05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Bangladesh: la capitale Dacca noyée par des affiches électorales plastifiées. La capitale du Bangladesh, Dacca, est noyée par des centaines de millions d’affiches plastifiées à l’approche des élections locales prévues samedi et des militants s’inquiètent des conséquences néfastes pour l’environnement. Estimées à environ 304 millions, ces affiches vont finir dans les égouts et les rivières, s’emporte Sharif Jamil, secrétaire général du Bangladesh Environment Movement. « Et si les affiches sont brûlées, cela va polluer l’air », note-t-il. La qualité de l’air à Dacca est parmi les plus mauvaises au monde. « Il va falloir 400 ans avant que ces affiches ne se décomposent », souligne Sharif Jamil. @Sciences_Avenir.

► Des « arbres » artificiels installés à Londres pour lutter contre la pollution de l’air. Le Waltham Forest Council a ainsi installé deux City Trees permanents à l’extérieur de la gare de Leytonstone et un autre sur la High Road pour améliorer la qualité de l’air. C’est la société allemande Green City Solutions qui a créé le City Tree. Selon la description du fabricant, c’est un système d’épuration d’air extérieur autonome fait de mousse. Il utilise ainsi la biotechnologie pour imiter les avantages de la réduction de la pollution réalisée par « environ 275 arbres urbains ». Chaque City Tree est autonome et contient un réservoir d’eau, des systèmes d’irrigation et des capteurs pour surveiller la croissance des plantes. Le tout est alimenté par une combinaison de panneaux solaires et de batteries internes. Le City Tree a été conçu pour être capable d’éliminer divers agents polluant l’air tout en produisant de l’oxygène. @DailyGeekShow

#Solidarité

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. Leur équation est simple : un repas pour chien, chat et autres nouveaux animaux de compagnie (Nac), coûte en moyenne 10 centimes d’euros. En parallèle, les deux jeunes entrepreneurs ont calculé que 45 recherches sur Internet rapportaient 20 centimes d’euros de recettes de la part des annonceurs. Ces derniers monnaient leur référencement auprès des « index », en l’occurrence celui de Microsoft, partenaire de YouCare. À chaque nouvelle recherche, l’argent collecté grâce à la publicité est redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Les utilisateurs YouCare effectuent en moyenne 7 recherches par jour, ce qui permet d’offrir un repas à un refuge par semaine en moyenne. @LADN_EU & @le_Parisien.

► A Stockton, en Californie, le maire parie sur un revenu minimum garanti pour réduire la précarité. Michael Tubbs est maire de Stockton, une agglomération de 300 000 habitants qui a fait faillite en 2012 et ne s’en est pas relevée, comme en témoigne le délabrement de certains bâtiments historiques, reliquats du passé cossu d’une ville née dans la foulée de la ruée vers l’or de 1849. Lange Luntao, le petit-fils d’un ouvrier agricole venu des Philippines (Stockton a un quartier appelé le Petit Manille), dirige la coalition Reinvent Stockton. Autour d’eux s’est constitué un réseau de jeunes influencés par la Silicon Valley autant que par Barack Obama. Ils se sont surnommés les « boomerangs » : ceux qui reviennent dans leur communauté d’origine avec l’ambition de changer le monde et ses inégalités. Ainsi Depuis un an, 125 familles de la ville reçoivent 500 dollars par mois. À travers cette expérience soutenue par plusieurs barons de la Silicon Valley, l’élu démocrate Michael Tubbs veut prouver que les « pauvres » ne le sont pas parce qu’ils ne travaillent pas assez, mais parce que le coût de la vie est trop élevé. @lemondefr

#Santé

► Quand les « serious games » deviennent des outils d’accompagnement des patients. Et si un jeu pouvait accompagner un jeune enfant asthmatique et sa famille ? Et si un jeu pouvait responsabiliser un enfant de 9 ans face à son diabète ? Ces jeux existent, ils permettent pour « Effic’asthme » de former et de rassurer les parents et leurs jeunes enfants face à l’asthme et « Glucozor » propose à l’enfant diabétique de prendre soin d’un compagnon virtuel en respectant les contraintes qui s’appliquent à lui-même. Au fur et à mesure que le chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo supplante celle du cinéma et que les jeux vidéo sont reconnu comme un art à part entière, leur utilisation à d’autres fins que purement ludiques n’étonne plus. @FR_Conversation

