21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Cosmos

Le télescope SKA (Square Kilometer Array) un projet pharaonique exaltant qui pose des défis à hauteur de son ampleur. La communauté mondiale des astrophysiciens s’est lancée dans un projet pharaonique qui pousse les limites de ce que l’on peut faire sur Terre, le télescope « SKA » (Square Kilometer Array). Il s’agit de construire dans l’hémisphère Sud (Australie et Afrique du Sud) un ensemble d’antennes recueillant les ondes radio et fonctionnant en interférométrie. Cet ensemble sera gigantesque puisqu’il doit s’étendre sur deux continents, pour atteindre un km2 de surface de collecte ce qui lui permettra d’être 50 fois plus sensible que n’importe quel autre télescope radio. @LeTemps. Légende image : Conception artistique de la parabole SKA. Crédit d’image : SPDO / Swinburne Astronomy. A lire l’article du 6 avril 2012 sur le site @lemondefr : Rivalité terre à terre pour un télescope.

#Santé

► « La télémédecine ne résout pas la désertification médicale, mais peut grandement aider »Vice-président de l’Association des maires ruraux, qui tient son congrès, du 20 au 22 septembre à Eppe-Sauvage (Nord), John Billard, a lancé cette semaine un appel pour développer la télémédecine. Tout en reconnaissant que cela ne suffira pas à en finir avec les déserts médicaux, le maire du Favril n’en mise pas moins sur le développement des téléconsultations pour améliorer l’accessibilité aux services de santé. Il explique : « Le retour d’un an d’expérience de la téléconsultation est en deçà des promesses : 60 000 téléconsultations contre 500 0000 attendues. Or on s’aperçoit, quand on creuse les chiffres, qu’une grosse partie de ces consultations bénéficient à des patients qui ont déjà un médecin : plus des deux tiers. En revanche, peu de patients qui en auraient vraiment besoin y ont accès et ce pour diverses raisons. Le tout à cause des règles trop nombreuses, trop contraignantes qu’a instaurées l’Assurance maladie pour rembourser les actes de télémédecine : avoir déjà vu un médecin dans année, justifier que votre médecin est surchargé, etc. La télémédecine ne règle pas le problème de la désertification médicale, qui renvoie au nombre de médecins disponibles, mais elle peut grandement aider. » @C_desmaires.

► Revue de liens : – Déserts médicaux : l’appel d’élus locaux pour « faire de la télémédecine une priorité » @le_Parisien ; – Téléconsultations médicales : un appel pour « faire de la télémédecine une priorité » et lutter contre les déserts médicaux. @orangenewsfr ; – En Indre-et-Loire, la télémédecine a du mal à se développer @FBTouraine ; – Bilan d’un an de télémédecine : le mouvement s’accélère après un décollage tardif @europe1 ; – Santé-la-téléconsultation démarre timidement-un-an après son remboursement-par la secu. @MagazineCapital.

#Information

ONA 2019 : Le métier de futuriste de l’info expliqué par Amy Webb. Par Nathalie Gallet, France Télévisions, MédiaLab. Amy Webb, ex-journaliste et depuis des années futuriste des médias d’information, a donné samedi à la Nouvelle Orléans sa 12ème et dernière présentation, toujours très attendue à l’ONA, des tendances tech pour le journalisme. @metamedia en a profité pour lui poser quelques questions sur son métier : – Amy Webb, pourquoi avoir choisi ce métier de futuriste ? – Quelles sont les trois qualités essentielles pour être futuriste ? – Comment faites-vous ressortir ces tendances ? – Que répondez-vous aux sceptiques du futurisme ? – Et vous croyez-vous au futur ? Écouter les réponses sur le site @metamedia.

#MediaSocial

Réseaux sociaux : les services d’urgence se prêtent au jeu du Tetris géant. #TetrisChallenge est apparu sur les réseaux sociaux et a conquis toute la planète. Le principe est simple : des professionnels de tous les secteurs disposent leur matériel au sol, puis prennent un cliché grâce à un drone. Lances à incendie, casques, chaussures, gilets de sauvetage… tout cet attirail est disposé comme dans le célèbre jeu pour créer une image ludique. Pompiers allemands, militaires chinois, gardes-côtes hollandais, sauveteurs taïwanais et police municipale espagnole ont ainsi partagé leur métier sur la toile. En France, les sapeurs-pompiers de Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres) et les gendarmes du Val-d’Oise ont déjà relevé le défi. En quelques semaines, les services d’urgence du monde entier se sont prêtés au jeu. @franceinfo

#Quantique

IBM commercialise son ordinateur quantique dans le cloud, une première historique. IBM annonce la mise à disposition d’un ordinateur quantique via le cloud. D’une puissance de 53 qubits, il pourrait permettre la résolution d’une nouvelle classe de problèmes. Il n’a probablement pas encore atteint la suprématie quantique et sa durée d’utilisation est limitée. Il devrait entrer en fonction d’ici au mois prochain. @Challenges.

Google affirme avoir fabriqué une machine capable d’atteindre la « suprématie quantique ». Google franchit une nouvelle étape. Le géant informatique américain affirme avoir réalisé une avancée importante désignée sous le nom de « suprématie quantique », en fabriquant une machine aux capacités bien supérieures à celles des ordinateurs classiques les plus puissants, selon les informations du Financial Times publiées vendredi 20 septembre. Ces calculateurs d’un nouveau type sont capables, pour certaines tâches, de les réaliser bien plus rapidement que les machines actuelles car ils peuvent utiliser des propriétés étonnantes des particules permettant d’échapper aux règles de la physique classique. Des chercheurs de Google affirmeraient que leur processeur est capable de mener une opération en trois minutes et vingt secondes là où il faudrait 10 000 ans au plus avancé des ordinateurs actuels. Ils auraient atteint ainsi la « suprématie quantique », en démontrant clairement qu’un ordinateur quantique bat en performance un ordinateur classique. S’il existe déjà des prototypes d’ordinateurs quantiques, ces derniers ne peuvent actuellement que réaliser des tâches similaires à celles effectuées par un ordinateur normal, mais plus rapidement. Des ordinateurs quantiques aboutis pourraient changer la donne dans des domaines tels que la cryptographie, la chimie ou l’intelligence artificielle. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Réchauffement climatique : ces scientifiques atteints de dépression (@LesEchos) ; – Visé par une enquête, sanctionné par l’Union Européenne… Google en pleine tourmente. En Europe, la puissante commissaire à la Concurrence, bête noire des géants de la tech, voit ses pouvoirs élargis. Aux Etats-Unis, une procédure judiciaire a été lancée sur les pratiques commerciales du groupe. (@Challenges) ; – Qu’est-ce que la « suprématie quantique », que Google prétend maîtriser ? Le géant américain affirme avoir mis au point un ordinateur quantique aux capacités de calcul bien supérieures à celles des machines classiques les plus efficaces (@LExpress) ; – L’art et la création numérique enfin expliqués clairement dans un mooc. Qu’est-de-que la création numérique, que font les artistes des nouvelles technologies qui nous arrivent chaque jour, comment jouent-ils avec les algorithmes ? Le mooc que propose le centre des arts d’Enghien, en partenariat avec la fondation Orange, répond à toutes ces questions et plus encore (@franceinter).

20 Sep

Régions.news #394 – Edition du vendredi 20 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. À Rennes, une piste cyclable dédiée, séparée de la voie pour les véhicules à moteur : c’est l’une des demandes des usagers de la bicyclette. Photo : D. Ademas / MaxPPP. Pour la seconde fois, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) lance une grande enquête nationale auprès des usagers, ou futurs usagers, pour connaître leur ressenti et recueillir leurs propositions.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le Renoir est désormais la monnaie locale et complémentaire dans les commerces de proximité de la commune de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Elle a été instaurée en 2016 avec un taux de change de 10 euros pour 11 Renoir. Ainsi de nouvelles coupures vont être introduites : un billet de 50 Renoir ainsi qu’un billet de 2 Renoir. D’après le président de la fédération des commerçants de Cagnes-sur-Mer « C’est une demande des consommateurs qui souhaitent faire de plus gros achats (pour la coupure de 50 Renoir) et de l’autre côté avoir de plus petites coupures car les commerçants ne rendent pas la monnaie sur le Renoir ». La monnaie locale et complémentaire est reconnue légale depuis la loi de 2014 relative à l’économie sociale et solidaire.

► Samuel, éleveur de 80 vaches laitières à Bais en Ille-et-Vilaine, a décidé de se lancer dans l’agroforesterie. Dans les prochains mois, il envisage de planter, sur trois hectares de parcelles des rangées d’arbres, tous les 50 mètres. Ces arbres seront financés en partie par ses fonds propres. Le reste sera pris en charge par la région, dans le cadre du plan Breizh Forêt et par le département d’Ille-et-Vilaine. Tous ces arbres plantés vont permettre de préserver ses terres, de les protéger de la chaleur. « Les racines des arbres font remonter des éléments nutritifs pour les plantes. » explique Samuel. Ainsi l’agroforesterie permet de s’adapter au changement climatique en contribuant à l’effort d’atténuation des gaz à effet de serre.

