21 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Informatique

► Assistant intelligent, voiture autonome, reconnaissance faciale  et autres technologies numériques nous promettent monts et merveilles. Mais comment en est-on arrivés là ? Si cela fait des siècles que l’homme créé des machines pour alléger ses tâches et accroître sa production, c’est surtout dans les années 30 que les choses s’accélèrent, grâce notamment à Alan Turing, mathématicien britannique de génie (1912-1954), inventeur du concept d’ordinateur et communément dénommé père de l’informatique. (@univbordeaux). A lire aussi : Les mythologies d’Alan Turing  (@franceculture). Légende image. Machine de Turing imaginée par Alan Turing en 1936, en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ». Crédits photo: Steve Simmons UK / Fotolia.

#Transport

► Les pistes, à 500 milliards d’euros, pour en finir avec les voitures essence et diesel. Un rapport présenté mercredi 20 mars par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dresse « les scénarios technologiques permettant d’atteindre l’objectif d’un arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques en 2040 ». Les enjeux sont considérables. La filière automobile représente 16 % du chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière française, avec plus de 4 000 entreprises industrielles et 440 000 salariés, ainsi que près de 130 000 sociétés de service employant 480 000 salariés. Les trois scénarios envisagés (« médian », « pro-batterie » et « pro-hydrogène ») tablent sur des progrès importants en R&D et sur une baisse significative du prix des batteries lithium et des piles à combustibles à hydrogène pour tendre vers la « disparition totale des véhicules thermiques non hybrides en 2040 ». (@lemondefr). A lire aussi : La voiture électrique fera perdre plusieurs dizaines de milliards par an à l’État (@Figaro_Economie).

#Energie

► Pour la première fois, un juge autorise le refus d’installation d’un compteur Linky. Dans le cas de ces 13 plaignants dotés d’un certificat médical attestant de leur hypersensibilité électromagnétique, le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse « a ordonné à Enedis de faire en sorte que l’électricité ne soit pas distribuée » avec un système de courant porteur en ligne (CPL) présent dans les compteurs Linky, a précisé Me Christophe Lèguevaques. Le compteur Linky, produit par Enedis et permettant de relever à distance et en direct la consommation des clients, fait l’objet de polémiques récurrentes depuis son déploiement en 2015, suscitant des inquiétudes sur l’exposition aux champs électromagnétiques et le respect de la vie privée. (@Challenges).

#Entreprise

► Le long chemin des PME vers l’intelligence artificielle. Les pouvoirs publics commencent à se mobiliser pour faire essaimer cette technologie dans les petites entreprises. Des diagnostics sur mesure se mettent en place. Pour inciter les patrons à se lancer, l’idée est aussi de démystifier. « L’intelligence artificielle, tout le monde en parle, mais peu de gens en font. Moins de 15 % des entreprises françaises ont des solutions IA qui tournent, et ce taux est encore plus faible dans les PME. Il faut passer à l’action. » Chez Sylvain Duranton, de la société de conseil Boston Consulting Group, c’est une conviction bien ancrée : les PME ont intérêt à se jeter dans le grand bain de l’IA. « Si les PME industrielles n’ont pas intégré rapidement le numérique, la blockchain et l’IA, elles risquent de se faire dépasser », abonde la députée d’Eure-et-Loir Laure de la Raudière, spécialiste du dossier. « Dans nos territoires, il vaut mieux miser sur la numérisation et le passage à l’IA, qui font grandir nos entreprise de taille intermédiaire (ETI), plutôt que de créer des pépinières à start-up qui sont un phénomène métropolitain. » (@LesEchos).

#Banque

► Banking 4.0: la spectaculaire fragilisation des banques françaises. Par Fabien Giuliani, Doctorant en prospective chez Conservatoire National des Arts et Métiers. Si la Bourse est souvent un jeu de dupes, il arrive que son verdict soit sans appel. Depuis un an, les capitalisations boursières des principales banques françaises connaissent un net décrochage. Deux phénomènes complémentaires peuvent expliquer cette érosion préoccupante. La perte de confiance des investisseurs semble en premier lieu imputable à la mauvaise qualité des actifs au bilan, et notamment des prêts accordés par les banques. Outre l’incertitude pesant sur la qualité de leurs bilans, les majors ont peu renouvelé leur modèle d’activité les dix dernières années, et ce malgré l’irruption de nouveaux concurrents particulièrement innovants. Fintechs, acteurs majeurs de l’économie digitale et autres opérateurs télécoms captent une part croissante des flux financiers en se focalisant sur un nombre limité de segments comme le paiement, le prêt, la gestion de patrimoine automatisée, le transfert de fonds… Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Commerce

► La hausse de l’e-commerce fait exploser le nombre d’accidents de camionnettes en Espagne. Les accidents et collisions des petits véhicules de livraison ont augmenté de 55 % depuis 2012 en Espagne, suivant la montée en puissance du commerce électronique. C’est ce que révèlent les chiffres de l’Observatoire de la sécurité routière, qui indiquent aussi que durant cette période, les accidents de camionnettes ont été multipliés par deux sur les autoroutes et les voies rapides, provoquant 32 % d’hospitalisations en plus. Si les coursiers à vélo sont devenus le symbole de l’ubérisation du travail, les chauffeurs livreurs qui sillonnent les villes et les campagnes en camionnette sont l’autre face de la précarité de l’emploi surgi dans le sillage d’Amazon et des plateformes de commerce électronique. À lire aussi : Aux Pays-Bas, le vélo électrique est devenu source de profit et… d’accidents mortels. (@LesEchos).

