04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 4 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

► L’île Henderson, lieu à « l’écologie pratiquement intacte » désormais noyé sous le plastique. C’est pour son « écologie pratiquement intacte » que l’île Henderson, atoll désert du Pacifique, fut inscrite en 1988 sur la liste du Patrimoine mondial. Elle est aujourd’hui noyée sous un océan de déchets de plastique face auquel les scientifiques se disent démunis. Rattachée à la colonie britannique de Pitcairn, l’île se trouve à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou, distants d’environ 5 500 kilomètres. Mais en dépit de son isolement extrême, ce joyau a l’une des plus fortes concentrations de déchets de plastique au monde, en raison du jeu des courants océaniques. « Nous y avons trouvé des débris provenant d’à peu près partout », explique Jennifer Lavers, une chercheuse asutralienne qui a conduit le mois dernier une expédition sur l’île. @lemondefr. Légende image : Le 14 juin, un membre de l’équipe de nettoyage des plages ramasse des ordures sur l’île Henderson, dans l’océan Pacifique. Crédits photo : Iain McGregor / AFP.

#Ville

► Jakarta, bientôt sous l’eau ? Située au nord-ouest de l’île de Java, la ville côtière de Jakarta pourrait bientôt se retrouver submergée. Selon une étude néerlandaise citée par le quotidien indonésien « The Jakarta Post », la capitale indonésienne fait partie du triste classement des 10 villes susceptibles de disparaître dans les années à venir. D’après le ministère des Travaux publics et du Logement indonésien, le sol de la capitale s’affaisse d’un à 15 centimètres par an. En cause : l’extraction des eaux souterraines. Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement a lancé une série de mesures via son plan « No Regret », comprenez zéro regrets. Il prévoit notamment la construction de deux digues, au large, dans la baie de Jakarta, dont l’une de 20 kilomètres sous la forme de route payante. Ce projet faramineux devrait coûter 262,2 billions de roupies indonésiennes, soit environ 17 milliards d’euros. @LesEchos.

#Agriculture

► Asnières : la ferme aquaponique de la halle Flachat sur le point d’ouvrir. Les six cuves destinées à accueillir des dizaines de truites sont prêtes à recevoir leurs occupantes. A quelques mètres des potagers hors sol sont déjà largement recouverts de verdure : tout est prêt pour que la première ferme aquaponie du département soit mise en service d’ici la rentrée. A terme, les installations de la société Aquaponic Management Project aménagées dans la halle Flachat à Asnières produiront 2 t de truites et 4 t de fruits et légumes par an. AMP occupe plus de la moitié de la halle. Au premier plan, la vitrine des Jardins du saumonier où on peut acheter rillettes de truites, truite fumée et vin blanc. Bientôt ce sera des produits frais que l’on pourra s’y procurer. Juste derrière, une chambre froide et les mystérieuses installations. @le_Parisien.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Réchauffement climatique, fake news et info « sustainable ». À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les géants de la tech sont le nouveau visage de l’impérialisme américain ; – Il est temps de réguler les plateformes avec des lois et non des amendes ; – Bâillonner Google et Facebook n’aura pas beaucoup d’impact pour sauver le modèle traditionnel des médias ; – Le paradoxe de la crise de la presse papier; – Pourquoi la 5G va modifier notre environnement.

#MediaSocial

► Facebook, WeChat, Grab, Go-Jek… : quand s’ouvre l’ère des super-applications. Il est venu le temps des super-applications. Partout dans le monde, émergent ces écosystèmes pléthoriques au sein desquels l’utilisateur peut directement communiquer avec ses connaissances, commander un VTC, réserver chez le coiffeur et même obtenir un prêt parfois. Du tout en un. « La proposition de valeur de ces super-applications repose sur l’agrégation d’une multitude de services via une seule porte d’entrée », note Arnaud Massonnie, dirigeant fondateur du cabinet de conseil Fifty-Five. Une société a popularisé ce modèle : WeChat, le géant du « social »en Chine avec plus de 1 milliard d’utilisateurs tous les mois. « Il se rémunère grâce aux fréquences de transaction en prélevant une très légère ponction sur chacune d’entre elles », détaille Nicolas Cabanes, analyste chez Fabernovel. @LesEchos.

#Smartphone

► Dans le smartphone de vos ados. Le Figaro a étudié le nouveau rapport qu’entretiennent les enfants et les adolescents avec l’écran de leur smartphone. Entre réseaux sociaux et jeux vidéo, les jeunes multiplient aisément les formats : – Les «challenges», les défis qui font tourner le Web. (1/6) – Répétitifs, étranges et drôles… telle est la recette parfaite de ces défis qui font le bonheur des réseaux dédiés à la vidéo ; – Ces « tutos » dont raffolent les ados. (2/6) – Les vidéos pour apprendre à cuisiner, décorer, bricoler ou se maquiller… passionnent les plus jeunes ; – Le jeu vidéo est aussi un outil de sociabilité. (3/6) – Les nouvelles possibilités de conversations et d’échanges au sein de l’expérience vidéoludique séduisent les plus jeunes ; – Le grand retour de la vie privée dans l’Internet. (4/6) – Dans des conversations de groupes ou derrière des profils privés s’organise la vie numérique secrète des jeunes ; – Twitch, la nouvelle télé des jeunes. (5/6) – La plateforme de vidéos en direct attire chaque jour 15 millions de visiteurs et l’attention grandissante des médias ; – Les filtres ou la folie du maquillage numérique. (6/6) – Ces technologies de retouche pour photos transcendent l’apparence et participent à renforcer les liens entre ados. @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Elisabeth Borne veut mettre fin aux « passoires thermiques ». Dans Le Parisien, la nouvelle ministre de la Transition écologique détaille son plan d’attaque pour lutter contre les « passoires thermiques ». (@Challenges) ; – Ces icônes de Wall Street qui se paient un dollar. Stars de la Silicon Valley, ils ont renoncé à leur salaire. Après avoir amassé un confortable patrimoine dans les premières années de leur entreprise. (@Challenges) ; – Des internautes écrivent à leurs « voisins de numéro » de téléphone (et espèrent une réponse). Le jeu #voisindenuméro est tout simple : il suffit d’envoyer un message au même numéro de téléphone que le vôtre, à un chiffre près. (@franceinfo) ; – WeChat, Grab, Rappi… : pourquoi les super-applications sont populaires dans les pays émergents. Popularisé par WeChat, la pépite du géant chinois Tencent, ce modèle d’écosystème géant d’applications se développe rapidement en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est (@LesEchos).

