06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Immigration

► Où sur Terre y a-t-il le plus d’immigrés ? La proportion d’immigrés varie beaucoup d’un pays à l’autre, dépassant la moitié de la population dans certains pays, alors qu’elle est inférieure à 0,1 % dans d’autres. Dans quels pays les immigrés sont-ils les plus nombreux ? De quels pays sont-ils issus ? De façon plus générale, comment les immigrés se répartissent-ils à l’échelle de la planète ? Nous dressons ici un panorama du nombre et de la part des immigrés dans les différents pays du monde. Les États-Unis sont le pays du monde comptant sur son sol le plus grand nombre d’immigrés (personnes nées à l’étranger) : 48 millions en 2015, d’après les Nations unies. C’est près de cinq fois plus que l’Arabie saoudite (11 millions) et six fois plus que le Canada (7,6 millions) (figure en dessous). Mais proportionnellement à leur taille, ces deux derniers pays ont nettement plus d’immigrés : respectivement 34 % et 21 %, contre 15 % aux États-Unis. (@FR_Conversation). A lire aussi : Mythes et réalités autour des migrants avec Joséphine Goube, CEO de Techfugees (@frenchweb). Légende image : Un groupe de travailleurs immigrés à Doha, au Qatar. Crédits photo : Alex Sergeev / Wikimedia CC BY-SA.

#Entreprise

► 40 % des start-up d’intelligence artificielle n’utilisent pas d’intelligence artificielle. Dans la dernière étude de MMC Ventures sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans les entreprises, on découvre que seulement 60 % des start-up dites « spécialisées dans l’IA » l’exploitent de manière significative pour leur activité. Ces entreprises ont été qualifiées ainsi par des sites spécialisés, et n’ont pas souhaité corriger cette erreur, ou ont tout simplement préféré se présenter sous ce statut pour attirer de plus gros financeurs. Sur Forbes, David Kelnar, responsable de la recherche chez MMC Ventures, l’explique ainsi : « Les start-up qui sont classées dans le domaine de l’intelligence artificielle attirent entre 15 et 50 % de plus en financement que les autres start-up technologiques ». (@usbeketrica).

#Informatique

► De plus en plus, recherches et études pointent vers un fait troublant : les technologies d’IA contribuent à reconduire les inégalités entre les femmes et les hommes, et le plus souvent à l’insu de leurs créateurs. Comment cela arrive-t-il ? Et comment redresser le tir ? Deux jeunes scientifiques, Flora Vincent, chercheuse en microbiologie, et Aude Bernheim, chercheuse en génétique, co-fondatrices de WAX Science, qui travaille sur les questions d’égalité femmes-hommes dans les sciences, ont écrit « L’intelligence artificielle, pas sans elles ». Entretien avec les auteures sur le site de Digital Society Forum.

#Technologie

► Cent newsletters tech pour faire sa veille. Face à l’avalanche de contenu qui déferle sur le web, comment faire le tri afin de valoriser au mieux le temps passé à le consommer ? La solution : réduire la quantité, augmenter la qualité, choisir ses sujets. C’est là qu’intervient la newsletter, contenant seulement quelques liens, les meilleurs, sur des sujets de notre choix et qui nous attend sagement dans notre boite mail. Voici donc une liste de 100 newsletters (toutes gratuites) et choisies pour leur qualité éditoriale, leur réputation ou parfois simplement parce qu’elles sont LA référence sur un sujet particulier. Les 10 catégories sont les suivantes : Actualité Tech, Entrepreneuriat, Venture Capital, Marketing – Growth Hacking, Design, Intelligence Artificielle, Science, Fintech, Data / Data Science et Special Frenchies (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

► L’auteur virtuel qui inquiète. Grâce à l’intelligence artificielle, les machines peuvent aujourd’hui écrire des textes. « Dans les journaux, quand vous voyez des résultats financiers, des résultats sportifs, il y a des chances que ce soit rédigé par un algorithme », rapporte le journaliste de France 3 Anicet Mbida. Et d’ajouter : « Ce sont souvent les articles que personne ne veut écrire. Ces articles sans aucune valeur ajoutée. (…) L’ordinateur ne peut pas donner d’angle, de réflexion, et donc il fait une formule mathématique ». Les entreprises sont amenées à se servir de l’intelligence artificielle, comme les agences immobilières pour leurs annonces. Elles sont souvent générées par un ordinateur. Mais aujourd’hui, l’ordinateur est également capable d’inventer du texte, de créer des histoires de lui-même. « Open Ai, un consortium, a montré qu’une intelligence artificielle était capable de raconter une histoire à partir d’une phrase de départ », rapporte Anicet Mbida. (@franceinfo).

#Information

► Le « Momo Challenge », une invention médiatique qui n’a jamais vraiment existé. Le « Momo Challenge » n’existe pas. C’est le message passé par plusieurs associations britanniques, qui tirent la sonnette d’alarme dans un article duGuardian publié le 28 février. Il n’y a « aucune preuve confirmée dans ce pays de suicide lié à Momo », épingle un porte-parole des Samaritans, équivalent anglais de la Croix-Rouge autant qu’à SOS-Amitié. En France, « il n’y a pas eu de cas de suicide ni de blessé lié au Momo Challenge », explique au Monde Samuel Comblez, directeur des opérations de l’association e-enfance, une plateforme d’appels pour jeunes en difficulté sur Internet : « C’était surtout une légende urbaine avec de nombreux faux Momo, qui a suscité l’excitation des adolescents qui aiment se faire peur. Quand j’étais petit, c’était la Dame blanche, aujourd’hui c’est Momo ». (@lemondefr).

#ElectionsEuropéennes

► Réseaux sociaux, applications… ces outils qui incitent les jeunes à voter aux Européennes. Le 26 mai en France, 23.4 millions de jeunes vont pouvoir voter pour la première fois aux élections européennes, d’après le Parlement européen. Face à l’abstentionnisme, qui a atteint 74% aux dernières élections en 2014 chez les 18-24 ans, selon le directeur adjoint de l’institut de sondage Ifop, Frédéric Dabi, organismes et associations en lien avec l’Union européenne se mobilisent et se montrent inventifs pour inciter les jeunes à voter. L’association Vote&Vous a décidé de s’emparer des outils numériques utilisés principalement par les jeunes pour les inciter à voter le 26 mai prochain. Avec une application inspirée de Tinder, en collaboration avec 18 autres pays de l’UE, son but: décomplexifier et rendre les politiques européennes plus transparentes de façon ludique. (@Le_Figaro).

