19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 19 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFicition

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De la science-fiction aux nouvelles technologies, et vice et versa. Ce que nous attendons de la technologie dans le monde réel est souvent nourri par notre perception de la science-fiction et de son contenu. C’est, en particulier, le cas pour les enfants. Récemment, des chercheurs et des designers spécialisés dans les technologies interactives, (domaine de l’interaction entre humains et ordinateurs, HCI en anglais) se sont inspirés de la science-fiction pour créer de nouveaux outils, produits et systèmes destinés à changer nos façons de faire traditionnelles et à se servir autrement de la technologie. On a bien vu les conséquences du succès, qui s’est chiffré en millions de dollars, du film de 2002 Minority Report (inspiré par la nouvelle de Philip K. Dick en 1956) : il a influencé le développement d’interfaces tactiles comme les smartphones, les tablettes interactives et les interfaces holographiques. Le petit ordinateur (personal access display devices, PADD) décrit dans la série télévisée Star Trek il y a de nombreuses années, ressemble de très près aux tablettes d’aujourd’hui. Il s’agit là d’une technologie parmi d’autres apparues dans Star Trek qui sont entrées dans le monde réel. Les montres intelligentes et autres dispositifs connectés ont été évoqués dans plusieurs séries télévisées et films, comme Star Trek, Knight Rider et Retour vers le futur II. (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Une nouvelle avancée dans la compréhension du langage humain. Microsoft Concept Graph : c’est le nom de l’outil développé par une équipe de chercheurs de Microsoft Reserach Asia, dont le rôle est de doter les ordinateurs de processus de compréhension similaire à l’homme. En d’autres termes du « bon sens » inaccessible aux machines. Pour ce faire, les scientifiques se sont appuyés sur Probase, une base de données de  5,4 millions de concepts alimentée par des milliards de page web, résultat de plusieurs années de recherche. « La limite des ordinateurs, c’est de ne pas avoir de connaissance sur le savoir de sens-commun ou la sémantique. Ils ne comprennent que les caractères qui forment les mots. C’est différent de la compréhension humaine. Les humains infèrent beaucoup du contexte pour comprendre les choses », explique Jun Yan, qui a participé au projet. (@RslnMag).

On ne l’a pas remarqué, mais la France est soudain devenue un leader de l’intelligence artificielle.  Le secteur français de l’intelligence artificielle est en plein essor et regorge de talents à polir. Pourtant, c’est surtout du côté de la Silicon Valley ou de Londres que les startups de demain arrivent à maturité. Et pour cause, l’énorme potentiel de cette spécialité made in France est largement méconnu. (@atlantico_fr).

#Streaming

Amazon : la grande offensive mondiale contre Netflix va commencer. Les Français devraient pouvoir accéder à la plate-forme de vidéos en streaming d’Amazon d’ici la fin de l’année. Le géant du e-commerce se prépare à étendre son service au monde entier, affirme le Wall Street Journal , qui cite des sources proches du dossier. A l’heure actuelle, Amazon Prime Video est disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche et au Japon. Au-delà des sources du quotidien américain, le présentateur télé britannique Jeremy Clarkson alimente les spéculations depuis la publication d’un tweet le 16 novembre. Figurant au casting de la nouvelle série originale d’Amazon consacrée aux voitures «$=», il a affirmé sur le réseau social que tout le monde pourra la regarder, annonçant : « Amazon devient international (…) Ce sera disponible dans 200 territoires. » A lire aussi : Pour contrer Netflix, Orange se lance dans l’OTT (@LesEchos).

#MediaSocial

Signalement, « fact-checking »… Comment Facebook veut lutter contre les fausses informations« D’habitude, nous ne dévoilons pas de détails sur ce sur quoi nous travaillons, mais compte tenu de l’importance de ce sujet (…), je vais vous en donner un aperçu. » Dans un long post publié sur Facebook, le patron de la firme, Mark Zuckerberg, a dévoilé un plan censé limiter la propagation des fausses informations sur le réseau social. Après l’élection de Donald Trump à la présidentielle aux Etats-Unis, les médias américains ont révélé que les faux sites d’actualité, qui propagent des informations erronées, mais présentées comme vraies, étaient davantage partagés sur les réseaux sociaux que les sites traditionnels. Or, les fausses informations en question ont pu, en véhiculant des clichés racistes ou anti-Hillary Clinton, notamment, conforter les électeurs du candidat républicain. Accusé de ne pas suffisamment lutter contre ces faux sites, Mark Zuckerberg a minimisé leur nombre, ajoutant toutefois, samedi 19 novembre, que le réseau social travaillait à limiter leur propagation. (@franceinfo).

Suisse. Des journalistes ont inventé une “machine” à pister les dictateurs. Le succès a été immédiat et planétaire. Apparemment la discrétion légendaire des genevois sur « leurs affaires étrangères » intéresse un public fort nombreux… du Canada à l’Australie ! François Pilet, journaliste d’investigation n’est finalement pas mécontent d’avoir ainsi levé le voile sur les allers et venues des dictateurs de tous poils sur le territoire suisse. Quant à Marie, son associée française, elle trouve que la Suisse à l’heure du numérique est tout simplement « le paradis de l’enquête au long court ». (@f3Alpes).

#Politique

Par-delà le vrai et le fauxSous son aspect provocant, elle renvoie à ce qu’on appelait avant la « langue de bois » des politiques. Avant, c’est-à-dire avant Donald Trump. Car un pas décisif a été franchi par le milliardaire populiste durant sa campagne et certains s’engouffrent déjà, en France comme ailleurs, dans la brèche. L’expression « langue de bois » désigne un discours convenu et sans grand contenu, finalement assez inoffensif et immédiatement repérable. Avec certains arguments de la campagne pour le Brexit, on était déjà passé à autre chose : le mensonge bouffon. Comme la polémique lancée par Boris Johnson sur la courbure des bananes imposée par les normes européennes. Ou les 350 millions de livres sterling versées chaque année à l’Union européenne par le Royaume-Uni, selon Nigel Farage. La rédactrice en chef du quotidien The Guardian, Katharine Viner avait alors conclu à l’avènement d’un nouveau régime de la parole politique, celui de la « post-vérité ». Que le caractère « viral » de la diffusion en réseaux sociaux parvient à imposer comme l’évidence. Peter Sloterdijk ajoute dans Le Point : « La politique devient de plus en plus irrationnelle et dictée par les émotions. On ne peut plus se fier au principe de majorité intelligente. D’ailleurs regardez les taux de participation : peut-on encore parler d’une majorité de citoyens qui votent ? » Pour le philosophe, « l’atmosphère de nos démocraties ressemble à celle d’un pavillon de cancérologie où les patients ne font plus confiance au médecin ». Du coup ils placent tous leurs espoirs dans « les guérisseurs miraculeux ». Le « charisme de l’incompétence », appuyé par un discours simpliste et le vocabulaire d’un enfant de 10 ans, gros mots inclus, « place ceux qui écoutent Donald Trump devant un choix : ou c’est un idiot, ou c’est un messie. La moitié de l’Amérique qui votait s’est résolue à miser sur sa fonction messianique ». (@franceculture).

#Education

Tableau connecté, vidéos, devoirs télécommandés… Les révolutions de l’école de demainLes professeurs s’approchent des stands, intrigués. Aux salons Educatec-Educatice et au salon européen de l’Education, qui se tiennent jusqu’au 20 novembre à la porte de Versailles, à Paris, les enseignants imaginent les classes de demain. « Si on pouvait équiper toutes les salles, ce serait génial », s’exclame une professeure de collège devant un tableau connecté. Quelles innovations vont bientôt révolutionner l’école ? Franceinfo est allé aux deux salons et vous donne quelques éléments. (@franceinfo).

#Sante

Un robot fumeur pour aider la recherche sur les maladies pulmonaires. Pour mieux comprendre l’influence du tabagisme sur les poumons, de la toux grasse aux infections, des chercheurs de l’Institut Wyss de l’Université de Harvard ont conçu un robot fumeur, rapporte Wired. Ce dispositif automatisé possède un chargeur de douze cigarettes, que les scientifiques règlent au niveau de l’intensité et de la fréquence de consommation des cigarettes. La fumée transmise se rend jusqu’à un poumon reproduit sur une puce transparente, contenant d’un côté des cellules vivantes d’une personne en bonne santé, et de l’autre celles d’un patient atteint d’une maladie pulmonaire. (@RslnMag).

