04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

x► La course aux données de santé est lancée. Fin janvier, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a organisé son tout premier « datathon ». L’événement n’a pas fait les gros titres, il en dit pourtant long sur le potentiel incroyable de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer la façon dont nous serons soignés demain, mais aussi sur le retard accumulé par la France. Pendant tout un week-end, 160 chercheurs ont phosphoré sur l’usage des données collectées dans des services de réanimation, où les malades sont branchés sur différentes machines – respirateurs, tensiomètres ? « Une équipe a créé un algorithme capable de prédire quels patients feront un choc septique, à partir des informations recueillies durant les deux premières heures de leur séjour », se félicite le Pr Jean-Paul Mira, de la Société de réanimation de langue française. Une belle réussite, donc. A un détail près : alors que cette rencontre se tenait au coeur du plus grand regroupement hospitalier d’Europe, aux archives riches de dossiers de millions de malades, il a fallu, pour l’organiser, faire appel à une base de données… américaine ! A lire :  « La réflexion éthique autour de l’IA commence à peine » (@LExpress). Légende image : Demain, l’intelligence artificielle révolutionnera l’usage des données médicales. Photo : Getty Images/iStockphoto/PhonlamaiPhoto.

► Médecine prédictive : vers un monde sans maladies ? Tous les chercheurs en génétique ont vu la même scène de Bienvenue à Gattaca. Dans ce film d’anticipation, un test sur les gènes défaillants est réalisé sur chaque enfant, quelques secondes seulement après leur naissance. Dès les premières minutes de son existence, le personnage principal se trouve affublé d’une terrible prédestination : son cœur le lâchera avant ses 40 ans. Une prédiction qui aura un impact inévitable sur la façon dont il mènera sa vie. Une telle médecine prédictive est-elle possible ? A l’heure actuelle, elle autorise sous contrôle de praticiens le recours aux tests génétiques dans des cas précis. Dans une famille dont plusieurs personnes ont, par exemple, contracté le même cancer, les jeunes enfants pourront bénéficier d’une étude de leurs gènes. Le principe est clair : éviter qu’ils ne développent les mêmes symptômes. Un moyen de guérir préventivement d’une maladie avant même qu’elle ne se déclare. Anticiper la maladie et en prévoir les symptômes sont devenus des enjeux de santé publique. Dans un contexte où les dépenses sont en partie prises en charges par l’Etat, trouver des solutions durables et moins onéreuses est une vraie préoccupation. (@LADN_EU).

#Travail

► Et si la solution de secours était de ne pas se déplacer ? Face à la grève des trains, certains professionnels se sont tournés vers des espaces de travail partagé (coworking) dans leur ville. À Tours, un de ces espaces a ouvert ses portes il y a un mois. « On a des Tourangeaux qui travaillent ici tout le temps, et puis on a ce qu’on appelle des nomades, qui peuvent venir ponctuellement en cas de problème avec les transports ou s’ils veulent organiser une réunion dans une de nos salles », explique Julien Dargaisse, président de l’espace de coworkinq HQ. (@F3Centre).

#Commerce

► Walmart s’allie à JD.com pour vendre ses produits frais en ligne en Chine. Walmart, le géant américain de la grande distribution, et JD.com, la plateforme d’e-commerce chinoise, étendent leur partenariat à la vente de produits frais. Ce service concernera dans un premier temps un magasin récemment ouvert dans le province de Shenzhen, comme le rapporte Reuters. Concrètement, sur les 8 000 produits frais, 90 % seront également disponibles sur le portail JD.com. C’est donc un nouveau pas dans la gestion omnicanale de ses produits que vient de franchir Walmart en Chine. Les clients pourront être livrés dans un rayon de deux kilomètres autour du supermarché en minimum 29 minutes. Pour ce supermarché de Shenzhen, Walmart a misé sur la technologie. Les clients pourront utiliser une nouvelle application mobile disponible via WeChat pour sauter le passage en caisse. (@frenchweb).