#Santé

► Amazon, JPMorgan et Warren Buffett lèvent le voile sur « Haven », qui doit révolutionner la santé. « Haven » (« abri ») : c’est le nom choisi par JPMorgan, Berkshire Hathaway et Amazon pour leur coentreprise à but non lucratif dans la santé. Elle a un site web actif. Dirigée par le chirurgien Atul Gawande, Haven a expliqué sur son site avoir commencé à recruter des équipes dans le domaine médical, mais aussi des spécialistes du traitement des données, des développeurs et des pros de la cybersécurité. La structure a été créée à l’initiative de trois grands patrons américains, Jamie Dimon (JP Morgan), Warren Buffett (Berkshire Hathaway) et Jeff Bezos (Amazon), « frustrés par la qualité, le service, et le coût élevé auxquels leurs employés et leurs familles doivent faire face lorsqu’ils ont recours au système de santé aux Etats-Unis », rappelle le Dr Gawande, qui écrit que Haven « sera un porte-parole pour les patients ». L’entreprise « créera de nouvelles solutions et travaillera à changer les systèmes, les technologies, les contrats et tout ce qui empêche d’accéder à un meilleur système de soin ». (@LesEchos).

#Robotique

► Relation client : les leçons de l’échec du premier hôtel entièrement robotisé. Cet article a été co-écrit par Lionel Sitz, professeur de marketing à l’EM Lyon, et Anne-Christelle Vogler, directeur chez Kea & Partners et co-auteur du livre blanc « IA et IE, la révolution des compétences ». Premier fabricant mondial de robots, le Japon est particulièrement bien placé pour tester de nouvelles applications robotiques. Par exemple, dans l’industrie hôtelière. En 2015, un hôtel d’un nouveau genre a ainsi ouvert près de Nagasaki : l’hôtel Henn-na, principalement opéré par des robots. L’objectif affiché était d’introduire des technologies de pointe (principalement robotisées) pour gagner en efficacité et, à terme, de devenir le premier hôtel au monde sans personnel humain. Accueillis par un robot-dinosaure, les clients étaient entourés d’applications robotiques en tous genres, de la conciergerie robotisée au bus-robot en passant par le robot-poubelle. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#MediaSocial

► L’une des plus jolies chaines de YouTube serait en réalité un outil de propagande massive. Li Ziqi est une vidéaste chinoise qui cartonne sur YouTube. Elle est belle, elle s’occupe de sa grand-mère, elle fabrique des objets ou cuisine des plats traditionnels. Sauf qu’en Chine, les internautes ne sont pas censés avoir accès à YouTube. Et ça donne de folles rumeurs sur son compte. Serait-elle chargée de faire de la propagande ? (@LADN_EU).

#LiensSauvages

► – « Les algorithmes des réseaux sociaux sont des délinquants de l’information » (@frenchweb) ; – Mark Zuckerberg veut recentrer Facebook sur les échanges privés (@LesEchos) ; – L’intelligence artificielle fait son trou dans le marché de l’art (@latribune)

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Réchauffement climatique : la disparition des nuages bas, nouveau scénario catastrophe. Quand on pense au réchauffement climatique, ce n’est pas nécessairement eux qui viennent en tête. Les nuages, pourtant, ont un rôle clé dans la régulation de la température sur Terre. Et dans une étude parue le 25 février dans la revue Geoscience, des scientifiques tirent la sonnette d’alarme : certains d’entre eux, les stratocumulus, qui sont justement censés nous protéger de la chaleur, sont directement menacés par les émissions de carbone. Et leur disparition aurait pour conséquence directe de brutalement accélérer la hausse des températures, avec des conséquences désastreuses pour la planète.  (@LP_MaTerre)3 Légende image : Les stratocumulus comme celui-ci recouvrent de 20 à 30 % du ciel dans le monde. Crédits photo : Philippe Huguen / Afp.

► Les effets du changement climatique pourraient provoquer une crise financière similaire à celle de 2008. La prochaine crise financière aura pour origine le réchauffement climatique. C’est ce que plusieurs chercheurs attestent dans une étude publiée le 12 février par l’Institute for public policy research (IPPR), un think tank britannique. Ils ont compilé des dizaines et des dizaines d’études universitaires, de rapports gouvernements et de bilans d’ONG. Ils estiment que, jusqu’ici, les évènements provoqués par le réchauffement climatique ont été étudiés de manière isolée. « Les climatologues examinent les perturbations des systèmes météorologiques, les biologistes se concentrent sur la perte des écosystèmes, les économistes calculent les dommages potentiels causés par l’intensification des tempêtes et des sécheresses », écrit le journal britannique The Guardian qui chronique l’étude. (@Novethic).

#Entreprise

► Migration vers le cloud public : quels impacts sur les data centers des entreprises ? L’externalisation des systèmes informatiques vers les infrastructures mutualisées du cloud public n’est pas sans impact sur les data centers des entreprises, notamment en termes de ressources humaines. La première transformation à gérer est la stratégie d’économie d’échelle d’un data center traditionnel n’ayant pas d’avenir face aux modèles de consommation à l’usage des gigantesques data centers du cloud, il n’y a plus d’avantage compétitif à maintenir des investissements importants dans le développement de ses propres infrastructures. Et d’un point de vue RH, cette réorganisation pose la question de la gestion des compétences. (@EchosExecutives).

#Commerce

► L’innovation peut-elle sauver les commerces de proximité ? Nombreux sont ceux à prédire la mort du magasin, à plus ou moins long terme. Et les commerces de proximité ne sont pas épargnés par les transformations actuelles. « Ils font effectivement face au commerce en ligne, même si cette concurrence est moins frontale que pour les grandes enseignes », analyse François Barbey, directeur du marché des services aux commerçants du groupe Up. Pourtant, « les défis d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux d’hier » pour les petits commerces. Les technologies du numérique s’emparent donc de la problématique pour réinventer le secteur du retail (vente au détail). Nombreuses sont donc les solutions destinées à simplifier la vie des petits commerçants. Elles ont pourtant du mal à intégrer les commerces de proximité, pâtissant d’une saturation de l’offre. Bien conçues, elles peuvent pourtant constituer de véritables atouts pour des commerces concurrencés par les plateformes en ligne. (@bymaddyness).

