13 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Pour la planète, la Norvège pourrait renoncer à l’or noir des îles Lofoten. Le pétrole est le principal moteur de l’économie norvégienne. L’or noir et le gaz naturel représentent un bon tiers des exportations du pays scandinave. L’exploitation des ressources naturelles permet à la Norvège de prospérer et de figurer parmi les pays les plus riches du monde. Cependant, par souci écologique, les forces politiques sont en train de changer de cap. Le pétrole est une mine d’or, mais une énergie fossile. Les députés tentent de trouver un équilibre entre prospérité économique et respect de la planète, à une époque où l’opinion publique fait pression pour que les dirigeants prennent des mesures pour lutter contre le dérèglement climatique. (@leditiondusoir). Légende image : Par souci écologique, la Norvège pourrait renoncer à des milliards de barils de pétrole. Crédits Photo : Christopher Michel / Flickr.

#Environnement

► Au Danemark, le modèle d’écologie rentable de Kalundborg. À Kalundborg, ville portuaire danoise située à une centaine de kilomètres de Copenhague, de longs pipelines verts traversent fièrement la cité modèle. Ils matérialisent et rendent visibles les échanges de flux qui relient les grands groupes industriels les uns aux autres. Dans cette commune considérée comme la vitrine de l’écologie industrielle, neuf grands partenaires publics et privés, dont une raffinerie (Equinor, ex-Statoil), un site de production de biochimie (Novo Nordisk, l’autre géant danois), une usine de panneaux en plâtre (Gyproc, filiale du français Saint-Gobain) ou encore la municipalité coopèrent au milieu de champs cultivés, de forêts et d’habitations. Dans cet écosystème singulier, ces acteurs forment la « symbiose de Kalundborg », où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. (@Figaro_Economie).

#ReconnaissanceFaciale

► La reconnaissance faciale s’invite dans notre quotidien pour le meilleur et pour le pire. On l’a vue se démocratiser sur nos smartphones. La voici qui s’étend aux contrôles de passeport, aux distributeurs de billets et à la vidéosurveillance. La reconnaissance faciale s’invite dans notre vie quotidienne pour le meilleur et pour le pire. « C’est une technologie assez ancienne, mais elle a réalisé de gros progrès avec l’évolution du traitement d’images, le machine learning et les réseaux de neurones », explique Raphaël de Cormis, vice-président de Gemalto responsable de l’Innovation Labs. En France, la ville de Nice a testé une solution de reconnaissance faciale à l’occasion du carnaval, en février dernier, pour évaluer son efficacité quand il s’agit de retrouver un enfant perdu dans la foule ou de repérer un individu recherché. (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

► Surdouée au jeu de Go, l’IA de Deepmind rate un contrôle de mathématiques de lycée. L’intelligence artificielle de DeepMind, une filiale de Google, vient en effet de rater un contrôle de mathématiques destiné à des adolescents de 16 ans dans le cursus scolaire britannique. Elle a obtenu un score de 14 sur 40, soit l’équivalent d’un E dans le système scolaire britannique. L’intelligence artificielle de DeepMind a rencontré des problèmes de compréhension avec la combinaison de mots, de symboles et de fonctions (addition, multiplication etc.) Elle n’est pas parvenue à transformer les mots en calcul et à générer une équation. Cet échec montre les limites de l’intelligence artificielle par rapport à l’intelligence humaine. Les mathématiques requièrent plusieurs compétences cognitives et de la réflexion. Les humains apprennent à comprendre les opérations et peuvent résoudre des problèmes en quelques minutes, contrairement aux machines. Ces dernières doivent encore être entraînées afin de s’améliorer. L’intelligence artificielle est capable de réaliser des tâches complexes, mais pas celles qui sont simples et évidentes pour les humains. (@FigaroTech).

#Sciences

► Des chercheurs chinois ont engendré les premiers singes « augmentés » Ils auraient une meilleure mémoire immédiate, explique dans un article le MIT Tech Review. Cinq singes génétiquement modifiés auraient vu le jour sous le scalpel de chercheurs chinois. Un pas vers un singe « augmenté » ? « Et ça continue encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord. » En novembre 2018, un chercheur de l’université de Shenzhen en Chine déclarait avoir augmenté accidentellement les capacités cérébrales de deux premiers bébés génétiquement modifiés grâce à la technologie d’édition génétique CRISPR-Cas9. Le 27 mars, des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming et de l’Académie des sciences de Chine dévoilaient dans le National Review de Pékin avoir créé des singes aux capacités cérébrales supérieures en introduisant la copie d’un gène humain, le MCPH1, qui jouerait un rôle dans la formation de l’intelligence humaine. (@usbeketrica).

#Media

► Forcés d’innover ensemble, les médias suisses privilégient la proximité sur la techno. Un sacré avertissement ! Les médias suisses n’en finissent pas d’être secoués par la votation nationale qui, l’an dernier, a bien failli jeter aux oubliettes leur audiovisuel public, finalement sauvé par son public. Ils ont donc décidé — au moins pour leurs acteurs francophones–  de travailler ensemble pour voir comment innover. Pour « réenchanter les médias », firmes publiques et privées, journaux comme télévisions ou radios nationales ou régionales se sont donc retrouvés cette semaine à Lausanne pour leur 1er Forum des médias romands. L’occasion donc de partager des « best practices », de dépasser les clivages historiques et de découvrir des initiatives venant de certains d’entre eux ou de start-ups. Lire la suite sur le site  @metamedia.