#Logement

► Un « Ty Village » accueille depuis le début de septembre ses premiers locataires. Situé à trois kilomètres du centre-ville de St Brieuc dans les Côtes- d’Armor, cet ensemble est composé de cinq petites maisons de bois. Il s’agit d’un concept d’habitat pour étudiants inspiré des « tiny houses » américaines des années 2000. « La Tiny, c’est une petite maison fabriquée avec des matériaux principalement naturels, renouvelables, sains, locaux autant que possible, on est vraiment dans une démarche de moindre impact sur l’environnement », explique Aurélie Moy, 25 ans, la fondatrice de ce Ty Village. La surface de ces micro-maisons est de 18 m². Elles sont destinées aux étudiants. Le loyer est compris entre 460 et 480 euros charges comprises. La prochaine étape c’est de monter à 21 tiny houses, d’aménager le terrain avec des plantations d’arbres et de haies avec un jardin partagé et un verger. À lire : Les Tiny Houses ont du succès à Souligné-sous-Ballon (Sarthe).

► D’ici à la fin 2020, la ville de Rezé, en Loire-Atlantique, s’est engagée à expérimenter un village de micro-maisons. Moins chères et plus respectueuses de l’environnement, la commune compte ainsi mettre à disposition un terrain de 7 000 m². Pour le maire, il est nécessaire « que tout le monde puisse avoir sa place dans la ville demain ». A lire aussi : Une maison 3D imprimée en 24h contre le mal-logement.

Légende image. S’Cool Bus, transport en commun scolaire à vélo, dans la métropole de Grenoble en 2018. À lire : Pollution de l’air dans les écoles : quatre pistes pour sortir du tout-voiture. Avec 67 000 morts par an, la pollution de l’air tue, en France, plus que l’alcool. Les enfants, particulièrement vulnérables, sont exposés au sein même des écoles. Quelles réponses mettre en place au niveau local et national ? La question fait l’objet d’un kit d’action conçu par Respire et la FCPE et publié le 11 septembre dans Le Parisien, quelques mois après la parution d’une étude internationale visant à « intervenir sur l’environnement des écoles en milieu urbain » pour « protéger les enfants des troubles neuro-développementaux liés à la pollution de l’air ».

#Transport

► La trottinette électrique envahit rues et trottoirs des grandes villes, engendrant de plus en plus d’accidents. Conscient de la nécessité d’apprendre les règles de bonne conduite aux utilisateurs, l’opérateur scandinave VOI, l’un des leaders du marché de la trottinette en « free floating », lance la première école de conduite digitale pour les utilisateurs de ces nouveaux deux roues.

#Transition

► A Rungis (Val de Marne), dans l’entrepôt de la jeune société XtreeE, un bras robotique de sept mètres imprime des façades et des cloisons avec une précision millimétrique. Deux heures suffisent pour façonner une pièce de deux mètres de haut, le tout en réduisant jusqu’à 70% la consommation de ciment. Le prix de construction reste, lui, dans la moyenne du marché, soit 1 500 euros le m². À lire : La société XtreeE imprime des pylônes en 3D pour la 5G.

► Woodlight, jeune société strasbourgeoise fondée par deux docteurs en biologie, veut transformer l’éclairage public avec des plantes produisant leur propre lumière. Concrètement, il s’agit de transférer à des plantes la bioluminescence, (production et émission de lumière par un organisme vivant) que possèdent certaines espèces d’algues, de poissons ou de lucioles. Le concept, dont ils ont pu prouver la solidité et qui intéresse tout particulièrement les grands groupes tels que Vinci et EDF.

#Travail

► C’est une décision historique qui pourrait remodeler en profondeur l’économie du partage et valoir d’exemple dans le monde entier. Les plateformes telles que Lyft et Uber devront désormais traiter leurs chauffeurs VTC en Californie comme des employés, en vertu d’un projet de loi adopté mardi 10 septembre. Ainsi les chauffeurs qui travaillaient comme indépendants pour ces plateformes devront être considérés comme des employés dès lors qu’ils travaillent régulièrement pour elles. Une requalification qui leur permettra de bénéficier de la protection sociale dont ils étaient privés jusque-là (chômage, maladie, retraite, temps de travail et salaires minimum, etc.).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La Gig économie en danger. À retenir cette semaine : – Gig économie : la loi AB5 en Californie prévoit de transformer les travailleurs indépendants en salariés. Une grosse alerte pour les entreprises dont le modèle économique est basé sur l’utilisation massive de travailleurs indépendants. La compagnie Uber, cependant, fait de la résistance ; – « Il y a un nom pour les sociétés où une petite élite possède des biens et où tout le monde les loue : c’est le féodalisme. » ; – Données personnelles : un think tank préconise de leur donner un prix.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

Drones et capteurs électroniques au service des agriculteurs. Les robots, les drones et les capteurs électroniques sont de plus en plus présents dans l’agriculture, y compris en Suisse. L’Université de Neuchâtel a organisé un colloque de deux jours pour échanger sur les chances et les risques des fermes connectées. Après la Smart city (ville intelligente), place au Smart farming: les nouvelles technologies débarquent dans les campagnes, a indiqué jeudi l’Université de Neuchâtel (UniNE). L’Institut de géographie de cette dernière, en collaboration avec l’Institut d’ethnologie, en a profité pour organiser un colloque avec une trentaine de spécialistes de différentes disciplines (géographie, ethnologie, sociologie, agronomie, économie et robotique). « La ferme du futur se présente comme un système interconnecté, basé sur des techniques de collecte, de transfert et d’analyse de données, ce qui pose d’importants problèmes de confidentialité et de surveillance », a précisé l’UniNE. @swissinfo_fr. Légende image : Prise d’un drone à Daillens en Suisse. Credits photo : Laurent Gillieron / Keystone.

#Internet

Bienvenue dans l’ère de l’Internet « made in Poutine ». Par Yannick Chatelain, Grenoble École de Management (GEM). Comme le soulignait le chroniqueur Laurent Alexandre en octobre 2018, la perspective d’une balkanisation de l’espace cyber, le « splinternet », se précise. « la fragmentation d’Internet, sous l’influence de facteurs technologiques et politiques qui menacent de le faire éclater le long des frontières géopolitiques, a débuté : la Chine a érigé un «Great Firewall», et certains pays comme le Pakistan ont déjà bloqué des pans entiers du web accusés d’être « blasphématoires et non islamiques », écrivait-il ainsi dans les colonnes de L’Express. Dans la même veine, un pays comme l’Iran avait dès 2012 déjà crée un Intranet national pour son administration, avant de poursuivre sa marche en avant vers un Internet national de plus en plus isolé de l’Internet mondial. Depuis août 2016, ce qui est qualifié d’Internet « halal » – un intranet national – est une réalité en Iran. Son nom : « Réseau national d’information » (RNI ou Shoma, pour son acronyme persan). Tout un programme ! Lire la suite de la chronique sur le site @latribune.

#StreetArt

Journées de patrimoine : découvrez le street art à Calais et Boulogne-sur-mer. C’est une idée de sortie dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine ce week-end. L’exposition « Conquête Urbaine » au musée des Beaux-Arts de Calais, déjà fréquentée par plus de 9000 visiteurs. Un évènement sur la Côte d’Opale et même en France car c’est seulement le deuxième musée labellisé à faire ainsi une place au Street Art, parfois associé au vandalisme. Ernest Pignon Ernest, Banksy, Speedy Graphito, une soixantaine d’oeuvres sont exposées jusqu’au 3 novembre et permettent de mieux comprendre l’art urbain. @franceinfo. Légende image : Atelier de l’artiste Calaisien de Street Art Vyrüs. Crédits photo : Isabelle Girardin

À Noyon, le street art rend hommage aux personnalités de la ville. Aujourd’hui cité paisible de l’ouest de l’Oise, Noyon peut être fière de sa riche histoire. Le fameux Saint-Éloi de la comptine Le Bon roi Dagobert y fut évêque au VIe siècle, Charlemagne fut sacré roi des Francs en 768 dans la cathédrale de la ville, de même qu’Hugues Capet deux siècles plus tard. Et, avant de devenir l’une des figures emblématiques de la Réforme protestante au XVIe siècle, Jean Calvin a vu le jour à Noyon en 1509. Ce patrimoine particulier s’exhibe désormais à l’entrée de la ville grâce à deux grands portraits trônant devant l’entreprise Pavillons d’Île-de-France, sur le rond-point d’Hexham. Réalisées par l’artiste Nowart, ces tableaux de rue, riches en couleurs et ornés de cadres dorés, représentent Charlemagne et Calvin. @franceinfo. Légende image : Jean Calvin, l’une des figures de la Réforme protestante au XVIe, est l’une des personnalités célèbres nées à Noyon. Crédits photo : Pierre Fougerat.

Le street art de C215 habille les rues de Laon. Abélard, Jean-Pierre Bloch et aujourd’hui Saint-Just. Depuis deux jours, les murs de Laon dans l’Aisne fleurissent de portraits colorés signés du street artist C215. Des portraits de personnages célèbres ayant un lien avec Laon. Dispersés dans la ville haute comme un jeu de piste savamment entretenu par la Mairie sur ses réseaux sociaux : si les posts dévoilant les oeuvres laissent quelques indices, charge aux flâneurs de découvrir leur emplacement exact. Des emplacements que même la municipalité ne connaît pas toujours. « On sait à peu près où elles vont être réalisées, puisqu’il y a eu un répérage en amont de l’artiste et du porteur de projet, explique-t-on à la mairie de Laon. Mais parfois, un portrait n’est pas là où il était prévu. Ca fait partie de la liberté de l’artiste. » @franceinfo. Légende image : Jusqu’aux Journées du Patrimoine, C215 va habiller les murs de Laon de portraits de personnages célèbres ayant un lien avec la ville. Crédit photo : Facebook Ville de Laon « page officielle ».

