entrés dans une « ère de la notation » ? Si oui, quid de la vie privée ? Peut-on se prémunir des dérives de cette nouvelle ère ? Pour nous éclairer sur ce sujet, et à l’occasion du festival Series Mania, nous avons interrogé Laurence Allard, sociologue des usages numériques et chercheuse à l’Université Paris III-IRCAV. (@RslnMag).

#Jeunesse

O21 : « La transparence des algorithmes relève des droits civiques » Selon quels critères fonctionnent les systèmes de recommandation personnalisée ? Google classe-il les résultats de recherche de façon neutre ? Les algorithmes sont partout dans notre vie quotidienne numérique, déterminant ce que l’on voit sur les plates-formes d’achat en ligne, les réseaux sociaux ou les moteurs de recherche. Et il est crucial de comprendre les mécanismes à l’œuvre, et de s’assurer qu’ils respectent les intérêts des consommateurs comme les droits des citoyens, explique Nozha Boujemaa, spécialiste de la science des données. Pour ce faire, cette directrice de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), a été chargée en décembre 2016 de lancer la plate-forme TransAlgo pour la transparence et la responsabilité des algorithmes et des données, dans la foulée de la loi pour une République numérique. Elle explique ce projet et ses enjeux dans un entretien, qui prolonge son intervention à la conférence « Big data, code… Comment profiter du boom des nouvelles technologies », lors de notre événement O21/s’orienter au 21ème siècle, organisé les 4 et 5 mars à Paris. (@Lemondefr).

O21 Paris : le programme complet des conférences : Pour aider les lycéens et les étudiants à comprendre le monde de demain, et faire les bons choix aujourd’hui, Le Monde a créé « O21, s’orienter au XXIème siècle », dont la première édition à Paris se tient à la Cité des sciences et de l’industrie, après trois étapes, à Lille, Bordeaux et Villeurbanne. Deux jours pendant lesquels ils pourront échanger avec des dizaines d’acteurs locaux innovants, qu’ils soient de l’enseignement supérieur, du monde de l’entreprise ou des start-up. . (@Lemondefr).

#Monnaie

Bitcoin, blockchain : quand le numérique frappe monnaie. En librairie ou sur internet, on ne compte plus les articles et autres livres clamant les bienfaits supposés du bitcoin, n’hésitant pas à évoquer ce qui constituerait, pour certain, une véritable « révolution monétaire ». Pour ses partisans, cette cryptomonnaie est libérée de toutes contraintes : celles des banques centrales, des Etats, mais aussi de toute forme d’autorité financière ou légale. Ces derniers mois, la valeur du bitcoin a atteint des records historiques, plus de 1.330 dollars la semaine dernière. Rappelons qu’en janvier 2016, sa valeur se situait en dessous de la barre des 500 dollars, soit +150% d’augmentation en 15 mois ! Alors à défaut de remplacer les monnaies existantes, quel impact est-ce que cette monnaie pourrait avoir sur le système monétaire et financier ? Comment et dans quelle mesure peut-il ou va-t-il le transformer ? Peut-elle changer les modes d’échanges ? Court-circuiter l’autorité des banques centrales ? (@franceculture).

#Information

« Tous Fact-Checkeurs » : une image n’est pas une preuve. Quatrième épisode de notre série « Tous Fact-Checkeurs », en collaboration avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier aux bonnes pratiques dans la course à l’intox. Il fut un temps, déjà bien lointain, où manipuler une image était l’apanage des graphistes, faussaires et autres professionnels aguerris. Mais aujourd’hui, le net offre une multitude d’outils aux truquistes en tout genre. Plus inquiétant encore : le potentiel de viralité de ces contenus trompeurs, qui continuent parfois de circuler après que leur caractère fallacieux ait été révélé. Il convient donc de se saisir à notre tour des nouveaux outils (moteurs de recherche inversés, sites consacrés à la chasse aux fakes…) pour éviter la propagation de fausses nouvelles. En gardant bien à l’esprit qu’une image peut dire tout et son contraire selon le contexte dans lequel elle est utilisée.  (@metamedia).

#MediaSocial

Facebook va recruter 3000 modérateurs pour ses vidéos en direct. Pour convaincre de sa bonne foi, Mark Zuckerberg s’en remet aux chiffres. Le PDG de Facebook a annoncé mercredi vouloir recruter 3 000 modérateurs pour renforcer le contrôle de la vidéo en direct sur son réseau social. Cette annonce, à quelques heures de la publication des résultats trimestriels de Facebook, intervient une semaine après qu’un Américain a revendiqué le meurtre d’une personne à Cleveland, grâce à Facebook Live. Une vidéo du crime avait également été diffusée sur le réseau social. « Ces dernières semaines, nous avons vu des gens se faire du mal ou faire souffrir d’autres personnes sur Facebook, a commenté Mark Zuckerberg dans un statut publié sur sa page personnelle. Cette année, nous allons recruter plus de 3000 personnes dans le monde entier, en plus des 4500 que nous employons déjà, afin de contrôler les signalements que nous recevons tous les jours, et répondre plus rapidement à la demande. » (@FigaroTech).

#Piratage

Google : des utilisateurs de Gmail victimes d’une tentative de phishing. Si vous avez un compte Google, attention. L’entreprise met en garde ses utilisateurs contre une tentative de phishing, rapporte The Guardian, jeudi 4 mai. Plusieurs utilisateurs ont reçu un mail les invitant à modifier un Google Docs en cliquant sur un lien. Les personnes sont redirigées vers une page d’authentification, mais il s’agit d’une ruse pour obtenir l’accès aux contacts et aux mails des utilisateurs de Google. Selon The Atlantic, le virus, de grande ampleur, se propage très vite. Google demande donc à ses utilisateurs de ne pas cliquer sur le lien du message et de « signaler comme hameçonnage » le message en question. La firme américaine recommande à ses utilisateurs d’utiliser la « page vérification de la sécurité de leur compte. Il faut ensuite s’assurer que Google Docs ne figure pas dans la section « vérifiez les autorisations » afin de s’assurer que l’application n’est pas connectée au compte. Si c’est le cas, il suffit de révoquer l’autorisation de connection. (@franceinfo).

#International

En Algérie, des youtubeurs drôles et subversifs appellent au boycott des élections. Ce sont des appels à l’abstention qui tombent mal pour les autorités algériennes. En l’espace de quelques jours, plusieurs youtubeurs ont posté des vidéos appelant sans détour à boycotter les élections législatives du jeudi 4 mai, sur lesquelles le pouvoir compte pourtant pour renforcer sa légitimité. Postée le 27 avril, celle de DZ Joker, un youtubeur de 26 ans connu depuis 2011, a remporté le plus grand succès avec 3,3 millions de vues. Intitulée « Mansotich », littéralement « je ne sauterai pas », jeu de mots avec « Manvotich » (« je ne voterai pas »), elle s’adresse aux Algériens et au pouvoir. (@LeMondefr).

04 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xAmsterdam, nouvel eldorado pour les startups françaises. Sorte de Terre promise pour les jeunes pousses, Amsterdam, troisième hub européen, va devenir un tremplin pour les start-up françaises en mal de croissance.  » Ici, l’environnement est particulièrement favorable pour monter sa société », s’enthousiasme Mylena Pierremont, qui doit le lancement de son entreprise MyReputationLab à l’accompagnement de l’incubateur néerlandais ACE. Du coup, elle se fait volontiers l’ambassadrice du projet franco-néerlandais de faire d’Amsterdam le nouveau hub de la French Tech pour renforcer la position de la France dans le monde numérique. « L’objectif de la French Tech Amsterdam est de relier les écosystèmes français et néerlandais en s’appuyant sur les liens économiques étroits entre les deux pays« , expliquait il y a quelques mois le service économique de l’ambassade de France à l’occasion du déplacement d’Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation, à Amsterdam. Concrètement, un partenariat a été conclu entre Paris & Co et StartupAmsterdam, l’agence de développement de la ville dédiée au secteur. Les incubateurs français Rockstart et Starburst y sont aussi associés. (@EchosStar). Légende image : Le long des canaux, la Tech s’enracine… Photo @Shutterstock.

#Transport

Après les longs trajets, les plus petits. Blablacar a annoncé le lancement de Blablalines, sa nouvelle plateforme de covoiturage qui sera dédiée aux trajets domicile-travail. L’application sera d’abord disponible entre Reims et Châlons-en-Champagne et entre Toulouse et Montauban. Elle sera étendue à l’ensemble de la France courant 2018. « Le système vient en complément du système de transports en commun. On va pouvoir facilement être un moyen supplémentaire », a souligné le responsable de Blablalines, Simon Berger-Perrin. (@LObs).

Samsung veut imposer son intelligence artificielle dans les voitures autonomes. Le conglomérat sud-coréen Samsung est convaincu que plusieurs de ses semi-conducteurs et de ses logiciels d’intelligence artificielle pourront s’imposer sur le marché des véhicules autonomes et constituer un nouveau moteur de croissance, aux côtés des smartphones et des mémoires flash. Samsung Electronics vient ainsi de confirmer qu’il avait obtenu, en début de semaine, le feu vert du ministère sud-coréen des Transports pour tester sur les routes une première berline fonctionnant avec ses algorithmes. Le groupe a précisé, via un porte-parole, que cet essai ne signifiait pas que Samsung fabriquait une voiture autonome. « Ce test est organisé pour développer nos logiciels et nos solutions dédiées aux voitures autonomes. Rien de plus », a insisté l’officiel. Les programmes testés sont ainsi issus du Samsung Advanced Institute of Technology, le centre de recherche du groupe qui travaille sur des algorithmes de reconnaissance d’images censés égaler la perception humaine, même dans des conditions climatiques extrêmes. (@LesEchos).

#Emploi

Emplois vs. robots : la terrible prédiction de la Banque mondiale. Voilà de quoi relancer les polémiques sur la robotisation de l’économie. Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi que les deux-tiers des emplois aujourd’hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l’automatisation de l’économie. (@LesEchos). A lire aussi : Robots : les propos alarmants de la Banque mondiale sur l’emploi (@latribune).

#Sante

Docadom, le Uber de la médecine ? Cinq choses à savoir sur cette nouvelle appli. Après des repas ou des chauffeurs, pourquoi pas des docteurs ? Une application propose de faire venir un médecin au domicile du patient, de la même manière qu’Uber envoie une voiture chez son client. Docadom, pour « docteur à domicile », a été lancée lundi 1er mai, et c’est une première en France, rapporte L’Obs. Un médecin urgentiste, Florian Gueho, un interne en médecine générale, Marc Postel-Vinay, et un entrepreneur, Pierre Blanchard, sont à l’origine du concept. Comment le service fonctionne-t-il ? A qui est-il destiné ? « Docadom est la première plateforme web gratuite permettant de faire venir, le jour même à votre domicile, un médecin généraliste pour vous et vos enfants », est-il indiqué dans la vidéo de présentation du site. Comme Uber ou Deliveroo, Docadom fonctionne grâce à la géolocalisation. (@LExpress).

#Presidentielle2017

En 2017, la télé joue encore le rôle d’arbitre des élections (@telerama). A l’heure d’Internet, la campagne présidentielle 2017 allait se jouer sur les réseaux sociaux et YouTube. Un pronostic déjoué au fil des mois, tant la place de la télévision s’est révélée déterminante dans l’organisation et la structuration de la campagne. Depuis septembre 2016, pas moins de onze débats ont occupé nos soirées de longues heures durant. On  doit aussi admettre que ces temps forts ont été très suivis (4 à 10 millions de téléspectateurs). Soumise à la réactivité des réseaux sociaux et surfant sur une élection riche en rebondissements, elle a joué à plein sa partition, renouvelé (un peu) ses modes de traitement, et s’est ouverte (enfin) aux exigences de transparence et de démocratie des citoyens. C’est ce dont témoignent les chercheurs, éditorialistes, documentaristes et réalisateurs que nous avons rencontrés.