#Entreprise

La pépite française Sigfox lève 150 millions d’euros. La start-up Sigfox a fait savoir , vendredi 18 novembre, qu’elle avait récolté 150 millions d’euros lors d’un tour de table. Ce qui en fait la plus grosse levée de fonds, sur l’année 2016, pour une jeune pousse française. Spécialisée dans les réseaux sans fil à bas coûts et à faible consommation énergétique pour connecter les objets entre eux (compteurs d’électricité, montres connectées…), la jeune pousse assure que plus de 10 millions d’objets sont enregistrés sur son réseau qui couvre 26 pays pour l’heure. La start-up possède des bureaux à Paris, Madrid, Munich, Boston, San Francisco, Dubaï et Singapour. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle au service de l’Histoire. Redécouvrir à distance soixante ans après les lieux d’une bataille ou observer comme si on y était les ravages d’une explosion atomique : cela est désormais possible grâce à la réalité virtuelle. Comme le rapporte The Telegraph, Frank Mouque, un vétéran britannique de la Seconde guerre mondiale, est retourné dans la ville française d’Armentières qu’il avait aidé à libérer de l’occupation nazie. A 91 ans, l’ancien soldat n’a même eu besoin de faire le voyage de Chelsea : il a simplement mis un casque de réalité virtuelle pour revoir les lieux, écouter les témoignages d’habitants le remerciant ainsi que celui du maire, qui l’a également honoré de la Légion d’honneur. « C’est ingénieux, c’est comme si vous étiez vraiment là, debout devant eux. Au nom de tous les gens ayant servi avec moi, merci. » (@RslnMag).

 

17 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Bientôt un opérateur pour des box dans les zones rurales. C’est un « telco » d’un nouveau genre qui va arriver sur le marché. Vitis va commercialiser des offres « triple play », (internet, mobile, télévision), uniquement dans les zones peu denses. Ce nouvel opérateur a pour ambition de « donner accès à la fibre au public le plus large, conformément au plan France Très Haut Débit et aux souhaits des élus locaux », Il entend également être un distributeur indépendant de contenus vidéo numériques gratuits et payants. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#JeuVideo

E-sport : regardez « In Game », la série documentaire sur des joueurs de « League of Legends ». Le monde des jeux vidéo se professionnalise avec l’e-sport. Certains titres emblématiques ont des équipes de joueurs professionnels. C’est le cas deLeague of Legends, qui se pratique en compétition avec deux équipes de cinq membres. In Game, une série documentaire réalisée par Julien Demond et écrite par Paul Arrivé, suit deux joueurs. Au cours de ces six épisodes de 10 minutes, on découvre Paul sOAZ Boyer, 22 ans, et Lenny Greed Gavey, 17 ans. Le premier est un professionnel. Lors du tournage, il était membre de l’équipe Origen, et vivait dans une gaming house à Wannsee (Allemagne). Il vivait avec sa team dans une grande maison et s’y entraînait toute la journée pour préparer les compétitions. Le plus jeune est un joueur amateur. Ce lycéen, qui habite dans la banlieue de Bordeaux (Gironde), espère devenir pro. Voici le premier épisode: Rêves de légende. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Les robots « perpétuent déjà les stéréotypes de genre ». De quels robots voulons-nous ? Pendant que la plupart d’entre nous en sont encore à se débattre avec nos smartphones, ou objets connectés pour les plus en pointe, des centaines de start-up et grands groupes de la Silicon Valley sont en train de concevoir des machines qui s’inviteront encore bien plus dans notre quotidien : les robots de demain. Et le reste du monde n’en sait presque rien. C’est partant de ce constat qu’est née en 2010 la Sili con Valley Robotics, une association d’industriels qui promeut l’innovation et la commercialisation des technologies robotiques. (@20minutes).

#Internet

La liberté sur Internet en France a encore reculé en 2016. C’est l’analyse que fait l’association américaine de défense des libertés Freedom House dans son nouveau rapport annuel sur l’état des libertés sur Internet dans le monde. Si l’Hexagone continue d’être un pays où le net est globalement libre, l’organisation fondée il y a 75 ans ne peut que constater une certaine érosion de la situation depuis 2013. Sur une grille de notation dans laquelle la note de 200 est la pire que l’on peut avoir,la France obtient 25. C’est un score qui demeure encore très acceptable. Par contre, c’est la trajectoire qui n’est pas très encourageante. En 2013, la France obtenait 20 points ; idem en 2014, avec une notation stable. L’année suivante, les choses se sont gâtées avec un recul de 4 points. Et cette année, c’est un point qui a été perdu. (@Numerama).

#MediaSocial

« Méta-Media décrypte » : Periscope. Avec Periscope, on a tous une station de TV dans la poche. L’appli incontournable du live streaming sur mobile vous permet de regarder et diffuser des vidéos live partout dans le monde, à toute heure, et sur tous les sujets. C’est aussi un nouvel outil qui permet aux journalistes de faire vivre l’actualité en direct et sans filtre. (@Franceinfo).

#Mobilite

Le portable, catalyseur du développement en Afrique. Quand on parle de l’Afrique, Stéphane Richard, le patron d’Orange, premier opérateur français avec 40 milliards de chiffre d’affaires, n’y va pas par quatre chemins : « On est très investisseurs. On investit plus de 20% de notre chiffre d’affaires dans les réseaux africains. Car l’Afrique, c’est la frontière numérique de demain. 40% de la population du globe à la fin de ce siècle, selon les projections de l’ONU, sera en Afrique. Et donc, c’est là que ça se passe. » Ce continent, l’opérateur historique français le connaît bien, lui qui est présent dans près de 20 pays, avec plus de 110 millions de clients. (@latribune).

#Fichage

Le mégafichier TES est-il vraiment un nouveau Big Brother ? Le gouvernement français recevra-t-il le « Big Brother Award », qui dénonce les atteintes à la vie privée ? Certains élus sont de cet avis après la parution au Journal officiel d’un décret, le 30 octobre, sur le mégafichier des titres électroniques sécurisés (TES). Il réunira les données des détenteurs d’un passeport ou d’une carte d’identité : prénom et nom, date et lieu de naissance, état civil et nationalité des parents, adresse, photo ou encore empreintes digitales. Le but ? « Lutter contre la fraude identitaire », comme l’expliquait Bernard Cazeneuve à la Commission des lois, mardi 15 novembre au Sénat. (@franceinfo).

#Sondage

Gaël Sliman, président de l‘institut Odoxa Expert : « On ne peut rien exclure » pour la présidentielle 2017. Les erreurs enregistrées aux États-Unis peuvent-elles se produire en France ? Non. Nous utilisons des méthodes de mesures différentes. Aux États-Unis, on emploie la méthode aléatoire qui interroge les gens au hasard. En France, nous utilisons la méthode des quotas qui se base sur le recensement de l’Insee. Il nous suffit, dans la construction de nos échantillons, d’interroger la même proportion, d’ouvriers, de cadres, d’hommes, de femmes, de jeunes que celle produite par l’Insee. En fait, nous interrogeons un modèle réduit de la population nationale. Donc en France nous ne courrons pas le même risque d’erreur qu’aux États-Unis. Depuis 2002, à chaque grande élection nationale, nos sondages ont bien fonctionné. (@ladepechedumidi).

#Energie

Microsoft mise sur l’éolien pour alimenter entièrement l’un de ses data centers. Il n’est plus question pour Microsoft d’être un cancre environnemental. Fréquemment taclé dans les rapports de Greenpeace parce qu’il ne fait pas suffisamment pour limiter l’impact des centres de données sur l’environnement, le groupe américain a dévoilé une feuille de route présentant ses objectifs sur les énergies d’origine renouvelable. La firme de Redmond en annonçant lundi 14 novembre la signature d’un contrat avec deux grands parcs éoliens situés aux USA, le premier dans le Kansas et le second dans le Wyoming. Le but ? Qu’ils fournissent 237 mégawatts par an à l’un de ses centres de données. (@Numerama).

#Ville

Numa lancera le 22 novembre au forum Cities for Life la seconde édition de DataCity. Le Forum mondial « Les villes pour tous », Cities for life, co-organisé par La Tribune et la Ville de Paris à l’Hôtel de Ville les 21 et 22 novembre sera l’occasion de lancer la seconde édition de DataCity, programme d’Open Innovation autour des enjeux de la Smart City. La nécessité de rendre nos villes plus intelligentes ne fait plus aucun doute. Mais que vise-t-on à travers ce concept de « ville intelligente » ? Ce n’est finalement ni plus ni moins que l’amélioration de la qualité de vie pour ses habitants et la diminution de l’empreinte écologique de nos espaces urbains. La ville intelligente n’est pas – et ne doit pas être – un concentré de technologies déshumanisées. Elle doit être respirable, pratique, agréable, partagée par ses citoyens. C’est précisément ce qu’entend faire le programme DataCity, qui est aujourd’hui l’un des plus grands programmes d’Open Innovation autour des enjeux de la Smart City. (@latribune).

La Smart City redonne les clés de la ville aux citoyens. La ville de demain sera plus sobre, plus verte et plus humaine. Une utopie, la  « smart city » ? Non ; aujourd’hui, écoquartiers et bâtiments biomimétiques comme Lyon Confluence ou les tours de l’architecte Vincent Callebaut sortent de terre partout dans le monde. La data, nouveau combustible de la ville intelligente, se situe au cœur de ces ambitieuses réalisations. Comment se co-construisent ces nouvelles cités ? Peuvent-elles faire école ? (@LePoint).

