25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

image003Jace, un « Gouzou » dans la ville. Le street-artist parsème les murs du monde entier de ses désopilants bonhommes jaunes, les Gouzous. @LeMondefr la rencontrait au Havre, son port d’attache. « C’est une ville qui a besoin d’amour », dit Jace au volant en sillonnant Le Havre, qu’il connaît comme sa poche. Lui « en distille un peu à droite à gauche » par Gouzous interposés. Gouzous ? C’est avec ces facétieux bonhommes jaunes que le graffeur réunionnais chatouille les murs des villes du monde entier, entre clins d’œil et trompe-l’œil. Photo Jace. (@LeMondefr).  A lire : Originale chasse aux trésors pour les 500 ans du Havre avec les œuvres de Jace (@F3HteNormandie).

#Agriculture

Agriculture : les robots des champs. Dans une étable à Morieux (Côtes-d’Armor), des robots de massage sont à la disposition des vaches. Elles passent à la traite quand elles ont en ont envie, trois fois par jour environ. Grâce à ces robots de traite, la productivité par vache augmente de 10%. Présents dans l’élevage depuis une dizaine d’années, les robots arrivent dans le secteur du maraîchage, comme à Auray (Morbihan). Ce robot fait le binage tout seul, une tâche qui demandait jusqu’à présent soit de la main d’œuvre, soit de l’herbicide. La robotique gagne tous les secteurs de l’agriculture. Avec un objectif : obtenir des gains de productivité. (@franceinfo). A lire : Agriculture, la digitalisation des Fermes se poursuit (@humanoides_FR).

La ferme d’élevage du futur sera-t-elle confiée aux robots ? La réponse est clairement négative pour les défenseurs d’une agriculture traditionnelle, extensive, de plein air, bio ou non. Mais la question peut se poser pour les exploitations de modèle intensif, tant le développement de ces machines ultrasophistiquées, nouveaux assistants du paysan, n’a jamais été aussi important. Témoins les innovations présentées lors du dernier Salon international des productions animales (Space) à Rennes, le deuxième au niveau européen, qui a réuni 114 000 visiteurs pendant quatre jours la semaine dernière. « Les robots ne prendront pas, demain ou après-demain, la place des agriculteurs, prédit le président du pôle prospectif du Space, André Sergent. Mais ils vont transformer les métiers et les rendre plus attractifs. » De fait, passés les stades de mécanisation et d’automatisation qui ont marqué les exploitations ces dernières décennies, l’éleveur robotisé devra, en plus de ses compétences d’agronome, acquérir de nouveaux savoirs technologiques. (@Libe).

#LiensVagabonds

Les taxes s’adaptent aux nouveaux usages. A retenir cette semaine : – La bataille mondiale de Facebook face aux gouvernements qui fracturent Internet ; – Pourquoi la Silicon Valley se passionne pour les levées de fonds en cybermonnaies (ICO) ; – Comment l’Intelligence Artificielle (IA) va bousculer le sport ; – L’IA ne doit pas faire basculer le journalisme vers le marketing ; – La série South Park sème le chaos dans les foyers US. (@Metamedia).

#NeuroSciences

Des chercheurs ont lié un cerveau humain à Internet pour la première fois. Une équipe de chercheurs de l’Université Wits à Johannesburg (Afrique du Sud) a fait une percée majeure dans le domaine de l’ingénierie biomédicale. Selon un communiqué publié sur Medical Express, pour la première fois, les chercheurs ont conçu un moyen de connecter le cerveau humain à Internet en temps réel. Il a été surnommé le projet « Brainternet », et il transforme essentiellement le cerveau « en un nœud Internet of Things (IoT) sur le World Wide Web ». Adam Pantanowitz, chargé de cours à la Wits School of Electrical and Information Engineering et le superviseur du projet, a déclaré : « Brainternet est une nouvelle frontière dans les systèmes d’interface cerveau-ordinateur. Il manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont un cerveau humain fonctionne et traite l’information. Brainternet cherche à simplifier la compréhension d’une personne de leur propre cerveau et du cerveau des autres. Il le fait grâce à une surveillance continue de l’activité cérébrale ainsi qu’à une certaine interactivité. » (@iatranshumanism).

