08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xArt : les robots remplaceront-ils les artistes ? Au Grand Palais, à Paris, une exposition interroge le visiteur et le monde de l’art : un robot est-il un artiste comme les autres ? Ils sont capables de dessiner, peindre, recopier, mais aussi inventer. Et créer ? Pour autant, peut-on parler d’œuvre d’art ? (@franceinfo). Légende image : Peter Kogler : « Untitled », 2018 ‒ impression digitale sur vinyle, dimensions variables. Le travail de l’artiste multimédia Peter Kogler intègre les domaines de l’architecture, du cinéma, sans oublier les médias numériques. Ses œuvres emploient un vocabulaire de motifs – la fourmi, le tuyau, le cerveau et le labyrinthe – dont il se sert pour créer des dessins et des objets en carton. A lire : Quand les artistes créent des robots (@franceculture) et Un robot peut-il être un artiste ? (@wedemain).

#Ville

► Ville intelligente et connectée : Quelle place occupe le citoyen ? « Les villes intelligentes utilisent la technologie pour recréer du confort urbain durable dans une ère où la population croît au rythme de l’épuisement des ressources énergétiques. Mais l’objectif de la ville intelligente, bien qu’oeuvrant pour un ensemble, doit être celui du développement autour de l’humain et de ses besoins. Si le terme n’est pas encore connu de tous, les citoyens s’accordent pour dire qu’une ville intelligente doit avant tout être le lieu de leur implication directe », souligne André May, fondateur de la startup CityLity. (@mon_immeuble).

► Sense City : une mini-ville pour tester la « smart city » durable et résiliente Imaginez une ville miniature truffée de capteurs et placée sous une cloche étanche capable de simuler n’importe quel événement climatique, mais aussi une pollution à grande échelle ou la propagation de microbes. Après six ans de conception et de construction sous l’égide de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar), un tel équipement, digne d’un film de science-fiction, sera officiellement inauguré, le 3 avril, au cœur de la Cité Descartes, cluster de la ville durable, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Baptisée Sense City, cette plate-forme de R&D se veut un terrain d’expérimentations de la ville durable. Unique en Europe, elle permet d’étudier la performance énergétique et la qualité sanitaire des bâtiments, des nouveaux matériaux urbains, d’observer l’impact de la végétation sur son environnement, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains, la qualité de l’air, des sols, des eaux… Jamais un programme de recherche n’avait englobé autant de dimensions urbaines. (@LeMondefr).

#Logement

► Un logement social nantais imprimé en 3D avec un robot. Une première mondiale. Une maison de 95m², inaugurée à Nantes le 21 mars, a été construite à l’aide d’un robot-imprimante 3D (Batiprint 3D™) en seulement six mois (la moyenne pour un logement de ce type est de 9 à 10 mois de construction) . Piloté par deux chercheurs de l’Université de Nantes, à l’initiative du projet avec la métropole de Nantes, le robot s’est déplacé en roulant sur la dalle de la future maison et injecté une mousse, déposée couche par couche pour former la paroi dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Ce projet de logement social, baptisé Yhnova, a été lancé dans le cadre du programme « démonstrateur Smart City», dédié aux territoires intelligents. Ses aouts : des économies d’énergie avec, à la clef, une belle qualité thermique aussi bien intérieure qu’extérieure. (@lemondelenergie).

#IntelligenceArtificielle

► Arrivée des géants de l’IA en France : une si bonne nouvelle ? Les investissements récemment annoncés par plusieurs grandes entreprises étrangères dans le domaine de l’intelligence artificielle constituent une bonne nouvelle pour la France, c’est indéniable. Le pari sur la France de géants tels que Facebook, Google, Samsung ou Fujitsu témoigne des atouts indéniables du pays, et notamment de l’excellence de ses formations. Ces futurs laboratoires vont créer des emplois et replacer le pays dans la course à la maîtrise de l’intelligence artificielle, c’est certain. Pourtant, des experts s’inquiètent des conséquences négatives que ces investissements pourraient entraîner sur l’écosystème numérique des entreprises françaises. « Si les entreprises sont si nombreuses à vouloir s’implanter en France, c’est qu’elles viennent chercher quelque chose », lance, suspicieux, Ghislain de Pierrefeu, partner chez Wavestone et spécialiste de l’intelligence artificielle. A lire : Les profils tech français sont-ils sous-payés ? (@EchosExecutives).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIe siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal — environ 200 000 travailleurs concernés —, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles. (@futuribles_int).