03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 3 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Sécheresse

► De la Creuse aux Vosges, tour de France des paysages défigurés par la sécheresse. De la terre craquelée à la place d’un cours d’eau. L’image est devenue presque banale en France, cet été. Vendredi 26 juillet, 77 départements sont concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau à cause de la sécheresse. Vingt-neuf départements sont même « en situation de crise », selon le site gouvernemental Propluvia. Une situation préoccupante depuis plusieurs mois qui s’est encore accentuée avec les très hautes températures enregistrées lors de la deuxième vague de canicule de l’été, la semaine du 22 juillet. Un département est particulièrement touché : la Creuse. L’étang des Landes, dans l’est du département, est pratiquement à sec, le sol est totalement craquelé et l’eau ne recouvre plus que 15 hectares sur les 100 que représente l’étang. @franceinfo. Légende image : Un poisson sec dans la Loire, le 25 juillet 2019. Crédit photo : Loic Venance / AFP.

#Canicule

► Pour faire baisser les températures en ville, « il faut y mettre de la nature, mais de manière intelligente ». Sols artificiels, faible végétalisation, pollution atmosphérique… en cette période de canicule exceptionnelle, les habitants des villes souffrent davantage que ceux des campagnes. Pour Solène Marry, docteure en urbanisme à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’organisation et l’aménagement des villes contribuent à cette accentuation de la chaleur. Elle explique : « Plus le tissu urbain est organisé, comme dans la plupart des villes nord-américaines qui ont des rues très rectilignes et un plan en damier, plus la chaleur est piégée. A l’inverse, plus le tissu est sinueux, comme dans de nombreux cœurs de villes historiques, plus la chaleur s’évacue facilement. C’est ce qu’ont mis en lumière les travaux de recherche menés notamment par les équipes françaises et américaines de l’Unité mixte internationale MSE (CNRS-MIT) et du Centre interdisciplinaire des nanosciences de Marseille (CNRS-Aix-Marseille université). Sur une cinquantaine de villes étudiées à travers le monde, il a ainsi été démontré que les effets des îlots de chaleur variaient nettement selon le tissu urbain. » @lemondefr.

► Milan va planter 3 millions d’arbres pour refroidir son centre-ville. La ville de Milan est mondialement connue pour ses industries, ses clubs de foot et pour accueillir la bourse italienne. Pourtant, depuis un an et demi, elle s’active a devenir la ville la plus vertedu pays. Comme le résume le maire Giuseppe Sala, qui travaille avec le cabinet de conseil de Michael Bloomberg, « la ville a investi dans les transports en commun pour réduire le nombre de voitures et améliorer les systèmes de chauffage ». Résultat, 40% d’automobilistes en moins remplacés par des bus électriques. Mais le plus beau reste à venir puisque Milan va accompagner son effort par la plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030. @Detours.

#Climat

► Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres. Après avoir alerté, en octobre 2018, sur les efforts sans précédent à accomplir pour contenir la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’apprête à publier, jeudi 8 août, un rapport spécial sur le changement climatique et les terres. Celui-ci sera suivi, en septembre, d’un autre rapport, cette fois sur les océans et la cryosphère (calottes polaires, glaciers de montagne et banquise). Cette nouvelle expertise, qui a mobilisé plus de cent scientifiques de cinquante-deux pays, porte, selon son intitulé complet, sur « les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ». C’est dire si elle embrasse un domaine aussi complexe, par ses multiples interactions, que crucial. @lemondefr.

#Nature

► L’intelligence artificielle plonge au secours des coraux. Octobre 2017, quelque part dans l’Océan Indien. Un épisode de blanchissement majeur des coraux est en train de se produire. Alors qu’il rentre de l’île Maurice, Paul Allen, plongeur invétéré et cofondateur de Microsoft, est horrifié. Il lance alors un projet. Le but est de créer une cartographie en temps réel des coraux du monde entier. A l’automne 2018, Paul Allen s’éteint mais son « Allen Coral Atlas » lui, voit le jour deux semaines plus tard. Huit mois après son lancement, seuls 2 % des coraux ont été cartographiés mais les équipes prévoient 100 % de couverture d’ici fin 2020. L’atlas est le fruit d’une symbiose entre l’homme, les machines et l’intelligence artificielle. Alors que 120 satellites photographient le plancher marin, les scientifiques sont désormais en mesure d’interpréter finement les données grâce à l’intelligence artificielle. Cette dernière permet notamment de « retirer numériquement l’eau de mer pour que nous puissions voir le fond marin », explique, au site internet GeekWire, Greg Asner, partenaire du projet et directeur du Centre pour la découverte mondiale et les sciences de la conservation à l’Arizona State University. @LesEchos.

