19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Les images du second jour de confinement en France. Les Français ont vécu mercredi 18 mars leur première journée complète de confinement. Après un « temps de pédagogie », la police a intensifié les contrôles et les verbalisations. @lemondefr. Légende image : Un joggeur dans une rue de Bordeaux, le 18 mars. (Photo Nicolas Tucat / Afp).

► Les sites à suivre pendant l’épidémie. Depuis son émergence en Chine jusqu’à la situation que nous connaissons aujourd’hui en France et dans le reste de l’Europe, l’épidémie du coronavirus Covid-19 a pris une ampleur mondiale, entraînant dans son sillage son lot d’informations erronées et de rumeurs. Pour vous aider à accéder aux informations officielles et aux bons conseils pour que votre entreprise puisse surmonter cette crise sans précédent, FrenchWeb a identifié les sites de référence sur le sujet. Il s’agit aussi bien de sites pour suivre l’épidémie en temps réel que de sites à disposition des entrepreneurs pour les aiguiller dans cette période difficile. @frenchweb.

► Coronavirus : dans les capitales européennes, des métros vides, des poèmes et des fleurs pour égayer le confinementLes mesures diffèrent d’un pays à l’autre, mais, désormais, c’est le continent entier qui tourne au ralenti. Rues désertes, cafés et restaurants fermés, écoles silencieuses, files d’attente devant les magasins d’alimentation, touristes envolés : en l’espace de quelques jours seulement, les capitales européennes, en confinement ou pas (encore), ont été plongées, les unes après les autres, dans l’inconnu. De Rome à Varsovie, Vienne ou Madrid, les populations sont en état de sidération. @lemondefr.

#Santé

► Télémédecine : en France, les startups se mobilisent face au coronavirus. Avant l’arrivée du coronavirus, il était inimaginable que la pratique de la consultation médicale à distance connaisse une accélération frénétique en France. L’histoire de la télémédecine se développe pas à pas, depuis plus de trente ans en France et dans beaucoup de pays, sous forme de projets et d’expérimentations destinés à des contextes spécifiques et non pas à la pratique quotidienne. Si la France a été pionnière avec la création de l’Institut Européen de la Télémédecine en 1989, il a fallu vingt ans pour qu’un premier cadre réglementaire soit établi, à l’occasion de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » de 2009 (la loi HPST définit cinq actes de télémédecine : la téléconsultation, le téléconseil, la télé-expertise, la télé-surveillance, la télé-assistance).  @Frenchweb.

#Enseignement

► Confinement : Quand les cours en ligne ne sont qu’une formalité (ou presque) pour ces élèves ingénieurs de Brest. Neufh du matin. Ce n’est pas dans une salle habituelle de l’Institut supérieur de l’électronique et du numérique (ISEN) que Maëlle et Elouan vont suivre leurs cours du jour. Les deux étudiants ingénieurs, confinés chez eux, doivent se connecter à une salle virtuelle pour retrouver leur classe. « Le prof fait l’appel, comme d’habitude, explique Elouan, et on corrige ensuite les travaux dirigés qui ont été donnés la veille. » Avant d’attaquer ceux de la journée qui seront rendus à 18h, dernier carat. L’école veille à préserver le rythme des étudiants et à ne pas trop chambouler leur emploi du temps, même si quelques aménagements ont été nécessaires. @franceinfo.

#Culture

► Coronavirus : si le festival de Cannes est annulé, le marché du film sera virtuel. Deuxième événement médiatique mondial après les Jeux Olympiques, le festival de Cannes rassemble chaque année des milliers de personnes pendant une dizaine de jours sur l’aire réduite de la ville de Cannes et notamment la Croisette, son bord de mer. Alors que les mesures de confinement, en raison de l’épidémie de coronavirus, ont été décrétées pour quinze jours, avant d’être peut-être prolongées, le rassemblement cannois est-il toujours envisageable ? Le marché du film pourrait quant à lui être sanctuarisé grâce à des solutions numériques. @franceinfo.

#Internet

► Ces sites Internet devenus incontournables pour informer les Français sur le coronavirus. Les sont avides d’informations sur la propagation du coronavirus et sur les mesures prises pour lutter contre l’épidémie. Les sites Internet du gouvernement, de l’OMS ou de Santé Publique France qui dresse le bilan des cas de coronavirus tous les jours ont ainsi vu leurs audiences bondir depuis la fin du mois de février. La fréquentation du site du gouvernement, notamment, a été multipliée par sept pour atteindre 3,5 millions de pages vues par semaine mi-mars, tout comme celle du ministère de la Santé, qui a triplé pour flirter avec la barre des 1,5 million de pages vues. « Alors que l’on a commencé à vraiment entendre parler de la crise sanitaire qui a démarré en Chine en décembre, on a observé une explosion tardive des audiences de ces sites. Les Français semblaient indifférents au sujet jusqu’à fin février », relève François Lienart, directeur du Département Etudes d’Heroiks. L’arrivée du virus en Italie, aux portes de la France, a changé la donne. L’épidémie de Covid-19 a alors paru plus réelle et concrète. « Les sites d’informations spécialisés en santé ont aussi vu leurs courbes d’audiences bouger ces quinze derniers jours, mais dans une bien moindre mesure », relève François Lienart. @Challenges.

► Un Internet sans les Gafa, c’est possible. Chez Nomadic Labs, à deux pas du campus de start-up Station F, une quarantaine de chercheurs planchent sur l’Internet de demain. Et ces têtes chercheuses issues d’organismes prestigieux comme l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) partagent un seul et unique but : développer Tezos, une plate-forme numérique basée sur la « blockchain », une technologie qui permet d’échanger et de stocker des informations ou de l’argent de manière sécurisée, sans passer par un intermédiaire. Le projet est en fait révolutionnaire : son développement pourrait – à terme – changer la face du Web en diminuant fortement l’influence des géants comme Facebook, Google, Uber ou Airbnb. « Au fil des années, Internet a changé. Il n’est pas devenu l’espace de liberté que l’on souhaitait au départ, mais un territoire immense dominé par les Gafa », rappelle Sajida Zouarhi, conseillère en stratégie technologique. @LExpansion.

#Audiovisuel

► En matière d’information en ligne ou de contenus vidéo, l’avenir ne dépend pas seulement de l’amélioration technologique des terminaux. L’intelligence artificielle et le Big Data vont permettre un niveau de personnalisation de l’offre encore jamais atteint. Premiers concernés par ce bouleversement annoncé de l’offre et la demande, les opérateurs et producteurs de contenus se réinventent et tentent d’anticiper. D’abord les acteurs historiques, comme le groupe France Télévisions qui, met clairement le cap sur le numérique. La bataille pour la suprématie de la consultation de programmes vidéo en ligne est plus incertaine. D’un côté les plateformes de streaming comme Netflix, Amazon Prime Video… de l’autre les chaines de télévision avec l’offre Salto. Mais cet inévitable conflit avec les services en ligne de ces chaînes elles-mêmes rend son modèle économique incertain. VOD, contenus sur-mesure, est-ce-que l’avenir de la télévision s’écrira-t-il sur Internet ? @forbes_fr.

#Pollution

► Avec le Covid-19, une décrue historique des émissions mondiales de CO₂ est amorcée. La crise sanitaire provoquée par la diffusion du Covid-19 a changé d’échelle. Le 11 mars, l’OMS reconnaissait l’état de pandémie mondiale. Tous les pays du monde sont désormais concernés, le principal foyer de propagation du virus étant, à l’heure qu’il est, l’Europe. Cette extension s’est accompagnée d’un dévissement des marchés financiers qui constitue un nouveau vecteur de propagation de la récession dans le monde. À court terme, celle-ci générera une réduction des rejets atmosphériques de CO2 d’une ampleur inédite. Notre anticipation est que 2019 va constituer le pic d’émissions mondial car la crise sanitaire sera, à moyen terme, un vecteur d’accélération des transformations structurelles des économies. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Entreprise

► Quand les entreprises se mobilisent pour contrer le coronavirus. L’épidémie de coronavirus progressant, le gouvernement a lancé un appel à mobilisation des startups et entreprises innovantes pour proposer gratuitement leurs services afin que le pays ne s’arrête pas (totalement). Dispositifs gratuits, entraide entre entreprises, soutien au monde médical… Message reçu cinq sur cinq par la startup nation : logiciels gratuits le temps du confinement, fonctionnalités dédiées à la crise, mise à disposition de temps par des experts pour aider les entreprises en galère… C’est toute la tech française qui s’est mobilisée. Et ce dans différents secteurs : médical, bien sûr, mais aussi marketing et RH, Foodtech ou encore culturel pour assurer aux confinés un minimum de confort. @bymaddyness. Légende image : Une route asphaltée noire entourée d’arbres et recouverte d’un épais brouillard blanc à Goč en Serbie. Photo : Filip Zrnzević.

