22 Mar

Régions.news #370 – Edition du vendredi 22 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Unités Climeon à Fludir, Islande. Crédit photo : Climeon. La géothermie comme l’énergie éolienne et solaire, ne produisant presque aucune émission de CO2. Mais les grandes centrales géothermiques dépendent d’un accès à de l’eau très chaude, qui ne peut être récupérée que dans des régions de la planète comme l’Islande et l’Indonésie. La société suédoise Climeon affirme pouvoir rendre la géothermie accessible grâce à sa technologie peut utiliser la chaleur à basse température, ce qui permet à une plus grande partie du monde d’accéder à une énergie géothermique économiquement viable.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► L’agriculture urbaine en réponse aux difficultés sociales. Grande-Synthe (Nord), cité industrielle en déshérence, a compris que la transition écologique pouvait être une véritable bouffée d’oxygène. Depuis 2011, son maire a préféré retrousser ses manches, mobiliser associations locales et pouvoirs publics, pour faire de la commune un laboratoire de ce que les autres vivront demain. Plaçant la crise industrielle derrière lui, l’édile est convaincu que les politiques de développement durable sont des réponses de long terme aux difficultés sociales des habitants : « Si la population ne peut pas s’offrir une alimentation de qualité, alors c’est à nous, collectivité, de créer les conditions pour que chacun puisse accéder à une nourriture saine. »

► Dans le dictionnaire, un écotone est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes. Ainsi à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), technopole située sur plusieurs communes dont Antibes, un projet Écotone, projet immobilier futuriste est prévu sur un terrain de 4 hectares. Il s’agit d’un espace comprenant un secteur pour les entreprises, des hôtels, des restaurants, des parkings et de nombreux espaces verts. Le but est de faire monter la nature sur les bâtiments. Le projet est imaginé par l’architecte Jean Nouvel.

► Deux communes sur trois en Île-de-France ont totalement arrêté d’utiliser des pesticides, allant plus loin encore que la loi, révèle une enquête de l’Agence Régionale de la Biodiversité (ARB). La loi Labbé, mise en application depuis le 1er janvier 2017 interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries. Il existe une dérogation à la loi pour deux lieux publics : les cimetières et les terrains sportifs.

#GrandDébat

► « Convaincu que la colère sociale exprimée par les Gilets jaunes est liée à une crise de nos manières d’habiter et d’aménager nos villes et nos territoires », un rapport d’étape livre déjà les grands axes des propositions des architectes. La transition écologique y apparaît omniprésente. « Réparer les centres villes et requalifier les zones périphériques » sont deux marqueurs. Dans un entretien à l’AFP, Denis Dessus, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, souligne qu’il faut « se consacrer à la rénovation du bâti existant qui correspond à 99% du parc ». « Un bâtiment dure plusieurs générations, est habité pendant des centaines de milliers d’heures, modifie l’environnement pour des décennies », argumente-t-il, et donc « concevoir l’urbanisme et l’architecture ne doit pas être soumis aux seuls appétits financiers spéculatifs ».

Légende image. Machine de Turing imaginée par Alan Turing en 1936, en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ». Crédits photo: Steve Simmons UK / Fotolia. Assistant intelligent, voiture autonome, reconnaissance faciale  et autres technologies numériques nous promettent monts et merveilles. Mais comment en est-on arrivés là ? Si cela fait des siècles que l’homme créé des machines pour alléger ses tâches et accroître sa production, c’est surtout dans les années 30 que les choses s’accélèrent, grâce notamment à Alan Turing, mathématicien britannique de génie (1912-1954), inventeur du concept d’ordinateur et communément dénommé père de l’informatique.

#IntelligenceArtificielle

► Un rapport commandité par la Direction générale des Entreprises (DGE), présente les quatre enjeux clefs à adresser pour encourager le développement de l’intelligence artificielle (IA), domaine stratégique, à l’échelle nationale. Quelles conditions peuvent favoriser l’émergence d’un écosystème français autour de l’intelligence artificielle ? La DGE s’est penchée sur cette question à travers une étude prospective. Celle-ci identifie quatre grands leviers d’action : 1/ Constituer et donner accès à de très grands jeux de données de qualité ; 2/ Capitaliser sur les usages sectoriels de l’IA ; 3/ Concevoir et diffuser largement des formations de référence sur l’IA ; 4/ Être ambitieux sur l’expérimentation.

#Ville

► Quelle place pour l’intelligence artificielle dans la construction des villes ? Dans un contexte de crise énergétique, beaucoup d’espoirs s’accrochent à l’intelligence artificielle. L’idée est d’améliorer la performance énergétique des bâtiments et de lutter contre la précarité énergétique. Il s’agit de connectivité du bâtiment avec son environnement à travers l’usage de capteurs et autres objets connectés à un réseau. Ces outils permettent de réunir et de stocker des informations sur les usages au sein du bâtiment. Grâce à l’IA, les bâtiments peuvent devenir une plateforme de services efficace pour ses occupants, mais aussi les constructeurs, les gestionnaires et les exploitants d’un parc immobilier. À lire : L’intelligence artificielle face aux réalités du bâtiment

► « Pour prendre en compte le changement climatique et préserver l’environnement, il faudra intégrer davantage dans le processus de construction le remploi de matériaux existants, développer la filière bois avec une approche circulaire », explique Walid Goudiard (Jones Lang LaSalle). Ainsi « L’espace devenant limité et cher, pourquoi ne pas imaginer des lieux transformables s’adaptant à des usages différents au cours de la journée », affirme Christel Zordan (Fonds d’investissement Nuveen).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouvelle dure semaine pour Facebook, un an après Cambridge Analytica. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La tuerie en Nouvelle Zélande montre encore une fois l’incapacité de YouTube et Facebook de gérer la haine et les images violentes. Comment Facebook a-t-il permis la diffusion en direct de la tuerie pendant 17 mn ? Ses processus internes de modération ne fonctionnent pas. Et, il s’agit bien d’un massacre produit pour Internet. Et pour radicaliser les internautes. Les réseaux sociaux n’ont pas su gérer. Même s’il n’y a pas que les réseaux sociaux qui montrent la tuerie. Attention donc à l’oxygène d’amplification.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numérique

► L’accélération numérique implique un changement de mentalitésPWA, RPA, machine learning, blockchain, 5G, informatique quantique… les discussions portant sur le numérique tournent essentiellement autour des innovations. Si la technologie est une composante omniprésente dans toute activité numérique, le principal facteur-clé de succès de votre transformation digitale est bien l’évolution de l’état d’esprit des collaborateurs : aligner leur mindset sur celui du marché. Nous n’avons de cesse de répéter dans nos articles que la transformation numérique est avant tout une démarche centrée sur l’humain : les collaborateurs qu’il faut convaincre, rassurer, stimuler, former, accompagner…Lire la suite sur le site. (@sysk).

#Internet

► Combattre la haine sur Internet : trois défis à relever. Par Angeliki Monnier, Professeure en Sciences de l’Information et de la Communication, chercheure au Centre de recherche sur les médiations, Université de Lorraine. Les discours de haine – aversion profonde de l’Autre – inondent Internet, et cela malgré les tentatives de réguler la parole en ligne. La société civile ainsi que les instances étatiques – européennes et extra-européennes (délégations, Commission européenne, Conseil de l’Europe, Unesco), tentent de lutter contre la prolifération de ces propos haineux. Les plates-formes elles-mêmes, Facebook, Twitter, etc. – s’efforcent d’instaurer des politiques de surveillance des conduites haineuses, entre détection automatique et recours à des signalements par des personnes.  Lire la suite sur le site @metamedia.

#MediaSocial

► Attentat de Christchurch : 8chan, vivier en ligne du terrorisme d’extrême droite. Très peu connu du grand public, le forum 8chan est, en revanche, un nom courant dans les cercles d’extrême droite en ligne. C’est l’un des sites que fréquentait Brenton Tarrant, l’auteur de l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande, qui a fait cinquante morts vendredi 15 mars. Le terroriste, qui a ouvert le feu dans deux mosquées de la ville, avait annoncé sur 8chan son intention de commettre un massacre quelques minutes avant les faits. Il y a aussi publié un « manifeste » de plus de 70 pages et un lien vers la vidéo en direct de son attaque. À l’origine de cette plate-forme sulfureuse se trouve 4chan, un forum anonyme de discussion et de publication d’images. (@lemondefr).

► Ces usages qui entraînent des regrets sur les réseaux sociaux. Utiliser les médias sociaux est une habitude pour des millions de personnes dans le monde. De nombreux usages et fonctionnalités existent permettant aux individus d’interagir, de produire et/ou de consommer des contenus informationnels variés. Le potentiel commercial et marketing de ces usages n’a pas échappé aux entreprises et aux marques qui n’ont de cesse actuellement de promouvoir sur ces plates-formes produits, événements ou personnes. Facebook demeure à ce titre le réseau social numérique (RSN) le plus plébiscité par les marques, avec plus de 65 millions de pages officielles recensées en 2017]. Générer de plus en plus d’engagement des consommateurs sur ces pages étant devenu une priorité. (@FR_Conversation).

