La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Santé
► A Nice, les habitants ont commencé à anticiper une éventuelle arrivée du coronavirus. Presque comme si elle était inévitable. @le_Parisien. Crédits photo : Valéry Hache / Afp.
► Face au coronavirus, la télémédecine s’impose dans les cabinets médicaux. De la Bretagne à la Côte d’Azur, en passant par la région parisienne, les médecins libéraux, en première ligne face à l’inexorable avancée du coronavirus, adaptent leur pratique à la crise. Comme en Chine, où des millions de personnes confinées, ou tout simplement anxieuses, ont massivement adopté l’usage de la téléconsultation médicale ces derniers mois, le Covid-19 est en train de faire décoller la télémédecine en France. « Nous avons augmenté le nombre de créneaux de téléconsultations car nous observons depuis plusieurs jours une hausse des demandes de nos patients pour des consultations à distance, surtout liée au covid-19 », témoigne le Dr Bruno Didier, médecin généraliste à Cannes. Notamment des patients confinés, ayant été en contact avec des cas positifs de coronavirus ou présentant des symptômes similaires. « Cela nous permet de leur donner un avis médical à distance et, si besoin, de les rediriger vers le 15 pour une prise en charge dédiée. » Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.
#Réseau
► Le combat d’un village pour sortir de la « zone blanche ». Dans la Meuse, la maire de Buxières-sous-les-Côtes se bat pour obtenir un réseau mobile de qualité. Indispensable pour accélérer le potentiel économique de la commune. « Ah, il y a une barre. J’essaye. Allô, tu m’entend ? » Long silence dans la petite mairie de Buxières. Lorsque l’édile de ce petit village de 290 habitants, coincé sous les côtes de Meuse (Grand Est), tente d’utiliser son téléphone portable pour joindre l’un de ses administrés, elle sait à quoi s’attendre. « Ici, on privilégie le fixe », commente Odile Beirens, fataliste, en reposant son mobile. Ce matin-là, il neige à gros flocons, et il n’y a pas âme qui vive dans la Grande Rue, l’artère principale de la commune. Pas d’autre choix que de recourir au téléphone pour se connecter au monde extérieur. Mais entre les épais murs de la mairie, le réseau mobile est de l’ordre du néant. La 4G? Inexistante. Quant au Wi-Fi, c’est très aléatoire. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro
#Ruralité
► « La France périphérique, c’est tout ce qui n’est pas les 25 plus grandes métropoles et leurs banlieues, c’est-à-dire les zones rurales, les petites villes, mais aussi les villes moyennes. 60% des Français y habitent et plus d’un jeune sur deux. (…) La particularité de ces jeunes est de cumuler les obstacles au cours de leur parcours : manque d’information, assignation à résidence, autocensure, manque d’opportunités, questions financières, fracture digitale. Ils n’ont donc pas les mêmes chances de départ que des jeunes qui grandissent dans le cœur de Lyon ou de Paris », affirme Salomé Berlioux, présidente de l’association Chemins d’avenirs, est coauteure de l’ouvrage « Les Invisibles de la République, Comment on sacrifie la jeunesse de la France périphérique » (Robert Laffont, 2019). @franceinfo.
► Comment améliorer l’égalité des chances dans les zones rurales et les petites villes ? Salomé Berlioux a rendu le 5 mars son rapport « Orientation et égalité des chances dans la France des zones rurales et des petites villes » au ministre de l’Éducation. « J’ai mené six mois de travaux et 130 entretiens, explique Salomé Berlioux. À la fois avec des chefs d’établissements, avec des jeunes et avec des représentants des collectivités territoriales, de façon à aboutir à un diagnostic très précis de la situation ». « Aujourd’hui, quand on grandit dans l’Allier, dans les Vosges ou dans la Drôme, on n’est pas dans la même situation de départ face à l’avenir que quand on grandit au cœur de Paris, de Lyon ou de Bordeaux », poursuit Salomé Berlioux. « Quand on demande s’ils ont l’ambition de vouloir faire des études ambitieuses, il y a un écart de plus de 20 points entre les jeunes des zones rurales et les jeunes urbains », affirme Salomé Berlioux. Pour pallier cette situation, la fondatrice de l’association Chemins d’avenir pose quatre axes de travail : la représentation des jeunes, leur orientation, le maillage territorial et la mobilité. Télécharger le rapport. @europe1. A lire Salomé Berlioux : « La situation des jeunes de la France périphérique relève de l’état d’urgence » @Le_Figaro.