#Internet

► L’ultra-puissant câble sous-marin Dunant est arrivé en Vendée. Pour les télécoms françaises, c’est un petit événement. Dunant, un nouveau câble sous-marin, est arrivé ce vendredi à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée. Longue de 6.600 km, cette autoroute de fibre optique reposant sous l’Atlantique, dont la mise en service est prévue d’ici la fin de l’année, permettra d’absorber le trafic de données, qui continue d’exploser, entre le pays de l’Oncle Sam et le Vieux Continent. Dunant devrait bientôt être raccordé à la côte est des Etats-Unis : son atterrissement au pays de l’Oncle Sam est prévu d’ici peu à Virginia Beach, en Virginie. Pour l’Hexagone, Dunant constitue une bonne nouvelle. Et pour cause : cela faisait près de 20 ans que les côtes françaises n’avaient plus accueilli de câbles transatlantiques. @latribune.

#Covid19

► Etats-Unis et Allemagne se battent pour le futur vaccin. Les Etats-Unis ont engagé un bras de fer avec l’Allemagne pour s’assurer l’exclusivité d’un futur vaccin contre le coronavirus, affirme le journal allemand Die Welt. Cette rivalité concernerait l’entreprise de biotechnologie CureVac, basée à Tübingen dans le Bade-Wurtemberg. Fondée en 2000, elle se présente comme une entreprise spécialisée dans le « développement de thérapies contre le cancer, de thérapies à base d’anticorps, de traitement de maladies rares et de vaccins prophylactiques ». Selon Die Welt, le président américain Donald Trump essaierait d’attirer les scientifiques travaillant sur ce potentiel vaccin avec d’importantes ressources financières, pour en obtenir l’exclusivité pour son pays. Berlin tenterait de son côté de garder la main sur cette société en proposant à son tour des conditions financières intéressantes. @libe.

► Une mère de famille de Reims a créé, sur l’application mobile WhatsApp, un groupe avec d’autres mamans. Chaque jour, elles se défient. Chorégraphie, mise en scène d’une blague etc. En cette période de confinement et de Covid-19, les enfants s’amusent et continuent de se voir par vidéos interposées. @franceinfo

► Alors qu’il est devenu préférable de limiter au strict minimum les déplacements, les hôpitaux de Paris ont mis au point une application qui permet aux patients confirmés et suspectés du Covid-19 de bénéficier d’un suivi médical de leur état de santé. Le dispositif se présente sous la forme d’une application nommée Covidom, téléchargeable gratuitement sur l’AppStore ou Google Play. @Sciences_Avenir.

#CultureChezNous

► Face à l’épidémie, toutes les salles de spectacles ont dû baisser leur rideau. Le ministère de la culture a lancé, depuis le mercredi 18 mars, l’opération #CultureChezNous. « Dans cette période de confinement où l’isolement et l’ennui peuvent peser, la culture a un rôle majeur à jouer », explique le cabinet du Ministre. Ainsi pour profiter de la culture de chez soi. Toutes les offres culturelles numériques gratuites sont désormais réunies sur un même site qui sera régulièrement enrichi. Et chaque jour, le ministère mettra en avant sur les réseaux sociaux. Consulter le site #Culturecheznous

#Hopital

► Créée il y a moins de quatre ans, la jeune entreprise MyDocTool est une solution qui permet le suivi à distance des patients, avant et après une intervention chirurgicale. Au moment où le Samu et les hôpitaux sont débordés par l’afflux de patients touchés par le Covid19, Le fondateur de MyDocToola adapté son outil pour permettre de désengorger les hopitaux. Ainsi les patients malades « auront à répondre à des questions permettant d’identifier très vite s’ils ont les symptômes ». Après cette première étape, ils se verront proposer une téléconsultation. Et selon les cas, ils pourront être appelés par l’hôpital ou le service d’urgence. « Une chose est sûre, cela permettra aux services d’urgence de disposer sur un tableau de bord unique d’une vision très claire des flux à venir et d’automatiser les premières réponses de patients ». Outre les hôpitaux français, l’outil de MyDocTool intéresse déjà plusieurs pays voisins dont l’Espagne et la Scandinavie. @Challenges.

#Géolocalisation

► Le gouvernement américain aimerait utiliser la géolocalisation pour lutter contre le Covid-19. C’est une piste sérieusement envisagée par les autorités du pays pour faire respecter les mesures de distanciation sociale. En collaboration avec Facebook et Google, entre autres, le gouvernement américain commence à réfléchir à l’éventualité d’utiliser les données de localisation des américains pour lutter contre le Covid-19. Les autorités du pays veulent s’assurer que les citoyens américains respectent les mesures de distanciation sociale pour endiguer l’épidémie. C’est une piste sérieusement envisagée par les autorités du pays pour faire respecter les mesures de distanciation sociale. Les dirigeants de Facebook ont déclaré que le gouvernement américain aimerait accéder aux données des mouvements des personnes. Facebook est capable de fournir de telles données, seulement si les utilisateurs l’autorisent. À ce propos, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, s’est déjà engagé dans la lutte contre le Covid-19 en mettant des données à disposition des chercheurs. @siecledigital.

#Ville

x► Existe-t-il une science de la ville ? Comment articuler l’histoire des villes, leur mémoire, leur identité, et leur évolution obligatoire ? La plupart des villes sont des produits de l’histoire, qui les a fixées ici plutôt que là, et qui, au fil du temps, leur a donné la configuration qu’elles se trouvent avoir aujourd’hui. Immanquablement, elles vont continuer à se métamorphoser, notamment sous la pression des contraintes démographiques et environnementales. Mais de quelle manière ?  @franceculture. Légende image : New Harmony, projet de communauté du socialiste utopique Robert Owen• Crédits : F. Bate, 1838.

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► Comment l’épidémie permet à l’État chinois d’étendre son contrôle sur la population. La réaction de la Chine à l’épidémie de coronavirus est suivie de très près, mais la plupart des analyses portent avant tout sur son degré d’efficacité. Un aspect important est souvent négligé : l’impact que cette réaction aura sur le fonctionnement de l’État en Chine. Or la mise en place de prérogatives exceptionnelles soutenues par une technologie de surveillance avancée pourrait permettre à l’État d’exercer à long terme un niveau de contrôle inédit sur sa population. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image : Des agents de sécurité portant des masques de protection montent la garde devant la tour de la flèche dans le quartier de Qianmen à Pékin le 1er mars.Photo: EPA-EFE

#Ville

► Les villes de demain ? Durables et intelligents. Au début du XIXe siècle, seule 2 % de la population mondiale vivait en milieu urbain. Un taux qui n’a cessé de croître depuis, conséquence de l’industrialisation du monde et de l’inflation démographique : 30 % en 1950, 54 % en 2015… Les projections montrent que d’ici 2050, ¾ de la population mondiale aura investi les villes. Près de 90 % de cette augmentation se concentrera en Asie et en Afrique : l’Inde, la Chine et le Nigeria représenteront ensemble 35 % de la croissance des villes entre 2018 et 2050. Une quarantaine de mégapoles dépasseront les 10 millions d’habitants, contre 28 villes de cette taille en 2015 : New Delhi prendra la première place sur le podium des villes les plus peuplées, devant Tokyo, Shanghai, Dacca, Le Caire… Lire la suite de l’article sur le site @Sciences_Avenir

► Imaginer la ville du futur. L’organisation de la ville de demain est un enjeu d’autant plus stratégique que la population mondiale s’accroît et s’urbanise et que la planète se réchauffe avec des conséquences sur l’ensemble des sociétés humaines. Il est impossible de dessiner un modèle unique de l’habitat du futur en raison de la diversité des politiques, des économies et des cultures. Pays industrialisés et émergents réfléchissent cependant de façon convergente à des modèles de ville du futur plus durables, fondés sur l’utilisation des données numériques, la recherche de l’efficacité énergétique, l’essor des énergies renouvelables et une participation accrue des citoyens grâce aux réseaux sociaux. A lire : – Les grandes tendances de l’urbanisme du futur ; – Réalité et utopie : l’avenir vu par les urbanistes ; – Nouvelle gestion des « communautés énergétiques » ; – L’agriculture dans la ville. @PlaneteEnergies.

