La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
Il faut parler du pouvoir de manipulation de l’intelligence artificielle sur l’homme. « Mon expérience, à regarder des dizaines de millions d’interactions entre humains et agents conversationnels artificiels, ou bots, m’a convaincue qu’il y a là autant de risques immédiats que d’opportunités formidables. » C’est ce qu’écrit Liesl Yearsley, qui se présente comme une « serial entrepreneure » spécialisée dans l’intelligence artificielle, dans la MIT Technology Review, dans un article où ressort la prise de conscience, anxiogène, que les humains sont dans une large mesure très enclins à créer une sorte de relation avec ces agents virtuels capables de personnaliser de manière complexe les liens tissés avec leurs interlocuteurs, à la manière d’une Scarlett Johansson dans le film Her. Banquiers personnels, coachs bien-être ou simples compagnons, ces IA proposent finalement, selon Yearsley, une relation bien plus aboutie que nombre d’interactions que nous avons en ligne avec nos amis tardant à nous répondre, ou avec notre propre banquier à qui nous ne confierions jamais nos rêves d’avenir – ou certains détails de notre vie privée. Celle qui a dirigé une entreprise permettant de mettre rapidement sur pied des agents virtuels, à base d’apprentissage profond et/ou structuré, le dit simplement : « Chaque changement comportemental que nous souhaitons, nous l’avions. Si nous voulions qu’un utilisateur achète plus de produits, nous pouvions doubler nos ventes. Si nous voulions plus d’engagement, nous arrivions à discuter avec eux non plus quelques secondes mais une heure ou plus par jour. » (@RSLNmag).
Yann LeCun : « Face aux machines, déployer notre talent créatif » Des ordinateurs capables de nous soigner plus efficacement que les plus grands pontes de la médecine, des machines aussi douées que des musiciens pour composer du jazz ou des voitures plus habiles que les conducteurs les plus avisés pour nous conduire. L’intelligence artificielle, dernier avatar du progrès technologique, sonne comme la promesse d’un monde meilleur. « Nous allons vite nous apercevoir que l’intelligence humaine est limitée », prédit le chercheur français Yann LeCun, pionnier des premiers réseaux de neurones artificiels dans les années 90, aujourd’hui à la tête du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Miroir de ces progrès, l’intelligence artificielle met aussi en lumière l’ampleur de nos déficiences, et ouvre un débat sur l’avenir de l’humanité. Ces technologies, encore balbutiantes, mais au potentiel vertigineux, finiront-elles par nous surpasser ? Que nous restera-t-il quand elles nous auront remplacés ? A quoi pourra-t-on encore rêver quand le monde sera disséqué, analysé par la technologie ? (@LeMondeFestival).
#Ville
Mieux accueillir les femmes dans l’espace public : le casse-tête des urbanistes et des chercheurs. Depuis quelques années, des géographes, des urbanistes, des élus et des habitants réfléchissent à la manière d’aménager l’espace pour que les femmes s’y sentent plus à l’aise. Mais par quoi cela passe-t-il concrètement ? A la Chapelle, « aucune réponse rapide n’est possible », tranche Chris Blache, ethno-sociologue et fondatrice de l’association Genre et ville. « Il faut d’abord s’interroger sur les personnes qui passent par là, sur celles qui y vivent, sur ce trottoir de 1,50 mètre à la sortie du métro, sur ces personnes migrantes qui sont installées en dessous du pont. Il faut faire un travail sur la durée pour comprendre les réalités de tout le monde et pas seulement organiser une marche pour dire “ça pue, c’est mal rangé”. » En France, plusieurs villes ont lancé une réflexion sur les équipements publics et la manière de construire une ville plus accueillante, plus égalitaire. L’utilisation des squares, des bancs, des vélos, des équipements sportifs est décortiquée, analysée. (@LeMondefr).
#Transport
Comment l’intelligence artificielle va révolutionner l’aérospatial. Un face-à-face entre Tom Enders et Eric Schmidt relève, a priori, d’un choc des cultures. Le premier est le patron d’Airbus, le vénérable constructeur aéronautique européen. Et le second est le président d’Alphabet Inc (la société mère de Google et de ses autres filiales), le mastodonte américain du Net et des nouvelles technologies. Pourtant, les deux géants affirment aujourd’hui travailler de concert. Pour Google, Airbus est un client industriel de choix. Et pour le constructeur européen, collaborer avec le groupe de Mountain View est essentiel pour ne pas rater sa transformation digitale. (@latribune).