#Banque

► L’avenir des banques : des usines pour les plateformes de type Gafa ? Jusqu’où la révolution numérique bouleversera-t-elle le secteur de la banque ? L’essor de l’intelligence artificielle fait craindre au syndicat FO Banques « plus de 30.000 emplois de conseillers susceptibles de disparaître à court terme et des centaines voire milliers d’agences qui pourraient fermer. » Les modèles d’affaires des banques, reposant sur la maîtrise de la chaîne de valeur, « de la relation clientèle à la conception des produits et à la gestion des risques », sont « mis à l’épreuve » à l’heure du numérique, soulignait récemment une étude du régulateur français, l’ACPR. La percée fulgurante d’acteurs chinois venus de l’Internet (Alibaba avec Alipay et Tencent avec WeChat Pay) dans le paiement et la finance, ainsi que les incursions multiples des Gafa dans le domaine sonnent comme des avertissements. Et de nouveaux entrants, des néobanques aux agrégateurs de comptes, profitent de la réglementation européenne qui oblige les banques à ouvrir l’accès à leurs données. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Cédric Villani, l’intelligence « en marche ». Nous étions samedi 31 mars à La Sorbonne pour le 3e Forum France Culture consacré aux révolutions de l’intelligence. Après 4 tables rondes qui ont successivement abordé les dimensions historiques, philosophiques, puis économiques et enfin scientifiques de l’intelligence, c’est le mathématicien Médaille Fields 2010, député LREM de l’Essonne, Cédric Villani, qui nous a offert un savoureux dialogue de clôture. L’IA, une vaste équation à résoudre ? Après 6 mois de travail et de consultations, Cédric Villani vient de rendre au gouvernement son rapport intitulé « Donner un sens à l’Intelligence artificielle », dont les recommandations nourrissent déjà la réflexion d’une présidence qui veut l’hexagone en pointe sur la question, comme l’a rappelé jeudi dernier au Collège de France par Emmanuel Macron. A lire : Aux origines de l’intelligence artificielle @franceculture).

► Qui a peur de l’intelligence artificielle ? Lors d’une table ronde consacrée aux enjeux éthiques posés par l’IA, plusieurs spécialistes de la Silicon Valley ont décrypté comment cette technologie interroge notre imaginaire, nos valeurs et notre humanité. L’intelligence artificielle, aubaine ou danger pour l’humanité ? Emmanuel Macron a mis l’accent lors de son discours au collège de France jeudi sur les enjeux éthiques de régulation des nouvelles technologies. Mais le sujet passionne aussi dans la Silicon Valley. Pour répondre à cette interrogation, aujourd’hui sur toutes les lèvres, que le cabinet d’avocats Hogan Lovells a organisé, le 15 mars dernier à San Francisco, une table ronde rassemblant des professionnels de l’IA. Au programme, deux heures d’échanges pour s’élever au-dessus de la frénésie de l’actualité et s’interroger sur l’une des technologies les plus intrigantes et controversées de notre temps. (@latribune).

#CambridgeAnalytica

► Alexander Nix, l’homme qui a fait trébucher Facebook. Fondateur de Cambridge Analytica, Alexander Nix se targue d’avoir, entre autres, contribué à la victoire de Donald Trump. Ses pratiques douteuses ont contraint Mark Zuckerberg à présenter ses excuses pour lui avoir fourni des données. « La scène est digne d’un des meilleurs polars de John Le Carré ou… d’un épisode de La Panthère Rose. Entre le scintillement des verres et le miroitement des lustres, trois hommes bavardent discrètement dans le bar cosy d’un grand hôtel de Knightsbridge, à Londres. Sanglé dans son costume gris Savile Row à la Cary Grant, le patron de Cambridge Analytica, Alexander Nix – alias « Bertie » pour les intimes – a ce mélange de morgue assumée et de flegme décontracté typique des upper boys d’Eton College, la fabrique des élites britanniques depuis Henri VI. Avec ses cheveux blonds ondulés, on lui donnerait volontiers le bon Dieu sans confession. « Nous pouvons utiliser des caméras cachées, recruter de belles jeunes femmes ukrainiennes pour récolter des informations », se vante, sur la vidéo, le fondateur de Cambridge Analytica qui a fait chuter de 75 milliards de dollars la valeur boursière de Facebook la semaine dernière. « Génie du mal ou idiot ? » s’interroge le Vanity Fair anglais. Le champion des « dirty tricks » (coups tordus) s’est lui-même fait piéger par la caméra cachée d’un faux fixeur sri-lankais de la chaîne Channel Four ! » Lire la suite sur le site LesEchos.

#Numerique

► Vers une quatrième révolution industrielle ? Intelligence artificielle, impression 3D, réalité virtuelle… ces innovations technologiques, intégrées aux processus de production des entreprises, bouleversent les chaînes de valeur, si bien que certains parlent déjà de quatrième révolution industrielle. Également appelée industrie 4.0, la quatrième révolution industrielle fait référence au processus permettant d’accroître la compétitivité des entreprises en intégrant des appareils connectés au sein de l’industrie. En s’appuyant sur l’Internet des Objets, les entreprises ont l’opportunité de produire davantage tout en réduisant le risque d’erreur. Contrairement aux précédentes révolutions industrielles, celle-ci se caractérise par une croissance exponentielle, portée par l’émergence de technologies novatrices telles que l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la robotique ou encore le stockage de l’énergie ou la capacité à traiter des volumes massifs de données.  (@ABWSDigital).