#Travail

► Chine : les applications de télétravail surchargées. En raison de la propagation actuelle du coronavirus, beaucoup d’entreprises ont pris des mesures de précaution et ont incité ou parfois même obligé leurs employés à travailler de chez eux. A cause d’un volume de trafic trop important, l’outil de communication d’entreprise et de collaboration bureautique de TencentWeChat Work, et l’application d’espace de travail virtuel d’AlibabaDingTalk, ont été paralysés. De nombreux utilisateurs se sont plaints de problèmes de connexion. DingTalk a déclaré que son trafic de vidéoconférence avait atteint un sommet historique à 9 heures du matin, ce lundi. Plus de 200 millions d’employés ont travaillé à distance, selon l’entreprise. Le bond des travailleurs à distance, même temporaires, représente une opportunité inattendue pour les prestataires de services pour acquérir de nouveaux utilisateurs. @Frenchweb.

► Deliveroo condamné en France aux prud’hommes pour travail dissimulé. C’est une première en France. La plateforme de livraison de repas Deliveroo a été condamnée pour travail dissimulé à la suite de la requalification du contrat de prestation de service d’un de ses coursiers en contrat de travail. Un livreur à vélo ayant travaillé pour Deliveroo à partir de 2015 demandait la requalification de son contrat de prestation de service en contrat de travail. « Cela a été un très long combat, engagé en 2016 », a affirmé son avocat Me Kevin Mention. Un juge départiteur du conseil des prud’hommes de Paris a condamné Deliveroo pour travail dissimulé, selon la décision consultée. La justice a « reconnu que le fait d’obliger le coursier à avoir un contrat de prestation de service était une volonté de frauder le code du travail de la part de Deliveroo et condamné l’entreprise à verser 30 000 euros au livreur », selon Me Mention. @lemondefr.

#Logement

► Pour lutter contre les abus et les opérations massives visant à transformer des immeubles entiers en habitations de passage, la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes) refuse une opération massive commerciale de type Airbnb. En 2018, 4 000 meublés touristiques été officiellement déclarés sur différentes plateformes, à Cannes. Aujourd’hui, le chiffre a presque doublé. La municipalité explique que ce type de transaction entre particuliers est nécessaire à la ville mais à condition, précise la mairie, que l’offre n’explose paset devienne une opération massive commerciale immobilière. @franceinfo

#Police

► Quand la police exploite le big data pour résoudre ses enquêtes. Webdrone. C’est le nom d’une petite société, située à deux pas de la Madeleine, à Paris. Elle emploie une poignée d’experts et d’ex-cybergendarmes qui passent le plus clair de leur temps à enquêter pour le compte de riches clients, victimes notamment de contrefaçon ou de campagnes de dénigrement sur internet. Ces privés travaillent à l’aide d’un e-drone ou drone virtuel, c’est-à-dire un algorithme sophistiqué qui permet de matérialiser des réseaux organisés sur la base des informations qu’il puise sur internet. Le programme cherche dans les pages, indexées ou non indexées, mais aussi dans le darknet, accessible essentiellement aux initiés qui en connaissent les chemins d’accès. « On entre quelques éléments d’investigation, comme des pseudos ou des avatars et le système identifie toutes les traces numériques dans les trois couches du web et sur les réseaux sociaux », explique Hervé, l’un des piliers de l’équipe. @Le_Figaro.

► Un rapport analyse les enjeux de la police prédictive. « Police prédictive ». C’est le thème d’un rapport de 2019 de l’Institut Paris Région (IPR), ex-Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France. Cet organisme soutenu par la région que préside Valérie Pécresse porte un regard aiguisé sur la grande mode des algorithmes expérimentés dans le champ sécuritaire, dans l’espoir de parfaire la réponse des pouvoirs publics aux incivilités et à la délinquance. En 35 pages, il brosse le tableau d’un secteur plein de promesses d’un point de vue économique, mais qui soulève aussi maintes questions sur le plan des libertés individuelles. @Le_Figaro

#Ecran

► Parents, utilisez-vous des outils numériques pour contrôler l’accès aux écrans de vos enfants ? Le Safer Internet Day, organisé en France et dans le monde entier à partir du 11 février par des institutions, entreprises et association, se concentre cette année sur « la place des écrans dans la famille », et le rôle des parents en la matière pour éduquer leurs enfants. A cette occasion, la rubrique Pixels du Monde s’intéresse aux solutions techniques disponibles et utilisées par certains parents pour surveiller, ou contrôler, l’usage des écrans connectés par leurs enfants – tablettes, consoles de jeux, ou premiers smartphones. @lemondefr.