#Tourisme

► Comment la France lutte contre le surtourisme. « Le temps est bon, le ciel est bleu, nous n’avons rien à faire, rien que d’être heureux. » Nous pourrions être heureux, comme le suggère les paroles de la chanson de Isabelle Pierre et pourtant. Avec l’été vient la saison touristique et ses désagréments : gâchis écologique, nuisances pour les locaux et autres mauvaises nouvelles. La France n’y échappe pas, puisqu’il s’agit de la première destination touristique au monde. En 2018, elle a accueilli 89,4 millions de visiteurs étrangers, un chiffre en hausse de 3% par rapport à 2017. Dans plusieurs villes européennes, la lutte contre le surtourisme est une priorité. Car 95% des voyageurs vont dans 5% de la planète, selon l’Organisation Mondiale du Tourisme. À Venise, les autorités ont limité le nombre de visiteurs à 20.000 par jour, place Saint-Marc pendant le carnaval. Un quota qui améliore aussi bien la qualité de vie des habitants que celle des touristes. @Challenges.

#RevueDeLiens

► – Les livreurs Deliveroo en grève contre la baisse de tarifs des courses. Des livreurs à vélo prendront part samedi en fin de journée à un mouvement de grève national pour dénoncer les modulations de tarifs des courses adoptés cette semaine par Deliveroo, l’un des principaux acteurs de la livraison de repas en France. (@Challenges) ; – Veolia teste sa plage intelligente à La Baule. Casiers connectés, application de conciergerie, bracelets de paiement… Le groupe, premier concessionnaire d’une plage en France, expérimente une série de services numériques pour améliorer l’attractivité de la station (@LesEchos) ; – Responsabilité sociétale des entreprises : l’intelligence artificielle et le numérique pour agir (@usinenouvelle) ; – En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland. La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique. (@lemondefr) ; – Depuis l’entrée en vigueur mardi d’un arrêté municipal, toute trottinette électrique abandonnée sur le trottoir parisien fait encourir à son utilisateur volatilisé une amende. Un casse-tête financier et logistique pour les opérateurs qui les gèrent. (@Challenges).

02 Août

Régions.news #388 – Edition du vendredi 2 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#388 en version pdf

Légende image. En Croatie, Dubrovnik, dépassée par le succès de la série « Game of Thrones » tournée entre ses murs, a dû instaurer des quotas de touristes. Crédits photo : Sipa. L’Europe se mobilise contre le « surtourisme ». L’augmentation constante des flux touristiques est désormais perçue dans certaines métropoles comme une menace pour la qualité de vie. À Venise, Barcelone, Londres ou Amsterdam, les autorités prennent des mesures pour limiter l’afflux de visiteurs, en cherchant à privilégier la qualité sur la quantité. Tout en préservant les gains financiers. À voir : Tourisme de masse : la carte du monde de ce qu’il se dit dans les médias

#Tourisme

► Un Français sur quatre a choisi ses vacances en fonction du critère « environnement », selon une étude du cabinet Protourisme. Entre avril et juin, 900 000 personnes sont parties en vacances en France et non à l’étranger. Elles ont remplacé l’avion par des moyens de transport moins polluants. Ainsi ce tourisme dit durable est devenu une pratique dans l’air du temps. Ainsi il « tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil », définit l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Ainsi une série d’application ont été créées pour développer ce type de tourisme comme la start-up FairTrip, à l’origine d’un guide de voyage collaboratif sur le tourisme durable (3.000 adresses dans le monde, dont 200 à Paris) ou Tookki, un « city guide » répertoriant 150 lieux de vie et restaurants à Paris. Enfin, Too Good To Go, une application de lutte contre le gaspillage alimentaire qui met en relation consommateurs et commerçants pour sauver des repas. À lire : Transportez-moi : comment compenser les nuisances provoquées par les hommes

► En Auvergne-Rhône-Alpes, l’impact écologique et social figure de plus en plus souvent dans les critères de choix de ces vacanciers. Dans le département du Puy-de-Dôme, l’association les Pailhats de Courgoul est passée de la restauration d’anciens jardins à la promotion touristique de la commune. Pour son vice-président le tourisme durable a permis de maintenir du lien social : « l’été, on bénéficie d’un fort passage touristique. Les gens ne viennent pas forcement pour consommer cet espace, ils viennent le vivre. Ils prennent le temps de discuter avec nous, de traverser le site. On ouvre un bar associatif le 7 juillet, les gens pourront rester dans le village. Il n’y avait plus de bar jusqu’à présent, ils voulaient discuter avec les habitants et c’est peut-être ça aussi qui peut définir le tourisme durable ». Voir l’émission de France 3 : « Le tourisme durable en Auvergne ».

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► La sécheresse historique à laquelle est confronté le monde agricole depuis plusieurs semaines a poussé les autorités à restreindre la consommation d’eau dans 73 départements. Une situation qui entraîne une inquiétude concernant les réserves de fourrage, nécessaire à l’alimentation de ses bêtes. Les stocks ont été totalement consommés l’hiver dernier. Des agriculteurs ont créé un site Web d’entraide qui permettrait aux professionnels du secteur « de s’échanger, en fonction de leurs besoins, des matières premières comme de la paille, du fumier ou du fourrage, à un tarif préférentiel ». Ce « Bon Coin » paysan devrait voir le jour début septembre.