Qu’attendent les start-ups des politiques ? Le nombre de start-ups ne cesse de croître et l’approche du premier tour des élections présidentielles fait se poser beaucoup de questions aux dirigeants de start-ups. En effet, que va-t-il advenir de l’évolution des jeunes entrepreneurs qui veulent lancer leur activité ? A cette occasion, voici trois problèmes majeurs sur lesquels il serait intéressant de se pencher : le coût du travail, la difficulté à se faire financer par les moyens traditionnels et enfin, le manque de dispositif d’aide direct aux dirigeants de start-ups. (@latribune).

#Politique

Pour accroître la participation citoyenne et la réactivité politique, de nouvelles civic tech revendiquent aujourd’hui de « hacker » la démocratie. Au delà de la séduction qu’elles peuvent exercer, ces technologies peuvent-elles transformer la politique en profondeur ? Quel projet portent-elles ? (@laviedesidees).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle est une mine d’or pour les fake news. L’intelligence artificielle offre de nouvelles opportunités pour manipuler très facilement des enregistrements audio et vidéo, ce qui pose de nouveaux risques, avertit Will Knight, spécialiste de l’automatisation du magazine MIT Technology Review. Il explique que la technologie permet d’imiter des personnes de plus en plus facilement, et ce avec une précision étonnante. Il est possible de créer des sosies parfaits, de simuler des mouvements, des expressions faciales, et des dialogues. Par conséquent, à l’avenir, il sera de plus en plus difficile de distinguer les fausses informations des vraies, et il sera encore plus crucial d’aborder les enregistrements audio et vidéo et les images avec une certaine méfiance afin d’éviter d’être trompé par un contenu créé de toute pièce pour nous manipuler. (@expressbe_fr).

Chronique de Péter Gyöngyösi : Pour ou contre l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle est la technologie du moment. Voici sept points qui permettront aux entreprises de mieux cerner ce nouveau type de logiciels. (@journaldunet).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle tente de séduire les seniors. La réalité virtuelle, un truc de jeunes ? Pas tout à fait. Alors que le secteur commence tout juste à décoller, sans pour autant atteindre des couches larges de la société, la réalité virtuelle pourrait s’adapter tout particulièrement aux seniors. Souvent isolés, avec peu d’interactions et des souvenirs pleins la tête, les seniors semblent très intéressés par ce nouveau moyen de les faire voyager sans bouger ou revivre des souvenirs géographiques. La réalité virtuelle pour les seniors, c’est le pari que s’est fixé Jake Kahana. Le réalisateur et designer américain a crée le projet BettVR with Age pour faire en sorte que cette innovation technologique, en gestation depuis plus d’une dizaine d’années, puisse profiter à des couches – a priori – moins « geeks » que les plus jeunes. Comme il l’explique au magazine Wired, « les personnes âgées sont la tranche de la population en plus forte augmentation démographique, mais personne ne regardait vraiment comment [la réalité virtuelle] pouvait fonctionner pour eux ». (@LesEchos).

#ReseauSocial

Les développeuses de Facebook plus souvent censurées. Toutes les lignes de code ne se valent pas. Une ingénieure de Facebook a montré l’an dernier dans une étude interne que les programmes écrits par des femmes au sein de l’entreprise étaient plus souvent rejetés que ceux écrits par des hommes, a révélé hier le Wall Street Journal . L’ingénieure, qui ne travaille plus chez Facebook, affirme avoir enquêté sur la base de données collectées sur cinq années. Selon le quotidien, elle montre que les lignes de code écrites par des femmes ont une probabilité 35% plus élevée d’être rejetées. Ces lignes font en outre l’objet d’un examen plus poussé que celles écrites par des hommes, et suscitent davantage de questions lors des revues internes. Chacune des lignes de code écrite pour faire fonctionner le réseau social fait en effet l’objet d’un examen contradictoire entre développeurs. Les conclusions de l’étude ont poussé l’entreprise à mener sa propre enquête. Et Jay Parikh, responsable des infrastructures, a conclu à l’issue de ces nouvelles investigations que les cas de rejet étaient non pas liés au sexe mais à l’ancienneté et au niveau hiérarchique – les femmes étant moins nombreuses à occuper les postes les plus seniors. (@LesEchos).

#Surveillance

Etats-Unis : la NSA relâche sa surveillance des courriels. La National Security Agency (NSA) américaine a annoncé vendredi 28 avril mettre fin à une méthode controversée de surveillance, consistant à scanner le contenu de courriels au départ ou à l’arrivée du territoire américain. Cette agence de renseignement, chargée de la surveillance électronique, est autorisée par la loi à regarder à l’intérieur des messages reçus ou envoyés par des internautes sur le territoire des Etats-Unis afin d’y repérer des « sélecteurs » – des mots-clés – liés aux cibles qui l’intéressent. Cette interception était fondée sur une loi controversée, la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Suite à plusieurs « incidents », des infractions à la loi, l’agence ne précisant pas lesquelles, et à une « évaluation exhaustive », la NSA va désormais et uniquement intercepter les courriels entrants ou sortant des Etats-Unis lorsqu’ils sont envoyés ou reçus par une de ses cibles, et non lorsque figurent dans leur contenu des mots-clés qui intéressent l’agence. Cela permettra, explique la NSA dans un communiqué, de « réduire la probabilité d’acquisition de communications d’Américains qui ne sont pas en contact direct avec une des cibles de l’agence ». (@Pixelsfr).

03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Streaming

xNetflix a lancé vendredi 28 avril sa première série espagnole, « Las chicas del cable » (Les Filles du câble). Cette production en huit épisodes raconte le quotidien de quatre opératrices de la compagnie nationale du téléphone dans le Madrid en 1928. Dans l’Espagne des années 1920, le lieu symbolise pour ces filles le progrès et la modernité, et le métier d’opératrice, un moyen de s’émanciper dans une société dirigée par les hommes. (@20minutes). Crédit photo : Manuel Fernandez-Valdes/Netflix. A lire aussi : Des Espagnols créent « Napflix », une parodie de Netflix pour aider à faire la sieste (@Francetvinfo).

#Media

Twitter lance un canal d’info continue avec Bloomberg. Voilà des mois que Twitter promet d’accélérer son offre de contenu original en vidéo pour relancer sa croissance. En réponse à des actionnaires de plus en plus impatients de le voir monétiser sa plateforme qui compte 328 millions d’utilisateurs, le service de microblogging annonce un partenariat original avec Bloomberg. Il est prévu, selon les termes de l’accord entre les deux sociétés, que Twitter diffuse 24 heures sur 24 des bulletins d’information conçus spécialement par les journalistes de l’agence d’information financière new-yorkaise. À partir de l’automne prochain, les équipes de Bloomberg dans le monde entier produiront du contenu en direct, visible sur smartphone, tablette ou PC par les utilisateurs de Twitter. Des messages publicitaires viendront ponctuer ces émissions.  (@FigaroTech). A lire aussi : Twitter et Bloomberg lancent une chaîne d’info sur Internet (@LExpress).

#Internet

Qwant, aux armes citoyens ! Qwant est une start-up française qui propose un moteur de recherche du web. Google domine tellement ce marché. Y-a-t-il de la place pour un autre concurrent ? D’autres y sont bien arrivés comme Baidu en Chine et Yandex en Russie. Mais ce sont les résultats de choix politiques, dans des pays où la liberté du commerce est hésitante. Est-ce possible en France ? En Europe ? Nous pensons que oui. Voyons comment. (@Blog_Binaire). A lire aussi : Qwant, l’anti-Google français trace sa voie… et ça paie ! (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence artificielle et machine learning : Google met les choses au point. Comment Google utilise les avancées en matière d’intelligence artificielle dans ses produits ? « Organiser les informations à l’échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous, c’est la mission de Google depuis 15 ans » explique Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe. « Avec l’outil RankBrain nous commençons à avoir une compréhension sémantique des informations ». Une avancée majeure selon le scientifique. « Ce n’est qu’à partir de 2010-2011 que nous avons commencé à comprendre véritablement les questions des utilisateurs. Avant ce n’était pas le cas » sourit-il. « Nous nous spécialisons dans la compréhension du langage naturel et la perception de l’ordinateur à travers la vision, le son ou encore les données des capteurs des smartphones (GPS, magnétomètre, accéléromètre,…) ». Et depuis son laboratoire de Zurich en Suisse, Emmanuel Mogenet et ses équipes cherchent à intégrer l’IA dans tous les produits du géant américain. Gmail a été un des premiers outils à en bénéficier, pour classifier le spam. (@zdnetfr).

L’humain obsolète : le transhumanisme est-il un mythe ? Stephen Hawking à Elon Musk passant par Bill Gates ont publié plusieurs tribunes pour nous alerter sur cette catastrophe annoncée. Hawking l’affirme : « L’intelligence artificielle pourrait mettre fin à l’humanité ». D’ici quelques décennies, l’humanité telle que nous la connaissons laisserait place à une posthumanité incarnée dans un magma composite de circuits imprimés et de neurones artificiels. Sous le nom de « Singularité technologique », un terme qui vient des mathématiques et de la physique pour caractériser des brusques changements d’état, cette théorie brumeuse affirme que les progrès de l’IA vont bientôt aboutir à une rupture brutale mais invisible qui signifierait la disparition de ce qui constitue l’humain. Les machines parviendront à se régénérer de façon autonome avec une complexité croissante, pour prendre de plus en plus de pouvoir et donc se débarrasser des formes de vie moins efficaces, c’est-à-dire de nous-mêmes, avec notre pauvre cerveau handicapé par les névroses et la dépression, et notre corps condamné au vieillissement. Après l’anthropocène, le robotocène, le numéricocène ? Il manque encore le néologisme pour qualifier cette ère prédite par les technoprophètes dont le chercheur Jean-Gabriel Ganascia analyse dans Le Mythe de la Singularité les affirmations – ou les élucubrations… (@lesinrocks).

Oui, le futur échappe à l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle prend naissance avec la cybernétique et les travaux de Turing imaginant une machine dotée de conscience et d’intelligence. Près de 70 ans plus tard, elle bénéficie aujourd’hui d’un développement sans précédent sous l’effet, notamment, de l’accroissement des capacités de stockage de données massives (Big data) et de calcul. Ainsi n’est-il point de jour sans que soient célébrées ses performances et ses applications potentielles, dans nos entreprises comme dans nos vies quotidiennes. Mais aussi dans nos propres corps et cerveau pour les mieux comprendre et soigner, voire en augmenter les capacités, comme aspire à le faire la nouvelle entreprise d’Elon Musk, Neuralink ,qui vise à ajouter une couche d’intelligence artificielle dans notre cortex… (@LesEchos).

Pour Jack Ma (Alibaba), les Robots feraient de Meilleurs PDG. C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou, en Chine, que Jack Ma, président milliardaire d’Alibaba, a dit tout le bien et le mal qu’il pensait des robots… C’est bien simple. Pour le grand gourou de l’Amazon chinois, les robots feraient de meilleurs PDG ! Pourquoi ? Vous allez comprendre. Il a tout simplement exhorté la foule à se réveiller sur l’optimisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’automatisation dans le monde du travail. « Il y a quinze ans, j’ai prononcé des discours rappelant à tous que l’Internet aura un impact sur toutes les industries, mais les gens n’ont pas écouté parce que je n’étais personne », a-t-il commencé. Selon lui, l’intelligence artificielle et d’autres technologies causeront aux gens « plus de douleur que de bonheur » au cours des trois prochaines décennies. « Les conflits sociaux auront un impact sur toutes sortes d’industries et de modes de vie », a déclaré le fondateur d’Alibaba, ce géant du commerce en ligne. (@humanoides_FR).

