23 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► Au Royaume-Uni, les jardins perdus d’Heligan (The Lost Gardens of Heligan) est un parc gigantesque de près de huit hectares où l’on fauche encore les champs à la main. On y trouve des espèces endémiques et des plantes rarissimes : les rhododendrons y ont plus de 200 ans et les camélias y sont géants. @franceinfo. Légende image : La « Mud Maid » au sein des jardins perdus d’Heligan. Crédit photo : Franz Peter Tschauner / Dpa. @franceino.

#Agriculture

► En Espagne, le potager de l’Europe est assoiffé. De la source du village, il ne reste plus que la ligne sombre laissée par l’eau, évaporée, 3 mètres au-dessus du fond. « Autrefois, il jaillissait d’ici plus de 130 litres par seconde, se désole Luis Rodriguez*, un fermier. Désormais, on en retire à peine 50. Et encore ! Il faut la puiser avec une pompe », soupire-t-il, en désignant des tubes de métal, au creux de la cavité. Aux alentours de Caravaca, à 800 mètres d’altitude, les puits se tarissent et les paysans mesurent déjà les effets du réchauffement climatique. La rareté de l’eau n’est pas nouvelle dans la province de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne : voisine de l’Andalousie, la contrée la moins arrosée du pays s’enorgueillit de sa maîtrise de l’irrigation, pratiquée depuis l’époque romaine et magnifiée au Moyen Age, à la période musulmane. Mais les lopins entourés de rigoles qui approvisionnaient les marchés des environs ont cédé du terrain à de vastes exploitations horticoles intensives. Qui accélèrent le déclin des réserves aquatiques. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress

#MediaSocial

► Pourquoi Facebook va recruter des journalistes. À la tête d’un empire de pixels et d’algorithmes, Facebook compte désormais sur les humains pour échapper à ses vices. Le réseau social a confirmé mardi soir le lancement prochain d’un nouvel onglet, «Actualités», sur son site et son appli mobile. Ce dernier existera en parallèle du fil d’actualité, où sont regroupés tous les contenus des personnes, groupes et pages auxquels un utilisateur est abonné. L’onglet comportera uniquement des contenus provenant de médias vérifiés et variés, promet Facebook. Surtout, le réseau social a annoncé qu’il allait embaucher «une petite équipe» d’une dizaine de journalistes qui seront chargés d’ordonner en partie les articles indexés, et de veiller à ce que les algorithmes de Facebook mettent en avant les informations appropriées. Ce système est similaire à celui qu’a déjà mis en place Apple pour son service Apple News, proposé sur tous les iPhone. L’onglet «Actualités» sera lancé aux États-Unis avant la fin de l’année. @Figaro_Economie.

► YouTube bloque par erreur des vidéos de combats de robots pour « cruauté animale ». Depuis longtemps, YouTube interdit les vidéos où s’affrontent des animaux. La plateforme pourrait-elle faire de même pour les combats entre robots ? En début de semaine, YouTube a bloqué plusieurs joutes entre machines sur son propre site, comme le rapportent les médias américains The Verge et Motherboard. Les auteurs des vidéos ont ainsi reçu un message de la part de la plateforme: «Nous avons déterminé que [votre vidéo] enfreint nos règles […] les contenus qui présentent des violences infligées aux animaux ou des animaux que l’on force à se battre ne sont pas autorisés sur YouTube». Depuis, la plateforme a expliqué qu’il s’agissait d’une erreur, et qu’avec «le volume massif de vidéos sur [son] site, il lui arrive de prendre de mauvaises décisions». La plupart des contenus bloqués sont désormais de nouveau en ligne. @FigaroTech

#Telecoms

► Les géants des télécoms à la conquête du marché éthiopien. Même en Somalie voisine, la connexion Internet, sa rapidité et son coût sont meilleurs qu’en Éthiopie», s’exclame Alemayehu Geda, professeur d’économie à l’université d’Addis-Abeba, attablé à la terrasse d’un hôtel historique de la capitale. L’un des enjeux de la privatisation des télécoms, le premier secteur clé à être ouvert aux investissements privés, est d’améliorer la qualité du réseau Internet. En Éthiopie, il y a officiellement 39,54 millions d’utilisateurs de téléphones portables pour 112 millions d’habitants. « Le besoin d’investissement dans les infrastructures est énorme », reconnaissait le secrétaire d’État aux Finances, Eyob Tekalign, en juin, alors que le Parlement éthiopien venait d’adopter une loi concrétisant la libéralisation du secteur et la création d’un organe de régulation. En plus de la privatisation à 49 % de l’entreprise d’État, deux licences vont être attribuées aux opérateurs privés. L’appel d’offres pourrait être lancé dès septembre pour un début des opérations en 2020. @FigaroTech.

#Numérique

► La dématérialisation des services publics se heurte à l’« illettrisme numérique ». C’est un chômeur, vivant en « zone blanche », radié de Pôle emploi car il n’a pas reçu à temps les convocations de son conseiller par mail. Des retraités handicapés, en Guadeloupe, qui n’ont pas d’ordinateur et ne recevront jamais le courriel de suspension de leur allocation. Ou des étrangers, dans toute la France, contraints de trouver une connexion Internet afin de déposer leurs demandes de titre de séjour. « La dématérialisation des services publics exclut une partie de la population », s’alarme Jacques Toubon dans une interview aux « Echos ». Depuis quelques années, le Défenseur des droits reçoit des milliers de saisines mettant en cause les processus de dématérialisation des services publics. « Les personnes sont perdues dans leurs démarches en ligne. Il faut les accompagner. Il y a urgence, insiste-t-il. D’ici à 2022, l’intégralité des démarches administratives se fera en ligne. » C’est l’une des principales pistes de modernisation des services publics et une source d’économies substantielles pour l’Etat. Mais elle laisse les usagers les moins aguerris sur le bord de la route. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – YouTube désactive 200 chaînes de propagande chinoise sur Hong Kong. Après Twitter et Facebook, c’est au tour de Google de dénoncer les tentatives d’influence de Pékin dans la crise honkgonkaise. (@LeHuffPost) ; – Après le RGPD, la Commission européenne préparerait une réglementation sur l’intelligence artificielle. Les inquiétudes sont nombreuses sur les potentielles dérives liées aux technologies issues de l’intelligence artificielle. Biais dans le traitement des requêtes, mauvaise sécurisation des données biométriques, utilisation de données sans consentement… Les sujets ne manquent pas. Pour mieux encadrer ce secteur, la Commission européenne serait en train de plancher sur une nouvelle réglementation (@LUsineDigitale) ; – Le milliardaire prêt à se ruiner pour sauver la planète. Jeremy Grantham est une légende de Wall Street, connu pour annoncer les crises avant qu’elles n’éclatent. Persuadé que la prochaine sera climatique, il veut consacrer 98% de sa fortune à l’environnement. Pour les écolos, c’est un héros national. Pour les banquiers, un traître à sa propre cause (@LesEchos) ; – Après des années de résistance, Jean-Jacques Goldman cède aux sirènes du streaming. Les fans du chanteur de Là-bas sont aux anges. Sa discographie complète est désormais en libre accès sur Deezer ou Spotify (@Figaro_Culture) ; – Jean-Jacques Goldman se convertit finalement au streaming. Longtemps opposée au modèle du streaming, la star française rejoint Francis Cabrel, un autre artiste auparavant récalcitrant, sur les plates-formes Deezer, Spotify, ou encore Apple Music. Le streaming, qui tire le marché de la musique enregistrée, a donc gagné la bataille. La variété est cependant moins écoutée que la musique urbaine sur ces plates-formes (@LesEchos) ; – Comprendre le mystère Facebook. Malgré les multiples scandales qui l’ont secoué, Facebook garde largement la confiance de ses utilisateurs dans le monde. Comment l’expliquer ? Par Francois Miquet-Marty, président de Viavoice (@LesEchos) ; – « À force de glorifier le startupeur, on a oublié ce qu’est un entrepreneur ». Ancien salarié de start-up, l’essayiste Antoine Gouritin partage son expérience et porte un regard très critique sur le milieu du « startupisme ». Tout en reconnaissant les succès mérités de certaines start-ups, il juge que des «mythes» sont entretenus autour d’elles. (@FigaroVox).

22 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Climat: le bateau laboratoire Energy Observer rejoint l’océan arctique« Après 5.700 km parcourus depuis Saint-Pétersbourg dans des conditions climatiques défavorables et en autonomie énergétique totale, Energy Observer est arrivé samedi 10 août aux îles du Spitzberg à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard », a annoncé l’équipage de cette expédition dans un communiqué. Parti de Russie, Energy Observer a navigué en autonomie énergétique totale et atteint cette région, à l’est du Groenland, menacée par la fonte des glaces et considérée comme « l’épicentre du changement climatique ». Le bateau a pu tester pour la première fois ses équipements dans des eaux froides à 5°C. « Au-delà du challenge technologique, c’est un message politique que nous souhaitons transmettre », a réagi Jérôme Delafosse, le chef d’expédition, cité dans le communiqué. (@GEOfr). Légende image : Photo aérienne du bateau laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, au large de Stockholm, le 28 mai 2019.© AFP/Archives/Jonathan Nackstrand. A lire aussi : Climat : le bateau laboratoire Energy Observer rejoint l’océan arctique (@Goodplanet_) et Climat: le bateau laboratoire Energy Observer rejoint l’océan arctique (@LaCroix).