Légende image. Des tours de La Défense absorbées par les arbres de l’Ile de Jatte (Hauts-de-Seine) Vue du pont de Courbevoie. Photo : @padam92. L’Europe est frappée de plein fouet par des records de température. De nombreuses initiatives se mettent en place à travers le monde pour lutter contre la chaleur. Au centre de ces réflexions se dégage une volonté de repenser nos villes, devenues de véritables fournaises. Voir l’émission « 28 minutes » du jeudi 25 juillet sur Arte : Réchauffement climatique : doit-on s’habituer à vivre avec ?

#Série_Eté [Digital, Environnement et Europe] – Episode 4 : la ville et le réchauffement

► « Les grandes villes, conçues comme des citadelles de béton, sont devenues de tels îlots de chaleur qu’elles vont devoir être totalement repensées, estime Pierre Canet, codirecteur des programmes du WWF. La climatisation n’est qu’un pansement et une mauvaise solution : il faut créer des forêts urbaines, repenser l’habitat, moins goudronner les rives des fleuves, et évidemment revoir les transports. » Ainsi « le phénomène des îlots urbains est dû à l’accumulation d’un certain nombre de facteurs : la densité urbaine, la circulation automobile, la minéralisation excessive et le déficit de végétal et d’eau dans les espaces publics », peut-on lire en introduction de « Villes et changement climatique, Îlots de chaleur urbains » (2015).

► Une idée serait de transformer nos villes en de véritables éponges en faisant transpirer les végétaux. On appelle cela l’évapotranspiration. Ainsi à Montréal (Canada), la municipalité a entrepris de « désasphalter » certaines zones en créant des « ruelles vertes » qui consistent à accompagner les habitants dans le verdissement de leur rue de résidence. Cette action a deux impacts : maximiser l’ombrage et supprimer une partie du bitume pour le remplacer par un sol végétalisé. Cela permet de désimperméabiliser les sols afin de favoriser l’évaporation de l’eau en cas de forte chaleur.

► Autre solution intéressante, mise en œuvre dans plusieurs villes américaines, jouer sur le pouvoir réfléchissant du revêtement des sols, également appelé albédo. À Los Angeles par exemple, la municipalité a opté pour un revêtement blanc sur certains axes au lieu du traditionnel asphalte noir, faisant ainsi baisser de 10°C la température au sol, ce qui a, par répercussion, un effet refroidissant sur les bâtiments. Comme l’explique Erwan Cordeau, chargé d’études sur le climat, l’air et l’énergie à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France : « Grâce à un albédo fort, l’énergie générée par le rayonnement solaire est directement renvoyée vers le ciel, c’est donc autant d’énergie qui ne va pas s’emmagasiner dans le matériau ». [À suivre].

#Patrimoine

► En décembre 2017, le château de la Mothe Chandeniers, aux Trois-Moutiers, dans la Vienne, change de mains. Le site a été acheté par 27 910 internautes-donateurs issus de 115 pays. Ce sont eux qui ont décidé quelle partie du château à restaurer en premier. C’est le chantier de la Tour de l’Horloge qui a été choisi. Il représente un budget de 850 000 euros. Ce sont des travaux importants et imposants qui ont été engagés, comme l’explique le co-fondateur de Dartagnans.fr, la plateforme de financement participatif exclusivement dédiée au rayonnement et à la préservation de patrimoine, à l’origine de l’investissement financier.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le crash Netflix vs l’insolente croissance de Facebook. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment les médias sociaux affectent la santé mentale des journalistes ; – Le numérique à l’Assemblée nationale : où en est-on ; – Télévision : la baisse de la durée d’écoute se poursuit.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Légende image. « La voiture sur le lampadaire », œuvre de l’artiste Benedetto Bufalino est exposé sur l’esplanade du quartier de La Défense. « Les véhicules mécaniques (…) sont devenus à la fois une gêne pour la circulation et l’occasion de dangers permanents. Ils ont, de plus, introduit dans la vie citadine de nombreux facteurs nuisibles à la santé. » Depuis ce constat formulé par le célèbre architecte Le Corbusier en 1933, la critique de l’invasion des villes par la voiture n’a jamais cessé. Et l’explosion du parc automobile conjugué à la montée des préoccupations environnementales n’a rien arrangé. Au point que, depuis quarante ans, toutes les villes ont, peu ou prou, adopté des mesures pour exclure ou limiter la voiture en ville. @slatefr. Découvrir les cinq exemples de grandes villes qui veulent bannir les voitures @lemondefr.