Le CHU et Centrale Nantes soignent grâce aux interfaces hommes-machines. Depuis six mois, Vincent Roualdes, neurochirurgien au CHU de Nantes et son équipe, travaillent sur ce projet atypique. Objectif ? Montrer que l’on peut piloter un drone par la pensée en s’appuyant sur un électro-encéphalogramme. Il s’agit d’une des applications possibles des interfaces neuronales directes (ou BCI pour Brain Computer Interface) sur lequel travaille le neurochirurgien. « Concrètement, nous relions le casque à un ordinateur. Des algorithmes nous permettent ensuite d’analyser en temps réel le signal électrique produit par l’activité cérébrale », explique Vincent Roualdes. Pour ce projet, l’équipe a adapté des algorithmes existants afin de mettre au point un système robuste capable de contrôler un drone de manière tridimensionnelle avec un large panel de commandes, et accessible à tous. « Nous utilisons un drone du marché, des cartes électroniques encéphalographiques et un logiciel open-source. » (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Le 21 mars à la Cité des Sciences et de l’Industrie s’est tenu l’événement de clôture des travaux de France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Il a réuni l’ensemble des acteurs de l’intelligence artificielle autour de la présentation du rapport de la stratégie #FranceIA. Vous pourrez découvrir les derniers progrès de la science, des démonstrations de technologies d’IA, rencontrer des chercheurs français ainsi que les start-up les plus prometteuses dans le domaine de l’intelligence artificielle. (@iatranshumanism).

#Robotique

Oui, les chatbots tuent des emplois (mais ils en créent d’autres). Il est donc compréhensible que les employés se questionnent sur la possibilité que les chabots puissent les priver de leur travail, particulièrement dans les domaines du telemarketing, de la distribution, ou du service à la clientèle, au sein desquels les chatbots commencent à être très présents. Et cette crainte n’est pas complètement infondée : les chatbots participeront à la suppression d’emplois – les « petits travaux », mais ils contribueront aussi à la création de nouveaux emplois et activités. Mais, de quelle manière les chatbots vont-ils participer à la suppression de certains emplois ? La situation est-elle aussi grave qu’elle en a l’air ? Les chatbots seront de plus en plus présents dans les entreprises et permettront d’automatiser des tâches n’exigeant pas de qualifications spécifiques. Une étude menée par Forrester démontre que 1 emploi sur 4 (25%) aujourd’hui, sera probablement impacté par les technologies IA (incluant les chatbots) d’ici à 2019. (@bymaddyness).

Les Robots Domestiques dans le Viseur des Hackers. Selon plusieurs chercheurs, les robots domestiques peuvent être facilement piratés pour espionner et attaquer les propriétaires. Il faudra encore longtemps avant que les robots ne soient vraiment utiles dans la maison. Mais avant de les accueillir, il vaudrait mieux s’assurer qu’ils soient en sécurité, et nous avec… Un cabinet de cybersécurité vient en effet de publier un nouveau rapport démontrant comment pirater un certain nombre de robots populaires. Ils évoquent notamment le robot star Pepper, l’humanoïde créé par la société japonaise SoftBank. Basés à Seattle, les chercheurs d’IOActive montrent comment les machines peuvent être transformées en dispositifs de surveillance, en envoyant de l’audio et de la vidéo de leurs propriétaires aux pirates, ou comment ils peuvent être contrôlés à distance de manière à nuire aux humains. (@humanoides_FR).

#Terrorisme

Face au terrorisme, le devoir des géants du high-tech. Editorial du « Monde ». « Le vent a tourné pour les géants américains de l’Internet. Génies de technologies révolutionnaires, champions de la démocratisation, de l’innovation, hérauts d’un capitalisme mondialisé triomphant, ils ont mis, depuis la fin du XXe siècle, le high-tech au service de milliards de consommateurs et connecté la planète tout entière. La technologie de masse est habilement utilisée par les régimes autoritaires et les organisations extrémistes. C’est le côté lumière de ces formidables entreprises auxquelles on a donné, en Europe, le surnom de GAFA, initiales des plus emblématiques d’entre elles, Google, Apple, Facebook, Amazon. Le côté ombre des GAFA, cependant, préoccupe de plus en plus. » Lire la suite sur (@Pixelsfr).

Non, l’algorithme d’Amazon ne pousse pas les internautes à fabriquer des bombes. « Est-ce qu’une des plus grandes entreprises du Web doit permettre à ses algorithmes de pousser les utilisateurs à acheter des combinaisons de produits mettant potentiellement des vies en danger ? » Lundi 18 septembre, la chaîne de télévision britannique Channel 4 diffusait une enquête alarmante sur les recommandations automatiques d’Amazon. Mais en regardant de plus près ses conclusions, force est de constater que les inquiétudes de la chaîne semblent exagérées. D’après les observations de Channel 4, un internaute cherchant sur Amazon un certain « composant chimique courant utilisé dans l’alimentation » se verra proposer automatiquement, comme « produits fréquemment achetés ensemble », d’autres marchandises qui, combinées à la première, permettent de fabriquer une bombe. « L’algorithme guide les utilisateurs vers la combinaison chimique nécessaire pour produire des explosifs et des engins incendiaires », écrit le média. Channel 4 s’inquiète également de voir d’autres produits associés comme « des billes de métal souvent utilisées comme shrapnels dans les engins explosifs, des systèmes d’allumage et des détonateurs ». (@Pixelsfr).