► Facebook a conservé des centaines de millions de mots de passe de manière non sécurisée. L’un des plus gros acteurs de la Silicon Valley vient de reconnaître une erreur majeure de sécurité informatique. Dans un communiqué diffusé jeudi 21 mars, le réseau social Facebook annonce que les mots de passe de centaines de millions d’utilisateurs du réseau social ont été conservés de manière non sécurisée sur les serveurs de l’entreprise. « Nous nous sommes rendu compte que certains mots de passe de nos utilisateurs étaient stockés de manière lisible dans nos serveurs internes », explique Facebook, qui admet avoir fait cette découverte en janvier 2019. (@lemondefr).

#Europe

► Suède : au pays des cyborgs vikings. Stockholm, en janvier, devant le grand atrium en forme d’agora d’Epicenter, qui, comme son nom l’indique forme le point névralgique de la scène tech suédoise. La maison a organisé un afterwork, un DJ se charge de chauffer l’ambiance, alors qu’il fait – 5 °C à l’extérieur. Dans un coin près de l’ascenseur, Jörgen Linder, moyennant 1 800 couronnes (170 euros), offre pour sa part un nouveau service devenu très en vogue ces derniers mois. Ce pierceur professionnel injecte des micropuces de technologie NFC dans la main d’apprentis cyborgs lassés de devoir chaque jour composer avec badges, cartes de gym, titres de transports, jetons de cafétéria. Leur idéal : pouvoir se passer de portefeuille et sillonner la ville sans rien dans les poches… Un groupe de curieux s’est formé autour de la petite table où les opérations se déroulent, le smartphone au bout du bras pour immortaliser la scène. (@LesEchos).

#Université

► Dijon : « Smart City et gouvernance de la donnée », une chaire unique en France inaugurée. La chaire «Smart City et gouvernance de la donnée» de l’université de Bourgogne a été inaugurée lundi 11 mars. Elle s’appuie sur le projet Smart City Dijon Métropole, « fruit d’une ambition politique très forte de repenser le modèle urbain du 21ème siècle ». La création de cette chaire est donc l’occasion pour les multiples acteurs du territoire (collectivités publiques, entreprises, établissements d’enseignement supérieur et de recherche…) d’unir leurs compétences « pour accompagner le développement d’un modèle innovant de ville intelligente en favorisant une meilleure compréhension des enjeux et en soutenant indirectement le développement économique des acteurs concernés ». (@Infos_Dijon).

#Numérique

► Salwa Toko : « Redonner sa place à l’humain dans le numérique ». Salwa Toko est présidente du Conseil National du Numérique (CNNum) et ancienne militante pour le droit des femmes et des jeunes sur Internet. Elle est l’invitée du Shadok et de Rue89 Strasbourg, le jeudi 21 mars, pour évoquer la réappropriation d’Internet, avec Charles Nepote de la Fondation Internet Nouvelle Génération. Comment réinventer le numérique ? Aux débuts d’Internet, les objectifs de ses fondateurs étaient de permettre une meilleure circulation de l’information, autour de principes d’ouverture et de progrès partagés. Mais aujourd’hui, l’écosystème numérique est ultra-centralisé autour de quelques grands géants, aux technologies verrouillées, aux pratiques controversées et dont les effets questionnent les modèles sociaux du travail… Comment en est-on arrivé là et surtout, comment en sortir ? (@rue89strasbourg).

#Téléphonie

► La 5G représente 57% des investissements chinois dans la technologie. La Chine continue à marquer de son empreinte les nouvelles technologies. Pékin devrait ainsi rester le premier pays d’Asie en matière de dépenses technologiques en 2019, avec des dépenses estimées à 256 milliards de dollars et 273 milliards de dollars en 2020. Le géant asiatique devrait également continuer à dominer le futur protocole de communication sans fil de la 5G à l’échelle planétaire, alors que les  investissements du pays dans la 5G représentent 57 % de ses dépenses technologiques globales. Un volume de dépense qui a permis à la Chine de dépasser les États-Unis de 24 milliards de dollars dans la 5G depuis 2015, avec ses trois grands opérateurs de télécommunications dévoilant leurs plans de lancement de réseaux 5G commerciaux d’ici l’année prochaine, selon Forrester. (@zdnetfr).

#IntelligenceArtificielle

► Sans le savoir, nous apprenons aux robots à nous dépasser. Ça se passe souvent sur le web, quand un site nous demande si on n’est pas un robot et qu’on doit cocher toutes les images où il y a une voiture ou un feu rouge. Ce système en fait est fait pour entraîner la voiture autonome de Google pour lui permettre de reconnaître ces signes. Ce système, baptisé par l’acronyme anglais captcha, signifie en français : test public complètement automatisé qui permet de distinguer un ordinateur d’un être humain. C’est très utilisé sur les sites web pour savoir quand ce n’est pas un robot qui vient acheter toutes les places d’un concert par exemple. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Plongez dans la réalité virtuelle à Laval Virtual ! (@franceinfo) ; – La vente en ligne bouscule le commerce automobile (@frenchweb) ; – Amazon prend position sur la publicité vidéo mobile (@frenchweb) ; – Le déchet, une nouvelle ressource à gérer en commun ? (@FR_Conversation) ; – La viande de laboratoire peut-elle nourrir la planète ? (@lemondefr) ; – Un policier chinois déguisé en femme pour alerter au sujet des arnaques en ligne (@Observateurs) ; – L’intelligence artificielle pourrait être utilisée pour manipuler les diagnostics médicaux (@BFM_Tech) ; – 64% seulement des Français considèrent que le numérique transforme positivement leur métier (@itsocial_fr) ; – Libérer le potentiel des villes intelligentes françaises grâce au Wi-Fi (@itsocial_fr) ; – « Dans l’usine, le travail physique se double d’une couche cognitive », selon Antonio Casilli (@usinenouvelle).

21 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Informatique

► Assistant intelligent, voiture autonome, reconnaissance faciale  et autres technologies numériques nous promettent monts et merveilles. Mais comment en est-on arrivés là ? Si cela fait des siècles que l’homme créé des machines pour alléger ses tâches et accroître sa production, c’est surtout dans les années 30 que les choses s’accélèrent, grâce notamment à Alan Turing, mathématicien britannique de génie (1912-1954), inventeur du concept d’ordinateur et communément dénommé père de l’informatique. (@univbordeaux). A lire aussi : Les mythologies d’Alan Turing  (@franceculture). Légende image. Machine de Turing imaginée par Alan Turing en 1936, en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ». Crédits photo: Steve Simmons UK / Fotolia.

#Transport

► Les pistes, à 500 milliards d’euros, pour en finir avec les voitures essence et diesel. Un rapport présenté mercredi 20 mars par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dresse « les scénarios technologiques permettant d’atteindre l’objectif d’un arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques en 2040 ». Les enjeux sont considérables. La filière automobile représente 16 % du chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière française, avec plus de 4 000 entreprises industrielles et 440 000 salariés, ainsi que près de 130 000 sociétés de service employant 480 000 salariés. Les trois scénarios envisagés (« médian », « pro-batterie » et « pro-hydrogène ») tablent sur des progrès importants en R&D et sur une baisse significative du prix des batteries lithium et des piles à combustibles à hydrogène pour tendre vers la « disparition totale des véhicules thermiques non hybrides en 2040 ». (@lemondefr). A lire aussi : La voiture électrique fera perdre plusieurs dizaines de milliards par an à l’État (@Figaro_Economie).

#Energie

► Pour la première fois, un juge autorise le refus d’installation d’un compteur Linky. Dans le cas de ces 13 plaignants dotés d’un certificat médical attestant de leur hypersensibilité électromagnétique, le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse « a ordonné à Enedis de faire en sorte que l’électricité ne soit pas distribuée » avec un système de courant porteur en ligne (CPL) présent dans les compteurs Linky, a précisé Me Christophe Lèguevaques. Le compteur Linky, produit par Enedis et permettant de relever à distance et en direct la consommation des clients, fait l’objet de polémiques récurrentes depuis son déploiement en 2015, suscitant des inquiétudes sur l’exposition aux champs électromagnétiques et le respect de la vie privée. (@Challenges).

