La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Voici à quoi ressemblait Paris au XVIIIe siècle. Une historienne américaine passionnée par la France explique que la vie parisienne du XVIIIe siècle était aussi « inspirante que frustrante ». Pensez-vous que la capitale était plus calme qu’aujourd’hui ? Carolyn Purnell évoque un « chaos urbain » incarné par une multitude d’activités et d’événements quotidiens se déroulant dans la rue et contribuant à l’animation (bruyante) de la ville. Il est possible d’évoquer les marchands donnant de la voix pour vendre leurs produits, les artisans s’en donnant à cœur joie sur leurs enclumes tandis que les véhicules existants étaient déjà bruyants, mais d’une autre façon : en cahotant sur les rues pavées. Ceci est d’autant plus vrai dans le quartier des Halles qui était le cœur de la capitale avec son marché. « Les deux observations principales sur lesquelles je suis tombée se divisaient en deux catégories : des plaintes quant aux bruits urbains et des réactions enthousiastes face aux nouvelles denrées », indique l’historienne. (@sciencepost_fr).
#Entreprise
► La French Tech va-t-elle enfin engendrer des licornes ? La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Le 6 mars dernier, la startup lilloise Giroptic, présentée comme un futur leader mondial des caméras à 360° depuis… 2008, dont la technologie a été saluée par les plus grands dont Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a mis la clé sous la porte. La faute à un marché qui n’émerge toujours pas malgré les promesses, et à des investisseurs qui ont fini par perdre patience, refusant de poursuivre la mise sous perfusion en attendant des jours meilleurs. L’ex-emblème de la French Tech, symbole – avec d’autres – de l’excellence technologique française, rejoint ainsi un cimetière déjà bien garni de champions potentiels qui se prennent les pieds dans le tapis faute de financements et d’un marché viable. (@latribune).
► Découvrez les vainqueurs du concours #10000Startups pour changer le monde. Près de cinq cents jeunes entrepreneur(e)s ont postulé. La Tribune a sélectionné entre quinze et vingt startups par étape régionale. Puis, chaque candidat a dû « pitcher » pendant sept minutes, devant un jury régional. Les lauréats de cette première étape se sont ensuite retrouvés à Paris, le 6 mars, pour la grande finale. Les vainqueurs ont été révélés le 9 avril en présence de Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au Numérique, au Grand Rex à Paris devant 2.000 entrepreneurs et investisseurs venus de toute la scène French Tech. La Tribune a aussi remis un prix spécial, celui de « l’Entrepreneur de l’année », aux trois cofondateurs de Blade, qui inventent le Shadow ou le « PC du futur ». Sa croissance exponentielle et ses ambitions mondiales (51 millions d’euros levés à l’automne dernier, 5ème plus grand tour de table de 2017) en font un exemple à suivre. (@latribune).
#Agriculture
► L’intelligence artificielle va-t-elle révolutionner l’agriculture ? Une publication parue dans le MIT Technology Review traite de la manière dont la société X (anciennement Google X Lab et filiale d’Alphabet) pense à révolutionner le secteur de l’agriculture. Le but serait à terme d’optimiser la production en intégrant l’intelligence artificielle dans les procédés. Ce genre d’objectif correspond à un certain besoin, car selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre 20 et 40 % de la production agricole mondiale est détruite chaque année, parce que ne pouvant pas être commercialisée. (@sciencepost_fr).
#IntelligenceArtificielle
► Ces nouveaux métiers qui arrivent dans le digital. L’intelligence artificielle sera un des axes majeurs dans les années à venir et que ce soit pour améliorer l’expérience client ou pour développer de nouveaux produits / services. Elle sera la valeur sur laquelle il faudra compter au sein de nombreuses grosses entreprises notamment dans le cadre de programmes visant à extraire des données, via des algorithmes basés sur le machine learning. Si de nombreuses personnes ont de la crainte face à cette révolution, mesurons rapidement l’ampleur du phénomène et son impact sur l’emploi. (@LeJournalduCM).
► SenseTime lève 600 millions de dollars. Reconnaître un visage en une milliseconde, même sur une image de mauvaise qualité ou au milieu d’une foule filmée par une caméra de surveillance, et lui associer avec la même célérité une identité enregistrée dans un fichier centralisé. Ou comparer quasiment sans erreur le visage d’un client avec la photo associée à un compte de paiement pour valider une transaction. C’est le type de prouesse que réalise SenseTime. Cette start-up chinoise, spécialiste du deep learning et de la reconnaissance faciale, a levé 600 millions de dollars (487 millions euros), principalement auprès du géant de l’Internet chinois Alibaba Group, du fonds singapourien Temasek et du groupe de distribution d’électronique grand public Suning. (@FigaroTech).