#CentreVille

► Dans le centre-ville de Dieppe, l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville observer l’état des maisonset du Pollet  Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de réveler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats de travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront  aussi rappelés à leur responsabilité. @franceinfo

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Quand les cigognes ne migrent plus vers l’Afrique. Dans les années 70, les cigognes d’Europe occidentale faisaient des milliers de kilomètres pour fuir le froid et aller passer l’hiver au sud du Sahara. Désormais, elles restent dans la péninsule ibérique. C’est ce qu’indique l’ONG espagnole SEO/BirdLife dans le rapport « Migration et écologie spatiale de la cigogne blanche en Espagne ». Moins que le changement climatique, c’est la présence grandissante de rizières et, surtout, de décharges à l’air libre aux alentours des villes, qui a facilité cette sédentarité. Il apparaît que désormais, seules les très jeunes cigognes se lancent encore, par instinct, dans la traversée du détroit de Gibraltar vers l’Afrique sahélienne, avant de choisir la commodité avec l’âge. @LesEchos. Légende image: La cigogne blanche ne migre plus vers l’Afrique sahélienne et passe désormais les hivers en Espagne. (Photo : Getty Images).

#Ville

► Depuis 2014, l’Observatoire des villes vertes publie tous les trois ans un Palmarès des villes les plus végétalisées de France. Voici le classement de 2020. Densité des espaces verts, protection de la biodiversité, budget alloué à la végétalisation… Autant de critères qui rentrent en compte dans le palmarès des villes vertes françaises, publié tous les trois ans par l’Observatoire des villes vertes, qui réunit l’Union nationale des entreprises du paysage et Hortis, l’association regroupant les responsables de la nature en ville. Si Strasbourg, qui occupait la troisième place lors du dernier palmarès de 2017, n’apparaît plus dans le classement des 10 villes les plus vertes en 2020, Angers et Nantes conservent leur première et deuxième place. C’est Metz, absente du classement il y a trois ans, qui se hisse à la troisième place. À la suite du trio de tête : Amiens, Lyon, Poitiers, Rennes, Caen, Nancy et Brest. @Wedemain.

#Transport

► Comment New York veut chasser les voitures de Manhattan. Depuis trois mois, une artère échappe aux embarras habituels de la circulation new-yorkaise. Dans la 14ème Rue, juste au sud d’Union Square, pas un embouteillage. De 6 heures du matin à 10 heures du soir, seuls les autobus, bus scolaires, véhicules d’urgence et camions de livraison ont le droit de circuler. Bienvenue dans la première rue de New York entièrement interdite aux voitures. Depuis le 3 octobre 2019, sur la moitié de sa longueur, non seulement les voitures individuelles mais aussi les taxis et les VTC n’ont le droit de l’emprunter que s’ils tournent au carrefour suivant ou s’ils rejoignent l’un des rares parkings. A chaque embranchement, des panneaux rappellent la règle, répétée aussi par d’immenses marques au sol, en caractères blancs sur fond rouge : « bus and trucks only ». @lesechos.

► Antony : des caméras sur les bus pour filmer la chaussée et réduire les accidents. Des caméras non seulement à l’intérieur des bus mais aussi à l’extérieur, braquées sur la chaussée. Cette idée est développée depuis la fin de l’année dernière sur le réseau de bus Paladin, et plus précisément à Antony, à titre expérimental. L’objectif de ces deux technologies appelées Mobileye 8 Connect et Logiroad est simple : réduire le nombre d’accidents et gérer l’état de la voirie. « Cette technologie permet, grâce à la caméra frontale, de filmer 22 kilomètres de voirie et de les cartographier en 3D, explique Perrine Precetti, maire adjointe chargée de la mobilité urbaine. Cela rend possible une maintenance prédictive, en repérant les nids-de-poule et les réfections à prévoir pour les budgéter. Cette technologie va également améliorer la sécurité des usagers de la route. » @le_Parisien

#Agriculture

► Agriculture urbaine : Cycloponics valorise les espaces souterrains. Anciens parkings, entrepôts désaffectés… les grandes villes dissimulent de nombreux espaces souterrains abandonnés. Alors que l’agriculture urbaine suscite un engouement croissant, Jean-Noël Gertz et Théophile Champagnat ont eu l’idée d’en transformer certains en lieux dédiés à l’agriculture biologique. Depuis leurs débuts en 2012, les deux fondateurs de Cycloponics exploitent trois sites : à Paris dans le 18e arrondissement, à Floirac en périphérie de Bordeaux et à Strasbourg. Sur chaque site, c’est le même modèle qui est appliqué pour générer des revenus. Une partie est aménagée en espace agricole : sous les éclairages à LED qui reproduisent la lumière du jour se développent des micropousses, très tendance dans les assiettes. Sont également cultivées, mais dans l’obscurité, des endives blanches et plusieurs espèces de champignons. @EchosExecutives.