#Cop22. Anne Hidalgo à Khalifa Sall : « J’invite les grandes villes d’Afrique… » à agir plus ensemble. Que peuvent bien se dire Anne Hidalgo, maire de Paris, et Khalifa Sall, maire de Dakar, lorsqu’ils se rencontrent à une conférence de Smart Tourism Africa, événement organisé par La Tribune Afrique à Marrakech (10-11 nov.), dans la cadre de la COP22 ? Ils ébauchent une vision inclusive de la ville, acteur majeur du monde de demain, tandis que la maire de Paris invite à renforcer une action internationale concertée des villes. (@latribune).

16 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 16 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emploi

Paul Duan, 24 ans, est le concepteur de « bob-emploi.fr », une application pour les demandeurs d’emploi gratuitement téléchargeable à partir de mercredi 16 novembre. Son espoir est de « réduire le chômage de 10% et faire économiser à l’Etat français plusieurs milliards d’euros ». Sa plateforme informatique utilise l’ensemble des données de Pôle emploi et elle fonctionne avec un algorithme capable d’analyser les données du marché du travail, la situation de chaque chômeur. (@LExpress). A lire aussi : Paul Duan : le petit génie français de la Silicon Valley a sa légende (@rue89).

#Entreprise

Paris en passe de devenir la capitale européenne des start-up devant Londres En 2016, les entreprises de la Tech française ont atteint un nouveau record en passant le cap des 1,5 milliard de dollars de financement. C’est ce que met en avant le rapport « Tech Funding Trends in France » réalisé par La French Tech et CB Insights. Entre les deuxième et troisième trimestres, le financement a ainsi augmenté de 200% pour atteindre 857 millions de dollars en financement total sur 145 transactions. Cette hausse s’explique en partie par les effets du Brexit. Ces chiffres permettent à la France de se repositionner face au Royaume-Uni et à l’Allemagne. A la traîne en 2015, le financement des start-up en France a repris du poil de la bête en 2016. Au troisième trimestre, l’Hexagone est passé devant l’Allemagne avec 857 millions de dollars de financement, contre 462 millions de dollars pour la Tech allemande. La France apparaît même dans le rétro du Royaume-Uni puisque Paris n’accuse plus que 7% de retard sur Londres (919 millions de dollars). (@frenchweb).

Découvrez Wezr, la startup qui veut rendre la météo de proximité plus fiable. Wezr se prépare à changer la vie des sportifs et des amoureux des espaces ouverts, grâce à sa station météo « nomade ». L’application permettra de connaître en temps réel les conditions météo d’un endroit très précis. La startup française Wezr porte son innovation dans le domaine de la météorologie. Le concept est simple, mais en même temps génial : Wezr nous donne l’occasion de nous renseigner en temps réel sur les conditions météo d’un endroit spécifique — un terrain de golf, une colline, une plage et même notre jardin — à travers l’utilisation d’une application directement connectée à un réseaux de stations météo et à des capteurs portables. (@Numerama).

#Ecole

Depuis la rentrée scolaire, deux instituteurs de Toulouse et Tarbes s’amusent à compiler les anecdotes de leur métier et les meilleures perles de leurs élèves, sur la page Facebook « Carnet d’instits ». Les anecdotes collectées racontent, avec humour, le quotidien d’une classe sans jamais offenser ou dénigrer qui ce soit. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Economie

Etats-Unis : les trois recommandations des entreprises de la high-tech à Donald Trump. « Engager un dialogue ouvert et productif. » Dans une lettre adressée lundi à Donald Trump, Internet Association, un lobby regroupant 40 entreprises de la tech, dont Facebook, Amazon, Google, Airbnb, Uber etTwitter, fait un pas vers le nouveau président des Etats-Unis pour enterrer la hache de guerre. Pendant sa campagne, Donald Trump s’est en effet régulièrement montré hostile à l’égard de certains de ces groupes. Michael Beckerman, président de l’organisation, affirme dans un communiqué que le secteur attend avec intérêt de travailler avec Donald Trump pour « cimenter le rôle de l’Internet comme moteur du progrès économique et social pour les générations futures », rapporte Reuters. The Internet Association propose une dizaine de piste de réflexions, dont certaines tranchent avec le programme de Donald Trump. (@latribune).

#Disruption

L’algorithme a parlé, Trump a gagné ! Après les dernières consultations électorales, deux modèles de société émergent : le premier qui idéalise le futur, est un mélange confus de sociale démocratie et d’hyper libéralisme, l’innovation sans vision, le règne des barbares, la Silicon Valley comme religion et qui penche vers la financiérisation l’économie. Le second est le retour au passé, la nostalgie des Trente Glorieuses, l’état vertical et centralisateur, la technophobie, la recherche impossible d’une identité. Aucun de ces deux modèles n’est à la hauteur pour répondre au train lancé à grande vitesse de la nouvelle révolution industrielle. Personne n’est en capacité d’élaborer des réponses aux enjeux que nous posent le développement implacable et fulgurant des sciences et des nouvelles technologies qui balayent tous les repères connus et enflamment les populismes. L’élection de Trump est un coup de semonce qui pourrait nous donner aux Européens l’opportunité de reconstruire une pensée critique, développer une vision qui redonne des perspectives et repense la fracture sociale, de rebondir en ouvrant une troisième voie, repenser la révolution numérique au regard des bouleversements vécus ces vingt dernières années et dont le résultat est aujourd’hui Trump et le Brexit et demain Le Pen ou Sarkozy. (@frenchweb).

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L’humanité va-t-elle devenir débile ? Va-t-on vers une humanité de débiles ? Il est un peu tôt pour extrapoler, mais la dernière étude sur le sujet interpelle. Deux chercheurs, un Finlandais et un Britannique, ont montré l’an dernier que le Q.I. français avait baissé de près de 4 points entre 1999 et 2009. Des études dans d’autres pays occidentaux corroborent la tendance : Pays-Bas, Danemark, Australie, Etats-Unis… Depuis les années 1990 au moins, le Q.I. de la population recule de 1 à 3 points par décennie dans tous ces pays. (@usbeketrica)

#Finance

Comment la blockchain bouscule le financement du commerce international. C’est un univers aux méthodes de financement très lourdes et traditionnelles qui veut faire peau neuve. « Plus de 2 trilliards de dollars de transactions internationales utilisent toujours des documents papier. Il y a eu très peu d’innovations dans les méthodes de financement du commerce international ces dernières décennies : les documents de transport qui prenaient autrefois le bateau avant les marchandises prennent aujourd’hui l’avion, mais ce sont toujours les mêmes documents papier. Aujourd’hui, la blockchain ouvre de nouvelles perspectives », atteste Christophe Chazot, directeur de l’innovation du groupe HSBC. Dans les banques et parmi les consortiums financiers, les tests de cette technologie de « registre distribué » – initialement utilisée pour échanger de la monnaie cryptée comme le bitcoin – se sont multipliés pour faciliter le financement d’exportations ou d’importations. Et ces derniers mois, des pas décisifs ont été franchis.  (@EchosBusiness).

#RealiteVirtuelle

A Tokyo, Meleap veut révolutionner la réalité virtuelle. Hiroshi Fukada, jeune entrepreneur japonais, a un rêve de gosse : organiser dans 4 ans les jeux olympiques de réalité virtuelle. Dans un avenir plus proche, il souhaite populariser et exporter sa startup appelée Meleap qui combine jeux vidéo et activité sportive dans une expérience de réalité virtuelle impressionnante. Prenez 5 minutes pour découvrir la fine fleur des startups japonaises. (@latelier).

#Politique

Sécurisons les votes électroniques grâce à la « blockchain ». La « blockchain » a le vent en poupe : pas un jour ne passe sans qu’on ne lui trouve une nouvelle application possible, que ce soit dans la santé, l’éducation ou le secteur automobile, sans même parler de la banque- finance ou de l’assurance. Entrée dans le vocabulaire courant en 2009 avec la monnaie bitcoin, la « blockchain » est une technologie qui permet de stocker des données numériques pour un coût minime, de manière décentralisée et sécurisée. A l’heure où de nombreuses élections sont remises en cause partout dans le monde, le vote électronique associé à la technologie « blockchain » ne serait-il pas un gage de réinvention du pacte démocratique ? Le vote électronique est un système de vote dématérialisé, à comptage automatisé, notamment des scrutins, à l’aide de systèmes informatiques. Pratique en théorie, il permet au plus grand nombre de voter sans avoir à se déplacer. Pour autant, sur des enjeux importants, notamment politiques, le vote électronique pose des problèmes de vérification des votes individuels. (@LesEchos).