#Municipales2020
► Vidéosurveillance, plateformes… Les candidates à la Mairie de Paris à l’épreuve du numérique. A Paris, les candidats abordent le numérique avec des approches divergentes dans le domaine de la sécurité mais plus proches sur certains sujets. Retour sur quatre points phares sur le site @Le_Figaro : – Vidéo surveillance et vidéo verbalisation ; – Les plateformes : Airbnb, Uber et les trottinettes ; – La ville intelligente ; – Les relations avec les start-up.
#Société
► « Les digital nomads sont les bons élèves du capitalisme mondialisé ». Dans son livre Dans Les Nouveaux Nomades (Arkhê), le journaliste Maxime Brousse est parti à la rencontre de ceux qui ont décidé de n’habiter nulle part et de vivre partout.Il décrypte ce phénomène à trois têtes : les vanlifers qui vivent dans des vans, les adeptes de tiny houses et les digital nomads. Il explique : « J’ai commencé à suivre le mouvement des vanlifers, en découvrant les aventures de Foster Huntington qui a tout quitté pour vivre dans un van. Et puis, de loin, j’ai vu émerger deux autres phénomènes : les tiny houses, ces micro-maisons mobiles, etles digital nomads, ces travailleurs du numérique qui posent leur ordinateur où bon leur semble. Ces trois mouvements sont souvent vus comme isolés alors qu’ils relèvent de la même chose. À chaque fois, c’est le même diagnostic qui les pousse à partir. Des vanlifers aux nomades numériques, on retrouve l’idée d’une société sédentaire sclérosée qui ne leur laisse pas suffisamment de liberté. Mais ils y apportent des réponses différentes. Les vanlifers choisissent la liberté d’explorer, les tinyists privilégient la flexibilité et les digital nomads misent sur la liberté d’entreprendre. » @LADN_EU.
#IA
► L’intelligence artificielle à l’heure de la transparence algorithmique. Le 5 février dernier, le tribunal de La Haye a interdit au gouvernement hollandais d’utiliser SyRI, un logiciel de détection de fraude aux aides sociales. L’administration batave avait refusé de dévoiler le code informatique de ce système automatique qui croisait différentes données (déclarations fiscales, montants des aides perçues…) et ciblait les populations les plus pauvres. « Nous espérons que ce précédent va encourager les Etats à publier le code des algorithmes qu’ils utilisent, commente Amos Toh, qui a suivi ce procès pour HRW (Human Rights Watch), une ONG américaine où il est chercheur, en charge de l’IA et des droits de l’homme. Cela permettrait à des organismes tiers de vérifier le bon fonctionnement de ces programmes et aux citoyens de comprendre comment ont été motivées les décisions les concernant. » @LesEchos.
#Information
► Reporters sans frontières crée une librairie d’articles censurés accessibles via le jeu vidéo « Minecraft ». Le jeu vidéo, sauveur de la presse libre ? L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a fait savoir dans un communiqué, jeudi 12 mars, journée mondiale contre la censure sur internet, qu’elle avait créé un « centre numérique de la liberté de la presse » accessible en se connectant au jeu en ligne Minecraft. « En raison de cette censure, beaucoup de jeunes grandissent dans des environnements où ils n’ont quasiment aucun accès à une presse indépendante. Sous l’impact des campagnes de désinformation de leur gouvernement, leurs opinions finissent par être complètement manipulées », indique le communiqué. Pour déjouer cette fatalité, RSF a eu l’idée d’utiliser le serveur de Minecraft, accessible partout dans le monde. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo