24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 septembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

Comment ne pas aller droit dans le mur dans les prochaines années ? « Il y a 20 ans, la mobilité c’était la légèreté, la fluidité… Aujourd’hui c’est les embouteillages, l’enfer, la pollution… », s’amusait à rappeler Karima Delli, députée européenne, sur la scène de la Maddy Keynote 2018. Celle-ci, qui lançait début 2018 l’European Startup Prize for Mobility, un prix ayant pour vocation de montrer que l’Europe est un terrain favorable à l’expérimentation des startups de la mobilité, a martelé à quel point il était urgent d’agir en faveur de notre planète, et indirectement de nos citoyens. Selon elle, le transport est le seul secteur qui n’a pas réduit ses émissions, alors même que la pollution est considérée comme la maladie du 21ème siècle. Pourtant, tous les acteurs de la mobilité ont la volonté de participer à la transition écologique, « mais ça n’est pas suffisant », insiste la députée européenne, pour qui « la mobilité du futur, c’est une mobilité durable, inclusive, sûre et connectée ». Article publié le 21 mars 2019 sur le site @bymaddyness. Légende image : Voiture rétro à Palerme, en Italie. Crédit photo : Alessio Rinella / Unsplash.

#Economie

« Le temps de cerveau disponible des responsables politiques est occupé non par le climat, mais par la peur de la récession ». Les économistes du climat Dipak Dasgupta et Jean-Charles Hourcade plaident pour la création d’un fonds mondial de garantie publique des investissements dans les projets bas carbone, afin de débloquer l’épargne en faveur de la transition énergétique. Dans un contexte d’augmentation des investissements en énergies fossiles et de rejet de l’accord de Paris par les Etats-Unis, l’Australie et le Brésil, le sommet Action climat, qui se tient aux Nations unies (ONU) lundi 23 septembre, risque d’être décevant et de renforcer le camp des sceptiques. Ce risque résulte du fait que le « temps de cerveau disponible » des responsables politiques est occupé non par le climat, mais par la peur de la récession. On ne peut le conjurer qu’en faisant des politiques climatiques une alternative crédible à la tentation de relancer les économies par une création monétaire généreuse, par des baisses d’impôt sur les profits des entreprises et par diverses formes de protectionnisme. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Énergie

Google investira 2 milliards d’Euros dans les énergies renouvelables. La veille de la grande marche et de la grève pour le climat qui a eu lieu ce vendredi 20 septembre, voici une annonce du moteur de recherche Google qui n’est pas passée inaperçue pour bon nombre de personnes, en particulier parmi les écologistes. La firme de Mountain View a déclaré souhaiter investir massivement dans les énergies renouvelables pour un montant record de 2 milliards d’Euros. Le géant Google annonce en effet vouloir dépenser 2 milliards d’euros, notamment dans le solaire et l’éolien. La société allouerait ce budget à de nouvelles infrastructures d’énergie renouvelable aux États-Unis, ainsi qu’en Amérique du Sud et en Europe. Le portefeuille consacré aux nouvelles énergies par Google se verrait donc augmenté de 40%. @siecledigital.

#Technologie

Le « low-tech », pour « vivre mieux avec moins ». Face à l’effondrement de la civilisation industrielle qui guette, de plus en plus d’experts proposent d’utiliser des technologies moins gourmandes, et surtout plus simples, que les fausses promesses de la high-tech, observe dans une tribune au « Monde » la consultante Claire Gerardin, Consultante en communication, spécialiste des nouvelles technologies. Dérèglement climatique, épuisement des ressources, des espèces et de la biodiversité, mais aussi fragilité du système social et économique : pour les collapsologues, l’ère industrielle a atteint ses limites. Ils y voient un impératif de décroissance, à l’opposé de l’approche « techno-solutionniste », et prônent notamment l’adoption des « low-tech ». La collapsologie est une approche transdisciplinaire développée en France par l’Institut Momentum, créé par Yves Cochet, mathématicien et ancien ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Elle a été promue par Pablo Servigne, agronome et biologiste, et Raphaël Stevens, expert en résilience des systèmes socio-écologiques via leur essai Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2016). Elle englobe l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, aussi appelée « anthropocène », et de ce qui pourrait lui succéder. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Quantique

« Google, l’as des algorithmes, l’empereur du Web, vise la suprématie quantique ». Le mastodonte du Web aurait réalisé le premier calcul complexe sur ordinateur quantique. Une percée qui, si elle était démontrée, attesterait l’avancée de la firme de Mountain View dans cette technologique révolutionnaire pour la société, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Alors que les grands de ce monde convergeaient, lundi 23 septembre, vers le siège des Nations unies, à New York, pour témoigner de leur bonne foi environnementale et de leur désir de maîtriser la course de la technologie, la communauté des chercheurs en informatique est en ébullition. Vendredi 20 septembre, le Financial Times a mis le feu aux poudres, en affirmant que Google aurait été le premier à démontrer les capacités phénoménales des ordinateurs quantiques. Sur le site de l’agence spatiale américaine, la NASA, les chercheurs de la firme prétendent que leur machine aurait réalisé un calcul complexe en 3 minutes et 20 secondes, tandis que la même tâche aurait demandé 10 000 ans de travail au plus gros ordinateur actuellement disponible aux Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#IA

Même le générateur de texte le plus puissant du monde a besoin d’intervention humaine. Même les meilleurs modèles d’intelligence artificielle du monde ont besoin d’humains pour les guider dans leurs décisions. C’est ce que vient de démontrer OpenAI, une entreprise de pointe dans la recherche fondamentale en IA. La startup dispose à la fois de chercheurs de très haut niveau, d’immenses ressources matérielles, et d’un partenariat technique et financier avec Microsoft à hauteur de 1 milliard d’euros. Pourtant, son générateur de texte automatique surpuissant, GPT-2, peut être grandement amélioré avec seulement quelques milliers d’indications données par des humains, a-t-elle expliqué. Voilà une nouvelle preuve que la construction de modèles d’intelligence artificielle doit encore passer par un travail humain, répétitif et onéreux pour s’optimiser. OpenAI se situe encore très loin de son objectif ultime et incertain : l’intelligence artificielle générale, capable de reproduire le fonctionnement d’un cerveau humain. . @latribune.

#Reconnaissance_faciale

Duper la reconnaissance faciale par l’intelligence artificielle. Par leur capacité à faire illusion et leurs possibilités en termes de manipulation, les deepfakes inquiètent beaucoup. Mais des chercheurs en informatique de l’université norvégienne de sciences et de technologie ont utilisé la méthode permettant de produire de tels « faux » pour contourner la reconnaissance faciale. Leur programme appelé DeepPrivacy applique en effet un visage réaliste d’apparence mais qui n’existe pas sur celui d’une personne figurant sur une photo ou une vidéo. Il utilise la méthode des réseaux antagonistes génératifs (GAN), sur laquelle s’appuie la création de deepfakes et qui est très utilisée pour les intelligences artificielles à vocation créatrice, voire artistique. @Sciences_Avenir.

#Transport

► A Libourne, et dans toute son agglomération, plus besoin de valider pour entrer dans le bus. Depuis le 2 septembre, la gratuité des transports en commun, qui existait déjà à Libourne, s’applique désormais dans les 45 communes du Libournais. Ce sont donc quatorze lignes de transport en bus qui constituent cette nouvelle offre de transports et pour mieux s’y retrouver, il faut télécharger l’application qui donne le plan du réseau et des horaires. Un étudiant explique que « c‘est beaucoup plus rapide qu’avant, et c’est gratuit. » @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Le grand retour du «cloud souverain»: une histoire de gouvernance et de protectionnisme. Par Laurent Doguin, VP developer relation chez Clever Cloud  (@frenchweb) ; – Ruralité : des mesures pour relancer les petits bistrots. Dans son catalogue de mesures pour la ruralité, le gouvernement va encourager le maintien et l’ouverture de cafés dans les villages. Le nombre de Licences IV (obligatoires pour la vente d’alcool) sera revu à la hausse et la réglementation assouplie. Une mesure critiquée dans les Landes (@franceinfo) ; – L’intelligence artificielle entre au musée. Les institutions culturelles sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à l’IA, que ce soit comme thème d’exposition ou comme outil permettant d’améliorer l’expérience des visiteurs. Elle peut aussi leur servir à explorer et mettre en avant la richesse de leurs collections (@LesEchos) ; – Google réussit à limiter le « droit à l’oubli » à l’Europe. La Cour de justice de l’Union européenne a tranché : le « droit à l’oubli » n’a pas de portée mondiale, comme le demandait la CNIL. Concernant les données sensibles, il revient à Google d’arbitrer entre le droit à la vie privée et le droit à l’information (@LesEchos) ; – Quand l’art de la parfumerie épouse l’intelligence artificielle. Les algorithmes assistent désormais de plus en plus la création, ouvrant aux nez des pistes olfactives inexplorées. (@Le_Figaro) ; – Facebook acquiert une start-up qui veut connecter les machines à notre cerveau (@FigaroTech) ; – Plus de 25.000 points de vente en France accepteront les crypto-monnaies dès 2020. Plus de 25.000 points de ventes d’une trentaine d’enseignes, telles Decathlon, Sephora ou Maisons du Monde, proposeront à leurs clients de payer leurs achats en crypto-monnaies à partir de 2020, ont annoncé mardi plusieurs sociétés partenaires issues du secteur du paiement numérique. (@Challenges) ; – Nicolas Hazard : « La tech pour la tech n’œuvre pas pour le climat ». Fondateur du fonds INCO qui accompagne les projets green innovants portés par des entrepreneurs sociaux, c’est aussi dans le Sud que celui qui lance un « Appel à la guerilla mondiale » – titre de son dernier ouvrage – essaime sa vision d’un monde qui doit urgemment agir pour le climat. Un sujet qui sera abordé et partagé lors du Marseille City Life co-organisé par La Tribune ce 27 septembre à Marseille, au Palais du Pharo. (@latribunepaca).