#Media

L’élection de Donald Trump ou le récit d’un hold-up médiatique. En préférant la controverse aux sujets de fond pour garantir revenus publicitaires, audiences et clics, les médias américains ont fait le jeu de Donald Trump. Les chaînes d’info en continu diffusent des heures de ses meetings en direct sans la moindre analyse critique, l’essentiel étant de ne pas rater la saillie outrancière ou raciste du jour. Le Tyndall Report, qui mesure le temps d’antenne consacré par les grandes chaînes aux différents sujets d’info, constate qie « Donald Trump est, et de loin, le sujet le plus traité de la campagne 2016, recueillant à lui seul près du tiers de la couverture (327 minutes, soit 32 %), plus que tous les candidats démocrates réunis. » (@teleobs).

Naspers, le petit groupe média africain devenu un géant du webComment Naspers, un éditeur de presse sud-africain centenaire, est devenu en une décennie une des dix premières sociétés Internet du monde, présente dans 130 pays. La notoriété d’Amazon n’a guère besoin d’être soulignée, la réputation de son concurrent chinois Alibaba ne fait que croître ; en revanche la troisième société offrant une plateforme de commerce électronique mondiale, reste largement hors de portée des radars de la renommée. Naspers, une société sud-africaine, qui a eu 101 ans cette année, se classe pourtant parmi les dix premières sociétés Internet en termes de capitalisation boursière, avec plus de 73 milliards de dollars en août 2016La société, une entreprise de presse fondée au Cap en 1915, est devenue une multinationale de médias et services Internet qui intervient dans plus de 130 pays. La société a diversifié ses activités. Partie de l’édition papier, la société assure désormais 68 % de ses recettes à partir du commerce électronique et de l’Internet. Partie d’Afrique du Sud, 77 % de son chiffre d’affaires provient maintenant de l’extérieur du pays. Ses principales activités, outre la presse et l’édition, sont le commerce électronique (annonces classées, commerce de détail en ligne, places de marchés, sites comparatifs, paiements en ligne, tourisme), et la télévision payante.  (@InaGlobal).

#Television

La privatisation de TF1. Du mieux disant culturel au temps de cerveau disponible. La télévision est un sujet sensible par excellence, source de pouvoir et de fantasme, de critiques et d’euphorie, aujourd’hui comme hier. Lancez une conversation sur le sujet, en famille ou avec des amis, et vous les verrez se passionner comme si le sort du monde, voir leur vie en dépendait. Voyez aussi les polémiques suscitées par les déprogrammations, les changements de grille ou de présentateurs… Voyez enfin tous ceux qui tueraient père et mère pour apparaitre à la télévision, comme si c’était rater sa vie que de ne pas passer sur le petit écran, qu’on soit professionnel des médias ou non. En soixante ans, la télé est ainsi devenue un objet de notre quotidien… un bien public dans l’audiovisuel du même nom, et sur l’autre rive, un bien privé, une entreprise dont le chiffre d’affaires est lié à la publicité, au nombre d’abonnés, à la part d’audience et aux parts de marchés. A l’arrivée d’un nouveau chef et d’une nouvelle stratégie, tout l’enjeu est de changer le produit, c’est à dire les programmes, sans perdre les consommateurs, c’est-à-dire les téléspectateurs. (@franceinter).

15 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperLune

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La « super Lune » du 14 novembre est un phénomène inédit depuis près de 70 ans. Il faudra attendre, en effet, le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche de nouveau à ce point de la Terre. Voir les images sur le site de @franceinfo. Crédit photo : à Prague (Répubique Tchèque) – David W. Cerny / Reuters.

#IntelligenceArtificielle

Même pour ses cerveaux, l’intelligence artificielle est un casse-tête. En pleine phase d’accélération, l’intelligence artificielle changera le monde sans doute plus qu’on ne l’imagine. Ses spécialistes ont débattu de son impact au Web Summit 2016, le « Davos des geeks » qui s’est tenu à Lisbonne… Cette intelligence artificielle a de quoi faire frémir : « Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable pour l’homme »… L’IA a beau être très ancienne (naissance officielle:1956), et déjà partout là où on ne la voit plus (moteurs de recherche, traduction automatique, chatbots, etc…) elle n’a jamais été capable d’une telle puissance de calcul, sur une telle quantité de données. Il y a ceux qui tempèrent, à l’instar de Rodolphe Gelin, le directeur de la recherche d’Aldebaran (start-up française, mais rachetée par le Japonais Softbank) :  « Nous avons largement le temps avant que les robots nous remplacent » et il ajoute qu’ilse « vont nous dépasser sur des tâches très précises. Mais cela va rester très difficile de leur apprendre à réagir en fonction du contexte, et la quantité de données sera trop gigantesque à assimiler. » Mais il faut aussi écouter Ben Goertzel, spécialiste de l’IA, expliquait « Les intelligences artificielles finiront par être plus intelligentes que nous. Il n’y aura un jour plus aucun travail que les IA ne seront pas capables de faire ».  (@20minutes).

#RealiteVirtuelle

La réalité virtuelle dans l’Histoire – Un indice sur le futur de la VR. La réalité virtuelle est une technologie nouvelle, incontestablement tournée vers le futur. Pourtant, pour prédire l’avenir de cette technologie et du marché qui accompagne son essor industriel, une rétrospective des inventions du XIXème siècle peut s’avérer plus pertinente que les outils analytiques les plus performants du moment. Du stéréoscope aux illusions d’optique, en passant par le diorama et le panorama, découvrez toutes les inventions qui ont influencé la réalité virtuelle dans l’Histoire. (@rvfrance).

#Television

Les médias audiovisuels peuvent-ils se passer du Cloud ? La question pourrait sembler provocante. Pourtant, il suffit d’observer les mutations profondes que les techniques audiovisuelles traversent pour comprendre que ce sujet n’est pas anodin. Naviguer au cœur de cette mutation technologique exige des qualités d’anticipation et de maîtrise des nouveaux outils que les entreprises audiovisuelles n’ont pas manqué de remarquer. Le calcul du risque associé au coût de réalisation en mode Cloud sont deux paramètres fondamentaux à prendre en compte, bien avant de savoir si les équipes sauront s’adapter à de nouveaux usages, ce qu’elles ne manquent jamais de valider (transition analogique-numérique, tapeless, informatique, réseaux…). L’utilisation plus massive des réseaux privés et leurs saturations possibles lors d’événements à rayonnement mondial ont incité les grands acteurs de l’audiovisuel à une certaine prudence. Un autre enseignement à trait aux secteurs potentiellement concernés par l’utilisation du Cloud. S’il est assez développé en bureautique d’entreprise et chez les particuliers, il ne sera pas aussi généralisé côté audiovisuel – exception faite des modèles d’entreprises médias qui se sont développées, depuis leur origine, sur le web car leurs architectures se prêtent d’emblée à ce mode de gestion dans les nuages. (@InaGlobal).

#Surveillance

Edward Snowden appelle à l’action et non à la « peur » de Donald Trump« Nous ne devrions pas avoir trop d’espoir ou avoir trop peur d’un résultat électoral. A la fin de la journée, ce n’est qu’un président. » Edward Snowdenn’est pas effrayé par le résultat de l’élection présidentielle américaineL’ancien consultant de l’agence de sécurité américaine, la NSA, appelle les populations à « travailler ensemble » pour se protéger des surveillances intrusives menées par les gouvernements. (@franceinfo).

Méga-fichier TES : le problème, c’est aussi les flics et espions amoureux. Les débats qui ont lieu autour du TES – le fichier Titre électroniques sécurisés, que le gouvernement a créé par décret le 28 octobre dernier et qui est censé centraliser les données d’identité, de filiation et de biométrie de tous les Français à partir de 12 ans – opposent les camps habituels : d’un côté les partisans de ce fichier qui arguent qu’un tel fichier évitera les falsifications de documents officiels, qu’il simplifiera les procédures, qu’il sera très sécurisé. De l’autre côté vous avez les défenseurs des libertés publiques et de la vie privée qui dénoncent la méthode (passer un décret, en s’abstenant d’un débat parlementaire), qui s’inquiètent d’une trop grande centralisation de ces données, des dérives possibles et déjà constatés dans l’usage de ce type de fichiers (@Rue89).

