12 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Tendances

x► Entre utopies collectives et écoute de soi. Le rêve, les utopies, un rapport renouvelé à la nature… Les tendances présentées par M6 Publicité ouvrent des perspectives oniriques mais gardent les deux pieds bien ancrés dans la réalité des marques. Pour la onzième année consécutive, M6 Publicité présentait sa version des tendances de l’année. David Larramendy, Directeur Général, les résumait en trois : Entre chaos et espoir, le hacking démocratique bouscule les règles ; les nouveaux choix de consommation ; la valorisation de notre intériorité. Autant de points de tension que les marques parviennent à s’approprier. (@LADN_EU).

#Commerce

Face à Amazon, Kroger décide d’embaucher. Face à la concurrence, en particulier celle d’Amazon , les grandes enseignes américaines cherchent la parade.  Walmart a mis l’accent sur le e-commerce . Kroger a décidé, lui, de lancer un vaste plan de recrutement. La chaîne américaine de supermarchés a annoncé qu’elle allait embaucher 11.000 personnes. Des recrues qui viendront grossir les rangs de son service clients et les équipes de ses 2.800 supermarchés à travers le pays. Sur ces 11.000 postes, 2.000 seront des positions de managers. L’enseigne recherche aussi des caissiers, des chefs de rayons, des livreurs, ou encore des salariés pour gérer ses ventes en ligne ou pour ses restaurants, en plein développement… Cela représente au total une hausse de plus de 2 % de ses effectifs : Kroger est le troisième employeur des Etats-Unis, derrière Walmart et Amazon, et compte aujourd’hui 450.000 salariés. En termes de chiffre d’affaires, c’est toutefois le deuxième commerçant du pays derrière Walmart et le premier si l’on ne prend en compte que les supermarchés. (@LesEchos).

#Energie

► Transition énergétique : Angers mise sur le biogaz. Angers Loire Métropole a l’ambition de mettre en œuvre une politique énergétique responsable et respectueuse des principes de développement durable » a déclaré ce 9 avril, ,Christophe Béchu, le président de la communauté urbaine d’Angers, lors de l’ouverture de la vanne qui permet désormais à l’unité de méthanisation installée dans l’enceinte de la STation d’ÉPuration des eaux usées (STEP) de la Baumette, d’injecter du biométhane, c’est à dire du « gaz vert », dans le réseau de gaz naturel exploité par GRDF. « La communauté urbaine confirme ainsi sont statut de pionnière en matière de transition énergétique », a ajouté le Président. (@villeintelmag).

#Sante

► Débat : Les données de notre santé doivent rester confidentielles. Où vont les données que nous produisons lorsque nous nous soignons ? Les noms et la quantité des médicaments que nous prenons à la pharmacie, les actes réalisés par l’infirmier ou le médecin lorsque nous nous rendons aux urgences ? Qui les utilise, et de quelle façon ? Le mouvement général en faveur de l’ouverture des données, ou open data, se renforce, dans un objectif de transparence et surtout d’avancées pour la recherche en santé publique. Il vise notamment à mieux prévenir les crises sanitaires, par exemple en repérant le plus tôt possible les effets indésirables liés à un médicament. Le système actuel rend public un grand nombre de données de santé, après les avoir rendues anonymes. Se pose néanmoins la question de leur réelle confidentialité. C’est l’un des sujets actuellement débattu dans les États généraux de la bioéthique, notamment à travers la consultation en ligne ouverte jusqu’au 1er mai. « Comment concilier des objectifs, antinomiques en apparence, de protection de la vie privée et de contribution à l’intérêt collectif ? » : tout citoyen peut y poster ses propositions sur ce thème. (@FR_Conversation).

► L’intelligence artificielle, une nouvelle arme contre le cancer ? L’intelligence artificielle « va être une révolution, parce que ça va nous permettre de mieux classer les tumeurs, de mieux prédire les traitements et d’avoir un meilleur pronostic », explique Alain Livartowski, directeur des data à l’Institut Curie. « Pour mieux comprendre l’intelligence artificielle, poursuit-il, en gros, vous donnez des images de chats et de chiens à la machine, et si vous lui donnez beaucoup beaucoup d’images, elle saura elle-même classifier d’un côté les chats et d’un côté les chiens. Eh bien si vous donnez beaucoup d’images de tumeurs à la machine, si vous dites cette tumeur répond bien au traitement, celle-ci ne répond pas bien au traitement, quand vous allez donner une nouvelle image, elle vous classera automatiquement en disant cette tumeur-là va bien répondre ou ne va pas bien répondre ». Mais l’intelligence artificielle va également aider au diagnostic : « par exemple, si on prend des mammographies, dont l’objectif est de diagnostiquer précocement des cancers du sein, la machine va automatiquement classer en normal, pas normal et en douteuse, détaille le médecin. Et évidemment, ça peut améliorer le diagnostic. Mais si on prend des IRM du sein, ça va en plus avoir la possibilité de prédire la réponse à un traitement de chimiothérapie. » (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► La levée de fonds en crypto se professionnalise en accéléré en France. Si le bitcoin et autres « crypto-actifs » sont pointés du doigt comme des instruments spéculatifs ultra-risqués, un consensus se fait jour pour accueillir beaucoup plus favorablement l’essor des ICO, ou Initial Coin Offerings, ces émissions de « monnaies » virtuelles ou plutôt de jetons numérique (« tokens »), réalisées par des entreprises ou des projets d’entreprises qui s’appuient sur la technologie blockchain, en vue de lever des fonds, pour l’instant hors de tout cadre réglementaire. En France, ce marché se structure et se professionnalise à grande vitesse. Notamment sous l’impulsion des pouvoirs publics : l’Autorité des marchés financiers (AMF) s’est saisie en pionnière du sujet et s’apprête à lui appliquer un cadre légal. Dans le projet de loi Pacte, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a prévu une disposition autorisant l’AMF à « donner un visa aux entreprises émettrices de jetons respectant certains critères précis de nature à protéger les épargnants. » « La France sera la première grande place financière à se doter d’un cadre aussi innovant » a relevé la secrétaire d’Etat à l’Economie et aux Finances, Delphine Geny-Stephann, mardi, à la conférence Fintech Revolution. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► IA et éthique: le contresens navrant de Cédric Villani. Ainsi donc avec le rapport Villani sur l’intelligence artificielle, la France a renoué avec une vieille tradition : demander à quelqu’un d’intelligent d’écrire un rapport idiot. Enfin idiot, on se comprendra : le rapport que notre Médaille Fields vient de rédiger n’est pas tant idiot que convenu. Nous sommes en retard sur l’IA, vite un plan national. Des subventions, des initiatives, une agence, tout plein de petits fours et de pique-assiettes, la routine française quoi. La montagne a accouché d’une souris, les chinois se marrent bien. Mais les faiblesses de ce rapport ont été soulignées avec talent par d’autres, inutile d’y revenir. Ce qui me semble important cependant, c’est le lien que le rapport fait avec l’éthique. Le titre-même du rapport « Donner un sens à l’IA » est problématique. Quand on regarde l’histoire de l’innovation, le sens a toujours été donné a posteriori. Et ce pour une raison très simple : les ruptures technologiques présentent toujours des situations inédites sur le plan légal, social et éthique. Il est très difficile, voire impossible, de penser ces ruptures avant qu’elles ne se produisent, et avant que les effets ne soient visibles. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Mark Zuckerberg reconnaît qu’il n’aimerait pas que tout le monde sache dans quel hôtel il dort. La question l’a pris de court. Mark Zuckerberg a reconnu qu’il n’aimerait pas que des informations sur sa vie privée soient divulguées, mardi 10 avril, alors qu’il était auditionné par le Sénat américain. « Seriez-vous à l’aise à l’idée de partager avec nous le nom de l’hôtel dans lequel vous avez séjourné la nuit dernière ? », a demandé de but en blanc le sénateur démocrate Dick Durbin au patron de Facebook, qui répondait déjà depuis plus de deux heures aux questions des élus. Surpris par la question mais visiblement amusé, Mark Zuckerberg a répondu « hum, non », suscitant les rires de l’assistance. . A lire aussi : Huit moments à retenir de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain ; Facebook bondit en Bourse pendant l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain. (@franceinfo).

#Information

► Les « bots » automatiques dominent les échanges sur Twitter. Les comptes automatiques jouent un grand rôle dans la diffusion des informations – fausses ou réelles – sur Twitter, selon une étude qui révèle lundi que ces « bots » sont à l’origine de deux tiers des messages postés sur le réseau social et renvoyant vers des sites internet populaires. Selon l’institut indépendant Pew Research Center, 66% des messages contenant des liens vers des sites d’information, de sport ou de divertissement sont publiés par des « bots », qui envoient automatiquement des messages, et non par des humains. Les chercheurs n’ont pas tenu à faire la distinction entre bons et mauvais « bots », contraction du mot « robot », alors que ces programmes sont accusés d’avoir facilité la diffusion de fausses informations sur le réseau social lors des dernières grandes échéances électorales, notamment l’élection présidentielle américaine de 2016. « L’étude n’a rien trouvé qui prouve que ces comptes automatiques aient un +biais politique+ conservateur ou progressiste dans leur manière de partager de liens », ont écrit les chercheurs. (@France24).

#Audiovisuel

► Télévision : de la libération de la parole à une parole sous surveillance. Par François Jost. Quelles sont les limites du dicible à l’ère numérique ? Peut-on rire de tout ? S’il n’est pas évident de répondre à ces questions, revisiter les prises de parole très libres des années 1980 à la TV est révélateur des évolutions de la liberté d’expression en France. (@InaGlobal).

#Lecture

► Ca se passe en Europe : les jeunes tirent la consommation de livres audio au Royaume-Uni. La consommation des 25-44 ans compte beaucoup dans le doublement en 5 ans des ventes d’audiobooks outre-Manche, qui représentent désormais 5 % des ventes de livres en valeur, et même 7 % dans la fiction. Loin de cannibaliser les livres papier et les livres électroniques, les audiobooks apportent à l’édition britannique une nouvelle clientèle : les hommes jeunes. Traditionnellement parmi les plus réticents à acheter des livres, les 25-44 ans sont en effet plus enclins à les écouter qu’à les lire. C’est ce que montre une étude publiée cette semaine par Nielsen Book Research et relayée par le « Times ». (@LesEchos). A lire : Balbutiant, le livre audio nourrit l’optimisme des éditeurs français

11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ObjectsConnectes

x► L’industrie des objets connectés veut en finir avec « l’ère des gadgets ». Brosse à dents, bouteille de vin, robinet, balle de golf, drone, sex-toy ou encore cocotte-minute… il y en avait autrefois de tous les genres, de toutes les couleurs, du plus professionnel, parfois, au plus incongru, souvent. C’était à Lyon, en avril 2015, à la première édition du Showroom de l’intelligence des objets – ou SIDO, le Salon de l’Internet des objets (IoT – Internet of Things, en anglais). Deux ans plus tard, le jeune congrès tient sa troisième édition les mercredi 4 et jeudi 5 avril à la Cité internationale, et le discours a bien changé : bye-bye les facéties de jeunesse, l’IoT se veut désormais une industrie respectable. « On en a fini avec l’ère des objets connectés gadget, du tourisme technologique, et c’est tant mieux. Nous sommes maintenant dans l’ère des applications professionnelles sérieuses », clame ainsi Laurent Félix, du cabinet de conseil Wavestone, lors d’une table ronde. Pierre-Damien Berger, coordinateur des projets européens du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (LETI) de Grenoble et secrétaire national du réseau « French Tech », évoque d’un ton rassurant des « marchés feu de paille qui sont derrière nous ». (@Pixelsfr). Légende image : La statue géante de l’homme au téléphone, en face de la Cité internationale de Lyon, prémices d’un futur ou la ville entière sera reliée à Internet ? William Aufureau / Le Monde.