#Energie

► Santé, vie privée, coûts: Linky suscite de nombreuses interrogations. Le compteur électrique communicant Linky fait l’objet de questions et d’inquiétudes récurrentes. Tour d’horizon au moment où le tribunal de Tours vient de demander le retrait ou l’absence de pose chez des particuliers qui se disent électrosensibles. Avec ces appareils, la consommation est mesurée et transmise directement au fournisseur d’électricité, permettant une facturation plus précise et ne nécessitant plus le passage d’un technicien pour relever le compteur. Le compteur de nouvelle génération peut aussi recevoir des ordres à distance, par exemple pour une mise en service ou un changement de puissance, avec des économies au passage. l peut aussi permettre un suivi de sa consommation d’électricité sur internet et donc d’ajuster ses habitudes pour consommer moins. A terme il doit permettre le pilotage des recharges des véhicules électriques ou encore le développement de l’autoconsommation (la consommation de sa propre électricité, produite notamment par le solaire). @Challenges

#Sécheresse

► Il faut « économiser massivement » l’eau, selon France Nature Environnement. Alors que 80 départements sont concernés par les restrictions d’eau en France mardi 30 juillet, le vice-président de France Nature Environnement, Jean-David Abel estime qu’il faut « économiser massivement toutes les utilisations » d’eau. Il explique sur le site @franceinfo qu’il « y a beaucoup de choses à faire sur les réseaux potables pour économiser l’eau. D’abord en économisant les pertes, puisqu’on a encore plus de 20% de pertes sur les réseaux domestiques. On a aussi la possibilité d’économiser beaucoup d’eau dans les usages domestiques – le jardin, les lavages de voiture – en captant et en gardant toute l’eau pluviale. »

► Le développement des eaux usées, c’est « une mine d’or » pour l’avenir. Fin juillet, 79 départements font l’objet d’arrêtés concernant la sécheresse et l’utilisation de l’eau. Le recyclage de l’eau représente une source « d’économie », affirme sur @franceinfo jeudi 1er août Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information sur l’eau, une association qui regroupe les professionnels assurant la gestion des services publics d’eau et d’assainissement. Elle explique que l’agriculture « a besoin de beaucoup d’eau. (…) On n’en a pas l’impression parce que les agriculteurs font leur travail comme tout le monde mais ils économisent au jour le jour, via l’irrigation par goutte à goutte par exemple. (…) Il faut aussi développer les eaux usées. C’est une mine d’or. Traiter ces eaux qu’on a déjà utilisées une fois et pouvoir s’en servir pour pas mal d’usages : ça va être une économie. »

#Entreprise

► Danielle Akini, la Camerounaise qui parle aux ordinateurs. Nous sommes en 2006 et Danielle Akini est déjà obsédée par l’idée que « l’Afrique ne peut pas rater la quatrième révolution industrielle ». Celle du numérique. Treize ans plus tard, à 39 ans, elle est à la tête de Genius Centers, une entreprise qui a déjà formé 5 000 enfants au Cameroun, au Tchad et même… en France. Le principe de son petit business est simple : elle enseigne à coder hors connexion et, surtout, elle se sert de l’outil informatique pour développer la créativité des enfants et des adolescents. « L’informatique a été une révélation pour moi parce qu’en codant on s’invente un monde. Un ordinateur obéit toujours à ce qu’on lui demande et exécute nos ordres sans les discuter. C’est magique ! », insiste Danielle. @lemondefr.

#Ville

► Comment l’IoT peut aider les villes en période de canicule ? L’IoT (Internet des Objets)  est l’une des composantes de la ville intelligente. Or les municipalités font face à de plus en plus d’épisodes de canicule. Comment cet ensemble technologique peut aider à protéger les populations ? Premièrement, les capteurs de température aident les météorologues à gagner en précision dans leurs relevés. À Bendigo, en Australie, la municipalité s’est associée avec l’université de La Trobe afin d’installer un réseau d’objets connectés. L’opération consiste à noter les différences de température dans le but d’aider les habitants à mieux gérer leurs activités. L’anticipation de la canicule se prévoit donc dès la construction des infrastructures urbaines. Quand ce travail n’a pas été réalisé en amont, l’IoT peut aider à mieux rafraîchir les habitants et les employés. Dans les espaces publics, les ateliers et les bureaux, les systèmes d’air conditionné connectés repèrent les pics de température et adoptent le bon régime afin d’éviter les chocs thermiques entre l’intérieur et l’extérieur. @/iot_business

#Automatisation_des_Metier

► « Il faut tout faire pour que l’automatisation des métiers favorise l’émancipation de l’homme ». Selon le dernier rapport annuel sur les perspectives de l’emploi de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié le 25 avril, 14 % des emplois dans les pays de l’OCDE sont susceptibles de disparaître (16,4 % en France) et 32 % pourraient être profondément transformés (32,8 % dans l’Hexagone) avec l’automatisation des tâches et la multiplication des machines dans le monde du travail au cours des vingt prochaines années. Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE, estime qu’il est urgent d’adapter le système scolaire aux nouvelles réalités, et de donner aux travailleurs des occasions de développer de nouvelles compétences par la formation tout au long de leur vie professionnelle. Des études prédisent la disparition de 400 millions à 800 millions d’emplois avec l’automatisation. D’autres prétendent au contraire que la robotisation va créer plus de postes qu’elle ne va en détruire. Pourquoi une telle différence d’appréciation ? Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► En Espagne, des drones utilisés pour sanctionner les conducteurs imprudents. Des amendes vont tomber du ciel. L’Espagne commence, jeudi 1er août, à utiliser des drones pour sanctionner les infractions au Code de la route. Expérimentés d’abord aux îles Canaries avant d’être déployés dans le reste du pays, trois drones équipés d’une caméra haute résolution survoleront les routes pour détecter les comportements imprudents. Parmi eux : les dépassements dangereux, le non-respect d’un stop, l’usage du téléphone au volant, le non-port de la ceinture de sécurité, mais pas encore les excès de vitesse. L’Espagne utilisait déjà onze drones pour surveiller la circulation, mais c’est la première fois que ces machines sont utilisées pour infliger des contraventions. Un porte-parole de la Direction générale de la circulation a expliqué qu’un agent est chargé du pilotage et un autre du visionnage des images. @franceinfo

