La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Urbanisme
► Le projet de la tour Tulip validé par la ville de Londres. La tour Tulip va devenir le deuxième plus haut gratte-ciel de Londres. Après le Shard en forme d’éclats de verre, le Gherkin en forme de cornichon, le Razor en forme de rasoir ou encore le Cheesegrater en forme de râpe à fromages, c’est un nouveau bâtiment d’architecture moderne de 305 mètres, en forme de tulipe cette fois-ci, qui va être construit dans la capitale britannique. Un projet qui ne fait pas l’unanimité : le quotidien The Guardian le qualifie de « paradie d’orgueil architectural » et de « mini-cornichon planté sur sa propre colonne de Nelson ». Toujours est-il que le projet a été approuvé par la ville de Londres ce 2 avril. Il ne manque plus que l’accord du maire, Sadiq Khan. Des membres de la Greater London Authority avaient émis des réserves mais si l’organisation ne s’yppose pas d’ici le 16 avril, la construction de la tour, qui accueillera un espace panoramique à son sommet, pourra commencer. Les travaux devraient durer jusqu’en 2025. (@lesoir).
#Téléphonie
► Suspect en Europe, bloqué aux Etats-Unis, le chinois Huawei triomphe en Afrique. Huawei est connu pour ses smartphones. La marque chinoise en a écoulés quelque 200 millions en 2018 et ambitionne de devenir numéro un mondial en en vendant 300 millions en 2020… ce que lui conteste Samsung désireux de garder son rang de leader. S’il est connu pour ses téléphones, le géant chinois est déjà leader pour les équipements de réseau qui sont, en fait, son activité principale. Créée en 1987, l’entreprise se développe sur tous les continents grâce à des investissements massifs dans la recherche et le développement (premier déposant de brevets au monde). Pas étonnant dans ce contexte mondialisé de voir ce groupe lorgner, comme nombre de sociétés chinoises, vers l’Afrique. « L’Afrique est un continent stratégique pour le groupe grâce à son taux de croissance et à sa jeunesse », affirme Philippe Wang, le vice-président de Huawei pour la région Afrique du Nord. Avec ses deux milliards d’habitants attendus d’ici 2050, l’Afrique est un terrain idéal pour le groupe chinois, qui souhaite s’imposer comme leader sur le continent. (@franceinfo).
#Transport
► La voiture autonome lève le pied. Cela s’appelle lever le pied. Peut-être même donner un sérieux coup de frein. Plusieurs constructeurs, dont certains figurent parmi les plus engagés dans la course à la voiture autonome, ont simultanément appelé à modérer l’enthousiasme suscité par cette technologie. Hakan Samuelsson, le patron de Volvo, a estimé qu’il serait « irresponsable » de faire circuler de façon prématurée des véhicules sans conducteur. « Dans le cas contraire, nous prendrions le risque de tuer dans l’œuf une technologie qui pourrait être la plus efficace pour sauver des vies », a-t-il souligné. Le dirigeant de la firme suédoise redoute les conséquences d’un « excès de confiance » à l’égard des systèmes de pilotage semi-automatiques qui commencent à être installés en série à bord des modèles de dernière génération. « Même si la voiture autonome est dix fois plus sûre que celle conduite par des êtres humains, insiste Dieter Zetsche, le président de Daimler, il suffit d’un accident spectaculaire », pour s’aliéner le grand public… » (@lemondefr).
#Technologie
► Dans l’enfer moderne des géants de la tech chinois. Tous les matins, une marée humaine s’extirpe de la station de métro Xierqi, la Silicon Valley de Pékin, au nord-ouest de la capitale. À peine sortie de la rame, une armée de salariés du high-tech, les traits tirés et des écouteurs vissés dans les oreilles, se précipitent vers des navettes qui les mèneront jusqu’aux bâtiments hypermodernes des mastodontes du secteur, Baidu (le Google chinois) ou Didi (l’équivalent de Uber). D’autres se hâtent de rejoindre l’une des centaines de start-up de la zone. Bienvenue chez les stakhanovistes chinois de l’Internet et des technologies, un domaine qui emploie des millions de personnes et pèse de plus en plus lourd dans l’économie du pays. Beaucoup sont soumis aux horaires « 996 », une combinaison de chiffres tristement célèbre dans l’empire du Milieu : de 9 heures du matin à 9 heures du soir, 6 jours par semaine. Ils tiennent le coup grâce à la carotte financière, mais en paient largement le prix : pas de vie ou presque en dehors du bureau ; épuisement physique ; tensions avec le conjoint… (@Figaro_Economie).
