09 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 mars 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Numérique

► L’inquiétante trajectoire de la consommation énergétique du numérique. Par Fabrice Flipo, professeur en philosophie sociale et politique, épistémologie et histoire des sciences et techniques, Institut Mines-Télécom. Le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET) a publié en novembre un rapport sur la consommation d’énergie du numérique en France. L’étude recense le parc, liste les consommations et en déduit leur montant global. Les résultats sont plutôt rassurants. Par rapport à 2008, la consommation numérique au niveau national semble stabilisée. Les transformations en cours (croissance des usages vidéo, « numérisation de l’économie », « plate-formisation », etc.) ne semblent pas avoir de conséquences sur la dépense énergétique. Un constat qui s’expliquerait par les gains en efficacité énergétique, et par le fait que la progression de la consommation des smartphones et data centers a été compensée par le déclin des télévisions et des PC. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia Crédit photo : Federico Beccari – Unsplash.

#Santé

► Alors que l’épidémie de Covid-19 se propage, le ministre de la Santé a annoncé l’assouplissement des conditions pour l’exercice de la télémédecine ou téléconsultation. Par cette l’État espère pouvoir aider à désengorger significativement les salles d’attente des médecins et des hôpitaux  pour limiter ainsi les risques de contamination dans les salles d’attente. « Le Covid-19 provoque des symptômes respiratoires, mais, en télémédecine, on ne peut pas ausculter de patients. Donc c’est du bricolage », regrette le Docteur Jérôme Marty, président du syndicat de l’union française pour une médecine libre. Près de 13% des médecins ont déjà eu recours à une téléconsultation. @franceinfo.

► Les jeunes pousses de téléconsultation comme Doctolib, Medadom et Livi voient les demandes des patients exploser jusqu’à cinq fois plus importante comparée à la même période l’année précédente. Ainsi Doctolib s’est engagé à proposer aux praticiens ses services sans les facturer. Pour Livi (filiale du suédois Kry), ce sont 120 médecins salariés par l’entreprise qui officent. Et enfin chez Medadom, les médecins salariés sont mobilisés pour augmenter les plages horaires à la téléconsultation.

► Dans le Haut-Rhin, le tout premier centre de télémédecine ferme ses portes.Le premier centre de télémédecine de France a fermé ses portes à Oberbruck dans le Haut-Rhin après seulement trois années de fonctionnement. L’objectif du lieu, le premier de France, était de lutter contre les déserts médicaux en permettant aux patients de bénéficier du diagnostic de spécialistes non-présents sur place. « L’association qui gérait [le cabinet] ne s’en sortait pas financièrement parce qu’elle était soutenue par l’Agence régionale de santé et que celle-ci a arrêté l’expérimentation », explique Jacques Behra, maire d’Oberbruck.@europe1. A lire aussi : A Oberbruck (Haut-Rhin), le cabinet de télémédecine commence peu à peu à se faire une place (@BleuAlsace) et Bilan positif un an après l’ouverture du cabinet de télémédecine à Oberbruck dans le Haut-Rhin (@franceinfo).

#Transport

► On a testé le futur «RER Vélo» de l’Ile-de-France. Et si on prenait le vélo plutôt que le RER pour se déplacer en Ile-de-France. De nombreux trajets semblent impossibles à l’heure actuelle, à cause du manque d’axes structurants, selon le Collectif Vélo Ile-de-France. Une trentaine d’associations de cyclistes ont donc imaginé un réseau de 650 km de pistes cyclables sécurisées afin que le vélo puisse devenir une alternative aux transports en commun pour les trajets de moyenne distance. Début février, la région a annoncé être prête à lancer dès cette année les travaux de deux lignes dont l’itinéraire sera dévoilé après les élections municipales. @le_Parisien.

► Entre la grève des transports et les municipales, le vélo est de retour en ville. Il n’occupe qu’une place modeste dans l’espace public (10%). Mais la situation est en train de changer. « En aménageant la ville, en la rendant plus sûre comme en créant des pistes cyclables continues sans coupure, ces verrous sautent », estime Jérôme Sorrel, auteur de « Vélotaf – Mode d’emploi du vélo au quotidien ». Mais il ajoute : « On ne se met pas au vélo pour des raisons écolos, mais on devient écolo en se mettant en vélo ». @latribune

#Municipales2020

► Municipales dans les Hauts-de-Seine : le vote électronique, rempart contre le coronavirus. Des milliers de personnes se succédant dans un espace clos, des isoloirs accentuant l’impression de confinement et des milliers de mains qui se serrent. Il va bien falloir composer avec le Covid-19 les 15 et 22 mars prochains, lors des élections municipales. D’autant que Marc Fesneau, le ministre chargé des relations avec le Parlement, a assuré qu’il n’était « pas question de reporter » le scrutin. Il existe un autre dispositif qui permet de limiter les contacts : les machines à voter. Quelques couacs ont certes été constatés par le passé, tel ce problème de paramétrage survenu à Issy-les-Moulineaux il y a deux ans. Ils n’ont cependant pas entamé la confiance dans ce système, qui a dans l’ensemble prouvé son efficacité en termes de fiabilité, de praticité et de gain de temps au moment du dépouillement. @le_Parisien.

► Coronavirus : comment s’organise le vote électronique à Epernay pour les municipales ? Les Français seront appelés à voter pour leurs futurs maires et présidents d’agglomération les 15 et 22 mars. Mais c’était sans compter l’épidémie de Covid-19 qui sévit depuis quelques semaines. Le ministère de l’intérieur a décidé de maintenir le rendez-vous électoral. A Epernay, la municipalité a choisi un mode de scrutin électronique depuis 2007. Pour éviter la contamination du virus de Covid-19, des gels hydroalcooliques, des gants et des lingettes seront fournis. En plus du matériel, les machines seront nettoyées régulièrement. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les bonnes pratiques des médias pour couvrir le coronavirus. À retenir cette semaine : – Uber & régulation des plateformes – La Cour de cassation requalifie en salarié les chauffeurs Uber, remettant ainsi en cause le modèle économique de la plateformeL’arrêt constitue un avertissement pour l’ensemble des start-ups collaboratives qui se sont inspirées du modèle économique d’Uber. En même temps, les candidats à la Mairie de Paris prônent une reprise en main des données générées par des plateformes comme Uber, Airbnb et Amazon afin de mieux réguler les effets de leurs services sur la ville.

#Culture

► En Haute-Loire, un artiste crée une « machine à rêves » à l’aide de déchets. A Brives-Charensac, en Haute-Loire, l’artiste Nicolas Savoye a créé une machine à base de rouages, de plumes et de musique. Il la a appelé « le tourne chatouille ». Pour nourrir son imaginaire galopant, c’est à la déchetterie que Nicolas Savoye trouve son bonheur, un lieu qu’il fréquente assidument depuis 15 ans : « Moi, souvent, dans ma tête j’ai plusieurs projets qui sont rangés dans des tiroirs et je suis en alerte. Quand je vois des objets, je me dis : ‘Tiens, ça, c’est pour ce projet, celui-là irait bien pour un autre projet’. ». Avec ce qu’il a récupéré à la déchetterie, il a créé avec ses comparses leur propre univers sonore : « On a fabriqué une vielle à roue avec une machine à coudre, actionnée avec le pied. On a aussi créé un « violon-bidon », auquel on a rajouté une trompette pour avoir un peu plus de son. C’est fabuleux pour un musicien, créer des instruments, c’est génial ! » @franceinfo.