#Télétravail

► Slack, Teams, Spark, Workplace… quel outil collaboratif choisir ? Pour limiter la propagation du coronavirus, ordre a été donné de recourir autant que possible au télétravail. Mais pour échanger efficacement avec ses collègues, encore faut-il choisir le bon outil collaboratif. Présentation des services les plus populaires. Nul envie de crouler sous un flot de mails pendant le confinement lié au coronavirus ? Des plateformes collaboratives existent pour vous faciliter le télétravail. Mais laquelle choisir ? Le site de L’Express passe en revue les différentes solutions présentes sur le marché. @LExpress.

#Commerce

► Amazon va recruter massivement devant le bond des commandes en ligne. La pénurie des produits de première nécessité et d’hygiène dans les supermarchés et la crainte d’un confinement longue durée pour enrayer la propagation du Covid-19 laissent présager un bond des commandes en ligne dans le monde. Amazon anticipe le mouvement. Le leader mondial de la vente sur le Net a annoncé dans un communiqué, lundi 16 mars, qu’il allait recruter 100 000 employés, à temps plein ou partiel, pour ses entrepôts et ses livraisons aux Etats-Unis afin de « répondre à l’augmentation de la demande de la part des personnes qui dépendent des services d’Amazon pendant cette période stressante. » Les salariés des entrepôts, des centres logistiques, des magasins et les livreurs du géant du commerce en ligne recevront 2 dollars/livres/euros de plus par heure environ « pour que les autres puissent rester chez eux », a indiqué le groupe. @lemondefr

#Internet

► Les opérateurs télécoms sur le qui-vive face au pic de trafic. La généralisation du télétravail cette semaine va entraîner une augmentation du trafic sur les réseaux. L’Espagne et l’Italie ont enregistré une hausse de 40 % à 70 % du trafic. Les opérateurs se disent sereins. Mais ils se tiennent prêts à libérer de la bande passante pour le télétravail au détriment des plateformes comme Netflix. « Les pics auxquels nous sommes habitués et préparés vont se transformer en hausse continue de la consommation et ce, sur la longue route avance Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms. Il ne s’agit pas de gérer pour les prochains jours mais pour les prochains mois. » Lire la suite de l’article sur le site @Challi : Confinement : télétravail, cours virtuels, streaming… Les réseaux peuvent-ils craquer ?

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Légende image. La place du Duomo, à Milan, mardi.10 mars. (Photo : Miguel Medina / Afp). Places désertes, magasins aux rideaux baissés, rayons de supermarchés dévalisées, opérations de nettoyage à grande échelle… Dans le monde entier, les populations s’adaptent à la pandémie de coronavirus qui concerne désormais 121 pays et territoire. Voir ces photos qui illustrent cette situation@LeHuffPost.

#Education

► Plusieurs plateformes d’enseignement à distance saturent face au grand nombre de connexions. La continuité pédagogique chère à Jean-Michel Blanquer a quelques retards à l’allumage. Plusieurs outils mis en place pour suivre les cours sur internet connaissent des difficultés d’accès en raison d’un nombre important de connexions, a appris franceinfo lundi 16 mars auprès d’utilisateurs et du ministère de l’Education nationale. La fermeture des écoles, collèges, lycées et universités a été annoncée par Emmanuel Macron pour ralentir la propagation de la pandémie de Covid-19 sur le territoire. Appliquée à partir de ce lundi, cette mesure qui concerne 12 millions d’élèves doit durer « jusqu’à nouvel ordre ». « La période qui s’ouvre ne doit pas être une période durant laquelle les élèves ne peuvent pas travailler », avait toutefois prévenu Jean-Michel Blanquer dès jeudi soir, indiquant que les élèves pourraient accéder à leurs ENT (espaces numériques de travail) pour continuer de suivre leurs cours. @franceinfo

► Revue de liens : – Coronavirus : comment faire l’école sans école ? (@franceculture) ; – L’école à la maison: tout est-il vraiment prêt ? (@Challenges) ; – Écoles et universités fermées à cause du covid-19 (@franceinfo).

► « Rien ne marche, les espaces numériques sont saturés », témoigne un enseignant. « « Rien ne marche, les espaces numériques de travail sont saturés », témoigne sur franceinfo lundi 16 mars Christophe Fradiani, professeur de maths dans un lycée de Gaillac (Tarn). Dans une vidéo postée dimanche, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait pourtant assuré que malgré « cette situation totalement inédite, tous les élèves pourraient travailler ». Douze millions d’élèves sont concernés par la fermetures des écoles, collèges ou encore lycées depuis lundi matin, en pleine crise de coronavirus Covid-19. Les espaces numériques de travail (ENT) sont les outils habituellement utilisés dans l’Education pour communiquer et travailler à distance. @franceinfo

► Courses, garde d’enfants… : face au coronavirus, les initiatives solidaires se multiplient sur Internet. La lutte contre l’épidémie de coronavirus s’intensifie et contraint chacun à réorganiser sa vie de tous les jours. Pour la plupart des parents, la fermeture des établissements scolaires à compter de lundi 16 mars a signé le début du branle-bas de combat pour trouver un mode de garde. D’autant que les grands-parents, souvent sollicités pour s’occuper des enfants, doivent désormais rester confinés chez eux s’ils ont plus de 70 ans, conformément à ce qu’a demandé Emmanuel Macron. Très vite, les inquiétudes ont laissé place à la solidarité qui s’organise peu à peu sur les réseaux sociaux. (@Le_Figaro).

#Internet

► Le trafic internet mondial explose. Télétravail et jeux en ligne : le coronavirus a entraîné un pic de trafic internet équivalent à deux millions de vidéos en une seconde. C’est le plus haut record jamais atteint par DE-Cix, carrefour mondial de l’internet situé à Francfort. Le réseau tiendra-t-il ? Entre télétravail, ennui en quarantaine et soif d’information, le trafic Internet explose. Deutscher Commercial Internet Exchange (DE-CIX), l’un des principaux carrefours du trafic mondial situé à Francfort, a mesuré le 10 mars un pic de 9,1 térabits par seconde. Un volume équivalent à 2 millions de vidéos en HD ou 2 milliards de pages A4 échangées en une seconde… C’est le « plus haut record mondial » jamais atteint, assure le DE-CIX. C’est aussi 12 % de plus que le dernier pic enregistré en décembre dernier. @LesEchos.

#Culture

► Le CNC voudrait rendre possible les sorties de films directement en e-cinéma. Alors que la France, maintenant en stade 3, a fermé tous les lieux accueillant du public qui sont « non indispensables à la vie du pays », le Centre national du cinéma (CNC) réfléchirait à bousculer la fameuse chronologie des médias du septième art pour que les films puissent sortir directement en vidéo à la demande à l’acte (VOD) à la place de sortir en salle. Deux cas de figure se présentent, selon nos informations. Si le film est déjà sorti dans des salles ces derniers jours – c’est le cas de « De Gaulle », « Un Fils » ou « La Bonne Epouse » -, la loi interdit actuellement qu’il soit disponible en e-cinéma avant quatre mois après son premier mercredi d’exploitation. Il va donc s’agir de trouver bientôt un véhicule législatif d’urgence pour lever cette interdiction afin que le film puisse être mis en ligne à disposition du public. @LesEchos.

#Municipales2020

► New-York, Copenhague, Berlin… Ces réussites qui font rêver les candidats français. L’heure est à l’écologie et au cadre de vie. Pas aux finances publiques. Pour séduire, nombre de prétendants s’inspirent des villes du monde entier. Tout le monde n’est pas beau, ni gentil. Mais pour ces élections municipales de 2020, tout le monde est vert ! Surtout, pas de béton. Voilà qui change des temps anciens où les candidats rivalisaient de grands projets et autres chantiers titanesques. Désormais, il faut végétaliser, planter des arbres, réhabiliter les friches, construire des pistes cyclables… D’ailleurs, la tendance est mondiale et les candidats se nourrissent largement des exemples étrangers : Copenhague, Barcelone, Oslo, Berlin, New York ou même Séoul. @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le télétravail s’impose en occident. À retenir cette semaine : Covid-19 & télétravail – Dans cette crise, heureusement que nous avons Internet ! Pour ralentir la propagation du virus, le télétravail s’impose dans la tech et les médias – Facebook, Microsoft et Amazon. Google, Twitter et Apple – Les médias d’information s’organisent aussile Washington Post, le NYTimes, Condé Nast, Vox Media et Business Insider se mettent au télétravail, ainsi que CBS News et Vice Media. En France, c’est le cas de France Télévisions et de l’AFP. Plusieurs questions se posent : Quel effet le télétravail aura-t-il sur la couverture des infos ? Sur l’organisation du travail de demain ? Ce que l’on gagne en productivité compense-t-il la perte en créativité et lien social ?