#Cybersécurité
► Les « white hats », ces hackeurs qui ont choisi de rester du bon côté de la barrière. Les besoins sont énormes. Jamais il n’y a eu autant d’attaques malveillantes dans le monde. Pas un jour ne passe sans qu’une patinette électrique, un téléphone, une voiture ou une entreprise ne soient victimes d’un « hack » mal intentionné. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Pour une action médiatisée, vous en avez des centaines qui ne le sont pas », confirme Emmanuel Gras, le patron d’Alsid, une start-up spécialisée dans la cyberdéfense. Ce déferlement doit beaucoup à Internet. Avant, chacun développait dans son coin sa propre méthode d’intrusion. Aujourd’hui, il existe des « tutos » sur la Toile. De fait, beaucoup d’ingénieurs en herbe obtiennent un bon niveau en peu de temps. « Il est même possible de louer un logiciel et de mener une attaque sans comprendre comment celle-ci fonctionne », constate Eric Combalbert, professeur à l’Ecole supérieure de commerce et d’économie numérique. De fait, les « Black Hats », les hackers malintentionnés, pullulent. Il fallait bien que, en face, émergent des spécialistes à l’éthique irréprochable. (@LExpress).
#ReconnaissanceFaciale
► Faut-il interdire la reconnaissance faciale ? Imaginez. Vous vous présentez devant un distributeur de billets sans sortir votre carte bancaire. Vous vous contentez de faire face à la caméra de la machine qui identifie votre visage et vous remet les espèces demandées. Anticipation ? Non, réalité. La CaixaBank vient de déployer cette technologie dans une vingtaine de ses distributeurs à Barcelone. Imaginez encore. Vous êtes au Stade de France, rempli pour un soir de match. La police fait irruption pour arrêter votre voisin de gradin. Il a été reconnu dans la foule, automatiquement, par les caméras, comme un pickpocket recherché. Science-fiction ? Non plus. Il y a tout juste un an, M. Ao, suspecté de « crimes économiques » a été identifié par un logiciel de reconnaissance faciale, parmi les 60.000 spectateurs s’étant présentés à la billetterie d’un stade à Nanchang en Chine, a rapporté la police locale. (@FigaroTech).
#RevueDeLiens
► – Pourquoi il vous faut quitter les réseaux sociaux. La génération des millennials qui a vécu l’âge d’or des réseaux sociaux – un espace libre, ouvert, instantané – commence à s’en détourner. Trop de haine, de polémiques et de fake news. (@Challenges) ; – Pourquoi les chaînes d’info multiplient les longs formats (@LExpress) ; – Un algorithme de YouTube associe l’incendie de Notre-Dame et le 11-Septembre (@LExpress) ; – Dakar figure parmi les villes les plus polluées au monde, mais n’est pas en seconde position du classement (@AfpFactuel) ; – Comment une équipe de vidéastes a pu immortaliser Notre-Dame en réalité virtuelle 3D trois mois avant le drame. Début 2019, des journalistes parisiens spécialisés dans le documentaire en réalité virtuelle ont eu la chance de filmer en 3D et en très haute définition la cathédrale parisienne de l’intérieur et de l’extérieur. Un travail qui pourrait s’avérer précieux dans la reconstruction de ce joyau partiellement parti en fumée dans la soirée du 15 avril 2019. (@Sciences_Avenir) ; – Le gouvernement préfère Tchap à Whatsapp ou Telegram (@bymaddyness) ; – Médiatiser l’apocalypse : retour critique sur la couverture de l’incendie de Notre-Dame de Paris (@FR_Conversation).