#Energie

► Vendée : les opposants au parc éolien Yeu-Noirmoutier déboutés par le Conseil d’Etat. Un parc de 62 éoliennes doit s’implanter au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier en Vendée. Elles devront produire annuellement l’équivalent de la consommation de 790 000 personnes. Le projet est contesté par l’association « Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu » qui avait déposé un premier recours devant le tribunal administratif pointant une « absence d’étude d’impact environnemental ». Rejeté en première instance en 2016, le recours de cette association arrivait cet été devant le Conseil d’Etat, l’équivalent de la Cour de Cassation pour les questions administratives. La juridiction rejette à son tour l’argumentaire des opposants : « Il ressort des pièces du dossier ni que l’arrêté contesté, quand bien même il autorise l’exploitation d’un parc éolien situé à proximité de sites d’intérêt écologique, serait incompatible avec les objectifs de protection de l’environnement, ni qu’il serait entaché d’erreur de droit ou d’erreur manifeste d’appréciation s’agissant du choix du site, de l’occupation des sols ou de l’utilisation du domaine public. » Le Conseil d’Etat conclut donc en rejetant la requête d’appel de l’association. La voie semble libre pour le projet qui devrait voir le jour en 2023. @franceinfo.

#Transport

► Nantes : le e-bus à l’essai sur la ligne 4. Pour le moment, un seul e-bus circule sur la ligne 4 du réseau nantais. Il s’insère parmi les bus habituels. « Ce sont des essais, précise Stéphane Bis, le directeur technique et maîtrise d’ouvrage à la SEMITAN. Si les usagers constatent des pannes, ça fait partie du jeu. On est en train de recevoir les autres véhicules. » La SEMITAN a acheté en tout 22 e-bus, 18 circuleront à partir du mois de novembre, les autres seront en réserve. D’une longueur de 24 mètres, ces véhicules ont été commandés à la société suisse Hess. Ils pourront accueillir 35% de passagers en plus, soit 150 en tout, ce qui devrait permettre de désengorger cette ligne 4 qui va de la cathédrale de Nantes à Vertou. La mise en charge des batteries se fait au terminus de Vertou et aux arrêts Graineraie et Beaulieu, le temps de l’arrêt du véhicule soit de quelques secondes à quelques minutes. @franceinfo.

#Immobilier

► Woodoo a créé un bois « armé » aussi solide que le béton. À chaque ville, sa tour en bois. Après Bordeaux en mars puis Strasbourg en juin qui ont chacune inauguré leur premier immeuble de ce type, Rennes, Nancy, Rouen et Paris se sont à leur tour lancées dans la construction de bâtiments en matériau noble. Reste que les promoteurs immobiliers peuvent être encore mitigés à l’idée d’investir d’une structure plus fragile que le béton. C’est là qu’arrive Timothée Boitouzet, fondateur de la société Woodoo, avec un « nouveau » bois, aux propriétés exceptionnelles. Plutôt que de concevoir des villas design, ce jeune architecte a préféré se concentrer sur la structure même du bois, avec l’ambition de le rendre plus résistant et d’en faire à nouveau un produit phare. @LExpress.

#Chomage

► Le Pôle Emploi de Vierzon au coeur de la polémique sur les offres d’emploi Uber Eats. « Vous recherchez un complément de revenus ou une activité à plein temps, avec la liberté d’exercer quand et où vous le voulez ? » Enthousiaste, l’offre passe pourtant plutôt mal. Le 13 juin, le Pôle Emploi de Vierzon partage sur sa page Facebook une offre d’emploi pour un poste de livreur à vélo chez Uber Eats. Deux mois plus tard,les livreurs d’une plateforme concurrente, Deliveroo, appellent à la grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Voilà Vierzon au coeur de la polémique. Principal motif d’insurrection : les offres concernent un emploi non salarié, car ces plateformes de livraison exigent en général un statut d’auto-entrepreneur. Pourtant, rien n’empêche Pôle Emploi de relayer des offres de ce type. @franceinfo

#Environnement

► L’effet pervers des subventions à l’environnement. La subvention par l’Etat de produits moins néfastes pour l’environnement revient à dépenser de l’argent public pour des produits qui polluent quand même. Les explications de Matthieu Glachant, économiste de l’environnement. Il explique dans une tribune sur le site @LesEchos. : « Dans un contexte de défiance vis-à-vis de la fiscalité écologique, l’option consistant à subventionner les solutions permettant de réduire la pollution a aujourd’hui le vent en poupe. (…) Son principe consiste à augmenter la rentabilité économique de solutions suscitant moins de dommages à l’environnement que d’autres solutions : le recyclage des déchets plutôt que la mise en décharge, le véhicule électrique plutôt que le véhicule à moteur thermique… Or, si le recyclage pollue moins que la mise en décharge, il reste qu’il pollue. Il nécessite en effet de transporter les matières et de les incorporer dans des processus industriels polluants. Même chose pour le véhicule électrique. Il consomme de l’électricité produite en partie par des moyens qui génèrent des dommages environnementaux. Sa batterie utilise des terres rares que personne, sauf les Chinois et quelques pays en développement, ne tient à produire sur son territoire tellement leur extraction et leur traitement sont polluants. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos. Légende image : La prime à la casse décidée par Nicolas Sarkozy en 2008 a eu pour effet paradoxal d’augmenter les émissions de CO2. Shutterstock.

#Numérique

► La révolution numérique est-elle déjà finie ? Avec plus de la moitié des habitants de la planète désormais connectés, le digital entre dans une phase de maturité. Et cela génère des points de souffrance. Tom Morisse, responsable de la recherche de Fabernovel explique dans une tribune sur le site @LesEchos : « Enfin ! Cinquante ans après les débuts d’Internet, nous avons dépassé pour la première fois le seuil de 50 % de la population mondiale connectée. C’est une bonne raison pour analyser le chemin parcouru tout comme les enjeux qui demeurent. (…) Si le numérique a bel et bien mangé le monde, l’étude de Mary Meeker, investisseuse en capital-risque, démontre que cette conquête est synonyme d’entrée dans la maturité. Que ce soit dans les intentions – en 2018, près de deux tiers des Américains souhaitent limiter l’usage de leur smartphone. Ou dans les usages – en Chine, le temps moyen passé par les utilisateurs sur leurs smartphones plafonne depuis la mi-2018. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#JeuVideo

► Tours : Solary, réservoir à champions de l’Esport français. Il est sans doute encore trop tôt pour être définitif, mais Solary prend le pli du bon vin : il se bonifie avec le temps. Fondée en 2017 à Tours, Solary est une entreprise qui mêle étroitement jeu vidéo professionnel et divertissement. A l’époque, la structure se lance sur la motivation d’une dizaine de joueurs, dont son président actuel Sakor « LRB » Ros. Elle est alors uniquement consacrée au jeu League of Legends. En 2018, les associés annoncent la création d’une équipe sur le jeu ultra populaire « Fortnite ». En janvier 2019, l’entreprise décide de renforcer sa présence sur la scène compétitive. Les Solary men sont maintenant une bonne trentaine, joueurs compétitifs, vidéastes et entraîneurs. Âgés de 19 à 35 ans, ils ont donné du fil à retordre à leurs adversaires en compétition et ont réussi à inscrire le nom de Solary dans le paysage de l’Esport. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Perpignan : les trottinettes électriques en libre-service débarquent en ville. Elles sont orange et noir, elles peuvent aller jusqu’à 25 km/h, et elles sont en libre-service : à Perpignan, la société Circ met à disposition à partir du jeudi 22 août des trottinettes électriques. A terme, il y en aura 200, pour un test de huit semaines. (@franceinfo) ; – Trois choses à retenir du rapport de la Banque mondiale sur la mauvaise qualité de l’eau dans de nombreux pays. L’institution internationale a mis en ligne, mardi, un rapport particulièrement alarmant. Elle souligne notamment que le problème de la pollution de l’eau touche à la fois les pays riches et les pays pauvres. (@franceinfo) ; – Six conseils pour que votre enfant utilise son portable en toute responsabilité. L’utilisation du portable par les jeunes enfants pose problème, notamment en raison de risques de harcèlement. Une psychologue prodigue ses conseils aux parents. (@franceinfo) ; – « Intelligence artificielle: l’état de la rivalité Chine-États-Unis et les chances de la France » Face aux deux mastodontes qui se disputent la suprématie mondiale en matière d’intelligence artificielle, la France occupe une place honorable. Et il est permis d’espérer en son avenir, argumente Arnaud Barthelemy, associé du fonds de capital-risque Alpha Intelligence Capital, consacré exclusivement à l’intelligence artificielle. (@FigaroVox) ; – Le succès fulgurant de Jennelle Eliana, star de YouTube qui habite dans une camionnette. En quelques mois, et avec seulement quatre vidéos, l’Américaine Jennelle Eliana frôle les 2 millions d’abonnés sur YouTube. Sa particularité: elle parcourt la Californie dans un van aménagé (@FigaroTech) ; – Les microplastiques dans l’eau représentent-ils un danger pour la santé ? Si l’OMS juge que les niveaux actuels de microplastiques dans l’eau potables ne présentent pas encore de danger pour la santé, elle reste prudente pour l’avenir (@Challenges) ; – L’OMS se veut rassurante sur les effets des microplastiques dans l’eau potable. L’Organisation mondiale de la santé estime que les niveaux actuels de microplastiques présents dans l’eau potable ne provoquent pas encore de danger pour la santé, mais les experts restent prudents pour l’avenir. (@lemondefr) ; – Amazon et Microsoft pointés du doigt pour leur rôle dans le développement des armes autonomes. Selon le rapport d’une ONG, les deux entreprises font partie des géants de la tech qui pourraient mener à une gigantesque course aux armements dans le secteur de l’intelligence artificielle. (@lemondefr).