#Agriculture

► Déjà lancé dans plusieurs régions françaises, la plateforme Solaal vient de lancer un relais régional dans les Hauts-de-France. Son objectif est de récupérer les denrées que les agriculteurs n’ont pas pu vendre pour en faire profiter les associations. Mais sa mise en place n’est pas aisée. La société recherche de nouveaux éleveurs ou agriculteur qui pourraient faire don de leurs invendus. Au moins trois producteurs implantés près d’Arras, Amiens et Laon sont déjà entrés dans la boucle. (@franceinfo).

#Numérique

► Eurométropole de Strasbourg : découvrez l’iTruck, une « ambulance pour smartphones, tablettes, et ordinateurs »Cette camionnette est garée sur le parking du Décathlon de Geispolsheim, ce vendredi 1er mars 2019. C’est le cas tous les vendredis, comme le montre le calendrier de circulation de cet iTruck, partagé sur Facebook. Tel un food-truck numérique, l’iTruck propose aux possesseurs et possesseuses de téléphones, tablettes et ordinateurs, de venir y déposer leur précieux appareil. Il y sera réparé en une demi-heure, promet l’employé Nicolas Stahl, et pour 10% moins cher que dans une boutique classique de réparation. Cette camionnette est localisable via une application dédiée, disponible sur Android et iPhone. Le concept de l’iTruck est pour l’instant unique, mais son créateur, Vladimir Oswald, qui y a investi 50.000 euros, compte le développer et l’étendre à la France entière. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’Unesco veut proposer des principes éthiques pour l’intelligence artificielle. « Il est certainement prématuré de vouloir réglementer [l’intelligence artificielle] au niveau mondial, mais il est plus que temps de définir un socle de principes éthiques qui encadreraient cette disruption », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco. Lundi 4 mars, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, accueillait à Paris une conférence sur les enjeux éthiques de cette nouvelle technologie. « La confiance dans ces innovations se gagnera au prix de cet effort collectif, continue Audrey Azoulay. Transparence, loyauté, élimination des biais, notamment de genre, responsabilité, inclusion, débat sur les règles imbriquées dans les algorithmes : autant de questions qui doivent être traitées ab initio et non pas après que les usages et les développements seront déjà là. » (@LesEchos).

► « La France n’est pas à la hauteur de l’enjeu » Un rapport consacré à l’intelligence artificielle a été publié mi-février à la demande de la Direction générale des entreprises (DGE), du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et de TECH’IN France. Olivier Novasque, président fondateur de la société Sidetrade, spécialisée dans l’intelligence artificielle, explique que « voilà des années que nous rédigeons des rapports. La réalité, c’est que la France exporte des talents auprès des GAFA et ne fait qu’importer de l’intelligence artificielle. Or, nous disposons de cerveaux qui n’ont absolument rien à envier à ceux de la Silicone Valley. En France ce qui nous manque, ce sont les conditions permettant de construire un écosystème capable de créer des géants du numérique. (@BFMBusiness).

#DroitDAuteur

► Google monte au créneau contre la réforme européenne du droit d’auteur. Google a exhorté lundi les eurodéputés à voter contre la réforme européenne du droit d’auteur qui, selon le géant américain de l’internet, « serait néfaste aux créateurs européens pour les décennies à venir ». Le Parlement européen doit se prononcer probablement en mars, peut-être même dès la semaine prochaine, sur une adoption définitive de ce projet de directive révisée, présenté par la Commission européenne en septembre 2016. Cette réforme a pour objectif d’adapter à l’ère du numérique la législation européenne du droit d’auteur, qui date de 2001, une époque où YouTube, détenu par Google, n’existait pas. (@frenchweb).

#Senior

► « En Mode Senior », le nouveau rendez-vous international de la Silver Economie. Ils vivent de plus en plus vieux, avec pour certains un pouvoir d’achat non négligeable. Pour Angers, ville qui s’investit dans un projet de « territoire intelligent », pas question d’exclure cette population mais au contraire de tout de faire pour qu’elle continue à participer à la vie de la cité. « En Mode Senior » sera donc le premier événement international exclusivement axé « Smart City, Smart Home, Smart Life », à destination des seniors et de la Silver économie. Il aura lieu au Centre de Congrès d’Angers du 1er au 4 octobre 2019. (@villeintelmag).

#LiensSauvages

► – Les satellites, nouveaux couteaux suisses de l’espace. Plus flexibles, plus légers, plus puissants, plus durables, les satellites font leur révolution. Une obligation pour s’adapter aux nouveaux usages. (@LExpress) ; – Pourquoi Uber et Apple misent sur le modèle Netflix pour séduire les consommateurs (@frenchweb) ; – Eva Sandri : « Musée et numérique forment un oxymore symbolique » (@frenchweb) ; – La vision comme modèle mental, ce n’est pas la marche au hasard (@frenchweb) ; – L’intelligence artificielle va-t-elle vraiment transformer la banque ? (@BFMBusiness) ; – L’intelligence artificielle et le machine learning ne peuvent pas être les seuls garants de la cybersécurité (@LesEchos) ; – La guerre des robots de livraison autonome est déclarée (@LeParisien_Eco) ; – La stratégie d’Uber pour devenir « l’Amazon » des transports (@Challenges) ; – Télé-présence : les lycéens malades remplacés par des robots (@objetconnecte01).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Il y a une semaine paraissait un projet de pacte finance-climat prévoyant la création d’une banque européenne du climat et d’un fonds spécifique. Ces propositions doivent inciter le secteur financier à investir dans la transition écologique. Peut-on compter sur les banques pour sauver la planète ? Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, explique : « Le secteur bancaire peut spontanément s’orienter sur des investissements verts, mais on ne peut pas compter que sur cela. Cette orientation a d’ailleurs parfois une visée marketing : il s’agit de redorer son blason, de regagner la confiance à moindre coût, c’est ce que l’on appelle le ‘greenwashing’. Or il faut ici une orientation sincère et massive, donnée par une impulsion politique et publique forte. » (@franceculture). Légende image : Les banquiers peuvent-ils sauver la banquise ? Crédits photo : David Tipling – Getty.

#GrandDébat

► A l’occasion du Grand Débat National, lancé le 15 janvier dernier, et de l’ouverture de la contribution en ligne sur le portail « granddebat.fr » depuis le 21 janvier, l’ADEME met à la disposition des citoyens des outils sur le thème de la transition écologique afin de fournir des pistes de solutions dans les débats. Après l’emploi, l’eau et l’énergie, la mobilité, la taxe carbone, le logement et l’alimentation, les énergies renouvelables et la ville de demain, découvrez les infographies sur nos consommations et sur l’économie circulaire. (@ademe).

#Internet

► « Il suffit de se plonger dans l’histoire de la liberté d’expression pour relativiser. A chaque fois qu’un nouveau média arrive, la première réaction est le bonheur intégral : les gens s’enthousiasment, ils sont contents d’avoir des images animées, de nouveaux moyens de communiquer avec leurs semblables. Le contrecoup arrive généralement très vite : c’est la peur et l’anxiété, car un nouveau média de masse est très disruptif. Les pouvoirs publics sont alors tentés d’intervenir. Quand l’audiovisuel est arrivé, tous les gouvernements, démocratiques ou non, ont trouvé de bonnes raisons d’imposer des réglementations nouvelles, différentes de celles qui étaient appliquées pour l’écrit. ’Internet a apporté une autre révolution : il est plus riche en contenus. On peut faire des recherches et transporter son encyclopédie avec son téléphone, mais on peut aussi accéder à des informations qui ont l’air de provenir de sources légitimes mais qui ont été inventées. La diffusion des fausses nouvelles est aussi vieille que le langage, mais comme c’est un nouveau média, nous sommes plus anxieux », explique Mike Godwin, Juriste, spécialiste de la liberté d’expression, historien de l’Internet. (@lemondefr).

#Ville

► « La fabrique et la gestion des villes sont aujourd’hui confrontées, comme de nombreuses autres activités, au remplacement de décisions humaines par des décisions algorithmiques. Le problème, concernant la cité, est que la substitution n’est pas seulement technique et professionnelle : elle est aussi politique. Elle ne touche pas que les métiers et les emplois : elle affecte la capacité des responsables locaux et des citoyens à penser et à porter des projets de société », explique Jean Haëntjens, Économiste et urbaniste, sans son ouvrage « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes ». (@Contrepoints).

#Téléphonie

► Les smartphones 5G et les réseaux mobiles commenceront à entrer en service plus tard cette année, mais les opérateurs de réseaux mobiles avertissent que le comportement avide des gouvernements pourrait nuire aux consommateurs à long terme. Une nouvelle approche est nécessaire si l’on veut que la 5G réalise son potentiel, avec par exemple des fournisseurs de télécommunications autorisés à prendre plus de liberté dans la manière dont ils développent et déploient la technologie, militent-ils. S’exprimant lors du Mobile World Congress 2019 à Barcelone, le PDG de Telefonica, José Maria Alvarez-Pallete Lopez, a appelé à une « nouvelle approche audacieuse » sur la mise en œuvre de la 5G et « L’objectif des régulateurs devrait être de réduire la régulation ». « Pour que nous puissions y parvenir, nous avons besoin d’un cadre réglementaire adapté à l’ère numérique. », précise Mats Granryd, directeur général de la GSMA. (@zdnetfr).

#Numérique

► Bientôt un « citizen data scientist » ? Transformation digitale oblige, les données représentent le nerf de la guerre que se livrent les entreprises. Afin de mieux gérer et de comprendre quelles data traiter et exploiter, certaines organisations font appel à des chief data officers (CDO). Ils   comptent d’ailleurs parmi les principaux pivots de la transformation digitale. Selon une étude menée par PwC en début d’année, leur rôle est en pleine évolution avec un champ d’action qui s’élargit. Dorénavant, en plus de devoir valoriser les données, il s’impose un peu plus dans les enjeux business de l’entreprise. Seulement, on constate que, si leurs missions se diversifient et que la demande s’accroît, le réservoir de talents est loin d’être fourni. (@EchosExecutives).

#Politique&Digital

► En novembre, la commune de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) emboîtait le pas de quatorze autres villes du département et lançait son budget participatif. De novembre à janvier, pas moins de 140 propositions ont été déposées dans tous les domaines comme « installer des bancs publics aux principaux carrefours » ou une « imprimante 3D partagée en libre-service ».Les projets ayant le plus de suffrages seront retenus et inscrits au budget primitif 2019 de la ville qui sera voté au conseil municipal d’avril. Rendez-vous jusqu’au 31 mars sur lgc.projetsdemaville.com. (@LeParisien_92).

#Commerce

► « Quand vous mettez commerce, proximité et digital dans un mixeur, vous obtenez la boutique connectée nomade, explique Damien Walker de la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) du Val-d’Oise. C’est une remorque qui se déplie et qu’on va balader dans toute la France. » Pour sa première sortie, la boutique connectée nomade s’est installée début mars à Puteaux (Hauts-de-Seine). Les commerçants ont pu tester plus de trente solutions digitales organisées par thèmes : attirer, vendre, fidéliser, gérer. Et bénéficier, gratuitement, de conseils adaptés à leurs besoins. (@LeParisien_92).

► Amazon poursuit sa poussée dans le commerce physique avec une nouvelle chaîne de supérettes. Amazon veut aller encore plus loin dans le secteur agroalimentaire : le groupe de Jeff Bezos prévoit de commencer à ouvrir cette année des dizaines de supérettes, distinctes de ses chaînes Whole Foods Market et Amazon Go, dans plusieurs grandes villes aux Etats-Unis, selon des informations du Wall Street Journal(WSJ). Le nom de cette nouvelle entité, qui pourrait proposer des produits à des prix plus bas que ceux pratiqués par Whole Foods Market, n’est pas connu. Le premier magasin devrait ouvrir à Los Angeles avant la fin de l’année. (@frenchweb).