#Municipales2020

► En vue des élections municipales (15 et 22 mars 2020), franceinfo révèle mardi 4 février une étude de l’institut Montaigne. Différents critères sont observés par ce groupe de réflexion, dans les onze plus grandes villes de France : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Quelle est la ville qui possède le plus de vélos en libre-service ? Quelle est la municipalité qui investit le plus dans la politique culturelle ? A lire aussi : Plus d’impôts locaux, moins de dépenses, une dette maîtrisée : la santé financière des plus grandes villes françaises passée au crible. @franceinfo

#Ecosystème

► La Machinerie à Amiens, qui anime un espace de travail collaboratif et un fablab. L’Electrolab à Nanterre, 1.500 m² d’ateliers où salariés, étudiants, retraités, chômeurs, ingénieurs ou artistes travaillent ensemble sur des projets de fabrication numérique. Mais aussi Les Imaginations Fertiles à Toulouse, la Palanquée à Sète, ou le Hatlab à la Verrière sont tous des tiers lieux. Ils font partie des 80 lauréats qui viennent d’être labellisés « Fabriques de Territoire » (dont 32 à dominante « numériques »), suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en juillet 2019 par le gouvernement. Déjà installés ou en cours de création, ces lieux recevront une subvention de 75 000 à 150 000 euros chacun, sur trois ans. Lire le rapport « Tiers lieux, un défi pour les territoires » de la mission « Coworking : Territoires, Travail, Numérique » dirigé par Patrick Levy-Waitz, Président de la Fondation Travailler autrement a remis au gouvernement le 19 septembre 2018.

► Les tiers-lieux sont des espaces physiques pour faire ensemble : coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public… Les tiers-lieux sont les nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives. Ils se sont développés grâce au déploiement du numérique partout sur le territoire. Chaque lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. Mais tous permettent les rencontres informelles, les interactions sociales, favorisent la créativité et les projets collectifs. En résumé, dans les tiers lieux, on crée, on forme, on apprend, on fait ensemble, on fabrique, on participe, on crée du lien social…

► Revue de liens : – Du Nord à la Guyane, le gouvernement subventionne 80 premiers tiers-lieux. Coworking, activités culturelles, formations… Sept mois après le lancement de son appel à manifestation d’intérêt, le gouvernement vient de labelliser 80 premiers tiers-lieux, de Coudekerque-Branche à Saint-Laurent du Maroni. (@latribune) ; – Tiers-lieux : « Les collectivités jouent déjà un rôle d’impulseur » Patrick Levy Waitz. Au lendemain de la remise de son rapport « Faire ensemble pour mieux vivre ensemble » le président de la Fondation Travailler Autrement, Patrick Levy Waitz, se dit favorable à l’instauration d’un Airbnb des tiers-lieux. (@latribune) ; – Le gouvernement met la main à la poche pour accélérer l’essor des tiers-lieux. Coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public sont autant de tiers-lieux concernés par un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé ce 12 juillet par le gouvernement, à la suite des recommandations de la mission coworking. L’État financera de 75 000 à 150 000 euros sur 3 ans chacun des 300 projets identifiés. (@latribune).

#Réseau_5G

► La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires ». La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Les premières offres sont attendues à la fin de l’année. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux. Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie. Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition.  @lemondefr

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► En France, on en dénombre un rond-point tous les 25 km en moyenne, soit près de 50.000 sur tout le territoire. Ronds, ovales, carrés, ils font partie du paysage routier français. En Loire-Atlantique à Nozay, des conditions particulières ont conduit les ingénieurs à imaginer et réaliser un rond-point en forme de cacahuète. « Quand vous avez des ronds-point traditionnels, très souvent des voies sont pratiquement dans l’axe du rond-point. Les gens ralentissent donc moins et ça ne permet pas aux autres voies de s’intégrer facilement sur ce rond-point », explique Jean Charrier, vice-président du conseil départemental. @franceinfo. Légende image : Une vue aérienne du rond-point aménagé par le conseil départemental de Loire-Atlantique à Nozay. (Photo du Conseil départemental de Loire-Atlantique).

► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui ne se déplace pas.