13 Mar

Régions.news #415 – Edition du vendredi 13 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le colisée à Rome (Italie), le dimanche 8 mars. Photo : Alfredo Falcone / AP)

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► A cause de l’épidémie de coronavirus, plus de 300 000 élèves de la maternelle au lycée, sont tenus de rester chez eux. Ils sont priés de poursuivre les cours à la maison. Première ressource pour ces cours à distance : l’enseignement en ligne dispensé par le Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui dispose d’une plateforme appelée « Ma classe à la maison ». « Le directeur d’école ou le chef d’établissement » doit communiquer aux parents et aux élèves « l’adresse pour s’y connecter, ainsi que les modalités d’inscription. Chaque élève peut alors créer son compte », explique l’Éducation nationale. Ainsi « vous avez de quoi travailler en autonomie trois à quatre heures par jour, cinq jours par semaine » explique le directeur général de l’enseignement scolaire. Mais « Pour aborder des notions nouvelles, il faut un accompagnement pédagogique qu’on ne peut pas demander aux familles. Elles n’ont pas la compétence, la patience ou la disponibilité », explique la porte-parole du syndicat du primaire SNUipp-FSU. Il existe une solution de maintenir l’échange avec l’équipe enseignante puisque le dispositif offre aussi la possibilité de « classes virtuelles » qui permettent aux professeurs de faire cours aux élèves par visioconférence.

► Revue de liens : – Coronavirus : l’école au défi du confinement ; – L’Unesco prône l’apprentissage à distance pour les millions de jeunes privés d’école dans le monde.

#Santé

► Alors que l’épidémie de Covid-19 se propage, le ministre de la Santé a annoncé l’assouplissement des conditions pour l’exercice de la télémédecine ou téléconsultation. Avec cette mesure, l’État espère pouvoir aider à désengorger les salles d’attente des médecins et des hôpitaux et limiter ainsi les risques de contamination dans les salles d’attente. « Le Covid-19 provoque des symptômes respiratoires, mais, en télémédecine, on ne peut pas ausculter de patients. Donc c’est du bricolage », regrette le Docteur Jérôme Marty, président du syndicat de l’union française pour une médecine libre. Près de 13% des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation. Avec cette mesure, et alors que l’épidémie fait rage, l’État espère pouvoir aider à désengorger significativement les salles d’attente des médecins généralistes et des hôpitaux aujourd’hui bondées.

► Les jeunes pousses de téléconsultation comme Doctolib, Medadom et Livi voient les demandes des patients exploser, jusqu’à cinq fois plus importante, comparée à la même période l’année précédente. Ainsi Doctolib s’est engagé à proposer aux praticiens ses services sans les facturer. Pour Livi, ce sont 120 médecins salariés par l’entreprise qui officient. Et enfin chez Medadom, les médecins salariés sont mobilisés pour augmenter les plages horaires à la téléconsultation.

Légende image. À Nice, les habitants ont commencé à anticiper l’arrivé du coronavirus.

#Municipales2020

► Les Français seront appelés à voter pour leurs futurs maires et présidents d’agglomération les 15 et 22 mars. Malgré l’épidémie de Covid-19 qui sévit, le ministère de l’intérieur a décidé de maintenir le rendez-vous électoral. Dans certaines villes, la municipalité a choisi un mode de scrutin électronique. Comment s’organise ce type de vote électronique : A Épernay ou les machines existent depuis 2007. À Brest, faudra-il nettoyer les machines, après chaque vote ? Dans les Hauts-de-Seine, les mairies estiment que cela permettra d’éviter la manipulation de bulletins et de limiter les risques de transmission du virus liés à la concentration de personnes lors du dépouillement. A lire aussi : Municipales 2020 : le vote électronique, mode d’emploi.

► Le vote sur Internet peut-il être une autre alternative ? Un identifiant, un mot de passe, et un vote en quelques clics passés de chez soi ne serait-il pas une solution pour limiter les risques de contaminations et d’abstention. Ce vote à distance est possible en France… mais seulement aux élections législatives ou consulaires et pour les électeurs installés à l’étranger. En Europe, le vote par Internet est possible en Estonie depuis 2005. Lors des dernières législatives en mars 2019, 44% des habitants avaient voté avec le système en ligne baptisé « i-Voting ».

#Transport

► Entre la grève des transports et les municipales, le vélo est de retour en ville. Il n’occupe qu’une place modeste dans l’espace public (10%). Mais la situation est en train de changer. « En aménageant la ville, en la rendant plus sûre comme en créant des pistes cyclables continues sans coupure, ces verrous sautent », estime Jérôme Sorrel, auteur de « Vélotaf – Mode d’emploi du vélo au quotidien ». Mais il ajoute : « On ne se met pas au vélo pour des raisons écolos, mais on devient écolo en se mettant au vélo ». À lire aussi : On a testé le futur « RER Vélo » de l’Ile-de-France

#Territoire

► « La France périphérique, c’est tout ce qui n’est pas les 25 plus grandes métropoles et leurs banlieues, c’est-à-dire les zones rurales, les petites villes, mais aussi les villes moyennes. 60% des Français y habitent et plus d’un jeune sur deux. (…) La particularité de ces jeunes est de cumuler les obstacles au cours de leur parcours : manque d’information, assignation à résidence, autocensure, manque d’opportunités, questions financières, fracture digitale. Ils n’ont donc pas les mêmes chances de départ que des jeunes qui grandissent dans le cœur de Lyon ou de Paris », affirme Salomé Berlioux, présidente de l’association Chemins d’avenirs et coauteure de l’ouvrage « Les Invisibles de la République, Comment on sacrifie la jeunesse de la France périphérique ». À Lire son rapport « Mission orientation et égalité des chances dans la France des zones rurales et des petites villes ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les bonnes pratiques des médias pour couvrir le coronavirus. À retenir cette semaine : – Uber & régulation des plateformes – La Cour de cassation requalifie en salarié les chauffeurs Uber, remettant ainsi en cause le modèle économique de la plateforme. L’arrêt constitue un avertissement pour l’ensemble des start-ups collaboratives qui se sont inspirées du modèle économique d’Uber. En même temps, les candidats à la Mairie de Paris prônent une reprise en main des données générées par des plateformes comme Uber, Airbnb et Amazon afin de mieux réguler les effets de leurs services sur la ville.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Comment la 5G peut devenir le moteur de la smart city. Rapidité, flexibilité, fiabilité : sur le papier, les promesses de la 5G doivent permettre de faciliter l’émergence de villes vraiment « intelligentes ». Il s’agit, d’abord, de pouvoir gérer un très grand nombre d’objets connectés au réseau : « Dans la smart city, la démultiplication du nombre de capteurs sur le mobilier urbain, les feux tricolores, les lampadaires, les véhicules, et bien sûr l’équipement des individus, nécessitera la technologie 5G, affirme Pierre Fortier, vice-président de Capgemini Invent. Celle-ci permettra de dépasser les limites physiques des réseaux actuels, en supportant jusqu’à 1 million d’objets connectés par kilomètre carré. » De quoi permettre de connecter les individus au réseau dans les zones à forte densité de trafic, comme les gares. La SNCF mène d’ailleurs déjà des expérimentations avec des bornes 5G à Bordeaux, Lyon et à Rennes, invitant les voyageurs à tester le téléchargement instantané de séries avant de prendre leur train et testant des cas d’usage avec de la réalité augmentée ou encore du vidéochat en réalité mixte. Pour Pierre Fortier, pas de doute, « la 5G a tout pour devenir l’épine dorsale de la smart city, le moteur technologique pour soutenir la grande variété de cas d’usages connectés que l’on voit apparaître. » @usbeketrica. Légende image : Osaka la nuit, Japon. Photo : Unsplash CC Michel Ducloux.

#Covid19

► Face à l’épidémie de coronavirus, des citoyens sud-coréens créent des applications qui leur permettent de localiser les lieux les plus infectés. Au cours du mois de février, des applications mobiles dédiées au coronavirus ont donc peu à peu fleuri sur les smartphone. Recueillant leurs données uniquement à partir de sources publiques, à la fois gouvernementales et locales, la plupart propose de géolocaliser sur une carte les différents foyers de l’épidémie. Ainsi ce dispositif que la Corée a su déployer pour se protéger vise le traitement des données personnelles. Cela n’a rien d’étonnant quand on connaît l’importance du numérique dans ce pays, mais cela l’est plus quand on sait que la Corée du Sud est dotée d’une des réglementations les plus strictes au monde en la matière de données personnelles. A lire : En Corée du Sud, des applications pour « tracker » le coronavirus et Big data contre big virus : des applications traquent les personnes en quarantaine.

