La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Consommation
Le marketing est-il soluble dans l’intelligence artificielle ? L’arrivée du big data, couplé à l’intelligence artificielle, ne signe-t-elle pas l’arrivée d’un nouvel âge d’or pour le marketing ? Il y aurait là le signe précurseur de l’arrivée d’un marketing prédictif qui, comme dans Minority Report, serait en mesure d’anticiper les désirs d’achat des consommateurs. Lorsqu’en 2011, Amazon a déposé un brevet concernant un algorithme prédictif, apte à anticiper les décisions d’achat des consommateurs, de nombreux professionnels du marketing se sont enthousiasmés. Mais cette réussite n’était plus celle de la fonction marketing, mais d’ingénieurs en intelligence artificielle, agissants selon des cadres théoriques nouveaux. Avec l’émergence du big data, les professionnels du marketing doivent recruter de nouveaux profils et sont conscients que cela aura des incidences sur leur propre positionnement au sein de l’entreprise. Mais ils sont loin d’apprécier les conséquences de l’arrivée de cette technologie. (@FR_Conversation). « Void » : Ébauche artistique de l’intelligence artificielle. Robert Bauernhansl/Ars Electronica/Flickr, CC BY-NC-ND.
#Sante
Des legos cellulaires magnétiques pour régénérer nos organes. Une bonne partie des espoirs portés par la médecine du futur repose sur les épaules de la médecine régénérative. Aussi appelée thérapie cellulaire, elle consiste à utiliser nos cellules souches, capables de se différencier en chacune des plus de 200 types de cellules qui composent notre corps, pour les greffer et réparer nos organes et tissus abimés. Soin des maladies dégénératives, des affections cardiaques, du diabète, réparation toujours plus fine du corps… les attentes sur le potentiel des cellules souches sont nombreuses et nourrissent jusqu’aux fantasmes d’immortalité. Pour fabriquer ces tissus cellulaires de rechange, des chercheurs français ont mis au point une technique prometteuse : ils ont magnétisé des cellules pour pouvoir les manipuler à l’aide d’aimants et construire à leur aise des empilements de « legos cellulaires ». Des nanoparticules d’oxyde de fer ont d’abord été incorporées dans les cellules pour que celles-ci s’agrègent sous l’effet de l’attraction d’aimants externes. Le mouvement des aimants permet ensuite de stimuler à souhait le tissu obtenu, comme l’explique l’article paru le 12 septembre 2017 dans Nature Communications, signé de chercheurs du laboratoire Matière et systèmes complexes (CNRS/Université Paris Diderot), en collaboration avec le laboratoire Adaptation biologique et vieillissement (CNRS/UPMC) et le Centre de recherche cardiovasculaire de Paris (Inserm/Université Paris Descartes). (@usbeketrica).
#Entreprise
HTC, Nest, YouTube… les cinq plus grosses acquisitions de Google. Google veut accélérer dans le hardware. Le groupe de Mountain View vient de débourser 1,1 milliard de dollars pour mettre la main sur une large part du constructeur taïwanais HTC et de son activité dans les smartphones. Tour d’horizon des 5 plus grosses acquisitions réalisées par la société américaine. (@LesEchos).
#Gafa
Comment Bruxelles veut s’attaquer à leurs privilèges. Dans un document adopté jeudi 21 sept, l’exécutif européen entend mettre fin aux privilèges dont bénéficient les grands groupes Internet, types Gafam (Google, Appel, Facebook, Amazon et Microsoft). Ces mastodontes paient en effet moins de la moitié du montant des impôts acquittés par les entreprises traditionnelles, selon l’Union européenne. Bruxelles souhaite taxer les « Gafam » sur la base de leur chiffre d’affaires réalisé dans chaque pays, et non plus les bénéfices logés dans des filiales installées dans des Etats à faible fiscalité. « Les entreprises doivent payer leurs impôts là où elles font des profits. Les entreprises du numérique qui n’ont ni siège, ni boutique et qui réalisent pourtant des profits énormes en Europe ne doivent pas pouvoir échapper à cette règle ! », estime dans un communiqué transmis par la Commission européenne, Pierre Moscovici. Et d’ajouter : « C’est une question de justice: les entreprises numériques utilisent des réseaux, des infrastructures européennes, souvent des contenus et des données créés par des Européens. Elles bénéficient du cadre institutionnel européen pour se développer. Comme tous les contribuables, elles doivent payer leur juste part d’impôts. C’est aussi une perte importante de recettes fiscales pour les budgets des Etats membres. » (@latribune).
#Streaming
La taxe « YouTube-Netflix » entre en vigueur. La taxe dite « YouTube », d’un taux de 2%, avait été adoptée au parlement en décembre 2016, contre l’avis du gouvernement. Son but est de faire participer les plateformes vidéos payantes et gratuites au financement de la création audiovisuelle, au même titre que les autres acteurs du secteur en France. Auparavant, un premier texte, dit « taxe Netflix », d’un taux de 2% également, avait été adopté en 2014. Sont concernées les « entreprises de vente et location de vidéogrammes sous forme physique ou dématérialisée établies hors de France et (les) entreprises qui mettent à disposition du public en France des contenus audiovisuels à titre gratuit qu’elles soient établies en France ou hors de France », selon le Journal officiel. Ces mesures ont reçu le feu vert de la Commission européenne. (@LExpress).