#Internet

► Quand tout est gratuit, les startups trinquent. En mars dernier, les amateurs de clips sur YouTube ont eu la désagréable surprise de voir leurs vidéos entrecoupées de pubs intempestives. Le but affiché du site : vous convaincre de souscrire un abonnement payant à son service de streaming, YouTube Red. Mais après des années de diffusion gratuite, même le plus gros diffuseur mondial de musique n’est pas sûr d’y arriver. Pourquoi souscrire un abonnement media quand on a accès librement aux articles de 20 minutes ou du Parisien ? Pourquoi payer des cours de code quand on dispose de centaines de tutoriels en libre accès ? Pourquoi rémunérer une agence de design pour inventer son nouveau logo alors qu’il suffit de faire appel à la communauté des internautes ? Résultat : lorsqu’une startup a l’audace de demander une petite participation à l’utilisateur, elle s’expose tout simplement à la faillite. (@bymaddyness).

#Environnement

► À Rennes, une start-up déclare la guerre au gobelet jetable.  Parce qu’en France, chaque année, 4,7 milliards de gobelets sont jetés, quatre étudiants rennais en master entrepreneuriat et innovation ont décidé de consacrer leur projet d’étude à cette problématique. Objectif : redonner vie aux gobelets des distributeurs automatiques ou fontaines à eau installées dans les entreprises. Diplôme en poche, le projet ayant bien mûri, les quatre étudiants décident d’en faire leur métier. Mai 2016, ils créent Newcy, déposent le brevet du premier gobelet réutilisable pouvant s’adapter à tous les distributeurs, et organisent tout un ensemble de services. Installation de mobilier de collecte adapté, récupération des gobelets,  lavage, reconditionnement pour un retour au sein de l’entreprise, l’ambition des jeunes entrepreneurs va même bien au-delà. (Ondes Positives – @france3Bretagne‏).

#Energie

► Énergies vertes : un certain retard, mais de grandes ambitions. La France ne brille pas en matière d’énergies renouvelables, puisqu’elle est en retard sur les objectifs intermédiaires qui lui permettraient de respecter ses engagements à l’horizon 2020 et 2030. Et sa région capitale ne se distingue pas dans ce tableau médiocre. Au contraire. Globalement, l’Île-de-France est très déficitaire en matière d’énergie. Responsable de plus de 30% de la consommation nationale, elle ne peut se prévaloir que d’environ 7,5% de la production française d’énergie, et ne produit elle-même que 11% de ce qu’elle consomme. Sa facture énergétique, essentiellement fossile, s’élève à 23 milliards d’euros par an, dont 70% supportés par ses 12 millions d’habitants. Anticipant un accroissement de sa population de 10 à 15% d’ici à 2030, il lui faut à tout prix augmenter sa production pour réduire sa dépendance. Ce qui passe nécessairement par les énergies renouvelables, d’ailleurs indispensables pour contribuer aux objectifs nationaux. (@latribune).

#Transport

► En route vers le bitume intelligent. En ce matin-là, les habitants de Tourouvre- au-Perche, en Normandie, assistent à un bien étrange ballet : une dizaine de Coréens en costume cravate arpentent la route départementale RD5. Manches retroussées, ces élus venus de la lointaine ville de Cheongju passent la main sur le bitume, jaugent ses moindres aspérités et observent attentivement les voitures qui roulent dessus en poussant des oh ! et des ah ! La logique voudrait qu’ils s’extasient plutôt devant l’église du coin, classée monument historique. Mais voilà, sous ses airs ennuyeux, la RD5 possède une structure unique au monde mise au point par la société Colas, une filiale du groupe Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport : sa voie de droite est équipée, sur une longueur d’un kilomètre, de cellules photovoltaïques capables de produire de l’électricité ! Une technologie de pointe qui attire scientifiques et décideurs du monde entier. « Cette route est le fruit de cinq années de recherche et développement avec l’Institut national de l’énergie solaire », explique fièrement Etienne Gaudin, directeur de ce projet baptisé Wattway.  (@LExpress).

#Education

► Comment l’intelligence artificielle pénètre le monde de l’éducation. À l’heure où l’intelligence artificielle gagne tous les secteurs, les robots n’ont pas encore conquis l’école française. Cette forteresse qui semble imprenable n’est pourtant pas insensible aux sirènes de l’IA. Le ministère de l’Éducation nationale a ainsi lancé en juillet dernier un «partenariat d’innovation» avec la Caisse des dépôts. De 6 à 8 millions d’euros devraient servir à financer la recherche et développement de six solutions innovantes pour l’apprentissage du français et des mathématiques en primaire. (@FigaroTech).

#Entreprise

► Comment faire évoluer la French Tech ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La French Tech est de plus en plus décriée. Pour les uns, c’est de la communication et du flan et la France se la joue en plastronnant un peu trop sur le dynamise de son écosystème entrepreneurial. C’est la thèse défendue par Carlos Diaz de TheRefiners, basé à San Francisco, dans La fable de la French Tech : «Tout vainqueur insolent à sa perte travaille»… publié en mars 2018. Elle est reprise sous des formes variées dans Le Monde avec La French Tech en quête d’un nouvel élan de Vincent Fagot ou dans les Echos avec La French Tech à l’heure de ses premiers craquements de Guillaume Bregeras. La peur est mise en avant d’un retournement financier qui ferait basculer l’écosystème français vers l’âge de la pierre.

#RessourcesHumaines

► Si vous trouvez les recruteurs inhumains, le robot Vera va vous faire changer d’avis ! « Vera trouvera des CV, appellera les employés potentiels et assurera les entretiens », peut-on lire sur le site de la start-up russe Robot Vera. Vera n’est autre qu’un robot intelligent capable de discuter avec les humains grâce à l’association des techniques de reconnaissance vocale d’Amazon, de Google et de Microsoft. Les programmateurs ont également entraîné le robot à assimiler le vocabulaire utilisé pour le recrutement, ce en lui communiquant pas moins de 13 milliards de phrases et autres issues de Wikipédia et de la télévision. Le but ? Une meilleure compréhension de la part du robot, qui peut également répliquer de manière plus naturelle. Vladimir Sveshnikov et Alexander Uraksin sont les fondateurs de Robot Vera. Ces deux DRH ont déclaré que leur travail les faisait se sentir « comme des robots » et se sont dit « qu’il serait mieux d’automatiser la profession », comme le relate un article de Bloomberg du 28 mars 2017. (@sciencepost_fr). (@frenchweb).

#Commerce

► Réseaux d’influence en régions, de l’entraide à la création de valeur. Regroupements structurés ou informels, adhérents au profil hétéroclite, allant du porteur de projet débutant à des entreprises telles que Cdiscount ou LDLC… La réalité des clubs et associations d’e-commerçants en régions apparaît protéiforme et fragmentée. Si les Chambres de commerce et d’industrie sont à l’initiative de plusieurs pôles consacrés au commerce en ligne, certaines structures, à l’image du club iCom en Isère, demeurent de simples alliances entre e-commerçants voisins. En l’absence de toute donnée centralisée, recenser tous les clubs et associations s’avère impossible. Plusieurs pôles d’activité se détachent, notamment à Lyon, Nantes, Bordeaux, Bayonne. Certains noms reviennent : La Cuisine du Web, Hub Retail, ECom Provence, la Cantine… (@Ecommercemag_fr).

#IntelligenceArtificielle

► Yann LeCun: «Notre plus grand laboratoire d’intelligence artificielle est à Paris». Yann LeCun, chef de l’intelligence artificielle chez Facebook, fait un premier bilan du laboratoire parisien, dont les effectifs vont bientôt doubler. Facebook a été l’une des premières grandes entreprises du Web à choisir la France pour installer un centre de recherche d’intelligence artificielle. C’était en 2015. Il y a quelques semaines, Sheryl Sandberg, numéro deux du réseau social, a annoncé un investissement supplémentaire de 10 millions d’euros pour développer les activités du laboratoire Fair(Facebook AI Research) Paris. Les effectifs de ce labo vont bientôt doubler. Chez Facebook, l’intelligence artificielle est l’affaire de deux Français. Le premier vient tout juste d’être nommé: Jérôme Pesenti est le nouveau vice-président du réseau social, en charge de ce sujet crucial et notamment son application dans les produits. Yann LeCun, qui a lancé l’initiative Fair, est désormais directeur de la recherche. De passage à Paris, il fait un premier bilan de ces investissements en France. (@FigaroTech).

► Étudier un algorithme comme un rat dans une cage. Un texte de Mathieu Dugal. La boîte de Skinner, c’est ce dispositif inventé au début des années 1930 par le psychologue behavioriste Frederic Skinner pour tester, dans un environnement contrôlé, les mécanismes du conditionnement des comportements. Le fils spirituel de Pavlov (avec son chien qui salivait au son d’une cloche), c’est lui. Quatre-vingt-cinq ans plus tard, est-ce que la boîte de Skinner pourrait servir à mieux comprendre les algorithmes d’intelligence artificielle ? C’est l’idée audacieuse que vient de lancer une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) menée par Iyad Rahwan et Manuel Cebrian. Pour ces deux chercheurs, les algorithmes ont trop d’effets sur nos vies pour être laissés dans les seules mains d’ingénieurs et de mathématiciens. Point. Cette boîte pourrait permettre à des gens ne connaissant pas le code d’étudier les algorithmes comme s’ils étaient de petites bêtes. Ils en appellent même à la création d’une science des comportements… artificiels. Rien de moins ! (@iciradiocanada).

10 Avr

Une cite digitale et résiliente

xLégende image : La ville de Montréal (Québec) qui s’est lancé dans le concept de ville intelligente en 2014, sert d’exemple au défi lancé par le gouvernement fédéral (Photo Office de Tourisme du Canada).

Définir les acteurs ainsi que le lieu et la date de l’événement. Déterminer comment et pourquoi nous en sommes arrivés là. Ensuite mettre en perspectives tous les faits pour pouvoir se projetter dans le futur et anticiper.

► Commençons par une vidéo sur la ville chinoise de Chongking.  C’est la plus grande ville du monde par sa superficie. Elle compte 34 millions d’habitants, et 300 000 nouveaux la rejoignent chaque année pour trouver du travail. L’entreprise est l’un des rouages permettant de transformer en ouvriers salariés des millions de paysans. Débarqués de leurs campagnes, la plupart d’entre eux n’avaient jamais vu une tour. « Nous voulons accélérer le développement des industries innovantes, comme la fabrication de voitures électriques, la robotique et l’exploitation du gaz de schiste. D’ici à 2020, nous voulons terminer la construction des chemins de fer rapides, des gares et des tramways », explique-t-on au Bureau de développement et de réforme de la municipalité. 

► Ce reportage nous montre une ville tentaculaire en pleine construction. La ville a depuis toujours structuré l’organisation des populations. Aujourd’hui les villes occupent 2% de la surface du globe et elles abritent 50% (77% en Europe) de la population mondiale et 75% en 2050. Les campagnes viennent chercher le paradis à ville.