#Piratage

► Les données personnelles de 100 millions d’Américains exposées dans un piratage géant. Coup dur pour l’institution bancaire nord-américaine Capital One. Des noms, prénoms, adresses mail, numéros de sécurité sociale, dates de naissance, numéros de téléphone de 106 millions de ses clients américains et canadiens viennent d’être exposés à cause d’un piratage informatique, l’un des plus gros qu’a jamais connu une banque. Cette cyberattaque concerne tous les clients « ayant fait une demande pour des produits liés aux cartes de crédit ou souhaitant obtenir la carte bancaire Capital One » entre 2005 et mi-2019. La société a fait savoir qu’un de ses serveurs de cloud, configuré et géré par ses équipes en interne, avait connu une « vulnérabilité », ce qui a permis au hackeur de s’y infiltrer et de voler des données. Paige Thompson, l’autrice présumée du piratage est une ancienne employée d’Amazon Web Services, l’entreprise qui s’occupait du stockage dématérialisé des données de Capital One, selon le Wall Street Journal. Elle a été identifiée après s’être vantée en ligne d’être à l’origine du vol de données et a été arrêtée par le FBI. Elle risque une peine de cinq ans de prison et une amende de 250.000 dollars. @FigaroTech.

#MediaSocial

► L’usage du bouton « j’aime » de Facebook par d’autres sites encadré par la justice européenne. Que vous cliquiez dessus ou non, le bouton « j’aime » de Facebook, présent sur d’innombrables sites Web, transmet des informations vous concernant à l’entreprise américaine – ce qui lui permet notamment de savoir quels sites vous avez visités. Quelle est, alors, la responsabilité des sites qui installent ce bouton, dans la collecte de vos données personnelles ? C’est sur cette question que s’est prononcée, lundi 29 juillet, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), saisie en 2016 par la justice allemande. Tout est parti d’une plainte de l’association de consommateurs de Rhénanie du Nord Westphalie, qui accusait Fashion ID, un site de vente de vêtements, de transmettre des données personnelles de ses visiteurs à Facebook sans leur consentement. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Skite, 19 ans, et Nayte, 16 ans, les deux Français qui ont cartonné à la Coupe du monde de « Fortnite ». Si l’Américain Bugha a fait parler de lui en remportant la compétition et 3 millions de dollars, les deux Français se sont aussi distingués (@lemondefr) ; – Amazon fera payer la « taxe GAFA » à ses vendeurs français. Le géant américain de la vente en ligne annonce une hausse de ses tarifs de 3 %. Amazon affirme ne pas être en mesure d’absorber le nouvel impôt décidé par le gouvernement français. (@lemondefr) ; – Pourquoi Google n’a payé que 17 millions d’euros d’impôts en France en 2018. La multinationale ne paie presque pas d’impôts en France. Cette somme représente un montant microscopique à l’échelle de ses revenus mondiaux (@lemondefr) ; – Musique, cinéma, cirque : quand les campagnes disent non à la désertification culturelle. Avec les médecins et les commerces, les campagnes ont aussi perdu les théâtres et les cinémas. Moins vitale, la culture reste le socle d’une vie commune. Nous dédions une série aux résistants, qui donnent de leur temps et leur énergie pour maintenir chez eux une proposition culturelle de qualité (@franceinfo) ; – Sécurité : L’Anssi republie son guide de bonnes pratiques en situation de mobilité. Le guide rassemble les bonnes pratiques en matière de sécurité des données en déplacement. Initialement publié en 2010 ; celui-ci se dote aujourd’hui d’une version traduite en anglais. (@zdnetfr) ; – Le danger terroriste des voitures connectées. Une association américaine s’alarme du possible détournement des voitures connectées pour en faire, à distance, de redoutables « machines à tuer ». (@LePointAuto) ; – Les robots sont la solution pour le sale boulot. Dans l’industrie, les robots semblent être la solution pour la réalisation de tâches particulièrement pénibles. Plusieurs sociétés forestières suédoises ont ainsi créé de nouveaux emplois qu’elles ne demanderaient jamais de réaliser à un humain et qu’elles délèguent à l’intelligence artificielle. (@expressbe_fr).

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 1er août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

x► Le Bhoutan, un des deux seuls pays au taux de carbone négatif… (mais pour combien de temps encore ?) Le Bhoutan, petit Etat de 750 000 habitants dans l’Himalaya, coincé entre la Chine et l’Inde est, avec le Surinam, un des très rares pays avec un taux de carbone négatif… La forêt très dense absorbe plus de carbone que les habitants n’en émettent… Mais voilà, cela pourrait ne pas durer. L’Agence France Presse nous a livré hier un long reportage sur place et depuis une vingtaine d’années, le nombre de voitures et de camions explose. Malgré l’augmentation des taxes, il y en a désormais plus de 100 000 contre 19 000 au début du XXIème siècle. Conséquence logique : le Bhoutan doit importer de l’essence, lui qui était producteur d’électricité grâce à ses barrages. Les routes étant étroites et mauvaises, les embouteillages sont nombreux. Dans la capitale Thimphu certains trajets sont passés de cinq à trente minutes et certains n’hésitent plus à petit-déjeuner au volant ! Les autorités ont donc décidé de développer enfin le réseau de bus et favoriser les voitures hybrides ou véhicules électriques. @franceinter. Légende image : Un monastère (Bumthang) au Bhoutan © Getty / Sylvain Bouzat.

