16 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Festival

A Burning Man, pèlerinage de la contre-culture américaine. Ils ont commencé à 20 en 1986, ils étaient près de 80.000 cette année à faire le déplacement, la dernière semaine d’août, en plein désert du Nevada. On brûle symboliquement, à « Burning Man », l’effigie d’un homme de près de 30 mètres de haut. Le rituel se perpétue depuis plus de 30 ans et fait de plus en plus d’adeptes auprès de la « jet-set », des stars et des millionnaires de la Silicon Valley. Conférences et ateliers de développement personnel rythment les jours tandis que les « bâtisseurs » s’affairent autour d’œuvres collectives monumentales et de véhicules mutants, sur fond de musique, de fête et d’expériences en tout genre. Commencé dans la contre-culture, « Burning Man » est un peu devenu un parc d’attractions « new age ». Ovni de marginalité canalisée, il est aussi devenu un véritable laboratoire de libre management auquel les entrepreneurs de la Silicon Valley aiment se frotter. (@LesEchos. Crédits image : Watchara Phomicinda / Zuma Press / Rea.

Que reste-t-il du festival Burning Man ? Aucune mer à l’horizon, mais une gigantesque étendue de 3 880 hectares de désert, encerclée par des roches calcaires. Cette terre craquelée, à l’ouest du Nevada, sert depuis trente ans de terrain d’expérimentation à des dizaines de milliers d’adultes, la dernière semaine d’août. Comme un mirage, la ville, surnommée Black Rock City, commence à être construite au début de l’été puis disparaît début septembre. Burning Man, qui a déjà développé une centaine d’événements régionaux, cherche désormais à passer « à quelque chose de plus permanent ». Il y a trois ans, l’association a acheté un terrain à côté de Black Rock City pour y construire un ranch ; des Burners à l’approche de la retraite sont à la recherche d’un lieu pour la savourer ensemble. @LesEchos.

#Déchets

► Quelque 120 familles de Montrouge, du Plessis-Robinson, de Sceaux et Clamart dans les Hauts-de-Seine, se sont officiellement lancées, samedi 14 septembre, dans le défi Zéro déchet. Beaucoup limitent déjà leurs achats de produits jetables. « Nous avions 60 familles lors du défi lancé en septembre 2018, rappelle l’ajointe au maire de Montrouge. Les 15 familles les plus engagées ont diminué leurs poubelles de 50 %, les autres ont réduit de 30 % leurs ordures ménagères et de 23 % leurs emballages, c’est mieux que ce qu’on espérait. Et il y a eu très peu d’abandons ! »@le_Parisien

#Transport

► Lancé le 13 décembre 2018 dans le cadre du Plan « Vélo et mobilités actives », l’Appel à projets « Fonds mobilités actives – Continuités cyclables » a pour objectif d’accompagner les territoires dans leur transition vers une mobilité quotidienne plus active. En Franche-Comté, quatre projets ont été retenus. Le département du Jura truste une partie des crédits par l’intermédiaire de la Ville de Dole qui bénéficiera d’une aide à l’aménagement de la Voie Grévy. La Communauté de Communes du Val d’Amour bénéficiera également de fonds pour transformer une ancienne voie ferrée en Voie Verte quand l’Espace Communautaire Lons Agglomération va s’engager dans la construction d’une passerelle piétons-cycles en surplomb de la voie ferrée à Perrigny. Enfin, la commune de Messia-sur-Sorne va totalement réaménager la RD158 pour permettre aux cyclistes de circuler en sécurité.

Sur terre et dans les airs : comment nous déplacerons-nous en 2050 ? Comment voyagerons-nous dans le futur ? Qu’on les aime ou pas, les vélos et les trottinettes électriques commencent à se répandre dans les grandes métropoles. Rapides, pratiques et écolos (quand on ne le jette pas à la mer), ces engins de « mobilité douce » semblent préfigurer une transformation de nos modes de déplacement. Mais ils ne sont pas les seuls. Alors qu’en 2050, deux humains sur trois vivront en ville, vivant bien souvent dans des mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants, voici un tour d’horizon des modes de transport de demain. Lire la suite de l’article sur le site @cnetfrance.

