La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Quantique
► Trois minutes et vingt secondes. C’est le temps qu’il a fallu à l’ordinateur quantique de Google pour résoudre un calcul informatique que l’ordinateur le plus puissant au monde effectuerait en… 10 000 ans. Google aurait donc atteint « la suprématie quantique » qui est le seuil à partir duquel un ordinateur quantique est capable de réaliser un calcul normalement impossible à résoudre, car bien trop long. Contrairement aux ordinateurs classiques qui réalisent les calculs de façon binaire, c’est-à-dire les uns après les autres, les ordinateurs quantiques peuvent effectuer plusieurs calculs en simultané. Autrement dit : ils sont capables de réaliser des calculs très complexes en un éclair de temps. De quoi permettre la gestion et l’analyse d’importantes quantités de données et l’amélioration des processus d’intelligence artificielle. Des applications sont possibles dans quelques secteurs comme la finance, la chimie ou l’industrie pharmaceutique. Mais il est peu probable que votre smartphone profite, à moyen terme en tout cas, de cette révolution. @LADN_EU. Crédit photo: Virtualphoto / Getty Images
► La compétition est grande dans ce domaine et, au même moment, IBM vient d’annoncer qu’il allait mettre à disposition de ses clients un ordinateur quantique de 53 qubits via le cloud. Ceux-ci pourront donc l’utiliser à distance pour des expériences. A priori, il ne s’agit pas une machine permettant d’atteindre la suprématie quantique mais d’est quand même un ordinateur 1000 fois plus puissant que les ordinateurs les plus puissants du monde. Toutefois, cette super puissance n’est disponible que pendant une centaine de microsecondes, un peu comme un éclair dans le ciel qui libère des millions de volts durant un très court instant. A comparer avec une ampoule classique bien moins puissante mais qui peut éclairer durant des heures. @franceinfo.
► Revue de liens : – Google a-t-il atteint la suprématie quantique (@futurasciences) ; – Pour construire un ordinateur quantique, des scientifiques s’inspirent des Lego. La recherche peine encore à mettre au point la machine qui surpassera nos plus puissants supercalculateurs. L’approche modulaire pourrait tout changer. (@koriifr) ; – Ordinateur quantique : trois défis technologiques à surmonter. Interview de Clément Rinaudo, Expert quantique Accenture Labs (@actu_ETI) ; – Ordinateur : les promesses de l’aube quantique (@CNRS).
#IA
► Cartesiam mise sur l’intelligence artificielle économe en énergie. L’intelligence artificielle se répand comme une traînée de poudre dans tous les secteurs de l’économie. Mais dans sa configuration actuelle, cette nouvelle technologie nécessite le traitement d’immenses bases de données afin d’entraîner les algorithmes d’IA qui répondront ensuite à un besoin spécifique. Un traitement excessivement gourmand en capacité de calcul et donc en énergie. Pour éviter cela, un nouveau courant de l’intelligence artificielle se fait jour, « l’AI on the Edge » ou l’intelligence artificielle embarquée, qui consiste à la miniaturiser pour la placer directement dans des capteurs ou microcontrôleurs au plus près des utilisateurs finaux. Cartesiam, start-up française fondée il y a quatre ans par Joël Rubino, a fait plancher ses docteurs en IA pour réécrire entièrement les algorithmes afin de les faire tourner sur des microcontrôleurs. @FigaroTech.
#Internet
► Il y a un grand absent au sommet mondial pour le climat de New-York, c’est Internet. Si Internet était un pays, ce serait le troisième plus grand pollueur de la planète, après la Chine et les États-Unis. Les chiffres varient beaucoup mais Internet représenterait entre 7 et 15% de la consommation mondiale d’électricité. Un email envoyé avec un fichier, c’est autant d’énergie qu’une lampe allumée pendant une heure. Mais le plus inquiétant, ce sont les vidéos qui représentent 80% du trafic. Pour la France, 47 milliards de vidéos ont été visionnées sur YouTube au premier semestre et la consommation double tous les quatre ans. Vendredi 20 septembre, Google a investi deux milliards de dollars dans des éoliennes et des panneaux solaires, soit une puissance de 1.600 mégawatts, l’équivalent d’un réacteur nucléaire et demi rien que pour refroidir ses serveurs. @europe1
► Internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s’étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l’énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. @franceculture.
