23 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► Au Royaume-Uni, les jardins perdus d’Heligan (The Lost Gardens of Heligan) est un parc gigantesque de près de huit hectares où l’on fauche encore les champs à la main. On y trouve des espèces endémiques et des plantes rarissimes : les rhododendrons y ont plus de 200 ans et les camélias y sont géants. @franceinfo. Légende image : La « Mud Maid » au sein des jardins perdus d’Heligan. Crédit photo : Franz Peter Tschauner / Dpa. @franceino.

#Agriculture

► En Espagne, le potager de l’Europe est assoiffé. De la source du village, il ne reste plus que la ligne sombre laissée par l’eau, évaporée, 3 mètres au-dessus du fond. « Autrefois, il jaillissait d’ici plus de 130 litres par seconde, se désole Luis Rodriguez*, un fermier. Désormais, on en retire à peine 50. Et encore ! Il faut la puiser avec une pompe », soupire-t-il, en désignant des tubes de métal, au creux de la cavité. Aux alentours de Caravaca, à 800 mètres d’altitude, les puits se tarissent et les paysans mesurent déjà les effets du réchauffement climatique. La rareté de l’eau n’est pas nouvelle dans la province de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne : voisine de l’Andalousie, la contrée la moins arrosée du pays s’enorgueillit de sa maîtrise de l’irrigation, pratiquée depuis l’époque romaine et magnifiée au Moyen Age, à la période musulmane. Mais les lopins entourés de rigoles qui approvisionnaient les marchés des environs ont cédé du terrain à de vastes exploitations horticoles intensives. Qui accélèrent le déclin des réserves aquatiques. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress

#MediaSocial

► Pourquoi Facebook va recruter des journalistes. À la tête d’un empire de pixels et d’algorithmes, Facebook compte désormais sur les humains pour échapper à ses vices. Le réseau social a confirmé mardi soir le lancement prochain d’un nouvel onglet, «Actualités», sur son site et son appli mobile. Ce dernier existera en parallèle du fil d’actualité, où sont regroupés tous les contenus des personnes, groupes et pages auxquels un utilisateur est abonné. L’onglet comportera uniquement des contenus provenant de médias vérifiés et variés, promet Facebook. Surtout, le réseau social a annoncé qu’il allait embaucher «une petite équipe» d’une dizaine de journalistes qui seront chargés d’ordonner en partie les articles indexés, et de veiller à ce que les algorithmes de Facebook mettent en avant les informations appropriées. Ce système est similaire à celui qu’a déjà mis en place Apple pour son service Apple News, proposé sur tous les iPhone. L’onglet «Actualités» sera lancé aux États-Unis avant la fin de l’année. @Figaro_Economie.

► YouTube bloque par erreur des vidéos de combats de robots pour « cruauté animale ». Depuis longtemps, YouTube interdit les vidéos où s’affrontent des animaux. La plateforme pourrait-elle faire de même pour les combats entre robots ? En début de semaine, YouTube a bloqué plusieurs joutes entre machines sur son propre site, comme le rapportent les médias américains The Verge et Motherboard. Les auteurs des vidéos ont ainsi reçu un message de la part de la plateforme: «Nous avons déterminé que [votre vidéo] enfreint nos règles […] les contenus qui présentent des violences infligées aux animaux ou des animaux que l’on force à se battre ne sont pas autorisés sur YouTube». Depuis, la plateforme a expliqué qu’il s’agissait d’une erreur, et qu’avec «le volume massif de vidéos sur [son] site, il lui arrive de prendre de mauvaises décisions». La plupart des contenus bloqués sont désormais de nouveau en ligne. @FigaroTech

#Telecoms

► Les géants des télécoms à la conquête du marché éthiopien. Même en Somalie voisine, la connexion Internet, sa rapidité et son coût sont meilleurs qu’en Éthiopie», s’exclame Alemayehu Geda, professeur d’économie à l’université d’Addis-Abeba, attablé à la terrasse d’un hôtel historique de la capitale. L’un des enjeux de la privatisation des télécoms, le premier secteur clé à être ouvert aux investissements privés, est d’améliorer la qualité du réseau Internet. En Éthiopie, il y a officiellement 39,54 millions d’utilisateurs de téléphones portables pour 112 millions d’habitants. « Le besoin d’investissement dans les infrastructures est énorme », reconnaissait le secrétaire d’État aux Finances, Eyob Tekalign, en juin, alors que le Parlement éthiopien venait d’adopter une loi concrétisant la libéralisation du secteur et la création d’un organe de régulation. En plus de la privatisation à 49 % de l’entreprise d’État, deux licences vont être attribuées aux opérateurs privés. L’appel d’offres pourrait être lancé dès septembre pour un début des opérations en 2020. @FigaroTech.

