La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
L’islande utilise l’anamorphose pour transformer ses passages piétons en 3D. Connaissez-vous l’anamorphose ? Ce concept original qui déstructure les images afin de jouer avec les perspectives. De nombreux street-artistes utilisent cette technique pour donner une illusion de 3D à leurs œuvres d’art. Aujourd’hui nous n’allons pas parler d’art mais de sécurité routière. En effet, après un test réalisé en inde l’année dernière l’Islande a décidé d’appliquer à son tour cet ingénieux procédé à ses marquages au sol. Installé dans le centre de Ísafjörður, une ville située au nord-ouest du pays ce type de passage piétons en 3D à un objectif très clair, faire ralentir les voitures. Je vous laisse imaginer l’impression de volume et de masse en travers de la route, il doit avoir son effet sur les automobilistes.(@NeoZoneOrg).
#Ville
La planète à l’heure des villes-monde. Le 21ème siècle sera le siècle des villes. Le paysage urbain est déjà le cadre de vie de la majorité de l’humanité et les mégalopoles prennent de plus en plus de poids sur la carte du monde. C’est dans ces centres de créativité, d’innovation et d’échanges que s’inventent aujourd’hui les modes de vie résilients de demain. (@latribune).
Le département des Yvelines va être placé entièrement sous vidéoprotection, grâce à l’installation de la fibre optique. La décision a été prise par le président du conseil départemental, en réaction aux attentats de ces deux dernières années. L’objectif est de créer à terme une plate-forme commune de video-protection pour les 262 communes avant 2019. En janvier, six collèges, deux casernes de pompiers et un village de 6.000 habitants yvelinois seront ainsi tous connectés à la même salle de contrôle, par le biais de caméras dotées d’intelligence artificielle. (@europe1).
Ville et campagne : dépasser le « Je t’aime, moi non plus ». Le phénomène urbain a transformé en profondeur les rapports entre les hommes, l’habitat et la nature. L’émergence et la croissance des grandes métropoles, les développements croissants des infrastructures, mais aussi l’effet d’attractivité, parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, envers les villes moyennes et les petites villes, sont venus bouleverser les rapports entre nos vies, les espaces urbains, ruraux, et la biodiversité dans son ensemble. La question se trouve au cœur des enjeux des cinquante prochaines années : comment transformer les relations entre villes et campagnes, quand la vie rurale, nourricière, se transforme elle-même par la double pression de l’industrialisation agricole et d’une population devenue majoritairement urbanisée ? Comment développer une ruralité préservant la qualité de vie, la sécurité sanitaire, les sources d’eau, l’environnement, le paysage et la biodiversité à l’heure de l’utilisation massive des pesticides, de la pollution des eaux et de l’atmosphère, de la haute productivité mécanisée, des émissions de gaz à effet de serre auxquelles, par exemple, l’agriculture contribue à hauteur de 20% ? (@latribune).
Smart city : L’intelligence d’une ville est celle de ses habitants, d’après Jean-Louis Missika. Adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, Jean-Louis Missika explique pourquoi et comment Paris va devenir une smart city : « Je mettrais en avant la notion d’humanité. Le concept de smart city englobe beaucoup d’aspects, non encore stabilisés. (…) L’intelligence d’une ville, c’est l’intelligence de ses habitants ». (@LUsineDigitale).
#Agriculture
Permaculture et agriculture urbaine, le rêve de l’autosuffisance alimentaire En ville l’agriculture cherche sa place : nombre de jardins, de cours d’immeubles, de friches, de toits, voire de murs, sont progressivement transformés en potagers. Souvent portés par les citadins eux-mêmes, les projets d’agriculture urbaine séduisent également les municipalités, qui en perçoivent le potentiel en matière de résilience des villes. Un exemple : après la faillite de Detroit en 2013, la multiplication des jardins dans les propriétés abandonnées a ainsi été l’un des principaux vecteurs de la renaissance de la ville. Aujourd’hui, la métropole du Michigan produit quelque 200 tonnes de nourriture par an et voit se développer autour de l’agriculture urbaine une nouvelle économie locale. (@latribune).