#Ville

► Le destin des villes passe par les habitants. Au-delà des promesses de la Smart City et de la densification, sur quelles bases peut-on « reconquérir » la ville et inventer celle de demain ? En 2015, d’après la Commission Européenne, 75% de la population mondiale vivait dans une zone urbaine. Une statistique qui n’est pas près de stagner et encore moins de régresser, lorsque l’on songe qu’au cours des vingt-cinq dernières années, la surface de l’ensemble des villes mondiales s’est accrue d’une aire semblable à celle de l’Irlande. La ville gagne du terrain, grignote, et ce faisant, fait face à de nouveaux défis… sans pour autant être totalement venue à bout de ceux qui sont les siens depuis longtemps. Car depuis au moins le début du XXème siècle, la ville est l’objet d’un paradoxe : alors qu’elle représente une formidable concentration d’êtres humains, on la juge… inhumaine. Trop grosse, trop agitée, trop dure, trop éloignée des besoins simples de chacun, et inapte à apporter le minimum décent à l’ensemble de ceux qui la peuplent. Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ? Une priorité évidente… plus facile à énoncer qu’à régler. @usbeketrica.

#Commune

► Depuis 2018, la commune Hermanville-sur-Mer (Calvados) expérimente la démocratie participative en ligne en créant Confonder, un site Web. « Les élus peuvent se servir du site pour consulter la population autour de projets et les habitants peuvent proposer des idées pour la commune, explique François Gruselle, le créateur de Cofonder. Cet outil permet aussi de réaliser un budget participatif : la commune met de côté une partie de son budget et la dispatche entre tous les habitants pour qu’ils choisissent les projets qu’ils veulent voir émerger dans la commune ». @franceinfo.

#Territoire

► Territoires en transition : l’inévitable réinvention ? [Une émission @franceculture en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde]. L’écologie et les questions environnementales sont désormais élevées au rang des priorités d’un nombre croissant de citoyens et ces sujets imprègnent aujourd’hui très largement les programmes politiques de tout bord. À l’approche des élections municipales, les regards se portent donc vers les territoires dont certains ont déjà engagé une politique de transition afin de répondre aux enjeux du réchauffement climatique et d’en limiter les effets. De la collapsologie au modèle résilient des sociétés de demain, quels scénarios sont élaborés et mis à disposition des territoires désireux de se réinventer ? Quels modes d’existence seront les nôtres, dans un contexte de risque d’effondrement des sociétés thermo-industrielles ? Décroissance, autonomie, sobriété riment-elles avec liberté, indépendance, résilience ?

#Entreprise

► Tours : rencontre avec 4 entreprises innovantes de la région. Pour la deuxième année consécutive, le salon, Human Tech Days s’est tenu à Tours dans le cadre du mois du numérique de la région qui s’achève le 15 février. Les organisateurs ont choisi comme thématique de « Placer l’humain au cœur de la société numérique ». La rédaction de France 3 Centre-Val de Loire s’est  intéressée à quatre entreprises régionales présentes sur le salon : Lify-Air (Détection en temps réel des pollens dans l’air), Lib&Lou (Location de jouets pour les enfants de 0 à 6 ans), ToolPad (Assistant d’utilisation d’ordinateur pour seniors) et Les 3 Dimensions (L’impression 3D accessible à tous). @franceinfo.

#Fiscalité

► Google répercute sur ses clients la « taxe Gafa » autrichienne. Depuis le 1er janvier, une loi autrichienne impose une taxe de 5% sur les revenus issus de la publicité en ligne. Cette dernière ne concerne que les entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont 25 millions d’euros en Autriche. Une autre façon de désigner les Gafa, soit les géants du numérique comme Google, Facebook ou Amazon. «Ce n’est que justice que les géants du numérique actifs en Europe paient leur juste part d’impôts», avait déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz fin 2018, à l’annonce de ce qui n’était encore qu’un projet de loi. La réplique de Google ne s’est pas fait attendre. À partir du second semestre 2020, le numéro un de la publicité en ligne va augmenter ses tarifs de 5% pour tous les annonceurs «dont les publicités sont vues en Autriche, et ce quel que soit le pays où ils se trouvent», indique un e-mail envoyé à ses clients la semaine dernière, et publié par les médias autrichiens. @Le_Figaro.