#Numérique

► La dématérialisation des services publics se heurte à l’« illettrisme numérique ». C’est un chômeur, vivant en « zone blanche », radié de Pôle emploi car il n’a pas reçu à temps les convocations de son conseiller par mail. Des retraités handicapés, en Guadeloupe, qui n’ont pas d’ordinateur et ne recevront jamais le courriel de suspension de leur allocation. Ou des étrangers, dans toute la France, contraints de trouver une connexion Internet afin de déposer leurs demandes de titre de séjour. « La dématérialisation des services publics exclut une partie de la population », s’alarme Jacques Toubon dans une interview aux « Echos ». Depuis quelques années, le Défenseur des droits reçoit des milliers de saisines mettant en cause les processus de dématérialisation des services publics. « Les personnes sont perdues dans leurs démarches en ligne. Il faut les accompagner. Il y a urgence, insiste-t-il. D’ici à 2022, l’intégralité des démarches administratives se fera en ligne. » C’est l’une des principales pistes de modernisation des services publics et une source d’économies substantielles pour l’Etat. Mais elle laisse les usagers les moins aguerris sur le bord de la route. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – YouTube désactive 200 chaînes de propagande chinoise sur Hong Kong. Après Twitter et Facebook, c’est au tour de Google de dénoncer les tentatives d’influence de Pékin dans la crise honkgonkaise. (@LeHuffPost) ; – Après le RGPD, la Commission européenne préparerait une réglementation sur l’intelligence artificielle. Les inquiétudes sont nombreuses sur les potentielles dérives liées aux technologies issues de l’intelligence artificielle. Biais dans le traitement des requêtes, mauvaise sécurisation des données biométriques, utilisation de données sans consentement… Les sujets ne manquent pas. Pour mieux encadrer ce secteur, la Commission européenne serait en train de plancher sur une nouvelle réglementation (@LUsineDigitale) ; – Le milliardaire prêt à se ruiner pour sauver la planète. Jeremy Grantham est une légende de Wall Street, connu pour annoncer les crises avant qu’elles n’éclatent. Persuadé que la prochaine sera climatique, il veut consacrer 98% de sa fortune à l’environnement. Pour les écolos, c’est un héros national. Pour les banquiers, un traître à sa propre cause (@LesEchos) ; – Après des années de résistance, Jean-Jacques Goldman cède aux sirènes du streaming. Les fans du chanteur de Là-bas sont aux anges. Sa discographie complète est désormais en libre accès sur Deezer ou Spotify (@Figaro_Culture) ; – Jean-Jacques Goldman se convertit finalement au streaming. Longtemps opposée au modèle du streaming, la star française rejoint Francis Cabrel, un autre artiste auparavant récalcitrant, sur les plates-formes Deezer, Spotify, ou encore Apple Music. Le streaming, qui tire le marché de la musique enregistrée, a donc gagné la bataille. La variété est cependant moins écoutée que la musique urbaine sur ces plates-formes (@LesEchos) ; – Comprendre le mystère Facebook. Malgré les multiples scandales qui l’ont secoué, Facebook garde largement la confiance de ses utilisateurs dans le monde. Comment l’expliquer ? Par Francois Miquet-Marty, président de Viavoice (@LesEchos) ; – « À force de glorifier le startupeur, on a oublié ce qu’est un entrepreneur ». Ancien salarié de start-up, l’essayiste Antoine Gouritin partage son expérience et porte un regard très critique sur le milieu du « startupisme ». Tout en reconnaissant les succès mérités de certaines start-ups, il juge que des «mythes» sont entretenus autour d’elles. (@FigaroVox).