Cette chrysalide de la société se trouvent dans sa période où la chenille a disparu et le papillon n’est pas encore apparu. Cette humeur noir, transformation chaotique entre deux états, ne peut nous laisser insensible. Nous ne savons pas qu’elle sera son aboutissement : un papillon ou un alien ?

Il est manifeste que nous ne pouvons plus garder les hypothèses actuelles qui étaient utilisées le siècle dernier. Il faut en construire des nouvelles.

► Le scientifique franco-colombien Carlos Moreno à Nantes, le 12 juin 2017 explique « La ville est un être vivant, il faudra donc en connaître son métabolisme.»  « Avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble » ajoute Michel Lussault (Hyper-lieux : géographies de la mondialisation) (1)

Carlos Moreno – Un nouveau modèle pour la ville intelligente

Dans une société de plus en plus connectée, les nouvelles technologies ont révolutionné nos vies quotidiennes tout en questionnant notre manière de vivre. Que ce soit pour mieux gérer les consommations d’eau et d’énergie, pour optimiser les déplacements ou pour favoriser l’autonomie des personnes fragiles, collectivités comme particuliers investissent dans des solutions qui rendent la ville plus intelligente. Dans la « smart city » (ville intelligente) de demain, il sera possible de suivre sa consommation d’énergie à distance grâce à son smartphone, manger local grâce aux potagers urbains collectifs ou encore mieux se repérer en ville grâce à la réalité augmentée. Mais pour séduisante qu’elle soit, la « smart city » soulève des questions. Le développement des services connectés ne risque-t-il pas d’aggraver la fracture numérique ? Doit-on laisser les algorithmes décider de la meilleure façon de gérer le territoire ? Finalement, les nouvelles technologies nous permettront-elles vraiment de mieux vivre demain ? Contribuent-elles, ou non, à créer du lien social et citoyen ?

► Le professeur Olivier Bras part du postulat suivant : « la transformation numérique n’est pas une révolution technologique » mais « une révolution culturelle et comportementale qui a amené des évolutions sociétales assez profondes. »

► Qu’est-ce que la résilience ? Une définition de Isabelle Thomas est professeure d’urbanisme à l’université de Montréal et codirectrice de l’ouvrage La Ville résiliente. Comment la construire ? (PUM, août 2017) : « Une ville résiliente doit d’abord avoir une connaissance de sa vulnérabilité sociétale et territoriale, ses « points de stress ». Pour mieux gérer les crises, elle sait où sont les sources d’eau potable, les industries polluantes, les hôpitaux, les maisons pour personnes âgées, les réfugiés qui ne parlent ni français ni anglais. Ensuite, ces territoires anticipent. Ils utilisent les principes du développement durable (maîtriser l’empreinte écologique, développer des habitats écologiques et équitables, etc.), mais y intègrent des aménagements avec une planification climatique. L’objectif n’est plus de seulement se protéger, mais de connaître le risque, de l’accepter et de s’y adapter. Cela passe par une nouvelle gouvernance, avec un leadership très clair, qui intègre la société dans ses choix. Les villes doivent redevenir des éponges. »

 

A écouter jusqu’a 3’29 »

► Pourquoi la Cité Digitale et Résiliente ?

Cette mutation urbaine fait naître un concept celui de « Smart City » traduit en français par « Villes Intelligentes ». Mot valise qui rassemble toutes les initiatives qui édifieront la ville de XXIème siècle sur les fondations d’une ville
Connectée, Ingénieuse et Autonome.

Pourquoi utiliser le mot cité à la place de celui de ville.  Je partirai de la définition de la cité par Aristote : La cité (polis) est donc la forme la plus aboutie de la communauté humaine, qui est elle-même une nécessité naturelle. Elle permet, pour Aristote de satisfaire les besoins des individus, en terme de protection, et de gestion des richesses, mais aussi en favorisant l’épanouissement des individus, notamment au plan intellectuel. C’est ce qu’Aristote appelle un « certain bien » et qui est l’objectif recherché par la cité.

Thèmes précis à développer :

  • Intelligence collective
  • Souveraineté numérique
  • la gouvernance algorithmique
  • Utilisation de Minecraft comme outil pédagogie dans les écoles : Mooc Fum sur la smart city à l’école.

►  Quel sera le mode idéal dans l’avenir, quelle sera la ville de demain. Personne ne peut répondre à la question.

Mais la génération dite Millennials

Comment les 20-35 ans envisagent-ils leur rapport à la citoyenneté, à la consommation, à l’espace urbain ou aux lieux de travail ? Est-il pertinent de penser la ville au travers de cette catégorie générationnelle ? Comment ces nouveaux modes de vie imprègnent-ils l’ensemble de la société ?  (Verte, participative, connectée : comment des « millennials » imaginent la ville de demain).

Objectif : Créer un vision globale des initiatives en France comme dans le reste du Monde pour définir

►  Quels sont les domaines qu’il faut privilégier

1/ Les structures urbaines

  • Energie :
  • Transport :
  • Habitat, rue, espace publique :
  • Ville et genre : Nos villes ont-elles été conçues avant tout pour les hommes ? Comment rendre l’espace public plus égalitaire et plus hospitalier vis-à-vis des femmes ? Cette question mobilise de plus en plus ceux qui façonnent la ville, et pour cause. L’aménagement urbain est loin d’être neutre.

2 / L’économie de la ville

  • Agriculture Urbaine :
  • Economie circulaire et gestion des déchets :
  • Entreprises, banque et commerce

3 / Les conditions de vie

  • Santé :
  • Ecole :
  • Travail :

4 / Le gouvernance

  • Civictec ou la démocratie numérique
  • Open Data : Pour peser face au privé, il faut mutualiser ses bases données. C’est le constat auquel sont arrivées cinq collectivités françaises : les métropoles de Lyon, Nice, Bordeaux et Angers ainsi que la ville de Paris travaillent à la création d’une couche transversale de données commune. (gouvernance algorithmique)
  • Confiance ou  surveillance

►  Un exemple : la ville d’Angers. En faire un laboratoire de la smart city, explique Constance Nebbula, conseillère municipale déléguée à l’économie numérique et à l’innovation. Sur le plan économique, on y attend beaucoup du développement de l’Internet des objets (IoT). L’élue confirme que l’idée« est de créer des entreprises et des emplois sur le territoire, via la Cité de l’objet connecté mais aussi d’autres acteurs, notamment les grandes écoles -avec qui nous travaillons à préparer des chairs dans le domaine de l’IoT- ». « L’objet connecté est idéal pour vendre le territoire car c’est un domaine extrêmement porteur à l’international », ajoute l’élue. « Cela peut être aussi un atout touristique, avec des parcours connectés qui se baseraient sur nos atouts locaux. C’est enfin attirer de nouveaux étudiants, notamment étrangers, pour venir étudier à Angers et y créer leur start-up après leurs études. » A lire : Angers veut écrire l’avenir de la ville avec les citoyens  

► Notes pour une newsletter hebdomadaire : « Vivacités »

(1) La notion d’hyper-lieux selon Michel Lussault : « L’hyper-lieu est une notion difficile à définir simplement. L’hyper-lieu est avant tout un espace de concentration des individus, un espace de densité, un espace de diversité. L’hyper-lieu se distingue du lieu de la résidence par la diversité des individus et des interactions. C’est un espace de pratiques sociales intenses à la fois entre les individus, mais aussi entre les individus et leur environnement. »

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► A lire : 

  • Karine Dugnin-Sauze, vice-présidente du Grand Lyon chargée de l’innovation et des nouvelles technologies : « La ville intelligente ne se construit pas aussi facilement que certains le pensent, explique-t-elle, forte de ses sept ans de réflexion et d’innovation. D’une part la démarche transversale est difficile à faire passer dans le public, et d’autre part les industriels s’arrêtent trop souvent à des solutions purement technologiques. Or le nouveau système de valeurs lié à lasmart city ne vient pas que du numérique et de la technologie. Il y a surtout des demandes et des comportements sociaux nouveaux qui émergent. L’ouverture des données, cela n’a aucun intérêt si l’on ne sait pas ce que l’on veut en faire. La ville intelligente, c’est aussi cet apprentissage, ce changement social : les Lyonnais commencent seulement à voir les premiers bénéfices qu’ils peuvent en tirer et aujourd’hui il faut que nous les intégrions dans la démarche. La ville intelligente, franchement, du point de vue sémantique, c’est totalement incompréhensible ! Il faudrait même arrêter avec ce terme de « ville intelligente ». Nous sommes d’ailleurs en train de réfléchir à d’autres manières de parler de ce que nous faisons. Surtout que, contrairement à ce que l’on pense, il y a encore des réticents : la moitié des Lyonnais sont opposés au Wi-Fi public partout dans Lyon, nous devons forcément en tenir compte. »
  • Ville et numérique : au-delà de la Data  Publié sur le site de la @latribune du 21/10/2017. Une ville se définit par sa complexité. A l’image d’un corps humain avec ses milliards de réseaux, de connexions et d’interactions, elle est faite de flux de données en mouvement perpétuel qui dessinent un maillage multiforme. Savoir et comprendre comment ces datas s’organisent permet, à l’ère digitale, d’engendrer de nouveaux usages sociaux pour l’Homo Numericus. Par Carlos Moreno, spécialiste de la ville intelligente et humaine.
  • Smart city : dans l’ère des villes connectées, quelle place occupe le citoyen ?  Publié sur le site de la Médiaterre du 06/04/2018

► A voir : 

  • Le blog Demain La Ville vous présente la ville de demain. Ville durable, connectée et intelligente, telles sont les innovations urbaines qui permettront . 

Sur le blog Régionsftv : Une cite digitale et résiliente

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Voici à quoi ressemblait Paris au XVIIIe siècle. Une historienne américaine passionnée par la France explique que la vie parisienne du XVIIIe siècle était aussi « inspirante que frustrante ». Pensez-vous que la capitale était plus calme qu’aujourd’hui ? Carolyn Purnell évoque un « chaos urbain » incarné par une multitude d’activités et d’événements quotidiens se déroulant dans la rue et contribuant à l’animation (bruyante) de la ville. Il est possible d’évoquer les marchands donnant de la voix pour vendre leurs produits, les artisans s’en donnant à cœur joie sur leurs enclumes tandis que les véhicules existants étaient déjà bruyants, mais d’une autre façon : en cahotant sur les rues pavées. Ceci est d’autant plus vrai dans le quartier des Halles qui était le cœur de la capitale avec son marché. « Les deux observations principales sur lesquelles je suis tombée se divisaient en deux catégories : des plaintes quant aux bruits urbains et des réactions enthousiastes face aux nouvelles denrées », indique l’historienne. (@sciencepost_fr).

#Entreprise

► La French Tech va-t-elle enfin engendrer des licornes ?  La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le 6 mars dernier, la startup lilloise Giroptic, présentée comme un futur leader mondial des caméras à 360° depuis… 2008, dont la technologie a été saluée par les plus grands dont Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a mis la clé sous la porte. La faute à un marché qui n’émerge toujours pas malgré les promesses, et à des investisseurs qui ont fini par perdre patience, refusant de poursuivre la mise sous perfusion en attendant des jours meilleurs. L’ex-emblème de la French Tech, symbole – avec d’autres – de l’excellence technologique française, rejoint ainsi un cimetière déjà bien garni de champions potentiels qui se prennent les pieds dans le tapis faute de financements et d’un marché viable. (@latribune).

► Découvrez les vainqueurs du concours #10000Startups pour changer le monde. Près de cinq cents jeunes entrepreneur(e)s ont postulé. La Tribune a sélectionné entre quinze et vingt startups par étape régionale. Puis, chaque candidat a dû « pitcher » pendant sept minutes, devant un jury régional. Les lauréats de cette première étape se sont ensuite retrouvés à Paris, le 6 mars, pour la grande finale. Les vainqueurs ont été révélés le 9 avril en présence de Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au Numérique, au Grand Rex à Paris devant 2.000 entrepreneurs et investisseurs venus de toute la scène French Tech. La Tribune a aussi remis un prix spécial, celui de « l’Entrepreneur de l’année », aux trois cofondateurs de Blade, qui inventent le Shadow ou le « PC du futur ». Sa croissance exponentielle et ses ambitions mondiales (51 millions d’euros levés à l’automne dernier, 5ème plus grand tour de table de 2017) en font un exemple à suivre. (@latribune).

#Agriculture

► L’intelligence artificielle va-t-elle révolutionner l’agriculture ? Une publication parue dans le MIT Technology Review traite de la manière dont la société X (anciennement Google X Lab et filiale d’Alphabet) pense à révolutionner le secteur de l’agriculture. Le but serait à terme d’optimiser la production en intégrant l’intelligence artificielle dans les procédés. Ce genre d’objectif correspond à un certain besoin, car selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre 20 et 40 % de la production agricole mondiale est détruite chaque année, parce que ne pouvant pas être commercialisée. (@sciencepost_fr).

#IntelligenceArtificielle

► Ces nouveaux métiers qui arrivent dans le digital. L’intelligence artificielle sera un des axes majeurs dans les années à venir et que ce soit pour améliorer l’expérience client ou pour développer de nouveaux produits / services. Elle sera la valeur sur laquelle il faudra compter au sein de nombreuses grosses entreprises notamment dans le cadre de programmes visant à extraire des données, via des algorithmes basés sur le machine learning. Si de nombreuses personnes ont de la crainte face à cette révolution, mesurons rapidement l’ampleur du phénomène et son impact sur l’emploi. (@LeJournalduCM).

► SenseTime lève 600 millions de dollars. Reconnaître un visage en une milliseconde, même sur une image de mauvaise qualité ou au milieu d’une foule filmée par une caméra de surveillance, et lui associer avec la même célérité une identité enregistrée dans un fichier centralisé. Ou comparer quasiment sans erreur le visage d’un client avec la photo associée à un compte de paiement pour valider une transaction. C’est le type de prouesse que réalise SenseTime. Cette start-up chinoise, spécialiste du deep learning et de la reconnaissance faciale, a levé 600 millions de dollars (487 millions euros), principalement auprès du géant de l’Internet chinois Alibaba Group, du fonds singapourien Temasek et du groupe de distribution d’électronique grand public Suning. (@FigaroTech).

► Google : « Nous créons des outils d’intelligence artificielle ouverts à tous ». A l’occasion du 3e Sommet des start-up, organisé conjointement le mercredi 11 avril, par Challenges et Sciences & Avenir, au Palais Brongniart, consacré à  » Paris, capitale des start-up  » : les meilleurs experts défricheront les nouveaux territoires où investir, le serial entrepreneur Marc Simoncini, le médecin Jean-Paul Clozel, qui a vendu 30 milliards d’euros sa biotech, l’inventeur aux 1 000 brevets Jacques Lewiner, les fondateurs des start-up les plus avancées – Frichti, Younited credit, Chauffeur privé, Symphony, Lemon Way, Drivy, Vestiaire collective, Cityscoot… se succéderont. Et l’expérience des grands groupes qui partagent leur stratégie d’alliances avec les jeunes pousses scanderont cette journée. Ici celle de Google, sur l’intelligence artificielle. (@Challenges).

► En finir avec les mirages. Par Vincent Champain, Président de l’Observatoire du long terme. L’intelligence artificielle suscite nombre de prophéties déconnectées de la réalité technologique. Une partie de ces envolées prend des termes techniques au pied de la lettre, sans compréhension de leur réelle signification. Il y aurait moins de fantasmes si on avait parlé de « classification automatique de motifs complexes » plutôt que d’« intelligence artificielle ». Le terme de « réseau de neurones » laisse imaginer un cerveau numérique, alors que la réalité est celle de « matrices de convolutions », des calculs itératifs intensifs menés sur de gigantesques matrices numériques. A l’inverse, des technologies puissantes mais aux noms moins évocateurs (programmation génétique, forêts aléatoires ou « gradient boosté ») soulèvent moins de fantasmes. (@LesEchos).

► L’intelligence artificielle pourrait devenir une « dictatrice immortelle », selon Elon Musk. Le président de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a fait une nouvelle sortie pour mettre en doute le bien du développement de l’intelligence artificielle. Selon lui, cette technologie pourrait un jour devenir un «dictateur immortel». Le milliardaire a vanté sur Twitter un nouveau documentaire du réalisateur Chris Paine auquel il participe. «Rien ne touchera davantage le futur de l’humanité que la super-intelligence digitale. Regardez le nouveau film sur l’IA de Chris Paine gratuitement jusqu’à dimanche soir.» Dans le documentaire intitulé Do you trust this computer?, Musk raconte que «le futur le moins épeurant que l’on peut imaginer, c’est une démocratisation de l’IA parce que si une compagnie ou un petit groupe développe une super-intelligence digitale ressemblant à Dieu, il pourrait prendre le contrôle du monde», indique CNBC. (@HuffPostQuebec).

#Transhumanisme

► Frankenstein et le monstre infini. L’ouvrage de Mary Shelley a connu une immense postérité, qui ne peut s’expliquer par les seuls mérites littéraires du roman. Ce succès touche à des émotions collectives qui se perpétuent quelque part entre la science et la nature, entre la raison et le sentiment, entre la singularité et le clonage. Puisque France culture s’organise ce week-end autour du thème des relations entre les « artistes et les robots », à l’occasion de l’ouverture de l’exposition du Grand Palais, à Paris, qui s’intitule de la sorte, je n’ai pas cru pouvoir mieux faire que de consacrer cette émission au professeur Frankenstein et au monstre qu’il a créé, avant que celui-ci ne lui échappe. Nous voyons bien qu’il flotte dans l’air, par les temps qui courent, à propos de l’intelligence artificielle, du transhumanisme et évidemment des robots, bien des interrogations nouvelles ou renaissantes, bien des supputations et aussi diverses angoisses, qui se développent alentour. L’homme comme apprenti-sorcier, comme risquant de se trouver dépassé par ses créatures, c’est exactement le sujet du roman illustrissime de Mary Shelley, publié en anglais à Londres en 1818 et intitulé Frankenstein ou le Prométhée moderne. (@franceculture).

#Web

► Guevara, le chien « ni pro ni anti-blocus » qui tweete comme une bête pour raconter le blocage de la fac de Tolbiac et « faire marrer ses amis ». Voilà un twitto qui a du chien. Depuis fin mars, la faculté parisienne de Tolbiac est bloquée par des opposants à la loi Vidal sur l’accès à l’université. Sur Twitter, ce blocage est raconté – sur le ton de l’humour – par un compte parodique : celui de Guevara, « le chien de la commune de Tolbiac » qui lance un « SOS » pour qu’on vienne le libérer. « Quand j’ai vu le chien sur la vidéo [d’‘auto-conférence’ des étudiants grévistes], j’ai eu l’idée de créer ce compte. Ça m’étonne que personne ne l’ait fait avant moi », raconte à @franceinfo l’internaute à l’origine du compte.

09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xSeabubbles testera ses nouvelles bulles à Paris en avrilLa start-up teste actuellement son nouveau prototype en toute discrétion sur le Lac Léman. «Avec nos nouvelles commandes électriques, qui actionnent des petits flaps, nous avons un niveau de stabilité qui nous permet d’ouvrir notre carnet de commandes dans les prochaines semaines», précise Alain Thébault. Une centaine de Bulles devraient être proposées en précommande d’ici la fin de l’été, pour de premières livraisons au premier semestre 2019. Le prix de ces engins devrait être dévoilé mi-juin, à Paris. (@FigaroTech). Légende imageSeabubbles continuent de faire évoluer le concept volant – Crédits photo : Francis Demange.

#Ville

► Smart City : comment éviter la fracture entre les métropoles et les territoires ? uelle est votre vision de la ville du futur ? Vaste question pour les différents intervenants de la table ronde « Métropole et territoires : ensemble pour gagner » organisée dans le cadre du Forum Smart City, organisé par La Tribune en partenariat avec Bordeaux Métropole et le Forum Live in @ living city. Mais dans le titre de la table ronde figure, déjà, un élément de réponse. « Les métropoles ne sont pas des donjons. Elles vivent dans des espaces naturels et paysagers avec d’autres ressources qui peuvent créer des équilibres naturels entre villes, territoires péri-urbains et campagne. La ville post-carbone réclame de la réciprocité entre les territoires »,  insiste d’emblée Jean-Pierre Frémont, directeur du marché collectivités au sein d’EDF. « Le territoire de la métropole n’est pas pertinent en tant que tel. La ville à l’horizon 2050 ne peut pas s’imaginer sans un hinterland décarbonné », complète Jacques Mangon, maire de Saint-Médard-en-Jalles et vice-président de Bordeaux Métropole. (@LaTribune).

#Ecole

► Un collectif d’enseignement « contre le numérique à l’école ». Par un collectif d’enseignants. Chaque rentrée scolaire est un moment d’annonce concernant un nouveau plan numérique. Les propos apaisants du ministre Blanquer ne font pas oublier que, cette année, la région Grand-Est annonçait une « expérimentation » sur 50 lycées pour 31 000 élèves disparition de tous les manuels scolaires et achat obligatoire d’ordinateurs portables ou de tablettes pour les élèves. Quant au récent rapport Mathiot, posant les grandes lignes du nouveau lycée et du nouveau baccalauréat, ce texte recommande de recourir « massivement » aux « ressources numériques », qu’il s’agisse de soutien à l’orientation ou de moyens pédagogiques. Depuis une décennie, des « expérimentations » de ce genre se généralisent du primaire au supérieur, si bien qu’il s’agirait plutôt d’une mise au pas. Lire la suite sur le site de @libe.

#Data

► YouTube et Google accusés de collecter illégalement des données sur les enfants. Des associations américaines ont accusé lundi 9 avril YouTube et sa maison mère, Google, de collecter des données personnelles sur les enfants et de les utiliser pour cibler des publicités ; des pratiques illégales selon elles. Vingt-trois organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance, ont déposé une plainte auprès de la FTC, le régulateur états-unien du commerce, ont-elles annoncé dans un communiqué, lui demandant d’enquêter sur ces pratiques. Selon les associations, Google collecte les informations personnelles de mineurs sur YouTube, un site sur lequel il est interdit de créer un compte – et de fait commenter des vidéos, les aimer ou en poster soi-même – avant l’âge de 13 ans. (@Pixelsfr).

#Transport

► Bientôt des véhicules autonomes sur nos routes: ce que prévoit le plan du gouvernement. Bientôt des véhicules autonomes sur les routes françaises? Le plan du gouvernement pour développer la voiture autonome sera intégré à la loi Pacte qui sera présentée le 16 mai en conseil des ministres. RMC vous le dévoile en exclusivité. Il prévoit notamment d’autoriser la circulation de véhicules autonomes sur la voie publique, alors qu’aujourd’hui les expérimentations sont limitées à des voies privées -hormis quelques dérogations-. Toutes les routes pourront être potentiellement concernées. Autre nouveauté: le texte autorise des expérimentations qui prévoient l’inattention et même l’absence du conducteur dans le véhicule. « Ces expérimentations seront subordonnées à une autorisation destinée à assurer la sécurité de tous les usagers pendant l’expérimentation », prévoit le texte. (@RMCInfo).