#Climat

► L’intelligence artificielle est-elle la prochaine grande menace pour le changement climatique ? Lors d’une récente conférence à San Francisco, Gary Dickerson a formulé une prédiction audacieuse. Le directeur général d’Applied Materials, un des plus importants fournisseurs de l’industrie des semi-conducteurs (matériau qui a les caractéristiques d’un isolant, très utilisé dans les data centers), a prévenu qu’en l’absence d’innovation significative dans la conception et la fabrication des data centers, ces derniers pourraient représenter un dixième de l’utilisation de l’électricité mondiale d’ici 2025. Aujourd’hui, les millions de data centers du monde entier absorbent un peu moins de 2% de la consommation d’électricité mondiale — et cette statistique englobe tous les types d’activités opérées via l’ensemble de ces serveurs. Applied Materials estime que les serveurs qui utilisent l’intelligence artificielle ne représentent actuellement que 0,1% de cette consommation. @bymaddyness.

#Ville&Réchauffement

► Lyon Confluence : Revégétaliser pour apporter du bien-être aux habitants. Quartier pilote de Lyon, construit à la convergence du Rhône et de la Saône, sur un ancien site industriel, La Confluence n’a de cesse d’innover pour aller dans le sens d’un territoire intelligent et durable. Dernièrement le site a vu pousser des bâtiments bio-climatiques et un espace vert qui, en ces temps de chaleur caniculaire, permet d’apporter de la fraicheur aux habitants du quartier, tout en les associant à l’aménagement. Il existe aussi des parkings mutualisés à l’entrée du quartier permettant aux automobilistes d’abandonner leur voiture au profit de la marche à pied ou à vélo. @villeintelmag.

#Agriculture

► Nancy : des abeilles « connectées » dans les serres municipales. Sur les toits de l’opéra national de Lorraine à Nancy, on peut voir des ruches installées par la municipalité. Elles sont placées sous haute surveillance grâce à deux capteurs accrochés à leur cadre. Des ruches « connectées ». Le taux d’humidité et la température intérieure sont ainsi surveillés. « Il faut savoir que les parcs et jardins de la ville de Nancy n’utilisent plus de pesticides depuis 2005 donc c’est zéro Phyto, explique Lucie Jouannet, animatrice nature de la Ville de Nancy, Les abeilles installées ici permettent de montrer qu’elles trouvent de l’alimentation toute l’année et elles vont produire du miel. Elles se portent bien et elles sont en bonne santé », explique Lucie Jouannet. En tout on compte selon les endroits entre 250.000 et 800.000 abeilles qui sont directement par la ville de Nancy. Il s’agit  d’une des 90 actions engagées par la municipalité dans le cadre de la transition écologique. @franceinfo

#Automatisation_des_Metier (3/3)

► Une opération à La Pitié-Salpêtrière avec Da Vinci, le robot au service de la chirurgie. L’imposant robot s’approche du malade, étendu sur le flanc dans un bloc opératoire de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Avec l’agilité d’une araignée, Da Vinci – près d’une tonne de technologies – déplie ses quatre bras articulés au-dessus de la table d’opération. « Incision ! », annonce le chirurgien, qui donne quatre petits coups de scalpel de moins d’un centimètre sur l’abdomen du patient. Arrimés à l’extrémité des membres du robot, une mini-caméra endoscopique haute définition et des instruments de chirurgie sont introduits dans le ventre du malade, opéré pour l’ablation d’un cancer du rein. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Economie

► Les GAFA au bord du gouffre de la haine. Adorés et détestés à la fois, les géants du numérique vivent eux aussi dans un monde de plus en plus polarisé. Les plus grands, tous américains, font le bonheur des investisseurs. Microsoft vaut plus de 1.000 milliards de dollars en Bourse. Apple pourrait bientôt refranchir cette barre hautement symbolique à la faveur de ses dernières performances financières, qui semblent indiquer que la firme à la pomme pourrait réussir son virage vers les services à haute valeur ajoutée. Amazon dépasse les 900 milliards, Google s’en approche, Facebook se dirige vers les 600 milliards. Ces entreprises sont les plus chères au monde, devant la finance, l’industrie, le pétrole. Lire la suite de l’éditorial de Jean-Marc Vittori sur le site @LesEchos.

#Entreprise

► L’entreprise, une « oasis de résonance » ? La thèse de l’ouvrage de Hatmut Rosa, philosophe et sociologue allemand, qui est paru l’an passé (Résonance : Une sociologie de la relation au monde, Les éditions la découverte, 2018, Paris) peut se résumer comme suit : « Tout, dans la vie, dépend de la qualité de notre relation au monde, c’est-à-dire de la manière dont les sujets que nous sommes font l’expérience du monde et prennent position par rapport à lui, bref : de la qualité de notre appropriation du monde. » Cette résonance implique selon l’auteur une « capacité de résonance », c’est-à-dire « une faculté de sympathie et d’empathie », qui « crée et signale une demande d’interaction et de coopération ». L’auteur soutient in fine que « l’intégralité ou l’échec des rapports au monde constitue le fondement d’une vie réussie ou ratée » : La « vie bonne » serait ainsi « le résultat d’une relation au monde caractérisée par l’instauration et le maintien d’axes de résonance stables, grâce auxquels les sujets peuvent se sentir portés et protégés dans un monde accueillant et responsif ». @FR_Conversation.