#Ecole

► Seine-et-Marne : deux salles de classes en vente sur Leboncoin pour dénoncer leur fermeture. « A vendre lot de deux classes, cause délaissement dans écoles et communes rurales ». Une association de parents d’élèves de Montigny-sur-Loing, une petite commune de Seine-et-Marne a décidé de mettre en vente symboliquement les deux classes que l’Education nationale prévoit de supprimer à la rentrée 2019. « Une fausse annonce pour un vrai message d’alerte », affirme l’association des parents d’élèves de Montigny-sur-Loing dont la pétition a recueilli plus de 1.100 signatures. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Comment construire des filières durables de méthanisation (@ClubTechniCites) ; – Facebook mis en cause pour ses pratiques de lobbying (@LesEchos) ; – Snapchat a-t-il vraiment gagné 7 millions de visiteurs français en un mois ? (@LExpress) ; – À la radio et à la télé, les femmes parlent deux fois moins que les hommes (@InaGlobal) ; – « On peut être innovants tout en étant à la campagne » : la start-up qui fait le pari du Cantal (@lemondefr).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’AgTech française peut-elle rivaliser à l’échelle internationale ? Pour bon nombre de Français, agriculture rime avec précarité. Il faut dire que le contexte économique de ces dernières années a mis à rude épreuve les agriculteurs. Autrefois prospères, ils doivent désormais lutter pour assurer le bon fonctionnement de leur exploitation dans une guerre des prix de plus en plus féroce qui dépasse largement les frontières de l’Hexagone. Et pourtant, malgré les difficultés éprouvées par les paysans, l’agriculture est confrontée à un défi de taille. D’ici 2050, ce sont en effet près de 10 milliards de personnes qui devront être nourries par l’agriculture française et mondiale. Et ce « avec moins d’eau, moins d’engrais, moins de pesticides, moins d’agriculteurs et moins de terres », note Edgar Chaput, co-fondateur de Perfarmer, start-up qui développe une application mobile permettant d’aider les agriculteurs à vendre leurs récoltes au bon prix. (@frenchweb). Légende image : Le métier de chef de culture, un ingénieur agronome en utilisant une tablette dans un champ agricole. Crédit photo : Nolanberg11 / Shutterstock.

#Economie

► Le nudge, ou comment corriger les biais humains. Nos actes sont parfois irrationnels. Pourquoi, alors ne pas en faire un atout pour inciter, par la méthode douce, à des attitudes plus responsables ? C’est le principe du nudge, théorie couronnée par deux prix Nobel et qui connaît de plus en plus d’applications. (@LesEchos).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix, gagnant contesté de toute part !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Si l’info est en train de mourir, qui va garder la démocratie ; – L’info locale pour reconstruire la confiance ; – Une nouvelle organisation philanthropique américaine s’engage à investir dans la presse locale à hauteur de 42 millions de dollars ; – La réforme du droit d’auteur en Europe entre dans sa dernière ligne droite ; – L’e-sport français se structure avec ses Assises, qui auront lieu jusqu’au mois de juin.

#IntelligenceArtificielle

► « Les machines doivent en effet rester des partenaires. Elles ne doivent pas décider à notre place. L’être humain doit toujours indiquer quelles données sont utiles. Et lorsque l’on obtient un résultat, il est indispensable de conserver son propre jugement et de les rationaliser afin de leur donner du sens », explique Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et responsable de l’équipe ACASA (Agents Cognitifs et Apprentissage Symbolique Automatique) du LIP6. (@PwC_France).

#Economie

► Le cauchemar de l’ère du « capitalisme de surveillance ». Jamais les technologies n’ont autant fait l’objet de peurs et d’angoisses. Le pavé de Shoshana Zuboff, professeure émérite de Harvard, « The Age of Surveillance Capitalism » (L’Âge du capitalisme de surveillance), décrypte le capitalisme de surveillance, l’un des concepts les plus opérants pour décrire l’économie de la donnée et ses revers. Shoshana Zuboff le définit comme « un nouvel ordre économique », où la surveillance de la vie privée fait désormais la fortune des entreprises du Web. L’émergence de ce système remonte aux années 2000, quand deux jeunes geeks de Stanford comprennent que les mots tapés dans leur moteur de recherche Google disent en fait beaucoup des désirs intimes de chacun. Leur premier coup de génie a été de collecter ces informations pour proposer à des marques de faire apparaître leurs publicités en fonction de certains mots-clés. Le second coup de génie fut de pressentir qu’en recueillant encore plus de données sur les clics, les types d’appareils ou encore la géolocalisation des utilisateurs, Google pourrait prédire les besoins avant même qu’ils ne soient formulés, affiner sans cesse les publicités en fonction des comportements… Lire la suite sur le site @FigaroTech). A lire aussi : Le capitalisme de surveillance, maître des marionnettes (@Mediapart).

#LiensSauvages

► – « Le manque de femmes dans l’intelligence artificielle accroît le risque de biais sexistes » (@lemondefr) ; – Barbie et l’intelligence artificielle (@libe) ; – L’autonomie des smartphones bientôt optimisée par l’IA (@futurasciences) ; – La taxe sur les Gafa pourrait rapporter 500 millions d’euros selon Bruno Le Maire (@Challenges) ; – Pour prévenir les fusillades de masse, les Etats-Unis se tournent vers l’intelligence artificielle (@Maxisciences) ; – Les moteurs de recherche alternatifs, manne financière des associations (@bymaddyness).

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Littoral

► A Boulogne-sur-Mer, on va effaroucher les goélands avec un laser. Considéré comme nuisibles dans certaines villes du littoral, le goéland argenté est une espéce protégée. La lutte contre sa prolifération est soumise à autorisation. A Boulogne-sur-Mer, la direction de la mer, des ports et du littoral annonce une nouvelle solution d’effarouchement de ces oiseaux : le site de l’écluse Loubet sera équipé d’un laser ! Le site est en effet très prisé par les goélands qui se nourrissent du poisson que ramènent les chalutiers. Ces oiseaux sont particulièrement sensibles à la lumière verte et réagissent à la vision du danger. L’accès au bassin Loubet voit passer près de 9000 navires qui alimentent les entreprises de transformation du poisson. (@franceinfo). Légende image : L’écluse du bassin Loubet sera prochainement équipée d’effarouchement de goélands.