#Economie

L’ambition décimée de la France. La présidentielle est l’occasion de poser de sérieuses questions quant au devenir de l’économie française ! C’est l’occasion de se demander pourquoi il n’existe pas de Google, de Facebook, d’Amazon, ou de Tesla à la Française (ou à l’européenne…). C’est l’occasion de s’interroger sur la place de la France dans des disciplines « nouvelles », comme l’intelligence artificielle, la robotisation, les voitures autonomes. Et à juste titre, car l’actualité est aujourd’hui frappante : Google vient de lancer son nouveau service de voitures 100% autonomes au grand public en version test. Dans le même temps, l’entreprise américaine fait des avancées spectaculaires dans le domaine de l’informatique quantique (en planifiant pour 2017, une puce de 49 qbits ce qui lui donnerait une quasi-suprématie dans ce domaine). A côté, Uber réfléchit sérieusement à la mise en oeuvre d’un service opérationnel de voitures volantes en 2020 (soit, à peine 3 ans…), pendant qu’Elon Musk pense à installer des colonies humaines sur Mars, et investit dans une startup qui ambitionne d’interconnecter directement le cerveau avec l’IA des ordinateurs. (@EconomieMatin).

#Travail

Les freelances, avenir de l’économie ou effet de mode ? Plus qu’un phénomène de mode, le travail indépendant est un fait économique et de société. Dans cette famille des non salariés, les freelances sont en forte croissance en France depuis dix ans et témoignent d’une grande aspiration d’autonomie. Comment définir le statut de freelance ? Comme l’indique son étymologie, le « franc lancier » du Moyen-Age était un mercenaire qui louait ses services. Aux-Etats-Unis, il désigne l’ensembles des travailleurs indépendants. Encore appelé  solo ou travailleur autonome au Québec, le travailleur indépendant se caractérise par… l’indépendance. Il est son propre employeur sans être salarié dans la majorité des cas. Il est « à son compte ». (@zevillage).

Transformer le travail en jeu, pour mieux aliéner. Si la fête du travail a lieu le 1er mai, c’est à cause de mouvements ouvriers qui eurent lieu aux Etats-Unis en 1884. C’est peut-être aux Etats-Unis qu’il faut aller dénicher les nouvelles formes d’aliénation… Et chez Uber en particulier. Parce que si le terme d’ubérisation est désormais passé dans la langue pour désigner cette économie des plateformes qui mettent en lien directement des clients et des travailleurs indépendants, il va sans doute falloir lui ajouter un contenu supplémentaire au mot. C’est en tout cas ce à quoi nous incite une enquête passionnante publiée le mois dernier par le New York Times. Une enquête qui nous apprend que Uber, faisant face à une contestation montante de ses chauffeurs, a décidé d’utiliser les sciences comportementales pour réformer le rapport entre la plateforme et les gens qui travaillent pour elle. Le problème d’Uber, c’est que ses chauffeurs sont des travailleurs indépendants. Ca permet d’alléger considérablement les coûts de l’entreprise, mais il y a un souci : ces travailleurs travaillent où ils veulent, quand ils veulent. Donc pas forcément là où Uber voudrait, au moment où Uber voudrait. (@franceculture).

#Transport

Le jour où Uber passera aux voitures autonomes, les chauffeurs ne seront plus exploités car ils n’auront plus de travail, David Evans. Avec Richard Schmalensee, David Evans est l’auteur de « De précieux intermédiaires » sous-titré comment Blablacar, Facebook, PayPal ou Uber créent de la valeur, aux éditions Odile Jacob. Le premier est professeur d’économie au MIT et le second chef d’entreprise et consultant. De passage à Paris, David Evans a reçu longuement L’Usine Digitale. Selon lui, les plateformes comme Facebook ou Uber ne peuvent pas être compris avec les outils classiques de la science économique. Ce ne sont pas des entreprises comme celles que l’on a connu jusque-là. Il nous explique pourquoi et décrypte les conséquences que cela aura pour l’économie et notre manière d’appréhender l’entreprise et le travail. (@LUsineDigitale).

#Livraison

Une start-up utilise l’IA pour que ses « shoppers-livreurs » aillent plus vite. Née à San Francisco, Instacart a construit son succès sur un modèle simple : proposer à ses utilisateurs de faire leurs courses à leur place. Le particulier sélectionne en ligne une liste de produits qu’il souhaite acheter, puis un livreur se rend au supermarché et apporte le panier à son domicile. La vitesse à laquelle le livreur effectue les courses est donc importante pour la rentabilité de l’entreprise, comme l’explique Jeremy Stanley, responsable de la science des données chez Instacart. « Il y a 125 millions de ménages aux États-Unis. Supposons que nous atteignons 1% de parts de marché, à raison d’une livraison par semaine. Épargner ne serait-ce qu’une minute par panier de course représenterait alors un gain de 123 années de courses ininterrompues par an. » Pour optimiser la vitesse de ses livreurs, la start-up s’appuie sur l’intelligence artificielle, et en particulier sur l’apprentissage profond. Cette technique reproduit grossièrement la manière dont fonctionnent les réseaux de neurones, afin de permettre aux ordinateurs d’apprendre et de s’améliorer eux-mêmes à l’aide d’une large quantité de données. Selon Jeremy Stanley, cette méthode permet à son entreprise d’indiquer aux livreurs l’ordre dans lequel ils doivent chercher les produits dans le supermarché, afin d’effectuer le moins d’allers et retours possible. Chaque livreur possède une application, sur laquelle les produits qu’il doit acheter apparaissent dans l’ordre le plus efficace. (@latelier).

Les San Franciscains peuvent désormais se faire livrer leur dîner par un robot. Au cours des dernières semaines, d’étranges robots semblant tout droit issus d’un film de science-fiction des années 1960 ont envahi les trottoirs de San Francisco. Sortes de caissons montés sur roulettes, ils sont immanquablement suivis d’un humain en sweatshirt qui, pour compléter l’aspect rétrofuturiste, manipule une énorme télécommande semblable à une vieille manette de jeux vidéo. Il s’agit en réalité de robots de livraison déployés par l’entreprise Marble. Dans le cadre d’un partenariat avec Yelp Eat 24, ils livrent chaque soir des plats cuisinés pour le compte des restaurants locaux. Ils naviguent pour l’heure dans le quartier de Mission, où l’on ne rencontre aucune des abruptes collines typiques de San Francisco, qui donneraient du fil à retordre aux robots. Marble n’est pas la première start-up à tester un modèle d’affaires basé sur les drones au sol. Starship Technologies, présente lors de la dernière édition du Web Summit, effectue des tests à Washington D.C. ainsi qu’à Redwood City, en Californie. L’entreprise Dispatch étrenne quant à elle ses robots Carry sur les campus de deux universités du Golden State. Les drones sur roues tendent ainsi à trouver une application commerciale viable plus rapidement que leurs homologues volants, pour des raisons de sécurité et de respect des normes fédérales. (@latelier).

#Logement

Airbnb: un décret pousse les grandes villes à trancher. Favoriser ou ne pas favoriser Airbnb, telle est la question. Un décret donnant aux grandes villes la possibilité de contraindre les loueurs de logements utilisant des plateformes numériques à se déclarer en mairie, est paru au Journal officiel dimanche, sur lequel les municipalités vont devoir trancher. Avec ce texte, le gouvernement cherche à garantir l’accès au logement pour les populations dans les grandes villes touristiques, et à répondre aux critiques des hôteliers qui crient à la concurrence déloyale des sites de location en ligne de logements meublés de courte durée. Le texte permet aux communes de plus de 200.000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de créer un numéro d’enregistrement pour les meublés faisant l’objet d’une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an lorsqu’il s’agit de résidences principales. Avec le cas échéant, des amendes pour les loueurs intensifs qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels.  (@latribune).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xTempête solaire : ce chaos mondial qui peut surgir en quelques heures. Méconnues du grand public, les éruptions solaires menacent de déstabiliser en profondeur notre civilisation, devenue hyperdépendante de ses réseaux électriques et numériques. Un blackout de grande ampleur menace à tout instant de plonger des mégapoles entières dans l’obscurité pendant plusieurs mois, occasionnant au passage des milliers de milliards de dollars de dégâts. Un documentaire réalisé par Discovery Science et diffusé le 8 mai revient sur ce phénomène et sur nos marges de manœuvre pour éviter l’effondrement global. (@usbeketrica).

#Ville

Colombes : les incroyables comestibles débarquent. Après le marché bio, les incroyables comestibles. Le quartier des Vallées à Colombes poursuit sa métamorphose. A la demande du conseil de quartier, des bacs ont été installés ce samedi sur trois sites communaux non exploités : rue Wiener, rue du commerce et à la Coulée Verte. « C’est un quartier discret, pour ne pas dire mort, souffle Philippe Leblanc, président du conseil de quartier qui y vit depuis 1950. Nous voulons le redynamiser, faire ressortir les habitants. Que les gens se rencontrent, échangent… ». Cette expérience, née en Angleterre, consiste à mettre à disposition gratuitement des petits potagers pour faire pousser des fruits et légumes en milieu urbain. La fabrication et l’entretien des bacs, accessibles à tous, dépendent directement des participants. « Nous voulons que les habitants se réapproprient la culture urbaine et qu’ils s’impliquent dans la ville », assure Nadia Frontigny, adjointe à la démocratie locale. (@LeParisien_92).

#Transport

Didi, le Uber chinois, en passe de réaliser une levée de fonds colossale. C’est une levée de fonds exceptionnelle que s’apprête à réaliser Didi. En effet, d’après des informations parues dans certains médias américains spécialisés, le service de VTC chinois serait en passe de réaliser une levée de fonds colossale de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros). À titre d’exemple, Snap avait levé en mars dernier 3,4 milliards de dollars dans le cadre de son introduction en Bourse, faisant de cette opération la plus importante depuis l’IPO d’Alibaba. Dans le cas de Didi, cette levée se ferait uniquement par un tour de table, dans lequel on retrouverait SoftBank ou encore le fonds SilverLake. Avec une valorisation qui devrait atteindre les 50 milliards de dollars contre 33 milliards précédemment, Didi deviendrait la deuxième plus importante licorne, ces start-up non cotées dont la valorisation dépasse le milliard de dollars, juste devant Xiaomi, le fabricant chinois de smartphones (46 milliards de dollars), mais tout de même derrière son concurrent Uber et ses 68 milliards. (@BFMBusiness).

#Banque

Qui sera le Uber de la banque ? « Votre argent m’intéresse », bousculait la BNP dans les années 70. Plus de 40 ans plus tard, un autre tabou tombe : celui de la banque de détail réservée aux seuls établissements financiers. Le slogan publicitaire du moment est donc plutôt : « Votre banque m’intéresse ». Il se traduit par l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs. Le banking doit d’abord composer avec les enfants terribles du digital, dans le jargon on parle de fintechs. Quand il s’agit d’économie numérique, les GAFA et consorts ne sont jamais loin non plus. D’Apple à Amazon en passant par Facebook ou Google, ces nouveaux champions prennent place sur la chaîne de valeur de la banque en particulier dans les opérations de paiement. Pour l’instant. La nouveauté enfin, le secteur se voit concurrencer sur son terrain par d’autres grands groupes traditionnels. Carrefour ou Orange en premiers de cordée. D’autres devraient suivre. Venus du retail ou des télécoms, ces derniers ne manquent pas d’atouts : nombre de client, réseau de vente, notoriété, réputation… A n’en pas douter, la banque est à l’aube de changements profonds. (@LeNouvelEco).