#Entreprise

► Le long chemin des PME vers l’intelligence artificielle. Les pouvoirs publics commencent à se mobiliser pour faire essaimer cette technologie dans les petites entreprises. Des diagnostics sur mesure se mettent en place. Pour inciter les patrons à se lancer, l’idée est aussi de démystifier. « L’intelligence artificielle, tout le monde en parle, mais peu de gens en font. Moins de 15 % des entreprises françaises ont des solutions IA qui tournent, et ce taux est encore plus faible dans les PME. Il faut passer à l’action. » Chez Sylvain Duranton, de la société de conseil Boston Consulting Group, c’est une conviction bien ancrée : les PME ont intérêt à se jeter dans le grand bain de l’IA. « Si les PME industrielles n’ont pas intégré rapidement le numérique, la blockchain et l’IA, elles risquent de se faire dépasser », abonde la députée d’Eure-et-Loir Laure de la Raudière, spécialiste du dossier. « Dans nos territoires, il vaut mieux miser sur la numérisation et le passage à l’IA, qui font grandir nos entreprise de taille intermédiaire (ETI), plutôt que de créer des pépinières à start-up qui sont un phénomène métropolitain. » (@LesEchos).

#Banque

► Banking 4.0: la spectaculaire fragilisation des banques françaises. Par Fabien Giuliani, Doctorant en prospective chez Conservatoire National des Arts et Métiers. Si la Bourse est souvent un jeu de dupes, il arrive que son verdict soit sans appel. Depuis un an, les capitalisations boursières des principales banques françaises connaissent un net décrochage. Deux phénomènes complémentaires peuvent expliquer cette érosion préoccupante. La perte de confiance des investisseurs semble en premier lieu imputable à la mauvaise qualité des actifs au bilan, et notamment des prêts accordés par les banques. Outre l’incertitude pesant sur la qualité de leurs bilans, les majors ont peu renouvelé leur modèle d’activité les dix dernières années, et ce malgré l’irruption de nouveaux concurrents particulièrement innovants. Fintechs, acteurs majeurs de l’économie digitale et autres opérateurs télécoms captent une part croissante des flux financiers en se focalisant sur un nombre limité de segments comme le paiement, le prêt, la gestion de patrimoine automatisée, le transfert de fonds… Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Commerce

► La hausse de l’e-commerce fait exploser le nombre d’accidents de camionnettes en Espagne. Les accidents et collisions des petits véhicules de livraison ont augmenté de 55 % depuis 2012 en Espagne, suivant la montée en puissance du commerce électronique. C’est ce que révèlent les chiffres de l’Observatoire de la sécurité routière, qui indiquent aussi que durant cette période, les accidents de camionnettes ont été multipliés par deux sur les autoroutes et les voies rapides, provoquant 32 % d’hospitalisations en plus. Si les coursiers à vélo sont devenus le symbole de l’ubérisation du travail, les chauffeurs livreurs qui sillonnent les villes et les campagnes en camionnette sont l’autre face de la précarité de l’emploi surgi dans le sillage d’Amazon et des plateformes de commerce électronique. À lire aussi : Aux Pays-Bas, le vélo électrique est devenu source de profit et… d’accidents mortels. (@LesEchos).

#Robotique

► Les six idées à retenir de … « Les robots n’auront pas notre peau » Le challenge sociétal dans le monde du travail se concentre sur notre capacité à nous adapter, affirment Laurent Geneslay et Rasmus Michau dans leur ouvrage publié aux éditions Dunod. À travers ce livre, les auteurs s’interrogent sur les changements à venir dans l’entreprise à l’heure de l’intelligence artificielle. Avec l’émergence de la « gig economy », l’économie des petits boulots, et le développement de la robotisation et de l’intelligence artificielle, des questions se posent sur l’avenir du travail. Aux Etats, et surtout aux entreprises de s’adapter ! Certains voient en l’IA un potentiel de danger : le « dataïsme » serait une nouvelle religion et les humains seraient soumis à la toute-puissance des algorithmes. D’autres dénoncent un scénario catastrophe. En réalité, la peur que la technologie tue le travail est un débat ancien. Personne ne peut prédire les jobs du futur. Le challenge sociétal dans le monde du travail se concentre sur notre capacité à nous adapter. @EchosExecutives).

#Web

► Les géants du web partent en guerre contre les anti-vaccins. De nombreuses plateformes en ligne ont promis depuis le mois de février de réduire l’influence des fake news entourant la vaccination. Il suffit de chercher « vaccins » pour tomber dessus. Un groupe Facebook pour la « protection (…) des enfants en France » face aux « lobbys pharmaceutiques ». Une « enquête » en neuf épisodes d’un youtubeur adepte des thérapies alternatives. Un livre sur les « bienfaits de l’abstention vaccinale » sur Amazon. Sans exception, les plateformes en ligne les plus visitées hébergent toutes des contenus qui remettent en cause l’efficacité des vaccins et leur prêtent des dangers imaginaires. Après des années de laisser-faire, à l’heure où l’OMS classe « l’hésitation à l’égard du vaccin » parmi les dix principales menaces pour la santé mondiale en 2019, les géants du web se décident enfin à freiner les colporteurs de désinformation médicale. (@LExpress).

#DroitDAuteur

► « Qwant va rémunérer les éditeurs de presse pour l’indexation de leurs articles », dit son patron. Dans une interview aux « Echos », Eric Léandri, le patron du challenger européen de Google, plaide en faveur de la directive européenne sur le droit d’auteur qui doit être votée la semaine prochaine car la presse et les autres éditeurs de contenus doivent être rémunérés. Sur ce point, Qwant montrera l’exemple. Il estime en revanche crucial que les acteurs du Web s’appuient sur une plate-forme publique et open source pour identifier les contenus à rémunérer au lieu de s’en remettre aux outils de Google et de Facebook. (@LesEchos).

#PublicitéEnLigne

► Pourquoi Facebook et Google ont tout à craindre d’Amazon. Quelques mots disséminés dans un rapport annuel de 137 pages sont parfois plus parlants que des grandes déclarations de PDG. « Nous sommes en compétition avec Amazon dans la publicité en ligne », peut-on lire dans le document de Facebook publié fin janvier, qui désigne nommément son rival pour la première fois. Avant lui, d’autres n’avaient pas hésité à désigner le groupe de Jeff Bezos comme nouvelle puissance du secteur. Il y a deux ans, Sir Martin Sorrell, fondateur du leader mondial de la communication WPP, avait pronostiqué qu’Amazon deviendrait la « troisième force » du secteur derrière le duopole Google-Facebook. Une prédiction qui s’est très rapidement révélée exacte. Trimestre après trimestre, le géant de Seattle a doublé Snapchat, Twitter, puis Oath (AOL et Yahoo!) et Microsoft (LinkedIn) pour s’installer sur le podium du secteur aux Etats-Unis, son principal marché dans la pub en ligne. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Définir un avenir souhaitable pour l’humanité (@frenchweb) ; – 89% des sites gouvernementaux laissent l’AdTech se servir de vos données (@frenchweb) ; – Comment Google continue d’imposer son modèle publicitaire au nez et à la barbe de Bruxelles (@frenchweb) ; – La Croix, Le Figaro et L’Equipe, lauréats du fonds Google pour l’innovation (@frenchweb) ; – Tencent annonce un bénéfice plombé par sa branche jeux vidéo (@frenchweb) ; – Une intelligence artificielle au pouvoir? 1 Français sur 4 serait d’accord (@LeHuffPost) ; – Avec l’intelligence artificielle de Google, joue-la comme Bach (@20minutes) ; – Que va apporter la 5G en ville ? Bien plus que de la vitesse (@lesnums) ; – Free-floating : à Paris, les opérateurs devront payer (@ClubTechniCites) ; – La smart city s’installe en France : l’exemple d’Angers (@angersinfo) ; – Des salariés très en attente de formations au numérique (@EchosExecutives).

20 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Satellite 

► Planet Labs mise sur l’intelligence artificielle. L’image satellite, c’est bien. L’analyse qui en est faite, c’est mieux. Un an après avoir atteint son objectif initiale, photographier chaque jour l’intégralité de la planète, la jeune société la start-up californienne Planet Labs pivote peu à peu vers la vente de données. « Ce n’est pas encore une part significative de notre chiffre d’affaires, expliquait son PDG. Mais c’est une activité qui grossit rapidement. Et à terme, elle devrait générer l’essentiel de nos revenus ». Les 331 minisatellites (30 cm de long sur 10 cm de haut et de large, pour moins de 5 kg) que la licorne a envoyés dans l’espace lui permettent de ramener sur Terre, chaque jour, 1,5 million de photos à 29 mégapixels. Les images accumulées aux quartre coins de la planète sont vendus aux grandes entreprises. (@LesEchos). A lire aussi : La Terre comme vous ne l’avez encore jamais vue depuis l’espace (@Le_Figaro). Légende image : 09 mars 2018, Afrique du Sud, Cape Town : UN SkySar la photo satellite d’entreprise Labs Inc montre une vue générale du paysage de la ville du Cap et la montagne de la table. Photo : Planet Labs Inc/DPA.