#Santé

Nous avons testé la télémédecine. Que faire le samedi soir quand son enfant est malade et que l’on cherche désespérément un médecin généraliste pour l’ausculter ? l’emmener vers le service d’urgence du service hospitalier le plus proche au risque d’augmenter le nombre de patients qui n’ont pas vraiment leur place dans ce service ou se tourner vers la télémédecine. Confronté à cette difficulté, c’est le choix qu’a fait notre correspondant parisien Tony Canadas. Et ça fonctionne … Lire l’article sur le site @villeintelmag.

#Travail

Les salariés étouffés par l’instantanéité. C’est le dernier endroit où l’on cause. Un endroit à la mode, où les discussions professionnelles en croisent d’autres plus personnelles, où l’on s’interroge sur le rétroplanning du nouveau projet de son service, avant de débattre du lieu où l’on se retrouvera pour déjeuner. Loin de la machine à café, les messageries instantanées comme Slack ou Microsoft Teams permettent aux équipes d’échanger le futile et l’essentiel en temps réel, tout en restant à leur poste de travail. Le succès est au rendez-vous : plusieurs dizaines de millions de salariés les utilisent à travers le monde. C’est le cas dans le cabinet de recrutement Altaïde, où les équipes distantes (situées à Paris, à Bordeaux, en Suède, et prochainement à Barcelone) peuvent communiquer en continu. Lire l’article sur le site @lemondefr.

#Surveillance

Facebook fait appel à la police pour entraîner ses IA à détecter les vidéos d’attaques armées. Quand l’auteur de l’attentat de Christchurch a attaqué deux mosquées en Nouvelle-Zélande le 15 mars 2019 et tué 51 personnes, il a diffusé ses actes en direct sur Facebook. Pendant 17 minutes, les images insoutenables étaient accessibles en ligne, avant que le réseau social intervienne et coupe la diffusion. Dans les heures qui ont suivi, la vidéo a été copiée et partagée des millions de fois, sans que Facebook ne parvienne à endiguer sa propagation. Facebook possède pourtant des outils de modération automatiques, mais ces derniers ne sont pas parvenus à identifier la vidéo, filmée à la première personne avec une caméra fixée sur le casque du tireur. Lire la suite de l’article sur le site @FigaroTech.

#Robotique

Les robots Kiwibots étaient pilotés par des colombiens sous-payés. Des robots-livreurs, appelés « Kiwibots » et utilisés sur le campus de l’Université de Berkeley en Californie, fonctionnent en réalité grâce à l’intervention d’un téléguidage mené depuis la Colombie, et à moindre coût. Amusez-vous à développer un petit robot au design sympathique qui viendra livrer des burritos, prenez soin de lui donner un nom tout aussi sympathique, « Kiwibots », et mettez-le en circulation dans un campus d’université. Vous en ferez très rapidement la mascotte des étudiants. Ce fût le cas pour Berkeley, aux États-Unis. Pour éviter aux robots de venir heurter les étudiants sur les trottoirs, la Start up Kiwi Campus a mis en place un système de pilotage par des opérateurs. Or ces opérateurs ne sont autres que des travailleurs situés en Colombie, dont le salaire ne dépasse pas les 2 dollars de l’heure. Un montant à peine plus élevé que le salaire minimum à Bogota. @siecledigital.

#RevueDeLiens

► – Morning Coworking, le challenger tricolore de WeWork. Alors que l’Américain WeWork peine à convaincre les investisseurs sur la pertinence de son modèle, et vient de repousser son entrée en Bourse, le Morning Coworking continue à tisser sa toile dans l’Hexagone, sous l’aile protectrice de Nexity, depuis peu actionnaire majoritaire de sa maison-mère. La tactique du challenger frenchy : être présent sur toute la chaîne de valeur de la vie de bureau. (@Challenges) ; – Le CEA met de la science dans du jeu vidéo. our toucher les jeunes et leur (re)donner le goût de la science, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a développé un jeu vidéo ludique et plutôt réussi. Pierrick Fay est parti à la découverte du « Prisonnier Quantique » pour « Business of jeux vidéo », le podcast qui décrypte les tendances du secteur. (@LesEchos) ; – Hong-Kong: comment Telegram et un Reddit local permettent la coordination d’un mouvement sans… (@LaNetscouade) ; – Comment les Etats-Unis veulent « développer l’IA à grande échelle ». Le Pentagone veut généraliser l’intelligence artificielle, en respectant « l’éthique militaire » et les « valeurs constitutionnelles » (@lemondefr) ; – BioSerenity : l’intelligence artificielle et la data au service du patient. Face aux difficultés de prise en charge des maladies neurologiques au long cours, telles que l’épilepsie, BioSerenity élabore des vêtements intelligents mesurant des paramètres biomédicaux transmis au médecin via une plateforme de télémédecine (@LesEchos) ; –  ; – Twitter supprime des milliers de comptes liés à des puissances étatiques. Le réseau social dit vouloir prévenir la « manipulation » de l’information en faveur des puissances gouvernementales (@lemondefr) ; – Intelligence artificielle : votre employeur peut prédire si vous souhaitez démissionner (@france_soir).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

Mettre des panneaux solaires sur les toits des bâtiments publics : la démarche séduit de plus en plus de communes dans le Puy-de-Dôme. À Volvic, par exemple, une salle des fêtes et trois écoles ont déjà été équipées. « Ce n’est pas pour rien qu’on a commencé à en mettre sur les écoles. On a commencé à en parler avec les enfants. Quand les parents viennent chercher leurs enfants à l’école, ils voient ces panneaux et c’est une prise de conscience », explique Mohand Hamoumou, maire de Volvic. La démarche ne rapporte pas d’argent à la commune, mais à la société coopérative d’intérêt collectif Combrailles durables. La commune prête seulement ses toits. Depuis 10 ans, la société coopérative a installé 22 centrales photovoltaïques sur sept communes. Légende image : Produire de l’énergie verte et s’engager pour la transition énergétique : les collectivités du Puy-de-Dôme sont de plus en plus nombreuses à s’investir dans cette démarche. Et les habitants sont partis prenantes dans cette transition verte. Crédits photo : Jean-Pierre Muller / Afp.

#IA

Intelligence artificielle : Bruxelles à l’heure des choix. Le dossier l’attendra en haut de la pile sur son bureau à sa prise de fonction, début novembre. La lettre de mission de Margrethe Vestager l’invite, durant ses « 100 premiers jours », à bâtir, avec la commissaire à l’Industrie Sylvie Goulard, « une approche européenne de l’intelligence artificielle, incluant ses implications humaines et éthiques ». En parallèle, elle devra développer l’utilisation et le partage des données non personnelles, précieux pétrole numérique. Ce sont là deux priorités complémentaires définies par la future présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dès son élection. @LesEchos.

#Surveillance

Surveillance, données… Des parents d’élèves et des associations s’unissent contre les villes intelligentes. Quatre associations françaises refusent que Big Brother devienne réalité. Lundi 16 septembre, dans un communiqué commun, la Ligue des droits de l’Homme, la Quadrature du Net, la CGT-Educ et la Fédération des conseils de parents d’élèves ont lancé un appel pour rejoindre la campagne «Technopolice». L’objectif est de lutter collectivement contre les systèmes de reconnaissance faciale et de récolte de données numériques, testés dans différentes villes de France comme Nice ou Marseille. Les membres fondateurs estiment que ces expérimentations sont à l’origine d’une « mise sous surveillance de l’espace urbain ». De telles technologies sont déployées pour renforcer la sécurité d’une ville ou d’un quartier. Elles permettent de repérer une personne recherchée ou un comportement anormal dans une foule. @FigaroTech.

#Données_Personnelles

Un think tank préconise de leur donner un prix. Le « capitalisme de surveillance » peut-il être contré avec les armes du marché ? Génération Libre en est convaincu. Un an après un premier rapport clamant que les citoyens devaient pouvoir vendre leurs données personnelles, le think tank libéral remet le couvert. Dans son nouvel opus, intitulé « Aux data, citoyens ! », il se fait à nouveau le chantre d’une « patrimonialité des données personnelles » et explique qu’il faut offrir urgemment le choix aux internautes : s’ils ne veulent pas payer avec leurs données privées, ils doivent pouvoir payer… en monnaie sonnante et trébuchante. Avec un tel bouleversement de la relation contractuelle entre les plates-formes Internet et leurs utilisateurs, le groupe de réflexion espère atteindre deux objectifs : redonner de la valeur à la vie privée et réintroduire de la concurrence dans l’univers oligopolistique des Gafa et consorts. @LesEchos

#Economie

« La tenue régulière d’élections ne suffira pas à empêcher les géants du numérique de faire de notre réalité un cauchemar moderniste », prévient l’économiste Daron Acemoglu dans sa chronique. Appliquer la science aux questions sociales a porté ses fruits par le passé. Des innovations médicales et techniques ont déjà rendu notre existence plus confortable et plus longue. Mais l’histoire abonde également en catastrophes provoquées par la puissance de la science et sa volonté zélée d’améliorer la condition humaine. Les tentatives d’augmenter les rendements agricoles via l’optimisation scientifique ou technique, dans le cadre de la collectivisation menée en URSS, ont, par exemple, spectaculairement mal tourné. De même, les projets de refonte des villes dans le cadre de l’aménagement urbain ont parfois conduit à leur quasi-destruction. Le politologue et anthropologue James Scott qualifie de « haut modernisme » ces efforts de transformation de l’existence au moyen de la science. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

#MediaSocial

Modération des contenus : la « cour suprême » de Facebook sera en place début 2020. Le projet de cour d’appel des contenus sur Facebook avance : cet ovni juridique, que le fondateur Mark Zuckerberg a comparé à une « cour suprême », chargée de trancher les différends liés aux retraits de publications sur le réseau social, verra ses premiers membres nommés « fin 2019 » et rendra ses premières décisions « au premier semestre 2020 », a annoncé mardi 17 septembre l’entreprise. Constamment accusé de censure ou de laxisme, Facebook a lancé l’idée en novembre 2018, avant de mener de nombreuses consultations. L’entreprise précise aujourd’hui les contours de cette institution nouvelle, qui suscite de nombreuses questions et objections. (@lemondefr).