#Entreprise

► Plutôt que de chercher à innover, les entreprises doivent casser leurs mauvaises habitudes. Avec son livre Breaking Bad Habits, le chercheur en management Freek Vermeulen délivre un conseil simple mais puissant aux entreprises : la meilleure façon de grandir, c’est encore de se débarrasser de ses routines favorites. L’auteur explique :  “ En effet, se débarrasser d’une mauvaise habitude peut être en soi une innovation. Pas besoin de courir après les nouvelles technologies : innover passe aussi par le fait de se transformer. Par ailleurs, toutes les habitudes ne sont pas dommageables. Certaines permettent aux entreprises d’exister, de se construire, et il ne faut pas chercher à tout réinventer tout le temps. Le danger, en revanche, c’est d’avoir de mauvaises habitudes, et de ne pas s’en débarrasser.” (@LADN_EU).

► La French Tech va-t-elle enfin engendrer des licornes ? Après une année 2017 exceptionnelle, l’écosystème de la French Tech se confronte à de nouveaux défis : faire grandir ses startups pour lancer de nouvelles licornes (startups valorisées plus d’un milliard de dollars), favoriser la parité et la mixité sociale, et créer les soupapes de sécurité pour résister à un probable retournement de cycle à moyen terme. (@latribune).

#Finance

► « L’écosystème français de la Fintech est entré dans une phase d’accélération ». Le gratin des acteurs innovants de la finance a rendez-vous ce mardi 10 avril à Station F pour Fintech Revolution, troisième édition de l’événement organisé par l’association professionnelle France Fintech. Son président, Alain Clot, un ancien banquier passé de l’autre côté de la barrière, nous analyse les mutations en cours dans ce secteur en pleine effervescence. (@latribune).

#LiensVagabonds

► La télévision locale, source importante d’information en ligne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les millenials ont détruit les règles de l’écriture, et ont créé quelque chose de mieux ; – L’ère du numérique et la nécessité d’un nouveau contrat social ; – Le futur de l’éducation s’écrit en numérique ; – Comment bien se servir des bots dans une rédaction ; – Arte mise sur les jeux vidéos culturels.

#Politique

► La plateforme de démocratie participative CitizenLab débarque en France. Créée par Aline Muylaert et Wietse Van Ransbeeck, en 2015 deux bruxellois qui n’avaient que 22 ans, la plateforme de démocratie participative CitizenLab, dont nous avions déjà parlé dans nos colonnes est très bien implantée en Belgique et aux Pays-Bas. Des collaborations sont actives en Europe du Nord et notamment au Danemark, en Norvège, des pays où la démocratie participative n’est pas un vain mot, mais aussi au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et plus récemment à Vancouver, au Canada. Dans le monde, plus de 72 plateformes Citizen Lab ont été installées dont deux en France , à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, et L’Isle-d’Abeau, en Isère. « Ces deux collectivités utilisent notre plateforme pour lancer des consultations qui impliquent plus les citoyens », notent les dirigeants de CitizenLab. « Elles s’appuient sur la portée du digital pour optimiser la collecte et l’analyse des propositions citoyennes en ligne afin de mener une politique plus en phase avec les attentes de la population ».  (@villeintelmag).

#Media

► Design thinking dans les médias : rompre avec les vestiges de la pensée industrielle. Par Lola Kostadinoff, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Une démarche agile, construite autour de l’humain et de l’intelligence collective : c’est la promesse du design thinking, ou pensée design, qui remodèle depuis quelques années bon nos entreprises. Une méthode dont les médias sont de plus en plus nombreux à s’inspirer pour se réinventer. Plus qu’une discipline, le design thinking est une démarche qui dépasse les frontières du design pour s’appliquer, plus généralement, aux processus d’innovation. C’est Tim Brown, figure de la Silicon Valley à la tête du cabinet de conseil en innovation IDEO, qui l’a adaptée à l’entreprise dans les années 1990. Pour lui, la pensée design « utilise la sensibilité, les outils et méthodes des designers pour permettre à des équipes multidisciplinaires d’innover en mettant en correspondance attentes des utilisateurs, faisabilité technologique et viabilité économique. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xArt : les robots remplaceront-ils les artistes ? Au Grand Palais, à Paris, une exposition interroge le visiteur et le monde de l’art : un robot est-il un artiste comme les autres ? Ils sont capables de dessiner, peindre, recopier, mais aussi inventer. Et créer ? Pour autant, peut-on parler d’œuvre d’art ? (@franceinfo). Légende image : Peter Kogler : « Untitled », 2018 ‒ impression digitale sur vinyle, dimensions variables. Le travail de l’artiste multimédia Peter Kogler intègre les domaines de l’architecture, du cinéma, sans oublier les médias numériques. Ses œuvres emploient un vocabulaire de motifs – la fourmi, le tuyau, le cerveau et le labyrinthe – dont il se sert pour créer des dessins et des objets en carton. A lire : Quand les artistes créent des robots (@franceculture) et Un robot peut-il être un artiste ? (@wedemain).

#Ville

► Ville intelligente et connectée : Quelle place occupe le citoyen ? « Les villes intelligentes utilisent la technologie pour recréer du confort urbain durable dans une ère où la population croît au rythme de l’épuisement des ressources énergétiques. Mais l’objectif de la ville intelligente, bien qu’oeuvrant pour un ensemble, doit être celui du développement autour de l’humain et de ses besoins. Si le terme n’est pas encore connu de tous, les citoyens s’accordent pour dire qu’une ville intelligente doit avant tout être le lieu de leur implication directe », souligne André May, fondateur de la startup CityLity. (@mon_immeuble).

► Sense City : une mini-ville pour tester la « smart city » durable et résiliente Imaginez une ville miniature truffée de capteurs et placée sous une cloche étanche capable de simuler n’importe quel événement climatique, mais aussi une pollution à grande échelle ou la propagation de microbes. Après six ans de conception et de construction sous l’égide de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar), un tel équipement, digne d’un film de science-fiction, sera officiellement inauguré, le 3 avril, au cœur de la Cité Descartes, cluster de la ville durable, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Baptisée Sense City, cette plate-forme de R&D se veut un terrain d’expérimentations de la ville durable. Unique en Europe, elle permet d’étudier la performance énergétique et la qualité sanitaire des bâtiments, des nouveaux matériaux urbains, d’observer l’impact de la végétation sur son environnement, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains, la qualité de l’air, des sols, des eaux… Jamais un programme de recherche n’avait englobé autant de dimensions urbaines. (@LeMondefr).

#Logement

► Un logement social nantais imprimé en 3D avec un robot. Une première mondiale. Une maison de 95m², inaugurée à Nantes le 21 mars, a été construite à l’aide d’un robot-imprimante 3D (Batiprint 3D™) en seulement six mois (la moyenne pour un logement de ce type est de 9 à 10 mois de construction) . Piloté par deux chercheurs de l’Université de Nantes, à l’initiative du projet avec la métropole de Nantes, le robot s’est déplacé en roulant sur la dalle de la future maison et injecté une mousse, déposée couche par couche pour former la paroi dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Ce projet de logement social, baptisé Yhnova, a été lancé dans le cadre du programme « démonstrateur Smart City», dédié aux territoires intelligents. Ses aouts : des économies d’énergie avec, à la clef, une belle qualité thermique aussi bien intérieure qu’extérieure. (@lemondelenergie).

#IntelligenceArtificielle

► Arrivée des géants de l’IA en France : une si bonne nouvelle ? Les investissements récemment annoncés par plusieurs grandes entreprises étrangères dans le domaine de l’intelligence artificielle constituent une bonne nouvelle pour la France, c’est indéniable. Le pari sur la France de géants tels que Facebook, Google, Samsung ou Fujitsu témoigne des atouts indéniables du pays, et notamment de l’excellence de ses formations. Ces futurs laboratoires vont créer des emplois et replacer le pays dans la course à la maîtrise de l’intelligence artificielle, c’est certain. Pourtant, des experts s’inquiètent des conséquences négatives que ces investissements pourraient entraîner sur l’écosystème numérique des entreprises françaises. « Si les entreprises sont si nombreuses à vouloir s’implanter en France, c’est qu’elles viennent chercher quelque chose », lance, suspicieux, Ghislain de Pierrefeu, partner chez Wavestone et spécialiste de l’intelligence artificielle. A lire : Les profils tech français sont-ils sous-payés ? (@EchosExecutives).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIe siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal — environ 200 000 travailleurs concernés —, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles. (@futuribles_int).

#RealiteVirtuelle

► Le Laval Virtual s’est tenu les 7 et 8 avril, après trois journées professionnelles. Pour ses 20 ans d’existence, ce Salon qui est un des plus grands au monde consacré à la réalité virtuelle regroupe aujourd’hui plus de 300 exposants venant de 50 pays différents.  Voir les huit expériences innovantes au Salon Laval Virtual.

► Quelques définitions indispensables pour comprendre : La Réalité Augmentée c’est l’utilisation de technologies numériques pour ajouter à une image réelle des éléments complémentaires comme de l’image 3D, de la vidéo et du son. Un process bien connu des utilisateurs de jeux vidéos par exemple. Le cinéma en est également friand. La Réalité Virtuelle c’est ce qui permet grâce à des logiciels de se projeter artificiellement dans un univers recréé. L’utilisateur peut agir sur l’environnement. Les domaines sont aujourd’hui nombreux qui utilisent ces technologies, divertissements, cinéma, télévision, industries, médecine, communication… (@F3PaysdelaLoire).

#Telecom

La future naissance de la 5G et ses enjeux.  Des échanges concernant la naissance de la 5G commencèrent en 2013 lorsque la Commission Européenne décida de lancer un partenariat privé-public. En terme financier, jusqu’à la finalisation du projet, un budget de 700 millions d’euros sera investi dans ce partenariat par le biais du programme de recherche et d’innovation européen, Horizon 2020. La 5G, c’est un pas de plus dans l’avancée technologique des réseaux de communication. Et cette avancée sera réalisée par le berceau européen. Si la 5G rempli ses devoirs autant sur un plan social qu’économique, 113,1 milliards de profit par an sont prévus jusqu’en 2025 pour l’économie européenne. Outre l’aspect financier, ce projet a pour but de réduire notre dépendance technologique aux États-Unis et à l’Asie en reprenant le leadership. (@siecledigital).

#MediaSocial

► Réseaux sociaux : voilà à quoi pourrait ressembler une usine à likes. Dans un court métrage d’une minute trente, le designer Chris Cousins compare la mécanique addictive des plateformes sociales aux cachets anesthésiants d’une usine pharmaceutique. Glaçant. Les réseaux sociaux nous rendent accros et calfeutrent leurs effets pernicieux sur le long terme. Avec le film « Side Effects », l’artiste et motion designer Chris Cousins tente de nous sensibiliser à leur mécanique addictive en transposant l’univers des grandes plateformes – YouTube, Facebook, Twitter, Instagram – dans une usine à cachets. Ici, l’approbation de vos followers se vend par flacons de 300 pilules et le shoot de bonheur éphémère ressenti lors de la réception d’un like se quantifie en cachetons de 25 mg. Sur son site, Chris Cousins tease son film de la manière suivante : « Les médias sociaux sont faits de telle manière qu’ils apaisent les angoisses d’une population en ébullition et fédèrent une société fracturée par le changement. Mais comme pour tout nouveau médicament, il peut y avoir des effets secondaires… » (@LADN_EU).