Les taxis « SeaBubbles » de retour sur la Seine à Paris. Testés en juin 2017 avec le soutien de la mairie de Paris, les taxis hydroptères « SeaBubbles », de la société franco-suédoise éponyme, avaient renoncé à une possible commercialisation de leur engin, et quitté la capitale, suite aux contraintes administratives qui leurs étaient appliquées. Depuis le vent a tourné et une nouvelle expérimentation reprend du 16 au 20 septembre, sur la Seine, depuis Issy-les-Moulineaux. Se déplacer dans Paris, en volant au-dessus de la Seine, sans bruit et sans pollution, grâce à des « hydrofoils », c’est le principe de cet engin hybride qu’est le « SeaBubbles ». Mélange d’avion et de bateau à l’aspect futuriste, propulsé par l’énergie électrique et qui permet d’emmener cinq personnes, en empruntant le fleuve, ce nouveau moyen de transport a tout pour séduire les parisiens comme les touristes. @villeintelmag.

#MonnaieLocale

Le Renoir est désormais la monnaie locale et complémentaire dans les commerces de proximité de la commune de Cagnes-sur-Mer. Elle a été instaurée en 2016 avec un taux de change de 10 euros pour 11 Renoir. Ainsi de on succès, de nouvelles coupures vont être introduites, un billet de 50 Renoir ainsi qu’un billet de 2 Renoir. D’après le président de la fédération des commerçants de Cagnes-sur-Mer « C’est une demande des consommateurs qui souhaitent faire de plus gros achats (pour la coupure de 50 Renoir) et de l’autre côté avoir de plus petites coupures car les commerçants ne rendent pas la monnaie sur le Renoir ». La monnaie locale et complémentaire est reconnue légale depuis la loi de 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. @franceinfo.

#Entreprise

Hypercroissance des licornes: pirate un jour, pirate toujours ? Par Jean-Louis Bénard, expert FrenchWeb. « It’s better to be a pirate than to join the navy ». Cette célèbre citation de Steve Jobs (1982) a fortement influencé l’état d’esprit des startups américaines au cours des vingt dernières années. L’idée qu’il fallait «casser les règles» s’est propagée. Elle est devenu l’un des mottos de la Silicon Valley. Pour Reid Hoffman, l’auteur de «Blitzscaling», il y a de nombreux points communs entre un entrepreneur et un pirate, tant par les risques qu’il va prendre pour faire de l’hypercroissance que dans son approche de type «guerilla» face aux acteurs déjà établis. Dans le monde de Reid Hoffman, deux types de pirates émergent: les «pirates éthiques» et les «criminels sociopathes». Lire la suite de l’article sur le site @frenchweb.

#RevueDeLiens

► – L’intelligence artificielle chinoise, un modèle ? (@internetactu) ; – La spirale infernale de la taxe Gafa à la française. La taxe Gafa adoptée par le Parlement français en juillet dernier est supposée mettre fin à une injustice fiscale. Elle génère en réalité une kyrielle d’effets pervers, estime Cécile Philippe. (@LesEchos) ; – Le groupe de télévision payante Canal+ a annoncé lundi s’allier avec le géant américain Netflix dont il va proposer les films et séries à succès dans ses offres, avec l’espoir d’endiguer les pertes d’abonnés dans l’Hexagone. Netflix est déjà distribué par Sky en Allemagne et au Royaume-Uni (@Challenges) ; – Smart city : des poubelles qui ont des choses à dire. Pour répondre à la demande croissante des métropoles d’optimiser la collecte des déchets, le créateur de mobilier urbain Sineu Graff a fait appel à l’éditeur de logiciel de gestion Divalto pour concevoir une poubelle connectée. Un sujet essentiel à l’heure où les villes s’inventent un avenir résolument smart (@LesEchos) ; – L’expérimentation dela reconnaissance automatique faciale par biométrie voulue à l’entrée de deux lycées à Nice et Marseille, prend du retard. Elle est suspendu à un feu vert de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) (@ouestfrance) ; – Un arbre à algues pour capturer le CO2 bientôt installé à Toulouse pour lutter contre la pollution. La start-up toulousaine Kyanos biotechnologie installera en décembre 2019, à Toulouse, un arbre à algues capable de dépolluer l’air en capturant le CO2. (@actutoulouse).