#Web

Pourquoi les informations satiriques sont parfois prises au sérieux. Billet originellement publié en anglais sur The Conversation. En juillet 2019, le site américain de fact-checking Snopes s’intéressait à un reportage de The Babylon Bee, un site d’information satirique conservateur populaire aux États-Unis. L’éditorialiste David French du National Review, un journal conservateur, critiquait Snopes pour avoir démystifié une information qui selon lui était une « satire évidente ». Quelques jours plus tard, Fox News consacrait un reportage au PDG de Babylon Bee. Mais est-ce que tout le monde est à même de reconnaître la satire aussi facilement que David French ? Nos chercheurs en communication ont étudié pendant des années la désinformation, la satire et les réseaux sociaux. Au cours des derniers mois, nous avons interrogé des Américains sur des dizaines de sujets politiques. Nous avons identifié des dizaines d’informations – réelles et fausses – partagées massivement sur les réseaux sociaux. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Comportement

Comment votre smartphone est devenu un « parasite aux pouvoirs divins ». Pour Eben Moglen, professeur à l’Université de Colombia, l’environnement numérique qui nous entoure ne sert plus qu’à deux choses : enregistrer notre comportement et générer de nouveaux comportements. Il explique sur le site @LADN_EU : « Non seulement notre cerveau voit son temps d’attention se réduire à cause de l’environnement numérique dans lequel nous baignons, mais notre esprit, notre monde intérieur est aussi en train de subir une menace radicale de la part d’un système construit par des comportementalistes. (…) La manière dont le système numérique métabolise notre comportement ressemble au virus de la rage. Ce dernier modifie le cerveau de son hôte pour le rendre agressif et le faire mordre. »

#RevueDeLiens

► – E-sport : un nouveau terrain de jeu d’action publique pour des villes qui jouent « tactique » ( @Demain_la_Ville) ; – French Tech: ambition et humilité ne sont pas contradictoires… Par Jean-David Chamboredon, CEO de ISAI & co-president de France Digitale (@franceweb) ; – Comment faire grève à l’ère des plateformes ? (@15marches) ; – Le Top 5 des régions françaises les plus productrices d’énergie solaire. En France, c’est la région Auvergne-Rhône-Alpes qui arrive en tête de la production d’énergies renouvelables, avec 26 % contre 16 % dans le Grand Est. Et en matière de production d’énergie solaire, les disparités sont également très fortes sur le territoire. Tour d’horizon des cinq régions françaises les plus productrices d’énergie solaire (@latribune) ; – Quand on utilise une télévision connectée, nos données vont aussi chez Netflix et Google. Plusieurs études rapportent que des écrans intelligents ainsi que des boîtiers pour regarder des séries suivent nos habitudes et envoient des données personnelles à de grosses entreprises, dont Netflix. (@FigaroTech) ; – Artifexio, le Shazam de l’art contemporain. Une simple photo permet à l’application de reconnaître une oeuvre et son créateur. Elle joue aussi les places de marché pour les artistes (@LExpress) ; – Financement de la tech : des engagements trop tardifs ? (@frenchweb).

18 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

Le réchauffement climatique s’annonce plus fort que prévu. Les modèles de simulations du climat s’affinent et laissent entrevoir un avenir de plus en plus inquiétant pour la planète. D’après les calculs de scientifiques français dévoilés mardi 17 septembre, le réchauffement climatique s’annonce plus prononcé que prévu, et ce, quels que soient les efforts faits pour le contrer. Deux modèles climatiques différents ont été produits, qui ont ensuite été soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. « Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7 °C en 2100 », expliquent les chercheurs. Ce scénario repose sur une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles. Dans le dernier rapport du Giec de 2014, le pire scénario prévoyait +4,8 °C par rapport à la période pré-industrielle. @LesEchos. Légende image : L’Accord de Paris sur le climat de 2015 prévoit de limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de 2 °C. rédit image : Shutterstock.

#IA

L’intelligence artificielle victime de contrefaçon. Les Kiwibot sont des petits robots livreurs censés être autonomes pour aller livrer des colis ou des courses. En fait, il s’est avéré que ce sont des ouvriers colombiens payés deux euros de l’heure qui télécommandaient ces petits robots. Quasiment tous les mois, une affaire de fausse intelligence artificielle est révélée. La société SpinVox, qui fait de la transcription de messages audio en texte, fonctionnait en fait avec un centre d’appels rempli d’humains. Comme la technologie n’est pas tout à fait au point, des entreprises ont besoin d’un coup de main humain. Et ce n’est pas le fait que de jeunes sociétés. Google avait impressionné avec un service capable de faire une réservation à votre place. Mais le géant a reconnu que dans 30% des cas des humains passaient les coups de fil. Les machines ne sont pas encore près de dépasser les hommes. @franceinfo

#Surveillance

La Quadrature du Net passe à l’offensive contre les Smart Cities. La Quadrature du Net a dévoilé mardi 17 septembre Technopolice, une plateforme dédiée à la lutte contre les technologies de surveillance installées dans les villes françaises. Elle lance un appel à participation. « La Smart City révèle enfin son vrai visage : celui d’une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins de contrôle. De Nice à Valenciennes en passant par Toulouse, Saint-Étienne, Strasbourg ou Paris, la surveillance massive s’ancre dans l’urbanité. » C’est ce qu’on pouvait lire, hier, dans un communiqué de presse diffusé par La Quadrature du Net. Alors que la mise en place de la reconnaissance faciale dans les lycées français est au cœur des débats, l’association militante, qui entend défendre les libertés fondamentales dans l’environnement numérique en luttant notamment contre la censure et la surveillance, dévoilait lundi une campagne de mobilisation pour s’opposer aux « Smart City » policières. @bymaddyness.

Des associations réunies à Nice pour dénoncer la surveillance technologique des villes. Une campagne contre la prolifération « sans débat ni contrôle » de projets utilisant les nouvelles technologies à des fins policières a été lancée à Nice, ville championne de la vidéosurveillance, par quatre associations et syndicats (Quadrature du net, CGT, Ligue des Droits de l’Homme et FCPE). « Ces outils de surveillance se développent sans débat public et sans contrôle », explique Martin Drago, juriste de l’ONG La Quadrature du net. Le problème dans tous ces projets, c’est l’opacité, le flou, le calendrier pas très clair ». La ville de San Francisco a interdit la reconnaissance faciale et la justice suédoise refusé son expérimentation à l’entrée des lycées. @franceinfo

La smart city est-elle autoritaire ? Vidéosurveillance, reconnaissance faciale, capteurs sonores… Autant de technologies qui promettent d’apporter protection et tranquilité aux citoyens. Récemment, la ville de Nice a testé un dispositif de reconnaissance faciale à l’occasion du carnaval. S’il a suscité la fierté de la municipalité et l’intérêt des agents de la collectivité, la Cnil est plus réservée et demande des précisions quant au fonctionnement de cette technologie et ses résultats. Faut-il surveiller la smart city ? @Lagazettefr

#Reconnaissance_Faciale

► Les faits remontent au 5 septembre à Corbas (Métropole de Lyon) dans la zone industrielle. Un cambriolage a lieu à l’intérieur d’une société de transports. Sur les images de vidéo-surveillance, trois hommes sont repérés et reconnus. Selon l’avocat d’un des voleurs, c’est un logiciel de reconnaissance faciale qui aurait permis de confondre les suspects. « C’est une affaire étonnante, on a un algorithme, un robot, qui identifie un suspect et donne un nom » s’interroge l’avocat. Le nom du logiciel, sa version, ses utilisateurs ou encore son créateur sont inconnus à ce stade. Au procès qui a été reporté au 31 octobre au Tribunal de Lyon, seule la vidéo-surveillance serait utilisée avec le mystérieux logiciel. Pour l’avocat, l’utilisation de ce programme informatique pourrait être illégale puisqu’on ne peut pas vérifier la validité du logiciel. Crédits image : T. Lindauer / MaxPPP

#Transport

Il y avait les arrêts de bus. Désormais, à Lans-en-Vercors (Isère), il y a aussi ceux dédiés au covoiturage. Un service récemment mis en place par une sart-up isèroise (La roue verte) pour celles et ceux qui « descendent » quotidiennement travailler dans l’agglomération grenobloise. Chaque matin entre 6h45 et 9h, une voiture s’arrête toutes les 15 minutes. Tout fonctionne grace à une application smartphone, Illicov. « Quand je pars de chez moi, je précise en tant que passager que je suis en chemin vers un arrêt. Et tout de suite, j’ai un passage annoncé dans treize minutes » nous montre Véronique téléphone en main. Pour Jean-Christophe, un autre utilisateur, explique : « Avec le bus, il faut plus d’une heure pour descendre au lieu d’une quarantaine de minutes en voiture. Et là, des voitures, il y en a tout le temps ». @franceinfo.