#Aeronautique

La France veut développer une nouvelle filière de nanosatellites. Après les lanceurs et les satellites de télécommunications, la France veut étendre son leadership spatial au domaine des nanosatellites. En gagnant en performance, ces satellites à peine plus volumineux qu’une boite à chaussures et compris entre 20 et 50 kilos, sont promis à un fort développement. Selon le cabinet d’études Euroconsult, ce segment devrait représenter un marché d’environ 2 milliards de dollars par an sur les 10 prochaines années. « Grâce à nos recherches en matière de miniaturisation des composants, on peut réaliser avec les nanosatellites des traitements de données en orbite et des missions avec de vrais intérêts commerciaux. Les premières applications seront dans le domaine de l’Internet des objets« , estime Marie-Anne Clair, directrice des systèmes orbitaux pour le Cnes. (@usinenouvelle).

#Automatisation

Les sept métiers que les robots intelligents vont nous prendre en premier. La révolution robotique devrait provoquer la plus importante transformation du marché du travail depuis la révolution industrielle prévient le magazine Forbes. Et l’ampleur du choc économique et social que va provoquer l’arrivée des robots intelligents est loin d’être mesurée. Selon un sondage réalisé aux Etats-Unis par le Pew Research Center, pas moins de 80% des Américains estiment que leur emploi va «probablement» ou «surement» exister encore dans sa forme actuelle dans les 50 prochaines années. Ils se trompent lourdement. Et attention, les emplois qui seront pris en premier par les robots intelligents ne sont pas seulement manuels ou peu qualifiés. Cette révolution est d’ores et déjà en marche. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les dernières prévisions de l’institut IDC. Sept professions sont particulièrement menacées et ce ne sont pas forcément celles qui viennent les premières à l’esprit. (@slatefr).

#NeuroScience

Bientôt de nouveaux droits pour vous protéger du braquage de cerveau ? « Liberté cognitive », « intimité mentale », « intégrité mentale » et « continuité psychologique. » Tels sont les quatre droits pour lesquels militent Marcelo Ianca, chercheur en neuroéthique, et Roberto Andorno, un avocat spécialisé dans les droits de l’Homme. Les deux Suisses ont publié mercredi 26 avril un rapport, dans lequel ils alertent sur la nécessité d’ériger de nouvelles barrières légales de protection, face aux nouvelles technologies.  (@LExpress).

Comment notre cerveau réagit-il aux flux numériques ? E-mails, réseaux sociaux, messageries instantanées, signaux sonores ou visuels… A chaque instant, le cerveau sélectionne les informations qui lui paraissent les plus importantes à traiter grâce à l’attention. Mais dans notre monde hyperconnecté, il se confronte à une multiplicité croissante de données, de notifications et de sollicitations numériques. Au point de le rendre inapte à faire le tri face à une telle infobésité ? Décryptage de l’impact du numérique sur notre fonctionnement cérébral avec Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Inserm) et auteur de Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences (Odile Jacob). (@RslnMag). Publié le 30 octobre 2015.

#Internet

Le très haut débit des campagnes avance lentement, mais sûrement. Après les grandes villes, le très haut débit se déploie dans les campagnes. Vendredi, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, s’est ainsi spécialement déplacé en Loire Atlantique pour signer un contrat de déploiement de la fibre dans les zones rurales du département. 108.000 prises de cette technologie qui va remplacer l’ADSL, vont y être disponibles pour les particuliers et les entreprises, d’ici fin 2021. En médiatisant l’événement dans l’entre deux tours de la présidentielle, Orange veut montrer qu’il est actif dans ces zones, qui représentent 43% de la population. Le sujet est très politique : la fracture numérique alimente les rancoeurs en région. Or, « fin 2016, seules un peu plus de 800.000 prises ont été déployées dans les campagnes, ce qui est encore est faible par rapport aux 7,5 millions de prises au total », souligne Antoine Darodes, directeur de l’Agence du numérique, en charge du plan Très haut débit lancé par le gouvernement. « Mais on prévoit une accélération forte dans les prochains mois avec plus de 2 millions de prises, avant la fin 2018. » (@LesEchos).

#BigData

Thales avale une start-up californienne et confirme vouloir devenir un leader du big data. Thales fonce tous azimuts vers l’eldorado du big data. Son PDG Patrice Caine y croit dur comme fer, c’est là où sera la croissance et la valeur ajoutée du groupe électronique dans les prochaines années. D’où cette acquisition très logique d’une start-up californienne au chiffre d’affaires certes modeste (plus de 30 millions de dollars en 2017) mais qui entre dans le droit fil de la stratégie du big data de Thales. D’ailleurs, le groupe n’a pas hésité à débourser une jolie somme pour acquérir Guavus (plus de 200 millions de dollars), un des pionniers de l’analyse de mégadonnées (le fameux big data) en temps réel. Ainsi, Thales renforce son portefeuille d’activités de hautes technologies pour accompagner ses clients dans leur transformation digitale. « Combinée avec nos compétences établies dans les autres technologies clés du numérique, l’acquisition de Guavus représente un formidable accélérateur de notre stratégie digitale au profit de nos clients, a estimé Patrice Caine cité dans le communiqué. L’application aux grands métiers de Thales des technologies et des expertises de Guavus en matière d’analyse de données massives va renforcer notre capacité à accompagner la transformation digitale de nos clients, que ce soit dans l’aéronautique, l’espace, la signalisation ferroviaire, la défense ou la sécurité ». (@latribune).

#Publicite

Facebook aide les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau. Facebook a ouvert, en 2016, une plateforme pour prévenir les suicides. Mais le réseau social aide également les publicitaires à cibler les adolescents mal dans leur peau, a indiqué le quotidien australien The Australian. Le journal a consulté un document confidentiel de Facebook, long de 23 pages. Le réseau social y explique que ses algorithmes sont capables de repérer « les moments où les jeunes ont besoin d’un regain de confiance ». Dans le détail, ils peuvent identifier lorsqu’ils sont « anxieux », « nerveux », ou lorsqu’ils se sentent « stupides » ou « inutiles ». (@franceinfo).

#Piratage

Qui sont les Fancy Bear, ces pirates accusés de vouloir la peau de Macron ? Parfois appelés Pawn Storm, ATP 8, Sofacy ou encore Sednit, c’est sous le nom Fancy Bear qu’ils sont le plus connus. Sous toutes ces dénominations se cacherait un seul groupe de « hackers », actifs depuis 2004. Ces pirates, qui pourraient être russes, seraient responsables de nombreuses attaques informatiques, selon plusieurs entreprises de sécurité informatique. Les services secrets américains, qui prennent moins de pincettes, estiment que Fancy Bear est non seulement russe, mais est aussi en lien avec le GRU, le renseignement militaire russe. Problème : il n’existe aucune preuve irréfutable permettant d’assurer que ce groupe est bien russe, et encore moins qu’il est en lien avec le Kremlin, contrairement à ce que certains médias croient savoir. En fait, il n’existe même pas de preuves permettant d’affirmer que Fancy Bear est bien l’auteur de toutes les attaques qu’on lui prête, ni même qu’il constitue un seul et même groupe. Mais alors, qui sont ces mystérieux pirates ? (@LExpress).

#Escroquerie

Un Lituanien extorque 92 millions d’euros à Facebook et Google. C’est une arnaque répandue. Des mails qui incitent à verser de grosses sommes d’argent pour des factures impayées ou pour récupérer un prix imaginaire. Pourtant pas nés de la dernière pluie et plutôt au fait des usages et des dangers d’internet, Facebook et Google sont tombés dans le panneau. A eux deux, ils ont versé la somme rondelette de près de 100 millions de dollars à un escroc Lituanien, soit 92 millions d’euros, entre 2013 et 2015, rapporte le magazine Fortune. (@LExpress).

01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xEn France, 40 % des emplois peuvent être remplacés par des machines. En observant l’évolution récente des technologies et en projetant leur utilisation dans l’économie, quel taux de robotisation des emplois obtenons-nous ? C’est la question que se sont posés trois analystes de l’institut McKinsey afin de dresser un portrait instantané de nos économies face à l’automatisation. D’une première analyse, l’institut tire un bilan relativement classique : malgré les progrès des intelligences artificielles pour gérer des tâches de service, les robots mécaniques sont toujours les plus compétents pour se charger d’emplois qui existent. De fait, c’est principalement dans la manufacture, et plus faiblement dans le service, que les machines sont les éventuelles égales de l’homme face au travail. (@Numerama).

#Travail

L’agir humain en entreprise, la meilleure réponse au numérique. En février 2014, Now Social, « agence communautaire » spécialisée dans le conseil et dans la stratégie, publiait son Livre Blanc, plaidoyer pour une conception plus horizontale et humaine de l’entreprise, accessible en ligne. L’occasion d’esquisser un scénario où l’entreprise anticipe sur les bouleversements à venir en redonnant la part belle à l’humain. Usbek & Rica a souhaité partager quelques-unes de leur réflexion sur les pratiques managériales du futur. Dans ce deuxième volet, la transition numérique est analysée comme revalorisant pour l’homme et pour le travail manuel. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Retour sur l’Émission Forum Changer d’Ere : Robots, big data, intelligence artificielle : libération ou aberration ? L’Émission en replay (@changerdere).

Ctations : – « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui s’est passé. » Margaret Mead (anthropologue américaine, (1901 – 1978) ; – « Les robots ne vont pas nous remplacer complètement, mais de plus en plus. C’est à nous d’utiliser cette intelligence artificielle pour aller plus loin, et mieux faire notre boulot. » Joël de Rosnay.

#Ville

Le BIM fait (enfin) entrer le BTP dans l’ère numérique. BIM. Trois petites lettres synonymes de véritable big bang pour le monde du bâtiment. Secteur traditionnel s’il en est, le BTP s’est jusqu’alors tenu à l’écart de la transformation numérique. Concept né aux Etats-Unis au mitan des années 90, le BIM, pour Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment, modifie en profondeur la façon de concevoir, de construire mais aussi de maintenir et d’exploiter un ouvrage de génie civil. Le BIM consiste à concevoir un jumeau numérique du bâtiment contenant toutes ses caractéristiques physiques, techniques et fonctionnelles. Cette maquette virtuelle peut être ensuite partagée par tous les intervenants, de l’architecte au client final, en passant par le bureau d’études, le maître d’œuvre ou l’exploitant. Elle couvre toutes les étapes du cycle de vie de l’édifice, y compris, en fin de chaîne, sa réhabilitation ou sa destruction. Une vraie révolution sur les chantiers où les plans restent majoritairement sur support papier avec un nombre parfois impressionnant de versions. Toute modification peut alors entraîner une rupture dans la chaîne d’information aux préjudices difficilement mesurables. (@latelier).

Participation citoyenne : six initiatives pour « gouverner la ville autrement ». A l’heure où s’accroît dans les démocraties occidentales le niveau de défiance à l’égard de l’autorité politique, les initiatives se multiplient pour inventer de nouvelles formes d’engagements citoyens. C’est à l’échelle locale que se développent souvent ces expérimentations qui visent à associer plus étroitement les citoyens aux décisions. Six créateurs de start-up de civic tech ou d’associations ont présenté leur démarche lors de la journée de débats organisée à Lyon par Le Monde le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement », à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities. (@LeMonde).

#Transport

Jusqu’où interdire la voiture en ville ? Architectes, urbanistes et collectivités locales imaginent des centres-villes « apaisés », repensés autour des piétons, des vélos et où la voiture deviendrait un transport en commun. Dans la plupart des très grandes villes européennes, la voiture régresse. « Nous avons clairement deux modèles : les grandes villes, où le taux d’équipement stagne, voire baisse, comme à Paris ; et les autres zones, où ce chiffre continue à progresser », précise Anne Aguilera, chercheuse à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar). (@LesEchos).