#Robotique

► Les six idées à retenir de … « Les robots n’auront pas notre peau » Le challenge sociétal dans le monde du travail se concentre sur notre capacité à nous adapter, affirment Laurent Geneslay et Rasmus Michau dans leur ouvrage publié aux éditions Dunod. À travers ce livre, les auteurs s’interrogent sur les changements à venir dans l’entreprise à l’heure de l’intelligence artificielle. Avec l’émergence de la « gig economy », l’économie des petits boulots, et le développement de la robotisation et de l’intelligence artificielle, des questions se posent sur l’avenir du travail. Aux Etats, et surtout aux entreprises de s’adapter ! Certains voient en l’IA un potentiel de danger : le « dataïsme » serait une nouvelle religion et les humains seraient soumis à la toute-puissance des algorithmes. D’autres dénoncent un scénario catastrophe. En réalité, la peur que la technologie tue le travail est un débat ancien. Personne ne peut prédire les jobs du futur. Le challenge sociétal dans le monde du travail se concentre sur notre capacité à nous adapter. @EchosExecutives).

#Web

► Les géants du web partent en guerre contre les anti-vaccins. De nombreuses plateformes en ligne ont promis depuis le mois de février de réduire l’influence des fake news entourant la vaccination. Il suffit de chercher « vaccins » pour tomber dessus. Un groupe Facebook pour la « protection (…) des enfants en France » face aux « lobbys pharmaceutiques ». Une « enquête » en neuf épisodes d’un youtubeur adepte des thérapies alternatives. Un livre sur les « bienfaits de l’abstention vaccinale » sur Amazon. Sans exception, les plateformes en ligne les plus visitées hébergent toutes des contenus qui remettent en cause l’efficacité des vaccins et leur prêtent des dangers imaginaires. Après des années de laisser-faire, à l’heure où l’OMS classe « l’hésitation à l’égard du vaccin » parmi les dix principales menaces pour la santé mondiale en 2019, les géants du web se décident enfin à freiner les colporteurs de désinformation médicale. (@LExpress).

#DroitDAuteur

► « Qwant va rémunérer les éditeurs de presse pour l’indexation de leurs articles », dit son patron. Dans une interview aux « Echos », Eric Léandri, le patron du challenger européen de Google, plaide en faveur de la directive européenne sur le droit d’auteur qui doit être votée la semaine prochaine car la presse et les autres éditeurs de contenus doivent être rémunérés. Sur ce point, Qwant montrera l’exemple. Il estime en revanche crucial que les acteurs du Web s’appuient sur une plate-forme publique et open source pour identifier les contenus à rémunérer au lieu de s’en remettre aux outils de Google et de Facebook. (@LesEchos).

#PublicitéEnLigne

► Pourquoi Facebook et Google ont tout à craindre d’Amazon. Quelques mots disséminés dans un rapport annuel de 137 pages sont parfois plus parlants que des grandes déclarations de PDG. « Nous sommes en compétition avec Amazon dans la publicité en ligne », peut-on lire dans le document de Facebook publié fin janvier, qui désigne nommément son rival pour la première fois. Avant lui, d’autres n’avaient pas hésité à désigner le groupe de Jeff Bezos comme nouvelle puissance du secteur. Il y a deux ans, Sir Martin Sorrell, fondateur du leader mondial de la communication WPP, avait pronostiqué qu’Amazon deviendrait la « troisième force » du secteur derrière le duopole Google-Facebook. Une prédiction qui s’est très rapidement révélée exacte. Trimestre après trimestre, le géant de Seattle a doublé Snapchat, Twitter, puis Oath (AOL et Yahoo!) et Microsoft (LinkedIn) pour s’installer sur le podium du secteur aux Etats-Unis, son principal marché dans la pub en ligne. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Définir un avenir souhaitable pour l’humanité (@frenchweb) ; – 89% des sites gouvernementaux laissent l’AdTech se servir de vos données (@frenchweb) ; – Comment Google continue d’imposer son modèle publicitaire au nez et à la barbe de Bruxelles (@frenchweb) ; – La Croix, Le Figaro et L’Equipe, lauréats du fonds Google pour l’innovation (@frenchweb) ; – Tencent annonce un bénéfice plombé par sa branche jeux vidéo (@frenchweb) ; – Une intelligence artificielle au pouvoir? 1 Français sur 4 serait d’accord (@LeHuffPost) ; – Avec l’intelligence artificielle de Google, joue-la comme Bach (@20minutes) ; – Que va apporter la 5G en ville ? Bien plus que de la vitesse (@lesnums) ; – Free-floating : à Paris, les opérateurs devront payer (@ClubTechniCites) ; – La smart city s’installe en France : l’exemple d’Angers (@angersinfo) ; – Des salariés très en attente de formations au numérique (@EchosExecutives).