► Les médias et Facebook, la soumission à l’autorité. «Pourquoi venir sur une homepage? C’est par là que ça se passe.» Et deux icônes s’affichent sur le site internet du jeune média suisse Kapaw : celle de Facebook et celle d’Instagram. Destiné à la «génération mobile» et fondé sur la vidéo, ce média d’infotainment (à mi-chemin entre l’info et le divertissement) a dès le départ misé exclusivement sur les réseaux sociaux. Selon son fondateur et directeur, Geoffrey Moret, sa page Facebook compte 170 000 abonnés et génère 3 millions de vues par mois. Le média financé par la publicité, pas loin de l’équilibre fin 2017, un an après son lancement, serait le plus populaire auprès des 18-34 ans après 20 minutes. Il va ouvrir un bureau à Zurich et la rédaction devrait accueillir deux journalistes supplémentaires dès cette semaine, signe de bonne santé économique. (@letemps).

07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

x► « Le transhumanisme est un eugénisme ». Le biologiste Jacques Testart, père du premier bébé-éprouvette, s’alarme de l’essor de ce courant qui imagine le posthumain. Dans son dernier livre, Au péril de l’humain. Les promesses suicidaires des transhumanistes (Seuil), écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart enquête sur l’écho rencontré par ce courant de pensée dans nos sociétés en proie au doute et à la peur. Et sur ses conséquences. Les transhumanistes décrivent un processus artificiel d’évolution rapide pour notre espèce qui devrait conduire, avant 2050, à l’apparition du posthumain, doué de qualités exceptionnelles encore inédites. Le transhumanisme est le nouveau nom de l’eugénisme. Pourquoi ce mouvement aujourd’hui, alors qu’il ne fait que promettre les performances qui habitent nos mythologies les plus archaïques : héros invincibles, intelligences supérieures, êtres hybrides ou même immortels ? (@LExpress). Légende image« Tuer la mort », vaincre les maladies… Ces promesses sont-elles de dangereuses utopies qui mettent en péril nos sociétés ? Crédit photo : Getty Images/iStockphoto/Zapp2Photo. Lire aussi : Jacques Testart : « Le transhumanisme est le nouveau nom de l’eugénisme »  (@FigaroVox).

#IntelligenceArtificielle

► Première promo à l’école Microsoft. Au premier étage de l’immense siège de Microsoft France, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ils sont vingt-quatre ce matin du 6 mars à sortir trousses, cahiers et… ordinateurs portables. Dans d’anciens bureaux transformés en salle de classe, la première promo de l’école IA (pour Intelligence artificielle) fait sa rentrée. Pendant sept mois, ces élèves, âgés de 19 à 39 ans, profiteront gratuitement de cours dispensés par des experts du secteur, en partenariat avec Simplon, une entreprise solidaire de formation au numérique. Puis, pendant un an, ils travailleront dans le cadre d’un contrat de professionnalisation au sein de l’une des nombreuses sociétés associées. La particularité de cette école, créée en partenariat avec Pôle emploi ? « Elle s’adresse aux personnes éloignées du monde du travail, en reconversion ou ayant arrêté leurs études, indique Corinne Caillaud, directrice des affaires publiques, externes et juridiques chez Microsoft. Seuls impératifs pour les candidats : la maîtrise d’au moins un langage de programmation et des compétences en mathématiques – calcul différentiel, probabilités et statistiques. » (@le_Parisien).

#Ville

► Thierry Paquot : « L’éclairage a permis que la nuit urbaine ne soit plus l’opposé du jour mais son complément » Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, propose avec son Dicorue (CNRS Editions), une sorte de «ville, mode d’emploi», décrivant, à partir de mots, la ville dans tous ses étages, du pavé au balcon, ou du trottoir au toit en passant par le réverbère ou le mégot qui traîne. Il nous invite à prendre possession de notre ville par les mots et le savoir urbain nécessaire pour s’affirmer citadin. Celui pour qui justement l’urbanité est une condition de l’existence des villes, déambule par association d’idées au sein des quelque 174 entrées de son dictionnaire. (@libe).

► Pas de smart city sans smart country ! Comment éviter l’opposition entre smart cities et stupid villages ? A la veille du 4e Forum Smart City Bordeaux, organisé par La Tribune en partenariat avec Bordeaux Métropole et Live in @ living city, Mylène Villanove, conseillère métropolitaine en charge des coopérations territoriales et conseillère municipale déléguée auprès du maire de Bordeaux pour les relations institutionnelles avec les territoires, et Martin Vanier, géographe et professeur à l’Université de Grenoble-I et à l’Ecole d’urbanisme de Paris, signent une tribune commune pour défendre la vision d’un « faire ensemble » pour éviter les fractures entre la métropole et les territoires qui l’entourent. (@LaTribuneBdx).

► La ville privée, un accélérateur pour la Smart City ? Que ce soit Bill Gates, qui a annoncé avoir mis en chantier Belmont, une ville numérique estampillée Microsoft en Arizona, ou Eric Schmidt, le patron d’Alphabet, qui a dévoilé récemment SideWalk Labs à Toronto, les principaux patrons du web semblent être pris d’une passion soudaine pour l’urbanisme. Derrière ces projets, encore balbutiants, se cachent en fait de grands enjeux. La Smart City représente un formidable marché à venir, qui prendra racines partout sur la planète. En construisant leurs propres villes, et en y injectant des budgets considérables, ils peuvent ainsi expérimenter et innover en conditions réelles afin de concevoir, tester, labelliser et montrer au monde entier les technologies qui pourront équiper demain les plus grandes mégapoles. Mais en faisant cela, ils ne font que prendre le train en marche. D’autres villes privées existent déjà en Asie ou en Amérique, construites avec l’objectif d’être des démonstrateurs pour les villes du futur. Ces projets peuvent-ils réellement permettre à la ville intelligente de sortir plus rapidement de terre ? D’un point de vue strictement technologique, c’est certain. (@latelier).

► Coord, l’entité du Sidewalk Labs, qui cartographie les villes et vous dit où vous garer https://www.usine-digitale.fr/article/coord-l-entite-du-sidewalk-labs-qui-cartographie-les-villes.N670904 Où un camion de livraison peut-il s’arrêter trente minutes ? Où est-il possible de stationner la nuit sans avoir à payer ? Où les taxis et VTC peuvent-ils s’arrêter pour déposer un client ? C’est en cherchant à répondre à ces questions que Coord est né début février. Coord est une émanation du Sidewalk Labs, la division smart city de Google. Elle est chargée des cartographier les villes et plus précisément les stationnements sur le bord des routes. L’objectif pour Coord est de vendre ces données à des sociétés privées ou aux villes elles-mêmes afin qu’elles aménagent au mieux l’espace urbain sur le bord des routes. Afin de démontrer la précision de ses cartographies, Coord a dévoilé mi-mars une carte détaillée de San Francisco, comme le dévoile The Verge. Il est possible d’y rechercher où se garer avec une voiture pendant plusieurs heures, où s’arrêter pour simplement récupérer des passagers ou encore à quel endroit un livreur peut s’arrêter le temps de décharger sa marchandise. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

► Smartphone, le nouveau couteau suisse de l’agriculteur ? « Il y a beaucoup d’objets qui feront le futur de l’agriculture. Mais il y en a un qui me marque car même mon grand-père, ex agriculteur, […] l’a dans la poche. Il a toujours eu un couteau mais aujourd’hui, il a un smartphone aussi », raconte Paolin Pascot, cofondateur d’Agriconomie, plateforme en ligne spécialisée dans les approvisionnements agricoles. Ces dernières années, cette startup n’a cessé de se développer pour devenir une entreprise qui compte désormais près de 60 collaborateurs. (@Pleinchamp).

#Telecom

► Fracture numérique : l’accord inespéré entre Eutelsat, Orange et Thales. Inespéré, inattendu, miraculeux… Il aura fallu un simple coup de fil de l’Elysée pour faire plier Orange. Car jusqu’ici l’opérateur de télécoms ne voulait pas entendre parler d’une solution satellitaire destinée à réduire la fracture numérique dans les zones isolées et difficiles d’accès en France. C’est pourtant ce qu’a signé jeudi soir Orange avec Eutelsat après des mois de bras de fer entre les deux sociétés. Au final, l’opérateur européen commande le satellite Konnect VHTS (Very High Throughput Satellite) à Thales Alenia Space (TAS) et scelle des accords de distribution avec Orange et Thales. (@latribune).

#Data

► Comment concilier Big Data et RGPD ? Alors que le jour officiel de l’entrée en vigueur du règlement européen de la protection des données (RGPD) approche, le Big Data est au cœur des préoccupations de DSI et des DPO. Protections renforcées et nouvelles procédures sont en plein déploiement pour être prêt à la date du 25 mai 2018. La mise en conformité RGPD d’une infrastructure Big Data passe nécessairement par une phase de découverte des données afin de localiser tous les référentiels qui contiennent des données personnelles. (@l1formaticien).

#Politique

► Quand la démocratie s’invente une nouvelle vie. Les « Fabriques de la transition démocratique », qui coordonnent et accompagnent les innovations politiques à l’œuvre dans plusieurs régions, présentent aujourd’hui un premier bilan de leur action. C’est un projet porté par l’« Institut de recherche et de débat sur la gouvernance » (IRG), un think tank associatif créé en 2006 et soutenu par la Fondation Charles Léopold Mayer. Il est né d’un constat connu : notre pays vit une véritable crise démocratique, marqué par l’abstention et la montée des extrêmes, alors qu’en Europe apparaissent des démocraties « illibérales », comme en Pologne ou en Hongrie. (@LaCroix).

#Creation

► Artotech : la création dans tous ses états en Pays de la Loire.  La création est multiple : artOtech se donne pour ambition de révéler et faire connaître les créateurs et agitateurs d’idée de la région Pays de la Loire dans les domaines les plus divers et au sens le plus large : culture numérique, spectacle vivant, design, technologies, stylisme, cinéma, bande dessinée, gastronomie, tendances émergentes, littérature, architecture. (@F3PaysdelaLoire ).

06 Avr

Régions.news #324 – Edition du vendredi 6 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La plus grande ville du monde par sa superficie se trouve en Chine : Chongking compte 34 millions d’habitants, et 300 000 nouveaux la rejoignent chaque année pour trouver du travail. L’entreprise est l’un des rouages permettant de transformer en ouvriers salariés des millions de paysans. Débarqués de leurs campagnes, la plupart d’entre eux n’avaient jamais vu une tour. « Nous voulons accélérer le développement des industries innovantes, comme la fabrication de voitures électriques, la robotique et l’exploitation du gaz de schiste. D’ici à 2020, nous voulons terminer la construction des chemins de fer rapides, des gares et des tramways », explique-t-on au Bureau de développement et de réforme de la municipalité. Photo : Justin Jin / The New York Times-Redux-Rea.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Une expérimentation de carrefour dit intelligent est menée par la métropole de Metz, en Moselle. Des caméras thermiques comptent les piétons pour adapter la durée du bonhomme vert sur le feu lumineux. L’objectif est d’éviter que le bonhomme passe au rouge alors que les piétons se trouvent au milieu de la rue et de sécuriser ainsi le trajet de ces personnes.