#Generation

Comment parler à la génération #NoBullshit ? Sept conseils. Pourquoi la plupart des dirigeants de médias font-ils comme s’ils n’avaient pas d’ados à la maison ? Demandez-leur donc si leurs enfants regardent la télé, écoutent la radio, lisent un journal, parcourent un magazine. La réponse est quasi toujours la même : « Heu… non ! Ils sont sur YouTube, Facebook, Snapchat, Instagram, Netflix, Spotify … ou un jeu vidéo », via smart phone ou ordi. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Lifi

Accéder à Internet par les lampadaires : ce pourrait être possible dès 2020 grâce au LiFi. Le LiFi est une technologie sans fil, qui utilise la lumière des LED pour transmettre des données. Ultra-rapide et sans pollution électromagnétique, il permet de dépasser les limites du WiFi. Ce qui n’était qu’un projet de laboratoire au début de la décennie est en passe de bouleverser notre quotidien. (@WeDemain). http://www.wedemain.fr/photo/art/default/10578499-17398164.jpg « La communication sans fil depuis n’importe quelle ampoule » : c’est la promesse du LiFi. Ici, le projet de l’artiste Beo Beyond autour des LED. (Crédit : Beo Beyond/Wikimedia Commons)

#MediaSocial

Google et Facebook entrent en croisade contre un ennemi commun : l’intox. Google et Facebook, accusés de ne pas avoir pris de mesures contre la diffusion de l’intox durant la campagne américaine, ont annoncé restreindre leurs investissements publicitaires dans les sites « douteux ». Il semblerait que le résultat de l’élection présidentielle américaine ait des effets plus immédiats qu’on ne l’aurait cru sur le monde de la tech. A lire aussi : Victoire de Trump : Facebook, un bouc émissaire trop parfait (@MashableFR).

#Politique

Quelle gouvernance pour le numérique en 2017 ? Zoom sur les programmes des candidats à la Primaire de la droite et du centre. Qu’adviendra-t-il de la gouvernance des sujets numériques au niveau de l’Etat ? Si les questions numériques sont aujourd’hui gérées par un Secrétariat d’Etat et partagées entre de nombreuses administrations aux compétences et prérogatives diverses, plusieurs candidats proposent de revoir ce schéma de gouvernance, pour l’enrichir ou le simplifier. Quel avenir pour le CNNum, La Hadopi, l’ARCEP, etc. ? Cette semaine, zoom sur les propositions d’évolution par les candidats de la Primaire de la droite et du centre. (@LUsineDigitale).

#Marker

Qui sont les nouveaux « content makers » ? Quels contenus et sur quels canaux publient-ils ? En rétrospective du Web Summit, nous avons décidé de mettre l’accent sur les nouveaux content makers – tous ces créateurs de contenu qui utilisent de nouveaux modèles, de nouvelles plateformes, de nouveaux outils. La révolution continue des réseaux sociaux et la possibilité de créer du contenu soi-même est la promesse d’une ère où tout le monde a une voix. Un focus sur la VR et les réseaux sociaux multimodaux. On commence par l’annonce espérée de Mark Schroepfer, CTO de Facebook: ils mettent les bouchées doubles sur l’Intelligence Artificielle et la reconnaissance visuelle pour une précision plus fine que jamais ainsi que la Réalité Augmentée pour toujours plus de proximité virtuelle. L’avatar tridimensionnel de votre interlocuteur dans votre salon, c’est demain. (@PresseCitron).

#Finance

Blockchain: la finance en a fait sa marotteCapable d’ubériser les services financiers mais également de réduire leur coût, les blockchains poussent les banques à investir afin de rester dans la course. L’une d’elles, Ethereum, n’a pas fini de faire parler d’elle. Ethereum? C’est une blockchain: une base de données partagée capable d’enregistrer et de valider des transactions de manière sécurisée, sans qu’il y ait besoin de tiers de confiance. « C’est la même technologie qui a permis de créer le Bitcoin, cette fameuse monnaie virtuelle qui avait connu une ascension fulgurante en 2011« , explique Simon Polrot, avocat et créateur du site Ethereum France. A deux grosses différences près. Tout d’abord, Ethereum peut fonctionner sans monnaie virtuelle; par ailleurs, la blockchain de Vitalik Buterin est programmable. On peut donc l’adapter pour en faire ce qu’on veut: achats, ventes de titres, vérification d’identité…  (@Lexpansion).

Dix exemples d’utilisation concrète de la blockchain (@MoocBlockchain)

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#Economie

Quels secteurs ubérisés ? L’observatoire de l’Ubérisation (Si si il existe un observatoire de l’ubérisation, dingue non) et CREADS ont publié dernièrement une infographie qui regroupe les 15 secteurs les plus touchés par l’ubérisation ! Cette infographie démontre une fois de plus qu’aucun secteur n’échappe à cette plate-formisation en cours. ().
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14 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperLune

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Lundi 14 novembre, la plus grande et la plus lumineuse « super Lune » depuis 1948 sera visible dans le ciel, selon les estimations de la Nasa. Les astronomes et amoureux des astres pourront profiter de deux phénomènes : la phase de pleine Lune tombe presque au moment où le satellite, dont l’orbite est elliptique, est au plus près de la Terre. « Une super Lune peut être jusqu’à 14% plus grande et 30% plus lumineuse qu’une pleine Lune à son apogée », explique la Nasa. Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne rien rater de cette illusion d’optique. Légende image : Une lune géante s’est levée, le 12 juillet 2014, comme ici dans un champ près de Lake Oath, dans le Dakota du Sud (Etats-Unis). Photo Aaron J Groen / Solent News / Sipa. (@Franceinfo).

#Automatisation

« Un robot n’est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l’être humain. » Isaac Asimov, écrivain de science-fiction.

L’entrepreneur américain Elon Musk, Pdg de Telsa,  estime que l‘automatisation croissante et le développement de l’IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel. « Je pense qu’il y a de bonnes chances pour que nous finissions par avoir un revenu de base universel ou quelque chose comme ça, du fait de l’automatisation. Je ne vois pas comment faire autrement. Je pense que c’est ce qui devrait arriver », a-t-il confié, alors que ce sujet prend une place croissante dans ses activités et va jusqu’à l’inciter à mobiliser une partie de ses ressources financières. Avec l’automatisation, il faut plutôt y voir une opportunité pour se libérer des tâches ingrates, répétitives ou pénibles. « Les gens auront plus de temps pour faire d’autres choses, des choses plus complexes, des choses plus intéressantes. En tout cas, plus de temps libre. Et puis nous devons trouver comment nous intégrer dans un mode et un futur avec une IA avancée », ajoute t il. (@Numerama).

Le think-tank Renaissance Numérique se penche sur le programme de Benoit Hamon, candidat à la primaire de gauche. Il prévoit de soumettre les robots et les machines à l’impôt pour financer le système de protection sociale… des humains. « Pour financer le revenu universel d’existence (…) on pourrait imaginer demain un salaire fictif, virtuel, pour un robot et la manière dont on fait contribuer ce robot au financement de notre protection sociale. (…) Si le robot ne cotise pas, c’est pas possible, si le robot ne paye pas d’impôt c’est pas possible, c’est cette révolution là aussi que je veux mettre en œuvre : pensons demain une fiscalité qui se fonde non pas sur le nombre de travailleurs qu’il y a dans notre entreprise, mais sur la richesse créée par l’entreprise », a déclaré Benoit Hamon sur BFMTV le 30 octobre. Des questions pratiques se posent. À partir de quand une machine est elle considérés comme un robot ? Peut-on vraiment mesurer la productivité d’un robot ? (@LUsineDigitale).

Dans un projet de motion publié en mai, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen lance une réflexion autour du statut des robots et propose de leur attribuer le qualificatif de « personnes électroniques ». Cette nouvelle personnalité juridique doit permettre de les doter de « droits et de devoirs bien précis ». Alain Bensoussan, président de l’Association du droit des robots et avocat en droit des nouvelles technologies explique : .« Pour rendre plus acceptable la banalisation des robots dans la société, les entreprises pourraient, en plus, s’acquitter d’une taxe sur les robots. Elle servirait à maintenir l’employabilité des citoyens, notamment dans les métiers du numérique ». 

#InteligenceArtificielle

Un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle.  Le site LaTribune publie des extraits issus de l’émission « FutureMag », diffusée sur Arte : un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle. Plus de 400 ans après la mort de Rembrandt, un groupe d’historiens de l’art, d’analystes de données et d’informaticiens s’est lancé le pari fou de créer un tableau de Rembrandt via une intelligence artificielle et des imprimantes 3D. En analysant sous toutes les coutures plus de 300 tableaux de l’artiste et à l’aide de leur algorithme puissant, ils ont réussi à concevoir un nouveau portrait qui aurait pu être imaginé par le Maître hollandais. Après 500 heures de calculs, l’ordinateur a donné naissance à un tableau saisissant totalement inédit. (@latribune).

Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme. Google Brain, le programme de recherche en intelligence artificielle du géant Google, vient de franchir un palier étonnant et quelque peu inquiétant. En effet, deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme.(@sciencepost_fr).

#Fichage

La publication du décret du 28 octobre 2016 relatif au fichier des Titres Électroniques Sécurisés a fait naître de grandes inquiétudes quant à la création d’un fichier centralisé d’État contenant les données biométriques de près de 60 millions de nos concitoyens. Pour en saisir les enjeux et les risques, il est important de comprendre les principes architecturaux et fonctionnels du traitement de données personnelles dont il est question. La biométrie a deux usages principaux : l’authentification et l’identification. L’authentification vise à déterminer si une personne est bien celle qu’elle prétend être. Pour cela, on compare les données biométriques de la personne avec celles qui ont été préalablement collectées de façon contrôlée auprès de la personne ayant cette identité. L’identification, pour sa part, vise à retrouver l’identité associée à une trace biométrique que l’on possède, qu’elle ait été collectée sur une scène de crime ou qu’elle ait été prélevée sur un cadavre inconnu ou une personne amnésique. (@FrPellegrini).