21 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#MediaSocial

x► Les posts Instagram menacent-ils l’écosystème des plus beaux endroits de la planète ? Panoramas à couper le souffle et grottes naturelles deviennent ainsi autant de lieux « instagrammables » à photographier. Des sites Internet recensent désormais les endroits les plus « photogéniques » de la planète, et, selon une récente étude réalisée par le cabinet britannique Schofields, ce critère est même devenu une priorité pour 40 % des millenials dans le choix de leurs destinations touristiques. Mais cet « over-tourisme » cause des dégâts : les afflux de visiteurs engendrent un surpeuplement des zones, de nombreuses dégradations du patrimoine et des dommages irréversibles pour la nature. « Instagram est un outil incroyable d’influence et a le pouvoir de démultiplier le potentiel d’attractivité de certains spots. Les gens ne visitent plus pour eux-mêmes, mais pour montrer qu’ils sont allés ‘là-bas’ », décrypte pour L’Express Guillaume Croner, président de l’association Acteurs du Tourisme Durable. « Mais ces lieux ont, la plupart du temps, une biodiversité fragile, qui ne peut pas accepter un tel nombre de personnes ».@LExpress. Légende image : Un couple se prend en selfie à Lake Elsinore, en Californie, où le parc naturel a été obligé de fermer face aux dégradations des touristes. Crédit photo : Reuters.

#Energie

► « Des scientifiques ont développé une méthode économique et à grande échelle pour extraire de l’hydrogène (H2) de sables bitumeux (bitumes naturels) et de champs pétrolifères, selon un communiqué de Proton Technologies, une société canadienne qui développe ce processus. Cet hydrogène peut être utilisé pour des véhicules fonctionnant à l’hydrogène ». Ainsi l’hydrogène peut jouer un rôle clé dans la transition énergétique, à condition d’augmenter les usages et réduire ses coûts de production, indiquait en juin 2019 l’Agence internationale de l’énergie (AIE). L’hydrogène sert à alimenter les piles à combustible qui produisent de l’électricité et de la chaleur en ne rejetant que de l’eau. @Sciences_Avenir.

► Avec la baisse des coûts du renouvelable, l’hydrogène pourrait jouer un rôle clé dans la transition énergétique. C’est un carburant propre dans le transport, un moyen de stocker l’énergie solaire et de verdir les réseaux de gaz. Les expérimentations industrielles se multiplient. « Quand le conseil de l’hydrogène a été créé en 2017 au Forum mondial de Davos, il ne rassemblait que treize entreprises. Il en compte aujourd’hui une cinquantaine », souligne Philippe Boucly, le président de l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustible (Afhypac). Les régions françaises se préparent à lancer des appels d’offres pour des trains à hydrogène afin de remplacer les locomotives diesel. Mais seules quelques sociétés pionnières, comme l’entreprise Cetup, en Isère, ont fait le pari de la voiture à hydrogène@LaCroix et @franceinfo.

#Transport

► Les voitures autonomes dans l’impasse. Carlos Tavares, révélait lors du Salon de l’automobile de Genève en mars, qu’il avait décidé d’abandonner le développement des véhicules autonomes au-dessus du niveau 3 (lire ci-dessous) pour les particuliers. « Compte tenu du coût additionnel de la technologie, le coût de la voiture devient tel que celui qui peut se la payer n’est de toute façon pas derrière le volant, mais plutôt sur la banquette », expliquait-il. Censé réduire le nombre de morts sur les routes, les embouteillages (qui dit autonome dit aussi partagé) et transformer nos mornes trajets en un pur moment de détente, le véhicule dit intelligent semblait avoir tout de la martingale. Aiguillés par les marchés financiers, les industriels vont alors se lancer dans une surenchère de promesses : dès 2020, clament-ils en choeur, les premiers véhicules autonomes vont sillonner la planète. Restait juste à savoir qui passerait le premier la ligne d’arrivée. @LExpress.

► Véhicule électrique : il est urgent de passer à la vitesse supérieure. Malgré son potentiel de progrès et ses promesses environnementales, la volonté politique nationale en faveur des véhicules électriques n’est pas assez affirmée en France. Un manque d’ambition que regrette Frédéric Renaudeau, fondateur de Zeplug. Il écrit dans une tribune sur le site @LesEchos : « La propulsion électrique est l’une des technologies automobiles qui a progressé le plus rapidement sur les dernières décennies et qui présente de fortes opportunités d’évolutions à très court terme. Son autonomie a doublé en quatre ans, accompagnée d’une baisse de 40 % du coût des batteries. Certes, elle a encore d’autres défis à relever. Mais son potentiel de progrès est nettement supérieur au moteur thermique, dont les évolutions plafonnent en rendement comme en dépollution. (…) La voiture électrique commence déjà à s’imposer à l’international avec une croissance de la production de 64 % en 2018 et 2,1 millions d’unités produites dans le monde. (…) Pourquoi la situation progresse-t-elle moins vite en France ? Parce que passer à la propulsion électrique relève d’une volonté politique nationale pas assez affirmée. @LesEchos.

#Chomage

► Pôle emploi main dans la main avec Deliveroo et Uber Eats. Aux yeux de Pôle emploi, Uber Eats et consorts sont des employeurs comme les autres. Au début de l’été, des annonces pour recruter des « coursiers partenaires indépendants » pour Uber Eats ont été publiées sur les pages Facebook de plusieurs agences régionales de l’opérateur public. Des offres d’emploi qui n’ont pas manqué de susciter quelques remous sur les réseaux sociaux. « Vous recherchez un complément de revenus ou une activité à temps plein, avec la liberté d’exercer quand et où vous le voulez ? Participer à la prochaine réunion d’information collective le 24 juin à 14 heures dans les locaux du Pôle emploi de Vierzon », affiche ainsi la page Facebook de l’agence en question. De même, il est possible de trouver en quelques clics des offres directement sur le site de Pôle emploi pour devenir coursier chez Uber Eats. @lemondefr.

#Déchets

► Revaloriser nos déchets grâce à l’intelligence artificielle. Augustin Marty,PDG et co-fondateur de Deepomatic, start-up spécialisée dans le développement de solutions de reconnaissance d’images pour les industriels. Il explique dans une tribune sur le site @usinenouvelle : « La France a trois options pour traiter ses déchets, dont deux – l’incinération et le recyclage – qui permettent une valorisation des déchets. L’incinération a l’avantage de produire de l’énergie. (…) Le recyclage, quant à lui, trie les déchets pour les transformer en matière première prête à l’emploi et les réintroduire sur le marché. (…) La valorisation des déchets ne pourra se faire efficacement et à grande échelle qu’avec les avancées technologiques apportées par l’Intelligence Artificielle. »

#Information

► Les sites de désinformation touchent chaque année 235 millions de dollars grâce à la publicité. Les fausses informations ont le pouvoir de déstabiliser des élections, mais elles se révèlent être aussi, plus prosaïquement, un marché très lucratif pour les sites Internet qui les diffusent. Elles leur rapportent chaque année plus de 235 millions de dollars (212 millions d’euros) de revenus publicitaires, selon une étude de l’ONG Global Disinformation Index (GDI) réalisée pour la chaîne CNN, à partir de 20 000 sites soupçonnés de propager délibérément des informations erronées. Un chiffre qui ne reflète que « la partie émergée de l’iceberg », a précisé sur CNN le numéro deux du GDI, Danny Rogers, dimanche 18 août. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – A Hongkong, une révolution 2.0 qui broie du noir. La créativité des manifestants et leur utilisation des réseaux sociaux ne masquent pas leur sombre vision de l’avenir (@lemondefr) ; – Les voitures Mercedes géolocalisées en permanence ? Un article du Daily Mail révèle que tous les modèles produits par Mercedes-Benz sont dotés d’un traqueur, qui permet de les localiser en temps réel. Selon le constructeur, cette fonctionnalité n’est activée que dans des cas très précis (@Challenges) ; – Waymo teste ses véhicules autonomes sur les routes de Floride… sous la pluie. Waymo, société-soeur de Google, va effectuer des tests en Floride pour vérifier la résistance de son système de conduite autonome à de fortes pluies. (@LUsineDigitale) ; – Jeux vidéo : quelle est la différence entre un studio et un éditeur ? Sony a annoncé le rachat du studio Insomniac Games. Oui, mais c’est quoi au juste, un studio ? Explications sur les dessous de l’industrie (@lemondefr).

