La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Climat
► « Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie », réclame Petteri Taalas, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale. L’Organisation des Nations unies a demandé, mercredi 22 avril, aux pays de lutter contre le changement climatique avec la « même détermination » que contre la pandémie de Covid-19, les vagues de chaleur constituant depuis 2015 l’aléa météorologique le plus meurtrier. « Certes, le Covid-19 a provoqué une grave crise sanitaire et économique au plan mondial, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles », a averti Petteri Taalas. @franceinfo. Légende image : Une vue du réservoir séché d’El Yeso, situé dans les Andes, à San Jose de Maipo, au Chili, le 1er janvier 2020. (Photo : Javier Torres / Afp).
#Ville
► « Smart city » : d’autres imaginaires existent pour une ville intelligente. Par Nicolas Minvielle, spécialiste du design et de l’innovation, Audencia et Olivier Wathelet, chercheur intervenant à La Cambre, Université Libre de Bruxelles. Le futur est peuplé de chimères. Certaines apparaissent comme étant plus fréquentes que d’autres. Traversant les époques en s’adaptant au style « futuriste » propre à chaque génération, elles constituent des attentions fictionnelles, selon le sociologue allemand Jens Beckert : du fait de leur présence récurrente au sein des imaginaires – ceux des films de science-fiction et des livres blancs prospectifs – ces objets imaginaires piègent la pensée en focalisant les débats vers eux. Quitte à rendre évident et souhaitable des visions en réalité peux désirables. Ainsi, nous connaissons tous la voiture volante, reconnue depuis la fin du XIXe siècle et les aquarelles d’Albert Robida. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.
► Les villes françaises ont perdu en densité humaine depuis un mois. De nombreux citadins ont préféré aller vivre leur confinement dans des zones moins peuplées. Cet exode, ajouté à la désertion des espaces publics par ceux qui sont restés, a eu pour effet d’encourager les animaux et les plantes à s’y exprimer comme jamais, preuve que le milieu urbain est capable d’accueillir la biodiversité. Mais voilà que le coronavirus vient perturber cette idée selon laquelle le verdissement des villes serait une solution et qu’il suffirait d’imiter la nature, pour se prémunir des dérèglements environnementaux. Ainsi la nature est-elle faite pour vivre en ville ? @franceculture.
► Soutenir la smart city citoyenne pour faire face à la pandémie. La smart city, ou ville intelligente, est un modèle de développement urbain fondé sur un usage intensif des données et des technologies. Ce modèle est désormais bien connu puisqu’il s’est largement diffusé à travers le monde ces dernières années. Les données et les technologies de la smart city sont aujourd’hui utilisées dans différents contextes – notamment en Chine, en Corée du Sud ou en Afrique du Sud – pour faire face à la crise sanitaire que nous traversons. Dans les villes indiennes par exemple, les centres de contrôle destinés à piloter la ville par l’intermédiaires de caméras et de capteurs de données ont été massivement transformées ces dernières semaines en centres de gestion de la pandémie. Cependant, ceci ne constitue qu’une partie d’un phénomène plus large de gestion ‘smart’ de la crise sanitaire, qui engage aussi les entreprises et la société civile. Pour saisir les enjeux de cette mobilisation des technologies et lutter contre les inégalités que creuse la pandémie et sa gestion, il est nécessaire d’élargir notre attention à ces différents modes d’existence de la smart city dans la pandémie. Il est également important de soutenir, comme nous allons le voir, le travail vital de ce qu’on peut appeler la smart city citoyenne ou la troisième smart city. Lire la suite de l’article sur le blog d’Ola Söderström, « Villes en mouvement ».