#Surveillance

Un ancien hacker de la NSA explique comment piéger Big Brother. Google, Facebook, les fournisseurs d’accès, les grandes entreprises,… Tous disposent désormais d’importantes bases de données dans lesquelles ils stockent tout ce qu’ils peuvent sur leurs utilisateurs. Depuis que les grands groupes ont découvert le big data, il est de plus en difficile, en tant que simple citoyen, d’échapper à leur surveillance numérique. Mais selon David Venable, un ancien hacker de la NSA devenu consultant, ce n’est pas encore totalement impossible. A l’occasion de la conférence Black Hat Europe 2016, cet expert a expliqué comment préserver son jardin secret à l’abri de l’œil instigateur de Google et consorts. Mais pour piéger Big Brother, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne.  « Localisations, habitudes quotidiennes, domaines d’intérêt, amis, sentiments, connexions réseau… tout est collecté dans le but d’établir de vous un profil. (@BFMTV).

#Hacker

Larry Lessig est l’un des plus fins constitutionnalistes du pays. Il a créé il y a 8 ans à Harvard un centre dédié à l’analyse de la corruption systémique. Il a écrit Republic Lost. Il s’est présenté aux primaires démocrates, en retire une expérience tout à fait personnelle de la campagne. Il a débattu jeudi 10 novembre sur le site de @Mediapart. Au nom de son pays malade et de son ami mort, Aaron Swartz, hackeur de génie et enfant chéri de l’internet, il veut changer la donne. Après de multiples expérimentations pour imposer le thème de l’influence de l’argent dans la campagne présidentielle américaine, il a décidé de se porter candidat, dans le camp démocrate. Une expérience tragique qui dit tout, bien avant la victoire de Donald Trump, de l’état de la démocratie américaine. A lire aussi : Lawrence Lessig : « Le Congrès américain est devenu le bras armé des puissances de l’argent ». (@telerama).

Aaron Swartz, informaticien et programmeur de génie, est devenu depuis son suicide en 2013le symbole de la lutte en faveur d’un Internet libre face à l’intransigeante justice américaine. Vu par beaucoup comme un « martyr du web », ce jeune homme avait été inculpé de fraude électronique pour avoir piraté et mis disposition du public près de 5 millions d’articles scientifiques uniquement accessibles par abonnement. Cet hacktiviste aurait eu 30 ans le 8 novembre. , et à cette occasion, une ONG basée à Lubiana (Slovénie) lui a rendu un bel hommage. (@libe). A lire aussi : Aaron Swartz : sur les traces d’une étoile filante du Net et Où lire gratuitement les textes de « l’hacktiviste » Aaron Swartz ? (@telerama).

Alexandra Elbakyan : la pirate scientifique. Née en 1988 au Kazakhstan, elle est fascinée par « les livres de science soviétiques, qui expliquent scientifiquement tous les miracles attribués aux dieux ou à la magie ». Elle étudie les neurosciences à Astana et son université n’a pas les moyens de payer l’abonnement aux publications des éditeurs scientifiques. Pour son projet de recherche (l’interactivité cerveau-machine), elle aurait dû acheter chaque article autour de 30 dollars – un prix faramineux quand on sait qu’il faut consulter des dizaines ou des centaines d’articles. Elle n’a qu’une solution : les pirater. Elle découvre l’existence de forums où étudiants et chercheurs partagent leurs documents sur requête, et devient un membre très actif de ces communautés. Il existe d’autres possibilités : sur Twitter, le hashtag #IcanhazPDF, apparu en janvier 2011, permet de formuler une demande et de l’effacer dès réception. Plus old-school, on peut contacter l’auteur de l’étude – il garde traditionnellement une copie qu’il est ravi de faire circuler. Mais toutes ces méthodes sont fastidieuses, et Elbakyan est une étudiante brillante, idéaliste et… programmatrice. Elle crée en 2011 scihub.org (Science Hub), le Pirate Bay de la science. Le site ne se contente pas d’héberger un stock de fichiers : si l’article n’est pas disponible, il va le télécharger chez l’éditeur, grâce aux clés fournies par des abonnés.  (@LADN_EU).

#MediaSocial

Tour d’horizon 2016 des usages, faits et chiffres en 115 points clés. L’ubiquité des médias sociaux n’est plus à prouver. Ils sont devenus le quotidien des plus de 3 milliards d’internautes que compte la planète. L’agence digitale Skilled a effectué une exhaustive compilation qui dresse un état des lieux des usages des médias sociaux en 2016. (@olivcim).

 

#Commerce

Alibaba engrange plus de 16 milliards d’euros lors de la « journée des célibataires » en ChineL’ensemble des sites marchands que regroupe le chinois Alibaba ont battu tous les records lors de la “Journée des célibataires” qui s’est tenue le 11 novembre. Initiée depuis 2009 par Alibaba, cette journée de soldes a une fois de plus affolé les compteurs. 917 millions d’euros ont été dépensés au cours des 5 premières minutes sur les deux principaux sites marchands d’Alibaba, Taobao et Tmall. Au terme de la journée, le montant total des achats a atteint 16,3 milliards d’euros (17,7 milliards de dollars). (@zdnetfr).

13 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

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#Trump #MediaCulpa – Pourquoi les médias se sont-ils plantés ? A retenir cette semaine : – Les médias n’ont pas voulu croire que Trump pouvait gagner ; ni se pencher sur la souffrance des gens ; Les raisons de l’échec des médias risquent de s’amplifier ; – Le live vidéo domine la journée électorale; Facebook est partenaire d’une cinquantaine de médias; comment les TV US ont été prises de surprise en direct ; – Comment Trump a neutralisé la presse US en la combattant ; Jamais le monde n’a eu autant besoin de journalisme indépendant. (@Metamedia). Crédit photo : Donald Trump, Cleveland – août 2015 © AFP / Scott Olson

#EconomieNumerique

La France doit prendre le train en marche. Par Nicolas Colin, fondateur de la société d’investissement TheFamily. Selon lui la France a bénéficié avec les Trente Glorieuses d’une « heureuse coïncidence historique ». Elle doit aujourd’hui se réinventer. (@LObs).

Dix tendances clés en matière de transformation digitale​ d’ici 4 ans. Une majorité d’entreprises aura totalement intégré le digital à sa stratégie d’ici 4 ans, selon les résultats du «IDC FutureScape Report». Conséquence directe de ce phénomène, l’économie mondiale entrera dans ce que le cabinet d’études américain appelle l’ère de la «DX Economy» (l’économie de la digitalisation pour IDC). Comment cette accélération de la transformation digitale se traduira-t-elle concrètement pour les entreprises? Tour d’horizon des 10 grandes tendances à surveiller dans les 4 années à venir. Cloud, IA et réalité virtuelle seront les grands gagnants de la transformation digitale. (@frenchweb).

#WebSummit2016

Au « Davos des geeks », Plus de 15 000 sociétés et de 165 pays étaient présents. Les trois jours du Web Summit (du 7 au 10 novembre 2016), à Lisbonne, ont été marqués par la diversité des thématiques et des invités. Mais une constante se dégage néanmoins : la foi dans la technologie est profonde. Mais les peurs et les dérives d’une ère tout-digital étaient occultées. Il semble que des séries comme M. Robot ou Black Mirror affûtent davantage notre esprit critique sur la technologie que les discours des dirigeants des entreprises les plus puissantes ! La robotisation de l’entreprise arrive : certes, mais que faire face aux conséquences sur l’emploi de ce phénomène ? Des données nous appartenant et nous décrivant sont de plus en plus largement utilisées par les entreprises Mais alors, où poser la limite ?

Revue de liens :
– Le Web Summit s’invite sur le terrain du glam et du people (@Challenges).
– Le Web Summit, une aubaine pour l’économie du Portugal (@Lexpansion).
– Pourquoi Lisbonne attire autant les start-up (@LUsineDigitale).
– France, la nouvelle Silicon Valley ? Pas encore, mais le pays met les moyens ! (@LusineDigitale).
– Trump président : « Reviens Léon », c’est le moment ou jamais… (@LObs).

#Media

Attentats : les médias allemands, loin du buzz et du culte de l’instantanéité. Si l’Allemagne n’a pas connu un drame comparable à celui du 13 novembre, elle a également été frappée. Mais ses médias et ses politiques n’ont pas cédé au sensationnalisme. Existe-t-il, outre-Rhin, une retenue et une déontologie plus fortes qu’en France ? Michel Hauteville, l’ancien correspondant en Allemagne de Slate et du Figaro, explique : « les médias allemands prennent davantage de distance à l’égard de la classe politique. » Après la fusillade, celle-ci a d’ailleurs fait preuve d’une « remarquable sobriété, tranchant avec les déclarations fracassantes des élus français une semaine plus tôt lors de l’attentat de Nice. En France, on relaie sans états d’âme les réactions très politiques, celles qui visent à faire de la récupération. C’est inimaginable en Allemagne où l’on choisit de se concentrer sur les hommages aux victimes ou les messages de condoléances ». (@TeleObs).