#Santé

► La santé connectée est-elle une bonne idée ? Dans l’univers de la santé, une nouvelle génération d’objets connectés a fait son arrivée sur le marché. De plus en plus fiables, ces technologies ont pour certaines un usage strictement médical : collecte des données, suivi du patient, anticipation des maladies… Quelle révolution peut-on vraiment attendre de l’IoT (Internet des objets connectés) enfin arrivé à maturité ? Lors de la Maddy Keynote, qui se déroulait les 30 et 31 janvier derniers à Paris, trois spécialistes ont partagé leur vision sur la santé de demain. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Education

► « Face à la crise que nous traversons et avec la fermeture de tous les collèges et les lycées dès lundi 16 mars, les inégalités scolaires risquent de s’aggraver, surtout à l’approche du baccalauréat. On a décidé de tendre la main à tous ceux qui en ont besoin. Tous nos contenus seront en ligne dès ce vendredi 13 pour seulement un euro symbolique », expliquent les responsables de la plateforme de cours en ligne Schoolmouv. Créée à Toulouse en 2015 par Shannon Picardo, étudiant en école de commerce, cette plateforme en ligne est largement plébiscitée depuis sa création par des millions de collégiens et de lycéens.

#Municipales2020

► Comment les algorithmes ont (vraiment) bousculé la campagne. Ne demandez pas à Jacques Myard, 72 ans, dont plus de trente passés à la tête de la mairie de Maisons-Laffitte (Yvelines) ce qu’il pense des logiciels de campagne électorale.« avec les colistiers, pas avec des logiciels à la con qui coûtent cher et qui sont inefficaces. Comme dirait Chirac, une poignée de main, même avec le coronavirus, c’est un électeur de gagné. » L’indéboulonnable élu pourrait cependant vite déchanter. Face à lui, lors des élections municipales, un jeune loup, Charles Givadinovitch, a misé sur les algorithmes pour l’emporter. L’élu de centre-droit a déboursé 1.800 euros pour s’offrir les services de Carata, une application qui lui permet de cibler géographiquement ses électeurs et de leur adresser des messages personnalisés par voie postale. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Numérique

► « L’identité numérique va devenir indispensable au quotidien », explique Christine Hennion, députée et co-rapporteure de la mission parlementaire sur la nouvelle carte d’identité biométrique. La France doit lancer en 2021 sa future carte d’identité biométrique et le gouvernement souhaite également déployer massivement une solution d’identité numérique. Concrètement, cela vise à instaurer une plus grande confiance dans les échanges en ligne pour simplifier les démarches des citoyens, mais aussi lutter contre les usurpations d’identité. Comment ? En dotant chacun d’un identifiant et d’un mot de passe uniques, pouvant être complété par divers facteurs d’authentification contenus sur une clé UBS, un smartphone ou une carte d’identité électronique. L’identité numérique s’accompagne généralement d’une procédure unique d’identification pour accéder aux services publics et privés en lignes : réaliser des démarches administratives, se connecter à son compte bancaire, acheter un billet de train… Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

► « Cessons de présenter le numérique comme la solution à tout ». Le cloud surchauffe, le streaming pollue, les smartphones minent les sols… Faut-il alors dire bye bye aux séries, aux lolcats et à la culture en ligne ? Éteindre Internet pour de bon, et ne garder qu’un web purement utilitaire ? Nous avons posé la question à Jacques-François Marchandise, directeur de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING). Il y a un an, presque jour pour jour, il lançait le programme RESET, défendant un numérique choisi – et non plus subi. Aujourd’hui, Jacques-François Marchandise nous présente les différents leviers du changement et nous explique pourquoi les outils numériques les plus pertinents pour amorcer le changement ne sont pas toujours ceux que l’on croit. @usbeketrica.

#Internet

► Coronavirus : opérateurs et hébergeurs se préparent à une augmentation du trafic Internet. Emmanuel Macron a insisté sur un point, lors de son allocution du jeudi 12 mars concernant la pandémie de Covid-19 : « Quand cela est possible, je demande aux entreprises de permettre à leurs employés de travailler à distance. » Ajoutez à cela des millions d’élèves renvoyés chez eux et une part croissante de la population confinée : pour travailler ou se distraire, les citoyens vont-ils mettre à l’épreuve la résistance de l’Internet français ? Opérateurs, datacentres et hébergeurs — bien que pour l’heure plutôt sereins — sont en tout cas à pied d’œuvre pour éviter toute congestion des connexions et des ralentissements importants. @lemondefr.

12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► Déconstruire les dogmes pour réinventer la ville ! Remettre en question sept dogmes qui régissent la pensée urbaine en France, c’est le travail auquel s’est adonné l’urbaniste Jean-Marc Offner, directeur de l’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine (a’urba), dans son essai « Anachronismes urbains » qui vient de paraître aux Presses de Sciences Po. Jean. Il explique sur @franceculture. : « On vit tous à plusieurs échelles : On travaille en dehors de notre lieu de résidence et on a une vie sociale qui se développe sur plusieurs métriques. Il ne faut pas oublier cet aspect quand on parle de localisme. On n’a pas inventé les grandes villes pour rester en bas de chez soi. » et il ajoute qu’« Aujourd’hui, le plus intéressant dans l’urbanisme, c’est ce qu’on ne voit pas. Les réseaux, les flux. ». Il préside le conseil stratégique de l’Ecole urbaine de Sciences Po. Légende image : Cleveland et le lac Erie (Ohio, USA) Crédits : Stocktrek – Getty.

#Logement

► Logement. À Berlin, la révolte des locataires.Depuis le 23 février dernier, les loyers sont gelés à Berlin. Et ce n’est pas tout : gelés pour les cinq années à venir, les loyers berlinois sont également plafonnés selon des seuils définis par la mairie. En dix ans, les loyers ont plus que doublé dans la capitale allemande alors que 80 % des habitants sont locataires, explique Bloomberg Businessweek. D’où vient la “folie des loyers » (Mietenwahnsinn, expression calquée sur Rinderwahnsinn, « maladie des vaches folles”) berlinoise ? D’abord de l’afflux massif de nouveaux habitants, parmi lesquels de nombreux expatriés. Ensuite de la mainmise de quelques grandes sociétés immobilières, elles-mêmes contrôlées par des fonds spéculatifs, sur l’essentiel du parc locatif depuis que le gouvernement du Land, très endetté, a dû vendre plus de 200 000 logements sociaux, au début des années 2000. « À quelques exceptions près, la stratégie consiste à acheter des logements existants, à les rénover et à augmenter les loyers. » Conséquence, selon Bloomberg Businessweek : « Nulle part, les propriétaires ne sont aussi détestés qu’à Berlin. » @courrierinter.

#Santé

► Le coronavirus va-t-il booster la téléconsultation ? Depuis mardi 17 mars, toutes les téléconsultations sont remboursées par la Sécurité sociale, et ce jusqu’au 30 avril. Pour le ministre de la Santé comme pour nombre de médecins, cette possibilité pourrait permettre de désengorger les cabinets et de limiter la progression de l’épidémie. Mais cet élargissement temporaire servira-t-il de tremplin à long terme à cette pratique ? La téléconsultation a mis du temps à convaincre ? « C’est sûr, elle se démocratise, assure Stanislas Niox-Chateau. Lundi 16 mars, on a fait 50 % de téléconsultations supplémentaires par rapport au lundi précédent. » Chez Docavenue, même constat : une hausse de 40 % par rapport au mois dernier. « On permet des téléconsultations chez les libéraux, mais aussi des solutions dans 400 pharmacies pour être accompagné et avoir accès à des objets connectés, précise Arnault Billy. Ce qui permet de faire de la vraie démocratisation, puisqu’on peut trouver des pharmacies même dans déserts médicaux. » @20minutes.

