19 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Photographie

► Saoûlés par le bruit ? Les clichés silencieux de Brodbeck & De Barbuat vont vous faire un bien fou. De 2008 à 2012, Simon Brodbeck et Lucie de Barbuat ont écumé les grandes capitales pour prendre cette série de clichés rayant toute présence humaine du cadre. À l’exception d’un ou deux individus errants, les paysages, pour la plupart urbains, semblent figés dans le temps. Certains auraient pu être pris au siècle dernier. Trouvant leurs origines dans un procédé photographique breveté par Louis Daguerre en 1838, leur durée d’exposition (de 3 à 5 heures) ne permet de faire apparaître que les éléments immobiles du cadre, soit une poignée d’anonymes qui semblent avoir survécu à l’apocalypse. Voir la série de photos « Memories of a Silent World » @LADN_EU.

#Déchets

► Nice : deux fois plus de déchets que l’an dernier ramassés sur les plages. Derrière les initiatives en faveur du respect de l’environnement, comme le #FillTheBottle challenge ou le Trashtag Challenge, et puis il y a la dure réalité du terrain. Chaque matin, les agents de nettoyage de la ville de Nice collectent en moyenne 6 tonnes de détritus dispersés sur les plages de Nice. C’est deux fois plus que l’an dernier selon une étude réalisée par la commune ! Et la tâche est difficile. Tous les matins dès 6h30, une cinquantaine d’agents de la ville arpentent les galets pour ramasser les déchets abandonnés. Depuis la mer, un bateau attrape dans ses filets les déchets flottants tout en aspergeant la plage avec un canon à l’eau. @franceinfo.

#Commerce

► E-commerce : Paris organise sa livraison. L’e-commerce n’est plus seulement une tendance. En 2017, selon une étude du bureau de recherche 6-t, 95 % des Parisiens avaient déjà réalisé au moins un achat en ligne. Conséquence directe : les livraisons explosent. Chaque jour, ce sont 200.000 colis issus d’achats en ligne qui sont livrés à des particuliers parisiens. A titre de comparaison, le flux quotidien atteint 1 million de colis à New York. « A la mobilité des personnes (pour faire leurs achats) s’est ajoutée une nouvelle mobilité professionnelle, celles des livraisons à domicile (application de repas, course en ligne, commerce électronique de vêtements), explique Laetitia Dablanc, directrice de recherche à l’Ifsttar (l’un des principaux organismes français de recherche sur la mobilité). Ces dernières génèrent une mobilité routière là où il n’y en avait pas. La forte demande des consommateurs pour des livraisons sans cesse plus rapides entraîne l’apparition de formats immobiliers nouveaux : les entrepôts urbains et les petits hubs logistiques. » @LesEchos.

► Amazon « ubérise » la livraison de colis. Ils sont plusieurs milliers à se rendre, chaque jour, dans la dizaine d’entrepôts Amazon de l’agglomération de Los Angeles, aux Etats-Unis. Ouverts 24 heures sur 24, ils accueillent essentiellement des femmes au foyer, mais aussi des étudiants et des actifs aux revenus modestes. Sur place, aucun ne vient chercher son propre colis. Il s’agit au contraire de réaliser une tournée de distribution au nom du géant américain. Le principe est simple : garer son véhicule ou son fourgon, récupérer des colis et desservir plusieurs adresses du quartier en quelques heures. Tous ou presque s’y rendent pour arrondir leur fin de mois. (@LesEchos)

► A Piacé dans la Sarthe, cette coopérative vend uniquement des produits locaux et bon marché. Le « magasin à la ferme » de Piacé a tout d’une épicerie comme les autres. Dans ses rayons, on peut y trouver de la viande, de la charcuterie, des légumes, du jus de fruits et du vin. La particularité de ce commerce vient de la provenance de ses produits : ils sont tous locaux. Trois éleveurs de porcs situés près de ce village sarthois de près de 400 habitants ont eu l’idée de créer ce “magasin à la ferme” pour vendre leurs produits… mais pas seulement ! Ils vendent aussi ceux d’autres producteurs situés aux alentours. @franceinfo.

#Travail

► Le monde du travail de demain, entre technologie et émotion. Intelligence artificielle, big data et blockchain : autant de technologies pointues dont les experts vantent le potentiel à augmenter les capacités des des travailleurs… voire à les remplacer. À l’occasion de la Maddy Keynote 2019, l’événément annuel de Maddyness sur l’innovation, plusieurs experts du monde du travail ont pourtant dessiné un avenir bien différent. Le futur du travail sera certes technologique mais au service des travailleurs et non à leur détriment. C’est ce qu’a martelé David Bernard, fondateur d’AssessFirst, en introduction de cette journée dédiée à la société telle qu’elle pourrait être en 2084. Se projetant dans un monde où les algorithmes auront beaucoup progressé, l’entrepreneur a imaginé une société où probabilités et prédictions se rapprocheraient. À partir d’informations diverses sur notre personnalité, un algorithme pourrait être capable de déceler nos forces et nos faiblesses, d’anticiper nos comportements et, par extension, de calculer les risques de conflits avec nos (futurs) collègues. @bymaddyness.

#IA

► Algorithmes : où sont les dangers ? Aujourd’hui, les algorithmes sont partout. Ce sont des écritures informatiques, des procédures systématisées de résolution de problèmes qui suivent une suite de règles strictement définies par leurs concepteurs. Par exemple, par le biais de la publicité ciblée, ils orientent nos comportements de consommation. Ils sélectionnent également les informations auxquelles nous sommes exposés sur les réseaux sociaux, et pèsent même sur nombre de décisions économiques et juridiques. De manière générale, lorsque nous souhaitons identifier l’origine d’un mal qui affecte la société (un attentat, une crise économique, un chômage massif…), une question qui vient naturellement à l’esprit est la suivante : « à qui profite le crime ? ». @FR_Conversation.

#RevueDeLiens

► – WeWork, une bombe à retardement pour les bailleurs ? Depuis 2010, le géant américain du coworking a pris en location plus de 500 immeubles pour y installer ses clients. S’il assure être capable d’honorer tous ses engagements, plus de 40 milliards de dollars de loyers ne sont pas garantis contre les impayés (@LesEchos) ; – Intelligence artificielle : pourquoi l’Europe à sa carte à jouer. Si l’on en croit les commentateurs, les dés sont jetés : l’avenir de l’intelligence artificielle se jouera entre les Etats-Unis et la Chine. Mais la réalité est plus complexe. Avec sa politique d’IA responsable, l’Europe n’a pas dit son dernier mot (@LesEchos) ; – Déserts médicaux : pourquoi les étudiants en médecine fuient-ils le Centre-Val de Loire ? La région Centre-Val de Loire reste l’un des plus grands déserts médicaux en France. Pourtant, de jeunes médecins sont formés chaque année par la faculté de Tours (@franceinfo).