20 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Milan vers un futur modèle de verdure urbaine ? La ville de Milan, 1,3 millions d’habitants se lance un nouveau défi aux couleurs vertes en mettant en place un plan visant à planter 3 millions d’arbres en milieu urbain. Ce projet de grande envergure, qui devrait voir le jour d’ici 2030, s’inscrit dans une démarche de lutte face à la crise climatique que nous connaissons actuellement. Cette plantation intense d’arbres a pour objectif de refroidir les quartiers mais également d’améliorer la qualité de l’air. Outre cette dimension écologique et de lutte contre la pollution, ce projet vise aussi à renforcer et améliorer les espaces publics de la ville, essentiels au bien-être des citadins. Il s’agira bien sûr d’analyser si cela a réellement l’effet escompté sur le long terme. @lumieresdlv. Légende image : Parco del Portello. Crédit photo : Rodrigo Kugnharski via Unsplash.

#Transport

► Italie : Milan interdit provisoirement les trottinettes électriques. C’est une interdiction provisoire. Milan vient de demander aux sociétés proposant la location de trottinettes électriques de retirer leur flotte des espaces publics dans les trois jours, rapportent les médias italiens. L’interdiction sera maintenue jusqu’à ce que la municipalité mette au point une signalétique précisant les règles d’usage de ce type de transport. Fin juillet, la ville de Milan s’était livrée à des essais de réglementation dans les zones piétonnes, y autorisant les trottinettes électriques à la vitesse de 6 km/h et interdisant d’utiliser les trottoirs. Les contrevenants faisant face à une amende de 26 euros. @le_Parisien.

► Une navette autonome sans chauffeur a circulé pendant six semaines à Autun, en Saône-et-Loire. Cette expérience, qui était une première mondiale, s’est déroulée en juillet et août 2019. Le véhicule qui pouvait embarquer 15 voyageurs. L’expérimentation a pris fin le 14 août en raison de plusieurs problèmes techniques, notamment les rues étroites ou en pente. « La nature du site pose des défis. Il y aussi le signal GPS qui peut être assez faible à certains endroits. Bref, l’opération peut être plus complexe qu’à d’autres endroits », reconnaît Diego Isaac, de la société Navya Technology, qui a conçu le véhicule. A la mairie d’Autun, on tire cependant un bilan positif de ce test : « le véhicule autonome est certainement une des mobilités d’avenir », même si « au niveau de la technologie, il y a encore des éléments à mettre en œuvre plus précisément », conclut Anne Pasquet, chargée de projets Patrimoine à la ville d’Autun. @franceinfo.

#Agriculture

► La ferme du futur se trouve-t-elle aux Pays-Bas ? Cette ferme aux Pays-Bas est unique en son genre. Elle est collective et écologique. Elle nourrit 200 familles qui sont co-propriétaires. « Nous avons des poules dans le verger qui nous procurent des oeufs et de la viande. Nous mangeons les pommes, les poires et les prunes du verger. Nous avons des cochons, quatre hectares de maraîchage avec environ 50 sortes de légumes et nous avons aussi des vaches à viande« , explique Douwe Korting, co-gérant de la ferme, située à Boxtel, dans le sud du pays. Ici, la production est guidée par la nature. Les poules se baladent entre les fruitiers. « Je pense qu’il faut revenir à des pratiques d’un temps où l’on comprenait encore ce que l’on faisait. Nous sommes en train de faire cela ici, en mettant en place une ferme diversifiée où beaucoup de choses se passent en même temps« , précise Geert van der Vee, le fondateur de la ferme collective, qui travaille avec l’université d’Eindhoven sur la possibilité de développer des robots et de survoler la ferme avec des drones. @franceinfo.

#Energie

► Electricité : la révolution du stockage est en marche. Stocker l’électricité pour compenser l’intermittence de la production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques est l’un des grands défis à relever pour réussir la transition énergétique. Ce marché du stockage est encore balbutiant mais devrait progresser de 16 % par an en moyenne pour atteindre 27 milliards de dollars en 2030, estime Bank of America Merrill Lynch, qui vient de publier une étude sur ce sujet. Il atteindrait 58 milliards en 2040. A cet horizon, pas moins de 6 % de la production électrique mondiale pourrait être stockée dans des batteries, prévoient les experts de la banque américaine. Pour BloombergNEF, on passerait des capacités très modestes installées aujourd’hui sur la planète (moins de dix gigawatts, l’équivalent de dix réacteurs nucléaires) à plus de 1.000 gigawatts en 2040. (@LesEchos).

#Fiscalité

► La taxe numérique française « discriminatoire » selon Google, Facebook, Amazon. « Précédent troublant »« impôt discriminatoire »« rupture brutale de règles longuement établies » : des responsables des grands groupes dits « GAFA » et d’autres leaders de l’Internet ont donné de la voix, lundi 19 août, dans le cadre d’une enquête ouverte par les services du représentant américain au commerce (USTR), contre la taxation française des groupes numériques. Cette investigation a été lancée après la décision française d’imposer ces géants du numérique, en vue de possibles représailles. Le président Donald Trump a notamment menacé de taxer les importations de vin français. La loi française, promulguée le 11 juillet, crée un impôt sur le chiffre d’affaires réalisé par ces grandes entreprises de l’Internet dans l’Hexagone, alors qu’elles sont pour la plupart basées aux Etats-Unis, où elles sont imposées sur leur bénéfice. @lemondefr.

#MediaSocial

► Hong Kong : Twitter et Facebook accusent Pékin d’avoir créé des faux comptes pour nuire aux manifestants. Les mouvements sociaux sont de plus en plus sujets aux risques de manipulation sur Internet, et les troubles spectaculaires que connaît Hong Kong depuis plusieurs semaines n’échappent pas à la règle. Lundi, Twitter et Facebook ont accusé les autorités chinoises d’avoir créé de faux comptes pour discréditer et diviser les manifestants pro-démocratie à de la région semi-autonome. Twitter a suspendu 986 comptes, « coordonnés dans le cadre d’une opération soutenue par l’Etat » chinois pour « miner la légitimité et les positions politiques » des manifestants, affirme Twitter dans un post de blog. LesEchos.

#RevueDeLiens

► – A Apprieu en Nord Isère, les jeunes habitants défendent l’environnement et lancent la chasse aux mégots de cigarettes.  C’est un geste presque banal,  mais on le sait,  aux conséquences lourdes pour notre environnement. Chaque jour, des millions de mégots de cigarettes sont jetés sur la voie publique. A Apprieu en Isère,  de tous jeunes habitants ont décidé d’organiser des collectes… (@franceinfo) ; – Deep Learning, le grand trou noir de l’intelligence artificielle. Les arbitrages réalisés par les réseaux de neurones sont tellement complexes qu’ils sont impossibles à justifier. Une petite bombe juridique et éthique se prépare (@bymaddyness) ; – Ubuesque ! Un maire devant la justice pour avoir interdit les pesticides près des habitations. Le maire de Langouët en Ille-et-Vilaine, commune de 602 habitants, comparaîtra jeudi devant le tribunal administratif de Rennes pour avoir pris en mai un arrêté interdisant l’usage de pesticides près des habitations afin de « protéger  la santé » de ses administrés. (@latribune) ; – Google, Facebook et Amazon jugent la taxe numérique française « discriminatoire » (@Figaro_Economie) ; – Des éditions falsifiées du 1984 d’Orwell envahissent Amazon. Quand Big Brother s’attaque à son créateur. Plusieurs copies non autorisées des romans du visionnaire britannique ont été mises en ligne sur la plateforme américaine. Au programme : erreurs typographiques, pages manquantes mais aussi passages réécrits (@Figaro_Culture) ; – Les forêts captent de moins en moins de carbone. Deux études scientifiques montrent qu’en 2015 et 2016, les forêts et les sols tropicaux ont rejeté du CO2 au lieu de l’absorber (@LExpress) ; – L’impact de la pollution de l’eau est sous-estimé, selon la Banque mondiale. Dans son dernier rapport, l’institution se penche sur l’impact environnemental, sanitaire et économique de deux polluants universels, les nitrates et le sel. (@lemondefr) ; – « La capacité de penser de façon autonome, voire de penser tout court, est en péril ». Contre l’aliénation nouvelle que représente la manipulation des données par des algorithmes mis au service des grandes entreprises et des Etats, l’économiste Pierre Dockès en appelle, dans une tribune au « Monde », à une « insurrection civique » (@lemondefr).

19 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Photographie

► Saoûlés par le bruit ? Les clichés silencieux de Brodbeck & De Barbuat vont vous faire un bien fou. De 2008 à 2012, Simon Brodbeck et Lucie de Barbuat ont écumé les grandes capitales pour prendre cette série de clichés rayant toute présence humaine du cadre. À l’exception d’un ou deux individus errants, les paysages, pour la plupart urbains, semblent figés dans le temps. Certains auraient pu être pris au siècle dernier. Trouvant leurs origines dans un procédé photographique breveté par Louis Daguerre en 1838, leur durée d’exposition (de 3 à 5 heures) ne permet de faire apparaître que les éléments immobiles du cadre, soit une poignée d’anonymes qui semblent avoir survécu à l’apocalypse. Voir la série de photos « Memories of a Silent World » @LADN_EU.