#Quantique

► L’informatique quantique à l’aube d’une nouvelle ère ? L’informatique quantique, c’est d’abord de la physique quantique. Elle se différencie de la physique classique du fait de son approche à l’échelle de l’infiniment petit, atomique et subatomique, et des lois physiques qui y régissent ses mondes. « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas », explique Richard Feynmann. En informatique quantique, on tire parti de deux comportements très différents : la superposition et l’intrication. La superposition quantique suppose qu’un système quantique, une particule par exemple, peut être dans deux états simultanément, c’est-à-dire posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable. Un électron peut disposer par exemple, d’un SPIN (champ magnétique) différent, positif, négatif, ou les deux simultanément. L’intrication quantique (ou enchevêtrement quantique), est un phénomène impliquant deux particules disposant d’états quantiques dépendants. Cela suppose qu’un changement d’état de l’une de ces particules intriquées, induira automatiquement un changement d’état de son homologue. En reprenant l’exemple de l’électron. Si l’on fabrique 2 électrons dans un état intriqué, la mesure du SPIN négatif de l’un, impliquera obligatoirement un SPIN positif pour l’autre et ce peu importe la distance, remettant en cause le principe de localité et admettant une transmission d’information plus rapide que la lumière. (@UNITEC_Bdx).

#Etats-Unis

► Quelques mots de Donald Trump ont suffi à faire chuter l’action d’Amazon de 7,4% en bourse. Amazon, le géant du e-commerce, a perdu plus de 50 milliards de dollars à la Bourse de New York hier… à cause d’une déclaration du président des Etats-Unis. Selon le site Axios – qui cite plusieurs sources -, celui qui est à la tête de la première puissance mondiale envisage de changer le traitement fiscal d’Amazon.  En cause, son inquiétude « à l’idée que les petits commerçants fassent faillite ». En fin d’après-midi, un responsable de la Maison-Blanche a démenti la rumeur, ce qui n’a pas suffi à enrayer la chute du titre. Amazon perdait toujours 5% à 19 heures. Ce n’est pas la première fois que l’ex-homme d’affaires s’attaque à l’entreprise dirigée par Jeff Bezos, également propriétaire du Washington Post. (@LObs).

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Attention à l’Ignorance Artificielle ! Par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Le très attendu rapport Villani dédié à l’intelligence artificielle vient d’être rendu public. Riche en recommandations, il dote la France d’une vision stratégique sur l’IA et souligne notamment la nécessité de construire une éthique de l’IA apte à prévenir des nombreuses discriminations que cette technologie pourrait perpétuer et même produire. C’est dans ce contexte que nous avons assisté au Rendez-vous de l’inspiration organisé par Brains Agency durant lequel cet enjeu sociétal a été abondamment discuté. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Data

► Données privées : le site de rencontres Grindr mis en cause. Après Facebook-Cambridge Analytica, Grindr ? Le parallèle entre les deux affaires a ses limites : après l’exploitation de données personnelles d’utilisateurs du réseau social à des fins politiques, il s’agit cette fois-ci du partage de données délicates de l’application de rencontres gay, dont le fait d’être porteur du virus du sida, auprès de prestataires payés pour améliorer son service. Il n’empêche, cette polémique, révélée lundi 2 avril par le site d’information BuzzFeed, sur la base du travail de l’ONG norvégienne Sintef, met de nouveau en lumière l’inquiétude des utilisateurs de services numériques sur le devenir de leurs données privées. Concrètement, Grindr, qui revendique 3,6 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, a communiqué à au moins deux entreprises tierces le « statut VIH » que ses membres sont invités à renseigner sur leur profil s’ils le souhaitent, avec éventuellement la date de leur dernier test. (@lemondefr). A lire aussi : L’appli Grindr a partagé les données très privées de ses utilisateurs (@LesEchos) et L’application de rencontre gay Grindr partage le statut sérologique de ses membres à d’autres entreprises. (@franceinfo).

#Transport

► Lyon : la technologie pour plus de mobilités douces. A l’heure où la « smart city » prend forme au fil de l’innovation, entre Rhône et Saône, les nouvelles technologies favorisent une mobilité urbaine plus douce et mieux pensée. A Lyon, cela fait déjà un moment que l’on a fait des nouvelles technologies une arme contre les problématiques de mobilité urbaine. La ville a ainsi été la première en France à mettre en place un service de vélos en libre-service, Vélo’v’, en 2005. Lyon, la « smart city », où l’on a aussi déjà installé des capteurs sur certains axes pour mieux analyser et contrôler le trafic routier. Bien d’autres projets y ont vu le jour, qui ont contribué à faire évoluer, petit à petit, les habitudes de mobilité des Lyonnais. Pierre Soulard, responsable du service mobilité urbaine à la Métropole de Lyon, fait le point. (@LesEchos).

#Commerce

► Amazon-Monoprix, un deal et ses risques. Dans la gueule du loup ? Casino a annoncé en début de semaine avoir noué une alliance avec le géant du e-commerce Amazon. Courant 2018, sans qu’une date ait été précisée, les abonnés au service Amazon Prime Now accéderont à une boutique en ligne Monoprix pour y trouver entre 5 000 et 10 000 références alimentaires, toutes marques confondues. Les livreurs d’Amazon collecteront leurs commandes dans deux magasins et desserviront en une heure la capitale, ainsi que 21 communes de la petite couronne.  « A travers ce partenariat unique, le groupe Casino renforce sa stratégie de distribution omnicanale et se rapproche encore davantage de ses clients et de leurs besoins », s’est félicité son président Jean-Charles Naouri.  (@LExpress).

#Web

► Cookies, mouchards : comment vous êtes suivis sur Internet. L’affaire Cambridge Analytica autour des fuites de données utilisateurs de Facebook le montre : la protection des données personnelles sur Internet est devenue un enjeu majeur de ces dernières années. Même sans être forcément inscrits sur Facebook ou sur un autre réseau social, les internautes ne sont pas prémunis, les techniques actuelles permettant aux entreprises de collecter de nombreuses informations sur eux, très souvent dans le but de cibler des campagnes publicitaires qui généreront des revenus. (@LeMondefr).

#Presse

► La liberté de la presse face au respect de la vie privée. L’empoisonnement de l’agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia dans un restaurant italien de Salisbury a occupé la une et les colonnes des journaux de la presse britannique. Au début du mois, l’ancien comique et acteur John Ford révélait que pendant quinze ans, de 1995 à 2010, il avait été employé par le « Sunday Times » de Rupert Murdoch pour fouiner dans la vie privée de plusieurs dizaines de personnalités, dont le Premier ministre d’alors, Gordon Brown. À propos des techniques qu’il utilisait, Ford dit : « J’épluchais leurs communications téléphoniques, leurs appels mobiles, leurs relevés de compte, et je faisais les poubelles. » Quelques-uns des noms les plus en vue du journalisme britannique risquent de voir leur réputation ternie par cette affaire et par de nouvelles révélations de pratiques illégales et malveillantes. L’histoire est aussi vieille que celle de la presse libre en Angleterre, après l’abolition de la censure en 1695. Pour remplir ce qui est considéré comme sa fonction propre – demander des comptes au pouvoir -, la presse a besoin d’informations. Nous attendons d’une presse libre qu’elle enquête sur l’exercice du pouvoir et mette en lumière ses abus. Dans ce contexte, la révélation du scandale du  Watergate, en 1974, qui conduisit à la démission du président Nixon, vient immédiatement en mémoire. (@LesEchos).

#Information

► Contre la désinformation, Reporters sans frontières lance la Journalism Trust Initiative. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. La bataille contre la désinformation s’accélère, et c’est désormais au tour de Reporters sans frontières (RSF) de se lancer contre la propagation des fausses nouvelles. Au programme, un dispositif innovant de certification de l’info intitulé Journalism Trust Initiative, dévoilé mardi en conférence de presse. Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité. L’info a été largement relayée le mois dernier : selon une étude du MIT, les fausses informations circulent plus vite que les vraies. C’est cette logique que Reporters sans frontières. Lire la suite sur le site de @metamedia

#RealiteVirtuelle

► Quelle(s) réalité(s) ? avec Thomas Cadène et Ariel Kyrou. « Alt-Life » est le récit graphique dans un futur proche, en 2060 environ, d’un couple, Josiane et René, qui sont les nouveaux Adam et Eve du XXIe siècle. Ils se sont portés volontaires pour expérimenter un monde virtuel où les rejoindront bientôt le reste de la population. La Terre n’est plus vivable, ses habitants sont obligés de vivre dans des sortes de bulles pour se protéger. Dans ce monde artificiel, où tout est possible, Josiane et René se lancent dans une frénésie d’expérimentation des sens. Mais quand tout est possible, quel plaisir peut-on en retirer ? Quelle réalité accorder aux sensations ressenties quand elles sont le fruit de récepteurs enfoncés dans la peau ? Le plaisir comme le danger ont-ils encore le moindre intérêt ? (@franceculture).

#Neurosciences

► Le triomphe des neurosciences d’Alain Ehrenberg. Cette semaine, la citation est du sociologue Alain Ehrenberg, invité de La Grande Table, qui s’interrogeait sur la place de la discipline des neurosciences dans notre société : “La tribu des neurosciences a un projet anthropologique, celui de réduire l’homme pensant, sentant et agissant à une partie de lui-même, son cerveau […] Il y a dans notre société un déplacement de la psychanalyse aux neurosciences. Alors que la psychanalyse confronte l’être humain à ses limites et à ses manques, les neurosciences cognitives l’invitent à les dépasser.” (@franceculture).

#Numerique

► Olivier Bas : « La transformation numérique n’est pas une révolution technologique mais culturelle ». Ce professeur à la Sorbonne décrit sur Europe 1 un monde où curiosité et soif d’apprendre sont nécessaires pour s’adapter à la révolution numérique. Pour lui, les compétences vont prendre le pas sur les statuts. La transformation numérique touche nombre de professions, laissant parfois les salariés démunis face à une avancée aussi rapide. Certains redoutent aussi des changements qui pourraient affecter profondément leur métier. Olivier Bas, vice-président de Havas Paris et professeur à la Sorbonne, était l’invité de l’émission C’est arrivé demain. Il publie l’essai #Like ton job ! (@europe1).