#Agriculture

► Deux communes sur trois en Île-de-France ont totalement arrêté d’utiliser des pesticides, allant plus loin encore que la loi, révèle une enquête de l’Agence Régionale de la Biodiversité. La loi Labbé, mise en application depuis 1er janvier 2017 interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries. Il existe une dérogation à la loi pour deux lieux publics : les cimetières et les terrains sportifs. Ces communes, qui représentent 67% de la région, vont donc au-delà de la loi en bannissant les  pesticides mêmes pour ces espaces communaux. Cette part n’atteignait que 22% au 1er janvier 2017. L’indicateur « objectif zéro pesticide » a été créé par l’ARB en 2011, qui se félicite de « la mobilisation des communes pour tendre vers le zéro pesticide sur l’ensemble de leurs espaces ». (@franceinfo).

#Ville

► Services : Montréal misera sur l’intelligence artificielle. Densité de la circulation, emplacement des nids-de-poule, localisation des crimes et des incendies, nombre de remorquages : la Ville de Montréal collige en temps réel des milliers de données différentes sur ce qui se passe sur son territoire. Reste maintenant à trouver comment y voir clair afin d’y donner un sens. « La ville intelligente doit permettre d’améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce qu’on essaie de travailler, c’est de voir de quelle manière la collecte de données peut nous aider à améliorer les décisions qu’on prend », explique François Croteau, élu responsable de la ville intelligente au sein de l’administration Plante. Montréal a ainsi décidé de miser sur l’intelligence artificielle afin de l’aider à donner un sens aux données massives qu’il collige. « On veut implanter une culture de prise de décision à partir des données, des faits, donc prendre de meilleures décisions. » (@lp_lapresse).

► La ville idéale ou Big Brother ? Rendez-vous à Mannheim, en Allemagne, dans Le quartier Benjamin Franklin. Un quartier d’un nouveau genre, sur un ancien site de l’armée américaine. Après le départ des derniers militaires et de leurs familles en 2011, la ville a décidé de transformer le quartier et d’en faire un laboratoire de la « ville du futur », la smart city, où le numérique est mis au service de l’environnement et du vivre-ensemble. Un reportage de Wyloen Munhoz-Boillot sur le site de @RFI (à partir de 5’21’’).

► Action coeur de ville : les villes moyennes « jouent un rôle d’équilibre important » pour la maire de Beauvais. La demande de proximité est l’un des sujets qui a suscité le plus d’attentes de la part des Français lors du grand débat. Voilà pourquoi le gouvernement a affirmé vouloir y répondre en intensifiant le programme de revitalisation des centres bourgs lancé l’an dernier dans 222 villes de taille moyenne. « Le grand débat a montré le besoin impérieux de nos concitoyens d’une très grande forme de proximité », a souligné le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, devant les maires des villes concernées réunis mardi à Paris. « 2019 doit être la phase opérationnelle » du plan Action coeur de Ville pour réhabiliter les centres bourgs, a-t-il fait valoir. (@franceinfo).

#Urbanisme

► Quelle place pour l’intelligence artificielle dans la construction des villes ? Dans un contexte de crise énergétique, beaucoup d’espoirs s’accrochent à l’intelligence artificielle. L’idée est d’améliorer la performance énergétique des bâtiments et de lutter contre la précarité énergétique. Il s’agit de connectivité du bâtiment avec son environnement à travers l’usage de capteurs et autres objets connectés à un réseau. Ces outils permettent de réunir et de stocker des informations sur les usages au sein du bâtiment. Grâce à l’IA, les bâtiments peuvent devenir une plateforme de services efficace pour ses occupants, mais aussi les constructeurs, les gestionnaires et les exploitants d’un parc immobilier. (@Demain_la_Ville).

#Santé

► Comment Doctolib a propulsé le médical français dans le numérique. Le spécialiste de la prise de rendez-vous avec un médecin en ligne Doctolib rejoint le club fermé des « licornes » françaises (jeunes pousses valorisées à plus d’un milliard de dollars). Lorsque Doctolib s’est lancé, en 2013, il n’y avait que le téléphone ou de rares sites internet mal fichus pour prendre rendez-vous avec un médecin. Aujourd’hui, il suffit de se connecter, à n’importe quelle heure, à Doctolib.fr. Pour les patients, l’avantage est évident. Pour les médecins, il l’est tout autant car, grâce à ses nombreux rappels de consultations par mail et SMS et la possibilité de décommander en un seul clic, Doctolib réduit considérablement le nombre de rendez-vous médicaux non-honorés. D’ailleurs, ce sont les médecins qui financent le service à hauteur de 109 euros par mois. (@franceinfo).

#Données

► Une question majeure à l’heure de la diffusion massive des technologies numériques qui construisent la « ville de demain ». Pas moins de 70% des habitants de la planète devraient vivre en ville d’ici 2040. Et c’est justement grâce aux milliards de données récoltées par l’utilisation d’objets et de services connectés, en plein boum ces dernières années, que la vie en ville va pouvoir s’améliorer. Nombre de grandes villes, dans le monde et désormais en France, ont ainsi recours à l’Open Data, qui consiste à faciliter l’accès du grand public aux millions de données qu’elles possèdent. Le traitement de toutes ces données génère un marché lui-même en forte croissance, puisqu’il nécessite, entre autres, de former les « travailleurs de la donnée » et qu’il a conduit à la création d’une multitude de start-up qui rivalisent d’innovation pour s’y faire une place de choix. Lire le « big data » en cinq chiffres (@LObs)

#Numérique

► Les Français peinent à saisir l’importance de se former au digital. Quartoze millions de Français sont touchés par «l’illectronisme», soit l’illettrisme numérique, c’est-à-dire la difficulté à utiliser des outils et des services associés à Internet. Ce constat se présente comme problématique à l’heure où le numérique s’infiltre dans toutes les strates de l’économie. L’étude Randstad re.search est d’autant plus préoccupante qu’elle démontre que les habitants de l’hexagone sont moins «techno-enthousiastes» au sujet de l’impact du digital sur leur métier et moins conscients des enjeux à venir que leurs confrères internationaux. L’étude démontre, en effet, qu’un peu plus de la moitié des français seulement (64%) considère comme «positif» l’impact du numérique sur leur métier contre trois quarts des actifs (75%) dans le reste du monde. (@Le_Figaro).

#IntelligenceArtificielle

► Les quatre enjeux de l’intelligence artificielle en France. Un rapport à visée prospective, commanditée par la DGE (Direction générale des Entreprises) s’est penché sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) en France. Ce document présente 4 enjeux clefs à adresser pour encourager ce domaine stratégique à l’échelle nationale. Quelles conditions peuvent-favoriser l’émergence d’un écosystème français autour de l’intelligence artificielle ? Le Pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques (Pipame), rattaché à la DGE, s’est penché sur cette question à travers une étude prospective. Celle-ci identifie quatre grands leviers d’action : – 1/ Constituer et donner accès à de très grands jeux de données de qualité ; – 2/ Capitaliser sur les usages sectoriels de l’IA ; – 3/ Concevoir et diffuser largement des formations de référence sur l’IA ; – 4/ Être ambitieux sur l’expérimentation. (@itsocial_fr).

#LiensSauvages

► – Lithium, la recette secrète d’Eramet (@LesEchos) ; – La SNCF va proposer un service de vente de billets de train via Facebook Messenger (@franceinfo) ; – Doctolib : le patron dévoile les plans de la nouvelle licorne française (@EchosExecutives) ; – Comment Google tente d’amadouer l’Union européenne (@Challenges) ; – Doctolib vaut désormais plus d’un milliard d’euros (@Challenges) ; – Stadia : les zones d’ombre du projet de plate-forme de jeu vidéo de Google (@lemondefr). ; – Acheter ses billets de train sur Messenger, c’est désormais possible (@LExpress) ; – A Cachan, grande première dans la géothermie avec un forage sub-horizontal (@usinenouvelle) ; – 5G : l’Allemagne lance ses enchères sans exclure Huawei. Les menaces des États-Unis font pschit (@lesnums).

19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#GrandDébat

► Les architectes plaident pour une ville écolo à dimension humaine. « Convaincu que la colère sociale exprimée par les Gilets jaunes est liée à une crise de nos manières d’habiter et d’aménager nos villes et nos territoires », un rapport d’étape livre déjà les grands axes des propositions des architectes. La transition écologique y apparaît omniprésente, tout comme la demande de « densification des zones pavillonnaires » et de proximité des transports et services. « Réparer les centres villes et requalifier les zones périphériques » sont deux marqueurs. Dans un entretien à l’AFP, Denis Dessus, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, souligne qu’il faut « se consacrer à la rénovation du bâti existant qui correspond à 99% du parc ». « Un bâtiment dure plusieurs générations, est habité pendant des centaines de milliers d’heures, modifie l’environnement pour des décennies », argumente-t-il, et donc « concevoir l’urbanisme et l’architecture ne doit pas être soumis aux seuls appétits financiers spéculatifs ». (@Culturebox). Légende image : La ville de Dijon, vue aérienne. Crédits photo : Lionel lourdel / Hemis.fr.