#Pollution

► Les océans de plastique : un fléau contre lequel nous pouvons tous et toutes lutter ! « Chaque minute, 19 tonnes de déchets sont déversées dans les océans, » annonce en introduction Simon Bernard. Et sur cette quantité, seul 1% flotte dans l’eau, le reste finit par couvrir nos fonds marins ». Mais le plus inquiétant pour le jeune ingénieur reste la dégradation de ces morceaux de plastique en fines particules qui, une fois avalées par les poissons « se retrouvent dans toute la chaîne alimentaire ». Résultat, nous avalons chaque jour l’équivalent d’une carte bleue, soit 5 grammes de plastique. Cette problématique du rejet de nos déchets plastiques dans l’océan, Simon Bernard l’a découverte lorsqu’il était officier de marine. Convaincu qu’il fallait agir, il a mis à profit ses compétences techniques pour fonder Plastic Odyssey. À bord de son bateau Ulysse, il sillonne les mers et les océans pour comprendre l’influence de ces plastiques sur leur écosystème et tente de trouver des solutions pour stopper le développement du septième continent. Si certains pessimistes pensent qu’il est déjà trop tard pour agir, le jeune entrepreneur est persuadé qu’il reste encore des solutions pour “fermer ce robinet de plastique ». @bymaddyness.

#Données

► Opinion | Pas de « smart city » verte sans partage des données. Tribune de Florent Andrillon (directeur associé chez Capgemini Invent). L’urbanisation rapide des populations et les changements de mode de vie des populations placent les villes au cœur des enjeux climatiques. La moitié de l’humanité vit aujourd’hui en zone urbaine. Les Nations unies estiment qu sept habitants sur dix vivront en ville en 2050. Et cette progression sera tirée à 90 % par l’Afrique et l’Asie. Si les villes ne représentent que 3 % du territoire, elles sont responsables de 60 % à 80 % de la consommation d’énergie dans le monde et à l’origine de 75% d’émissions gaz carbonique. Cette distribution du territoire met sous pression les ressources en eau potable, la gestion des eaux usées, l’environnement et engendre des problèmes de pollution et de santé publique. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#Informatique

► « L’idée de « rendre le monde meilleur » est une farce ». A 77 ans, Joan Greenbaum, ex-programmeuse d’IBM ayant milité pour une technologie plus éthique dès les années 1960, fait le parallèle entre son parcours et la révolte actuelle des « tech workers ».Elle explique dans un entretien sur le site @usbeketrica : « Les sociétés comme IBM étaient très marquées par les sciences du management, l’idée de rendre le monde plus efficace, plus productif. En somme, réduire le coût du travail et permettre des gains de temps à tous les niveaux. Ceux, parmi nous, qui faisaient de la programmation, qui codaient, ne partageaient pas forcément ces vues. Je me suis engagé très tôt avec Computer People For Peace. Avec ce groupe, nous nous demandions comment mettre l’informatique au service du bien commun, comment éviter d’oeuvrer pour l’industrie militaire ou contribuer à changer la nature du travail. Deux visions du monde s’affrontaient déjà : celle des grandes entreprises et celle de certains ingénieurs et programmeurs, marqués par les mouvements anti-guerre du Vietnam. ».

► « Vivre avec des machines émotionnelles », selon Laurence Devillers. Tribune. Les dimensions affectives envahissent les machines pour permettre un dialogue plus naturel mais aussi pour capter notre attention. Pendant longtemps, philosophes et scientifiques ont opposé émotion et raison. L’évolution des connaissances scientifiques, grâce aux neurosciences, montre que les émotions et les sentiments sont nécessaires au fonctionnement cognitif, à la mémorisation, à l’apprentissage et à l’interaction. L’informatique émotionnelle regroupe trois technologies : la reconnaissance des affects, le raisonnement et la prise de décision à partir des affects, et enfin la génération d’affects grâce à des indices dans la voix, le visage ou les gestes. Les émotions sont complexes et propres à chaque individu. Elles sont par essence dynamiques, dépendent de notre culture, de notre éducation et du contexte dans lequel l’enregistrement est capturé.  Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Portugal : quand une « no-go zone » se transforme en musée à ciel ouvert. Une cité de la banlieue de Lisbonne (Portugal) était présentée comme une « no-go zone » où taxis et bus ne circulaient plus. « Pendant longtemps ici, tout était abandonné. Mais aujourd’hui, tout change pour le mieux », explique un passant. Pour réhabiliter le quartier, la mairie a organisé en 2014 un festival de street art avec des artistes venus du monde entier. Depuis, il a lieu chaque année, et la cité s’est transformée en galerie d’art à ciel ouvert. « Ces œuvres d’art dans notre quartier nous ont permis de nous projeter dans le monde. Les gens viennent ici, cherchent à nous connaître, à entendre nos histoires. Avant, personne ne nous voyait, ni ne s’intéressait à nous. Aujourd’hui, tout cela a changé », souligne Emanuela Kalemba, organisatrice d’une visite guidée de « Quinta do Mocho ». Chaque semaine, des groupes de touristes viennent admirer les 120 œuvres. Des fresques sur des thématiques variées comme la discrimination raciale, les droits des enfants, ou la justice. @franceinfo. (Crédit photo: AFP).