#Futur

► Ne dites plus prospective, dites « futures literacy ». Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Après cinq années passées à la tête de la prospective de l’UNESCO, Riel Miller vient de changer de poste – il est depuis janvier « Head of Futures Literacy », titre relativement intraduisible que l’on pourrait transcrire en « Directeur de la compréhension des futurs possibles ». L’homme définit lui-même son activité comme « la capacité à contester les hypothèses utilisées pour prendre des décisions aujourd’hui » : en d’autres mots, à se défaire de nos préconceptions pour changer notre grille de lecture du monde et imaginer la société de demain. C’est bien de cela qu’il s’agissait lundi 26 mars en ouverture de la journée Paris Talks : imaginer notre futur pour transformer notre présent. Une masterclass inspirante qui nous fait reconsidérer notre rapport à la pensée prospective. Lire la suite sur le site de @metamedia.

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► La plus grande ville du monde par sa superficie se trouve en Chine : Chongking compte 34 millions d’habitants, et 300 000 nouveaux la rejoignent chaque année pour trouver du travail. L’entreprise est l’un des rouages permettant de transformer en ouvriers salariés des millions de paysans. Débarqués de leurs campagnes, la plupart d’entre eux n’avaient jamais vu une tour. «Nous voulons accélérer le développement des industries innovantes, comme la fabrication de voitures électriques, la robotique et l’exploitation du gaz de schiste. D’ici à 2020, nous voulons terminer la construction des chemins de fer rapides, des gares et des tramways», explique-t-on au Bureau de développement et de réforme de la municipalité. Crédits photo : Justin Jin / The New York Times-Redux-Rea.

► La maitrise de la data, première étape vers la Smart City ? À l’occasion du MIPIM 2018, Maddyness et Paris&Co s’associent pour donner la parole à des startups du secteur de l’immobilier. Chacune d’entre elle donne sa vision de l’immobilier de demain et de la manière dont il doit se transformer pour évoluer. Toutes font le même constant : un secteur rigide, lent au changement bien que preneur d’innovation dont il a plus que jamais besoin ! Pour cette dernière tribune, découvrez le point de vue de Chloé Rayssac, cofondatrice de Bazimo. L’immobilier de demain passera avant tout par la maîtrise de la donnée des bâtiments dans le secteur privé comme public. En effet, à l’heure actuelle l’ensemble des acteurs intervenants sur les immeubles, du prestataire technique au propriétaire, traite déjà un grand nombre de données. Demain, toute cette data devra être rassemblée en un seul et même endroit pour pouvoir y être analysée. Lire la suite sur le site de @bymaddyness.

#Energie

► Peut-on refuser l’installation du compteur Linky chez soi ?. ‘ici 2021, les 35 millions de compteurs électriques sous la responsabilité d’Enedis (ex-ERDF) seront remplacés. Tous ? Pas forcément. C’est l’objectif de l’entreprise, mais certains usagers s’opposent à la pose du boîtier vert, dont la principale nouveauté est d’être « communicant » : par le biais d’un courant circulant sur les lignes électriques, il peut récolter et transmettre des informations beaucoup plus précises sur la consommation des usagers à Enedis. De quoi permettre, notamment, un relevé des compteurs à distance et une tarification basée sur la consommation réelle, et non plus estimée.Cette nouveauté technologique charrie, pour certains, son lot d’inquiétudes : qu’il fasse exploser la facture d’électricité, que le rayonnement produit par le courant transmis par Linky ait des effets néfastes sur la santé, ou encore que le compteur serve à recueillir des informations sur le mode de vie des ménages et à les vendre. Des craintes notamment appuyées par la mise en demeure adressée, mardi 27 mars, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) à Direct Energie au sujet de consentement des clients au recueil de leurs données. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Comment manipuler Facebook et Twitter au lieu de les laisser vous manipuler ? Des milliards d’entre nous comptent sur les réseaux sociaux pour nous aider à rester en contact avec nos amis et notre famille, à obtenir les dernières nouvelles. Nous apprenons de plus en plus, cette connectivité a un prix : ce que vous ne payez pas en coûts initiaux est exigé dans des quantités de données personnelles qui ne sont pas toujours utilisées comme vous l’entendez. Ainsi Twitter et Facebook ont un vaste contrôle sur notre vie en ligne. Voici six façons de reprendre ce contrôle. La prièmiére est : Combattre les algorithmes avec des algorithmes. Ainsi vous pouvez jouer avec ces algorithmes en utilisant un outil comme Gobo , un projet de chercheurs du Centre for Civic Media du MIT Media Lab. Gobo est agrégateur de contenu de réseaux sociaux qui permet à son utilisateur de définir lui-même le contenu à privilégier en ajuster différents filtres. A lire aussi en anglais : How to manipulate Facebook and Twitter instead of letting them manipulate you.