#Déchets

► Nice : deux fois plus de déchets que l’an dernier ramassés sur les plages. Derrière les initiatives en faveur du respect de l’environnement, comme le #FillTheBottle challenge ou le Trashtag Challenge, et puis il y a la dure réalité du terrain. Chaque matin, les agents de nettoyage de la ville de Nice collectent en moyenne 6 tonnes de détritus dispersés sur les plages de Nice. C’est deux fois plus que l’an dernier selon une étude réalisée par la commune ! Et la tâche est difficile. Tous les matins dès 6h30, une cinquantaine d’agents de la ville arpentent les galets pour ramasser les déchets abandonnés. Depuis la mer, un bateau attrape dans ses filets les déchets flottants tout en aspergeant la plage avec un canon à l’eau. @franceinfo.

#Commerce

► E-commerce : Paris organise sa livraison. L’e-commerce n’est plus seulement une tendance. En 2017, selon une étude du bureau de recherche 6-t, 95 % des Parisiens avaient déjà réalisé au moins un achat en ligne. Conséquence directe : les livraisons explosent. Chaque jour, ce sont 200.000 colis issus d’achats en ligne qui sont livrés à des particuliers parisiens. A titre de comparaison, le flux quotidien atteint 1 million de colis à New York. « A la mobilité des personnes (pour faire leurs achats) s’est ajoutée une nouvelle mobilité professionnelle, celles des livraisons à domicile (application de repas, course en ligne, commerce électronique de vêtements), explique Laetitia Dablanc, directrice de recherche à l’Ifsttar (l’un des principaux organismes français de recherche sur la mobilité). Ces dernières génèrent une mobilité routière là où il n’y en avait pas. La forte demande des consommateurs pour des livraisons sans cesse plus rapides entraîne l’apparition de formats immobiliers nouveaux : les entrepôts urbains et les petits hubs logistiques. » @LesEchos.

► Amazon « ubérise » la livraison de colis. Ils sont plusieurs milliers à se rendre, chaque jour, dans la dizaine d’entrepôts Amazon de l’agglomération de Los Angeles, aux Etats-Unis. Ouverts 24 heures sur 24, ils accueillent essentiellement des femmes au foyer, mais aussi des étudiants et des actifs aux revenus modestes. Sur place, aucun ne vient chercher son propre colis. Il s’agit au contraire de réaliser une tournée de distribution au nom du géant américain. Le principe est simple : garer son véhicule ou son fourgon, récupérer des colis et desservir plusieurs adresses du quartier en quelques heures. Tous ou presque s’y rendent pour arrondir leur fin de mois. (@LesEchos)

► A Piacé dans la Sarthe, cette coopérative vend uniquement des produits locaux et bon marché. Le « magasin à la ferme » de Piacé a tout d’une épicerie comme les autres. Dans ses rayons, on peut y trouver de la viande, de la charcuterie, des légumes, du jus de fruits et du vin. La particularité de ce commerce vient de la provenance de ses produits : ils sont tous locaux. Trois éleveurs de porcs situés près de ce village sarthois de près de 400 habitants ont eu l’idée de créer ce “magasin à la ferme” pour vendre leurs produits… mais pas seulement ! Ils vendent aussi ceux d’autres producteurs situés aux alentours. @franceinfo.

#Travail

► Le monde du travail de demain, entre technologie et émotion. Intelligence artificielle, big data et blockchain : autant de technologies pointues dont les experts vantent le potentiel à augmenter les capacités des des travailleurs… voire à les remplacer. À l’occasion de la Maddy Keynote 2019, l’événément annuel de Maddyness sur l’innovation, plusieurs experts du monde du travail ont pourtant dessiné un avenir bien différent. Le futur du travail sera certes technologique mais au service des travailleurs et non à leur détriment. C’est ce qu’a martelé David Bernard, fondateur d’AssessFirst, en introduction de cette journée dédiée à la société telle qu’elle pourrait être en 2084. Se projetant dans un monde où les algorithmes auront beaucoup progressé, l’entrepreneur a imaginé une société où probabilités et prédictions se rapprocheraient. À partir d’informations diverses sur notre personnalité, un algorithme pourrait être capable de déceler nos forces et nos faiblesses, d’anticiper nos comportements et, par extension, de calculer les risques de conflits avec nos (futurs) collègues. @bymaddyness.

#IA

► Algorithmes : où sont les dangers ? Aujourd’hui, les algorithmes sont partout. Ce sont des écritures informatiques, des procédures systématisées de résolution de problèmes qui suivent une suite de règles strictement définies par leurs concepteurs. Par exemple, par le biais de la publicité ciblée, ils orientent nos comportements de consommation. Ils sélectionnent également les informations auxquelles nous sommes exposés sur les réseaux sociaux, et pèsent même sur nombre de décisions économiques et juridiques. De manière générale, lorsque nous souhaitons identifier l’origine d’un mal qui affecte la société (un attentat, une crise économique, un chômage massif…), une question qui vient naturellement à l’esprit est la suivante : « à qui profite le crime ? ». @FR_Conversation.

#RevueDeLiens

► – WeWork, une bombe à retardement pour les bailleurs ? Depuis 2010, le géant américain du coworking a pris en location plus de 500 immeubles pour y installer ses clients. S’il assure être capable d’honorer tous ses engagements, plus de 40 milliards de dollars de loyers ne sont pas garantis contre les impayés (@LesEchos) ; – Intelligence artificielle : pourquoi l’Europe à sa carte à jouer. Si l’on en croit les commentateurs, les dés sont jetés : l’avenir de l’intelligence artificielle se jouera entre les Etats-Unis et la Chine. Mais la réalité est plus complexe. Avec sa politique d’IA responsable, l’Europe n’a pas dit son dernier mot (@LesEchos) ; – Déserts médicaux : pourquoi les étudiants en médecine fuient-ils le Centre-Val de Loire ? La région Centre-Val de Loire reste l’un des plus grands déserts médicaux en France. Pourtant, de jeunes médecins sont formés chaque année par la faculté de Tours (@franceinfo).

18 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Dans l’Himalaya : « On dirait que quelque chose est déréglé ». En Inde, les habitants du village de Komic, 4 587 mètres d’altitude, s’efforcent de survivre à la fonte des glaciers, à la multiplication des sécheresses et aux caprices de la météo. L’ensemble de l’Himalaya, château d’eau de l’Asie du Sud qui alimente le Gange, le Brahmapoutre et l’Indus, est menacé. « Dans la partie ouest, il faut faire la distinction entre le Karakoram, la chaîne de montagne du Gilgit-Baltistan [la partie nord du Cachemire sous administration du Pakistan], où la situation climatique est relativement stable, et la partie indienne, où les glaciers sont en train de fondre à grande vitesse », précise, au siège de l’Icimod, Rajan Kotru, responsable du programme régional pour les paysages transfrontaliers. @lemondefr. Légende image : Dans le village de Komic (Inde), le 24 juillet. Crédit photo : Guillaume Delacroix.

#Economie

► La Californie va-t-elle mettre à terre l’ubérisation de l’économie ? C’est une histoire qui donne des sueurs froides aux géants américains des VTC et autres entreprises spécialisées dans la mise en relation, attaqués sur leur terre natale. Cette semaine, le législateur californien reprend l’examen d’un projet de loi qui pourrait bien faire tanguer le modèle économique de sociétés comme Uber ou Lyft. Le texte AB-5 a été déposé en décembre dernier par l’élue démocrate Lorena Gonzalez. Validé à l’Assemblée, il doit désormais être examiné par le Sénat de «l’État doré». Le principe de ce texte est simple: il vise à transformer une décision de la Cour suprême de Californie en loi pour mieux protéger les travailleurs indépendants. @Figaro_Economie.

#Transport

► De l’hydrogène bas carbone pour l’industrie et la mobilité. Les experts sont nombreux à penser que l’hydrogène jouera un rôle majeur dans le paysage énergétique de demain. Dans un récent rapport, le cabinet de conseil McKinsey estime que l’hydrogène pourrait représenter pas moins de 18 % de la demande en énergie finale dans le monde d’ici 2050. De quoi encourager EDF à tenter l’aventure. Et à créer une filiale en charge de proposer une offre d’hydrogène bas carbone, performante pour l’industrie et la mobilité. Une filiale baptisée Hynamics. Rappelons qu’aujourd’hui l’hydrogène, qui sert encore essentiellement à l’industrie, est produit à 95 % à partir de sources fossiles. À une température comprise entre 700 et 1.100 °C, de la vapeur d’eau réagit avec le méthane qui se cache dans le gaz naturel pour donner, in fine, du dioxyde de carbone et de l’hydrogène. Du dihydrogène (H2), plus exactement. Une technologie que les spécialistes connaissent sous le nom de vaporeformage. Une technologie surtout fortement émettrice de CO2 puisque pour chaque kilogramme d’hydrogène produit, il se dégage 10 kilogrammes de CO2 ! @futurasciences.