#Numérique

Le numérique, un moteur d’activité pour les femmes. Et si l’égalité homme-femme contribuait à construire un monde plus durable ? C’est la conviction de Cristina Lunghi, la fondatrice du fonds de dotation Arborus, qui vient de remettre les premiers Trophées GEEIS-SDG (1), le 16 septembre aux Nations Unies à New York. Cinq entreprises – Danone, Orange, L’Oréal, Sodexo et la PME Camfil – ont été primées pour des initiatives menées en faveur des femmes, qui concourent aussi aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Ces trophées mettent en lumière des projets de nature différente sur cinq continents, défendant l’accès des femmes à la formation, aux soins, à la sécurité et à une vie familiale préservée, explique Cristina Lunghi. Ils témoignent de l’exemplarité de ce que pourrait être une gouvernance internationale vertueuse et équitable. » La Fondation Orange travaille ainsi depuis 2015 avec ses Maisons Digitales à la formation des femmes au numérique. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – Malgré les grèves, le bénéfice de Deliveroo explose en France. La plateforme de livraison de repas Deliveroo fait état mercredi d’une activité profitable en 2018 en France pour la deuxième année consécutive, avec un bénéfice de 2,7 millions d’euros, soit un bond de 80% sur un an (@Challenges) ; – Macron annonce 5 milliards d’investissements pour la French Tech. Les grands investisseurs institutionnels français, banquiers et assureurs, vont investir 5 milliards d’euros pendant trois ans dans les jeunes entreprises en croissance du secteur technologique. (@Challenges) ; – Le big data bouleverse la prédiction économique. Au-delà des statistiques, la croissance se mesure aussi à l’aune de « données alternatives » issues des satellites ou des réseaux sociaux. De nouveaux indices qui bousculent l’analyse classique, et suscitent l’intérêt des investisseurs, des entreprises et des Etats (@lemondefr) ; – Go global : les start-up françaises s’internationalisent dès leur création. Les jeunes entreprises françaises génèrent près de deux tiers de leurs revenus à l’étranger. Leur croissance est portée par les marchés européens, et ce dès leur création, selon le baromètre EY pour France Digitale (@EchosExecutives) ; – Des structures imprimées en 3D et végétalisables pour mieux déployer la 5G ? (@3DAdept) ; – Climat: mieux anticiper le phénomène El Niño grâce à l’intelligence artificielle. Le phénomène El Niño, grave épisode météorologique poussant à la hausse mondiale des températures, pourrait se prévoir jusqu’à un an et demi à l’avance, grâce à l’intelligence artificielle, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature (@lefigaro) ; – « Les “legaltech” illustrent le rapport ambigu que le secteur numérique entretient avec le droit ». Dans une tribune au « Monde », l’avocat Antoine Braci met en garde sur les dangers des « legaltech » (les start-up du droit) tout en soulignant les limites de leur modèle économique (@lemondefr).

17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

Pollution de l’air dans les écoles : quatre pistes pour sortir du tout-voiture. Avec 67 000 morts par an, la pollution de l’air tue, en France, plus que l’alcool. Longtemps négligée, la thématique est de plus en plus reconnue comme une question prioritaire de santé publique. Les enfants, particulièrement vulnérables, sont exposés au sein même des écoles. Quelles réponses mettre en place au niveau local et national ? La question fait l’objet d’un kit d’action conçu par Respire et la FCPE et publié ce 11 septembre dans Le Parisien, quelques mois après la parution d’une étude internationale visant à « intervenir sur l’environnement des écoles en milieu urbain » pour « protéger les enfants des troubles neuro-développementaux liés à la pollution de l’air ». Parmi les recommandations : construire les écoles à distance des axes routiers, diminuer la densité du trafic routier autour des écoles déjà existantes, ou encore situer les salles de classe le plus loin possible des axes routiers. @usbeketrica. Légende image. S’Cool Bus, transport en commun scolaire à vélo, dans la métropole. de Grenoble en 2018.

#Data

« Big data » : un bien commun confisqué ? Nombre de minutes pour s’endormir : sept. Nombre de réveils dans la nuit : six. Minutes cumulées sans sommeil : trente-sept… Comme chaque matin, Aurélie prend connaissance, sur son téléphone portable, des « données » de sa dernière nuit captées par le bandeau Dreem. Positionné sur le front, cet outil peut tout à la fois émettre des sons apaisants et mesurer fréquence cardiaque, mouvements du corps, activité électrique cérébrale, etc. Souffrant depuis des années d’un sommeil haché, cette informaticienne de 40 ans vient de se porter volontaire pour partager avec des équipes scientifiques ses quelque 500 nuits suivies par cet outil. La start-up conceptrice du bandeau a lancé un appel mondial à projets, et plusieurs laboratoires universitaires (dont ceux d’Harvard et de Sydney) sont sur les rangs. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#IA

Au labo Sequel, des cerveaux aspirés par les GAFA. Un seul regard sur le site Internet du laboratoire Sequel permet de saisir l’ampleur du problème : le centre de recherche spécialisé en apprentissage par renforcement (un type d’intelligence artificielle) est en sous-effectif. Ce lieu, dépendant de l’Inria, de l’université de Lille et du CNRS, n’a plus que trois chercheurs « permanents », pour dix actuellement « en disponibilité » ou « en détachement ». Six des absents ont été recrutés ces dernières années par Google et Facebook aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. « Nous venons de connaître, en quelque sorte, une hémorragie », reconnaît l’informaticien Philippe Preux, cofondateur de Sequel. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Robotique

Une ex-ingénieure de Google alerte sur les dangers des « robots tueurs ». Les robots tueurs sont un classique des œuvres de science-fiction. Laura Nolan refuse qu’ils deviennent une réalité. Dans une interview accordée au média britannique The Guardian, cette ex-employée irlandaise de Google alerte sur les dangers des engins militaires contrôlés par intelligence artificielle. Elle connaît particulièrement bien le sujet: Laura Nolan a participé au fameux projet « Maven », un programme de recherche en intelligence artificielle lancé en 2017 par Google, développé pour le compte du Pentagone et qui a déjà fait polémique. Il avait pour objectif de développer la reconnaissance vidéo des drones et les rendre autonomes pour déclencher des frappes militaires. Laura Nolan a quitté Google en avril 2018 après avoir travaillé six ans pour la firme. Elle est depuis impliquée dans l’ICRAC, une organisation qui milite pour le contrôle des robots de guerre. Lire la suite de l’article sur le site @FigaroTech.

Hauts-de-Seine : un collégien malade va suivre les cours en pilotant un robot. Le département a acheté trois robots de téléprésence pour permettre à des élèves empêchés sur une longue durée de garder un lien avec leur collège à l’image. Sébastien est un garçon de 11 ans qui entre au collège Paul-Éluard de Châtillon cette année. Mais parce qu’il souffre d’une longue et grave maladie, le nouveau collégien ne peut pas se rendre dans son établissement pour suivre les cours en compagnie de ses camarades. C’est donc un robot de téléprésence qui va y assister à sa place. Un robot qui prend la forme d’une tablette sur roulettes, équipée d’un système de visioconférence -microphone, son, caméra et écran, et que l’équipe pédagogique de Paul-Eluard va commencer à expérimenter dans les prochains jours. Le département des Hauts-de-Seine s’est doté de trois de ces appareils commercialisés par la société lyonnaise Awabot, pour la somme totale de 24 000 euros. @le_Parisien

#Energie

Bobigny : la piste cyclable solaire sera-t-elle plus performante que l’hélioroute ? La piste est située le long du Canal de l’Ourcq à Bobigny. Sur une longueur d’une dizaine de mètres et une surface de 52m2 des dalles photovoltaïques recouvrent le sol. Elles permettent de capter l’énergie solaire. La piste accueille les vélos, les marcheurs et joggeurs. L’électricité produite grâce à ces panneaux solaires alimente l’éclairage sous le pont. L’énergie qui n’est pas consommée est stockée dans des batteries. Cette piste cyclable solaire aurait produit depuis le mois de janvier l’équivalent de la consommation électrique annuelle, hors chauffage, de 440 foyers. @franceinfo.

#Mode

Simon Porte Jacquemus : « Il faut trouver l’équilibre pour être unique et portable ». A 19 ans, Simon Porte Jacquemus lançait sa marque. Dix ans plus tard, sa maison, indépendante, connaît une ascension peu commune. Retour sur un succès bâti sur la vente en ligne et les réseaux sociaux. Il explique sur le site @lemondefr : « J’adore les défilés. Mais les réseaux sociaux ont été déterminants pour mon ascension. J’ai posté mes premières collections sur Tumblr, et certains clichés ont été partagés des centaines de milliers de fois. A l’époque, je n’avais ni le pouvoir ni la maturité pour faire des vêtements aussi précis que ce que j’avais en tête, mais je savais déjà produire une image. Je me suis construit autour de ça. A mon dernier défilé, le seul élément de mise en scène était un tapis rose dans un champ de lavande. Et il a eu autant d’écho qu’un show d’une grande marque avec 100 ou 200 fois plus de budget. »

#Streaming

Canal+ et Netflix lancent une nouvelle offre, mais c’est un peu compliqué. Cette fois ça y est ! À partir du 15 octobre, les abonnés de Canal+ qui souscriront un pack Ciné/Série auront aussi le droit à un accès à Canal+ Premium et au service de streaming Netflix. En dehors de ces fâcheuses histoires de tarifs, une question reste en suspens : cette alliance entre acteurs historiques de la télévision et du streaming suffira-t-elle à contrer Disney+ ? Face au bulldozer aux grandes oreilles, on n’est jamais sûr de rien. @LADN_EU.