#PresidentielleUS

La victoire de Trump est aussi la défaite des médias. L’arrivée à la tête des Etats-Unis de Donald Trump est cruelle pour les médias traditionnels, incapables d’arrêter un « monstre » qu’ils ont eux-mêmes pour partie engendré, et dépourvus de toute emprise sur l’électorat. Cette perte d’influence est désormais la meilleure alliée du populisme. (@LesEchos)

#Politique

Qui est la start-up qui développe la civic-tech à Nice. La plateforme Civocracy est basée à Berlin. Elle s’intéresse à la France et surtout à la Métropole Nice Côte d’Azur avec laquelle elle lance dès le 10 novembre l’expérimentation de sa plateforme de discussion avec les citoyens. Elle durera une année et son objectif est de permettre un débat constructif en temps réel et de donner l’opportunité aux citoyens de faire remonter les problématiques qui lui paraissent essentielles. (@latribunepaca).

#Impot

La « Google Tax » franchit une étape. Contre l’avis de Michel Sapin, la commission des finances de l’Assemblée a adopté jeudi 10 novembre l’amendement socialiste instaurant une taxe « sur les profits détournés », pour lutter contre l’optimisation fiscale des multinationales. (@Le_Figaro)

#Sante

Des scientifiques ont créé une clé USB capable de dépister le VIH. « Surveiller le virus est crucial pour permettre à un traitement contre le sida d’être efficace ». C’est fort de ce constat que Graham Cook et ses équipes de l’université Imperial College London ont créé un nouvel outil de test du VIH : une simple clé USB dont les premières expérimentations ont été expliquées dans la revue Scientific Reports. (@MashableFR).

#Piratage

Ransomwares : les banques provisionnent des bitcoins pour payer les hackers. Mieux vaut payer une rançon que de risquer de voir son site Internet paralysé par un hacking de grande ampleur, ou de se faire voler des informations sensibles lors d’attaques de type ransomware. C’est le constant que pose Simon Moore, président du congrès international annuel du cybercrime, interrogé par le Guardian. En cause ? La montée en puissance (et en nombre) des cyberattaques, dont celles menée le 21 octobre 2016 est l’un des exemples à ce jour le plus frappant. « D’un point de vue purement pragmatique, les institutions financières envisagent la nécessité de provisionner un stock conséquent de bitcoins dans le cas où elles seraient la cible d’une attaque de grande intensité et que les autorités ne seraient pas en mesure de les aider aussi rapidement que nécessaire. », explique l’expert. (@RSLNmag).

#Fichage

Fichier TES, géants du Net : qui en sait le plus sur vous ?.

Ce sera un gigantesque filet, « à la maille le plus fine possible, c’est-à-dire à l’échelle de l’individu ». Cette description du fichier TES (titres électroniques sécurisés) est assumée par un commandant de police, mais cet outil « place la France dans un débat à la « Minority Report », concède-t-il. Le film décrit un pays qui, en 2054, a éradiqué le meurtre en se dotant du système de prévention-détection-répression le plus sophistiqué du monde. Notre réalité n’en est pas là. Mais un fichage général de la population, une idée que redoutent les défenseurs des libertés publiques, jusque dans les rangs du gouvernement, obligeant Bernard Cazeneuve à accepter finalement l’organisation d’un débat parlementaire sur le sujet, est bel et bien lancé. (@LObs).

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12 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PresidentielleUS

xLégende image. Les indégivrables : Bons sondages par Xavier Gorce

Comment Internet nous a persuadé que Hillary Clinton deviendrait présidente en 2016 Les avis contraires aux siens ont comme disparu de la Toile. «Hillary va passer, c’est sûr.» Alors même que les électeurs de la côte est des États-Unis se rendaient aux bureaux de vote par milliers, les journalistes de notre rédaction partageaient leurs pronostics au déjeuner. Bien sûr, le pronostic précité a été sujet à débats, tempéré par des «rien n’est encore dit», «ça va être très serré». Malgré tout, ceux d’entre nous qui étaient persuadés que Donald Trump ne deviendrait pas le 45e président des États-Unis n’étaient pas seuls. De ce que j’en ai vu sur Twitter, une majorité de comptes auxquels je me suis abonnée ne s’inquiétait pas vraiment d’une victoire de Donald Trump au début de la soirée électorale (heure française). Et c’est justement un symptôme du problème. (@Slatefr).

Donald Trump et Internet : peu de propositions et des affirmations hasardeuses. Le futur président des Etats-Unis, Donald Trump, a récemment promis, lors d’une rencontre avec un groupe de vétérans, la Retired American Warriors PAC, un réexamen complet des infrastructures, des défenses et des capacités « cyber » du pays. Le tout par une équipe (« Cyber Review Team ») constituée « d’individus issus de l’armée, des forces de l’ordre et du secteur privé ». Le magnat de l’immobilier propose également que cette équipe mette en place des protocoles et des formations aux risques en cybersécurité pour tous les employés du gouvernement. De manière générale, M. Trump a appelé, à plusieurs reprises, à renforcer les capacités des autorités américaines à se protéger des attaques informatiques de pirates, d’organisations criminelles, de terroristes ou d’autres Etats, mais aussi à se  doter des moyens de contre-attaquer. (@Pixelsfr).

« C’est une idée assez dingue » : Facebook se défend d’avoir influencé l’élection américaine. La parole est à la défense. Cible de nombreuses critiques depuis l’élection de Donald Trump, Facebook contre-attaque. Jeudi 10 novembre, son directeur général et fondateur, Mark Zuckerberg, a estimé « assez dingue » l’idée que les fausses informations publiées sur le réseau social aient pu influencer le résultat du scrutin présidentiel. « Si vous croyez ça », a-t-il ajouté lors d’une conférence en Californie « alors je pense que vous n’avez pas intégré le message que les supporteurs de Trump ont essayé d’envoyer à travers cette élection ». Un peu plus tôt, un cadre du groupe, Adam Mosseri, avait pourtant confié au site spécialisé Techcrunch que l’entreprise prenait « les fausses informations très au sérieux » et qu’elle tentait de « réduire leur distribution » ». (@franceinfo).

Une intelligence artificielle avait prédit la victoire de Trump (et de ses prédécesseurs). MogAI, c’est son nom, est une intelligence artificielle développée par la start-up indienne Genic.ai. Depuis ses débuts, en 2004, l’IA a pu s’améliorer au point de réussir à prédire correctement les vainqueurs des quatre dernières élections américaines : George W. Bush, Barack Obama et maintenant Donald Trump. Sans oublier les primaires démocrate et républicaine, dont elle avait anticipé les résultats. Pour aboutir à sa dernière prédiction, MogAI s’est fondé sur plus de 20 millions de données dérivées des statistiques d’engagement américaines sur des plateformes populaires comme Google, Facebook, Twitter et Youtube. Le nombre d’interactions sur les tweets ou sur les vidéos Facebook Live ont notamment servi d’indicateurs précieux. C’est par ce biais que Sanjiv Rai, créateur de l’intelligence artificielle, a pu constater que Donald Trump surpassait de 25% les chiffres d’engagement réalisés par Barack Obama en 2008, alors qu’il était au sommet de sa popularité. Une performance à relativiser puisque les réseaux sociaux et autres plateformes communautaires étaient beaucoup moins développés à l’époque. (@Numerama).

Election de Donald Trump : comment la presse a-t-elle pu sous-estimer à ce point le milliardaire ? @Franceinfo a interrogé Phil Elliott, journaliste politique au magazine Time sur la façon dont lui et ses collègues ont vécu cet événement. Ce spécialiste des arcanes de Washington avoue n’avoir rien vu venir, mais confie également son excitation à l’idée de couvrir la suite de l’histoire.

« Pour les médias américains, Trump était une bonne affaire »‘exception de Michael Moore, d’un prof d’histoire isolé et de quelques intelligences artificielles, personne n’avait envisagé la victoire de Donald Trump. Ni les sondeurs ne l’avaient pas entendue, ni les médias sentie venir. Retour sur un énorme loupé avec Rodney Benson, professeur de sociologie à New York University. (@LObs).