#Logement

Face à Airbnb, comment MorningCroissant a-t-il su trouver sa place ? Lancée en 2011, MorningCroissant est une plateforme de location meublée pour des séjours d’une nuit à un an. La startup, qui propose aujourd’hui plus de 12 000 hébergements dans toute la France, revendique avoir passé le cap du million d’euros de chiffre d’affaires en 2016. L’occasion pour Maddyness de revenir sur son histoire avec son fondateur Alix Tafflé. (@bymaddyness).

#Finance

Les API : clef de voûte de l’open banking. « L’API est un vieux concept ! », s’exclame Patrick Rivière, directeur banque digitale de LCL. Pourtant, ces interfaces de programmation (Application Programming Interface, en anglais) se trouvent aujourd’hui au cœur de toutes les attentions dans le monde de la finance. C’est par elles que les banques entendent articuler leur transformation digitale. Mais comment fonctionnent ces briques technologiques, souvent présentées comme des Lego ? « Les Open API constituent une porte d’entrée sécurisée dans le système d’information (SI) des banques », explique Emmanuel Méthivier, directeur général de Crédit Agricole Store (CA Store). « Lorsqu’un client souhaite consulter son solde en ligne, il faut une porte entre le core banking system, où se trouvent les données, et l’interface utilisateur (application mobile ou site web de la banque, ndlr) », détaille-t-il. Plusieurs facteurs poussent donc aujourd’hui les acteurs du monde bancaire à se tourner vers les API. « La standardisation des API, l’utilisation croissante des réseaux Internet et la révolution de la banque mobile, qui oblige à converser avec les systèmes d’information, concourent à l’accélération de l’usage des API », estime Emmanuel Méthivier. (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle permettra-t-elle de créer l’univers parallèle ultime ? Souvenez-vous de « Second Life ». Sorti en 2003, ce jeu en ligne était annoncé comme le monde virtuel qui révolutionnerait nos vies. Le concept tient dans le nom : un espace de jeu multijoueur, relativement réaliste, où chacun pourrait avoir une « seconde vie » qu’il mènerait comme bon lui semble. « Second Life » fait la Une des médias entre 2006 et 2007, des partis politiques, certains publicitaires ou l’agence de presse Reuters avaient même créé des antennes dessus, mais malgré ses succès, le jeu fait aujourd’hui figure de dinosaure. Les marques l’ont déserté, les médias s’en sont désintéréssés et, globalement, la bulle « Second Life » a explosé. Mais « Second Life » a popularisé un concept qui n’est pas mort, loin s’en faut : celui de metaverse (« métavers » en français), un méta-univers, un monde virtuel fictif, un cyberespace où chacun incarnerait un avatar lui permettant d’afficher une personnalité et d’interagir socialement. Il n’existe pas de définition unique et absolue du ou des metaverses. Le terme a été inventé par Neal Stephenson dans son roman « Le Samouraï virtuel », paru en 1992. Palmer Luckey, créateur d’Occulus VR, le décrit comme « un monde digital parallèle qui existe à côté du nôtre, [nous permettant] de communiquer avec d’autres personnes, de jouer avec d’autres personnes ». Selon une des définitions alambiquées du groupe de recherche Metaverse Roadmap, il s’agirait « de la fusion entre un espace virtuel en 3D amélioré et un espace physique constant dans un univers virtuel ». Compliqué, mais passionnant. Pour la simple et bonne raison que, grâce au développement de la réalité virtuelle, nous n’avons jamais été aussi proche de l’avènement du metaverse, l’univers parallèle virtuel qui les gouvernera tous, comme aurait dit Tolkien. Alors, à quoi ressemblera-t-il ? (@MashableFR).

#Desinformation

Facebook se penche sur la désinformation sur sa plate-forme. Il faut savoir lire entre les lignes, pour déchiffrer le rapport, publié jeudi 27 avril par Facebook, sur les « opérations de désinformation » sur le premier réseau social au monde. Non pas que le texte, cosigné notamment par Alex Stamos, le réputé responsable de la sécurité de Facebook, soit technique ou complexe, mais parce qu’il est tout en allusions. Un exemple parmi d’autres : revenant sur la diffusion d’informations trompeuses sur Facebook pendant la campagne électorale américaine, le texte évoque « des acteurs malveillants ayant utilisé des médias classiques et des réseaux sociaux pour diffuser des informations volées, comme le contenu de boîtes e-mail, dans le but de causer du tort à des cibles politiques ». Une longue circonlocution qui fait référence, sans jamais les nommer, à WikiLeaks et à la publication de courriels de John Podesta, le directeur de campagne de Hillary Clinton. De même, le rapport n’évoque jamais directement le rôle de la Russie, accusée d’avoir tenté d’influer sur la campagne américaine. Le rapport note toutefois, dans une formulation là encore alambiquée, que si « Facebook n’est pas en position d’attribuer de manière définitive l’origine de ces activités », « nos données ne contredisent pas l’attribution donnée par le directeur des services de renseignement des Etats-Unis dans son rapport du 6 janvier 2017 » – rapport qui accusait nommément la Russie. (@Pixelsfr).

#Internet

Lawrence Lessig (1/2) : « Dans le Net, où l’argent est roi, l’attitude désintéressée d’Aaron Swartz tranchait ». Copyrights, broadcasting, hacking, éditeurs et censeurs, impact sur la démocratie… Le juriste Lawrence Lessig, l’un des théoriciens américains du Web parmi les plus influents, revient sur l’extraordinaire et fructueuse relation qui le liait à Aaron Swartz, jeune trublion du Net qui s’est donné la mort en 2013. Première partie de l’entretien de @telerama.

Lawrence Lessig (2/2) : « La campagne présidentielle de Bernie Sanders m’a déçu ! ». Candidat malheureux aux dernières primaires démocrates, le juriste Lawrence Lessig revient sur les nécessaires réformes du système électoral américain. Inquiet du manque de courage politique de son propre camp, et terrifié par les élans bellicistes du nouveau président Donald Trump. Deuxième et dernière partie de l’entretien de @telerama.

#YouTube

« C’est juste un canular, frère », sur YouTube, les dérapages parentaux font rage Pour que leurs canulars fassent un maximum de vues sur YouTube, des parents vidéastes n’hésitent pas à franchir certaines limites, au mépris de leurs enfants. (@LExpress).

30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xRéalité virtuelle et vie réelle, un mariage annoncé ? De nos jours, le virtuel est omniprésent et redouble d’imagination afin d’intégrer le quotidien des personnes. Il est désormais possible de visionner des films en 4 D au cinéma, payer en ligne pour des services publics, jouer à des casinos en ligne. Cependant, la technologie au pouvoir immersif grandiose dont il est souvent question est la réalité virtuelle, dont les contenus sont de plus en plus nombreux et par conséquent, les utilisateurs se multiplient aussi. Casques, gants, lunettes et autres dispositifs sont dédiés à décupler leur ressenti en stimulant le plus possible chacun de leurs sens. De plus, la variété de ces expériences est telle que l’attrait n’est plus à prouver. Le sentiment de toute-puissance est également pertinent à évoquer, tant ces mêmes expériences donnent la possibilité de faire des choses qu’il serait impossible à réaliser dans la vie réelle ou tout simplement trop compliquées pour diverses raisons (peur, manque de temps, incapacité physique, manque d’argent ; etc.). Il faut également savoir que la réalité virtuelle ne s’arrête pas au stade du loisir. En effet, cette technologie s’immisce dans la médecine, que ce soit à des fins pédagogiques pour le monde médical en lui-même (ex : simulations d’opérations chirurgicales) ou dans un but curatif par exemple pour réduire la solitude, certaines addictions et d’autres troubles tels que la dépression. (@sciencepost_fr).

Sonality, l’étonnant concept mêlant monde virtuel et réseau social. Un concept rassemblant des caractéristiques propres à Facebook, MySpace, Second Life ou encore Pinterest ? C’est l’idée de l’inventeur québécois Charles Bombardier issue d’une collaboration avec le designer indien Ashish Thulkar diplômé de l’Indian Institute of Science (IISc) de Bangalore. Le but est de permettre aux utilisateurs de créer un monde virtuel élaboré à partir de ses propres créations et associations de contenus. Divers espaces cumulés au sein d’un seul seraient alors présents, par exemple une salle vidéo offrant la possibilité aux visiteurs de visionner les contenus préférés du propriétaire de cette « chaîne » d’un nouveau genre. Selon Google, Tabel donne un aperçu du WebVR, une interface de programmation destinée à créer du contenu sur internet par le biais des navigateurs. Pour le spectateur, aucun besoin de télécharger le fameux contenu puisqu’il suffit simplement d’ouvrir la page du contenu et de le placer sur le casque VR. Par ce biais, n’importe quel site internet peut partager de la réalité virtuelle. (@sciencepost_fr).

#Hologramme

, Il était une fois la résurrection. La genèse du succès de l’hologramme dans l’industrie musicale prend forme un soir de 2012 sur une des scènes du festival californien Coachella. Le one-and-only 2Pac, qui n’avait pas survécu à une fusillade en 1996, se matérialise sur scène et apostrophe le public pour partager avec Snoop Dog, son ancien compère de joutes verbales, deux titres dans une ambiance électrisée. Le mythe était de sortie, dépoussiéré par le producteur Dr. Dre, avec la bénédiction de la mère du défunt. Cofondateur de Death Row Records, label mythique de la côte Ouest américaine sur lequel il signa les deux artistes, après avoir raflé la mise avec son groupe N.W.A., Dr. Dre sait d’instinct où placer ses jetons. La vidéo de la résurrection mise en ligne est visionnée plus de 15 millions de fois la semaine suivant l’événement. Le site dédié à la gloire de l’icône trépassée voit son trafic augmenter de plus de 500 %. Côté commerce pur, idem, la vente de ses albums décolle également de 500 %, et celle d’un des singles entonnés s’envole. Digital Domain, le studio hollywoodien géré par John Textor, responsable de la numérisation de 2Pac, voit sa cote en Bourse grimper de 60 %. La technique holographique de la résurrection d’artiste sur une scène de concert est propulsée. Dans un article du 28 mai 2015, The Hollywood Reporter pressent même « un potentiel […] quasi illimité ». (@libe).

#Information

Facebook prend de nouvelles mesures contre les fake news. « Nous devons aller plus loin pour s’assurer que les échanges soient de qualité », admet Facebook. Le réseau social, qui s’est jusqu’ici contenté de supprimer des arnaques « traditionnelles », détaille dans un rapport ses nouvelles mesures contre « des usages plus subtils et insidieux, y compris des tromperies et des tentatives de manipulation du débat public ». Dans le livre blanc publié jeudi 27 avril, la firme de Mark Zuckerberg, évoque pour la première fois des mesures contre les fake news, les fausses informations diffusées à grande vitesse sur le réseau. Ainsi, grâce à l’automatisation de la détection des infos publiées par des « bots », Facebook a pu supprimer, jusqu’à mi-avril, « 30 000 faux comptes en France ». Un chiffre qui « devrait encore évoluer au fur et à mesure que nous déployons les nouvelles mesures et la vigilance contre les activités trompeuses », écrit le réseau social. (@LExpress).

