La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Mieux que la ville intelligente, la gouvernance intelligente. Par Pascual Berrone, professeur de management stratégique à l’IESE Business School. Qu’entend-on par ville intelligente ? La plupart des gens pensent qu’il s’agit de mettre en oeuvre des nouvelles technologies innovantes, des solutions de mobilité et des infrastructures modernes. En effet, au cours des dernières années, de nombreuses villes ont réalisé des progrès considérables à ce niveau pour devenir « plus intelligentes ». Toutefois, si l’on demande à la plupart des gens de décrire leur ville du futur idéale, neuf fois sur dix il ne s’agit pas vraiment de bénéficier des toutes dernières technologies. Il est plutôt question d’avoir une ville pouvant proposer des opportunités d’emploi, une ville facilement accessible et qui respecte l’environnement, où les taux de criminalité et d’inégalité sont faibles et où la population se sent et est bien gérée. Lire la suite sur le site @LesEchos. Légende image : Amsterdam, aux Pays-Bas, est l’une des villes les mieux classées dans l’indice Cities in Motion. Crédits photo : Shutterstock.
#Energie
► Énergies de demain : et si nous prenions une grande bouffée d’hydrogène ? Promouvoir l’hydrogène, un carburant incolore, inodore, et qui ne rejette aucun polluant dans l’atmosphère. La start-up Hype finance l’opération. Elle croit dur comme fer à cette source d’énergie naturelle. « Nous mettons en place à Paris la plus grosse flotte de taxis propres au monde, en partenariat avec le constructeur japonais Toyota, le géant du gaz Air liquide, et le spécialiste des infrastructures énergétiques Idex », détaille Mathieu Gardies, le patron de la société. D’ici à la fin de 2020, Hype compte déployer 600 véhicules. Une véritable armada qui ne laissera pourtant dans son sillage qu’un peu de vapeur d’eau ! Après des décennies de flottement, la révolution promise par l’hydrogène serait-elle enfin lancée ? C’est l’intuition de Thierry Lepercq, auteur de l’ouvrage Hydrogène, le nouveau pétrole (Le Cherche midi), à paraître le 28 mars. « Partout sur le territoire, cette molécule naturellement présente dans l’eau inspire des projets », constate-t-il. Ainsi, la ville de Pau inaugurera sa ligne de bus à hydrogène avant la fin de l’année. L’aéroport de Toulouse l’utilisera bientôt pour alimenter ses engins de manutention au sol. Et plusieurs régions ont d’ores et déjà commandé au fabricant Alstom des trains équipés de pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. (@LExpress).
► Et si l’océan devenait notre nouvelle source d’énergie renouvelable ? Alors qu’il y a quelques semaines, nous vous parlions d’une nouvelle technologie solaire imaginée à partir de cellules pérovskites, sur le point de révolutionner les solutions existantes, aujourd’hui il se trouve que des scientifiques de Stanford ont trouvé un moyen de produire de l’hydrogène à partir de l’eau de nos océans.Effectivement, ils soutiennent que l’eau salée pourrait devenir la première source d’énergie renouvelable dans les années à venir. Les chercheurs sont persuadés que l’électrolyse, le fait de transformer l’eau en hydrogène, peut être une nouvelle source prometteuse d’énergie renouvelable. Pour cela, il y un obstacle majeur : l’eau doit être purifiée. Il s’avère que c’est une ressource assez rare. (@siecledigital).
► Stocker de l’énergie à grande échelle va enfin devenir possible. Un autre technologie d’avenir, également développée pour créer la voiture propre, la pile à combustible qui utilise de l’hydrogène. Celui-ci est produit grâce à un électrolyseur, qui, alimenté par l’électricité en surplus, décompose l’eau en oxygène et en hydrogène. En recombinant les deux gaz dans une pile à combustible, on obtient alors de l’eau et de l’électricité sans dégager aucun gaz à effet de serre. Il faut, cette fois, trouver un moyen de stocker l’hydrogène. Une première possibilité est de conserver le gaz sous haute pression dans de grosses bonbonnes, les stacks, regroupées dans des conteneurs, un peu comme les batteries lithium-ion. Encore expérimental et assez onéreux (500 euros par kilo d’hydrogène sous très haute pression), ce genre d’installations permettra à terme d’alimenter des clients industriels gros consommateurs d’électricité. « Pour un vrai stockage de masse de l’hydrogène, la meilleure solution est l’utilisation de grandes cavités salines, où l’on sait déjà stocker du gaz naturel, explique Olivier Lhote, responsable stockage de la division hydrogène renouvelable chez Engie. Il faut bien sûr que les conditions géologiques s’y prêtent, mais à terme on devrait arriver à un coût moyen actualisé de stockage très faible, de l’ordre de 10 euros le mégawattheure. » Un premier projet de ce genre est prévu dans le comté du Cheshire au Royaume-Uni. Issu d’électricité éolienne, l’hydrogène qui y sera entreposé devrait permettre d’ici quinze ans de produire 1,5 gigawattheure, de quoi fournir en électricité 1 million de foyers. (@MagazineCapital).
► Revue de liens : – L’hydrogène est-il vraiment l’énergie du futur ? (@Figaro_Economie) ; – Électricité renouvelable : pourquoi l’hydrogène peut jouer un rôle (@LesEchos); – L’hydrogène est-elle une énergie propre ? (@futurasciences) ; – A Dunkerque, l’hydrogène stocke les énergies renouvelables (@latribune) ; – De l’hydrogène propre créé à partir d’eau de mer, c’est désormais possible (@clubic).
#MediaSocial
► Pourquoi Facebook arrive mieux à supprimer les photos de seins que les vidéos terroristes. La question revient avec insistance depuis l’attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. On peut la résumer de manière peut-être un peu crue, mais néanmoins pertinente, grâce à un commentaire abondamment aimé et commenté sur la page Facebook de l’émission Quotidien, sur TMC : « C’est dingue comment Facebook est beaucoup plus rapide à bloquer une photo de mon cul qu’une vidéo d’assassinats terroristes en direct… » L’auteur de l’attentat terroriste de Christchurch a en effet diffusé sur son profil Facebook le massacre de cinquante personnes dans deux mosquées. Face à cela, et au-delà des questions sur le succès du discours haineux d’extrême droite sur les réseaux sociaux, et l’absence de fermeté politique au niveau mondial sur le sujet, deux accusations sont formulées contre Facebook. Au point que, en une semaine, le réseau social a communiqué plusieurs fois longuement sur le sujet, notamment dans un texte traduit en français jeudi 21 mars. (@lemondefr).
#LiensSauvages
► – Palantir, Huawei, Kaspersky: le cri d’alarme d’un ancien de la DGSE sur la cybersécurité (@Challenges) ; – Intraitable et visionnaire, qui est vraiment Jeff Bezos, l’homme le plus riche de la planète ? (@Challenges) ; – Une rencontre entre YouTubeurs rivaux dégénère en bagarre à Berlin (@20minutes) ; – L’intelligence artificielle entre dans la pub (@LesEchos) ; – L’Assemblée vote la création d’un « espace numérique de santé » pour chaque usager (@europe1) ; – Les enceintes connectées : un micro dans mon salon (@LesEchos).