#RevueDeLiens

► – Rendre les drones plus sûrs, un impératif pour toute l’industrie. Interview avec Valentin Brossard, CEO de Hionos (@frenchweb) ; – Marché de la ville intelligente 2019 : avancement technologique, tendances actuelles, opportunités commerciales et analyse de la croissance avec prévision jusqu’en 2025 (@manticore) ; – Huit collectivités des Hauts-de-France vont bénéficier de fonds exceptionnels pour construire des pistes cyclables (@franceinfo) ; – Next40 : qui sont les futurs champions de la French Tech ? Le gouvernement a dévoilé la première édition de ce nouvel indice. Il rassemble les 40 start-up les plus prometteuses et marque le passage de la French Tech dans une nouvelle ère. Au programme, une aide technique et ciblée pour répondre à leur besoin en financement, d’accès aux talents, et en simplification administrative. Découvrez les 40 élus. (@LesEchos) ; – A Toulouse, un arbre à algues sera planté en décembre (@le_Parisien) ; – Smart City : la Ville de Paris déploie 3000 bancs connectés. Afin de poursuivre sa transformation en Smart City, Paris s’apprête à déployer 3000 bancs connectés. Ces derniers seront équipés de capteurs leur permettant de collecter des données sur l’utilisation et la satisfaction des résidents et des touristes… (@iot_business) ; – L’Elysée annonce un plan pour muscler le financement des start-up françaises. L’Etat a notamment obtenu que les investisseurs institutionnels consacrent 5 milliards d’euros supplémentaires au secteur de la tech, a annoncé Emmanuel Macron, mardi. (@lemondefr) ; – Cédric O : « Notre objectif est de faire de la France l’écosystème tech numéro un en Europe ». Dans la foulée des annonces d’Emmanuel Macron sur la French Tech, le secrétaire d’Etat décrypte l’ensemble de l’action vis-à-vis des start-up françaises. L’un des principaux leviers reste le financement à grande échelle. (@LesEchos).

16 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Festival

A Burning Man, pèlerinage de la contre-culture américaine. Ils ont commencé à 20 en 1986, ils étaient près de 80.000 cette année à faire le déplacement, la dernière semaine d’août, en plein désert du Nevada. On brûle symboliquement, à « Burning Man », l’effigie d’un homme de près de 30 mètres de haut. Le rituel se perpétue depuis plus de 30 ans et fait de plus en plus d’adeptes auprès de la « jet-set », des stars et des millionnaires de la Silicon Valley. Conférences et ateliers de développement personnel rythment les jours tandis que les « bâtisseurs » s’affairent autour d’œuvres collectives monumentales et de véhicules mutants, sur fond de musique, de fête et d’expériences en tout genre. Commencé dans la contre-culture, « Burning Man » est un peu devenu un parc d’attractions « new age ». Ovni de marginalité canalisée, il est aussi devenu un véritable laboratoire de libre management auquel les entrepreneurs de la Silicon Valley aiment se frotter. (@LesEchos. Crédits image : Watchara Phomicinda / Zuma Press / Rea.

Que reste-t-il du festival Burning Man ? Aucune mer à l’horizon, mais une gigantesque étendue de 3 880 hectares de désert, encerclée par des roches calcaires. Cette terre craquelée, à l’ouest du Nevada, sert depuis trente ans de terrain d’expérimentation à des dizaines de milliers d’adultes, la dernière semaine d’août. Comme un mirage, la ville, surnommée Black Rock City, commence à être construite au début de l’été puis disparaît début septembre. Burning Man, qui a déjà développé une centaine d’événements régionaux, cherche désormais à passer « à quelque chose de plus permanent ». Il y a trois ans, l’association a acheté un terrain à côté de Black Rock City pour y construire un ranch ; des Burners à l’approche de la retraite sont à la recherche d’un lieu pour la savourer ensemble. @LesEchos.

#Déchets

► Quelque 120 familles de Montrouge, du Plessis-Robinson, de Sceaux et Clamart dans les Hauts-de-Seine, se sont officiellement lancées, samedi 14 septembre, dans le défi Zéro déchet. Beaucoup limitent déjà leurs achats de produits jetables. « Nous avions 60 familles lors du défi lancé en septembre 2018, rappelle l’ajointe au maire de Montrouge. Les 15 familles les plus engagées ont diminué leurs poubelles de 50 %, les autres ont réduit de 30 % leurs ordures ménagères et de 23 % leurs emballages, c’est mieux que ce qu’on espérait. Et il y a eu très peu d’abandons ! »@le_Parisien

#Transport

► Lancé le 13 décembre 2018 dans le cadre du Plan « Vélo et mobilités actives », l’Appel à projets « Fonds mobilités actives – Continuités cyclables » a pour objectif d’accompagner les territoires dans leur transition vers une mobilité quotidienne plus active. En Franche-Comté, quatre projets ont été retenus. Le département du Jura truste une partie des crédits par l’intermédiaire de la Ville de Dole qui bénéficiera d’une aide à l’aménagement de la Voie Grévy. La Communauté de Communes du Val d’Amour bénéficiera également de fonds pour transformer une ancienne voie ferrée en Voie Verte quand l’Espace Communautaire Lons Agglomération va s’engager dans la construction d’une passerelle piétons-cycles en surplomb de la voie ferrée à Perrigny. Enfin, la commune de Messia-sur-Sorne va totalement réaménager la RD158 pour permettre aux cyclistes de circuler en sécurité.

Sur terre et dans les airs : comment nous déplacerons-nous en 2050 ? Comment voyagerons-nous dans le futur ? Qu’on les aime ou pas, les vélos et les trottinettes électriques commencent à se répandre dans les grandes métropoles. Rapides, pratiques et écolos (quand on ne le jette pas à la mer), ces engins de « mobilité douce » semblent préfigurer une transformation de nos modes de déplacement. Mais ils ne sont pas les seuls. Alors qu’en 2050, deux humains sur trois vivront en ville, vivant bien souvent dans des mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants, voici un tour d’horizon des modes de transport de demain. Lire la suite de l’article sur le site @cnetfrance.

Les taxis « SeaBubbles » de retour sur la Seine à Paris. Testés en juin 2017 avec le soutien de la mairie de Paris, les taxis hydroptères « SeaBubbles », de la société franco-suédoise éponyme, avaient renoncé à une possible commercialisation de leur engin, et quitté la capitale, suite aux contraintes administratives qui leurs étaient appliquées. Depuis le vent a tourné et une nouvelle expérimentation reprend du 16 au 20 septembre, sur la Seine, depuis Issy-les-Moulineaux. Se déplacer dans Paris, en volant au-dessus de la Seine, sans bruit et sans pollution, grâce à des « hydrofoils », c’est le principe de cet engin hybride qu’est le « SeaBubbles ». Mélange d’avion et de bateau à l’aspect futuriste, propulsé par l’énergie électrique et qui permet d’emmener cinq personnes, en empruntant le fleuve, ce nouveau moyen de transport a tout pour séduire les parisiens comme les touristes. @villeintelmag.

#MonnaieLocale

Le Renoir est désormais la monnaie locale et complémentaire dans les commerces de proximité de la commune de Cagnes-sur-Mer. Elle a été instaurée en 2016 avec un taux de change de 10 euros pour 11 Renoir. Ainsi de on succès, de nouvelles coupures vont être introduites, un billet de 50 Renoir ainsi qu’un billet de 2 Renoir. D’après le président de la fédération des commerçants de Cagnes-sur-Mer « C’est une demande des consommateurs qui souhaitent faire de plus gros achats (pour la coupure de 50 Renoir) et de l’autre côté avoir de plus petites coupures car les commerçants ne rendent pas la monnaie sur le Renoir ». La monnaie locale et complémentaire est reconnue légale depuis la loi de 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. @franceinfo.

#Entreprise

Hypercroissance des licornes: pirate un jour, pirate toujours ? Par Jean-Louis Bénard, expert FrenchWeb. « It’s better to be a pirate than to join the navy ». Cette célèbre citation de Steve Jobs (1982) a fortement influencé l’état d’esprit des startups américaines au cours des vingt dernières années. L’idée qu’il fallait «casser les règles» s’est propagée. Elle est devenu l’un des mottos de la Silicon Valley. Pour Reid Hoffman, l’auteur de «Blitzscaling», il y a de nombreux points communs entre un entrepreneur et un pirate, tant par les risques qu’il va prendre pour faire de l’hypercroissance que dans son approche de type «guerilla» face aux acteurs déjà établis. Dans le monde de Reid Hoffman, deux types de pirates émergent: les «pirates éthiques» et les «criminels sociopathes». Lire la suite de l’article sur le site @frenchweb.