► Smart City : quels enjeux, quelles solutions ? Concentration urbaine grandissante, déficit d’attractivité de certaines zones… Alors que les territoires urbains comme ruraux font face à des mouvements de transformation sans précédent, une dynamique nouvelle répond à un tel enjeu : la Smart City. Les maires élus ou à venir vont être tous confrontés à cet enjeu, qui dépasse largement le seul cadre de la numérisation ou digitalisation des services publics. Sont ainsi évoquées des problématiques complexes tels que le parcours digital du citoyen, la mobilité intra et péri-urbaine, la sécurité (physique ou digitale) … et tout ceci en lien étroit avec des politiques publiques telles que l’insertion sociale, la prise en charge du handicap, la performance environnementale ou encore le soutien au tissu économique local. Lire la suite de l’article sur le site @Weka_france
#Commerce
► Avec le confinement, les produits alimentaires sont livrés à domicile, ou le plus souvent via un « drive », service de retrait qui permet de retirer ses achats sans descendre de sa voiture. Mais pour aider les commerces indépendants du centre-ville, de plus en plus de villes ont ouvert des « drives-piétons » pour les achats en petit volume. A l’exemple des commerçants du Puy-en-Velay (Haute-Loire) qui ont développé un site baptisé « Achetezaupuy » où les consommateurs peuvent commander et payer en ligne, retirer en magasin ou se faire livrer à domicile. Sur le même principe, il y a la ville de Ham (Somme), 5 000 habitants, qui a lancé une plateforme de e-commerce intitulé « Les commerçants de l’Est ». Le maire voulait même l’appeler au début « hamazone.fr » mais cela n’a pas plu à tout le monde. En juin 2019, plusieurs villes ont lancer leur plateforme de vente depuis le site de commerce local et participatif « ma ville, mon shopping » avec l’aide du groupe La Poste.
#Industrie
► Depuis le début de la crise sanitaire, et face à la pénurie d’équipements de protection, c’est une véritable usine décentralisée, à l’échelle de toute la France, qui s’est mise en place grâce à la communauté des makers, ces passionnés d’impression en 3D. Et le produit-phare de cette « usine géante », c’est la visière de protection, en rupture de stock, mais relativement simple à fabriquer avec une imprimante 3D. En quelques semaines à peine, des dizaines d’initiatives ont été lancées spontanément pour mettre en contact « makers » » et personnes dans le besoin. Plus de 250 000 visières ont été distribuées gratuitement ces dernières semaines en France, selon les estimations du Réseau français des Fablalbs, qui regroupe la quasi-totalité des lieux mettant des imprimantes 3D à destination du public. @lemondefr. A lire aussi : Visière, masques ou respirateurs sont fabriqués sans relâche par de simples bénévoles depuis les débuts de la crise sanitaire. Une prouesse qui donne un coup de projecteur salutaire sur les Fablabs (@01net).
#Numérique
► Sans ordinateur, sans téléphone portable ni accès à internet, le confinement devient vite un cauchemar. Selon une étude publiée par l’Insee en 2019, 17 % de la population française est touchée par « l’illectronisme », une personne sur cinq étant incapable de communiquer via internet. Les plus âgés, les moins diplômés, les revenus modestes sont parmi les plus touchés. Pour limiter les effets de l’isolement sur cette fracture numérique, les associations redoublent d’efforts depuis le début de la crise. Emmaüs Connect, une association créée en 2013 pour favoriser l’insertion sociale à travers le numérique, a ainsi lancé début avril, en partenariat avec la mairie de Lille, un appel aux dons appelant entreprises et particuliers à mettre à disposition du matériel numérique. Baptisé « Connexion d’urgence », le dispositif a déjà permis de récupérer une centaine d’équipements. @bymaddyness.
#MediaSocial
► Avec ses gags bricolés, TikTok est le réseau social des confinés et des soignants. Par Laure Delmoly et Diana Liu, MediaLab, France Télévisions. Alors que la pandémie de Covid-19 oblige plus d’un milliard de personnes à se confiner chez eux, le trafic du réseau social de video courtes pour adolescents explose. Fin mars, le nombre de téléchargements de l’appli augmentait de 12 % au niveau mondial (dont + 27 % aux États-Unis). Avec un total de 315 millions de téléchargements au premier trimestre 2020, TikTok est l’application la plus téléchargée au monde.Un coup de boost pour la plateforme qui multiplie les nouvelles fonctionnalités et revendique aujourd’hui 800 millions d’utilisateurs actifs par mois. Fait nouveau – A l’occasion du confinement, TikTok élargit son public avec l’arrivée de nouveaux utilisateurs. 2020 pourrait bien être l’année où la plateforme se défait de sa réputation “d’appli Gen Z” pour se faire une place dans nos habitudes numériques quotidiennes. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia