12 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Tendances

x► Entre utopies collectives et écoute de soi. Le rêve, les utopies, un rapport renouvelé à la nature… Les tendances présentées par M6 Publicité ouvrent des perspectives oniriques mais gardent les deux pieds bien ancrés dans la réalité des marques. Pour la onzième année consécutive, M6 Publicité présentait sa version des tendances de l’année. David Larramendy, Directeur Général, les résumait en trois : Entre chaos et espoir, le hacking démocratique bouscule les règles ; les nouveaux choix de consommation ; la valorisation de notre intériorité. Autant de points de tension que les marques parviennent à s’approprier. (@LADN_EU).

#Commerce

Face à Amazon, Kroger décide d’embaucher. Face à la concurrence, en particulier celle d’Amazon , les grandes enseignes américaines cherchent la parade.  Walmart a mis l’accent sur le e-commerce . Kroger a décidé, lui, de lancer un vaste plan de recrutement. La chaîne américaine de supermarchés a annoncé qu’elle allait embaucher 11.000 personnes. Des recrues qui viendront grossir les rangs de son service clients et les équipes de ses 2.800 supermarchés à travers le pays. Sur ces 11.000 postes, 2.000 seront des positions de managers. L’enseigne recherche aussi des caissiers, des chefs de rayons, des livreurs, ou encore des salariés pour gérer ses ventes en ligne ou pour ses restaurants, en plein développement… Cela représente au total une hausse de plus de 2 % de ses effectifs : Kroger est le troisième employeur des Etats-Unis, derrière Walmart et Amazon, et compte aujourd’hui 450.000 salariés. En termes de chiffre d’affaires, c’est toutefois le deuxième commerçant du pays derrière Walmart et le premier si l’on ne prend en compte que les supermarchés. (@LesEchos).

#Energie

► Transition énergétique : Angers mise sur le biogaz. Angers Loire Métropole a l’ambition de mettre en œuvre une politique énergétique responsable et respectueuse des principes de développement durable » a déclaré ce 9 avril, ,Christophe Béchu, le président de la communauté urbaine d’Angers, lors de l’ouverture de la vanne qui permet désormais à l’unité de méthanisation installée dans l’enceinte de la STation d’ÉPuration des eaux usées (STEP) de la Baumette, d’injecter du biométhane, c’est à dire du « gaz vert », dans le réseau de gaz naturel exploité par GRDF. « La communauté urbaine confirme ainsi sont statut de pionnière en matière de transition énergétique », a ajouté le Président. (@villeintelmag).

#Sante

► Débat : Les données de notre santé doivent rester confidentielles. Où vont les données que nous produisons lorsque nous nous soignons ? Les noms et la quantité des médicaments que nous prenons à la pharmacie, les actes réalisés par l’infirmier ou le médecin lorsque nous nous rendons aux urgences ? Qui les utilise, et de quelle façon ? Le mouvement général en faveur de l’ouverture des données, ou open data, se renforce, dans un objectif de transparence et surtout d’avancées pour la recherche en santé publique. Il vise notamment à mieux prévenir les crises sanitaires, par exemple en repérant le plus tôt possible les effets indésirables liés à un médicament. Le système actuel rend public un grand nombre de données de santé, après les avoir rendues anonymes. Se pose néanmoins la question de leur réelle confidentialité. C’est l’un des sujets actuellement débattu dans les États généraux de la bioéthique, notamment à travers la consultation en ligne ouverte jusqu’au 1er mai. « Comment concilier des objectifs, antinomiques en apparence, de protection de la vie privée et de contribution à l’intérêt collectif ? » : tout citoyen peut y poster ses propositions sur ce thème. (@FR_Conversation).

