La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Economie
Gig economy : de quoi parle-t-on ? Uber, Lyft, Airbnb ou Etsy… Toutes ces entreprises et plateformes font partie de la « gig economy ». Mais que recouvre ce terme, finalement assez flou ? Les plateformes sont-elles vraiment de « simples » intermédiaires ? La gig economy est-elle un phénomène, une finalité ou une transition du marché et des formes de l’emploi ? Explications.A l’origine, seuls les musiciens étaient à la recherche de « gig », le terme anglais pour désigner un concert ou une session de musique ponctuelle, payés à la tâche. Mais avec l’arrivée de plateformes comme Uber, Airbnb, Etsy ou autres Task Rabbit, le terme de « gig economy » est désormais utilisé bien au-delà du monde musical. Pourtant, les réalités économiques que recouvre ce terme sont très diverses, du chauffeur de VTC au consultant en sécurité informatique freelance. Les secteurs d’emplois, aussi, sont relativement variés. Alors de quoi parle-t-on précisément ? Tour d’horizon. (@RSLNmag). Photo : John-Mark Smith via Pexel CC0
La « gig economy » : vers une économie à la tâche mondialisée ? Le numérique n’en finit pas de bouleverser l’économie et la société. On le dit souvent, le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXe siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Aux États-Unis, déjà plus d’un tiers des actifs (35 %) ont adopté ce statut. Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ? Quoiqu’il advienne, nous allons vers un monde du travail assez incertain avec des évolutions profondes déjà observables mais aussi des questions de fond pas encore résolues. Comme celui du modèle de protection sociale, de son financement mais aussi des conséquences multiples d’une nouvelle division internationale du travail totalement numérisée. (@latribune)
Le Parlement exige la protection des travailleurs de l’économie collaborative. Les eurodéputés veulent que l’UE et les autorités nationales assurent la protection juridique et sociale des travailleurs de l’économie collaborative, souvent en situation précaire. La proposition du Parlement européen regrette les orientations sur l’économie collaborative, publiées l’an dernier par la Commission européenne, qui ne sont pas suffisamment claires sur la manière dont les lois européennes devraient s’appliquer dans ce nouveau secteur. Dans son rapport qui doit être adopté le 15 juin, le Parlement demande donc aux États membres de « fournir une clarté légale » et de réglementer les start-ups fondées sur ce modèle. La Commission souhaite distinguer les plateformes collaboratives qui offrent un service, comme Uber ou Airbnb. Elle propose ainsi une approche globalement bienveillante. « Nous devons avancer une stratégie commune, au niveau européen, qui puisse allier marché du travail juste et un éventail partagé de principes légaux et de protection sociale », estime le rapporteur Nicola Danti (S&D, Italie). A lire : Les États membres se mobilisent pour le marché unique numérique (@Euractiv_fr).
#Emploi
« Google for jobs » veut concurrencer LinkedIn et Facebook. Google veut devenir le référent pour la recherche d’emploi. La firme de Mountain View lance « Google for Jobs » mardi 20 juin aux Etats-Unis, après une annonce faite le mois dernier lors de sa conférence annuelle pour les développeurs. La promesse affichée : rendre la recherche d’emploi « plus simple et plus efficace »… Pour centraliser la démarche, le géant américain va agréger des annonces d’une vingtaine de sites tiers, comme Facebook, LinkedIn, Glassdoor, CareerBuilder ou encore Monster. Il redirigera ensuite les utilisateurs vers le site ayant publié l’offre d’emploi en premier. « La recherche d’un emploi peut prendre du temps. Et se tenir au courant des nouvelles offres publiées tout au long de la journée peut devenir impossible », assure Nick Zakrasek, directeur de produit en charge du projet chez Google, dans un communiqué de presse. Les demandeurs d’emploi reçoivent par mail des alertes selon leurs critères établis, comme l’ancienneté de l’annonce ou encore le temps de trajet depuis leur domicile. « Trouver un emploi est comme un rendez-vous galant », déclare auprès de TechCrunch Nick Zakrasek. « Chaque personne a un ensemble unique de préférences et il ne faut qu’une seule personne pour remplir ce poste. » Car Google ambitionne également d’optimiser la recherche du côté des entreprises. (@latribune).