#Ville

► « Une ville durable est par définition est une ville qui est à la convergence des défis écologiques, des changements climatiques, le durable et de la biodiversité….Le durable n’est autre chose qu’une ville viable, d’une ville vivable, d’une ville équitable. Au XXIème siècle, nous avons internet partout, tout est connecté et nous voulons que cette connexion serve si à créer un lien social, à lutter contre le changement climatique. Nous ne voulons pas d’une ville massivement connectée pour les gens qui isolent les gens. On est hyper connecté technologiquement mais massivement, socialement déconnecté », explique Carlos Moreno, Scientifique franco-colombien et expert international de la Smart City humaine, lors d’une conférence-débat, le 29 janvier à Calvi (Corse). @corsenetinfos.

#Google_City

► Toronto doit-elle avoir peur du projet de smart city mené par Sidewalk Labs ? Sidewalk Labs, une filiale d’Alphabet, veut faire du quartier de Quayside à Toronto le début d’une smart city. Un projet contesté par une partie de la population, qui craint notamment que de nombreuses données personnelles ne soient collectées, sans aucun garde-fou. Les villes ont-elles les moyens de se protéger de l’implémentation non souhaitée de nouvelles technologies par des entreprises privées ? @LUsineDigitale

#Energie

► Médoc : avis défavorable pour le projet de parc éolien. Les opposants au projet sont ravis de cette décision du commissaire enquêteur même si cet avis, seul, ne conditionnera pas la décision de la préfecture. Il a toutefois donné cet avis défavorable pointant notamment le manque de concertation auprès du public mais aussi la sécurité incendie, dans un contexte forestier. José Bertin, Président collectif Vent Debout Médoc : « Les douze éoliennes sont prévues en deux alignements de six. et il y a des maisons qui sont à 700-800 mètres. Ce qui laisse le passage à peu près de 200 mètres pour les canadairs : ce qui est ridicule ! Donc la prévention incendie sera difficile… ». De son côté, le maire de Lesparre, Bernard Giraud, regrette que le Médoc ne puisse accueillir les premières éoliennes de l’ex-Aquitaine… @franceinfo.

#Municipales2020

► « Ici, les gens sont des zombies… » Bienvenue à La Grand-Combe, la ville au taux de chômage le plus élevé de France. Entre les conserves de maïs doux et les paquets de macaronis à petit prix, Louisa garde le sourire. Cette mère célibataire aux cheveux bruns passe le plus clair de son temps derrière la caisse de cette petite épicerie solidaire du Secours populaire, située dans le centre-ville de La Grand-Combe (Gard). Elle s’active bénévolement pour venir en aide aux plus démunis… dont elle fait aussi partie. Sans emploi depuis de longues années, Louisa vit au RSA avec sa fille et doit faire face aux dépenses courantes avec 150 euros par mois. « Je n’ai pas de voiture, je ne peux pas me déplacer et ici, il n’y a rien, pas d’emploi », égrène la quinquagénaire sans colère, mais d’un ton désabusé. Vidée des deux tiers de ses habitants en moins de cinquante ans, la commune de 5 000 âmes détient aujourd’hui un triste record : 40% de chômage, le plus haut taux pour une ville de plus de 1 000 habitants en France métropolitaine, selon les données de l’Insee. @franceinfo.

#Environnement

► Qu’est-ce qu’on fait pour la planète ? Trier, recycler, revaloriser, se mettre au bio, acheter local, cultiver son jardin. Aujourd’hui, nous sommes tous concernés. Bien sûr, l’État doit mener une politique permettant le changement, les entreprises doivent décarboner leurs modes de production mais pour accélérer cette action collective, nous devons tous nous y mettre. Et vous savez quoi ? La révolution verte a déjà commencé. Agir pour le respect de la planète à tous les niveaux devient une réalité partout autour de nous. Les étudiants de L’École Française de Journalisme de Bordeaux mettent en lumière les initiatives citoyennes et économiques en Nouvelle-Aquitaine. France 3 Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre d’un partenariat pédagogique avec l’EFJ de Bordeaux, vous propose de découvrir le travail de ces futurs journalistes. Des étudiants qui n’ont pas ménagé leur énergie pour aller dénicher ces initiatives remarquables, avec même parfois, des réalisations très inattendues. Comme quoi, quand on veut moins de pétrole, en France, on a toujours des idées ! @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le coronavirus affole les réseaux sociaux et le monde de la tech. À retenir cette semaine : – Coronavirus & censure en Chine : Alors que le coronavirus se propage, la désinformation se viralise encore plus vite et la colère inonde les réseaux sociaux chinois. Une colère qui peut coûter cher, avec un gouvernement chinois qui contrôle les 1,1 milliard d’utilisateurs de WeChat (y compris dans les groupes privés), traquant toute personne qui pourrait « « perturber l’ordre social ». Mais au fur et à mesure que la population se voit refuser la libre circulation de l’information, le gouvernement perd de sa crédibilité. C’est en effet, en partie, la censure chinoise qui a aidé à la diffusion du virus ; – Nous sommes désormais contrôlés à distance : « Les capitalistes de la surveillance contrôlent la science et les scientifiques, les secrets et la vérité. » ; – L’IA fera ce que l’on lui demandera de faire. C’est bien là le problème.