#Transport

► L’Allemagne encadre l’usage des trottinettes électriques. Prise de court face au succès des trottinettes électriques qui ont très rapidement envahi les grandes villes de l’Hexagone, la France doit intervenir a posteriori, en modifiant son code de la Route, pour réglementer leur utilisation. L’Allemagne a choisi, à l’inverse, de fixer un cadre réglementaire avant de les autoriser dans son espace public. Adopté mi-mai par le Bundesrat, la chambre haute de l’Etat fédéral, puis par le conseil des ministres mercredi, le décret qui régit l’utilisation des trottinettes électriques doit entrer en vigueur le 15 juin, et donner ainsi le coup d’envoi à la « trottinette-mania » dans les villes allemandes. Les utilisateurs allemands devront d’abord assurer leur trottinette, qui ne pourra pas excéder une vitesse de 20 km/h, avec une assurance responsabilité civile spéciale destinée à couvrir les éventuels dommages causés à des tiers par le conducteur. (@LesEchos)

#Information

► Face à l’avalanche de contenu qui déferle sur le web, comment faire le tri afin de valoriser au mieux le temps passé à le consommer ? La solution est de réduire la quantité, augmenter la qualité, choisir ses sujets. C’est là qu’intervient la newsletter contenant quelques liens, les plus les interessants, sur des sujets de votre choix. Envoyée par courrier électronique, elle attend dans la boite mail de l’abonné d’être ouverte à n’importe quel moment. Le site @bymaddyness publie une liste de 100 newsletters gratuites choisies pour leur qualité éditoriale, leur réputation ou parfois simplement parce qu’elles sont une référence sur un sujet particulier.

#RevueDeLiens

► – Big Mother, techno-cocon, auto-aliénation… Alain Damasio en 21 mots-clés. En trois romans, Alain Damasio s’est imposé comme un auteur culte de la SF française, doublé d’un critique acerbe du pouvoir. Voici sa pensée décryptée sous forme d’abécédaire. (@LObs) ; – Climat: cette plaque commémore un glacier disparu en Islande. L’Okjökull est le premier glacier à avoir perdu son statut à cause du réchauffement climatique (@LeHuffPost) ; – Comment les Pays-Bas ont réussi à dompter les eaux avec des montagnes de sables (@Sciences_Avenir) ; – Corruption, meurtres et désastre environnemental : quand les « mafias du sable » font la loi en Inde. Le sable est devenu une matière première très convoitée. En Inde, enquêter sur le trafic de sable et ses réseaux mafieux est particulièrement dangereux pour les journalistes. Une enquête en partenariat avec Forbidden Stories (@franceinter).

17 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 17 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Afrique

► En Mauritanie, les caravaniers du fer. Tous les jours, de gigantesques trains de minerai traversent le désert de Mauritanie. Du fond du Sahara aux rives de l’Atlantique, dans l’un des paysages les plus hostiles de la planète, l’activité humaine s’organise autour de 700 kilomètres de rails, constamment menacés par les sables. @Figaro_Inter. Légende image : Le long des rails s’égrènent des poches d’eau, tels des puits dans le Sahara. Crédits photo : Stephan Gladieu pour le Figaro Magazine.

#Ville

► #Macitévabriller fait des émules. L’idée a germé en juillet à Garges-Les-Gonesse dans le Val-d-Oise au sein d’une association, Espoir et création. Le concept: prendre soin de son cadre de vie en nettoyant son quartier. Selon l’idée que « prendre soin de son quartier, c’est prendre soin de soi-même. ». Une manière de responsabiliser les habitants et sensibiliser à l’environnement. Ensuite le défi est lancé à une autre cité sur les réseaux sociaux pour qu’elle fasse de même. « Nous sommes fiers de véhiculer une image positive de notre jeunesse. Nous croyons en eux, il suffit de leur donner l’opportunité de se dépasser et de s’impliquer dans leur environnement. » « Nous respectons et saluons les agents qui se donnent un mal fou pour nettoyer nos quartiers mais nous estimons que ce n’est pas à eux de nettoyer au quotidien les déchets des autres, explique par ailleurs l’association. A nous (jeunes et moins jeunes) de reprendre en main nos quartiers et de transmettre des valeurs telles que le respect de son environnement et de la terre qui nous héberge. » Association Espoir et Création. @franceinfo.

#Transport

► La Chine ouvre la plus grande station-service d’hydrogène au monde. L’automobile reste l’une des plus grandes sources de pollution dans le monde. Les solutions sont désormais bien connues : voitures électriques et hybrides, mais aussi voitures à hydrogène. Ces dernières sont de plus en plus utilisées, en particulier en Chine, où la plus grande station-service dédiée à l’énergie hydrogène vient d’ouvrir. Elle est susceptible de faire transiter jusqu’à deux tonnes d’hydrogène par jour dans un parc de 8 000 m² située à Shanghai. A lire aussi : Énergies du futur : la Chine commence à parier sur l’hydrogène @Cubic.

#Internet

► En Iran, la révolte numérique des antivoiles. Sur les images, toujours la même scène. Une Iranienne, foulard jeté sur les épaules et chevelure au vent, brave en pleine rue la foule des badauds en déclamant, tel un poème frondeur, son refus de porter le voile obligatoire. Le geste, hautement symbolique, fait couler de l’encre sur la Toile iranienne depuis maintenant deux ans: relayé par le biais de photos et de vidéos publiées sur les réseaux sociaux sous le hashtag #WhiteWednesday, il consiste à dénoncer une des nombreuses atteintes à la liberté des femmes qui minent leur vie depuis l’instauration de la République islamique, en 1979. Parfois, quelques paroles furtives accompagnent les images: «Non au foulard obligatoire!», «Rendez-moi ma liberté! », « La voix des femmes ne sera pas réduite au silence! », « Nous ne nous soumettons pas aux lois rétrogrades »… @FigaroTech.

#JeuVidéo

► Audrey Tang : « La création collaborative de jeux vidéo est très utile pour les élèves de primaire » Programmeuse autodidacte de logiciels libres, Audrey Tang a été invitée en août 2016 à rejoindre le gouvernement de Taïwan en tant que ministre en charge des questions numériques. Elle promeut la transparence et défend les idées de g0v.tw, une communauté en ligne qui pousse à la transparence de l’information par le développement d’une plateforme et d’outils permettant aux citoyens de prendre toute leur part dans la société. Elle explique lors d’un entretien sur le site @usbeketrica : « J’utilise les jeux de manière pédagogique depuis toujours. Le premier programme que j’ai conçu, à l’âge de 8 ans, était en fait un outil pédagogique. C’était un jeu pour aider mon frère de 4 ans à comprendre le système des fractions, et il a depuis été recréé dans Scratch. Nous utilisons également des jeux plus récents pour enseigner de manière plus logique. ». Elle a participé à la traduction de jeux conçus pour la pédagogie et ces jeux « permettent d’appréhender la manière dont les médias peuvent encadrer les débats, la désinformation et ses effets sur les médias sociaux. Tous ces concepts sont conçus de manière à ce que même un enfant de 5 ans puisse les comprendre et jouer très facilement avec. »

#RevueDeLiens

► – Zygmunt Bauman : ne cédons pas à la panique nostalgique. Le dernier livre du célèbre sociologue Zygmunt Bauman, disparu en 2017, mettait en garde contre les pulsions réactionnaires de l’époque (@LExpress) ; – Interdire le smartphone aux enfants n’est pas une bonne idée, mais alors que faire ? Avant la rentrée des classes, Le HuffPost lance un dossier consacré à la plus grande révolution technologique du XXIe siècle, qui a bouleversé nos vies et promet de bouleverser l’éducation. (@LeHuffPost) ; – Abri d’urbain, quand la cabane sort du bois. Sur les toits des immeubles, des maisonnettes perchées poussent comme des champignons. La cabane investit la ville et inspire architectes et designers (@lemondefr) ; – Le géant chinois Alibaba a le vent en poupe en pleine guerre commerciale (@RFI) ; – Une startup crée un arbre artificiel qui absorbe la pollution. Le réchauffement climatique est l’un des enjeux majeurs du vingt et unième siècle. De nombreuses entreprises ont décidé de miser sur les solutions pour y répondre, dont voici une tentative particulièrement pertinente. @pressecitron.

16 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► L’industrie devrait s’intéresser aux secrets des tardigrades qui intriguent les chercheurs. Les tardigrades sont les êtres vivants les plus résistants sur Terre. Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? Par Michel Cassé, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Université Paris-Saclay et Simon Galas, Université de Montpellier. Ils sont griffus et mythologiquement beaux. Les tardigrades, microscopiques invertébrés aux allures de Pokémons, sont créatures terrestres. Mais si demain on découvrait la vie, ailleurs, sur une autre planète, on pourrait fort bien les trouver lovés au chaud, ou au froid, dans d’extraterrestres cocons. Et pour cause. Grâce à leur capacité de survie dans les conditions les plus hostiles et d’adaptation aux fluctuations environnementales les plus extrêmes, ces organismes poussent très loin l’art de survivre. @latribune.

#Agriculture

► Pour l’ONU, l’agriculture de masse est le moteur de l’effondrement climatique. « Les êtres humains doivent absolument changer leur façon de manger et de cultiver pour éviter d’accentuer le changement climatique que nous vivons actuellement ». C’est la conclusion alarmante du dernier rapport de l’ONU, publié le 8 août dernier. L’agriculture de masse est l’une des causes principales du changement climatique et nous devons absolument repenser notre façon de cultiver nos terres pour y remédier. L’étude révèle à quel point l’augmentation des productions agricoles est nuisible pour notre planète. L’agriculture de masse impliquant des actions telles que la déforestation, l’élevage du bétail, l’utilisation de pesticides ou la surconsommation d’engrais, génère plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. @siecledigital.