► Google : « Nous créons des outils d’intelligence artificielle ouverts à tous ». A l’occasion du 3e Sommet des start-up, organisé conjointement le mercredi 11 avril, par Challenges et Sciences & Avenir, au Palais Brongniart, consacré à » Paris, capitale des start-up » : les meilleurs experts défricheront les nouveaux territoires où investir, le serial entrepreneur Marc Simoncini, le médecin Jean-Paul Clozel, qui a vendu 30 milliards d’euros sa biotech, l’inventeur aux 1 000 brevets Jacques Lewiner, les fondateurs des start-up les plus avancées – Frichti, Younited credit, Chauffeur privé, Symphony, Lemon Way, Drivy, Vestiaire collective, Cityscoot… se succéderont. Et l’expérience des grands groupes qui partagent leur stratégie d’alliances avec les jeunes pousses scanderont cette journée. Ici celle de Google, sur l’intelligence artificielle. (@Challenges).
► En finir avec les mirages. Par Vincent Champain, Président de l’Observatoire du long terme. L’intelligence artificielle suscite nombre de prophéties déconnectées de la réalité technologique. Une partie de ces envolées prend des termes techniques au pied de la lettre, sans compréhension de leur réelle signification. Il y aurait moins de fantasmes si on avait parlé de « classification automatique de motifs complexes » plutôt que d’« intelligence artificielle ». Le terme de « réseau de neurones » laisse imaginer un cerveau numérique, alors que la réalité est celle de « matrices de convolutions », des calculs itératifs intensifs menés sur de gigantesques matrices numériques. A l’inverse, des technologies puissantes mais aux noms moins évocateurs (programmation génétique, forêts aléatoires ou « gradient boosté ») soulèvent moins de fantasmes. (@LesEchos).
► L’intelligence artificielle pourrait devenir une « dictatrice immortelle », selon Elon Musk. Le président de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a fait une nouvelle sortie pour mettre en doute le bien du développement de l’intelligence artificielle. Selon lui, cette technologie pourrait un jour devenir un «dictateur immortel». Le milliardaire a vanté sur Twitter un nouveau documentaire du réalisateur Chris Paine auquel il participe. «Rien ne touchera davantage le futur de l’humanité que la super-intelligence digitale. Regardez le nouveau film sur l’IA de Chris Paine gratuitement jusqu’à dimanche soir.» Dans le documentaire intitulé Do you trust this computer?, Musk raconte que «le futur le moins épeurant que l’on peut imaginer, c’est une démocratisation de l’IA parce que si une compagnie ou un petit groupe développe une super-intelligence digitale ressemblant à Dieu, il pourrait prendre le contrôle du monde», indique CNBC. (@HuffPostQuebec).
#Transhumanisme
► Frankenstein et le monstre infini. L’ouvrage de Mary Shelley a connu une immense postérité, qui ne peut s’expliquer par les seuls mérites littéraires du roman. Ce succès touche à des émotions collectives qui se perpétuent quelque part entre la science et la nature, entre la raison et le sentiment, entre la singularité et le clonage. Puisque France culture s’organise ce week-end autour du thème des relations entre les « artistes et les robots », à l’occasion de l’ouverture de l’exposition du Grand Palais, à Paris, qui s’intitule de la sorte, je n’ai pas cru pouvoir mieux faire que de consacrer cette émission au professeur Frankenstein et au monstre qu’il a créé, avant que celui-ci ne lui échappe. Nous voyons bien qu’il flotte dans l’air, par les temps qui courent, à propos de l’intelligence artificielle, du transhumanisme et évidemment des robots, bien des interrogations nouvelles ou renaissantes, bien des supputations et aussi diverses angoisses, qui se développent alentour. L’homme comme apprenti-sorcier, comme risquant de se trouver dépassé par ses créatures, c’est exactement le sujet du roman illustrissime de Mary Shelley, publié en anglais à Londres en 1818 et intitulé Frankenstein ou le Prométhée moderne. (@franceculture).
#Web
► Guevara, le chien « ni pro ni anti-blocus » qui tweete comme une bête pour raconter le blocage de la fac de Tolbiac et « faire marrer ses amis ». Voilà un twitto qui a du chien. Depuis fin mars, la faculté parisienne de Tolbiac est bloquée par des opposants à la loi Vidal sur l’accès à l’université. Sur Twitter, ce blocage est raconté – sur le ton de l’humour – par un compte parodique : celui de Guevara, « le chien de la commune de Tolbiac » qui lance un « SOS » pour qu’on vienne le libérer. « Quand j’ai vu le chien sur la vidéo [d’‘auto-conférence’ des étudiants grévistes], j’ai eu l’idée de créer ce compte. Ça m’étonne que personne ne l’ait fait avant moi », raconte à @franceinfo l’internaute à l’origine du compte.