#Réseau

► Des réseaux LoRaWAN moins infaillibles qu’on le pense. La technologie LoRaWAN serait-elle moins infaillible que prévue ? Des experts en sécurité ont publié en début de semaine un rapport de sécurité alarmant à propos de cette nouvelle technologie en plein essor. Celle-ci serait, contre toute attente, vulnérable aux cyberattaques et aux erreurs de configuration, malgré tout les discours rassurants sur la sécurité améliorée du protocole, fondée sur l’utilisation de deux couches de chiffrement. Pour rappel, LoRaWAN (pour « Long Range Wide Area Network ») est une technologie radio qui fonctionne en plus du protocole propriétaire LoRa. Le protocole LoRa a été développé pour permettre aux entreprises de connecter à l’Internet des appareils à piles ou à faible consommation d’énergie via une connexion sans fil. LoRaWAN reprend le protocole LoRa et permet à des appareils répartis sur une vaste zone géographique de se connecter sans fil à Internet par des ondes radio. @zdnetfr.

#Société

► Hartmut Rosa : « Aujourd’hui, on est aliéné parce qu’on se sent à la fois libre et perdu ». Après la publication en 2018 de son foisonnant essai Résonance (éd. La Découverte), Hartmut Rosa nous enjoint de nouveau à réfléchir à notre rapport au monde. Dans Rendre le monde indisponible (éd. La Découverte), le philosophe et sociologue allemand questionne cette quête moderne consistant à chercher à contrôler le monde, à le plier à nos désirs. Cette quête qui nous vaut d’exploiter la nature, les individus, la beauté, et de voir le tout nous échapper. Nous avons pris le temps de creuser le sujet avec lui à l’occasion de son dernier passage à Paris. Il explique dans un entretien sur le site @usbeketrica: « Je pense que ce qui rend notre sort singulier, aujourd’hui, c’est que nous sommes perdus pour une nouvelle raison. Ça n’est pas à cause de la répression, ou d’une oppression, comme ça a pu être le cas par le passé. Aujourd’hui, on est aliéné parce qu’on se sent à la foi libre et perdu. C’est frappant quand on considère le degré de colère qui s’exprime ces temps-ci. Les gens estiment qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils méritent (…) mais il me semble qu’on regarde dans la mauvaise direction. (…) La frustration vient précisément du fait qu’on réalise que maintenant, on a accès à des millions de choses, de films, de chansons, et que pour autant on n’obtient pas ce dont on a besoin. Parce que ce dont on a besoin, c’est ce que j’appelle la résonance, ce rapport au monde qui permet d’être touché, ému, transformé par lui, de faire l’expérience de la transcendance. »

#Numérique

► Près de Toulouse, les facteurs luttent contre la fracture numérique. Podcast, replay, achats ou impôts en lignes…Difficile pour certaines personnes de comprendre ce jargon informatique. Surtout lorsque l’on n’a pas accès aux outils du numérique. Les personnes âgées, parfois isolées sont les premières victimes de ce « tout numérique » imposé. La dématérialisation des démarches administratives est prévue pour fin 2022. L’idée de réaliser cette enquête est justement née de ce constat. Une véritable « course contre la montre » pour le président de la communauté d’agglomération du Sicoval, Jacques Oberti. Il souhaite par cette enquête, capter les besoins des personnes et déterminer les publics. Objectif : mettre en place très rapidement des ateliers de formation au numérique. On veut démystifier le numérique et accompagner les publics, voir même mobiliser des acteurs sur le terrain pour effectuer les démarches à la place des personnes en difficulté. Il faut les aider et aller vite pour éviter aussi qu’ils perdent leur droit. @franceinfo.