#Transport
Uber : un modèle économiquement viable ? Mardi 21 juin, sous la pression des actionnaires, le PDG d’Uber a annoncé sa démission. Le controversé Travis Kalanick conserve néanmoins son siège au conseil d’administration. Cette démission intervient alors que l’entreprise de location de voitures avec chauffeur traverse une crise sérieuse. Malgré un modèle innovant au départ, Uber enregistre, depuis plusieurs mois, des pertes colossales. « Uber est aujourd’hui en forte perte. L’entreprise a perdu l’an dernier près de trois milliards de dollars, à peu près la moitié de son chiffre d’affaires. Elle a besoin du soutien continu des investisseurs, qui ont déjà mis quinze milliards dans l’entreprise. Ces investisseurs n’attendent qu’une chose, c’est une rentabilité future. » explique Julien Jourdan, professeur de stratégie à l’université Paris-Dauphine. Il ajoute : « Uber s’est construit sur trois innovations majeures : une innovation technologique, une innovation de service et une innovation juridique. Les deux premières innovations ont été copiées par la concurrence. La troisième avait pour but de contourner le statut protégé des chauffeurs de taxi, comme avec le statut de VTC, mais ce statut présente différents inconvénients. La question se pose donc de savoir ce qu’Uber apporte par rapport à la concurrence. ». (@franceculture).
Uber doit entrer dans l’âge adulte. Tous les créateurs de start-up vous le diront. Il leur est arrivé à un moment de leur histoire de mordre la ligne jaune. De trouver des petits arrangements avec la loi. De partir à l’abordage sans s’encombrer de règles trop contraignantes. Le plus souvent sans que cela porte à conséquence. La Toile n’est-elle pas le plus grand territoire de liberté de la planète ? Uber a franchi plus d’une fois ces lignes jaunes. Il en a même fait un de ses principes de base. Dans la liste des valeurs fondatrices du géant californien, on retrouve écrites noir sur blanc les expressions : « Always be hustlin’ » ou « Stepping on toes ». « On peut toujours se débrouiller », quitte à « marcher sur les plates-bandes » des autres, concurrents ou régulateurs. En clair, chez Uber, la fin justifie toujours les moyens. (@LesEchos).
#Refugies
Des multinationales s’engagent pour les réfugiés: social-washing ou conviction ? Il aura fallu un tweet pour secouer la planète business. Quand le président américain brandit fièrement en janvier dernier son premier décret refusant l’accès aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, Brian Chesky, le fondateur d’Airbnb, appelle son associé Joe Gebbia. « T‘as vu ? P***** c’est horrible, il faut qu’on fasse quelque chose », raconte à L’Express une source proche du dossier. Le « muslim ban », c’est en quelque sorte la deuxième vague sociale pour les entreprises américaines. En octobre 2012, après l’ouragan Sandy qui avait fait 130 morts et plus de 50 milliards de dollars de dégâts aux Etats-Unis, un élan de solidarité sans précédent avait parcouru le pays. A cette époque, la jeune start-up, spécialisée dans la location d’appartements entre particuliers, autorise ses utilisateurs à proposer gratuitement leur logement aux sinistrés, renonçant par la même à ses frais de service. Résultat, un millier d’appartements sont rapidement ouverts sur la plateforme, qui décide alors d’inaugurer un service d’urgence en cas de catastrophe. (@LExpress).
#MediaSocial
L’accès aux réseaux sociaux devient un droit constitutionnel aux Etats-Unis. Surfer sur Facebook ou communiquer son humeur du moment en 140 caractères sur Twitter fait désormais partie de la routine pour des milliards d’internautes. Aux Etats-Unis, lundi 19 juin, la Cour suprême a fait de leur utilisation une composante essentielle de la liberté d’expression, garantie par la Constitution. La plus haute instance judiciaire américaine devait trancher deux questions sur la portée du texte suprême dans l’espace numérique, dans le cadre d’une affaire de crimes sexuels, vieille de six ans. Le premier amendement de la Constitution américaine, relatif à la liberté d’expression, s’applique-t-il à Internet ? Et si oui, jusqu’à quel niveau le gouvernement peut-il donc en limiter l’accès aux individus ? (@pixelsfr).