► L’intelligence artificielle, une nouvelle arme contre le cancer ? L’intelligence artificielle « va être une révolution, parce que ça va nous permettre de mieux classer les tumeurs, de mieux prédire les traitements et d’avoir un meilleur pronostic », explique Alain Livartowski, directeur des data à l’Institut Curie. « Pour mieux comprendre l’intelligence artificielle, poursuit-il, en gros, vous donnez des images de chats et de chiens à la machine, et si vous lui donnez beaucoup beaucoup d’images, elle saura elle-même classifier d’un côté les chats et d’un côté les chiens. Eh bien si vous donnez beaucoup d’images de tumeurs à la machine, si vous dites cette tumeur répond bien au traitement, celle-ci ne répond pas bien au traitement, quand vous allez donner une nouvelle image, elle vous classera automatiquement en disant cette tumeur-là va bien répondre ou ne va pas bien répondre ». Mais l’intelligence artificielle va également aider au diagnostic : « par exemple, si on prend des mammographies, dont l’objectif est de diagnostiquer précocement des cancers du sein, la machine va automatiquement classer en normal, pas normal et en douteuse, détaille le médecin. Et évidemment, ça peut améliorer le diagnostic. Mais si on prend des IRM du sein, ça va en plus avoir la possibilité de prédire la réponse à un traitement de chimiothérapie. » (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► La levée de fonds en crypto se professionnalise en accéléré en France. Si le bitcoin et autres « crypto-actifs » sont pointés du doigt comme des instruments spéculatifs ultra-risqués, un consensus se fait jour pour accueillir beaucoup plus favorablement l’essor des ICO, ou Initial Coin Offerings, ces émissions de « monnaies » virtuelles ou plutôt de jetons numérique (« tokens »), réalisées par des entreprises ou des projets d’entreprises qui s’appuient sur la technologie blockchain, en vue de lever des fonds, pour l’instant hors de tout cadre réglementaire. En France, ce marché se structure et se professionnalise à grande vitesse. Notamment sous l’impulsion des pouvoirs publics : l’Autorité des marchés financiers (AMF) s’est saisie en pionnière du sujet et s’apprête à lui appliquer un cadre légal. Dans le projet de loi Pacte, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a prévu une disposition autorisant l’AMF à « donner un visa aux entreprises émettrices de jetons respectant certains critères précis de nature à protéger les épargnants. » « La France sera la première grande place financière à se doter d’un cadre aussi innovant » a relevé la secrétaire d’Etat à l’Economie et aux Finances, Delphine Geny-Stephann, mardi, à la conférence Fintech Revolution. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► IA et éthique: le contresens navrant de Cédric Villani. Ainsi donc avec le rapport Villani sur l’intelligence artificielle, la France a renoué avec une vieille tradition : demander à quelqu’un d’intelligent d’écrire un rapport idiot. Enfin idiot, on se comprendra : le rapport que notre Médaille Fields vient de rédiger n’est pas tant idiot que convenu. Nous sommes en retard sur l’IA, vite un plan national. Des subventions, des initiatives, une agence, tout plein de petits fours et de pique-assiettes, la routine française quoi. La montagne a accouché d’une souris, les chinois se marrent bien. Mais les faiblesses de ce rapport ont été soulignées avec talent par d’autres, inutile d’y revenir. Ce qui me semble important cependant, c’est le lien que le rapport fait avec l’éthique. Le titre-même du rapport « Donner un sens à l’IA » est problématique. Quand on regarde l’histoire de l’innovation, le sens a toujours été donné a posteriori. Et ce pour une raison très simple : les ruptures technologiques présentent toujours des situations inédites sur le plan légal, social et éthique. Il est très difficile, voire impossible, de penser ces ruptures avant qu’elles ne se produisent, et avant que les effets ne soient visibles. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Mark Zuckerberg reconnaît qu’il n’aimerait pas que tout le monde sache dans quel hôtel il dort. La question l’a pris de court. Mark Zuckerberg a reconnu qu’il n’aimerait pas que des informations sur sa vie privée soient divulguées, mardi 10 avril, alors qu’il était auditionné par le Sénat américain. « Seriez-vous à l’aise à l’idée de partager avec nous le nom de l’hôtel dans lequel vous avez séjourné la nuit dernière ? », a demandé de but en blanc le sénateur démocrate Dick Durbin au patron de Facebook, qui répondait déjà depuis plus de deux heures aux questions des élus. Surpris par la question mais visiblement amusé, Mark Zuckerberg a répondu « hum, non », suscitant les rires de l’assistance. . A lire aussi : Huit moments à retenir de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain ; Facebook bondit en Bourse pendant l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain. (@franceinfo).

#Information

► Les « bots » automatiques dominent les échanges sur Twitter. Les comptes automatiques jouent un grand rôle dans la diffusion des informations – fausses ou réelles – sur Twitter, selon une étude qui révèle lundi que ces « bots » sont à l’origine de deux tiers des messages postés sur le réseau social et renvoyant vers des sites internet populaires. Selon l’institut indépendant Pew Research Center, 66% des messages contenant des liens vers des sites d’information, de sport ou de divertissement sont publiés par des « bots », qui envoient automatiquement des messages, et non par des humains. Les chercheurs n’ont pas tenu à faire la distinction entre bons et mauvais « bots », contraction du mot « robot », alors que ces programmes sont accusés d’avoir facilité la diffusion de fausses informations sur le réseau social lors des dernières grandes échéances électorales, notamment l’élection présidentielle américaine de 2016. « L’étude n’a rien trouvé qui prouve que ces comptes automatiques aient un +biais politique+ conservateur ou progressiste dans leur manière de partager de liens », ont écrit les chercheurs. (@France24).

#Audiovisuel

► Télévision : de la libération de la parole à une parole sous surveillance. Par François Jost. Quelles sont les limites du dicible à l’ère numérique ? Peut-on rire de tout ? S’il n’est pas évident de répondre à ces questions, revisiter les prises de parole très libres des années 1980 à la TV est révélateur des évolutions de la liberté d’expression en France. (@InaGlobal).

#Lecture

► Ca se passe en Europe : les jeunes tirent la consommation de livres audio au Royaume-Uni. La consommation des 25-44 ans compte beaucoup dans le doublement en 5 ans des ventes d’audiobooks outre-Manche, qui représentent désormais 5 % des ventes de livres en valeur, et même 7 % dans la fiction. Loin de cannibaliser les livres papier et les livres électroniques, les audiobooks apportent à l’édition britannique une nouvelle clientèle : les hommes jeunes. Traditionnellement parmi les plus réticents à acheter des livres, les 25-44 ans sont en effet plus enclins à les écouter qu’à les lire. C’est ce que montre une étude publiée cette semaine par Nielsen Book Research et relayée par le « Times ». (@LesEchos). A lire : Balbutiant, le livre audio nourrit l’optimisme des éditeurs français