► Des applis pour gérer le manque de personnel à l’hôpital. Dix-sept postes d’infirmiers vacants, vingt-huit d’aides-soignants, plusieurs de sages-femmes… Comme de nombreux établissements de santé en France, l’hôpital de Vierzon (Cher) ne parvient pas à pourvoir tous ses effectifs médicaux et paramédicaux. Pour faire tourner les services et remplacer les personnels absents, infirmiers et aides-soignants sont régulièrement invités à renoncer à la dernière minute à des congés ou à des jours de repos. « On nous met en “bulle”, raconte Maryvonne Roux, aide-soignante et déléguée syndicale Force ouvrière. Cela veut dire que nous sommes chez nous, à nous reposer mais en restant disponibles. C’est une astreinte déguisée. On est bloqué, mais pas payé, ce qui est illégal. On a bien tenté de remettre en place un pool de remplacement, avec du personnel dédié mais on nous l’a refusé, faute de budget. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Education

► Cours à distance : le coronavirus réveille le CNED. Le 11 mars, 300 000 élèves faisaient l’école à la maison. Le 12, 400 000. Et demain ? La France compte 12 millions d’élèves en tout. C’est donc un véritable « crash test » de l’école numérique que va réaliser l’Éducation nationale ces prochaines semaines. Or, le numérique, ça n’a pas toujours été le fort de la rue de Grenelle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Jean-Michel Blanquer a choisi de rendre visite au personnel du CNED, à Poitiers, aujourd’hui. On le croyait mort et enterré. Mais le CNED bouge encore ! C’est bien cet organisme qui est sur le pied de guerre pour réussir à proposer une solution d’enseignement à distance pour l’ensemble des élèves confinés. Le ministre a annoncé que la plateforme mise à disposition des élèves de la grande section de maternelle à la classe de Terminale, était capable d’accueillir jusqu’à 7 millions de connexions. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#Energie

► La France investit prudemment dans l’hydrogène vert. Le pays semble prêt à donner sa chance à l’hydrogène vert. C’est en tout cas ce qu’a expliqué la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, lors d’une audition au Sénat, mi-février : « C’est très important que la France se positionne sur cette technologie d’avenir. Nous avons une ambition très large sur l’hydrogène vert pour l’industrie, la mobilité, mais aussi pour le stockage. » Elle a aussi évoqué, à plusieurs reprises, une utilisation possible de l’hydrogène comme carburant dans l’aviation, scénario qui ne semble toutefois pas envisageable à moyen terme. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► A Fos-sur-Mer, les difficiles premiers pas de l’hydrogène vert. Ses promoteurs y croient dur comme fer : ici, dans cette zone industrielle coincée entre l’étang de Berre et la Méditerrannée, se trouve une pièce maîtresse de la transition énergétique. A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le principal gestionnaire du réseau de gaz en France, GRTGaz, a installé le premier démonstrateur industriel d’hydrogène vert. Le projet Jupiter 1000 se veut une première brique pour prouver le rôle que l’hydrogène pourrait jouer dans le remplacement des énergies fossiles. « C’est le premier projet de cette dimension en France, s’enthousiasme Anthony Mazzenga, directeur gaz renouvelables chez GRTGaz, cela va nous permettre de tester des choses à grande échelle. » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Démocratie

► Histoire d’une notion : les communs, renouveau de la démocratie locale. Alors que l’écologie s’impose comme le thème central des élections municipales, les notions de « bien commun » et de « commun », déjà présentes lors du scrutin présidentiel de 2017, sont encore largement mobilisées cette année dans les discours et jusqu’aux intitulés des listes électorales. Mais que recouvre précisément un commun, en particulier dans un contexte municipal ? Si le terme est suffisamment fédérateur pour que chaque candidat y projette ses propres aspirations, la notion, elle, commence à être bien documentée. Hasard du calendrier, vient de paraître en France la traduction du discours prononcé à Stockholm par la politiste américaine Elinor Ostrom (1933-2012), première femme récompensée en 2009 par le prix Nobel d’économie pour ses recherches sur les communs (Discours de Stockholm, C&F, 118 p., 16 €). Ce texte ainsi que la préface de l’économiste Benjamin Coriat éclairent opportunément les enjeux d’une notion qui ouvre de nombreux champs dans le monde des idées à l’heure où l’humanité est confrontée à des crises sociales et écologiques majeures. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

11 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► L’Arabie saoudite déclenche un krach pétrolier et boursier. Faute d’accord avec son allié russe et sur fond de demande déprimée par le coronavirus, Riyad lance une guerre des prix aux répercussions planétaires. @Le_Figaro. Légende image : Pipeline dans le désert d’Arabie Saoudite. Le royaume est le premier exportateur mondial de pétrole. René Tchékof Minosa/R.T. Minosa / Epicureans. L’article à lire pour comprendre la guerre pétrolière qui fait tousser les places financières sur fond de coronavirus. L’épidémie liée au Covid-19 a mis un coup de frein à l’économie chinoise. Or, selon l’adage, quand la Chine tousse, le monde s’enrhume. La preuve avec le cours du pétrole qui s’est effondré début mars, rajoutant de l’instabilité à une situation déjà bien floue. @franceinfo.

#Education

► A cause de l’épidémie de coronavirus, plus de 300 000 élèves de la maternelle au lycée, sont tenus de rester chez eux. Ils sont priés de poursuivre les cours à la maison. Première ressource pour ces cours à distance : l’enseignement en ligne dispensé par le Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui dispose d’une plateforme appelée « Ma classe à la maison ». « Le directeur d’école ou le chef d’établissement » doit communiquer aux parents et aux élèves « l’adresse pour s’y connecter, ainsi que les modalités d’inscription. Chaque élève peut alors créer son compte », explique l’Education nationale. Ainsi « vous avez de quoi travailler en autonomie trois à quatre heures par jour, cinq jours par semaine » explique le directeur général de l’enseignement scolaire. Mais « Pour aborder des notions nouvelles, il faut un accompagnement pédagogique qu’on ne peut pas demander aux familles. Elles n’ont pas la compétence, la patience ou la disponibilité », explique Francette Popineau, porte-parole du syndicat du primaire SNUipp-FSU. L’échange est maintenu avec l’équipe enseignante puisque le dispositif offre aussi la possibilité de « classes virtuelles » qui permettent aux professeurs de faire cours aux élèves par visioconférence. A lire : Coronavirus : l’école au défi du confinement. @franceinfo.

► Revue de liens : L’école à distance, comment cela va fonctionner ? (@lavoixdunord) ; – Coronavirus : l’école au défi du confinement (@lemondefr) ; – L’Unesco prône l’apprentissage à distance pour les millions de jeunes privés d’école (@ouestfrance) ; – L’école face au défi des cours à distance (@Le_Figaro) ; – Coronavirus : l’école à la maison, quel casse-tête ! (@le_Parisien).

#Santé

► Prédire la propagation du coronavirus grâce à l’intelligence artificielle. L’algorithme d’intelligence artificielle de BlueDot, un type de programme informatique qui s’améliore à mesure qu’augmente la quantité de données qu’il traite, réunit des nouvelles dans des dizaines de langues, des rapports de réseaux de suivi de maladies végétales et animales et des données sur les billets d’avion. Il en résulte un algorithme qui simule mieux la propagation des maladies que ceux qui s’appuient sur des données de santé publique et qui arrive à prédire les épidémies. BlueDot utilise sa technologie pour prévoir et suivre les maladies infectieuses pour ses clients des secteurs public et privé. Lire la suite de l’article sur le site @LaConvCA.

► Face au coronavirus, la télémédecine s’impose dans les cabinets médicaux. De la Bretagne à la Côte d’Azur, en passant par la région parisienne, les médecins libéraux, en première ligne face à l’inexorable avancée du coronavirus, adaptent leur pratique à la crise. Comme en Chine, où des millions de personnes confinées, ou tout simplement anxieuses, ont massivement adopté l’usage de la téléconsultation médicale ces derniers mois, le Covid-19 est en train de faire décoller la télémédecine en France. « Nous avons augmenté le nombre de créneaux de téléconsultations car nous observons depuis plusieurs jours une hausse des demandes de nos patients pour des consultations à distance, surtout liée au covid-19 », témoigne le Dr Bruno Didier, médecin généraliste à Cannes. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#Commerce

► Amazon va vendre sa technologie de magasins sans caisse ni caissier. Fin 2018, Amazon ouvrait son premier magasin sans caisse Amazon Go à New York. Depuis, seuls 24 de plus ont vu le jour, uniquement aux États-Unis, alors que l’entreprise envisageait d’en ouvrir au moins 3.000 avant 2021. Mais le déploiement de cette technologie pourrait s’accélérer prochainement. Amazon va ainsi proposer d’équiper des commerces concurrents, et détaille son offre sur un site internet mis en ligne lundi. Cela fait deux ans qu’Amazon teste ce système dans ses propres magasins. La promesse : « permettre aux clients d’entrer dans un magasin, prendre ce qu’ils veulent et sortir ». Ces derniers devront simplement présenter leur carte de crédit à l’entrée. Tout le reste se fera sans interaction humaine, grâce à un réseau de caméras et de capteurs qui permettra aux commerces de savoir exactement avec quels produits partent leurs clients. @Le_Figaro

#Municipales2020

► Le vote sur Internet peut-il être une autre alternative ? Un identifiant, un mot de passe, et un vote en quelques clics passé de chez soi ne serait-il pas une solution pour limiter les risques de contaminations et d’abstention. Ce vote à distance est possible en France… mais seulement aux élections législatives ou consulaires et pour les électeurs installés à l’étranger. En Europe, le vote par Internet est possible en Estonie depuis 2005. Lors des dernières législatives en mars 2019, 44% des habitants avaient voté avec le système en ligne baptisé « i-Voting ». A lire aussi : Municipales 2020 : le vote électronique, mode d’emploi.