#Prospective

► Quel impact l’innovation numérique peut-elle vraiment avoir sur l’économie ? L’accélération de l’économie numérique n’est pas nouvelle, cela fait bientôt 20 ans qu’elle a continuellement un impact sur nous, en tant que consommateurs de nouvelles technologies de la communication. Ce qui est beaucoup moins perçu par les consommateurs, c’est l’impact économique de cette révolution, souvent valorisée positivement dans les médias. Ce n’est qu’il y a quelques années que les chercheurs ont commencé à tempérer cette tendance en mettant l’accent sur son impact sur l’emploi dans les pays occidentaux. Nicolas Suchaud, consultant pour Capgemini explique : « La Loi de Moore, [qui veut que les performances des micro-processeurs doublent tous les deux ans] serait l’un des principaux facteurs de ce ralentissement. En effet, après des années d’accélération, le cycle de la Loi de Moore ralentit et aurait un impact majeur sur l’évolution économique. Ce ralentissement peut paraître faible et sans importance mais en matière d’exponentielles, les petites différences comptent. Cela signifie que, dans la prochaine décennie, en termes de puissance supplémentaire, les processeurs ne fourniront que la moitié de ce qui était prévu. ». @bymaddyness.

#Numérique

► Pour en finir définitivement avec le « numérique » Le code est loi, disait Lessig il y a quelques années. Morozov explique bien à quel point les services proposés par les multinationales du numérique portent des valeurs précises qui ne sont jamais neutres. Richard Stallmann, fondateur du projet GNU et président de la Free Software Foundation, va plus loin : un ordinateur, dit-il, est une machine universelle qui calcule tous ce qu’on lui demande ; la question est de savoir qui demande à la machine d’effectuer les calculs ; on est là devant deux possibilités : soit que l’usager est le maître du code et il est donc le maître de la machine ou soit que l’usager n’est pas le maître du code et il est donc à la merci de la machine – ou plus précisément de celui qui est maître de son code et donc typiquement une entreprise privée. Les téléphones portables, les tablettes et toutes leurs applications fonctionnent sur des logiciels dont le code appartient à des entreprises privées. Nous ne savons pas exactement ce que fait ce code, nous n’utilisons donc pas ces appareils, mais nous sommes plutôt utilisés par eux. @latribune.

#Internet

► Notre langage sur internet est plus riche qu’un Balzac. Alors que la révolution de l’écriture inclusive dans les articles de presse fait grincer des dents à plus d’un·e mécontent·e, une toute autre révolution est en marche dans notre langage. Celle qu’internet mène depuis plus de vingt ans, des tout premiers LOL aux émojis aubergines, et qui donne à la langue une inscoupçonnable richesse. Le langage toutes langues confondues, quand il s’exprime sur le web, s’efforce de donner corps à l’écrit, c’est-à-dire de faire passer ce qu’un regard ou un geste aurait pu ponctuer en creux. Loin de s’être appauvri, ce langage virtuel recèle de trésors. C’est ce dont veut nous convaincre la linguiste Gretchen McCulloch dans son livre Because Internet: Understanding the New Rules of Language [Depuis internet: Les nouvelles règles de la langue]. @slatefr.

#RevueDeLiens

► – Alphabet, la société mère de Google vient de passer devant Apple, et devient l’entreprise la plus riche en liquidité au monde. Dans un rapport du Financial Times, on peut lire qu’au cours du deuxième trimestre de cette année, Alphabet détient 177 milliards de dollars en réserve, contre 102 milliards pour Apple (@siecledigital) ; – Une dizaine de start-up se sont réunies au sein d’une association afin d’autoriser en France le rétrofit électrique. Consistant à transformer une voiture thermique en voiture électrique, cette pratique se heurte aujourd’hui à la réglementation française. Elles espèrent obtenir un assouplissement des textes, et réduire les coûts en industrialisant le processus. (@LesEchos) ; – Free ne pourra plus diffuser BFMTV sans rémunérer Altice. Le CSA a rendu jeudi un jugement de Salomon dans le bras de fer entre l’opérateur Free et les chaînes du groupe Altice, dont BFMTV : si ces dernières sont en droit d’exiger une rémunération en échange de leur reprise, Free peut refuser « librement » de les diffuser. (@Challenges) ; – Un message discret d’Orange a annoncé mercredi l’extinction de CloudWatt, « nuage » public lancé en 2012 par Orange, Thales et la Caisse des Dépôts. Véritable fiasco industriel, le chapitre se referme au moment même où l’Etat pose les jalons d’un nouveau cloud stratégique. (@Challenges) ; – Facebook aurait approché Netflix et Disney pour un nouveau dispositif vidéo. « Catalina » permettrait aux internautes de discuter en vidéo tout en regardant une série ou un film. L’appareil connecté servirait aussi de box pour s’abonner à des services vidéos (@FigaroTech) ; – Amazon va répercuter la taxe Gafa sur ses vendeurs en France. Le groupe vient d’ajouter 3 % de frais de vente pour ses vendeurs (@franceinfo) ; – L’interface cerveau-machine de Facebook progresse. Le réseau social pense que d’ici une décennie, écrire en utilisant uniquement son cerveau sera devenu commun (@futurasciences) ; – Pollution : la «honte de prendre l’avion» plane sur le transport aérien (@le_Parisien).