#RevueDeLiens

► – L’intelligence artificielle chinoise, un modèle ? (@internetactu) ; – La spirale infernale de la taxe Gafa à la française. La taxe Gafa adoptée par le Parlement français en juillet dernier est supposée mettre fin à une injustice fiscale. Elle génère en réalité une kyrielle d’effets pervers, estime Cécile Philippe. (@LesEchos) ; – Le groupe de télévision payante Canal+ a annoncé lundi s’allier avec le géant américain Netflix dont il va proposer les films et séries à succès dans ses offres, avec l’espoir d’endiguer les pertes d’abonnés dans l’Hexagone. Netflix est déjà distribué par Sky en Allemagne et au Royaume-Uni (@Challenges) ; – Smart city : des poubelles qui ont des choses à dire. Pour répondre à la demande croissante des métropoles d’optimiser la collecte des déchets, le créateur de mobilier urbain Sineu Graff a fait appel à l’éditeur de logiciel de gestion Divalto pour concevoir une poubelle connectée. Un sujet essentiel à l’heure où les villes s’inventent un avenir résolument smart (@LesEchos) ; – L’expérimentation dela reconnaissance automatique faciale par biométrie voulue à l’entrée de deux lycées à Nice et Marseille, prend du retard. Elle est suspendu à un feu vert de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) (@ouestfrance) ; – Un arbre à algues pour capturer le CO2 bientôt installé à Toulouse pour lutter contre la pollution. La start-up toulousaine Kyanos biotechnologie installera en décembre 2019, à Toulouse, un arbre à algues capable de dépolluer l’air en capturant le CO2. (@actutoulouse).

15 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

Baromètre des villes cyclables : cyclistes, donnez votre avis. Multiplier par trois la part du vélo dans les déplacements quotidiens d’ici 2024 : telle est la volonté affichée par le gouvernement en matière de mobilité douce. Au plan national, la bicyclette ne représente actuellement que 2 à 3% des trajets. Pour atteindre l’objectif de 9% des trajets à vélo d’ici cinq ans, les villes sont-elles suffisamment équipées ? A vous de répondre. Pour la deuxième fois, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) lance une grande enquête nationale auprès des usagers, ou futurs usagers, pour connaître leur ressenti et recueillir leurs propositions. @franceinfo. Légende image : À Rennes, une piste cyclable dédiée, séparée de la voie pour les véhicules à moteur : c’est l’une des demandes des usagers de la bicyclette. Crédit image : D. Ademas / .

#Transport

Les opérateurs de trottinettes tentent de faire bonne figure pour continuer à exister. Redorer leur image. Depuis quelques semaines, plusieurs opérateurs de trottinettes électriques ont adopté des nouvelles stratégies en termes de communication et ont annoncé qu’elles mettaient fin au programme des « juicers », ces autoentrepreneurs qui assurent une partie de la collecte et la recharge des engins. L’opérateur Lime a fait savoir le 5 septembre qu’il allait « personnaliser cette activité » en « réservant cette mission à des prestataires professionnels », Cette nouvelle organisation prendra effet à partir du 21 octobre, précise l’entreprise. @LExpress.MaxPPP.

#Ville

Fabrique de la ville : à Toronto, comment Google espère convaincre les pouvoirs publics. « L’ambition est grande : devenir un laboratoire à grande échelle, un démonstrateur mondial », expose Jacques Priol du cabinet de conseil nantais Civeteo lors de la session d’ouverture du salon de la Data, à Nantes, le 10 septembre. « Sidewalk labs a séduit Toronto avec l’idée de construire l’espace urbain le plus innovant du monde. Il s’en donne les moyens car ce projet, c’est d’abord le recrutement des meilleurs urbanistes, architectes, CDO, etc. Ce sont des immeubles en bois, à énergie positive, et des outils de concertation publique sans commune mesure ». Un effet « Wahou ! » indéniable qui s’est concrétisé un peu plus en juin dernier avec la publication du « master innovation & developpement plan ». Un document de quelque 1 500 pages sur lequel la municipalité va travailler afin de trancher lors de son conseil municipal, fin 2019 : la smart city de Google verra-t-elle le jour ou non ? @Lagazettefr.

#Culture

Demain, serons-nous trop abrutis pour lire ? Vous n’arrivez plus à « lire comme avant » ? Pour certains chercheurs, cela ne fait aucun doute : l’ère numérique de la distraction perpétuelle a modifié nos cerveaux. Et les générations futures s’apprêtent à le payer cher. Est-ce une explication trop simple ou une menace réelle ? Quelle que soit la réponse, la question de la résistance se pose. Sommes-nous, depuis Internet, et encore davantage depuis le premier iPhone, l’hyperconnexion et l’accélération exponentielle de la production de contenus, entrés dans une nouvelle ère de développement cognitif ? Le débat occupe des dizaines de chercheurs, qu’ils viennent des neurosciences ou des sciences humaines et sociales. Et n’a pas fini de les diviser. @usbeketrica.

#Logement

► Un « Ty Village » accueille depuis le début septembre ses premiers locataires. Situé à trois kilomètres du centre-ville de St Brieuc dans les Côtes- d’Armor, cet ensemble est composé de cinq petites maisons de bois. Il s’agit d’un concept d’habitat pour étudiants inspiré des « tiny houses » américaines des années 2000. « La Tiny, c’est une petite maison fabriquée avec des matériaux principalement naturels, renouvelables, sains, locaux autant que possible, on est vraiment dans une démarche de moindre impact sur l’environnement », explique Aurélie Moy, 25 ans, la fondatrice de ce Ty Village. La surface de ces micromaisons est de 18 m². Elles sont destinées aux étudiants avec un loyer compris entre 460 et 480 euros charges comprises. La prochaine étape c’est de monter à 21 tiny houses, d’aménager le terrain avec des plantations d’arbres et de haies avec un jardin partagé et un verger. @franceinfo

► D’ici à la fin 2020, la ville de Rezé, en Loire-Atlantique, s’est engagée à expérimenter un village de micro-maisons. Moins chères et plus respectueuses de l’environnement, la commune compte ainsi mettre à disposition un terrain de 7 000 m². Pour le maire de la commune, il est nécessaire « que tout le monde puisse avoir sa place dans la ville demain ». A lire aussi : Une maison 3D imprimée en 24h contre le mal-logement ( @ThePOSITIVR) et Les buildings en bois sortent de terre aux Etats-Unis (@LaTribune).

#RevueDeLiens

► – Face à Tinder et Bumble, Happn enchaîne les conquêtes. Reprise en main par une figure de la French Tech, l’appli de rencontres géolocalisées a séduit de nombreux utilisateurs dans le monde (@Challenges) ; – Embleema veut doper la médecine grâce à la data. Avec sa plateforme Patient Truth, la start-up développe les échanges entre patients et scientifiques. But : devenir un acteur incontournable de la recherche médicale (@Challenges) ; – Intelligence artificielle : il faut « un plan coordonné à l’échelle européenne ». La réglementation de la reconnaissance faciale et des usages de l’intelligence artificielle est une priorité de la nouvelle Commission européenne. Encore faut-il que les Etats membres aient une stratégie dans ce domaine, juge dans une tribune au « Monde » Paul Jordan, expert de la protection de la vie privée (@lemondefr) ; – L’impact de l’automatisation sur la gestion des déchets plastiques (@FR_Conversation) ; – Réforme audiovisuelle : les producteurs dénoncent des cadeaux faits aux chaînes de télévision. Les producteurs craignent une perte potentielle de 150 millions d’euros, avec la réforme audiovisuelle. Au festival de la fiction de la Rochelle, le ministère de la Culture a tenté d’éteindre la polémique. (@LesEchos).

14 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 14 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Afrique

Légende photo : Institut Francophone de l’Image et du Numérique (IFIN) à Lomé au Togo. Digital School Africa est une école digitale pour former aux métiers innovants liés à l’industrie de l’image et du numérique en faveur des jeunes et des femmes en Afrique. Futur.e.s in Africa est le premier événement qui relie les écosystèmes numériques français, marocains et africains. Le 29 octobre, à Casanblaca (maroc) seront présentés 40+ projets sélectionnés cet été parmi plus de 150 candidats marocains, français et de l’Afrique francophone et anglophone. Ils reflètent les avancées technologiques développées sur le continent africain autour de 9 thématiques (Education, Santé, Eau & air, Energie propre, Infrastructures, Transport & mobilité, Agriculture, Gestion des déchets et Finance ) comme autant de facettes des territoires durables. @futuresfestival.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

La Gig économie en danger. À retenir cette semaine : – Gig économie – la loi AB5 en Californie prévoit de transformer les travailleurs indépendants en salariés. Une grosse alerte pour les entreprises dont le modèle économique est basé sur l’utilisation massive de travailleurs indépendants. La compagnie Uber, cependant, fait de la résistance ; – « Il y a un nom pour les sociétés où une petite élite possède des biens et où tout le monde les loue : c’est le féodalisme. » ; – Données personnelles : un think tank préconise de leur donner un prix ; – Les défis des audiovisuels publics bien plus importants que prévus ; – Unifrance publie une étude sur la VR française à l’international.