#Téléphonie

► 5G : pivots et alliances inévitables dans le vieux monde ; les Uber, Instagram et Netflix de demain en gestation. Avec des étoiles dans les yeux, Barcelone n’a cessé depuis au moins 5 ans de parler de la 5G ! Et très vite on a su que l’Europe était en retard ! Elle l’est toujours ! Notamment la France où « les élites n’osent pas parler de technologie, car elles n’y connaissent rien, et que cela fait plouc dans les dîners en ville », résumait cette semaine à Barcelone un dirigeant parisien. Mais cette fois on y est ! Et le Congrès mondial des mobiles n’a encore parlé que de ça. Sous pression d’une forte intensité industrielle locale, la 5G sera donc disponible en Corée dès le mois prochain, et sous peu au Japon. Asticotés par Trump, les telcos américains accélèrent aussi son déploiement. (@metamedia).

#Politique&Digital

► « La consultation du peuple doit être régulière ». Un grand débat au temps des algorithmes génère de gros volumes de données. Aucune chance de s’en sortir sans des outils informatiques ! Mais jusqu’où peut-on automatiser l’analyse de l’énorme quantité de données produites et faire émerger des idées qui puissent influencer concrètement les lois et les règlements ? Les textes humains sont complexes à comprendre pour un algorithme, avec leurs imprécisions, leurs erreurs, leur ironie… et leur sens dépend du contexte et de connaissances auxquelles l’algorithme n’a pas accès. Nous avons des systèmes qui permettent de gérer des volumes inouïs d’opinions, mais il nous faut poursuivre les progrès scientifiques qui nous permettront d’en tirer la substantifique moelle. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#GrandDébat

► Grand débat national : à quoi l’intelligence artificielle peut-elle aider ? Actuellement, il y a plus de 300.000 contributions ont été envoyées sur le site du grand débat national, ce qui correspond à plus de deux millions de verbatims. Impossible d’imaginer que chacun d’entre eux pourra être pris en compte. « Il serait inhumain de tout analyser à la main dans les délais impartis », explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, l’institut en charge du dépouillement des réponses. Pour traiter toutes les questions ouvertes, le gouvernement a donc annoncé, en janvier, qu’un système d’intelligence artificielle (IA) sera utilisé. Ce qui a suscité quelques inquiétudes : la crainte, c’est qu’à la fin les participants se sentent trahis par la machine… et par l’Etat. Pourtant, le traitement du langage naturel est un domaine classique de l’IA, qui a fortement progressé ces dernières années. « Le recours à des systèmes d’IA devient de plus en plus courant quand nous avons de gros volumes de données », justifie Frédéric Micheau. (@LesEchos).

#Architecture

► Le Bauhaus, laboratoire de la modernité. Tout le monde a, un jour, plus ou moins entendu parler du Bauhaus, associant ledit vocable à un « mouvement », sinon à un « style » né en Allemagne et à la géométrie rigide. Il s’agit, en réalité, d’une école d’art avant-gardiste, la plus fameuse et la plus influente du XXème siècle. Fondée le 26 mars 1919 à Weimar par l’architecte Walter Gropius, elle a réuni jusqu’en 1933, soit durant quatorze ans seulement, une palanquée de créateurs, artistes, architectes, designers… avec, en ligne de mire, un objectif essentiel : repenser les formes de la vie contemporaine. (@LesEchos).

#Europe

► C’est un argument qui revient souvent Dans les débats concernant l’impact prévisible de l’intelligence artificielle sur les emplois, il est urgent de commencer à former les travailleurs pour qu’ils comprennent les enjeux. Teemu Roos, professeur au département informatique de l’université d’Helsinki (Finlande), s’est lancé il y a deux dans un projet d’un cours en ligne (MOOC) gratuit rassemblant les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. « L’idée était que des gens de tous horizons puissent acquérir suffisamment de connaissances pour tirer profit de l’IA au lieu d’en avoir peur », explique l’enseignant. Dès le lancement du programme, en mai 2018, Reaktor et l’université d’Helsinki se sont fixé un objectif de former 1 % de sa population à l’intelligence artificielle. Relayé par la presse et les pouvoirs publics, le défi a également été relevé par 250 entreprises qui ont pris l’engagement de former leurs employés, généralement en les autorisant à suivre le cursus sur leur temps de travail. Plus de six mois après le lancement du programme, le but semble atteint : 145.000 personnes se sont inscrites, l’équivalent de 2,5 % de la population finlandaise (5,5 millions). (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Une unité de méthanisation chauffe les bâtiments communaux (@europe1) ; – Publication de l’étude « Intelligence artificielle – Etat de l’art et perspectives pour la France » (@DGEntreprises).

01 Mar

Régions.news #367 – Edition du vendredi 1er mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le robot de désherbage Oz, conçu par l’entreprise toulousaine Naïo Technologies, en action, près d’Epernay (Marne) en septembre 2016. C’est le 1er robot agricole au monde, arrivé sur le marché en 2013. Photo de Tien Tran / Hans Lucas. À lire : L’éclosion des start-up de l’agritech est censée faciliter la transition d’une agriculture intensive à une agriculture plus écologique.

#Agriculture

► Robots, objets connectés… ces nouvelles technologies qui font bouger l’agriculture. l’agriculture de demain. Car le secteur est en perpétuelle mutation, attentif aux bénéfices que peuvent apporter les robots, drones, appli et autres objets connectés. Plus de 8 agriculteurs sur 10 utilisent ainsi Internet pour leur activité selon une étude BVA pour Groupama publiée en amont du salon. « C’est une confirmation du fait que les agriculteurs sont très connectés » commente la directrice du marché agricole chez Groupama. Encore plus significatif, 67% des agriculteurs utilisent déjà au moins un objet de nouvelles technologies.

► Parmi ces nouvelles technologies, le drone joue un rôle essentiel pour analyser et compiler des informations sur les parcelles. Données qui sont ensuite analysée par des algorithmes et qui fournissent des indications précieuses sur la récolte ou la vente de la moisson. Mais ces vols de drones au-dessus des champs, pour l’essentiel, restés confidentiels en France et en Europe, au contraire des États-Unis ou du Japon. Les agriculteurs n’ont été ni sensibilisés ni préparés, et une bonne partie des sociétés spécialisées dans les produits phytosanitaires n’ont pas joué le jeu. « Les lobbys n’ont pas encouragé cette mutation. Plus de drones, c’est potentiellement moins de traitements… », constate en privé un fabricant français d’appareils volants sans pilote.