#RealiteVirtuelle

► Le Laval Virtual s’est tenu les 7 et 8 avril, après trois journées professionnelles. Pour ses 20 ans d’existence, ce Salon qui est un des plus grands au monde consacré à la réalité virtuelle regroupe aujourd’hui plus de 300 exposants venant de 50 pays différents.  Voir les huit expériences innovantes au Salon Laval Virtual.

► Quelques définitions indispensables pour comprendre : La Réalité Augmentée c’est l’utilisation de technologies numériques pour ajouter à une image réelle des éléments complémentaires comme de l’image 3D, de la vidéo et du son. Un process bien connu des utilisateurs de jeux vidéos par exemple. Le cinéma en est également friand. La Réalité Virtuelle c’est ce qui permet grâce à des logiciels de se projeter artificiellement dans un univers recréé. L’utilisateur peut agir sur l’environnement. Les domaines sont aujourd’hui nombreux qui utilisent ces technologies, divertissements, cinéma, télévision, industries, médecine, communication… (@F3PaysdelaLoire).

#Telecom

La future naissance de la 5G et ses enjeux.  Des échanges concernant la naissance de la 5G commencèrent en 2013 lorsque la Commission Européenne décida de lancer un partenariat privé-public. En terme financier, jusqu’à la finalisation du projet, un budget de 700 millions d’euros sera investi dans ce partenariat par le biais du programme de recherche et d’innovation européen, Horizon 2020. La 5G, c’est un pas de plus dans l’avancée technologique des réseaux de communication. Et cette avancée sera réalisée par le berceau européen. Si la 5G rempli ses devoirs autant sur un plan social qu’économique, 113,1 milliards de profit par an sont prévus jusqu’en 2025 pour l’économie européenne. Outre l’aspect financier, ce projet a pour but de réduire notre dépendance technologique aux États-Unis et à l’Asie en reprenant le leadership. (@siecledigital).

#MediaSocial

► Réseaux sociaux : voilà à quoi pourrait ressembler une usine à likes. Dans un court métrage d’une minute trente, le designer Chris Cousins compare la mécanique addictive des plateformes sociales aux cachets anesthésiants d’une usine pharmaceutique. Glaçant. Les réseaux sociaux nous rendent accros et calfeutrent leurs effets pernicieux sur le long terme. Avec le film « Side Effects », l’artiste et motion designer Chris Cousins tente de nous sensibiliser à leur mécanique addictive en transposant l’univers des grandes plateformes – YouTube, Facebook, Twitter, Instagram – dans une usine à cachets. Ici, l’approbation de vos followers se vend par flacons de 300 pilules et le shoot de bonheur éphémère ressenti lors de la réception d’un like se quantifie en cachetons de 25 mg. Sur son site, Chris Cousins tease son film de la manière suivante : « Les médias sociaux sont faits de telle manière qu’ils apaisent les angoisses d’une population en ébullition et fédèrent une société fracturée par le changement. Mais comme pour tout nouveau médicament, il peut y avoir des effets secondaires… » (@LADN_EU).

► Les médias et Facebook, la soumission à l’autorité. «Pourquoi venir sur une homepage? C’est par là que ça se passe.» Et deux icônes s’affichent sur le site internet du jeune média suisse Kapaw : celle de Facebook et celle d’Instagram. Destiné à la «génération mobile» et fondé sur la vidéo, ce média d’infotainment (à mi-chemin entre l’info et le divertissement) a dès le départ misé exclusivement sur les réseaux sociaux. Selon son fondateur et directeur, Geoffrey Moret, sa page Facebook compte 170 000 abonnés et génère 3 millions de vues par mois. Le média financé par la publicité, pas loin de l’équilibre fin 2017, un an après son lancement, serait le plus populaire auprès des 18-34 ans après 20 minutes. Il va ouvrir un bureau à Zurich et la rédaction devrait accueillir deux journalistes supplémentaires dès cette semaine, signe de bonne santé économique. (@letemps).