#Commerce

Achats sur Internet : l’Europe vote la fin des « discriminations géographiques ». Le Parlement européen a voté mardi l’interdiction des discriminations géographiques injustifiées dans le commerce en ligne. Il était possible, jusqu’à présent, de traiter différemment des consommateurs (par exemple, en leur proposant des prix ou des conditions d’achat différentes), selon le lieu depuis lequel ils se connectaient. Un communiqué de presse de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs explique que cette interdiction vaudra pour tous les pays de l’Union Européenne. Leurs ressortissants devront tous être considérés comme « des locaux. ». Concrètement, cela signifie par exemple qu’ils pourront, sans payer de supplément, réserver une chambre à l’hôtel, une place pour un événement sportif, ou pour un festival, depuis n’importe quel pays de l’UE. « Acheter des biens même lorsque le commerçant ne livre pas dans leur pays de résidence », s’il livre dans un autre pays de l’Union Européenne, leur sera également possible. (@LExpress).

#ViePrivee

Avec Echo Look, Amazon s’immisce toujours plus dans votre vie privée. Amazon is watching you… Le groupe de Jeff Bezos n’en finit plus d’accélérer dans l’intelligence artificielle et la maison connectée (smart home). Le géant de la distribution en ligne se montre aussi de plus en plus envahissant et présent dans la vie privée, voire l’intimité, de ses utilisateurs. Mercredi, Amazon a franchi une nouvelle étape en levant le voile sur son dernier produit : Echo Look. Cet appareil est une enceinte connectée équipée d’une caméra, dont l’objet est d’aider et conseiller l’utilisateur sur son choix de vêtements présents dans sa garde-robe : quelles chaussures vont le mieux avec telle veste, quel pull avec tel jean, etc. Pour ce faire, l’utilisateur se place en face d’Echo Look qui le prend en photo, de la tête aux pieds, puis lui propose une sélection d’assortiments personnalisés et censés coller à ses goûts personnels. A lire : Face au risque de couacs, Amazon bannit la publicité sur Alexa (@LesEchos).

#DonneesPersonnelles

Facebook : les gouvernements de plus en plus friands de données d’utilisateurs ? Souci de sécurité, de profilage ou simple curiosité ? Dans un rapport, publié jeudi, Facebook révèle que les gouvernements lui demanderaient de plus en plus de transmettre des informations sur certains utilisateurs (adresse IP, contenu d’un profil, etc). Au second semestre de 2016, l’entreprise a en effet compté un peu plus de 64 000 requêtes, soit une augmentation de 9% par rapport au premier semestre. Dans une grande majorité des cas, les données sont utilisées dans le cadre de la résolution d’enquêtes criminelles. Sur ce sujet justement, les dirigeants du réseau social semblent partagés. D’un côté, ils regrettent que certaines demandes jugées « légitimes » prennent parfois beaucoup trop de temps à aboutir. D’un autre, ils rappellent que la sécurité des citoyens ne doit pas rimer avec la limitation de leurs « droits et libertés. » (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

La médecine est-elle la prochaine conquête de l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle n’est pas qu’une histoire de jeu de Go ou de reconnaissance d’image — loin de là. Dans cette tribune, Raja Koduri explique comment la médecine pourrait utiliser des GPU pour anticiper et guérir les maladies et progresser dans la recherche fondamentale. (@Numerama).

#Communication

Stratégie de contenus digitaux : L’impitoyable loi du « marche ou crève » doit être intégrée. Globalement, l’immense majorité des professionnels de la communication et du marketing n’est plus réellement à convaincre sur le fait que le contenu (qu’il soit de marque ou corporate) est la pierre angulaire d’une stratégie de communication moderne. En revanche, les choses se corsent dès lors qu’il s’agit de mettre en œuvre, de définir et mesurer les indices de performances et surtout d’atteindre durablement les publics recherchés. Nous ne sommes plus à l’ère du coût-contact où il suffisait de s’exposer auprès du consommateur pour se faire connaître et le stimuler. Désormais, le paradigme s’est inversé à un point tel que c’est souvent le consommateur lui-même qui va cadencer l’édition des contenus d’un annonceur. C’est à condition d’écouter ces communautés que pourra s’instaurer un équilibre que Fabrice Frossard, fondateur de Faber Content et Jean-Denis Garo, vice-président du CMIT l’équilibre jugent « délicat à trouver mais nécessaire pour capter l’attention à l’heure du « content shock ». D’où le titre volontairement provocateur de leur riche étude : « Engager ou mourir » ! (@olivcim).

# Presidentielle2017

Macron et Le Pen, deux visions opposées des enjeux numériques. Financement de l’innovation, imposition des géants du Net, économie des données, protection de la vie privée, régulation du secteur de la culture, éducation, e-santé, réseaux de communication… Le prochain président devra se confronter à de nombreux enjeux liés au numérique. Et le vote du dimanche 7 mai sera lourd de conséquences tant les programmes d’Emmanuel Macron (En Marche !) et de Marine Le Pen (Front national) divergent, tant dans leur rapport au numérique que dans leurs propositions. (@latribune).

Sur Facebook on s’étripe, mais « on prêche surtout des convertis » Sur Facebook, Twitter ou Instagram, les avis politiques sont souvent bien tranchés, mais pas aussi convaincants qu’il y paraît. Débattre par claviers interposés est-il vain ? Ce n’est en tout cas pas ce que semblent penser les internautes. Depuis des semaines, voire même des mois, c’est sur les réseaux sociaux qu’ils débattent de l’actualité politique du moment, pour un résultat difficile à apprécier. Sur Facebook par exemple, on se traite de « petit trotsko-bolchevique » entre deux citations d’Edmund Burke et de George Orwell. Sur Instagram, on préfère publier des photos de soi avec le mot-clé #présidentielle. Photos sous lesquelles se glisseront quelques « ta gueule », « Marine la p*** », « attention Macron il est pour les riches », et quelques décalés « abonnez-vous et likez, je rends ». @LExpress

#LiensVagabonds

Facebook reconnaît ses erreurs et multiplie les actions contre les fake news. A retenir cette semaine : – La FCC démantèle sa propre loi protégeant la neutralité du Net : combat en vie entre géants du web et telcos ; – Le futur de l’expression libre sur internet paraît bien noir; – Pourquoi la bulle médiatique est pire que vous ne le pensez ; – Google vise la suprématie quantique ; – Le moment est-il venu de démanteler Google ? (@Metamedia).

#Entreprise

A quoi ressemblera le manager 3.0 dans l’entreprise de demain ? Le monde de l’entreprise est en pleine mutation. Des transformations substantielles, qui suivent les mouvements et les fluctuations d’une révolution encore plus grande : celle du numérique. A l’appui des transformations digitales des entreprises, de nouveaux modèles d’organisation du travail dessinent de nouvelles logiques de production et de nouvelles perspectives d’innovation. Suite au panorama général de ces nouveaux modèles qui entendent optimiser le fonctionnement des sociétés de demain, ressort une interrogation fondamentale : quels effets ont ces mutations sur les métiers ? Face à l’émergence du Learning by doing, de l’horizontalisation de l’organisation du travail, de l’accroissement de la flexibilité et du collaboratif, le métier de manager semble au cœur de toutes les discussions. C’est à lui que nous allons nous intéresser, d’abord parce qu’il est au cœur des changements en œuvre, ensuite, parce qu’il fait l’objet de tous les pronostics, des plus réalistes au plus fantasques, sur sa pérennité. Enfin, parce que le manager de demain sera sûrement le premier à épouser ces nouveaux modèles et à proposer des visions nouvelles, des stratégies novatrices qui accompagneront, sinon dirigeront les transformations digitales à venir. (@latelier).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xNotre Système Solaire aurait jadis abrité une Super-Terre avant qu’elle ne soit avalée par le Soleil. Une nouvelle étude suggère qu’une super-Terre se serait un jour formée à proximité du soleil. Au fil du temps, cette hypothétique planète aurait alors balayé tous les débris se situant dans sa zone, avant de succomber à la gravité du soleil. @sciencepost_fr).

#Agriculture

Les robots à la rescousse de l’agriculture britannique privée de main d’œuvre par le Brexit. Quel est le point commun entre le Brexit et les robots ? L’agriculture. Si la City risque gros avec la sortie de l’Union européenne (UE), le secteur agricole britannique craint, lui aussi, un avenir coupé du Vieux continent… et surtout de sa main-d’œuvre. Heureusement pour eux, le robot Thorvald est (presque) dans les champs. Il pourrait prendre la place des travailleurs saisonniers, qui viennent essentiellement d’Europe de l’Est et sont vitaux pour les exploitations agricoles britanniques. Plus de 22 000 ressortissants de l’UE s’activaient dans les fermes britanniques jusqu’au référendum de juin 2016, rappelle le Financial Times. Mais ils préfèrent de plus en plus travailler en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas, perçus comme moins anti-Européens, note le National Farming Union (NFU, principal syndicat agricole), qui a constaté une baisse de 30 % du nombre de saisonniers depuis le vote en faveur du Brexit. (@MashableFR).

#Transport

Coyote, Waze, TomTom… La police veut pouvoir se « rendre invisible » sur les applications automobiles. Coyote, Waze, TomTom… Le ministère de l’Intérieur réfléchit à « rendre invisibles les forces de l’ordre »sur ces applications embarquées à bord des voitures « lors de certains contrôles sensibles ». Le signalement des policiers « constitue une difficulté supplémentaire pour les forces de l’ordre signalées dans les quelques minutes qui suivent leur mise en place », indique-t-on jeudi 27 avril place Beauvau. En effet, ces applications permettent aux conducteurs de signaler aux autres les dangers, embouteillages, voitures arrêtées ainsi que la présence de policiers ou gendarmes. Pour la Ligue de défense des conducteurs, « c’est la mort certaine de ces applications communautaires que le gouvernement vient de signer ». (@franceinfo)

#Assurances

Elles vous surveillent ! Fini le tarif pour tous, bienvenue dans l’individualisation des prix pour vos différents contrats. Désormais, votre emploi du temps est scruté de près : la façon dont vous roulez, le contenu de votre assiette, votre hygiène de vie… Aujourd’hui, votre assureur peut tout savoir de vos habitudes, grâce à des objets connectés capables de transmettre des informations sur le moindre de vos comportements. Est-ce légal ? Est-ce un premier pas vers l’assurance au mérite ? Le nouveau marché séduit les amateurs de bonnes affaires. Certaines assurances vont même plus loin en surveillant l’hygiène de vie de leurs clients, grâce à un bracelet connecté. Pour obtenir un bonus, c’est l’assurance qui fixe l’objectif. (@franceinfo).

#Sante

La réalité virtuelle au service des chirurgiens. Basée à Londres, la startup FundamentalVR se spécialise en réalité mixte, augmentée et virtuelle. Du retail à l’entertainement en passant par l’éducation et la gamification, la société se spécialise aussi en assistance médicale et propose différentes simulations d’entrainement à destination des professionnels et de traitements à destination des patients. S’il on s’accorde à dire que les jeux vidéo sont de bons supports d’entrainement pour optimiser la dextérité et la précision des chirurgiens, la VR, elle, pourrait aussi révolutionner la façon dont ces derniers appréhendent leur métier, qu’ils soient à l’aube de leur carrière ou aient besoin de suivre une formation dans un domaine d’intervention spécifique. À l’aide d’un stylet et d’un casque d’écoute et de visualisation VR, la startup leur propose une première simulation médicale qui s’attaque à une intervention de remplacement du genou. Une opération qui nécessite l’injection d’un médicament censé atténuer les douleurs post-opératoires… (@LADN_EU).

#Information

L’Astroturfing a-t-Il gagné l’élection Présidentielle ? L’astrotufing est la technique de propagande qui consiste à donner l’impression d’un comportement spontané et de masse. Cette simulation a été très utilisée sur les réseaux sociaux durant la campagne américaine pour l’élection de Donald Trump et pour celle du Brexit. D’Ali Juppé à Emmanuel Cahuzac, la France n’a pas été épargnée. (@forbes_fr).