#MonnaieVirtuelle

PayPal prudent sur l’avenir du projet Libra de Facebook. PayPal, l’un des futurs membres du consortium de gestion de Libra, affiche une certaine prudence concernant l’avenir du projet de monnaie virtuelle de Facebook, dont le lancement est prévu pour mi-2020, mais qui subit l’opposition croissante de nombre d’acteurs et régulateurs. « C’est un engagement non contraignant (pour PayPal) », rappelle Gabrielle Rabinovitch, directrice des Relations investisseurs de PayPal. « Et évidemment, je pense qu’il y a encore beaucoup de travail avant que nous arrivions au stade où ça devient plus qu’une idée enthousiasmante ». @lemondefr

#Réseau_5G

La 5G devrait sauver le marché du smartphone en 2020. Une lueur d’espoir pour le marché mondial du smartphone ? Les analystes de la société d’études de marché IDC y croient. D’après leurs dernières prévisions, publiées lundi 9 septembre, les ventes de téléphones devraient repartir à la hausse en 2020, après trois années consécutives de baisse. Les signes de la reprise sont déjà décelables cette année. Les ventes devraient quasiment se stabiliser au deuxième semestre 2019, autour de -0,4 %. Certes, le marché s’affichera de nouveau en recul par rapport à l’année dernière (-2,2 %). Mais il devrait revenir dans le vert dès l’année prochaine : IDC s’attend ainsi à ce que la croissance des ventes atteigne 1,6 % en 2020. @LesEchos.

Oiseaux tués, insectes en surchauffe…, démêler le vrai du faux sur les animaux et la 5G. Alors qu’approche son déploiement, la téléphonie 5G (pour « 5e génération ») nourrit déjà de nombreuses interrogations. Certaines sont fondées ; d’autres, en revanche, s’appuient sur des approximations ou des affirmations erronées. Ainsi, des villes ou des pays auraient interdit la 5G pour des raisons de santé (c’est faux) ; il existerait un « drone insecte espion » contrôlé en 5G dont on nous cacherait l’existence (faux, également), ou encore que son déploiement nécessiterait l’abattage d’arbres par milliers (toujours faux)… @lemondefr

#Streaming

Battre Netflix, c’est possible. La TV publique finlandaise l’a fait ! La dernière fois que nous avions échangé — il y a un peu moins de deux ans — Netflix était devenu la 1ère chaîne de télé en Finlande. Aujourd’hui, les dirigeants de l’audiovisuel public finnois l’affirment haut et fort : Yle Areena est bien désormais la première plateforme de vidéos à la demande des habitants de ce pays nordique à la pointe des nouveaux usages numériques. Un quart d’entre eux y vont même chaque jour ! En Suède, la situation est quasiment la même : « nous sommes aujourd’hui au coude à coude avec Netflix, loin devant toutes les autres TV, grâce à un bond cette année de 60% du visionnage sur notre player ; comme Netflix d’ailleurs ! », a indiqué la patronne de la SVT, Hanna Stjärne, lors de la conférence annuelle des TV et radios publiques mondiales. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Journalisme

Google annonce un changement de son algorithme pour promouvoir le journalisme d’investigation. Un changement attendu depuis longtemps. Des enquêtes et des reportages de qualité, impliquant un travail d’investigation, seront bientôt mis en avant dans les résultats de recherche de Google, a annoncé, jeudi 12 septembre, le géant américain de l’internet. Cette évolution nécessitera des modifications de l’algorithme complexe du moteur de recherche. Expliquant les changements prévus dans un billet de blog, Richard Gingras, vice-président de Google chargé de l’information, explique que seront mis en avant les articles dont la production a demandé beaucoup de travail, sollicitant par exemple des compétences d’enquêteur expérimenté. Ceux qui présenteraient un « travail d’investigation original et approfondi » se verraient attribuer la note la plus élevée possible par un panel, a-t-il écrit jeudi. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Au salon de l’élevage de Rennes, les éleveurs face aux défis du réchauffement climatique. Le Space 2019 a mis l’accent sur le changement climatique afin d’accompagner les éleveurs, partagés entre exaspération face aux critiques croissantes, et nécessité d’adaptation (@lemondefr).

13 Sep

Régions.news #393 – Edition du vendredi 13 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. #LaVilleMiroir. Palais Royal (Pyramide du Louvre), Paris en juin 2016. Crédit photo : @padam92.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Saviez-vous que vos recherches sur le Web peuvent aider à financer des projets sociaux et environnementaux. Lancé en février 2015, Lilo (Généreux en Hawaien) est un moteur de recherche 100 % Français. Il peut transformer vos clics en dons. Pour cela, ses fondateurs ont décidé de reverser 50 % du chiffre d’affaires à des associations ou entreprises solidaires. À ce jour, plus de 2 millions d’euros ont été collectés et ils ont permis de soutenir 200 projets partout en France.

#Transport

► L’article « L’émission #Parigo de France 3 roule à l’hydrogène », paru sur le site @lemondefr le 8 septembre, attire l’attention du lecteur « sur une pépite du PAF, #Parigo, courte émission du samedi consacrée à la difficulté de se déplacer en Ile-de-France. » Émission, animée par Bertrand Lambert, journaliste sur France 3, elle aborde depuis 2016 toutes les questions sur les transports et leurs usagers en Ile-de-France. Pour inaugurer sa 4ème saison, samedi 7 septembre, la rédaction francilienne a décidé d’élargir la thématique et de s’intéresser à un carburant en devenir : l’hydrogène. Un des plus énergétiques des carburants, utilisé entre autre pour la mission Apollo 11 il y a 50 ans, il peut propulser également des vélos, des avions, des trains… Récemment, un premier réseau de bus à hydrogène a été mis en service dans le Nord de la France. Depuis septembre, une ligne relie Versailles à Jouy-en-Josas dans les Yvelines depuis le 9 septembre. En Allemagne, ce sont les trains qui roulent grâce à une pile à combustible alimentée par deux réservoirs d’hydrogène gazeux.

#Données_Santé

► Chaque jour au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes, les examens médicaux, les consultations et les opérations chirurgicales fournissent une somme énorme d’information sur les patients. Grâce aux algorithmes, il est possible de passer toutes ces informations au peigne fin et définir la qualité d’un médicament ou l’efficacité d’une opération. Ainsi, il y a quatre ans, le CHU a créé sa « Clinique des données » pour tirer le maximum de ces données de santé « Ce service est intégralement dédié à la valorisation des données générées par nos 2,3 millions de patients », explique le professeur Pierre-Antoine Gourraud, responsable de la Clinique. « Les données sont hébergées sur un serveur sécurisé du CHU de Nantes. Et il n’est pas possible d’y pénétrer de l’extérieur », précise Philippe Lecerf, de la direction des services numériques. Pour mieux protéger la vie privée des patients, l’hôpital de Nantes vient de nouer un partenariat avec WeData, une entreprise nantaise spécialisée dans la sécurité des données sensibles.

Légende image. Les terrils jumeaux n°11 et 19 de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Ils sont le visage du patrimoine minier du Nord Pas-de-Calais : plus hauts terrils d’Europe (Plus de 180 m de haut), ce sont également les plus connus. Ils ont été transformés en espace naturel, parsemés de chemins de randonnées, et des visites sont organisées pour raconter l’histoire minière de la région. Crédits photos : Maxppp. À lire : Ski, vignoble, course ou parc naturel… dix exemples de reconversions des terrils du Nord Pas-de-Calais. Les terrils ont fait du chemin. Autrefois simples résidus miniers, ils font aujourd’hui partie du patrimoine du Nord Pas-de-Calais…

#Ville

► « Il n’y a pas de modèle, il n’y a que des sources d’inspiration. Chaque ville est le fruit d’une histoire politique, sociale, linguistique, religieuse. La ville est un organisme vivant soumis à des aléas, qui doit s’adapter et qui n’est jamais finie. En même temps, elle est artificielle car elle a été créée par l’homme. De plus, on observe une explosion de l’activité humaine dans les villes depuis 1930 car la population mondiale a été multipliée par 4 en 80 ans. Chaque ville est issue d’un contexte qui lui est propre, même à l’intérieur d’un pays. La problématique n’est pas de dire quel est le modèle de ville intelligente mais de comprendre la ville dans ce qu’elle est, dans son rythme et son métabolisme », explique le franco-colombien Carlos Moreno, professeur des Universités, expert international de la smart city humaine, le 11 octobre 2016. Lire l’intégralité de l’entretien, « Le bien commun est au cœur de la smart city humaine », sur le site de Midionz.

#Lifi

► Développé depuis le milieu des années 2000, le LiFi, acronyme de Light Fidelity, permet de se connecter à Internet grâce à la lumière d’une ampoule électrique LED qui s’allume et s’éteigne des millions de fois par seconde. C’est ce scintillement imperceptible qui permet l’envoie de données, soit une sorte de morse à haute fréquence. La semaine du 2 octobre, les professionnels du milieu se sont réunis à Paris à l’occasion de la 2ème édition du Global LiFi Congress afin de réfléchir à son application future. Le LiFi a l’avantage d’être potentiellement plus rapide, plus sûr et moins nocif que le Wifi. Les experts prévoient son émergence chez les particuliers d’ici 2022. « Aujourd’hui cette technologie n’est pas accessible au grand public : une ampoule LED LiFi coûte dans les mille euros », explique Didier Cousin, directeur du LiFi chez Lucibel.

#Hommage

► « Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurais le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. », expliquait le philosophe Michel Serres à l’occasion de la sortie de son livre « Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde » en 2019. Le philosophe nous a quitté le 1er juin à 92 ans. À lire : « Entre le « tout gratuit » et le « tout pay ant » la société perd ses repères »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le deepfake se démocratise. À retenir cette semaine : – Les jeunes téléchargent des applis d’info, mais passent très peu de temps dessus ; – Pourquoi les ados créent leurs propres plateformes d’actualité ; – Pistes et de conseils pour un journalisme plus participatif ; – Comment un petit journal local de Pennsylvanie réussit grâce aux “happy news” ; – La France dans le peloton de tête des dépenses européennes dans l’IA.

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