► Quand un mémo de Facebook faisait primer la croissance du groupe sur les possibles dérives liées à son utilisation. La publication d’un mémo interne sur les objectifs et les méthodes de croissance de Facebook arrive particulièrement mal pour le réseau social qui se débat déjà dans l’affaire Cambridge Analytica. « Nous connectons les gens », écrit un cadre de l’entreprise en juin 2014, dans ce document dévoilé par Buzzfeed (en anglais), vendredi 30 mars. Andrew Bosworth, surnommé « Boz » par ses collègues, s’interroge de manière très directe sur la finalité et les conséquences des efforts mis en œuvre par le réseau social pour connecter le plus d’utilisateurs possibles. Mettre en relation les gens, selon lui, « peut être une bonne chose s’ils en font quelque chose de positif (…) et une mauvaise chose s’ils en font quelque chose de négatif ». (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Le sport arrive sur les plateformes et à la carte, lui aussi !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Vivons-nous déjà dans une réalité virtuelle ? ; – Ça y est, les jeunes Britanniques regardent plus Netflix que la BBC ; – La future naissance de la 5G et ses enjeux ; – Le moteur de recherche français Qwant surfe sur la vague anti-GAFA ; – « Slow Journalism » vs « Breaking News ».

#Surveillance

► Le social cooling, symptôme numérique de la surveillance de masse. Pratique d’autocensure très répandue chez le citoyen numérique, le social cooling traduit la paranoïa généralisée d’une société qui, pour contrer la surveillance de masse, préfère cultiver son exemplarité plutôt que de s’insurger contre l’exploitation des données personnelles. Patron intrusif, amant éconduit, agent de la NSA, intelligence artificielle de Google… Comme on ne sait jamais qui nous observe sur Internet, mieux vaut policer son comportement online. Telle est en tout cas la raison principale qui pousse nombre d’entre nous à renoncer à partager photos et statuts sur nos réseaux sociaux. Une méthode préventive qui, pour les plus précautionneux, s’accompagne en parallèle d’un recours à la création de faux profils, à la navigation privée, voire à la conversion au dark web. Ce phénomène d’autocensure, le chercheur néerlandais Tijman Shep l’a baptisé social cooling(littéralement « refroidissement social »). (@usbeketrica).

#Blockchain

► La blockchain, un défi pour la France. Les entreprises, les médias et les politiques sont désormais obnubilés par l’intelligence artificielle. Comment ne pas s’en réjouir ? La mondialisation et l’innovation constituent l’infrastructure du XXIe siècle. Ne pas les comprendre, voire les ignorer, relève du suicide. Il est donc jouissif que Laurent Alexandre soit devenu une star de l’édition, et Cédric Villani, de la politique. Le problème, c’est que, pour la France (et l’Europe), la bataille de l’intelligence artificielle est sans doute déjà perdue pour une raison liée à la nature même de cette technologie. En effet, la qualité de la décision prise par les algorithmes dépend moins du génie de leurs concepteurs que de la quantité de données qui les alimente. (@LExpress).

#Web

► Le français Qwant surfe sur la vague anti-Gafa. Le français Qwant veut être un peu plus qu’une «alternative à Google». Le moteur de recherche tricolore a opté pour une stratégie à l’opposé de celle de l’américain pas de collecte de données, et encore moins de traitement de celles-ci. Une requête est et reste anonyme, elle n’entraîne ni recommandation ni publicité récurrente. Les récents déboires de Facebook font ses affaires. Ils contribuent à sensibiliser le grand public à l’importance de la protection des données privées. «La question commence à se poser sur l’utilisation des données personnelles par Google. Personnellement, je vais sur Qwant», aime à répéter le mathématicien Cédric Villani. Du pain bénit pour cette entreprise qui met tout en œuvre pour garantir la protection des data de ses utilisateurs. Qwant a investi au total 42 millions d’euros pour développer son moteur et se doter de ses propres serveurs. Pour tester la fiabilité de ses systèmes, il fait appel en permanence aux services de hackers. Certes, à l’échelle du Web mondial, Qwant fait figure de village gaulois. (@FigaroTech).

#Cinema

► Les films bientôt diffusés plus tôt à la télé ou en vidéo à la demande. L’épineux dossier de la chronologie des médias connaîtra-t-il un happy end ? Les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel vont-ils finalement réussir à se mettre d’accord sur une nouvelle version de ce système français qui régit la diffusion des films après leur sortie en salle ? On devrait le savoir d’ici une dizaine de jours. Jeudi 29 mars, les deux médiateurs missionnés par le ministère de la culture pour tenter de réconcilier une galaxie d’intérêts divergents, voire opposés, ont en effet proposé aux représentants de plus de trente organisations de professionnels du cinéma, des chaînes de télévision et des opérateurs de télécommunication, une nouvelle mouture d’un texte de compromis. (@LeMondefr).

