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ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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► Le Canada encourage les collectivités à s’investir dans la ville intelligente. Au Canada le concept de Ville Intelligente fait son chemin depuis les années 2000 et certaines villes n’ont pas attendu le gouvernement fédéral pour ce lancer dans l’aventure. C’est le cas de Montréal (Québec) qui travaille sur le sujet depuis 2014, avec un budget de plus de 100 millions. Mais en novembre dernier le gouvernement de Justin Trudeau, Premier ministre, a décidé d’aller plus loin en organisant un Défi des Villes Intelligentes afin de stimuler la créativité des collectivités canadiennes. Pour le Défi des Villes Intelligentes le gouvernement fédéral a débloqué 75 millions de dollars. Quatre prix seront décernés à des municipalités qui présenteront des projets innovants, dont un premier prix de 50 millions de dollars. Deux autres prix de 10 millions de dollars sont offerts aux villes de plus de 500 000 habitants et un prix de 5 millions de dollars est offert aux collectivités de moins de 30 000 habitants, y compris les communautés autochtones. (@villeintelmag). Légende image : La ville de Montréal (Québec) qui s’est lancé dans le concept de ville intelligente en 2014, sert d’exemple au défi lancé par le gouvernement fédéral (Photo Office de Tourisme du Canada).

#Transport

► Une expérimentation de carrefour dit intelligent est menée par la métropole de Metz, en Moselle. Des caméras thermiques comptent les piétons pour adapter la durée du bonhomme vert sur le feu lumineux. L’objectif est d’éviter que le bonhomme passe au rouge alors que les piétons se trouvent au milieu de la rue et de sécuriser ainsi le trajet de ces personnes. (@F3Lorraine).

#Telephonie

► Course à la 5G : bras de fer tendu entre les États-Unis et la Chine. Pour les États-Unis et la Chine, la course à la 5G n’est pas seulement une bataille technologique. Si aucun des deux géants ne veut perdre ce bras de fer, c’est parce qu’à leurs yeux, celui qui l’emportera disposera d’un atout décisif pour prendre le leadership économique mondial à plus long terme. À l’heure où les applis, l’intelligence artificielle et les objets connectés imprègnent, irriguent et révolutionnent des secteurs aussi variés que les transports, l’énergie, la santé, la finance ou la construction, maîtriser les réseaux mobiles et leur technologie devient crucial. Autrement dit, ce n’est plus simplement, comme par le passé, une affaire concernant la seule industrie des télécoms. (@latribune).

#Economie

► Economie collaborative : retour à la normalité fiscale. Par Etienne Lefevre, Rédacteur en chef « International, Politique et Economie générale. Cette fois-ci, le compte à rebours est enclenché. A compter de 2019, les plateformes d’économie collaborative (Airbnb, Drivy, etc.) auront l’obligation de transmettre à l’administration fiscale le récapitulatif des revenus perçus par les contribuables via leur application . Pour ceux, professionnels déguisés ou particuliers arrondissant leurs fins de mois, qui omettent aujourd’hui de déclarer ces rémunérations, l’atterrissage s’annonce brutal.  (@LesEchos).

► L’économie circulaire, nom de Gaïa ! Gaïa est une planète fictive imaginée par Isaac Asimov dans le cycle de Fondation, un roman de science-fiction qui raconte la chute et la renaissance d’un empire galactique tombé pour n’avoir su prévoir l’épuisement de ses ressources, alors que sa population se compte en milliards de milliards. La planète Gaïa, dont le nom s’inspire de la mythologie grecque (la « déesse mère » ou la « Terre-Mère »), est « vivante » : elle communique avec tous les membres qui la composent : minéral, végétal ou animal (humain). La paix et l’harmonie règnent dans cette utopie écologiste dans laquelle les ressources sont recyclées en permanence. Très tôt, l’hypothèse Gaïa a inspiré les écologistes : le britannique James Lovelock utilise dès 1970 le nom de la déesse mère pour personnifier « la Terre comme un être vivant ». Selon lui, la Terre est un système intelligent, autorégulé et dont la finalité ultime est de préserver la vie. (@latribune).

► Le « do it yourself », cauchemar du capitalisme. Semer son blé pour cuire son pain, brasser sa bière, partir en cueillette dans la forêt : les bobos craquent pour le « do it yourself ». Insupportable régression ou adaptation au nouvel âge de l’économie ? Benjamin Carle, documentariste intrépide, prend au mot les maux de notre société. Quand la tendance était au  made in France , il avait passé un an à vider son appartement de tout objet conçu hors de nos frontières : dans une scène inoubliable, Arnaud Montebourg était venu constater le résultat, pour convenir qu’il devait être compliqué de vivre sans réfrigérateur. (@LesEchos).