► Ce sont les I.A. qui vont décider du futur, et c’est flippant. Les deux mois de « Grand débat » se sont achevés lundi 18 mars 2019. 1,6 million de contributions en ligne vont être passées en revue par les algorithmes d’intelligence artificielle de l’institut de sondage OpinionWay. Leur boulot ? Classer les réponses des citoyens pour faire remonter les principales suggestions. « Dans le premier cas, c’est assez simple : (…) il suffit alors de compter le nombre d’occurrences de chaque réponse et de transformer cela en pourcentage, explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, à Libération. Ce qui est plus compliqué, c’est de traiter les contributions libres. » OpinionWay travaille pour cela avec les algorithmes de la société française Qwam. La machine lit chacun des verbatims et les compare à un dictionnaire de notions – de mots, de groupes de mots, d’idées. De quoi analyser rapidement des quantités de données colossales. Chose que des statisticiens seuls ne seraient pas capables de faire. (@LADN_EU). A lire aussi : L’intelligence artificielle au service du grand débat (@franceculture).

#Ville

► Alexandre Allard : « Cidade Matarazzo contient tous les éléments de l’urbanité de demain ». Présenté au MIPIM, le projet que l’homme d’affaires français développe à Sao Paolo se veut la préfiguration de ce que va devenir la ville intelligente. Bâtiments épurés, végétalisation à outrance, rues enterrées, un village consacré au retail mais aussi à l’artisanat brésilien, une chapelle suspendue avec en dessous, un cinéma et une salle de spectacle… Et une application pour récolter la data et suivre le parcours du visiteur. Le projet sera signé, entre autre de l’architecte basé dans le Var, Rudy Ricciotti et de Jean Nouvel. « Ce n’est pas un monde physique auquel on colle une application. Il existe deux mondes, un technologique, l’autre physique, que je rapproche. Je déplace le curseur du monde physique et je déplace le curseur du monde digital pour les amener l’un vers l’autre », explique Alexandre Allard. (@latribunepaca).

#Immobilier

► Les défis immobiliers à relever pour les prochaines années. Les enjeux climatiques, énergétiques et numériques vont transformer les bureaux de demain. L’immeuble du futur sera encore plus économe en énergie mais aussi hybride, convertible et ultra connecté. « Pour prendre en compte le changement climatique et préserver l’environnement, il faudra intégrer davantage dans le processus de construction le remploi de matériaux existants, développer la filière bois avec une approche circulaire », explique Walid Goudiard, directeur AMO-MOE chez Jones Lang LaSalle. Ainsi « L’espace devenant limité et cher, pourquoi ne pas imaginer des lieux transformables s’adaptant à des usages différents au cours de la journée », affirme Christel Zordan, directrice générale du Fonds d’investissement Nuveen (@Le_Figaro).

► L’intelligence artificielle face aux réalités du bâtiment. Pour tenter d’y répondre, le laboratoire du futur des villes et des infrastructures (Leonard) créé par Vinci, a lancé mardi 12 mars une série de conférences consacrées à l’intelligence artificielle dans la construction, la mobilité et l’industrie. La première, exclusivement consacrée au secteur du bâtiment, a débuté sur un constat : les champs d’application et la pertinence de l’IA ne sont pas les mêmes entre la phase de conception/construction de l’ouvrage et celle de son exploitation. Les applications de l’IA concernent déjà le contrôle et l’analyse visuelle du chantier, où l’ordinateur signale les situations dangereuses (zones à risques, absence d’équipement de protection, etc.) et surveille les accès. Mais pendant la conception du bâtiment, l’enjeu est de recourir à l’IA lors de la mise au point des matériaux (chimie de la construction) ou de la conception de la maquette numérique d’après le processus BIM (Building Information Modeling). (@pressecitron). Photo by Alex wong on Unsplash.

#Agriculture

► Grande-Synthe : L’agriculture urbaine pour répondre aux difficultés sociales. Médiatisée par les migrants qui y font escale avant de partir vers l’Angleterre, la crise de la sidérurgie et son taux de chômage bien au-dessus de la moyenne, la ville de Grande-Synthe (59) est devenue en quelques années un concentré des difficultés auxquelles le reste de la planète pourrait bien être confronté dans la prochaine décennie. Sous l’impulsion de son maire, cette cité industrielle a compris que la transition écologique pouvait être une véritable bouffée d’oxygène. Un pari qui a désormais valeur d’exemple. Le maire de Grande-Synthe depuis 2001 a préféré retrousser ses manches, mobiliser associations locales et pouvoirs publics, pour faire de la commune un laboratoire de ce que les autres vivront demain. Plaçant la crise industrielle derrière lui, l’édile est convaincu que les politiques de développement durable sont des réponses de long terme aux difficultés sociales des habitants. « Ce n’est pas l’économie qui doit diriger le pays, c’est le pouvoir de vivre », déclarait l’an dernier Damien Carême sur Le Monde. (@villeintelmag).

#Internet

► « Le pouvoir égalisateur d’un Internet pour tous relève en partie du fantasme ». Salomé Berlioux, présidente-fondatrice de l’association Chemins d’avenirs et co-autrice avec Erkki Maillard du livre Les Invisibles de la République (Robert Laffon, 2019), apporte un éclairage original sur « un problème ni spectaculaire ni particulièrement visible » et pourtant crucial : celui du déterminisme territorial qui touche les jeunes issus des territoires périphériques. Accès restreint à l’information, mobilité limitée, manque d’opportunités : pour trouver sa voie professionnelle, les obstacles ne manquent pas. Dans ce contexte, Salomé Berlioux questionne notamment le rôle du numérique : cause ou remède à la fracture sociale ? Un article à retrouver dans le dossier Inclusion : le numérique est-il la cause et le remède, sur le site de RSLN. (@usbeketrica).

#Web

► François Flückiger : « Le Web a été un amplificateur de l’irrationnalité ». Si ce pionnier d’Internet avait bien prédit, il y a vingt-cinq ans, l’usage solitaire du Web, il n’avait anticipé ni les réseaux sociaux ni leurs dérives. Il s’alarme aujourd’hui dans une tribune au « Monde » de la confusion entre connaissance et croyances, un danger pour la rigueur scientifique. « En mars 1989, Tim Berners-Lee, un jeune ingénieur anglais, invente le Web à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). Cinq ans plus tard, alors que j’ai succédé à Tim Berners-Lee au Massachusetts Institute of Technology (MIT), je souhaite ajouter à un livre universitaire sur les réseaux multimédias un épilogue sur la société numérique naissante. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#MediaSocial

► Facebook : enquête pénale aux Etats-Unis sur des « accès partenaires » aux données des utilisateurs. Quel accès aux données de ses utilisateurs a réellement accordé Facebook à ses partenaires, et dans quelles conditions ? Des procureurs fédéraux à New York ont lancé une enquête pénale à ce sujet, a révélé le New York Times mercredi 13 mars. C’est ce quotidien américain qui avait dévoilé, en décembre, des informations sur des partenariats entre Facebook et d’autres grandes entreprise du numérique, incluant des partages de données. Le New York Times expliquait alors, entre autres, que Spotify avait eu accès aux messages privés de ses utilisateur sur Facebook ; Yahoo!, aux publications des amis de ses utilisateurs ; Apple, aux contacts Facebook d’utilisateurs de ces produits… Des partenariats de ce type auraient été noués avec plus de 150 entreprises, selon le journal américain. (@lemondefr).

#Environnement

► #Trashchallenge: ce défi positif qui contribue à nettoyer la planête. Après le Bootle Flip Challenge ou le In My Feeling Challenge, un nouveau défi se propage sur les réseaux sociaux: le Trash Challenge. Son objectif est de mobiliser les internautes pour aller nettoyer les espaces pollués par les déchets. Lancé en 2015, ces initiatives refont surface depuis quelques jours, alors que les jeunes manifestent dans les rues pour le climat. (@Figaro_Economie).

#LiensSauvages

► – Ces Cubains qui défient le gouvernement grâce aux réseaux sociaux (@frenchweb) ; – Les virus aiment l’espace… (@frenchweb) ; – A Saumur, Veolia Eau va désormais favoriser l’inclusion numérique (@villeintelmag) ; – Google lance son Netflix du jeu vidéo (@LesEchos) ; – Quand l’intelligence artificielle transforme le bâtiment (@weareleonard) ; – Copyright, plateformes: ces méga chantiers européens qui vont bouleverser le numérique (@Challenges) ; – Le budget participatif d’Angers, entre civic tech et agora locale (@C_desmaires) ; – L’intelligence artificielle, le nouveau champ de rivalités entre les États-Unis et la Chine (@europe1) ; – « Uber, c’est de la sous-traitance poussée à l’extrême, enrobée dans un discours technologique » (@usbeketrica) ; – The future of city innovation (@BloombergCities).

