La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Commemoration
Un sculpteur installe symboliquement un enfant sur les ruines d’AZF. Sa présence n’a pas échappé aux personnes qui se sont rendues sur le mémorial AZF jeudi matin, route d’Espagne, pour rendre hommage aux victimes de la catastrophe industrielle qui a fait 31 victimes il y a 16 ans. Dans la nuit, une sculpture représentant un enfant entièrement bandé et muni d’un bouquet de fleurs est apparue sur les derniers vestiges de l’usine. Ce n’est pas la première fois que l’artiste toulousain James Colomina installe l’une de ses œuvres rouges dans un lieu symbolique de la Ville rose. Il y a peu, son « enfant au bonnet d’âne » avait pris place dans l’un des dégueuloirs du Pont-Neuf, et il y reviendra la semaine prochaine après avoir s’être éclipsé suite à un vol. (@20minutes).
#Environnement
Quand EDF, Coca Cola, Ikea et consorts prônent le zéro déchet. Un rapport (European industry in the 21st century: New models for resource productivity) publié ce vendredi 15 septembre à Helsinki par The Prince of Wales’s Corporate Leaders Group (CLG), un groupe d’entreprises européennes engagées pour la transition bas carbone, le laisse penser. Quatorze sociétés telles que 3M, Coca-Cola European Partners, EDF Energy, IKEA Group, Philips Lighting etc. y prennent la parole non seulement pour détailler leurs avancées en matière de gestion des ressources, mais surtout pour demander à l’Union européenne et à ses Etats membres un coup de pouce et davantage de sévérité. Dans tous ces grands groupes aux activités variées l’engagement en matière d’économie circulaire est désormais une réalité imposée par des contraintes économiques, ressort-il en premier lieu du rapport. La nécessité de répondre aux demandes d’une population croissante dans un contexte d’épuisement des ressources naturelles, de faire face à l’impact du changement climatique sur leurs chaînes d’approvisionnement, et de rester compétitives malgré des législations environnementales de plus en plus contraignantes, poussent nombre d’entreprises à revoir de fond en comble leurs modèles économiques, afin de réduire externalités et gaspillages. (@latribune).
#Transport
Uber perd le droit d’exercer son activité à Londres. La compagnie de voitures avec chauffeur Uber ne pourra plus exercer dans les rues de Londres à partir de l’expiration de sa licence, le 30 septembre, a annoncé la régie des transports en commun de Londres, Transport for London (TfL), qui a révoqué son droit d’exploitation. « TfL conclut qu’Uber Londres n’est pas apte à détenir une licence d’exploitation de chauffeurs privés », explique l’autorité dans un communiqué. L’entreprise américaine a néanmoins le droit de faire appel et pourra encore faire rouler ses voitures tant que les procédures n’auront pas été étudiées, a précisé TfL. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a manifesté son « soutien total » à la décision de l’organisme au nom de « la sûreté et de la sécurité des Londoniens ». Sur la BBC, il a ajouté qu’Uber avait eu « largement le temps de répondre aux inquiétudes de TfL », mais qu’elle ne l’avait pas fait. Les syndicats, des parlementaires et les chauffeurs de taxi traditionnels londoniens dénoncent les conditions de travail des chauffeurs d’Uber. (@LeMondefr).