#Web
► « Sans planter d’arbres, nous ne pourrons pas survivre à l’effondrement climatique ». Face à la médiatisation de la catastrophe et l’engagement de l’opinion publique à travers le monde, une entreprise a réussi à tirer son épingle du jeu. L’audience du moteur de recherche Ecosia – qui reverse, depuis sa création en 2009, 80 % de ses revenus dans la plantation d’arbres, a augmenté de 1 150 % durant cette période. L’application est même devenue une des plus téléchargées avec 250 000 installations par jour, contre 25 000 habituellement. L’entreprise a aussi fait parler d’elle suite à son engagement militant pour la cause climatique. Au-delà des articles publiés sur le blog d’Ecosia, en faveur d’un tourisme vert ou d’une alimentation plus responsable, l’entreprise a décidé de s’engager à soutenir officiellement ses employés impliqués dans les marches pour le climat et les actions de désobéissance civile, dans un communiqué publié le 3 septembre. @usbeketrica
#MediaSocial
► Facebook, Google et Twitter créent une structure indépendante pour lutter contre les contenus extrémistes. Facebook, Twitter, Google et plusieurs autres géants de la tech ont annoncé, dans un communiqué publié lundi 23 septembre, qu’ils allaient renforcer leur lutte contre les contenus extrémistes en créant une structure indépendante. Les responsables de cette nouvelle organisation devaient s’entretenir lundi à New York avec plusieurs dirigeants mondiaux, dont la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et le président français Emmanuel Macron, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette initiative prend la suite d’un consortium créé en 2017 par Facebook, Microsoft, Twitter et Google (via YouTube). Amazon ainsi que les plateformes LinkedIn (appartenant à Microsoft) et WhatsApp (Facebook) ont rejoint la nouvelle organisation. Celle-ci aura pour vocation de « déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes digitales », selon le communiqué. @franceinfo.
#Transport
► Strasbourg : l’interdiction de rouler en ville fait les beaux jours de la campagne. Le diesel à Strasbourg, c’est bientôt fini. Le conseil municipal de la ville, réuni lundi 23 septembre, a validé un calendrier d’interdictions progressives et permanentes des véhicules les plus polluants. En clair, plus aucune voiture à moteur diesel ne sera autorisé à rouler dans la capitale alsacienne à partir du 1er janvier 2025. A six mois des élections municipales, le maire Roland Ries a annoncé sa volonté de signer l’arrêter qui validera cette décision cadre. Cette décision fait l’objet de nombreux débats. Certains s’en félicitent, d’autres beaucoup moins. @franceinfo.
#Réalité_Virtuelle
► Facebook achète CTRL-Labs, entreprise spécialisée dans l’interface cerveau-machine. « Nous savons qu’il y a des moyens plus naturels, plus intuitifs, d’interagir avec les appareils et la technologie. Et nous voulons les construire. » Lundi 23 septembre, le responsable de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle chez Facebook, Andrew Bosworth, a annoncé l’acquisition d’une entreprise spécialisée dans l’interface cerveau-machine. Lancée il y a quatre ans à New York, CTRL-Labs développe un bracelet capable de capter les impulsions envoyées par le cerveau aux muscles de la main, et de les traduire en commandes informatiques. Ce système « saisit votre intention, et vous pouvez ainsi partager une photo avec un ami avec un mouvement imperceptible, ou simplement en y pensant », explique M. Bosworth. @lemondefr.
#RevueDeLiens
► – La suprématie quantique de Google, un pas de plus vers le transhumanisme ? Les chercheurs de la firme américaine auraient mis au point un processeur aux capacités de calcul jamais atteintes. Pour Jean-Phillippe Poisson, la firme américaine pourrait avoir franchi une étape importante dans la quête de l’«Homme amélioré». (@LesEchos) ; – Combien d’impôts payent les GAFA en France ? (@frenchweb) ; – Investir dans la technologie pour la prospérité de demain. La France a de nombreux atouts pour voir naître sur son territoire des entreprises technologiques performantes. Elle souffre toutefois d’un manque de financement et d’investisseurs auquel le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et son secrétaire d’Etat, Cédric O, tentent d’apporter des réponses (@LesEchos) ; – « Le rôle des technopoles est d’armer les entrepreneurs face aux enjeux mondiaux ». Les écosystèmes d’innovation du monde, dont les technopoles, se retrouvent du 24 au 27 septembre à Nantes où se tient le 36congrès de l’IASP (International Association of Science Parks and Areas of Innovation). Coordinateur de cette manifestation, Jean-François Balducchi, délégué général d’Atlanpole, insiste sur la spécificité du modèle français des technopoles. (@LesEchos) ; – Le Next40, vitrine de la tech française, a été choisi sur des critères discutables. En privilégiant les levées de fonds, le gouvernement a cautionné, pour bâtir son indice Next40, un modèle unique de développement, celui de l’hypercroissance. Au détriment de champions plus discrets qui ont opté pour une croissance rentable. Et en laissant de côté les pépites de la santé (@Challenges) ; – Pourra-t-on vraiment payer à la caisse en bitcoin ? Global POS annonce que 20 000 points de vente pourront accepter les paiements en bitcoins. Mais il reste encore bien des obstacles à surmonter avant que ce type de paiement ne devienne une réalité quotidienne (@Challenges) ; – Le gouvernement veut réunir l’audiovisuel public au sein d’une même holding. Le ministre de la culture, Franck Riester, veut coiffer France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA d’une société commune (@lemondefr).