► Depuis fin février, une rue du XVème arrondissement parisien est devenue le terrain d’une expérience innovante. La rue est équipée à tous ses points lumineux de capteurs de mouvement, capables de détecter tous les modes de déplacement. La lumière, à sa puissance minimale quand la rue est déserte, s’intensifie automatiquement au passage d’un piéton, d’un cycliste ou d’un automobiliste dans un rayon de 30 mètres.

► Et si la solution de secours était de ne pas se déplacer ? Face à la grève des trains, certains professionnels se sont tournés vers des espaces de travail partagé (coworking) situés dans leur ville. À Tours, un de ces espaces a ouvert ses portes il y a un mois. « On a des Tourangeaux qui travaillent ici tout le temps, et puis on a ce qu’on appelle des nomades, qui peuvent venir ponctuellement en cas de problème avec les transports ou s’ils veulent organiser une réunion dans une de nos salles », explique Julien Dargaisse, président de l’espace de coworkinq HQ.

► Jusqu’où une collectivité a-t-elle le droit de s’engager dans la lutte contre le terrorisme ? A l’heure des réseaux sociaux et de la généralisation des smartphones, une municipalité peut-elle promouvoir un dispositif participatif d’enregistrements vidéos pour inciter ses administrés à l’alerter sur des situations qu’ils jugeraient anormales ? A ces questions, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient d’apporter une première réponse, claire et motivée, à propos du dispositif Reporty, que la ville de Nice avait commencé à déployer. Une application pour smartphone qui permet aux niçois d’adresser un enregistrement vidéo et sonore à la police municipale pour signaler « une incivilité grave ou une situation critique ».  La CNIL dénonce le caractère « très intrusif » d’un tel système, qui peut collecter des informations instantanées personnelles.

Légende image. « L’intelligence artificielle offre la possibilité d’automatiser des prises de décision avec moins, voire pas d’intervention humaine. Il faut donc être vigilant à ce que ces décisions automatisées n’amplifient pas les biais humains », préconise Caroline Lair, cofondatrice de Women in AI. Depuis que ces problèmes ont été identifiés, de nombreux chercheurs s’attellent à les régler, comme Mouhamadou Moustapha Cisse, chercheur au sein du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Il rappelle que « les algorithmes ne sont pas dotés de conscience, mais construits par des gens. Ce sont, en partie, les biais de ces personnes qui se répercutent sur la façon dont les algorithmes fonctionnent ». À lire : Attention à l’Ignorance Artificielle ! Photo :@Shutterstock.

#IntelligenceArtificielle

► Mercredi 28 mars, le député Eric Villani a rendu public son rapport sur l’I.A : « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle ». Vous pouvez lire sur le site AiForHumanity un résumé des grands enjeux et une synthèse pour tout comprendre. et une critique. « À horizon de trois ans, il faut multiplier par trois le nombre de personnes formées à l’intelligence artificielle », en formant non seulement des ingénieurs et des chercheurs. Pour éviter que les chercheurs français quittent la France le rapport suggère « un doublement des salaires en début de carrière ». À lire aussi le regard critique sur le rapport d’Olivier Ezratty, consultant et auteur, notamment de l’e-book « Les usages de l’intelligence artificielle ».

► Romain Daniel, 22 ans, muni d’un master de finances a choisi de rejoindre la première école française d’intelligence artificielle à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Il fait partie d’une promotion de 24 élèves qui étudieront pendant sept mois les rouages de l’intelligence artificielle. Voir la vidéo sur le site de @franceinfo.

► Google, Samsung et Fujitsu ont annoncé l’ouverture de laboratoires de recherche fondamentale en Ile-de-France. Ils suivent les pas de Facebook et Microsoft. Dans une interview avec l’agence Reuters, Benjamin Revcolevschi, directeur général de Fujitsu France, a déclaré : « On a engagé il y a plus d’un an et demi une démarche pour convaincre le groupe qu’il fallait investir en France. On a des talents en France, notamment en intelligence artificielle, en algorithmique, en mathématiques qui sortent du lot ».

#MediaSocial

► Comment manipuler Facebook et Twitter au lieu de les laisser vous manipuler ? Des milliards d’entre nous comptent sur les réseaux sociaux pour nous aider à rester en contact avec nos amis et notre famille, à obtenir les dernières nouvelles. Nous apprenons de plus en plus, cette connectivité à un prix : ce que vous ne payez pas en coûts initiaux est exigé dans des quantités de données personnelles qui ne sont pas toujours utilisées comme vous l’entendez. Ainsi Twitter et Facebook ont un vaste contrôle sur notre vie en ligne. Voici six façons de reprendre ce contrôle. La première est de combattre les algorithmes avec des algorithmes. Ainsi vous pouvez jouer avec ces algorithmes en utilisant un outil comme Gobo, un projet de chercheurs du Centre for Civic Media du MIT Media Lab. Gobo est agrégateur de contenu de réseaux sociaux qui permet à son utilisateur de définir lui-même le contenu à privilégier en ajuster différents filtres. À lire aussi : How to manipulate Facebook and Twitter instead of letting them manipulate you.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia.

► Le sport arrive sur les plateformes et à la carte, lui aussi !. À retenir cette semaine : – Vivons-nous déjà dans une réalité virtuelle ? ; – Ça y est, les jeunes Britanniques regardent plus Netflix que la BBC ; – La future naissance de la 5G et ses enjeux ; – Le moteur de recherche français Qwant surfe sur la vague anti-GAFA ; – « Slow Journalism » vs « Breaking News ».

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

x► Pour faire émerger vos contenus : quelles sont les meilleures pratiques ? Qualité, singularité, optimisation, scénarisation… Les meilleures pratiques à mettre en oeuvre par Marie Dollé, directrice des stratégies digitales de Citizen Press. Paradoxalement, la prolifération des hoax et autres fake news représente une opportunité pour booster la diffusion de contenus de qualité. Un rapport récemment publié par BuzzSumo en apporte la démonstration. À partir de l’analyse de 100 millions de posts publiés en 2017 sur les réseaux sociaux, la start-up observe une baisse de 50 % des partages. Les rares producteurs de contenus à tirer leur épingle du jeu sont ceux qui privilégient l’excellence… À commencer par les médias de référence comme le New York Times. La qualité resterait donc un levier puissant pour garantir la notoriété numérique d’une marque. Mais pour un New York Times, assis sur une expertise universellement reconnue, combien d’émetteurs de contenus haut de gamme peinent à devenir visibles sur le web et les réseaux sociaux ? Le constat est implacable : pour émerger sur le web, la qualité est donc une condition nécessaire… mais pas suffisante ! (@LADN_EU).

#Entreprise

► Les start-up françaises, prêtes pour la bataille de l’intelligence artificielle. « Aujourd’hui, une start-up qui lève 2 millions d’euros, on ne la voit même plus ! » Dans le monde de l’intelligence artificielle, le financement des start-up a changé de dimension note David Bessis, cofondateur de Tinyclues et membre du board de France Digitale. L’association qui réunit entrepreneurs et investisseurs héberge France is AI, qui vient de publier une cartographie de l’écosystème IA des start-up tricolores. Du strict point de vue des levées de fonds, les exemples à deux chiffres se multiplient avec, dans la plupart des cas, des investisseurs étrangers qui démontrent la confiance grandissante du capital-risque mondial pour les pépites françaises. « L’histoire sur l’IA est très forte chez nous et c’est un point fort, un actif de mieux en mieux reconnu, constate David Bessis. Cela provient notamment de l’éducation et l’enseignement supérieur où les mathématiques sont synonymes d’excellence. » (@EchosExecutives).

#Data

► Cambridge Analytica, qui a travaillé pour la campagne de Donald Trump, a accédé aux données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Le groupe Facebook a revu mercredi 4 avril à la hausse, à quelque 87 millions, le nombre de ses utilisateurs dont les données ont été récupérées à leur insu par la firme Cambridge Analytica, qui a travaillé pour la campagne de Donald Trump. “Au total, nous pensons que les informations Facebook de jusqu’à 87 millions d’utilisateurs – la plupart aux Etats-Unis – ont pu être partagées de façon indue avec Cambridge Analytica », écrit le groupe, qui évoquait jusque-là environ 50 millions d’usagers concernés. (@franceinfo).

#Paiement

► Tout payer avec l’appli Lydia. « Tu me fais un Lydia? » Lancée en 2013, l’application française de paiement mobile Lydia s’immisce dans le quotidien des 18-35 ans. Lydia revendique 1,6 million d’utilisateurs et croît à toute vitesse, avec 2000 comptes ouverts par jour. Une fois la carte bancaire enregistrée, l’appli gratuite au design minimaliste permet de faire directement un virement au titulaire d’un compte Lydia, ou d’envoyer un lien sécurisé à un contact pour qu’il encaisse la somme mise à disposition en indiquant son Iban. Le montant moyen des transactions s’élève à 28 euros. Lydia simplifie la vie d’une bande d’amis qui ont des frais communs. (@LExpress).

► Ces innovations qui menacent l’argent liquide. Il s’agit d’une première en France! À Dijon, les voyageurs n’ont plus besoin d’acheter de ticket pour prendre le tramway. Depuis mardi, il leur suffit de monter dans le tram et de présenter leur carte bancaire sans contact devant une borne conçue à cet effet, pour payer leur trajet. D’autres révolutions fluidifiant et simplifiant les paiements sont attendues en 2018. Après l’entrée en vigueur en janvier de la directive permettant aux jeunes pousses de la finance de réaliser des virements d’un compte courant vers un autre, la fin de l’année sera marquée par l’arrivée en France du paiement instantané. Les particuliers pourront ainsi payer en quelques secondes un autre particulier en effectuant d’un clic un virement depuis l’application mobile de leur banque. (@Figaro_Economie).

► Revue de liens : – Pourquoi payons-nous encore en cash ? (L’Echo) ; – Des monnaies virtuelles de banque centrale ? Attention aux risques … (@latribune) ; – La disparition de l’argent liquide inquiète la Suède http://po.st/ZMDT3W (@LesEchos)  ; – Non, l’argent liquide n’est pas en voie de disparition (@expressbe_fr).

#OpenData

► La France présente son « plan d’action national » 2018-2020 en matière d’open data et propose davantage de données ouvertes. La France présente son « plan d’action national » 2018-2020 en matière d’open data. Et propose davantage de données ouvertes. En tant que membre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) depuis avril 2014, la France doit publier et mettre en œuvre un plan d’action national tous les deux ans. Un premier plan d’action, comportant 26 engagements, a été publié pour la période 2015-2017. (@developpez).

#Economie

► Les Gafa pris au piège de l’image. Ils ont contribué à façonner une société de l’image, où l’apparence compte au moins autant que les faits. Le retour de boomerang s’annonce rude pour les Gafa. Selon l’étude annuelle de Harris sur la réputation des marques, Apple a chuté en un an de la 5e à la 29e place du classement et Google de la 8e à la 28e. Facebook, de son côté, occupe le 51e rang. Et le sondage a été réalisé entre décembre et janvier, avant l’affaire Cambridge Analytica… Seul Amazon semble épargné par cette subite désaffection : le groupe de Jeff Bezos arrive en tête du classement. L’époque où ces sociétés paraissaient sympathiques, en marge de l’establishment, parfois rebelles et engagées, est bel et bien révolue. La liste des griefs est longue, et elle n’est pas forcément nouvelle : optimisation fiscale, produits décevants, immersion dans la vie privée… (@LesEchos).

