22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#ArtStreet

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@franceinfo. Légende image :L’artiste Pony Wave a peint ces amoureux au temps du coronavirus sur un mur de Venice Beach, en Californie (Etats-Unis) avant le confinement décrété par le gouverneur de l’Etat pour faire face à la pandemie de Covid-19. (Photo : Mario Tama / Getty Images North America). Face à l’avancée du coronavirus, les street-artists donnent à voir toute leur expressivité sur les murs de la planète. Voir le tour du monde des plus belles œuvres de street art face à la pandémie (réalisées avant confinement. @franceinfo.

#Ville

► Neom, la méga-cité futuriste de MBS, ne fait pas rêver tous les Saoudiens. C’est une vidéo en forme de testament, apparue le 12 avril sur Twitter. Le Saoudien Abdel Rahim Al-Huwaïti l’a enregistrée sur le toit de sa maison, dans le village d’Al-Khurayba, sur la côte de la mer Rouge, dans le coin nord-ouest du royaume. Le visage soucieux, la voix fatiguée, l’homme s’insurge contre la disparition programmée de cette bourgade pauvre, coincée entre les vagues du golfe d’Akaba et les sables du désert. Moyennant compensation, tous ses habitants ont été sommés d’abandonner leur terre, pour faire place à Neom, la cité futuriste à 500 milliards de dollars (462 milliards d’euros), que le prince héritier Mohammed Ben Salman, l’homme fort de Riyad, entend bâtir dans cette région reculée. Et tant pis si les avis d’expulsion tombent en pleine épidémie de Covid-19, qui a fait plus de 100 morts en Arabie saoudite. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Santé

► Hauts-de-Seine : les imprimantes 3D d’établissements scolaires tournent à plein régime. Les établissements scolaires et universitaires ont fermé leurs portes depuis le début mars pour cause de confinement. Pour autant, certains personnels et élèves continuent à faire travailler leurs imprimantes 3D pour produire du matériel de protection, visières et valves notamment. Illustration en Hauts-de-Seine avec quatre établissements : collège Joliot-Curie de Bagneux, lycée professionnel de Prony à Asnières-sur-Seine, pôle unversitaire Léonard-de-Vinci, à Courbevoie-La Défense et l’université de Nanterre, dont dépend l’IUT de Ville-d’Avray. @le_Parisien.

#Monnaie

► Le Doume, créée en 2013 par un collectif de citoyens pour contribuer à l’essor d’une économie alternative non spéculative, est une monnaie locale mise en service dans le Puy-de-Dôme. Elle se définit comme un outil au service du bien commun qui en cette période de confinement, vient en soutien à tous ceux qui connaissent des difficultés économiques. Ainsi l’ADML 63, l’association pour le développement des monnaies locales du Puy-de-Dôme, propose aux professionnels qui connaissent des difficultés un dispositif d’avances de trésorerie grâce au fonds de réserve de la Doume. Pour une sortie de crise, les monnaies locales sont-elles une solution ? . @franceinfo. Dans la ville de Santa Marina (Campanie) en Italie, le maire a décidé d’imprimer et de distribuer sa propre monnaie locale, pour aider ses habitants les plus précaires. (@cnews).

#Entreprise

► En plein confinement, une jeune entreprise de coaching professionnel basée à Beauvais réussit à mobiliser 5,6 millions d’euros. Ludovic de Gromard, en poste chez le verrier Saverglass dont le siège est basé à Feuquières dans l’Oise, a mené des entretiens professionnels aux quatre coins du monde, de l’Inde aux Philippines en passant par l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Au total, il a reçu plus de 1 000 personnes en entretien mais toutes butaient sur la même question : « Pourquoi faites-vous ce métier ? » Face à ce constat, le trentenaire originaire de Beauvais a décidé de lancer Chance en 2015, une plateforme digitale de coaching professionnel. « Si on y réfléchit, le monde du recrutement est centré sur l’entreprise, souligne Ludovic. Le pari de Chance, c’est de se centrer sur les gens et de les aider à identifier le meilleur travail pour eux ». @franceinfo.

#Transport

► Pour le déconfinement, des associations réclament des pistes cyclables temporaires à Grenoble et Annecy. Favoriser le vélo plutôt que les transports en commun à partir du 11 mai. C’est la piste privilégiée par le gouvernement qui étudie les solutions de déplacement pour l’après-confinement. Ecologique et parfois plus rapide, le vélo permettrait surtout d’éviter la promiscuité des transports en commun et de mettre en oeuvre les mesures de distanciation sociale lors de nos déplacements. Une proposition saluée par les associations dédiées au développement du vélo. Convaincues qu’après le 11 mai « les transports en commun seront délaissés » et que « de nombreux citoyens en manque de grand air continueront de se déplacer à pieds ou à vélo », les Boîtes à Vélo à Grenoble et Roule&Co à Annecy ont déjà formulé des propositions très concrètes pour mettre en oeuvre ces pistes cyclables temporaires. @franceinfo

#Culture

► En Auvergne, comment les librairies indépendantes résistent au confinement. Avec le confinement, les librairies indépendantes ont dû fermer leurs portes. Un nouveau coup dur pour un secteur déjà affaibli. Il y a plusieurs solutions qui passent par les bons d’achat, les livraisons par la mairie, les commandes sur l’Internet ou les drive. @franceinfo

#Energie

► Saint-Brieuc : les pêcheurs opposés aux études techniques pour le parc éolien. Les professionnels de la pêche informent Ailes Marines, le porteur du projet, et RTE (Réseau de Transport d’électricité) qu’ils ne laisseront aucun navire venir faire ces campagnes en baie de Saint-Brieuc tant que des éléments scientifiques sur les effets de ces études techniques ne sont pas portés à notre connaissance », souligne le comité des pêches des Côtes d’Armor dans un communiqué de presse. Le projet de parc prévoit 62 éoliennes de 216 m à environ 16 kilomètres des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc. D’une puissance de 496 MW, le parc permettrait d’alimenter 835 000 foyers en électricité. Le consortium Ailes Marines est détenu à 70% par l’espagnol Iberdrola.