► Qu’est-ce que l’agriculture de précision (smart farming) ? Elle se développe avec plusieurs finalités : surveillance, protection et prévention en santé des élevages comme des cultures. Ainsi elle permet de prévenir la propagation des maladies chez les animaux et d’analyser en temps réel des données de comportement alimentaire pour prédire si l’animal nécessite un suivi particulier. Les données récoltées par des capteurs permettent de prévoir les variétés de cultures les plus appropriées pour les saisons à venir. Les modèles prévisionnels saisonniers s’avèrent particulièrement utiles pour les petites exploitations. Ainsi pour Paolin Pascot, cofondateur d’Agriconomie, les technologies du numérique permettent à l’agriculteur « de prévoir plutôt que de subir ».

► Revue de liens : – Agriculture : la génétique est dans le pré. Interdits dans les champs français, les OGM ont pourtant conquis le monde ; – Drones, objets connectés, crowdfundingla révolution numérique de l’agriculture bat son plein ; – Quand la technologie vient au secours de l’agriculture et la digitalise ; – L’agrophotovoltaïque ou quand l’agriculture se marie avec l’énergie solaire ; – L’Afrique aussi se tourne vers le numérique.

Légende image. L’université néerlandaise de Wageningen & Research (WUR) a mené dans ses serres une expérience sur la culture autonome. La quantité de lumière, d’eau, d’engrais et de dioxyde de carbone et la température de la serre, sont tous définis par des algorithmes exécutés par des machines. Tout cela sous la responsabilité des agriculteurs. l’Intelligence artificielle peut faire partie de la solution pour nourrir un monde en croissance, selon un rapport de chercheurs. Crédit photo : Shutterstock.

#Tourisme

► Comment Airbnb s’implante dans le monde rural. À Claudon (Vosges), petit village de 200 habitants, Ghislaine Buca met en location ses deux bungalows sur la plateforme Airbnb. Plus que l’argent, son but est le contact humain qu’elle noue avec les hôtes. Des citadins en quête de calme et de nature, en majorité. Ainsi pour les maires ruraux, Airbnb apparaît comme une aubaine touristique. 90% des communes françaises de moins de 2.000 habitants sont en effet dépourvues d’hôtel. Entre 2012 et 2017, le nombre d’annonces dans ces communes a été multiplié par 37, soit un total de 50.000. « Ces données témoignent de deux choses. D’une part, davantage de personnes visitent nos territoires grâce à Airbnb. Et d’autre part, ces locations offrent aux habitants un complément de revenu », présente Cédric Szabo, de l’Association des Maires Ruraux de France.

#Politique&Digital [Épisode 6 : Vote éléctronique]

► Depuis le lundi 25 février et jusqu’au 24 mars, 2 700 hackers du monde entier ont l’autorisation d’attaquer et de pirater le système électoral suisse. La Swiss Post a lancé une fausse élection pour soumettre à tous de possibles failles de sécurité dans le logiciel de vote électronique. Chaque hacker a reçu une carte d’électeur, ainsi qu’un accès au code source de la plate-forme de vote. En révélant l’identité d’un autre votant sur les serveurs suisses, un développeur pourra être récompensé de 10 000 francs suisses (environ 8 800 euros). La récompense double s’il parvient à modifier un vote après le passage d’un internaute, et triple si cette falsification reste indétectable aux yeux de tous.

#GrandDébat

► Qwam créée en 2007, est spécialisée dans les données textuelles. La société travaille sur un projet très confidentiel qui mobilise cinq à six employés : le traitement des questions ouvertes du grand débat national. Si l’institut de sondage OpinionWay est chargé de traiter les questions fermées, c’est-à-dire celles auxquelles on ne peut répondre que par « oui » ou par « non », puis d’établir des statistiques à partir de ces réponses, Qwam a hérité d’une tâche autrement plus complexe : passer au crible toutes les réponses saisies sur internet par les participants au grand débat. Actuellement un million de contributions ont déjà été déposées sur la plateforme.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #haine #pédophilie Facebook, YouTube et consorts continuent de laisser faire. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La télévision locale reste la source d’informations la plus fiable. Alors, comment collaborer avec elle ? ; – Des robots journalistes font monter les abonnements d’un groupe de presse suédois ; – Participer au « Grand Débat » sur Messenger grâce à un chatbot ; – Les recommandations du gouvernement pour développer l’IA en France ; – Quand les enfants réalisent que toute leur vie est déjà en ligne.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► La transition agricole utilise le crowdfunding pour créer du lien. Les projets agricoles et alimentaires pullulent sur la plateforme de financement participatif Miimosa. Sur le modèle des géants du secteur tels que KissKissBankBank ou Ulule, la plateforme dédiée au financement participatif agriculture lancée il y a 4 ans permet aux agriculteurs de se financer auprès du grand public. Mais surtout des consommateurs finaux de leurs produits. « En s’appuyant sur Miimosa, les porteurs de projet vont pouvoir construire une communauté d’acheteurs », explique Nathanaelle Leshem de Miimosa. Pour financer un projet, deux solutions s’offrent aux agriculteurs. Celle classique du don avec contrepartie, qui permet en moyenne de récolter 6500 euros. C’est l’option retenue par la majorité des agriculteurs, puisqu’elle permet de faire la publicité en offrant des contreparties. (@Euractiv_Fr).  Crédit image  : Rena Schild / shutterstock

#IntelligenceArtificielle

► Au sommet de la hype de l’IA, Bercy nous ramène sur terre. Les secteurs de l’intelligence artificielle et du stockage des données numériques seraient prochainement intégrés au « décret Montebourg » qui réglemente les prises de participation par des acteurs étrangers. Ces « secteurs » viennent s’ajouter aux secteurs déjà protégés de l’énergie, de l’eau, des transports, des télécoms et de la santé publique. Ainsi le 19 février le ministre a inauguré un nouveau datacenter en région parisienne et prononcé un discours assez offensif sur cette souveraineté numérique (ici). Il rappelle les enjeux de l’intelligence artificielle, la maîtrise des données qu’elle suppose pour l’apprentissage et donc la souveraineté des infrastructures qu’elle demande à l’échelle des enjeux d’un pays. (@zdnetfr).