Uber s’associe à l’Adie pour proposer des solutions de financement aux chauffeurs. Quand un géant de la Silicon Valley s’associe à un acteur français de l’économie sociale et solidaire… Uber a annoncé à plusieurs centaines de chauffeurs réunis à Paris ce 14 septembre la signature d’un partenariat avec l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), un organisme de micro-crédit français. Uber et l’association française étaient déjà associés dans l’opération 70 000 entrepreneurs en Ile-de-France. Uber va investir 2,8 millions d’euros en année pleine pour appuyer le plan de financement de 5000 chauffeurs chaque année. Le dispositif, lancé en novembre (d’abord en phase pilote, pour six mois) pourra notamment être utilisé par des capacitaires Loti qui doivent se reconvertir en VTC d’ici début 2018 (avec la fin du statut Loti au 1er janvier). « Il y a des dizaines de milliers de personnes dans cette situation, qui vont devoir faire face à des coûts importants de formation et d’achat de véhicules », rappelle Steve Salom, general manager d’Uber en France. « C’est une urgence sociale. Et bien sûr, ce dispositif est notamment pour eux ». Il pourra aussi servir aux chauffeurs les plus en difficulté, ayant besoin de re-financer leur véhicule ou d’en acheter un nouveau. Mais aussi aux demandeurs d’emploi ou aux personnes en reconversion voulant accéder à la formation de VTC. (@LUsineDigitale).
#Finance
Le Trésor et la Bourse se mettent à l’heure de la Blockchain. La technologie Blockchain, sous-jacente des crypto-monnaies telles que le Bitcoin, fait beaucoup parler d’elle depuis dix-huit mois et même le Trésor s’intéresse de très près au phénomène: cette technologie de stockage et de transmission d’informations, fonctionnant comme un grand registre numérique décentralisé (Distributed Ledger Technology ou DLT en anglais), recèle un grand potentiel pour les échanges sur les marchés financiers. Après avoir lancé en mars une consultation publique sur la transmission de certains titres financiers au moyen de la technologie Blockchain, la Direction générale du Trésor à Bercy vient de rendre public son projet d’ordonnance modifiant le code monétaire et financier en ce sens. « A la demande de Bruno Le Maire », le ministre de l’Economie et des Finances, ce projet de texte est à son tour soumis à consultation publique jusqu’au 6 octobre, les réponses pouvant être transmises à une adresse email dédiée : marketinfrastructures@dgtresor.gouv.fr). (@latribune).
SoFi, la fintech des élites américaines, dans la tourmente. C’est la dernière société de la Silicon Valley rattrapée par sa culture sexiste. Depuis plusieurs semaines, SoFi fait face à une multitude de révélations embarrassantes qui ont abouti, vendredi 15 septembre, à la démission de Mike Cagney, son fondateur et patron. Lancée en 2011 sous le nom de Social Finance, cette plate-forme de prêts sur Internet est (ou était) considérée comme la nouvelle pépite de la fintech américaine. Sa valorisation a dépassé la barre des 4 milliards de dollars en début d’année. Les déboires de la société ont commencé mi-août lorsqu’un ancien employé lance des poursuites judiciaires. Il assure avoir été licencié pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel dont ont été victimes plusieurs salariées. Selon lui, la direction des ressources humaines a préféré fermer les yeux, lui expliquant que signaler des comportements inappropriés ne faisait pas partie de ses responsabilités. SoFi avait immédiatement démenti. « Nous avons étudié en profondeur ces accusations et conclu qu’elles n’avaient aucun fondement », assurait la start-up. Depuis, les témoignages se sont multipliés. Des enquêtes parues début septembre dans le Wall Street Journal et le New York Times ont ainsi décrit une culture d’entreprise toxique, impliquant directement M. Cagney. (@JeromeMarinSF).
#CryptoMonnaie
Pourquoi la Corée du Nord s’attaque même au Bitcoin ? La Corée du Nord ne se contente pas d’envoyer des missiles, elle se livre aussi à des cyber-attaques depuis plusieurs années. Selon un rapport de FireEye, une société américaine de sûreté informatique, des hackers travaillant depuis la Corée du Nord sont impliqués dans un certain nombre de cyberattaques. Déjà, en 2014, Sony Picture avait été victime d’un piratage massif et le FBI avait accusé le gouvernement nord-coréen d’être à l’origine de l’attaque. Ce dernier souhaitait exercer un chantage pour empêcher la diffusion de » The Interview « , » L’interview qui tue » en version française, un film mettant en scène une tentative d’assassinat de Kim Jong-Un par des agents américains. (@Challenges).