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Chili : inauguration de la première centrale solaire thermique d’Amérique Latine. Au milieu du désert d’Atacama apparaît, comme une œuvre d’ingénierie futuriste, Cerro Dominador. La centrale solaire thermodynamique qui, d’ici 2020, produira de la lumière pour 250.000 foyers. Equipés de la technologie CSP (Concentrating Solar Power), plus de 10.000 héliostats, des miroirs de 140 cm2 qui suivent la trajectoire du soleil, projettent la chaleur solaire comme une loupe sur le récepteur situé au sommet de la tour sismique de 250 mètres. Le réservoir contient des sels fondus qui seront chauffés à 565ºC et serviront à leur tour à chauffer l’eau. La vapeur propulse une turbine qui produit de l’énergie lorsqu’il n’y a plus de soleil. (@Sciences_Avenir). Légende image : Vue aérienne de la centrale de Cerro Dominador, à Antofagasta (Chili), le 6 février 2019. Crédits photo : Cerro Dominador / Afp- Ho.

#Energie

► La ligue des champions de l’éolien offshore a commencé. « C’est la Ligue des champions de l’éolien offshore. » Voilà comment un acteur du secteur commente la compétition qui va s’intensifier pour équiper le champ de Dunkerque (Nord) de plusieurs centaines de mégawatts. Vendredi, les consortiums en lice ont remis leur dossier à la Commission de régulation de l’énergie, chargée d’instruire les offres. Le gendarme du secteur doit le faire dans un délai de 8 semaines: une fois qu’il aura sélectionné le vainqueur. Tous les grands énergéticiens européens sont présents, pilotant de solides regroupements : EDF est associé au canadien Enbridge, Engie avec le portugais EDP, tandis que le suédois Vattenfall travaille avec l’allemand WPD. Pour ne citer que quelques-unes des équipes en compétition. (@Figaro_Economie).

#5G&Lifi

► Le réseau 5ème génération arrive bien en 2019, et les premiers appels grand public seront passés dès l’été prochain en France. « 2019 est une année précommerciale, avec un réseau qui commencera à être utilisé dans les villes de Paris, Marseille, Nantes et Lille-Douai. Il accompagnera d’ailleurs les premiers smartphones compatibles. 2020 sera, quant à elle, la véritable année commerciale pour cette technologie qui va accompagner la prochaine décennie », précise Arnaud Vamparys, directeur du programme 5G chez Orange. Et les usages dépasseront ceux connus aujourd’hui sur les mobiles classiques. Tout un pan de l’industrie s’ouvrira à la 5G. Des robots pourront être pilotés à distance et sans latence, ouvrant la voie à des opérations chirurgicales complexes à distance, par exemple, tandis que les véhicules autonomes pourront communiquer entre eux et en temps réel des informations liées à la circulation. « Personne ne veut prendre le risque de rater une révolution, et les investissements dans ce domaine sont importants », souligne Jean Varaldi, président de Qualcomm France. Reste encore la question de l’attribution officielle des fréquences 5G, qui sera décidée cet automne par le gouvernement. (@Cnews)

► Revue de liens : – La 5G va-t-elle nous simplifier la vie ? (@franceculture) ; – Quel est le calendrier de la 5G en France et en Europe ? (@Numerama) ; – Cinq questions que tout le monde se pose sur la 5G (et une 6e sur la 6G) (@LePoint) ; – Où ont lieu les tests 5G en France ? Cette carte vous permet de le savoir (@Numerama) ; – 5G : le principe de précaution doit primer (@letemps).

► Pour Verizon, la 5G coûtera 10 dollars de plus par mois. Enchères à coups de milliards pour acheter les fréquences, dépenses d’infrastructures pour construire le réseau… la 5G va coûter très cher aux opérateurs. Il y a tout juste un an, le patron de l’opérateur Sprint jugeait que les investissements pourraient atteindre le total de 275 milliards de dollars (243 milliards d’euros). Naturellement, les opérateurs seront tentés d’en répercuter le coût en bout de chaîne, sur le client. Reste à savoir dans quelle proportion. Aux Etats-Unis, pays en avance sur le déploiement du nouveau standard, Verizon estime que cela en coûtera 10 dollars de plus chaque mois pour ses abonnés. (@LesEchos).

► 5G : la Chine investira près de 200 milliards d’euros d’ici à 2025. Bien décidée à être leader sur la 5G, la Chine se donne les moyens. Selon un think tank dépendant du ministère de l’Industrie, de l’Information et de la Technologie, la Chine pourrait investir entre 134 et 198 milliards d’euros dans la 5G d’ici à 2025. Pour référence, le pays avait, sur la période 2014-2018, un budget de 131 millions d’euros. Cette hausse de budget permettrait aux opérateurs chinois de tirer des recettes aux alentours des 250 milliards d’euros sur la même période. C’est le China Academy of Information and Communications Technology (CAICT) qui avance ce chiffre spectaculaire. La 5G devrait représenter un marché pesant quelque 1 398 milliards d’euros d’après le cabinet qui assure également que 182 opérateurs à travers 78 pays s’essaient actuellement à la 5G. (@lesnums).

► Donald Trump veut de la 5G… et même de la 6G ! La 5G est régulièrement dans la bouche du président américain ces derniers temps, devenue un argument dans la guerre économique qui se joue entre les États-Unis et la Chine. Dernièrement, Donald Trump avait demandé à ce que Huawei ou ZTE ne puissent œuvrer dans les infrastructures du réseau américain, une décision qui tombait plutôt mal pour le chinois qui était prêt dans le domaine de la 5G, ce qui devrait favoriser son concurrent Samsung. Tous les acteurs technologiques sont impatients de voir débarquer la 5G et ses promesses, notamment les débits de données de 10 Gb/s ! Cela représente un débit 100 fois plus rapide que l’actuelle 4G LTE. Certains groupes de travail planchent sur des spécifications pouvant même atteindre 20 Gb/s. C’est bien joli tout cela, mais Donald Trump veut de la 6G… pour ne pas se faire distancer. (@pressecitron).

#Transport

► Il sera peut-être possible dans quelques mois pour les utilisateurs chinois du métro de payer leur billet simplement en étant scanné à l’entrée de la station. L’essai est effectué en partenariat avec Huawei qui développe la technologie. C’est en tout cas l’objet du test réalisé  par une compagnie ferroviaire à Shenzen, en Chine. Une station a été équipée d’un système de reconnaissance faciale disposé à l’entrée. Les utilisateurs venant prendre le métro sont automatiquement détectés et le prix du billet est débité de leur compte. Ils doivent préalablement avoir enregistré un mode de paiement et associé leurs données faciales. (@Clubic).

#Immobilier

► Ecotone, le projet immobilier futuriste de Sophia-Antipolis Dans le dictionnaire, un écotone est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes. À Sophia-Antipolis, technopole située sur plusieurs communes dont Antibes, il s’agit d’un projet très innovant, dans la zone des Trois-Moulins, sur un terrain de 40 000 m2. Côté chiffres, il s’agit d’une construction de 10 000 m2 au sol, avec un espace comprenant un secteur pour les entreprises, des hôtels, des restaurants, des parkings et de nombreux espaces verts. Le but est de faire monter la nature sur la bâtiment, les lavandes devraient être partout (d’où le violet sur les visuels). Le projet est imaginé par l’architecte Jean Nouvel. (@franceinfo).

#GrandDébat National

► « il y a un manque de transparence sur le traitement des réponses ». Qu’est -ce-que vraiment la démocratie numérique et comment peut-elle s’exercer ? A l’heure où se clot le grand débat national en ligne, la question n’a jamais été aussi actuelle. Entretien avec Tatiana de Feraudy, coordinatrice de l’Observatoire de la démocratie numérique. Elle explique que « c’est difficile de définir la démocratie numérique, ce sont des nouvelles formes d’expression, une manière plus directe d’interpeller les institutions et d’être représenté. En tout cas le numérique est un lieu de débat. Ça marche bien quand la régulation se fait entre pairs, comme sur certains forums ou dans la communauté Wikipédia par exemple. » (@franceinter).

