15 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

Baromètre des villes cyclables : cyclistes, donnez votre avis. Multiplier par trois la part du vélo dans les déplacements quotidiens d’ici 2024 : telle est la volonté affichée par le gouvernement en matière de mobilité douce. Au plan national, la bicyclette ne représente actuellement que 2 à 3% des trajets. Pour atteindre l’objectif de 9% des trajets à vélo d’ici cinq ans, les villes sont-elles suffisamment équipées ? A vous de répondre. Pour la deuxième fois, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) lance une grande enquête nationale auprès des usagers, ou futurs usagers, pour connaître leur ressenti et recueillir leurs propositions. @franceinfo. Légende image : À Rennes, une piste cyclable dédiée, séparée de la voie pour les véhicules à moteur : c’est l’une des demandes des usagers de la bicyclette. Crédit image : D. Ademas / .

#Transport

Les opérateurs de trottinettes tentent de faire bonne figure pour continuer à exister. Redorer leur image. Depuis quelques semaines, plusieurs opérateurs de trottinettes électriques ont adopté des nouvelles stratégies en termes de communication et ont annoncé qu’elles mettaient fin au programme des « juicers », ces autoentrepreneurs qui assurent une partie de la collecte et la recharge des engins. L’opérateur Lime a fait savoir le 5 septembre qu’il allait « personnaliser cette activité » en « réservant cette mission à des prestataires professionnels », Cette nouvelle organisation prendra effet à partir du 21 octobre, précise l’entreprise. @LExpress.MaxPPP.

#Ville

Fabrique de la ville : à Toronto, comment Google espère convaincre les pouvoirs publics. « L’ambition est grande : devenir un laboratoire à grande échelle, un démonstrateur mondial », expose Jacques Priol du cabinet de conseil nantais Civeteo lors de la session d’ouverture du salon de la Data, à Nantes, le 10 septembre. « Sidewalk labs a séduit Toronto avec l’idée de construire l’espace urbain le plus innovant du monde. Il s’en donne les moyens car ce projet, c’est d’abord le recrutement des meilleurs urbanistes, architectes, CDO, etc. Ce sont des immeubles en bois, à énergie positive, et des outils de concertation publique sans commune mesure ». Un effet « Wahou ! » indéniable qui s’est concrétisé un peu plus en juin dernier avec la publication du « master innovation & developpement plan ». Un document de quelque 1 500 pages sur lequel la municipalité va travailler afin de trancher lors de son conseil municipal, fin 2019 : la smart city de Google verra-t-elle le jour ou non ? @Lagazettefr.

#Culture

Demain, serons-nous trop abrutis pour lire ? Vous n’arrivez plus à « lire comme avant » ? Pour certains chercheurs, cela ne fait aucun doute : l’ère numérique de la distraction perpétuelle a modifié nos cerveaux. Et les générations futures s’apprêtent à le payer cher. Est-ce une explication trop simple ou une menace réelle ? Quelle que soit la réponse, la question de la résistance se pose. Sommes-nous, depuis Internet, et encore davantage depuis le premier iPhone, l’hyperconnexion et l’accélération exponentielle de la production de contenus, entrés dans une nouvelle ère de développement cognitif ? Le débat occupe des dizaines de chercheurs, qu’ils viennent des neurosciences ou des sciences humaines et sociales. Et n’a pas fini de les diviser. @usbeketrica.

#Logement

► Un « Ty Village » accueille depuis le début septembre ses premiers locataires. Situé à trois kilomètres du centre-ville de St Brieuc dans les Côtes- d’Armor, cet ensemble est composé de cinq petites maisons de bois. Il s’agit d’un concept d’habitat pour étudiants inspiré des « tiny houses » américaines des années 2000. « La Tiny, c’est une petite maison fabriquée avec des matériaux principalement naturels, renouvelables, sains, locaux autant que possible, on est vraiment dans une démarche de moindre impact sur l’environnement », explique Aurélie Moy, 25 ans, la fondatrice de ce Ty Village. La surface de ces micromaisons est de 18 m². Elles sont destinées aux étudiants avec un loyer compris entre 460 et 480 euros charges comprises. La prochaine étape c’est de monter à 21 tiny houses, d’aménager le terrain avec des plantations d’arbres et de haies avec un jardin partagé et un verger. @franceinfo

► D’ici à la fin 2020, la ville de Rezé, en Loire-Atlantique, s’est engagée à expérimenter un village de micro-maisons. Moins chères et plus respectueuses de l’environnement, la commune compte ainsi mettre à disposition un terrain de 7 000 m². Pour le maire de la commune, il est nécessaire « que tout le monde puisse avoir sa place dans la ville demain ». A lire aussi : Une maison 3D imprimée en 24h contre le mal-logement ( @ThePOSITIVR) et Les buildings en bois sortent de terre aux Etats-Unis (@LaTribune).

#RevueDeLiens

► – Face à Tinder et Bumble, Happn enchaîne les conquêtes. Reprise en main par une figure de la French Tech, l’appli de rencontres géolocalisées a séduit de nombreux utilisateurs dans le monde (@Challenges) ; – Embleema veut doper la médecine grâce à la data. Avec sa plateforme Patient Truth, la start-up développe les échanges entre patients et scientifiques. But : devenir un acteur incontournable de la recherche médicale (@Challenges) ; – Intelligence artificielle : il faut « un plan coordonné à l’échelle européenne ». La réglementation de la reconnaissance faciale et des usages de l’intelligence artificielle est une priorité de la nouvelle Commission européenne. Encore faut-il que les Etats membres aient une stratégie dans ce domaine, juge dans une tribune au « Monde » Paul Jordan, expert de la protection de la vie privée (@lemondefr) ; – L’impact de l’automatisation sur la gestion des déchets plastiques (@FR_Conversation) ; – Réforme audiovisuelle : les producteurs dénoncent des cadeaux faits aux chaînes de télévision. Les producteurs craignent une perte potentielle de 150 millions d’euros, avec la réforme audiovisuelle. Au festival de la fiction de la Rochelle, le ministère de la Culture a tenté d’éteindre la polémique. (@LesEchos).