#Ville

► Ville intelligente : parcours d’une montpelliéraine dans une zone urbaine connectéeSpécialisée dans la fourniture de cartes SIM multi-opérateurs et de services M2M/IoT industriels, la société montpelliéraine Matooma, lancée en 2012 par Frédéric Salles, vient de réaliser une petite étude sur « Internet des objets », IoT, l’une des composantes fondamentales de la ville intelligente ou Smart City. Permettant la mise en réseau d’objets physiques, de logiciels, de bases-de données, de capteurs, de systèmes embarqués, IoT propose d’accompagner les citadins dans leur vie quotidienne. Frédéric Salles explique : « Les objets intelligents nous entourent, mais il est parfois difficile pour un public non averti, de faire la différence entre un objet connecté ou non. C’est pour cela que nous vous proposons de suivre Emilie, une Montpelliéraine installée en zone urbaine, dans une des ses journées. Cette description va vous permettre de mieux comprendre l’ampleur des rôles joués des objets connectés par carte SIM dans son quotidien ». @mymetropolitain. Légende imageLe dernier rapport publié par 451 Research révèle la présence de 8 milliards d’objets connectés dans le monde en 2019. (Photo : DR).

10 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► A Nice, les habitants ont commencé à anticiper une éventuelle arrivée du coronavirus. Presque comme si elle était inévitable. @le_Parisien. Crédits photo : Valéry Hache / Afp.

► Face au coronavirus, la télémédecine s’impose dans les cabinets médicaux. De la Bretagne à la Côte d’Azur, en passant par la région parisienne, les médecins libéraux, en première ligne face à l’inexorable avancée du coronavirus, adaptent leur pratique à la crise. Comme en Chine, où des millions de personnes confinées, ou tout simplement anxieuses, ont massivement adopté l’usage de la téléconsultation médicale ces derniers mois, le Covid-19 est en train de faire décoller la télémédecine en France. « Nous avons augmenté le nombre de créneaux de téléconsultations car nous observons depuis plusieurs jours une hausse des demandes de nos patients pour des consultations à distance, surtout liée au covid-19 », témoigne le Dr Bruno Didier, médecin généraliste à Cannes. Notamment des patients confinés, ayant été en contact avec des cas positifs de coronavirus ou présentant des symptômes similaires. « Cela nous permet de leur donner un avis médical à distance et, si besoin, de les rediriger vers le 15 pour une prise en charge dédiée. » Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Réseau

► Le combat d’un village pour sortir de la « zone blanche ». Dans la Meuse, la maire de Buxières-sous-les-Côtes se bat pour obtenir un réseau mobile de qualité. Indispensable pour accélérer le potentiel économique de la commune. « Ah, il y a une barre. J’essaye. Allô, tu m’entend ? » Long silence dans la petite mairie de Buxières. Lorsque l’édile de ce petit village de 290 habitants, coincé sous les côtes de Meuse (Grand Est), tente d’utiliser son téléphone portable pour joindre l’un de ses administrés, elle sait à quoi s’attendre. « Ici, on privilégie le fixe », commente Odile Beirens, fataliste, en reposant son mobile. Ce matin-là, il neige à gros flocons, et il n’y a pas âme qui vive dans la Grande Rue, l’artère principale de la commune. Pas d’autre choix que de recourir au téléphone pour se connecter au monde extérieur. Mais entre les épais murs de la mairie, le réseau mobile est de l’ordre du néant. La 4G? Inexistante. Quant au Wi-Fi, c’est très aléatoire. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

#Ruralité

► « La France périphérique, c’est tout ce qui n’est pas les 25 plus grandes métropoles et leurs banlieues, c’est-à-dire les zones rurales, les petites villes, mais aussi les villes moyennes. 60% des Français y habitent et plus d’un jeune sur deux. (…) La particularité de ces jeunes est de cumuler les obstacles au cours de leur parcours : manque d’information, assignation à résidence, autocensure, manque d’opportunités, questions financières, fracture digitale. Ils n’ont donc pas les mêmes chances de départ que des jeunes qui grandissent dans le cœur de Lyon ou de Paris », affirme Salomé Berlioux, présidente de l’association Chemins d’avenirs, est coauteure de l’ouvrage « Les Invisibles de la République, Comment on sacrifie la jeunesse de la France périphérique » (Robert Laffont, 2019). @franceinfo.

► Comment améliorer l’égalité des chances dans les zones rurales et les petites villes ? Salomé Berlioux a rendu le 5 mars son rapport « Orientation et égalité des chances dans la France des zones rurales et des petites villes » au ministre de l’Éducation. « J’ai mené six mois de travaux et 130 entretiens, explique Salomé Berlioux. À la fois avec des chefs d’établissements, avec des jeunes et avec des représentants des collectivités territoriales, de façon à aboutir à un diagnostic très précis de la situation ». « Aujourd’hui, quand on grandit dans l’Allier, dans les Vosges ou dans la Drôme, on n’est pas dans la même situation de départ face à l’avenir que quand on grandit au cœur de Paris, de Lyon ou de Bordeaux », poursuit Salomé Berlioux. « Quand on demande s’ils ont l’ambition de vouloir faire des études ambitieuses, il y a un écart de plus de 20 points entre les jeunes des zones rurales et les jeunes urbains », affirme Salomé Berlioux. Pour pallier cette situation, la fondatrice de l’association Chemins d’avenir pose quatre axes de travail : la représentation des jeunes, leur orientation, le maillage territorial et la mobilité. Télécharger le rapport. @europe1. A lire Salomé Berlioux : « La situation des jeunes de la France périphérique relève de l’état d’urgence » @Le_Figaro.

#Municipales2020

► Vidéosurveillance, plateformes… Les candidates à la Mairie de Paris à l’épreuve du numérique. A Paris, les candidats abordent le numérique avec des approches divergentes dans le domaine de la sécurité mais plus proches sur certains sujets. Retour sur quatre points phares sur le site @Le_Figaro : – Vidéo surveillance et vidéo verbalisation ; – Les plateformes : Airbnb, Uber et les trottinettes ; – La ville intelligente ; – Les relations avec les start-up.

#Société

► « Les digital nomads sont les bons élèves du capitalisme mondialisé ». Dans son livre Dans Les Nouveaux Nomades (Arkhê), le journaliste Maxime Brousse est parti à la rencontre de ceux qui ont décidé de n’habiter nulle part et de vivre partout.Il décrypte ce phénomène à trois têtes : les vanlifers qui vivent dans des vans, les adeptes de tiny houses et les digital nomads. Il explique : « J’ai commencé à suivre le mouvement des vanlifers, en découvrant les aventures de Foster Huntington qui a tout quitté pour vivre dans un van. Et puis, de loin, j’ai vu émerger deux autres phénomènes : les tiny houses, ces micro-maisons mobiles, etles digital nomads, ces travailleurs du numérique qui posent leur ordinateur où bon leur semble. Ces trois mouvements sont souvent vus comme isolés alors qu’ils relèvent de la même chose. À chaque fois, c’est le même diagnostic qui les pousse à partir. Des vanlifers aux nomades numériques, on retrouve l’idée d’une société sédentaire sclérosée qui ne leur laisse pas suffisamment de liberté. Mais ils y apportent des réponses différentes. Les vanlifers choisissent la liberté d’explorer, les tinyists privilégient la flexibilité et les digital nomads misent sur la liberté d’entreprendre. » @LADN_EU.

#IA

► L’intelligence artificielle à l’heure de la transparence algorithmique. Le 5 février dernier, le tribunal de La Haye a interdit au gouvernement hollandais d’utiliser SyRI, un logiciel de détection de fraude aux aides sociales. L’administration batave avait refusé de dévoiler le code informatique de ce système automatique qui croisait différentes données (déclarations fiscales, montants des aides perçues…) et ciblait les populations les plus pauvres. « Nous espérons que ce précédent va encourager les Etats à publier le code des algorithmes qu’ils utilisent, commente Amos Toh, qui a suivi ce procès pour HRW (Human Rights Watch), une ONG américaine où il est chercheur, en charge de l’IA et des droits de l’homme. Cela permettrait à des organismes tiers de vérifier le bon fonctionnement de ces programmes et aux citoyens de comprendre comment ont été motivées les décisions les concernant. » @LesEchos.