#LiensSauvages

► – La French Tech Lyon ouvre en avril son grand incubateur H7 (@frenchweb) ; – Google veut se positionner dans le jeu video grâce au streaming (@frenchweb) ; – L’éducation sexuelle sur Instagram (@frenchweb) ; – La Française Fidji Simo, nouvelle directrice de l’application Facebook (@frenchweb) ; – A Saumur, Veolia Eau va désormais favoriser l’inclusion numérique (@villeintelmag) ; – Tchad : la Chine équipe 109 villages de la télévision satellitaire dans le cadre d’un projet (@JD_Tchad) ; – 50 ans après sa création, quel bilan pour la technopole Sophia Antipolis ? (@frenchweb) ; – Luc Julia : « Non à l’intelligence artificielle, oui à l’intelligence augmentée » ! (@acteurspublics) ; – Jeune chercheuse en IA, j’ai quitté Morgan Stanley pour retourner à l’université (@koriifr)

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La technologie suédoise pourrait faire de la géothermie une source d’énergie aussi importante que l’éolien et le solaire. La géothermie est flexible, comme le gaz naturel, fournissant de l’énergie chaque fois que nécessaire. Et il est vert, comme l’énergie éolienne et solaire, ne produisant presque aucune émission de CO2. Mais les grandes centrales géothermiques dépendent d’un accès à de l’eau très chaude, qui ne peut être récupérée que dans de petites régions de la planète comme l’Islande et l’Indonésie. La société suédoise Climeon affirme pouvoir rendre la géothermie accessible grâce à sa technologie peut utiliser la chaleur à basse température, ce qui permet à une plus grande partie du monde d’accéder à une énergie géothermique économiquement viable. (@qz). Légende image : Unités Climeon à Fludir, Islande. Crédit photo : Climeon.

#SXSW19

► Fin du techno-chauvinisme, attaques sévères contre les géants de la tech. Pour cette édition 2019 du festival « South by Southwest » qui se clôture dimanche, un air de régulation remplace l’optimisme sans limites qui accueillait jusqu’à maintenant les représentants de la Silicon Valley au Texas. C’est un peu le monde à l’envers à Austin : les stars du festival ce ne sont plus Facebook, Amazon, Twitter et Elon Musk, mais des hommes, et surtout des femmes politiques qui cultivent ouvertement du Gafa-bashing face à un public composé de … nombreux salariés d’Apple, Google et Cie. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Media

► La « conversion » : nouvelle mission du journaliste. J’ai fait « 12 conversions ». « Cette semaine, réjouissons-nous, nous avons converti 35 personnes ». Ces phrases, vous croyez pouvoir les entendre dans une réunion d’évêques, d’imams ou de rabbins. Eh bien, non, pas du tout : c’est dans les conférences de rédaction des journaux qu’on les entend aujourd’hui !  Vous l’avez remarqué en allant sur les sites des journaux : pour accéder à la totalité d’un article, ou après cinq consultations gratuites, on vous incite à vous abonner pour continuer. Après des expériences comme la gratuité totale (avec financement par la publicité) ou la fermeture totale, en passant par l’achat d’article à la pièce, le “paywall” s’impose comme LE modèle économique de la presse en ligne. Avec une conséquence : ce n’est plus le nombre de lecteurs d’un article qui devient l’étalon de sa réussite, mais le nombre de lecteurs qu’il aura réussi à « convertir », c’est-à-dire le nombre de personnes qui, pour lire cet article, auront décidé de souscrire à un abonnement numérique. (@franceinter).

#Web

► Sur Internet, comment en est-on arrivé à l’idée que « toutes les paroles se valent ? » Chronique Phil’d’actu, par Thomas Schauder. Dans ma dernière chronique, je m’interrogeais sur la liberté d’expression et ses limites. Je montrais que pour des raisons aussi bien éthiques que politiques, il n’était ni possible ni souhaitable de tout dire. A la veille de fêter les 30 ans d’Internet, force est de constater que cet outil a révolutionné notre rapport à l’écrit et à la parole. Il offre des possibilités inédites dans l’histoire de l’humanité pour résister à l’oppression politique comme pour diffuser la propagande, partager les connaissances autant que les fausses nouvelles, communiquer instantanément partout sur terre, y compris pour insulter ou harceler. Cette révolution invite à prendre la question classique « peut-on tout dire ? » par un autre bout : pourquoi désire-t-on dire ? Pourquoi chacun pense-t-il que son opinion mérite d’être connue des autres ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à penser que toutes les paroles se valent ? Lire la suite sur le site de @lemondefr.

#MediaSocial

► Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : les réseaux sociaux pointés du doigts. Les réseaux sociaux n’ont pas été au point. C’est le constat de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, suite à l’attaque terroriste de vendredi dans les mosquées de la ville de Christchurch. La dirigeante a annoncé dimanche qu’elle attend des explications de la part de Facebook et des autres réseaux sociaux comme YouTube (qui appartient à Google) et Twitter. Effectivement, l’extrémiste australien Brenton Tarrant a filmé et diffusé en direct sur Facebook le massacre, dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu’ils tentent de fuir. Le contenu a été partagé et dupliqué ensuite sur YouTube et Twitter notamment, qui ont eu toutes les peines du monde à maîtriser cette viralité. (@latribune).

#Selfie

► Meitu, l’empire du selfie à l’assaut du monde. L’univers de Meitu, une entreprise chinoise qui développe des applications pour retoucher les autoportraits sur smartphones, semble très loin de la recherche de pointe en reconnaissance faciale. Mais l’entreprise est dotée de l’un des plus importants pôles de recherche privée en Chine, et se montre être l’une des premières entreprises à avoir su bâtir un empire du selfie valorisé à plus de deux milliards d’euros. Créée en 2008 par Wu Xi Hong, un ingénieur amateur de peinture auparavant spécialisé dans la revente de noms de domaines, Meitu a d’abord fabriqué des smartphones à selfies. Bien avant que la mode ne se popularise en Occident, la société proposait déjà en Chine des caméras frontales améliorées et surtout, des logiciels intégrés aux appareils pour améliorer l’apparence des utilisateurs sur leurs photos. (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Un réseau électrique mondial et basé sur les renouvelables, ce n’est plus de la science-fiction (@FR_Conversation) ; – Pour éduquer à l’information, être un « digital native » ne suffit pas (@FR_Conversation) ; – Comment Epitech développe les futurs talents du digital (@Challenges) ; – Facebook a supprimé plus de 1,5 million de vidéos de l’attentat de Christchurch (@le_Parisien) ; – Le quartier de Quayside à Toronto, laboratoire expérimental d’une smart city (@lesyeuxdumonde) ; – 9 Français sur 10 pensent que leur métier existera toujours dans 20 ans mais sera différent @Figaro_Economie).

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► La production de béton a de graves conséquences sur l’environnement. Ce n’est pas leplastique ou l’acier mais le béton qui a transformé la planète plus que tout autre. Des écoles, des hôpitaux aux immeubles de bureaux en passant par les ponts, les barrages et les ports, le béton est partout. Toutefois, les avantages indéniables du béton et du ciment entraînent des coûts environnementaux croissants. le ciment est responsable de 8% des émissions mondiales de carbone. Il est responsable de 9% de la consommation d’eau industrielle mondiale. La demande pour certains types de sable (utilisés en tant qu’agrégats) entraîne la destruction de plages, de lacs et de lits de rivières. (@wef). Légende image : La ville de Rizhao en Chine, dans la brume (juillet 20158). Crédits photo : Stringer / Reuter.

#Energie

► Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, se désengage de certaines compagnies pétrolières. Le plus gros fonds souverain au monde, celui de la Norvège, lui-même alimenté par des pétrodollars,va se désengager de certaines compagnies pétrolières pour réduire l’exposition de ce pays scandinave à l’or noir, une décision qui épargne toutefois les majors comme ExxonMobil et Total. Si cette proposition est dictée par des considérations financières et non pas environnementales, le désengagement, même partiel, d’un investisseur qui pèse plus de 1.000 milliards de dollars est aussi perçu comme un coup porté aux énergies fossiles polluantes. (@Sciences_Avenir).

#Alimentation

► Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, a estimé jeudi 14 mars que « tout le monde sera obligé de faire de la permaculture », dans la mesure où les consommateurs « commencent à savoir » que les « maladies sont la conséquence d’une malbouffe ». « Comme aujourd’hui, ça commence à se savoir (…) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers », a poursuivi celui qui régna jusqu’en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de « hard discount ». (@Sciences_Avenir).

► Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire sa consommation de viande. Les pays développés en particulier devront réduire de 90% leur consommation de viande pour préserver la planète et nourrir les quelque 10 milliards d’humains attendus d’ici 2050, ont calculé les chercheurs. L’étude parue dans la revue Nature est consacrée à l’impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire, consommatrice d’eau, source de déforestation, est un facteur majeur de réchauffement climatique. Et sans un recul net de la consommation de viande, son impact sur l’environnement pourrait croître jusqu’à 90% d’ici la moitié du siècle, préviennent les chercheurs, qui appellent aussi à réduire le gaspillage alimentaire et à de meilleures pratiques agricoles. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouvelle dure semaine pour Facebook, un an après Cambridge Analytica. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La tuerie en Nouvelle Zélande montre encore une fois l’incapacité de YouTube et Facebook de gérer la haine et les images violentes. Comment Facebook a-t-il permis la diffusion en direct de la tuerie pendant 17 mn ? Ses processus internes de modération ne fonctionnent pas. En d’autres termes, il s’agit bien d’un massacre produit pour Internet. Et pour radicaliser les internautes. Les réseaux sociaux n’ont pas su gérer. Même s’il n’y pas que les réseaux sociaux qui montrent la tuerie. Attention donc à l’oxygène d’amplification ; – Le journalisme local est en train de mourir aux US à la vue de tous ; – Outils pour réussir la couverture d’une élection.

#PublicitéPolitique

► Les hésitations des gouvernements européens et des réseaux sociaux. Comment éviter le fiasco de 2016, lorsqu’il avait fallu des mois après l’élection présidentielle états-unienne pour comprendre avec quelle facilité les agences de propagande russes avaient utilisé les réseaux sociaux pour diffuser leurs messages ? C’est, en substance, la question que se posent aussi bien la Commission européenne et les gouvernements de l’Union européenne que Facebook et Google, à quelques semaines des élections européennes. Depuis 2016, gouvernements et réseaux sociaux ont pris des mesures pour tenter de compliquer la tâche des organes de désinformation. Facebook comme Twitter ont investi dans leurs outils de détection de faux comptes, et annoncent régulièrement le démantèlement de groupes de comptes agissant de manière coordonnée et trompeuse. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Facebook: dans la tourmente, une figure historique quitte le navire (@Challenges) ; – Cinq questions sur l’écoféminisme (@usbeketrica) ; – L’ère post-numérique approche : êtes-vous prêts ? (@iatranshumanism).

15 Mar

Régions.news #369 – Edition du vendredi 15 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La centrale solaire de Cestas (Gironde), la plus grande d’Europe au moment de son inauguration le 1er décembre 2015. Crédits photo : Marc De Tienda / Panoramic. – Un rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) met en exergue les performances des grandes installations photovoltaïques, dont les coûts d’investissement ont reculé d’un tiers en trois ans. Le rapport souligne que plus les installations sont importantes, plus les coûts de production du solaire descendent de manière significative. À lire : À Bordeaux, la décharge de Labarde a été transformée en centrale solaire, avec dix embauches.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Recycler, récupérer, fabriquer soi-même, privilégier le local… est une tendance de fond qui émerge depuis quelques années. Face au gaspillage, à l’obsolescence programmée, pour des raisons d’économie ou de santé, les Français sont de plus en plus nombreux à franchir le pas et la Bretagne n’échappe pas à la règle. France 3 Bretagne a rencontré des Bretons qui ont choisi, de se lancer dans l’aventure du « moins consommer mais mieux ». Cette pratique se nomme le do it yourself ou le faire soi-même en français. Une pratique qui a le vent en poupe, plus 550 000 blogs lui sont consacrés sur le Web.

► L‘association Décider ensemble et le Conseil économique, social et environnemental coorganisent, le 18 mars prochain à Paris, une journée consacrée aux civic tech et à l’engagement citoyen. L’objectif de l’opération est de dresser un état des lieux des technologies civiques et de la démocratie numérique en France. Pour cela, l’événement se déroulera  autour de quatre thématiques : 1/ Quelle place pour les civic tech à l’heure du grand débat national ; 2/ Govtech ou quand les institutions utilisent les technologies numériques ; 3/ Quand la technologie sert la cause des citoyens ; 4/ L’écosystème civic tech, un marché comme les autres.

► Les espaces de travail partagés, connectés qui accueillent les auto-entrepreneurs, des salariés en télétravail sont encouragés par le gouvernement pour dynamiser les territoires. Appelés coworking space, ces lieux de travail s’implante en France : voir la carte du coworking en France. Ainsi le travail se dématérialise de plus en plus. Comme le souligne Jérôme Le Grognec, patron de l’agence digitale Swenson House explique : « la proximité n’est plus indispensable. Dans beaucoup de métiers, on peut bosser à distance. »

► « A vendre lot de deux classes, cause délaissement dans écoles et communes rurales ». Une association de parents d’élèves de Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) a décidé de mettre en vente symboliquement sur le site LeBonCoin deux classes qui doivent être supprimées à la rentrée 2019. Une pétition a recueilli plus de 1.100 signatures.

► #LaVieSansLeWeb devient en quelques heures l’un des hashtags les plus utilisés sur Twitter. Nous sommes le mardi 12 mars et c’est le 30ème anniversaire de l’invention du Web. Ainsi sur Twitter, les internautes ont pu se souvenir ce qu’était le quotidien avant l’existence de cette application fondamentale de l’Internet. Il y a ceux qui affirment avec nostalgie la perte du lien social ou le recul de la lecture de livres. Mais il y a ceux qui se réjouissent que le Web a permis plus de découvertes, de culture et de contacts. Une révolution que la télévision s’amusait à imaginer dès les années 1960, et qu’elle a découverte pour de bon au début des années 1990.

Légende image. En 1989, le CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire), près de Genève, en Suisse, à cheval sur la frontière franco-suisse, était une ruche d’idées et les informations y étaient stockées sur un grand nombre d’ordinateurs incompatibles. Le chercheur anglais Tim Berners-Lee imagina une structure unificatrice permettant de connecter entre elles les informations disséminées sur ces différents ordinateurs. En 1991, cette vision de connectivité universelle était devenue le World Wide Web !

#Web@30

► « La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n’est pas du pétrole, ce n’est pas une matière première, ce n’est pas une substance », a déclaré Berners-Lee, le lundi 11 mars, dans un entretien avec quelque journalistes rencontrés au CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire). C’est le lieu de naissance du World Wide Web, il y a 30 ans. « C’était le 12 mars 1989 très exactement. À l’origine, c’était une simple proposition écrite, un mémo pour « un système de gestion de l’information », un moyen pour les scientifiques de partager leurs connaissances via un système d’hyperliens », explique Valérie Schafer, chargée de recherche au CNRS. Très vite les entreprises et le grand public adoptent le Web. Et au début des années 2000 voient la naissance de ceux qui sont devenus les géants du Web : Amazon (1994), Google (1998), Facebook (2003) ou Twitter (2006). « On est passé d’un Web de documents à un Web de programmes. On a vu l’apparition de moteurs de recherche incroyablement efficaces. Le Web a connu de nombreuses évolutions, et il serait idiot de penser que son état actuel est son évolution ultime. Il n’est pas trop tard pour changer le Web », affirme aujourd’hui Tim Berners-Lee.

► Sans l’Internet (nommé en 1970 ArpaNet), le Web n’aurait pas existé. Depuis une vingtaine d’années, les termes « Internet » et « Web » sont considérés comme des synonymes. Masquant le fait que le second n’est qu’une des applications du premier. Internet est un réseau informatique mondial, ou plus exactement d’un nœud gigantesque et sans centre névralgique de millions de réseaux, qui permet d’envoyer des « paquets » d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un protocole informatique (TCP/IP) et un système complexe d’adresses (URL). Et le Web a réussi à s’imposer comme l’application la plus iconique du célèbre réseau informatique mondial, éclipsant les autres applications comme newsgroups, e-mails et tchats.

► En 1992, Wojciech Wojcik et Daniel Charnay, ingénieurs du CNRS, travaillent à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules à Villeurbanne (Rhône). Après une conférence au Cern, Ils montent le premier serveur WEB français et publie la première page Web, info.in2p3.fr, en France.

► Revue de liens : – « Il y a quelque chose d’inattendu aussi : le web est inventé en Europe dans un laboratoire voué à la physique des hautes énergies par un garçon qui avait une formation de physicien », explique Pierre Mounier-Kuhn, historien de l’informatique ; – Voici ma vie en 1989, avant le web, récit de la journaliste de @LObs, Corinne Bouchouchi ; – Les 30 ans du Web : de l’utopie à un capitalisme de surveillance, son inventeur, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee, ne s’y résout pas, sa créature lui a échappé, l’utopie d’Internet a déraillé ; – Voir : Les 30 ans du Web en une infographie.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Ce qu’il faut comprendre du pivot de Facebook vers la messagerie. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Résumé critique de la dernière décennie Internet : « Des capital-risqueurs ont subventionné la création de plates-formes rémunérant peu le travail & fournissant des services de domestiques à la demande aux riches, en soumettant tout le monde à une surveillance accrue» ; – Facebook, Google et d’autres seigneurs de l’économie de surveillance ont engendré une mutation virulente du capitalisme. Ils ne sont donc pas intéressés à aborder leurs nombreux scandales.

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