#IntelligenceArtificielle
#USI2017 : Quelle éthique pour l’intelligence ? Suivez le talk du @dr_l_alexandre https://t.co/ROdauJNUnF
— Atelier BNP Paribas (@latelier) 20 juin 2017
#Batiment
Une start-up amiénoise ubérise le matériel de BTP avec une plateforme de prêt entre professionnels. Parti du constat que les entreprises sous-utilisaient leur matériel et d’autres avaient des besoins uniquement ponctuels, l’Amiénois Kevin Legault a décidé de lancer son site de prêt de matériel BTP. Le site permet aux propriétaires de matériel BTP de déposer des annonces de location de matériel en fixant leur prix et leur disponibilité. Les demandeurs recherchent et sélectionnent le matériel qui les intéresse, à proximité de leur chantier et à moindre coût. « Cela leur permet de louer des équipements jusqu’à 50% moins cher qu’un loueur traditionnel », vante le site. L’offreur peut également proposer la livraison et la mise à disposition d’un opérateur. Cette transaction est assurée par un contrat de location, un contrat d’assurance, qui couvre pendant la période de la location le matériel en bris de machine, vol, incendie, responsabilité civile fonctionnement et circulation. De plus, un service client est mis à disposition des utilisateurs pour répondre à toutes leurs demandes de locations, le paiement est sécurisé et un système de notation permet d’évaluer aussi bien le propriétaire que le locataire. (@F3Picardie).
#Sante
E-santé : ces chatbots qui veulent nous mettre sur le divan. C’est par cette première précaution d’usage que Woebot, l’un des quelques chatbots développés afin d’améliorer le bien-être psychologique et mental de ses interlocuteurs, peut être amené à lancer la discussion. Woebot est l’un des premiers chatbots du genre, explique Mashable, qui précise qu’il n’est pas fait pour résoudre de profonds problèmes mentaux ou guérir un trauma, mais plutôt pour améliorer notre humeur ou nous réconforter. Alors que les soins mentaux sont peu populaires aux États-Unis, une étude de 2015 affirmait que 40% des Nord-Américains qui auraient dû recevoir un traitement ne l’ont en fait pas reçu –, de nombreux outils technologiques sont venus essayer de combler ce manque. Applications mobiles et chatbots dopés à l’intelligence artificielle se sont multipliés pour lutter en particulier contre la dépression et l’anxiété… (@RSLNmag).
#Consommation
Une première boutique en Chine sans employé ni caisse. Wheelys, une start-up suédoise, vient de lancer la Moby store, sa première boutique mobile, à l’université de Hefei, à 450 kilomètres à l’ouest de Shanghai. Sa spécificité ? Elle est entièrement automatisée. Cette boutique aux allures d’autobus est mobile, ce qui lui permet de se placer là où la foule est la plus importante, en évitant les loyers importants de Chine. Elle est également ouverte en continu, afin que les étudiants puissent trouver de quoi s’alimenter à n’importe quelle heure. Pour y entrer, il suffit de scanner un QR code sur son smartphone et les portes s’ouvrent. Ensuite, on est accueilli par un hologramme de visage humain au ton calme et hospitalier. De nombreux produits adressés aux étudiants sont présents dans les rayons bien chargés – des chips, des sodas, des gâteaux, des magazines ou encore des plats préparés. Tout y est accessible avec une facilité déconcertante. On scanne le code du produit sur une application – où l’on a préalablement renseigné ses coordonnées bancaires – et le produit est acheté. La start-up a choisi la Chine pour ce premier essai pour deux raisons. D’abord, pour sa densité de population. Mais aussi, pour sa culture technologique. Car le pays est déjà habitué à effectuer des paiements via les smartphones, grâce notamment à l’application Alipay. Ce choix d’emplacement s’accompagne également d’une relocalisation de l’activité recherche et développement de la Suède à la Chine, afin de pouvoir proposer rapidement de nouvelles fonctions technologiques au projet, comme un assistant au shopping qui fonctionne grâce à l’intelligence artificielle ou un système de sécurité biométrique pour contrôler l’ouverture et la fermeture des portes. (@LesClesDeDemain).
#Histoire
Le youtubeur Benjamin Brillaud s’intéresse à Saint-Quentin. C’est un an de travail et le premier épisode d’une série de 3 films réalisés par Benjamin Brillaud, youtubeur, en partenariat avec l’office de tourisme de Saint Quentin et le département de l’Aisne : 15 minutes qui expliquent la vie des civils durant la première guerre mondiale. Une vidéo tournée à Saint-Quentin et publiée sur la chaîne de Benjamin Brillaud, Nota Bene, dans laquelle le quotidien des Saint-Quentinois en 14/18 est raconté. Plusieurs quartiers et monuments de la ville servent de décor aux plateaux du Youtubeur mais surtout à son récit : on y découvre par exemple que le palais de Fervaques était utilisé comme hôpital par les Allemands. (@F3Picardie).