#Alimentation
« Le « big data » est dans l’assiette ». À New York, dans les restaurants les plus en vue, on a intérêt à présenter un profil avantageux sur Facebook si l’on veut avoir une chance d’avoir une (bonne) table. Certains établissements parmi les plus en vue de Manhattan auraient pris l’habitude de « googliser » les personnes qui appellent pour réserver, mais également de faire un tour sur Facebook et LinkedIn, voire « d’interroger » la carte de crédit avec laquelle celles-ci ont réservé pour examiner leurs habitudes de consommation. Les responsables de salle scrutent leur profil professionnel, leur look, leur réseau. C’est ainsi que l’on peut vite se retrouver près de la porte des toilettes ou tout simplement sans table si ledit profil ne convient pas à la personne chargée des réservations. On savait que les restaurants établissaient des castings pour leur personnel. À présent, c’est au tour du client de se voir « sélectionné » selon des critères précis. (@MadameFigaro).
#Politique
Make.org est plate-forme qui veut fédérer des initiatives citoyennes pour faire bouger les lignes en politique. Mercredi 20 septembre, elle organisait « Réinventez l’Assemblée nationale », l’occasion de faire se rencontrer 100 députés, 200 CivicTech et autant de citoyens pour présenter les 11 projets qui veulent bousculer nos députés. « On veut remettre le débat au coeur de la démocratie, mais en présentielle. A l’heure du numérique, on a plus que jamais besoin de se voir, d’échanger de vive voix, dans des cafés notamment, d’où notre nom » raconte Kevin André, le fondateur de Kawaa (@bymaddyness). A lire : Ces députés qui veulent dépoussiérer l’Assemblée nationale (@Challenges) et Comment travaillera un député dans 5 ans ? Le numérique au secours de l’Assemblée (@LObs).
Qu’est-ce qu’une CivicTech ? Abréviation de civic technology (technologie civique). Ce ont des plates-formes qui utilisent l’ensemble des procédés, outils et technologies pour améliorer le système politique. Pour Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, les civic tech sont un « phénomène récent, depuis deux-trois ans seulement en France », aux causes moins technologiques que culturelles : « Les fondateurs de ces plates-formes ont une affinité avec le fonctionnement horizontal, qui se traduit par un investissement minimal et une remise en cause des formes classiques de la représentation. »
#Media
NM Cube, l’incubateur nantais pour inventer les médias du futur. C’est une première en France, un incubateur va accueillir en 2018 à Nantes 10 projets de « médias émergents ». Ce projet aidé financièrement le ministère de la Culture et de la Communication associe différents acteurs de « l’écosystème numérique nantais ». Ce projet associe Ouest Médialab , Créative Factory ainsi que deux établissements supérieurs nantais, Audencia Sciencescom et Polytech Nantes. Fin novembre, nous devrions connaitre les porteurs de projets retenus. (@F3PaysdelaLoire).
#Securite
Loi de sécurité intérieure : des conséquences pour la vie numérique de tous. L’Assemblée nationale examine la semaine prochaine en deuxième lecture le projet de loi destiné à faire modifier les moyens de lutte contre le terrorisme hors de l’Etat d’urgence. Ce texte a dans le viseur Internet et les technologies, avec des implications pour tous. En traduisant dans le droit commun un certain nombre de dispositions de l’Etat d’urgence, le nouveau projet de loi antiterroriste concerne assez largement nos vies numériques. Toute une série d’amendements vise Internet et les technologies. Cela repose la question de l’équilibre entre la protection de l’ordre public et celle de nos données personnelles. Car le texte prévoit de collecter plus de données. Et d’élargir l’usage qui peut en être fait par les services de renseignement. Ce qui inquiète de nombreux professionnels du droit, des libertés publiques ou du numérique. (@franceculture). A lire : Les nouvelles technologies dans le projet de loi anti-terroriste (@nextinpact).