Revue de liens : – Fake, manipulations et réseaux sociaux : pourquoi il faut vite comprendre ce qu’est l’astroturfing. (@lesinrocks) ; Astroturfing : méfiez-vous des trending topics ! (@LADN_EU).

#Publicite

Le mobile génère désormais plus de la moitié des revenus publicitaires aux États-Unis. Pour la première fois, les revenus publicitaires réalisés sur le mobile ont pesé plus de la moitié du total des revenus générés par la publicité digitale (51%) l’an passé, d’après le rapport annuel de l’IAB (Internet Advertising Bureau). En 2016, les annonceurs ont battu le record en terme de dépenses, à 72,5 milliards de dollars tous segments confondus, contre 59,6 milliards de dollars en 2015. Tandis que les revenus publicitaires sont en croissance de 22% d’une année sur l’autre (contre 20,4% entre 2014 et 2015), ceux dégagés sur mobile ont explosé à +77%. Ils sont passés de 20 milliards en 2015, à 36,6 milliards de dollars en 2016. Dans le détail, le search représente la deuxième source de revenus après le mobile, à 35 milliards de dollars l’an passé, en hausse de 19%. Les dépenses publicitaires sur le social media ont pesé 16,3 milliards de dollars, soit +50%. Le display a compté pour 13,6 milliards, soit 19% des dépenses totales. Enfin, les vidéos en ligne ont rapporté 9,1 milliards, en hausse de 53% par rapport à 2015. Pour la première fois, l’IAB a mesuré les revenus des publicités audio (streaming, podcast sur desktop et mobile), évalué à 1,1 milliard de dollars. (@frenchweb).

#Marketing

Neuromarketing, les sept failles humaines à exploiter pour engager. « Chaque jour, 27 millions de nouveaux contenus sont publiés. Et sachez que si vous avez la chance d’attirer quelqu’un sur votre site, la capacité d’attention humaine en ligne est de huit secondes… Moins que celle d’un poisson rouge » attaque Nancy Harhut, chief creative officier de l’agence WildeAgency. « 95% des décisions que nous prenons utilisent d’une façon ou d’une autre notre subconscient. » Un constat valable tant en BtoC qu’en BtoB… Les études neuromarketing montrent que le cerveau aime prendre des raccourcis. Voici sept façons pour les marketeurs de l’attendre au tournant, illustrées par des cas observés outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Domotique

Avec l’enceinte connectée Echo Look, Amazon s’incruste aussi dans le dressing. Amazon s’installe encore davantage dans l’intérieur de ses clients – et renforce ses ambitions dans la maison connectée. La société de Seattle a présenté mercredi une nouvelle enceinte intelligente, baptisée Echo Look. Dotée d’un microphone et d’un appareil photo, elle permet de se prendre en photo pour recevoir des conseils sur sa tenue du jour. La caméra fonctionne par commande vocale, à l’aide de l’assistant virtuel Alexa développé par Amazon, explique une vidéo de présentation. Echo Look complète la gamme Echo, lancée en 2014 et conçu comme un centre de contrôle pour les objets connectés de la maison. Ces enceintes intelligentes permettent de se faire lire des articles, consulter la météo, éteindre les lumières ou encore écouter de la musique… Echo Look, uniquement disponible sur invitation pour le moment, coûte 200 dollars hors taxes aux Etats-Unis. L’enceinte fonctionne avec une application, nommée « Style Check », permettant de comparer deux tenues et de les noter, précise The Verge. Echo Look propose ensuite une sélection de tenues personnalisées, devant plaire à son utilisateur. Ce système repose sur le « machine learning » (en français, apprentissage automatique), une technique d’intelligence artificielle. Objectif : améliorer les conseils et les recommandations en agrégeant toujours plus de données. Plus le client utilisera l’enceinte, plus la sélection d’Amazon est censée s’affiner. Une façon pour le géant de l’e-commerce de se renforcer dans l’intelligence artificielle, une ligne de conduite dictée par Jeff Bezos dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires mi-avril. (@latribune). A lire aussi : La réalité virtuelle pour aménager sa maison : un potentiel à exploiter (@Libre_dagir).

#IntelligenceArtificielle

Que nous réserve l’intelligence artificielle pour l’avenir ? Si l’intelligence artificielle existe depuis plus de 50 ans, cette technologie a véritablement explosé depuis 5 ou 6 ans, notamment grâce à l’exploitation d’une de ses sous-branches, l’apprentissage automatique qui permet d’enseigner aux ordinateurs des tâches juste par l’exemple. « On leur montre et ils apprennent tout seul », schématise Emmanuel Mogenet, le directeur européen de la recherche chez Google. Dans notre quotidien, l’intelligence artificielle possède désormais de très nombreuses applications, comme sur les interfaces de traduction, qui ont pu être créées grâce à des ordinateurs ayant stocké de nombreux textes traduits dans les deux versions. À partir de leurs connaissances, les applications de traduction sont capables de traduire de nouveaux textes qu’elles ne connaissent pas. (@rtl_futur).

Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia. Travail, transports, vie quotidienne… L’intelligence artificielle embrasse aujourd’hui de nombreuses facettes de nos vies contemporaines. Un déferlement rapide qui cristallise espoirs et craintes. Celles-ci sont-elles fondées ? Comment lutter contre les idées reçues ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur de l’ouvrage « Le mythe de la Singularité – Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? » (Seuil). (@RSLNmag).

#RealiteVirtuelle

Les jeux en réalité virtuelle vont-ils ressusciter les salles d’arcade en réalité réelle ? Un peu partout en France, les cybercafés puis les magasins de cigarettes électroniques ont depuis longtemps remplacé les glorieuses salles d’arcade où les ados des années 1990éclusaient leurs stocks de pièces de cinq francs à essayer de battre le record de RICO22 ou XXXAVIER à Time Crisis, Outrun ou Street Fighter. Plusieurs sociétés espèrent relancer la mode des lieux dédiés aux jeux vidéo grâce au développement, timide mais réel, des jeux en réalité virtuelle.La société Spirit cite l’étude SELL/Gfk « Les Français et le Jeu Vidéo » selon laquelle 49 % des Français ont envie de tester la réalité virtuelle et seulement 9 % ont déjà pu s’y essayer. (@20minutes).

28 Avr

Régions.news #278 – Edition du vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image.  La Seine musicale, le nouveau complexe musical construit sur l’emplacement des anciennes usines Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été inauguré vendredi 21 avril. (@France3Paris). Photo de @padam92

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Samedi 21 avril à Toulouse s’est tenue une journée « Civic Tech : la démocratie dans la ville ». Une occasion de s’intéresser à ce mouvement né en 2015. La civictech est le fait d’utiliser le numérique afin de renforcer le lien démocratique entre les citoyens et la classe politique. Ainsi en Occitanie, la jeune pousse ariégeoise Politizr est « une plateforme indépendante et neutre permettant aux élus de toute la France de débattre des questions de gouvernance et d’action publique proposées par leurs concitoyens » expliquent les deux fondateurs. Ils ajoutent : « Les citoyens réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une démocratie plus directe et participative » (@France3MidiPy).

♦ Toutes les formes d’intelligence seront au cœur de la 8ème édition de Futur en Seine qui se déroulera du 8 au 18 juin 2017. L’objectif du festival est de tisser des liens profonds entre les technologies du numérique et la société, en mettant en avant toutes les formes d’intelligence, qu’elle soit collaborative, créatrice ou même artificielle. Futur en Seine sera également le théâtre de la présentation, en avant-première, de dix projets soutenus par la région Île-de-France dans le cadre de l’opération Innov’Up. (@Le_Parisien).

#Alimentation

♦ De la malbouffe à la bonne nourriture, de quoi sera fait notre avenir alimentaire ? Avec l’agriculture intensive et la surconsommation, l’évolution du secteur de l’alimentation se révèle de jour en jour désastreuse. Comment remédier à cela ? Quelles sont les exigences des consommateurs ? Quelles sont ces entreprises qui innovent dans ce secteur ? Le site @bymaddyness a rencontré plusieurs personnalités (nutritionniste, chercheurs…) qui œuvrent à rendre l’alimentation du futur meilleure. Voir la vidéo de ces entretiens.

#Ville

♦ Citations : « Il n’y a pas de modèle unique, car la seule ville véritablement intelligente est celle qui répond aux attentes des habitants et qui pourra même leur faire gagner de l’espérance de vie » et « La Smart City c’est passer de la Ville Informatique à la ville numérique. Pour cela il s’agit de construire une ville collaborative, contributive, disruptive, inclusive et créative ». Luc Belot, député auteur du rapport « De la smart city au territoire d’intelligence(s), L’avenir de la smart city ».

♦ Revue de liens : – Une vision nouvelle sur les territoires de toutes les intelligences. (@zdnetfr) ; – Smart Cities : quand la data permet d’inventer aujourd’hui la ville servicielle de demain (@LesEchos) ; – La smart city de demain sera verte et durable (@latelier) ; Carlo Ratti (MIT) : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne » (@LeMondefr).

image004Légende image. Facebook mise sur les smartphones pour superposer des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. « Nous allons faire de l’appareil-photo du téléphone la première plateforme grand public de réalité augmentée », affirme, Mark Zuckerberg, Pdg du réseau social. (@humanoides_FR).

#Presidentielle2017

♦ Cinq leçons tirées de l’usage du web social par les candidats à la présidentielle. Mercredi 19 avril, Harris Interactive et Linkfluence ont présenté une étude intitulée « Mesurer ou comprendre la présidentielle ». Il s’agit de compléter la vision de la situation politique par une analyse de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. On découvre que les conclusions ne correspondent pas aux idées reçues, (@LUsineDigitale).

♦ En parallèle au vote traditionnel, cinq communes ont expérimenté d’autres modes de scrutins pour les élections : le vote par approbation, par classement et par notation. Nous constatons des résultats assez surprenants. (@franceinfovideo).

#Information

♦ Conceptualisée par l’américain Eli Pariser, la bulle de filtres biaise notre accès à l’information en privilégiant les sources et les contenus qui renforcent nos certitudes. À grands coups d’algorithmes, elle sculpte notre vision du monde en imposant une consommation de plus en plus personnalisée de l’information. À l’occasion de la présidentielle 2017, L’agence digitale Netscouade a mené un travail de déconstruction et d’analyse de ce fameux phénomène, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le voir.

♦ Au lendemain du 1er tour, quels enseignements peut-on tirer de la bataille sans limites que se sont livrée sur les réseaux sociaux les armées numériques des candidats à la présidentielle. Nicolas Vanderbiest, assistant en relations publiques à l’Université catholique de Louvain et créateur du site Reputatio Lab, nous livre son analyse sur les méthodes d’action des uns et des autres. (@telerama).

#RéalitéVirtuelle

♦ Quand la réalité virtuelle stimule le toucher, l’odorat et le goût. L’entreprise lilloise Go Touch VR a développé une bague, qui, associée à un casque de réalité virtuelle, permet à ses utilisateurs de toucher des objets virtuels. Ainsi, il est possible de ressentir la forme et la texture d’un objet pourtant artificiel sans le toucher réellement. (@latelier).