#BigData
Des chiffres et des chiffres. Quels sont les enjeux du Big Data en recherche ? Comment traiter au mieux le Big Data en science ? Quels problèmes sont soulevés par l’arrivée et le besoin de collecter une quantité de données de plus en plus massive ? Tous les deux jours, l’humanité produit autant d’information que ce qu’elle a généré depuis l’aube de la civilisation jusqu’en 2003. Plus de 90% des données disponibles aujourd’hui ont été produites ces 2 dernières années. Et ce volume d’information numérique double tous les deux ans. C’est dire l’enjeu considérable que constituent le traitement, l’analyse, le stockage et le décryptage de ces mégadonnées, Big Data en anglais, dans le texte, et les nouveaux horizons qu’elles créent pour l’ensemble de la recherche scientifique en permettant l’accès à une quantité inédite d’informations brutes qui recèle des trésors de connaissance, oui, mais des trésors de connaissance difficile d’accès… (@FranceCulture).
#IntelligenceArtificielle
Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, mais il y a aussi des dangers » C’est un discours terre à terre qu’a tenu, samedi 23 septembre à l’Opéra Bastille à Paris, à l’occasion du Monde Festival, le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook, Yann LeCun. Il a souligné les opportunités. « Si on réussit à faire des voitures autonomes qui marchent bien, on va réduire grandement le nombre de morts sur les routes », veut-il croire. Avant d’embrayer sur le potentiel pour la médecine, certain « que la radiologie va être modifiée dans les temps qui viennent ». Pour lui, cela ne fait pas de doute : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, c’est à peu près clair, ça va améliorer la vie dans certains domaines. » Tout en reconnaissant qu’« il y a aussi des dangers ». (@LeMondeFestival).
#Education
Les données personnelles des élèves français vont-elles échapper à Google ? Pas d’école pour Google, Facebook, et autres géants du numérique, regroupés sous l’appellation Gafa. Jeudi, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer comptait limiter l’accès de ces entreprises aux données scolaires des élèves. Le ministre compte « revenir sur une circulaire [en fait, une lettre interne] signée deux semaines avant les présidentielles, qui ouvre très largement, peut-être trop largement l’accès des Gafa dans l’école », a expliqué Christophe Castaner. Rappel des faits : le 12 mai dernier, Matthieu Jeandron, délégué au numérique éducatif, adresse une lettre aux délégués académiques du numérique. Dans ce courrier, révélé par le Café pédagogique, il explique qu’il n’y a pas « de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web ». Un peu plus loin, il indique qu’il ne voit pas de « blocage juridique de principe à la connexion d’un annuaire avec l’un de ses services ». En clair, cela signifie que Google, Facebook, et autres entreprises du numérique auraient pu collecter des listes d’élèves avec leurs noms, leurs classes, voire même leurs notes dans le cadre de travaux effectués en ligne. Ces données peuvent rapporter de l’argent : par exemple, on peut imaginer que Google, ayant connaissance des difficultés d’un élève, lui « propose » des publicités ciblées sur les cours en ligne… (@20minutes).
#JeuVideo
« Les femmes doivent changer l’industrie des jeux vidéo de l’intérieur ». L’association Women in Games France veut augmenter le nombre de femmes dans les métiers du jeu vidéo en créant un réseau de professionnelles du milieu. Les femmes sont nombreuses à jouer dans le jeu vidéo, mais cette diversité ne se reflète pas dans les entreprises du secteur. C’est pour lutter contre cette situation et aider les professionnelles de l’industrie que Audrey Leprince, cofondatrice du studio indépendant The Game Bakers, et Julie Chalmette, directrice générale de Bethesda France et présidente du syndicat des éditeurs de jeux vidéo (Sell), ont fondé l’association Women in Games France. En deux jours, plus de 150 professionnelles se sont manifestées pour y adhérer. (@FigaroTech).