#Musique
Piratage : qu’est-ce que le « stream ripping », qui effraie tant l’industrie musicale ? Malgré les progrès des offres légales, notamment du streaming audio et vidéo, 40% des internautes dans le monde écoutent de la musique en ligne de manière illégale. La pratique en vogue du « stream ripping » inquiète particulièrement l’industrie de la musique, mais elle n’est pas forcément illégale. Explications. (@latribune). A lire : La croissance de l’industrie musicale vient du streaming @recode
#Internet
Très haut débit : le grand marchandage a commencé. Le grand marchandage a commencé entre les opérateurs télécoms et le gouvernement. Après le nouvel objectif fixé par Emmanuel Macron, cet été, de garantir, d’ici 2020, une couverture fixe et mobile en haut et très haut débit sur tout le territoire, les « telcos » présentent leurs feuilles de route. La 4G pour tous dans trois ans, y compris dans les zones les moins denses, c’est possible, mais les opérateurs réclament des compensations. Notamment l’abaissement de la redevance qu’ils paient chaque année pour leurs fréquences mobiles (1 % du chiffre d’affaires sur l’activité concernée). Et, alors que ces fréquences arrivent à terme très prochainement (2021 pour Orange et SFR ; 2024 pour Bouygues Telecom et 2030 pour Free), ils demandent à ce que leur renouvellement soit anticipé, en échange de quoi ils se disent prêts à alourdir leurs obligations de couverture du territoire. L’Ifer mobile, cet impôt qui est proportionnel au nombre d’antennes déployées par les opérateurs et qu’ils voudraient plafonner, reste aussi en ligne de mire. « On n’est pas dans le donnant-donnant, assure Pierre Louette, président de la Fédération française des télécoms. On travaille sur tous les leviers – fiscalité, licences, couverture… – en cohérence avec l’objectif et pas dans l’esprit de la contrepartie. » (@LesEchos).
#MediaSocial
Facebook va coopérer pleinement avec le Congrès sur l’enquête russe. Facebook a accepté, jeudi 21 septembre, de fournir au Congrès américain le contenu de messages qui auraient été financés par la Russie pour influencer l’élection présidentielle de 2016, apportant une nouvelle illustration des pressions que les réseaux sociaux subissent pour collaborer avec les autorités. Il y a deux semaines, le groupe avait révélé que des centaines de faux comptes probablement activés depuis la Russie avaient été utilisés pour acheter des publicités, afin de nourrir des tensions politiques aux Etats-Unis avant et après l’élection présidentielle de 2016. Depuis, la pression montait autour du groupe pour qu’il fournisse le contenu de ces publicités au Congrès. « Je crois fermement dans le processus démocratique et dans le fait de protéger son intégrité. (…) Je refuse que quiconque utilise nos outils pour saper la démocratie », a déclaré jeudi le patron-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, dans une déclaration en direct sur le réseau social. « Nous travaillons activement avec le gouvernement américain dans son enquête sur l’implication de la Russie » dans l’élection présidentielle remportée en 2016 par Donald Trump, a souligné le dirigeant. « Ce matin, j’ai demandé à nos équipes de fournir au Congrès les publicités que nous avons trouvées. » (@LeMondefr)
#Cyberattaques
Que contient le « paquet cyber » que l’Europe veut voter en 2018 ? Il y a urgence sur le front de la cybersécurité. Non seulement les cyberattaques liées à des acteurs étatiques se multiplient (hacking des campagnes présidentielles américaine en 2016 et française en 2017, attribution de la cyberattaque mondiale Wannacry à la Corée du Nord…), mais les incidents de cybersécurité de toutes sortes explosent, conséquence d’un monde plus en plus connecté (25 milliards d’objets connectées à l’horizon 2020 d’après IDC), où les données personnelles sont devenues le nouvel or noir. Ainsi, face à la brusque accélération des cyberattaquesmajeures depuis le début de l’année (Wannacry, NotPetya) et aux dégâts de plus en plus ravageurs des malwares, des logiciels de rançons, des attaques par déni de service et des vols de données, y compris bancaires, le constat s’impose de lui-même : l’Europe reste « mal équipée face aux cyberattaques », d’après les propres mots du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 13 septembre. Bruxelles estime d’ailleurs que 80% des entreprises européennes auraient connu au moins un incident de sécurité en 2016. (@latribune).
Derrière le piratage de CCleaner, l’ombre d’un groupe de cyberespionnage. Les pirates qui ont infecté le logiciel CCleaner visaient en réalité au moins 18 firmes technologiques de premier plan, selon une première analyse du virus. Les chercheurs en sécurité de la société Cisco ont récemment découvert qu’une version de CCleaner, un logiciel très populaire pour nettoyer un ordinateur et améliorer ses performances, avait été infectée avec un programme malveillant proposé aux internautes pendant plusieurs jours. Les chercheurs de Cisco ont depuis mis la main sur le poste de contrôle du logiciel malveillant, c’est-à-dire l’endroit où étaient envoyées les instructions pour le contrôler. Après analyse, ils se sont aperçus qu’il contenait la trace des quelque 700 000 ordinateurs infectés ayant signalé leur présence à ce poste de contrôle. Plus intéressant, les chercheurs ont remarqué que les pirates avaient établi une liste permettant de sélectionner certains ordinateurs afin de leur faire parvenir une seconde version du logiciel espion, plus sophistiqué et intrusif. (@FigaroTech).
#Journalisme
Journalisme et politique : vous n’avez encore rien vu ! L’irruption d’anciennes gloires de la politique dans des emplois de chroniqueur a ému la scène médiatique française. Une pratique pourtant courante chez nos voisins britanniques et qui a longtemps existé dans l’histoire de France. (@LesEchos).