#Information

► Reporters sans frontières crée une librairie d’articles censurés accessibles via le jeu vidéo « Minecraft »Le jeu vidéo, sauveur de la presse libre ? L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a fait savoir dans un communiqué, jeudi 12 mars, journée mondiale contre la censure sur internet, qu’elle avait créé un « centre numérique de la liberté de la presse » accessible en se connectant au jeu en ligne Minecraft. « En raison de cette censure, beaucoup de jeunes grandissent dans des environnements où ils n’ont quasiment aucun accès à une presse indépendante. Sous l’impact des campagnes de désinformation de leur gouvernement, leurs opinions finissent par être complètement manipulées », indique le communiqué. Pour déjouer cette fatalité, RSF a eu l’idée d’utiliser le serveur de Minecraft, accessible partout dans le monde. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo

09 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 mars 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Numérique

► L’inquiétante trajectoire de la consommation énergétique du numérique. Par Fabrice Flipo, professeur en philosophie sociale et politique, épistémologie et histoire des sciences et techniques, Institut Mines-Télécom. Le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET) a publié en novembre un rapport sur la consommation d’énergie du numérique en France. L’étude recense le parc, liste les consommations et en déduit leur montant global. Les résultats sont plutôt rassurants. Par rapport à 2008, la consommation numérique au niveau national semble stabilisée. Les transformations en cours (croissance des usages vidéo, « numérisation de l’économie », « plate-formisation », etc.) ne semblent pas avoir de conséquences sur la dépense énergétique. Un constat qui s’expliquerait par les gains en efficacité énergétique, et par le fait que la progression de la consommation des smartphones et data centers a été compensée par le déclin des télévisions et des PC. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia Crédit photo : Federico Beccari – Unsplash.

#Santé

► Alors que l’épidémie de Covid-19 se propage, le ministre de la Santé a annoncé l’assouplissement des conditions pour l’exercice de la télémédecine ou téléconsultation. Par cette l’État espère pouvoir aider à désengorger significativement les salles d’attente des médecins et des hôpitaux  pour limiter ainsi les risques de contamination dans les salles d’attente. « Le Covid-19 provoque des symptômes respiratoires, mais, en télémédecine, on ne peut pas ausculter de patients. Donc c’est du bricolage », regrette le Docteur Jérôme Marty, président du syndicat de l’union française pour une médecine libre. Près de 13% des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation. @franceinfo.

► Les jeunes pousses de téléconsultation comme Doctolib, Medadom et Livi voient les demandes des patients exploser jusqu’à cinq fois plus importante comparée à la même période l’année précédente. Ainsi Doctolib s’est engagé à proposer aux praticiens ses services sans les facturer. Pour Livi (filiale du suédois Kry), ce sont 120 médecins salariés par l’entreprise qui officent. Et enfin chez Medadom, les médecins salariés sont mobilisés pour augmenter les plages horaires à la téléconsultation.

► Dans le Haut-Rhin, le tout premier centre de télémédecine ferme ses portes.Le premier centre de télémédecine de France a fermé ses portes à Oberbruck dans le Haut-Rhin après seulement trois années de fonctionnement. L’objectif du lieu, le premier de France, était de lutter contre les déserts médicaux en permettant aux patients de bénéficier du diagnostic de spécialistes non-présents sur place. « L’association qui gérait [le cabinet] ne s’en sortait pas financièrement parce qu’elle était soutenue par l’Agence régionale de santé et que celle-ci a arrêté l’expérimentation », explique Jacques Behra, maire d’Oberbruck.@europe1. A lire aussi : A Oberbruck (Haut-Rhin), le cabinet de télémédecine commence peu à peu à se faire une place (@BleuAlsace) et Bilan positif un an après l’ouverture du cabinet de télémédecine à Oberbruck dans le Haut-Rhin (@franceinfo).

#Transport

► On a testé le futur «RER Vélo» de l’Ile-de-France. Et si on prenait le vélo plutôt que le RER pour se déplacer en Ile-de-France. De nombreux trajets semblent impossibles à l’heure actuelle, à cause du manque d’axes structurants, selon le Collectif Vélo Ile-de-France. Une trentaine d’associations de cyclistes ont donc imaginé un réseau de 650 km de pistes cyclables sécurisées afin que le vélo puisse devenir une alternative aux transports en commun pour les trajets de moyenne distance. Début février, la région a annoncé être prête à lancer dès cette année les travaux de deux lignes dont l’itinéraire sera dévoilé après les élections municipales. @le_Parisien.

► Entre la grève des transports et les municipales, le vélo est de retour en ville. Il n’occupe qu’une place modeste dans l’espace public (10%). Mais la situation est en train de changer. « En aménageant la ville, en la rendant plus sûre comme en créant des pistes cyclables continues sans coupure, ces verrous sautent », estime Jérôme Sorrel, auteur de « Vélotaf – Mode d’emploi du vélo au quotidien ». Mais il ajoute : « On ne se met pas au vélo pour des raisons écolos, mais on devient écolo en se mettant en vélo ». @latribune

#Municipales2020

► Municipales dans les Hauts-de-Seine : le vote électronique, rempart contre le coronavirus. Des milliers de personnes se succédant dans un espace clos, des isoloirs accentuant l’impression de confinement et des milliers de mains qui se serrent. Il va bien falloir composer avec le Covid-19 les 15 et 22 mars prochains, lors des élections municipales. D’autant que Marc Fesneau, le ministre chargé des relations avec le Parlement, a assuré qu’il n’était « pas question de reporter » le scrutin. Il existe un autre dispositif qui permet de limiter les contacts : les machines à voter. Quelques couacs ont certes été constatés par le passé, tel ce problème de paramétrage survenu à Issy-les-Moulineaux il y a deux ans. Ils n’ont cependant pas entamé la confiance dans ce système, qui a dans l’ensemble prouvé son efficacité en termes de fiabilité, de praticité et de gain de temps au moment du dépouillement. @le_Parisien.

► Coronavirus : comment s’organise le vote électronique à Epernay pour les municipales ? Les Français seront appelés à voter pour leurs futurs maires et présidents d’agglomération les 15 et 22 mars. Mais c’était sans compter l’épidémie de Covid-19 qui sévit depuis quelques semaines. Le ministère de l’intérieur a décidé de maintenir le rendez-vous électoral. A Epernay, la municipalité a choisi un mode de scrutin électronique depuis 2007. Pour éviter la contamination du virus de Covid-19, des gels hydroalcooliques, des gants et des lingettes seront fournis. En plus du matériel, les machines seront nettoyées régulièrement. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les bonnes pratiques des médias pour couvrir le coronavirus. À retenir cette semaine : – Uber & régulation des plateformes – La Cour de cassation requalifie en salarié les chauffeurs Uber, remettant ainsi en cause le modèle économique de la plateformeL’arrêt constitue un avertissement pour l’ensemble des start-ups collaboratives qui se sont inspirées du modèle économique d’Uber. En même temps, les candidats à la Mairie de Paris prônent une reprise en main des données générées par des plateformes comme Uber, Airbnb et Amazon afin de mieux réguler les effets de leurs services sur la ville.

#Culture

► En Haute-Loire, un artiste crée une « machine à rêves » à l’aide de déchets. A Brives-Charensac, en Haute-Loire, l’artiste Nicolas Savoye a créé une machine à base de rouages, de plumes et de musique. Il la a appelé « le tourne chatouille ». Pour nourrir son imaginaire galopant, c’est à la déchetterie que Nicolas Savoye trouve son bonheur, un lieu qu’il fréquente assidument depuis 15 ans : « Moi, souvent, dans ma tête j’ai plusieurs projets qui sont rangés dans des tiroirs et je suis en alerte. Quand je vois des objets, je me dis : ‘Tiens, ça, c’est pour ce projet, celui-là irait bien pour un autre projet’. ». Avec ce qu’il a récupéré à la déchetterie, il a créé avec ses comparses leur propre univers sonore : « On a fabriqué une vielle à roue avec une machine à coudre, actionnée avec le pied. On a aussi créé un « violon-bidon », auquel on a rajouté une trompette pour avoir un peu plus de son. C’est fabuleux pour un musicien, créer des instruments, c’est génial ! » @franceinfo.