#FaitsDivers

► « Cybercasses » d’un milliard d’euros dans des banques : le cerveau présumé arrêté en Espagne. Avec son équipe, ils avaient réussi à dérober plus d’un milliard d’euros. Denis K., le chef d’un groupe de pirates informatiques à l’origine d’une série de vols d’une ampleur inédite dans des institutions financières, a été arrêté en Espagne, a annoncé lundi 26 mars Europol, l’agence européenne de lutte contre la criminalité. Selon la police espagnole, il est de nationalité ukrainienne mais aurait dirigé les opérations depuis l’Espagne. En tout, une centaine d’établissements bancaires situés dans 40 pays (principalement la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et Taïwan) avaient été la cible du groupe, expert en développement de virus informatiques. Constitué selon la police espagnole de Denis K. et de trois complices russes et ukrainiens, il avait débuté ses opérations en 2013 avec le virus Anunak. Il avait ensuite développé la même année une version plus sophistiquée de cet outil : Carbanak. @LeMondefr).

01 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 1er avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► « L’intelligence artificielle offre la possibilité d’automatiser des prises de décision avec moins, voire pas d’intervention humaine. Il faut donc être vigilant à ce que ces décisions automatisées n’amplifient pas les biais humains », préconise Caroline Lair, cofondatrice de Women in AI. Depuis que ces problèmes ont été identifiés, de nombreux chercheurs s’attellent à les régler, comme Mouhamadou Moustapha Cisse, chercheur au sein du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Il rappelle que « les algorithmes ne sont pas dotés de conscience, mais construits par des gens. Ce sont, en partie, les biais de ces personnes qui se répercutent sur la façon dont les algorithmes fonctionnent ». (@EchosStart) A lire : Attention à l’Ignorance Artificielle !  Légende image : Mal entraînée, l’intelligence artificielle peut mener à des décisions discriminantes. Un problème qu’il est urgent de régler. Photo : @Shutterstock.

► Mercredi 28 mars, le député Eric Villani a rendu public son rapport sur l’I.A : « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle ». Vous pouvez lire sur le site AiForHumanity un résumé des grands enjeux et une synthèse pour tout comprendre. et une critique. « A horizon de trois ans, il faut multiplier par trois le nombre de personnes formées à l’intelligence artificielle », en formant non seulement des ingénieurs et des chercheurs. Pour éviter que les chercheurs français nquitte la France le rapport suggère « un doublement des salaires en début de carrière ». À lire aussi le regard critique sur le rapport d’Olivier Ezratty, consultant et auteur, notamment de l’ebook « Les usages de l’intelligence artificielle ».

► Salaires des chercheurs, formation, éthique… Ce que préconise le rapport Villani sur  l’intelligence artificielle. Comment faire de la France un pays en pointe sur l’intelligence artificielle (IA), ces technologies appelées à avoir un impact profond sur l’économie et la société ? Comment éviter la fuite de ses cerveaux à l’étranger où les chercheurs français sont parmi les plus courtisés ? C’est pour répondre à ces questions que le mathématicien et député La République en marche Cédric Villani a planché plusieurs mois. Il rend son rapport mercredi 28 mars et franceinfo a pu le consulter. Derrière ce terme d’intelligence artificielle, se cache une discipline scientifique datant des années 50. L’idée est de reproduire l’intelligence humaine avec des ordinateurs. (@franceinfo).

► Romain Daniel, 22 ans, muni d’un master de finances a choisi de rejoindre la première école française d’intelligence artificielle à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Il fait partie d’une promotion de 24 élèves qui étudieront pendant sept mois les rouages de l’intelligence artificielle. Voir la vidéo sur le site de @franceinfo.

► Google, Samsung et Fujitsu ont annoncé l’ouverture ou l’extension de laboratoires de recherche fondamentale en Ile-de-France. Ils suivent les pas de Facebook et Microsoft. Dans une interview avec l’agence Reuters, Benjamin Revcolevschi, directeur général de Fujitsu France, a déclaré : « On a engagé il y a plus d’un an et demi une démarche pour convaincre le groupe qu’il fallait investir en France. On a des talents en France, notamment en intelligence artificielle, en algorithmique, en mathématiques qui sortent du lot ». (@LesEchos).

► Cédric Villani : « Je n’ai pas peur de la singularité technologique ». Le député de l’Essonne et mathématicien Cédric Villani dévoile jeudi 29 mars son rapport parlementaire sur l’intelligence artificielle, fruit d’un long travail de consultation auprès d’experts, d’entrepreneurs, de politiques et de citoyens. Au menu, une volonté affirmée de faire de la France et de l’Europe une place forte de l’IA, moyennant un investissement dans la recherche et une politique de mise en commun des données, sous la tutelle et la protection de l’État. « Économiquement, c’est très dur de comprendre où et comment la valeur se crée. La taxation sur le chiffre d’affaires, intellectuellement, c’est un pis-aller, ça n’est pas satisfaisant du tout. Je suis convaincu que la valeur n’est pas identifiable au niveau de l’individu, et c’est pour ça que je ne pense pas que cela soit une bonne idée de laisser les individus vendre leurs propres données. » explique-t-il. (@UsbekEtRica).