#Santé

► E-santé: la télémédecine est en train de faire sortir les soins des cliniques et des hôpitaux. Suivi en temps réel des signes vitaux, assistance vidéo à distance et peut-être demain, opérations via un bras robotisé: la télémédecine va pouvoir profiter des avancées technologiques pour prendre enfin son envol. De l’avis de Pamela Spence, responsable du marché des sciences de la santé pour Ernst & Young, les technologies sans fil sont en train « de faire sortir les soins des cliniques ou des hôpitaux». La société française H4D développe ainsi des cabines de télémédecine permettant au médecin de mesurer le rythme cardiaque, la température et la pression artérielle d’un patient à plusieurs centaines de kilomètres de distance. (@frenchweb).

#ReconnaissanceFaciale

x► Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? Quand le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la 40ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, lundi, il a mis en garde contre l’usage abusif de la reconnaissance faciale, sans citer ouvertement la Chine. La ville de Nice vient, elle, d’utiliser ce dispositif à titre d’expérimentation. Où en est la France avec ces systèmes de reconnaissance faciale ? Que dit la législation ? Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? (@franceculture). Légende image : DigitalVision Lieu : Costa Maya, Mexico• Crédits : Bill Diodato – Getty.

#Surveillance

► Des micros dans les rues de Saint-Étienne pour assurer la sécurité des habitants. C’est une première en matière de lutte contre l’insécurité. Dans le but de garantir plus de tranquillité aux 7000 habitants du quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot, la ville de Saint-Étienne (Loire) a décidé d’expérimenter un dispositif de surveillance jusque-là inédit en France. Le principe est simple : être à l’affût de bruits suspects. Cinquante micros ou « capteurs sonores », comme préfèrent les nommer les élus stéphanois – complémentaires de la vidéosurveillance déjà existante – vont être implantés dans ce secteur de Saint-Étienne qui est considéré comme l’un des plus en souffrance de la ville. « Que les gens se rassurent, nous n’allons pas les espionner », préviennent d’emblée Jean-Pierre Berger et Jean-Noël Cornut, élus de la municipalité. (@LeParisien_FDiv). A lire aussi : St Etienne : des capteurs sonores à l’écoute de la ville (@franceinfo).

#Ville

► Smart city : grâce au mobile, une nouvelle interactivité entre ville et citoyens. Le smartphone crée du lien entre les collectivités et leurs administrés, et pas seulement via des sites et applications mobiles contenant documents, informations pratiques et autres formulaires de contact. Non, désormais, des services proposent davantage de fonctionnalités et d’interactivité. Des applications en marque blanche, c’est-à-dire entièrement personnalisables aux couleurs de la ville, comme Neocity, Bouge ma ville, myMairie ou encore Citylity. Un exemple ? Un administré demande une réparation (nid de poule, feu cassé, éclairage défectueux…), qui sera immédiatement notifiée aux services municipaux. Grâce à l’ajout d’une photo et de sa géolocalisation, il prouve la véracité de son signalement, évitant ainsi aux équipes de se déplacer pour rien. Il facilite aussi leur intervention en indiquant précisément où se trouve le problème. (@journaldunet). A lire aussi : On n’en a pas fini avec la smart city (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G : pourquoi les dirigeants d’entreprise sont encore (très) sceptiques. Le Mobile World Congress, qui se tient actuellement à Barcelone, met en vedette la 5G. Reste que le succès du nouveau protocole ne fait pas l’unanimité du côté des états-majors des entreprises. Selon un sondage réalisé par Accenture auprès de 1 800 dirigeants de moyennes et grandes entreprises, plus de la moitié d’entre eux affirment que la 5G ne leur permettra pas de réaliser beaucoup de tâches dont ils ne peuvent déjà s’acquitter en ayant recours aux seuls réseaux 4G. En d’autres termes, les dirigeants d’entreprise adoptent une approche attentiste à l’égard de la 5G et de la façon dont elle transformera leurs activités. (@zdnetfr). A lire aussi : MWC 2019 : quels smartphones misent sur la 5G @futurasciences

#Impression3D

► Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France. On appelle ça un « Hero arm », un bras de héros. Il est directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex ». Son look futuriste plait beaucoup à Oxandre, 12 ans, originaire d’Ecques (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), qui l’utilse depuis une dizaine de jours. « Je suis très heureux de l’avoir eu, explique-t-il. Il me permet de faire plus de choses qu’avant. Ça va changer un peu ma vie. » Oxandre est le premier en France à recevoir une telle prothèse. « Le 44ème dans le monde », précise-t-il fièrement. Dans cette vidéo publiée par La Voix du Nord, le jeune garçon explique le fonctionnement de son bras bionique. (@franceinfo).

#Economie

► Ubérisation, disruption ? Retour sur le phénomène de désintermédiation. Ubérisation ou disruption, deux termes qui sont souvent employés à mauvais escient. Laurent Bourgeon, professeur de stratégie à ESSEC Business School nous explique que l’emploi impropre de ces termes renvoie souvent au phénomène de désintermédiation. (@Challenges).

#Media

► Pour réduire leurs coûts et résister aux géants, les rédactions japonaises partagent une plateforme de publication commune. Par Tim Hornyak, journaliste indépendant. Les médias sociaux restent une source d’information dominante pour les consommateurs dans de nombreux pays. En 2018, ils dépassent les journaux aux États-Unis, où 45% des internautes s’informent par Facebook. Les fournisseurs de nouvelles ont besoin de tous les avantages concurrentiels possibles à une époque de baisse de la rentabilité et de fausses nouvelles. Il n’est donc pas surprenant que l’externalisation de la gestion de contenu soit désormais vue comme une option de plus en plus viable pour les rédactions numériques. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensSauvages

► – New York se démène pour faire revenir Amazon (@LesEchos) ; – États-Unis : l’intelligence artificielle pour prévenir les prochaines tueries (@SciencePost_fr) ; – La traduction automatique fait des pas de géant (@LesEchos) ; – BlaBlaCar va lancer ses « BlaBlabus » en Allemagne et au Benelux (@LesEchos) ; – YouTube supprime la chaîne du groupe des Brigandes, apprécié de la fachosphère (@LObs) ; – La constellation de satellites OneWeb va-t-elle exploser en plein vol ? (@Challenges) ; – Le streaming pèse désormais 75% des revenus de la musique aux Etats-Unis (@frenchweb) ; – Quatre applis pour reprendre le contrôle de son téléphone (@lemondefr) ; – En Chine, la reconnaissance faciale appliquée aux cochons (@usinenouvelle).