#Commerce

► Comment Prime est devenu l’atout maître d’Amazon. Un million d’écouteurs, 200.000 télévisions, 100.000 boîtes Tupperware et des milliers de tests ADN… Cette année encore, les produits soldés pendant le Prime Day sur Amazon sont partis comme des petits pains. Au-delà des recettes engrangées, cette opération de promotion organisée par le géant de l’e-commerce depuis 2015 vise surtout à convaincre de nouveaux internautes de souscrire à Prime. A 119 dollars par an, cet abonnement donne accès à la livraison gratuite et illimitée en deux jours pour des millions de produits ainsi que de nombreux autres avantages : streaming vidéo et musique, livres audio, carte de crédit… Le programme de fidélité lancé en 2005, quelque dix ans après la création de l’entreprise, a joué un rôle central dans sa transformation en leader de l’e-commerce et reste l’un des moteurs de sa croissance. En avril 2018, le géant de Seattle avait indiqué avoir dépassé les 100 millions de membres à travers le monde. Mais les spécialistes estiment que, rien qu’aux Etats-Unis, le nombre d’abonnés est supérieur à ce chiffre. Selon une récente étude d’eMarketer, plus de la moitié des foyers américains auront signé pour Prime d’ici à la fin de l’année ! @LesEchos.

#Banque

► Les Gafam dans la banque : et si on arrêtait de crier au loup ? Tribune de Guillaume Bourdon (cofondateur de Quinten). La conquête de la banque par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ne serait plus qu’une question de temps. Récemment, « The Economist », l’hebdomadaire britannique de référence, titrait « La banque est enfin sur le point d’être disruptée ». Dans l’éditorial, la revue fondait sa certitude sur la généralisation des applications de paiement en Asie, et surtout sur les deux dernières offensives d’Apple et de Facebook dans le secteur. Le premier a lancé une carte bancaire en partenariat avec Goldman Sachs. Et le second a annoncé, urbi et orbi, la création d’une monnaie virtuelle dont la valeur sera indexée sur plusieurs monnaies pour éviter les fluctuations. Il est vrai que l’histoire récente de certains marchés pourrait donner du crédit à la thèse de l’annexion bancaire. Parmi les nombreux domaines récemment disruptés, la distribution est certainement celui où le mode opératoire utilisé inquiète le plus les experts de la banque. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#Technologie

► SoftBank se rêve en faiseur de rois des nouvelles technologies. Le groupe nippon va lancer un fonds de 108 milliards de dollars et prendre des participations dans des sociétés misant sur l’intelligence artificielle, la robotique ou l’Internet des objets. Quel est le dirigeant le plus puissant de la Silicon Valley ? Mark Zuckerberg, de Facebook, ou Jeff Bezos, d’Amazon ? Ni l’un ni l’autre, à en croire le magazine spécialisé Fast Company, qui leur préfère le Japonais Masayoshi Son, une figure incontournable de la tech mondiale.Surtout depuis qu’en 2016, le patron de SoftBank a été à l’origine du fonds de capital-risque le plus doté de la planète (près de 100 milliards de dollars, soit environ 90 milliards d’euros). Vision Fund, dont la vocation est d’offrir « un investissement sans précédent » aux prochains géants de « la révolution de l’information ». A son actif figurent des investissements majeurs dans des sociétés telles qu’Uber, WeWork ou Slack. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – « Les dirigeants de Facebook doivent craindre la prison en cas d’abus ». Face à la domination de Facebook, aussi propriétaire de Whatsapp et Instagram, Gilles Babinet, vice-président du Conseil national sur le numérique, tire l’alarme (@le_Parisien) ; – En Indonésie, 700 km à pied en marche arrière pour dénoncer la déforestation. Pour attirer l’attention sur la déforestation de l’archipel, un quadragénaire est sur le point d’achever un périple de 700 kilomètres à pied et à l’envers (@lemondefr) ; – UPS teste actuellement des camions autonomes en Arizona. Des trajets de 160 kilomètres sont effectués en secret depuis plus de trois mois (@siecledigital) ; – Doit-on continuer à produire du plastique ? Le groupe Royal Dutch Shell ouvrira en 2020 une nouvelle usine de plastique aux Etats-Unis. Alors que de nombreuses personnes y voient un moteur économique, beaucoup redoutent l’impact environnemental d’un tel projet (@LesEchos) ; – Non, le Wi-Fi n’est pas un « tueur silencieux ». Plusieurs articles alarmistes dénoncent la responsabilité des connexions sans fil pour des risques de stérilité, de perturbation du développement des enfants, de dérèglement des fonctions cérébrales… (@lemondefr) ; – Modération : YouTube serait plus indulgent avec les influenceurs les plus connus. D’après 11 modérateurs de YouTube, la plateforme est moins stricte avec les créateurs les plus connus, ceux qui génèrent les plus importants revenus grâce à la publicité (@FigaroTech) ; – UPS a annoncé jeudi 15 août une prise de participation minoritaire dans la société chinoise TuSimple, spécialisée dans les camions autonomes. Une opération qui permet aux deux partenaires de poursuivre l’expérimentation de transport de marchandises par véhicules autonomes entamée il y a 3 mois. (@LUsineDigitale) ; – Sur Twitter, Amazon s’est lancé dans une campagne de lutte contre les critiques auxquelles elle fait face en engageant des salariés qui tweetent pour redorer son blason (@Figaro_Economie).

15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Des gestes simples pour rendre notre quotidien plus durable. Président de l’association « La Ville Intelligente Citoyenne » (LVIC) une structure qui s’est fixé pour objectif de mettre le citoyen au cœur du débat sur la Smart City, Tony Canadas, signe, pour l’été, une tribune qu’il propose à tout un chacun d’adopter. Des gestes d’éco-citoyens qui vont nous permettre d’aller dans le sens d’une ville plus agréable à vivre tant sur le plan économique, écologique que social. Il explique : « En effet nous croyons, souvent à tort, que la défense de notre santé et de notre environnement ne nous concerne pas vraiment et que le geste que nous ferons, si tant est que nous sommes tentés de le faire, ne sera qu’une goutte d’eau dans un océan, lui-même en danger. Et pourtant nous, les citoyens, représentons une force capable d’agir sur la société consumériste que nos parents ont créée et dont nous poursuivons et amplifions le développement, de plus en plus néfaste. » Légende image : Nos déchets deviennent de plus en plus importants… Crédits Photo Adobe Stock.

#Climat

► En France, le réchauffement climatique fait évoluer le travail des pompiers. Les pompiers sont confrontés cet été en France à un risque d’incendie maximum, même dans les régions autrefois plutôt épargnées. Depuis une dizaine d’années, l’évolution du climat oblige les soldats du feu à de nouvelles organisations. Entretien avec le capitaine Alexandre Jouassard, du SDIS de Seine-et-Marne, porte-parole de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France qui explique que pour faire face aux incendiex, « il existe un vrai développement de nos moyens aériens pour avoir des zones d’écopage. Les Canadair ont besoin d’eau. Sur une zone en feu, après un premier largage, ils doivent pouvoir trouver de l’eau à proximité. Plusieurs points d’eau existent en région parisienne, avec la Seine évidemment. Ces zones n’avaient pas été testées jusqu’à présent pour les Canadair, qui ont besoin d’accès particuliers pour leur permettre d’écoper en toute sécurité. Nous avons fait ces tests l’an passé, et de nombreuses régions commencent à réfléchir à leurs futures zones pour pouvoir demander les vecteurs aériens s’ils devaient être confrontés à un feu très important dans les prochains mois ou années. » @franceculture.

#Transport

► De l’hydrogène en France, des emplois en Chine ? La tortue doit certainement avoir une stratégie d’une ingéniosité inégalée. Elle sait en effet qu’au niveau mondial plusieurs lièvres avancent à toute vitesse sur le chemin de la transition énergétique des transports : la Corée du Sud produira 3 millions de véhicules électriques hydrogène en 2040, dont un tiers à l’export. La Chine surtout met 11 milliards d’euros sur la table pour bâtir une société de l’hydrogène dont la mobilité est une composante clef : un million de véhicules qui ne rejettent que de l’eau circuleront dès 2030. Ils sont déjà 2.500 sur les routes (contre 300 environ en France). En France, la fin de la vente des véhicules thermiques est d’ailleurs annoncée pour 2040. 2040, c’est « demain » dans le monde automobile, vu les investissements à réaliser pour construire les lignes de production. Des équipementiers comme Michelin et Faurecia l’ont bien compris : en mars 2019 ils ont décidé de créer une joint-venture pour donner naissance, ensemble, à un leader mondial des systèmes hydrogène pour la mobilité. @LesEchos.