#Internet

► Colombes : son Internet plus sûr a déjà conquis un million d’utilisateurs. Clément Peltier, habitant de Colombes (Hauts-de-Seine) de 28 ans, a créé avec deux associés Tunnello, un réseau Internet sécurisé et rapide. Vous voulez aller en Chine sans perdre Facebook ou aux Etats-Unis sans courir le risque que vos données personnelles soient revendues ? Deux bonnes raisons de souscrire à Tunnello, qui propose un VPN (« Virtual Private Network ») de dernière génération. En clair, un réseau Internet ultra-sécurisé.

Lancée à Colombes (Hauts-de-Seine) il y a un an, la start-up a déjà conquis un million d’utilisateurs dans 170 pays. « Il n’y a qu’en Corée du Nord et au sein de la station spatiale que nous n’avons pas encore de clients, s’amuse le jeune entrepreneur de Colombes de 28 ans, Clément Peltier. La Corée du Nord, j’avoue, ce serait le Graal… » (@LeParisien_92).

#Musique

► Le grand leurre du numérique dans le monde de la musique. Il y a péril en la demeure dans le monde de la musique. Dans un essai documenté et structuré, alarmant « mais pas alarmiste », le vétéran journaliste à La Presse Alain Brunet démontre que l’économie numérique est en train d’asphyxier les créateurs et la création. Avec Internet, et la dématérialisation qui est venue avec, plusieurs acteurs culturels, et médiatiques, espéraient un eldorado, un accès facile et continu aux contenus. Mais là où plusieurs voyaient une « diversification exponentielle des sources », il y a plutôt eu « une concentration d’entreprises initiatrices [des] technologies de rupture » qui ont fini par assécher les revenus des artisans, écrit Alain Brunet dans La misère des niches, à paraître mardi. « La nouvelle économie dans la musique est une économie de mégastars, mais le reste du monde crève de faim », résume au bout du fil le journaliste en entrevue au @Devoir.

#LiensVagabonds

► La télévision locale, source importante d’information en ligne. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les millenials ont détruit les règles de l’écriture, et ont créé quelque chose de mieux ; – L’ère du numérique et la nécessité d’un nouveau contrat social ; – Le futur de l’éducation s’écrit en numérique ; – Comment bien se servir des bots dans une rédaction ; – Arte mise sur les jeux vidéos culturels.

05 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x

► Le Canada encourage les collectivités à s’investir dans la ville intelligente. Au Canada le concept de Ville Intelligente fait son chemin depuis les années 2000 et certaines villes n’ont pas attendu le gouvernement fédéral pour ce lancer dans l’aventure. C’est le cas de Montréal (Québec) qui travaille sur le sujet depuis 2014, avec un budget de plus de 100 millions. Mais en novembre dernier le gouvernement de Justin Trudeau, Premier ministre, a décidé d’aller plus loin en organisant un Défi des Villes Intelligentes afin de stimuler la créativité des collectivités canadiennes. Pour le Défi des Villes Intelligentes le gouvernement fédéral a débloqué 75 millions de dollars. Quatre prix seront décernés à des municipalités qui présenteront des projets innovants, dont un premier prix de 50 millions de dollars. Deux autres prix de 10 millions de dollars sont offerts aux villes de plus de 500 000 habitants et un prix de 5 millions de dollars est offert aux collectivités de moins de 30 000 habitants, y compris les communautés autochtones. (@villeintelmag). Légende image : La ville de Montréal (Québec) qui s’est lancé dans le concept de ville intelligente en 2014, sert d’exemple au défi lancé par le gouvernement fédéral (Photo Office de Tourisme du Canada).

#Transport

► Une expérimentation de carrefour dit intelligent est menée par la métropole de Metz, en Moselle. Des caméras thermiques comptent les piétons pour adapter la durée du bonhomme vert sur le feu lumineux. L’objectif est d’éviter que le bonhomme passe au rouge alors que les piétons se trouvent au milieu de la rue et de sécuriser ainsi le trajet de ces personnes. (@F3Lorraine).

#Telephonie

► Course à la 5G : bras de fer tendu entre les États-Unis et la Chine. Pour les États-Unis et la Chine, la course à la 5G n’est pas seulement une bataille technologique. Si aucun des deux géants ne veut perdre ce bras de fer, c’est parce qu’à leurs yeux, celui qui l’emportera disposera d’un atout décisif pour prendre le leadership économique mondial à plus long terme. À l’heure où les applis, l’intelligence artificielle et les objets connectés imprègnent, irriguent et révolutionnent des secteurs aussi variés que les transports, l’énergie, la santé, la finance ou la construction, maîtriser les réseaux mobiles et leur technologie devient crucial. Autrement dit, ce n’est plus simplement, comme par le passé, une affaire concernant la seule industrie des télécoms. (@latribune).

#Economie

► Economie collaborative : retour à la normalité fiscale. Par Etienne Lefevre, Rédacteur en chef « International, Politique et Economie générale. Cette fois-ci, le compte à rebours est enclenché. A compter de 2019, les plateformes d’économie collaborative (Airbnb, Drivy, etc.) auront l’obligation de transmettre à l’administration fiscale le récapitulatif des revenus perçus par les contribuables via leur application . Pour ceux, professionnels déguisés ou particuliers arrondissant leurs fins de mois, qui omettent aujourd’hui de déclarer ces rémunérations, l’atterrissage s’annonce brutal.  (@LesEchos).

► L’économie circulaire, nom de Gaïa ! Gaïa est une planète fictive imaginée par Isaac Asimov dans le cycle de Fondation, un roman de science-fiction qui raconte la chute et la renaissance d’un empire galactique tombé pour n’avoir su prévoir l’épuisement de ses ressources, alors que sa population se compte en milliards de milliards. La planète Gaïa, dont le nom s’inspire de la mythologie grecque (la « déesse mère » ou la « Terre-Mère »), est « vivante » : elle communique avec tous les membres qui la composent : minéral, végétal ou animal (humain). La paix et l’harmonie règnent dans cette utopie écologiste dans laquelle les ressources sont recyclées en permanence. Très tôt, l’hypothèse Gaïa a inspiré les écologistes : le britannique James Lovelock utilise dès 1970 le nom de la déesse mère pour personnifier « la Terre comme un être vivant ». Selon lui, la Terre est un système intelligent, autorégulé et dont la finalité ultime est de préserver la vie. (@latribune).

► Le « do it yourself », cauchemar du capitalisme. Semer son blé pour cuire son pain, brasser sa bière, partir en cueillette dans la forêt : les bobos craquent pour le « do it yourself ». Insupportable régression ou adaptation au nouvel âge de l’économie ? Benjamin Carle, documentariste intrépide, prend au mot les maux de notre société. Quand la tendance était au  made in France , il avait passé un an à vider son appartement de tout objet conçu hors de nos frontières : dans une scène inoubliable, Arnaud Montebourg était venu constater le résultat, pour convenir qu’il devait être compliqué de vivre sans réfrigérateur. (@LesEchos).

#Commerce

► E-commerce : le retard des petites entreprises s’aggrave. Les très petites entreprises (TPE) prennent du retard. Selon une enquête de l’Insee publiée le 28 mars dernier, seulement 6% d’entre elles ont effectué des ventes en ligne lors de leur dernier exercice comptable contre 16% des sociétés de 10 personnes ou plus. Cette disparité révèle les difficultés des petits entrepreneurs à s’implanter dans le commerce en ligne face aux géants du numérique que sont Amazon, ou Ebay. Pourtant, l’engouement des Français pour l’achat sur internet ne cesse de croître. D’après l’enquête menée par le services de statistiques français, les causes d’un tel retard sont multiples. Parmi les obstacles évoqués pour développer la vente en ligne, 43% des TPE qui possèdent un ordinateur déclarent que « les biens ou les services proposés par leur entreprise sont inadaptés à la vente en ligne ». (@latribune).

#Livraison

► Alibaba s’attaque à la distribution de repas à domicile. Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a décidé d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Ele.me, numéro un de la livraison de repas à domicile en Chine, qui se retrouve ainsi valorisée 7,7 milliards d’euros, a annoncé le groupe lundi. Alibaba et sa filiale financière Ant possèdent déjà 43% d’Ele.me. La transaction leur permettra de détenir 100% des actions de la société, a indiqué le groupe de l’emblématique multimilliardaire Jack Ma, sans préciser à combien se montait le rachat des parts supplémentaires. Ele.me (« T’as faim? », en chinois) est désormais valorisé 9,5 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), a simplement indiqué Alibaba. L’opération constitue la dernière salve en date dans la bataille que se livrent Alibaba et l’autre géant du commerce en ligne, Tencent, à travers leur services de paiements électroniques, respectivement Alipay et WeChat Pay. Le secteur de la livraison de plats cuisinés à domicile et au bureau, au développement exponentiel, est au coeur de l’affrontement. (@latribune).

#GafaBatx

► Le choc des cyberpuissances. La Chine a inventé la poudre à canon, la bande des Quatre se sent visée. Google, Apple, Facebook, Amazon – les Gafa – ne sont pas seulement en train de découvrir l’exaspération que leurs pratiques quasi totalitaires suscitent chez leurs clients. Derrière la Grande Muraille, ils pensaient n’avoir que des challengers. Avec les nouveaux dragons chinois Baidu, Alibaba, Tencent – les BAT -, ils découvrent des concurrents de très haut niveau qui pourraient bien, un jour, leur damer le pion. En effet, les courbes de leur valeur boursière et de leur activité croissent pour la plupart plus vite que celles de leurs pairs américains. Point n’est donc besoin d’avoir inventé la boussole, autre trouvaille chinoise, pour comprendre que ces courbes-là sont appelées à se croiser. (@LesEchos).

#Numerique

► L’Estonie, royaume du tout-numérique. Ne dites pas Estonie, mais plutôt e-Estonie. Ce petit pays de 1,3 million d’âmes, membre de l’Union européenne depuis 2004, est aujourd’hui devenu une référence mondiale en matière de numérique. Pourquoi ? Parce que du côté de Tallinn, le digital est devenu un réflexe pour la majeure partie de la population dans son quotidien, concernant aussi bien ses rapports avec les services publics que les entreprises privés.

« En Estonie, à l’exception des mariages, des divorces et des achats immobiliers, toutes les démarches administratives se font en ligne », expliquait le 19 mars à La Tribune Urve Palo, la ministre estonienne de l’entrepreneuriat et du numérique. (@latribune)

#InteligenceArtificielle

► Bruno Maisonnier : « Qualifier d’intelligence le ‘couple’ deep learning et réseaux de neurones, est une usurpation ». Le processus lancé il y a cinq mois touche à sa fin. Dans les prochains jours, le gouvernement a promis de publier sa première « Feuille de route de l’économie circulaire » : un document qui devra « décliner de manière opérationnelle la transition à opérer pour passer d’un modèle économique linéaire (extraire, produire, consommer, jeter) à un modèle circulaire qui intégrera l’ensemble du cycle de vie des produits », selon les vœux exprimés par Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, lors du lancement des travaux le 24 octobre 2017. Les mesures qui seront préconisées par cette feuille de route auront été élaborées dans le cadre d’un processus qui s’est voulu le plus participatif possible, conduit par le ministère de la Transition écologique et solidaire main dans la main avec celui de l’Économie.. (@latribune).