Enjeu 2030 : Qui sera le Uber de demain ? A quoi ressembleront les routes de demain ? Si l’on veut éviter que les villes ne se transforment en concert de klaxons, un nouveau modèle de mobilité doit émerger d’ici 2030. Pour lutter contre la pollution, les embouteillages et les accidents, les start-up sont attendues au tournant. Les véhicules partagés payables à la demande et la voiture autonome pourraient se généraliser. La course à l’innovation pour devenir le Uber de demain est lancée. Le rythme des innovations dans le domaine des transports s’accélère. Rien qu’au dernier trimestre 2016, 6 milliards d’euros ont été investis dans le monde dans 150 entreprises du secteur, soit davantage que sur l’année 2015 entière. Longtemps concentré sur la voiture électrique, le marché a pris le virage des véhicules autonomes. Il pourrait représenter plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2035 et fait donc l’objet de toutes les convoitises. Du haut de ses deux ans d’existence, créée par un designer australien et un chercheur américain de Stanford, la jeune start-up Zoox intrigue par la hauteur de ses ambitions : développer une voiture autonome et électrique et proposer dès 2020 un service de taxis partagés qui ringardiserait Uber… La start-up est déjà valorisée à plus d’un milliard de dollars. (@UsbekEtRica).
#Numerique
Enjeux sociaux et citoyens du numérique. C’était hier et c’était bien. L’atelier Canopé de Caen et l’académie locale organisaient les Universités du numérique. Catherine Becchetti-Bizot avait largement défriché le terrain le matin en évoquant l’apport du numérique aux pédagogies actives. Pour ma part, sur le thème des enjeux sociaux et citoyens du numérique, j’ai beaucoup confirmé ce qui avait été dit en matinée par le recteur de l’académie et l’ancienne directrice de la DNE. (@michelguillou).
Enjeux sociaux et citoyens du numérique from Michel Guillou
#Environnement
Des maires du monde entier s’adressent au G20 pour « sauver la planète ». Paris, Washington, Madrid, Sydney. Plusieurs dizaines de maires de grandes villes lancent un appel aux dirigeants du G20 pour les exhorter à « tenir (leurs) engagements » pour lutter contre le changement climatique, dans un texte publié lundi dans Les Echos et d’autres publications dans le monde. « Au nom des centaines de millions d’habitants » qu’ils représentent, ces maires du réseau de villes C40, présidé par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, estiment qu’après le retrait américain de l’accord sur le climat « la détermination des 19 autres leaders à sauvegarder le futur de notre planète n’a jamais été aussi cruciale ». (@LExpress).
#Emploi
Oubliez les robots ! Le monde regorge d’emplois. Le problème du moment, ce n’est pas la disparition du travail au profit des robots et de leurs propriétaires, c’est la mutation de nombreux emplois. Il faudra forger un nouveau contrat social. (@LesEchos).
#Publicite
A Cannes, le « Davos de la pub » est remis en question par les géants de la com. La 64ème édition du Festival international de la créativité des Cannes Lions a fermé ses portes samedi soir sans que, pour la première fois depuis la création de la manifestation en 1954 à Venise, les festivaliers connaissent le sort qui attend ce « Davos de la pub ». Les Cannes Lions ne sont-ils devenus qu’une « cash machine » ? Devenus trop nombreux, les lions décernés ont-ils encore un sens ? Les dernières heures du Festival ont été consacrées à ces interrogations. A ce jeu, le premier à dégainer a été Arthur Sadoun, CEO de Publicis Groupe, qui, dans une interview publiée jeudi dans « Le Figaro » en annonçant la création de la plate-forme interne d’intelligence artificielle Marcel, lance : « Pendant un an, il y aura un moratoire sur nos investissements promotionnels dans les festivals et prix créatifs qui servira à financer Marcel. » Les quatre petites lignes provoquent un début de bronca parmi les patrons créatifs de Publicis. Au point qu’Arthur Sadoun rédige un e-mail interne à ses 80.000 collaborateurs pour clarifier sa position. (@LesEchos).
#Surveillance
En Chine, la reconnaissance faciale pour sanctionner les piétons indisciplinés. Les Chinois ne peuvent plus faire un pas de travers. Plusieurs villes du pays utilisent la reconnaissance faciale pour surveiller les piétons indisciplinés. Une fois repérés, les fautifs sont soumis à l’opprobre public. Leurs photos et informations personnelles sont affichées sur des écrans installés aux carrefours, indique l’agence de presse Chine Nouvelle. Une vidéo d’une quinzaine de secondes permet également aux contrevenants de constater leur erreur. Le dispositif ne s’arrête pas là. Ces images sont ensuite comparées avec celles stockées dans une base de données de la police locale. Un système d’une redoutable efficacité. « En moins de vingt minutes, la photo des contrevenants ainsi que des informations personnelles telles que leur numéro de carte d’identité et leur adresse s’affichent sur l’écran », selon le média d’Etat. Dans certaines villes, ces données sont également publiées sur les réseaux sociaux. (@letemps).
#DefenseDigitale
L’art de la guerre digitale par Caroline Faillet. Ubérisation, bad-buzz…Engagées dans une guerre digitale dont elles ne maîtrisent ni les armes, ni les techniques de défense, les organisations sont contraintes d’adapter leur arsenal de riposte. À la manière de L’Art de la guerre de Sun Tzu, Caroline Faillet les exhorte à renoncer à l’attaque frontale et propose des stratégies de disruption et d’infl uence pour renforcer leurs positions et gagner en performance.