#Portrait

♦ Roxanne Varza, trentenaire irano-américaine, a été choisi par Xavier Niel pour diriger son projet de « plus grand incubateur au monde », Station F. Il ouvrira fin juin dans la Halle Freyssinet (Paris 13). Elle raconte dans un article du quotidien @LesEchos son odyssée qui l’a amené de Palo Alto (Californie) à Paris en passant par Los Angeles, Bordeaux et Londres et Paris. Dans sa boîte mail, les candidatures affluent depuis des semaines des quatre coins du monde. « Je reçois des messages d’Asie, des États-Unis, d’Amérique latine… C’est très encourageant car cela me tient à cœur de donner au projet une dimension internationale », explique-t-elle. C’est d’ailleurs en partie en raison de son multiculturalisme que Xavier Niel l’a retenue.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 22 avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – L’Europe demande à ses citoyens ce qu’il leur fait peur dans Internet ; – Facebook gagne toujours car il a le réseau et c’est le problème avec tous les monopoles ; – La vraie raison de l’échec de Twitter ? Il s’est cru un média ; – Impact de la démocratisation de l’IA sur l’innovation ; – Il faut aimer les machines intelligentes, dit Kasparov.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x« Notre robot veut répondre à la solitude contemporaine ». Les robots peuvent-ils guérir l’espèce humaine de la solitude ? C’est la conviction de Groove X, une start-up japonaise dont les ingénieurs planchent en secret sur un robot qu’ils promettent « unique au monde », et qui sera « plus mignon encore que BB-8 ». Yasunori Yamazaki a pour mission de convaincre le grand public et de lui faire accepter ces robots compagnons de vie. (@usbeketrica).

#Science

La NanoCar Race ou la course de l’infiniment petit. C’est une expérience scientifique inédite. Le CNRS accueille à Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 28 avril, une course avec les plus petits bolides du monde. Son nom : la NanoCar Race. Six équipes sont présentes sur la ligne de départ. Elles sont composées de chercheurs triés sur le volet et venus du monde entier. VIDEO. (@franceinfo).

#Web

Pourquoi le moteur de recherche Qwant mise sur l’intelligence artificielle. Qwant passe à la vitesse supérieure. Après avoir levé 18,5 millions d’euros en février dernier, la startup française annonce sa première initiative pour conquérir de nouveaux utilisateurs : améliorer la pertinence de son moteur de recherche grâce à l’intelligence artificielle. La société annonce mercredi 26 avril avoir équipé ses infrastructures de données et de calcul avec des supercalculateurs DGX-1, de la société Nvidia. L’objectif : gagner de nouvelles capacités de calcul pour accélérer sa R&D (recherche et développement), ce qui devrait lui permettre « d’offrir des produits puissants et inédits basés sur des applications de deep learning », ou apprentissage profond. (@latribune).

#Media

Newsmonkey : « Nous sommes un média qui s’adresse à la génération Y ». Frédéric Sergeur est journaliste pour Newsmonkey, un pure player belge très présent sur les réseaux sociaux et sur l’application de messagerie WhatsApp. Interview. (@InaGlobal).

#Information

Contre les fake news, le fondateur de Wikipédia crée un média qui allie journalistes et internautesx. Peut-on combattre la désinformation en associant journalistes et internautes pour produire de l’actualité ? C’est ce que semble penser Jimmy Wales : le cofondateur de Wikipédia a en effet dans les cartons un tout nouveau projet, baptisé Wikitribune, qui consiste à rémunérer des journalistes à travers une campagne de financement participatif, tout en impliquant une armée de bénévoles. Comment le projet est censé fonctionner ? « Les articles sont signés, sourcés et vérifiés par des journalistes professionnels ainsi que par des membres de la communauté qui travaillent sur un même pied d’égalité et côte-à-côte », lit-on sur le site. « Les articles ne sont pas soutenus principalement par des annonceurs mais par des lecteurs qui se préoccupent suffisamment du journalisme de qualité pour devenir des supporters mensuels ». (@Numerama).

#Presidentielle2017

Facebook peut-il encore être un lieu de débat politique dans l’entre-deux-tours ? En France, entre les deux tours de l’élection présidentielle, Facebook est le lieu par excellence de déversement d’opinions souvent convenues, d’analyses à l’emporte-pièce, d’appels à voter ceci ou cela, de textes écrits trop vite lancés dans le grand réceptacle de votre timeline par vos amis et amis d’amis. Un métier non remunéré d’un genre nouveau y est né, que Rue89 a baptisé « éditorialiste sur Facebook ». L’éditorialiste sur Facebook est à peu près aussi exaspérant que le « véritable » éditorialiste de plateau télé, dissertant à longueur de soirée électorale sur le sens du résultat. Sur France Culture, Xavier De La Porte faisait la comparaison entre ces derniers et les joutes verbales menées par des internautes « qui pensent que, parce qu’ils sont accueillis par Internet, ils sont automatiquement plus authentiques, plus justes, et débarrassés des travers de tous les éditoriaux politiques ». (@Big_Browser).

Le 2ème tour de la Présidentielle : quel numérique pour la France des cinq prochaines années ? Comme chaque semaine, Renaissance Numérique revient sur l’actualité de la campagne présidentielle. Les résultats du dimanche 23 avril 2017 ont confirmé une tendance dégagée depuis quelques mois par les sondages : ce sont les deux favoris des pronostics, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont reçu le plus de suffrages et se qualifient par conséquent pour le 2e tour de l’élection présidentielle. En matière de numérique, tout ou presque oppose les deux candidats. Chacun perçoit différemment les opportunités offertes par la transition numérique : Emmanuel Macron opte pour un numérique ouvert qui s’articule à l’échelon européen, en avançant 85 propositions, tandis que le programme de Marine Le Pen laisse entrevoir un souverainisme numérique développé en 10 mesures. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Viva Tech lance Positive Impact Challenge, un concours sur l’innovation positive On reproche souvent à la Tech de ne pas changer les choses de manière positive. Robotisation, jobs précaires, et bénéfices récoltés uniquement par une poignée de personnes au sein de la Silicon Valley… Pour sa deuxième édition, le salon Viva Technology (co-organisé par Publicis et Les Echos) veut faire émerger d’autres histoires que celles qui illustrent cette course au tout-profit. L’événement qui aura lieu en juin prochain lance donc un concours baptisé « Positive Impact Challenge » dont l’objectif est de faire émerger des start-up dont les visions entrent en phase avec un développement social, environnemental et financier positif. « Ce thème du « positive impact » est un des piliers de Viva Technology cette année, détaille Bruno Vinay, responsable de l’expérience du salon. L’innovation ne peut se faire sans dimension responsable, et les entreprises ne peuvent pas considérer la transformation digitale sans respecter la planète, les hommes et les femmes. D’ailleurs, nos partenaires témoignent d’un grand intérêt pour ces questions. » (@EchosBusiness).

Uber, le côté obscur des licornes. Pertes abyssales, scandales, départs de dirigeants… Les nuages s’accumulent au-dessus d’Uber. Et il y a peu de chances que cela change, car ces problèmes sont liés à la culture de l’entreprise et à la personnalité de son fondateur, qui concentre tous les pouvoirs. Uber va-t-il droit dans le mur ? Depuis le début de l’année, la plate-forme mondiale de VTC enchaîne les mauvaises nouvelles à une vitesse impressionnante, au point que différents analystes s’inquiètent même pour sa survie – ou pour le maintien aux commandes de son emblématique fondateur, Travis Kalanick. Ces derniers mois, Uber a dû faire face à un appel au boycott aux Etats-Unis, aux accusations de sexisme d’une ancienne salariée, à une vidéo de Kalanick faisant en des termes très crus la morale à un chauffeur, à une plainte pour vol de technologies déposée par la filiale de voitures autonomes de Google (pourtant actionnaire historique d’Uber), ou à des révélations sur des fonctions cachées servant à espionner les forces de l’ordre ou les chauffeurs de Lyft , son principal concurrent américain…  (@LesEchos).

#Sante

17 Experts / 36 propositions pour une ambition politique en matière de e-santé. Dans le prolongement du livre blanc « D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numériques » publié en 2014, Renaissance Numérique publie un nouveau rapport pour accélérer la e-santé en France. Dix-sept experts (médecins, pharmaciens, industriels du secteur, start-up, juristes, acteurs publics, associations de patients) se sont exprimés, à la demande du think tank, afin d’identifier les freins à lever et des pistes d’actions efficaces pour le développement de la santé connectée. Pour Olivia Grégoire, Présidente du cabinet de stratégie d’influence OLICARE, qui a dirigé la rédaction du rapport pour le think tank : « La e-santé n’est pas une mode ou une passade, c’est de la « vraie santé ». Elle représente une opportunité réelle pour moderniser le système de santé, renforcer l’égalité d’accès aux soins, et rendre plus efficient les parcours de soins des patients. Mais au-delà des mots, aujourd’hui, c’est une ambition politique qu’il faut pour déployer enfin, et vraiment, la e-santé en France ». (@RNumerique).

#BigData

Intelligence collective et Big Data : deux sources de savoir. La notion d’intelligence collective désigne une intelligence de groupe, ou une intelligence partagée émergeant de la collaboration, des efforts collectifs ou de la compétition entre plusieurs individus. Cette intelligence permet de prendre des décisions par consensus. Les systèmes de vote, les réseaux sociaux, et les autres méthodes permettant de quantifier l’activité de masse peuvent être considérés comme des intelligences collectives. L’intelligence collective peut être perçue comme une propriété émergente de la synergie entre le savoir offert par les données, les logiciels, le hardware informatique, et les experts de domaines spécifiques, permettant de prendre de meilleures décisions au moment opportun. Plus simplement, l’intelligence collective résulte de l’association entre les humains et les nouvelles façons de traiter l’information. (@lebigdata_fr).

#Numerique

Tout transformer en données pour tout transformer par les données. Netexplo Observatory a identifié et primé depuis dix ans des usages naissants qui se sont avérés prometteurs tels que Twitter, Siri, Shazam, Spotify, Airbnb, Waze, BlablaCar et Slack. Il y a dix ans, le Grand Prix Netexplo était décerné à Psiphon, le premier logiciel anti-censure qui a joué un rôle clef dans l’émergence du printemps arabe. Quelles sont les tendances du futur du numérique, vues au travers de l’Observatoire Netexplo ? Par Julien Levy, directeur du centre digital de HEC-Netexplo. A lire : Le futur vu par les pépites de l’observatoire Netexplo. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est le principal vecteur d’opportunités » (Thierry Happe, Netexplo). À l’occasion de la 10e édition du Forum Netexplo, les 26 et 27 avril au Palais de l’Unesco, à Paris, Thierry Happe, cofondateur de l’Observatoire Netexplo, dévoile les grandes tendances de l’innovation de l’année, résultat de la captation de 2.000 projets par le réseau mondial d’experts et d’enseignants du monde académique. Pour La Tribune, il décrypte les dix opportunités à suivre pour les entreprises. (@latribune).

#EtatsUnis

La tentation d’un « mur virtuel » de drones à la frontière mexicaine. Plutôt que de construire, pour un budget évalué à 22 milliards de dollars, un mur anti- clandestins à la frontière américano-mexicaine, pourquoi ne pas compter sur un mur virtuel, plus souple et surtout beaucoup moins cher en mettant à contribution des drones ? L’idée excite de nombreuses sociétés américaines high-tech et semble faire son chemin au sein de l’administration Trump. Début avril, devant le Congrès, le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly a estimé que le projet d’édifier un mur ne pourrait se concrétiser sur l’intégralité des 3 200 km de frontière. Il avait évoqué le recours, en parallèle, à des solutions plus high-tech en recourant à des capteurs mais aussi à des drones. Une éventualité qui fait l’objet de nombreuses propositions dans le cadre de l’appel d’offres qui a été lancé. (@LeMondefr).

#Piratage

Les demandes de rançons sur le web atteignent un niveau record Les ransomwares ont été l’une des menaces les plus significatives en matière de cybersécurité en 2016. A la fois pour les particuliers et pour les entreprises. Le rapport annuel de Symantec, publié mercredi, le confirme. Les hackers qui se servent de ces logiciels demandeurs de rançon ont « perfectionné leur modèle économique », indique la société américaine spécialisée dans les antivirus, soulignant notamment l’utilisation du système de paiement via Bitcoin pour les rançons, difficile à pister. (@LesEchos).