► L’éthique en intelligence artificielle, un sujet à part entière. « Il faudrait faire attention à ce que la France ne devienne pas une spécialiste de l’éthique en intelligence artificielle quand les Etats-Unis et la Chine font du business. » C’est en ces termes qu’Antoine Petit, devenu récemment président du CNRS après avoir dirigé l’Inria, a mis les pieds dans le plat après trois heures d’intervention et d’échanges lors du sommet AI For Humanity organisé jeudi 29 mars 2018 au Collège de France pour accompagner la remise du rapport de Cédric Villani sur l’intelligence artificielle. Juste avant de signaler que « AI For Humanity, c’est très bien, très marketing ». (@Sciences_Avenir).

► Appareils connectés, santé, industrie, défense… L’intelligence artificielle est déjà une réalité en France. Au lendemain de la remise du rapport Villani sur le sujet et d’un dîner privé à l’Élysée avec les acteurs du secteur, le président de la République dévoile, jeudi 29 mars, son ambition pour l’intelligence artificielle. Ces technologies sont appelées à avoir un impact profond sur l’économie et la société dans le futur proche et la France ne veut pas rater le tournant. C’est dans son centre de recherche à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, qu’Orange a mis au point son nouvel assistant domestique. Cette enceinte, issue d’un partenariat franco-allemand et fabriquée intégralement en Europe, sera commercialisée d’ici la fin de l’année par l’opérateur. « Vous pourrez lancer la musique, baisser les stores, commander un kit apéro sans quitter votre canapé, juste à la parole, et vous allez pouvoir vous mettre dans l’ambiance de votre soirée,  annonce fièrement Luc Bretones, le directeur du technocentre. Donc, on parle d’ultra-personnalisation, on rentre dans ce monde-là. Et l’intelligence artificielle le permet. »  (@franceinfo).

► L’intelligence artificielle, « un tsunami technologique ». On parle de millions d’emplois possibles grâce à l’intelligence artificielle. « On voit bien les métiers qui vont disparaître : chauffeur routier, comptable… Des métiers que l’intelligence artificielle va faire mieux que les êtres humains. Mais les nouveaux métiers, on ne les connait pas tous », explique le Dr Alexandre dans le Soir 3 ce mercredi. Et le spécialiste de l’intelligence artificielle d’ajouter : « Quand on a un tsunami technologique, il y a plein de gens à former à des métiers qu’on ne connait pas encore, il faut que le système de formation soit très réactif et fasse de la veille technologique. Il faut des spécialistes de l’intelligence artificielle au sein de l’Éducation nationale ». (@franceinfo).

► Santé : l’intelligence artificielle arrive dans les hôpitaux. Après le robot qui opère, le robot qui suit les patients. Cet hôpital utilise un logiciel qui dialogue avec eux par SMS. La veille de son opération, le robot a envoyé des consignes à cette patiente en chirurgie ambulatoire. Un nouveau message est envoyé au lendemain de la sortie pour savoir si tout va bien, en cas de problème, le logiciel pourra le signaler. Ici, un cas de douleur, le robot répond et conseille de prendre un médicament, l’infirmière appelle si la douleur persiste. L’Institut Curie travaille aujourd’hui avec des starts-up pour que l’intelligence artificielle fasse progresser la lutte contre le cancer. Elle peut être une aide pour le diagnostic, mais aussi pour le choix du bon traitement. Dans les prochaines années, l’intelligence artificielle devrait également révolutionner la recherche médicale. (@franceinfo).

► Sciences : en quoi l’intelligence artificielle fait-elle déjà partie de nos vies ? L’intelligence artificielle, ce sont ces technologies qui permettent d’imiter, voire de remplacer un humain. « Elle est déjà présente dans nos vies, dans l’industrie par exemple avec les robots intelligents de l’industrie automobile ou des entrepôts d’Amazon. Elle est aussi omniprésente dans le monde de la finance », explique Claudine Gilbert sur le plateau de France 3. 70% des transactions financières américaines sont faites aujourd’hui par des algorithmes. « Les banques s’y mettent pour l’analyse de risque ou la détection des fraudes. Elle se développe massivement dans la défense et la sécurité. On connaît les drones intelligents. De nouvelles formes de guerres s’annoncent dans le cyber-espace avec des attaques à déjouer contre des institutions publiques ou des industriels. Pour le physicien Stephen Hawking récemment décédé, elle pourrait mettre fin à l’humanité », conclut la journaliste. (@franceinfo).