► La voiture à hydrogène a-t-elle plus d’avenir que la voiture électrique à batterie ? Utilisé depuis le début du XXème siècle pour gonfler les dirigeables, puis propulser les fusées, l’hydrogène commence tout juste à se faire une place sur le marché des transports plus conventionnels. Depuis quelques années, certains constructeurs d’automobiles misent sur ce gaz très dense énergétiquement, mais plus léger que l’air, pour alimenter des voitures garanties sans émission de CO2C’est en tout cas le pari qu’ont fait les géants automobiles Toyota, Hyundai et Honda, à qui l’on doit l’essentiel des 12 000 voitures à hydrogène en circulation dans le monde aujourd’hui. En pleine croissance, le marché de la voiture électrique à batterie va-t-il donc se faire doubler par celui, à peine naissant, de la voiture à hydrogène ? À en croire Paul Lucchese, président de l’Accord Hydrogène de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), la voiture à hydrogène n’a pas grand-chose à envier au véhicule électrique à batterie. « L’intérêt de l’hydrogène, détaille l’ingénieur, se fait particulièrement ressentir quand on a besoin d’autonomie », en particulier pour les véhicules lourds comme les camions, mais aussi pour les voitures sur les longs trajets. Programmée pour 2020, la prochaine génération de Toyota Mirai – qui coûte aujourd’hui environ 80 000 euros, promet ainsi une autonomie de 650 kilomètres et un temps de charge inférieur à 5 minutes, contre 400 km d’autonomie et huit heures de temps de charge pour les voitures électriques à batterie, précise-t-il. @usbeketrica.

#Commerce

► « Les centres commerciaux géants sont là pour rester » Du Canada au Maroc en passant par la Chine, la Malaisie et Dubaï, la journaliste Rinny Gremaud a passé 23 jours à écumer les megamalls, ces mastodontes qui ont poussé au quatre coins du globe et incarnent le triomphe de la société de consommation. Elle a raconté son éprouvant périple dans Un monde en toc (Seuil), un livre que nous avons pris le temps de lire un peu plus d’un an après sa sortie en mars 2018. Elle a fait le constat que « les centres des villes se ressemblent toujours plus. Parce que le paysage commercial s’est harmonisé sous l’empire de grands groupes internationaux qui se sont étendus partout. Le voyage s’est démocratisé mais on retrouve les mêmes enseignes, les mêmes artères commerciales, à Berlin, Barcelone ou New York. (…) Les modes de consommation dans les centres commerciaux induisent des comportements standardisés : quand on va au cinéma, on mange du pop corn ; quand on va dans un centre commercial, on boit une boisson lactée dans un gobelet, etc. Ces petits gestes deviennent une sorte d’horizon culturel universel. » @usbeketrica.

#Gafa

► Objectif démantèlement. Cinq milliards de dollars… Le prix du pardon. Au bout d’un an et demi de négociations, c’est la somme qu’a accepté de régler Mark Zuckerberg à la Federal Trade Commission, le régulateur en charge de la protection des consommateurs, pour manquements à ses obligations concernant la protection de la vie privée de ses utilisateurs. Clap de fin pour le scandale « Cambridge Analytica ». Le prince de Menlo Park aurait cependant tort d’imaginer que les ennuis sont derrière lui. La veille de cette grosse claque, le 23 juillet, le département américain de la Justice annonçait qu’il ouvrait un examen approfondi sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de la part des platesformes Internet, dont Facebook, mais aussi Google, Amazon et Apple. Un mois plus tôt, ces mêmes géants du Net passaient sur le gril d’une commission de la Chambre américaine des représentants, accusés, là encore, de position dominante. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – La chute paradoxale du cours du cobalt. Entre janvier et juin, le prix du métal, essentiel à la fabrication des batteries, a décroché de 58 %, malgré la progression de l’électrique dans l’industrie automobile (@lemondefr) ; – Des centaines d’employés de Google dénoncent un éventuel contrat avec les services de l’immigration américains. Une pétition a été lancée pour refuser de fournir des prestations aux services américains de l’immigration afin de ne pas « faciliter la violation des droits humains » (@lemondefr) ; – Sur le Web, Yext veille au grain pour les entreprises. La start-up américaine s’assure de la fiabilité des informations concernant ses sociétés clientes. (@FigaroTech).

14 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Le bateau-laboratoire Energy Observer a rejoint l’Arctique, « épicentre du changement climatique »Le bateau laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, a rejoint samedi 10 août 2019 l’archipel du Svalbard, en Norvège, dans l’océan arctique. Une étape symbolique de son tour du monde, selon les organisateurs. « Après 5.700 km parcourus depuis Saint-Pétersbourg dans des conditions climatiques défavorables et en autonomie énergétique totale, Energy Observer est arrivé ce samedi 10 août aux îles du Spitzberg à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard », a annoncé l’équipage de cette expédition dans un communiqué. Parti de Russie, Energy Observer a navigué en autonomie énergétique totale et atteint cette région, à l’est du Groenland, menacée par la fonte des glaces et considérée comme « l’épicentre du changement climatique ». @Sciences_Avenir. Légende image : L’Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, aux îles du Spitzberg, à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard. Crédit photo : Energy Observer / Julien Voigt.

#Anthropocène

► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Dresser l’inventaire écologique d’un modèle de développement devenu insoutenable, qui ébranle bien des idées reçues sur notre prétendue « prise de conscience environnementale » et ouvre des pistes pour vivre et agir politiquement dans l’Anthropocène. Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque : l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? @franceculture.

#Economie

► La Californie va-t-elle mettre à terre l’ubérisation de l’économie ? Les pouvoirs législatifs de l’État de Californie, berceau de nombreux géants de la « tech », examinent un projet de loi qui pourrait entraîner la requalification de dizaines de milliers de travailleurs indépendants en salariés. C’est une histoire qui donne des sueurs froides aux géants américains des VTC et autres entreprises spécialisées dans la mise en relation, attaqués sur leur terre natale. Cette semaine, le législateur californien reprend l’examen d’un projet de loi qui pourrait bien faire tanguer le modèle économique de sociétés comme Uber ou Lyft. Le texte AB-5 a été déposé en décembre dernier par l’élue démocrate Lorena Gonzalez. Validé à l’Assemblée, il doit désormais être examiné par le Sénat de « l’État doré ». Le principe de ce texte est simple : il vise à transformer une décision de la Cour suprême de Californie en loi pour mieux protéger les travailleurs indépendants. @Figaro_Economie.

#Alimentation

► Boulogne-Billancourt : dans ce marché, les invendus sont transformés en biogaz. Les feuilles de laitue échouées au milieu des cageots ne feront bientôt plus partie du décor des marchés. Celui d’Escudier, à Boulogne-Billancourt, a déjà fait place nette : depuis le début du mois d’août, les vendeurs ont reçu la consigne de jeter les invendus alimentaires dans des sacs dédiés à cet effet. Des agents du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, viennent ensuite récupérer les sacs pour les envoyer en unité de méthanisation. Dans le département, d’autres communes, comme Gennevilliers et Bois-Colombes, s’y sont mises depuis quelques mois. Une fois collectés, les fruits, légumes, viandes, poissons sont transformés en compost pour se substituer aux engrais chimiques (dans les parcs et jardins publics et sur les champs agricoles) ou en biogaz. @le_Parisien.

#MediaSocial

► Facebook reconnaît avoir écouté et transcrit des conversations privées d’usagers. Facebook vous a-t-il écouté ? L’agence Bloomberg (en anglais) révèle, mardi 13 août, que le réseau social a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers. Après avoir longtemps nié tout recours à cette pratique pour améliorer le ciblage publicitaire, l’entreprise de Mark Zuckerberg a fini par reconnaître les faits. Dans un communiqué transmis à l’agence financière, Facebook avoue en effet avoir fait transcrire des enregistrements sonores de conversations mais explique avoir, au préalable, obtenu l’autorisation des usagers de son application Messenger. Selon Bloomberg, les employés qui sont chargés de la transcription s’inquiètent des implications éthiques de leur travail, n’étant ni informés de l’origine des enregistrements de conversations, ni de l’usage qu’en fait l’entreprise. Les sous-traitants avaient pour mission de vérifier si l’intelligence artificielle du réseau interprétait correctement les messages qui avaient été rendus anonymes. @franceinfo.

#IA

► Comment l’intelligence artificielle va rendre notre vie terriblement ennuyeuse. L’intelligence artificielle (IA) s’immisce partout : elle effectue des diagnostics médicaux, écrit des articles de journaux, crée des oeuvres d’art, rend tous nos objets «intelligents», répond à nos questions les plus difficiles. Tout cela avec une efficacité redoutable. La voiture autonome éviterait ainsi 90% des accidents de la route. Les algorithmes détectent les cancers plus tôt et plus précisément qu’un médecin. L’IA serait aussi plus impartiale, évitant par exemple les préjugés de genre ou de race lors des décisions de justice. Elle nous délivrera des tâches fastidieuses et chronophages. Elle évitera les bulles financières et les recrutements ratés. Elle mettra au point des produits parfaits, rendra simple ce qui était autrefois complexe. Un rêve. @bymaddyness.

#RevueDeLiens

► – Dans le Puy-de-Dôme, « le barrage est vide et cela fait trois semaines que l’on n’arrose plus ». Le déficit pluviométrique est quasiment de 50 % dans le département depuis le 1er janvier. Depuis le 26 juillet, le bassin de l’Allier a été classé « en niveau d’alerte de 10 heures à 18 heures » avec une interdiction de prélever de l’eau dans le milieu naturel. (@lemondefr) ; – Le ton se durcit entre YouTube et ses vidéastes. Fort de 21.000 membres, le collectif The YouTubers Union s’est associé avec IG Metall, la plus puissante organisation syndicale en Europe, pour réclamer plus de transparence à la plateforme de Google. Ils menacent d’intenter une action en justice si YouTube ne s’assoit pas à la table des négociations. (@LesEchos) ; – Chine : des avatars ultra-réalistes liront des livres audio avec la voix des auteurs (@siecledigital).