#Commerce

► E-commerce : le retard des petites entreprises s’aggrave. Les très petites entreprises (TPE) prennent du retard. Selon une enquête de l’Insee publiée le 28 mars dernier, seulement 6% d’entre elles ont effectué des ventes en ligne lors de leur dernier exercice comptable contre 16% des sociétés de 10 personnes ou plus. Cette disparité révèle les difficultés des petits entrepreneurs à s’implanter dans le commerce en ligne face aux géants du numérique que sont Amazon, ou Ebay. Pourtant, l’engouement des Français pour l’achat sur internet ne cesse de croître. D’après l’enquête menée par le services de statistiques français, les causes d’un tel retard sont multiples. Parmi les obstacles évoqués pour développer la vente en ligne, 43% des TPE qui possèdent un ordinateur déclarent que « les biens ou les services proposés par leur entreprise sont inadaptés à la vente en ligne ». (@latribune).

#Livraison

► Alibaba s’attaque à la distribution de repas à domicile. Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a décidé d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Ele.me, numéro un de la livraison de repas à domicile en Chine, qui se retrouve ainsi valorisée 7,7 milliards d’euros, a annoncé le groupe lundi. Alibaba et sa filiale financière Ant possèdent déjà 43% d’Ele.me. La transaction leur permettra de détenir 100% des actions de la société, a indiqué le groupe de l’emblématique multimilliardaire Jack Ma, sans préciser à combien se montait le rachat des parts supplémentaires. Ele.me (« T’as faim? », en chinois) est désormais valorisé 9,5 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), a simplement indiqué Alibaba. L’opération constitue la dernière salve en date dans la bataille que se livrent Alibaba et l’autre géant du commerce en ligne, Tencent, à travers leur services de paiements électroniques, respectivement Alipay et WeChat Pay. Le secteur de la livraison de plats cuisinés à domicile et au bureau, au développement exponentiel, est au coeur de l’affrontement. (@latribune).

#GafaBatx

► Le choc des cyberpuissances. La Chine a inventé la poudre à canon, la bande des Quatre se sent visée. Google, Apple, Facebook, Amazon – les Gafa – ne sont pas seulement en train de découvrir l’exaspération que leurs pratiques quasi totalitaires suscitent chez leurs clients. Derrière la Grande Muraille, ils pensaient n’avoir que des challengers. Avec les nouveaux dragons chinois Baidu, Alibaba, Tencent – les BAT -, ils découvrent des concurrents de très haut niveau qui pourraient bien, un jour, leur damer le pion. En effet, les courbes de leur valeur boursière et de leur activité croissent pour la plupart plus vite que celles de leurs pairs américains. Point n’est donc besoin d’avoir inventé la boussole, autre trouvaille chinoise, pour comprendre que ces courbes-là sont appelées à se croiser. (@LesEchos).

#Numerique

► L’Estonie, royaume du tout-numérique. Ne dites pas Estonie, mais plutôt e-Estonie. Ce petit pays de 1,3 million d’âmes, membre de l’Union européenne depuis 2004, est aujourd’hui devenu une référence mondiale en matière de numérique. Pourquoi ? Parce que du côté de Tallinn, le digital est devenu un réflexe pour la majeure partie de la population dans son quotidien, concernant aussi bien ses rapports avec les services publics que les entreprises privés.

« En Estonie, à l’exception des mariages, des divorces et des achats immobiliers, toutes les démarches administratives se font en ligne », expliquait le 19 mars à La Tribune Urve Palo, la ministre estonienne de l’entrepreneuriat et du numérique. (@latribune)

#InteligenceArtificielle

► Bruno Maisonnier : « Qualifier d’intelligence le ‘couple’ deep learning et réseaux de neurones, est une usurpation ». Le processus lancé il y a cinq mois touche à sa fin. Dans les prochains jours, le gouvernement a promis de publier sa première « Feuille de route de l’économie circulaire » : un document qui devra « décliner de manière opérationnelle la transition à opérer pour passer d’un modèle économique linéaire (extraire, produire, consommer, jeter) à un modèle circulaire qui intégrera l’ensemble du cycle de vie des produits », selon les vœux exprimés par Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, lors du lancement des travaux le 24 octobre 2017. Les mesures qui seront préconisées par cette feuille de route auront été élaborées dans le cadre d’un processus qui s’est voulu le plus participatif possible, conduit par le ministère de la Transition écologique et solidaire main dans la main avec celui de l’Économie.. (@latribune).