#Politique

Les Français veulent des candidats à la présidentielle proches des start-up. Nathalie Kosciusko-Morizet et Emmanuel Macron apparaissent comme les deux candidats les plus proches des start-up. C’est l’un des enseignements du sondage Ifop Fiducial et France Digitale, dévoilé en exclusivité par « Les Echos ». Et si en 2017, la France se réinventait en mode start-up ? Les futurs candidats à la présidentielle devraient en tous les cas s’intéresser davantage à ces jeunes créateurs d’entreprises disruptives que les Français plébiscitent de plus en plus. Dans un sondage Ifop Fiducial pour France Digitale, les entrepreneurs inspirent déjà la confiance à 68 % des citoyens interrogés, juste derrière les scientifiques, policier-gendarmes et enseignants, mais très loin devant les députés et sénateurs (17 %). « C’est un résultat qui confirme une tendance lourde depuis dix ans qui réhabilite l’entrepreneuriat auprès des Français, mais qui illustre aussi le désenchantement vis-à-vis des élites », analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. (@EchosBusiness).

#MediaSocial

Facebook a signalé par erreur la mort de deux millions d’utilisateurs. Des membres du réseau social Facebook et leurs amis ont eu un choc vendredi 11 novembre quand ils ont découvert que leur profil signalait leur décès. Quelque deux millions d’utilisateurs, selon les estimations des médias américains, ont trouvé la petite fleur et le message « En souvenir de » précédant leur nom, qui signale d’ordinaire les comptes de commémoration des utilisateurs décédés, dont les proches en ont fait la demande. Le bug semblait surtout s’afficher pour les utilisateurs de Facebook en langue anglaise, un tel message ne semblant pas avoir été constaté dans d’autres langues. Le dirigeant et fondateur du réseau social n’a pas été épargné : « Nous espérons que ceux qui aiment Mark trouveront du réconfort en voyant ce que d’autres partagent » en hommage à sa vie, était-il écrit un temps sur le profil de Mark Zuckerberg. (@Pixelsfr).

#Surveillance

Edward Snowden montre au monde qu’il n’a pas peur de l’avenir. Edward Snowden a témoigné de tout son espoir et son engagement pendant la conférence, organisée par StartPage, qui a eu lieu jeudi 10novembre. Le lanceur d’alerte n’a pas centré la conférence sur le nouveau président américain. Au contraire, il a réaffirmé sa volonté de sensibiliser le public, notamment sur les questions de la surveillance de masse et de la protection de la vie privée. En s’appuyant sur le fait de construire ensemble une société basée sur la coopération et une citoyenneté plus active, il rappelle que les résultats des élections américaines n’auront pas de conséquences seulement pour lui, mais pour tout le monde. Cependant, l’excessive importance donnée à un leader politique est une erreur grave pour Snowden, puisque la plupart des populations sous-estiment leur pouvoir social et civique qui peuvent être utilisés pour des changements importants. (@Numerama).

#Piratage

‏Piratage massif de Yahoo! : des employés étaient au courant dès 2014 d’une intrusion. Qui savait ? Yahoo! a laissé entendre, dans un rapport transmis au gendarme boursier américain (SEC) mercredi 9 novembre, que certains membres de l’entreprise étaient au courant, dès 2014, qu’une intrusion avait eu lieu dans son système. Ce n’est pourtant qu’en septembre que Yahoo! avait révélé ce piratage d’une ampleur inédite datant de la « fin de 2014 », par une entité probablement liée à un Etat. 500 millions de comptes de ses utilisateurs avaient ainsi été piratés, avec des informations personnelles dérobées comme des noms, des adresses électroniques, des dates de naissance, des numéros de téléphone ou encore des mots de passe. L’entreprise a précisé dans le document publié mercredi qu’une enquête interne était en cours pour déterminer « l’étendue des connaissances » relatives à ce piratage « dans l’entreprise en 2014 et après ». Quand Yahoo! avait décidé, en septembre, de rendre ce piratage public, elle avait affirmé qu’elle avait commencé à enquêter sur une possible intrusion après qu’un pirate a prétendu en juillet disposer d’informations personnelles sur ses utilisateurs. (@Pixelsfr). A lire aussi : Yahoo! lève peu à peu le voile sur le « hack du siècle » (@LesEchos) et Le piratage de Yahoo! pourrait être encore pire que ce que l’entreprise a avoué (@PresseCitron).

#IntelligenceArtificielle

Sommes-nous des hommes machines ? Une plongée dans les univers de Philip K. Dick. La question était posée ce 16 février au collège des Bernardins, au détour de l’avant-première d’un documentaire coproduit par la chaîne Arte et portant sur la vie de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick. Ce dernier aurait sans doute complété le thème de la soirée de ses interrogations favorites en demandant à son tour : qu’est ce que la réalité ? Et qu’est ce que l’humain ? Vivons nous dans un monde parallèle ? Pour répondre à ces questionnements existentiels, Yann Coquart, réalisateur, et Ariel Kyrou, spécialiste des nouvelles technologies, ont écrit et monté « Les mondes de Philip K. Dick », le film-documentaire qui retrace la vie du prolifique auteur qu’on ne présente plus (nombre de ses ouvrages ont donné lieu à des films devenus des classiques tels que Blade Runner, Minority Report, Total Recall ou encore la récente série produite par Amazon : Le maître du haut château). Suite à la projection, les invités du collège ont abordé les grands thèmes chers à l’auteur.  (@MaisOuVaLeWeb).

#Emploi

En fin de contrat, un rugbyman se met en vente sur Leboncoin. Il faut parfois être original pour ne pas finir au chômage. En fin de contrat en juillet prochain, le rugbyman de Grenoble Jonathan Best  s’est lancé dans la recherche d’un nouveau club en se mettant en vente sur Leboncoin. Sur le site de petites annonces, le troisième ligne grenoblois propose ses services avec humour : « Rugbyman première main / pour club ambitieux », peut-on y lire. (@Lebienpublic).

#RevenuUniversel

Elon Musk prend position pour le revenu de base universel. L’entrepreneur américain Elon Musk estime que l’automatisation croissante et le développement de l’IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel. C’est inéluctable. Un jour ou l’autre, il faudra que les gouvernements mettent en place un dispositif assurant un revenu de base universel à l’ensemble de leurs citoyens afin de compenser les transformations qui se produisent en matière d’organisation du travail, avec une montée en puissance des machines et de l’intelligence artificielle pour remplacer les hommes à la tâche. (@Numerama).

#ObjetConnecte

Même des assiettes en carton peuvent être connectées. Artech, une PME de Montauban (Tarn-et-Garonne), a développé une technologie qui permet d’utiliser la réalité augmentée à partir d’objets du quotidien. (@LeParisien_Tech).

#FinancementParticipatif

Les plateformes de financement participatif ou crowdfunding : léger repli ou tendance de fond ? Le crowdfunding va marquer un léger repli en 2016 après une bonne année 2015. Une étude conjointe réalisée par le fournisseur de données AltFi et le cabinet d’avocats Nabarro révèle que la somme réunie par les six plus grandes plateformes britanniques va atteindre 130 millions de livres en 2016, contre 155 millions en 2015. Un emballement excessif pour ces plateformes semble expliquer cette situation. (@atlantico_fr).

11 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x

« A travers le miroir : comment l’intelligence artificielle interroge notre humanité ». En novembre 2015, Eugenia Kyuda, jeune entrepreneuse russe installée à San Francisco, a perdu son meilleur ami, Roman Mazurenko, dans un accident de la circulation à Moscou. Eugenia Kyuda est la co-fondatrice de Luka, une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, proposant un chatbot capable de converser avec les utilisateurs pour leur recommander des restaurants. Après plusieurs mois de deuil, la jeune femme a décidé d’utiliser les ressources de son entreprise pour créer un type de bot différent. Un bot qui lui permettrait de communiquer une dernière fois avec son ami… (@MediumFrance).

#PresidentielleUS

« En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. » disait Talleyrand (homme d’État, 1754-1838).

La victoire de Trump est aussi la défaite des médias. L’arrivée à la tête des Etats-Unis de Donald Trump est cruelle pour les médias sur au moins deux aspects. Le premier est la perte évidente d’influence d’un quatrième pouvoir aujourd’hui à genoux. Bien qu’ils aient quasi unanimement appelé à voter Clinton, les journaux n’ont eu aucune influence sur le résultat final. Le deuxième aspect met en question la couverture de la politique et des affaires par les médias depuis bien avant la campagne de Donald Trump. Avant cette élection, le « Donald », s’il était connu, n’était pas encore la star politique qu’il est devenu. Il a fallu qu’il soit porté aux nues comme un de ces « personnages » dont New York et l’Amérique raffolent. Il était « une bonne histoire ». Comme l’expliquait Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Institut Montaigne, dans les Echos : « Aboutissement de décennies de dérapages, produit de la rencontre entre l’afflux de l’argent et la révolution des techniques de l’information, la politique spectacle se retourne contre ses protagonistes, entraînant dans une même crise de légitimité politiques et médias. » Des médias aujourd’hui en pleine contrition, qui ne peuvent que déplorer le succès du « monstre » qu’ils ont eux-mêmes pour partie engendré en donnant à Donald Trump une couverture surdimensionnée simplement parce qu’il faisait de l’audience. (@LesEchos).

Trump enterre l’influence politique des médias traditionnels. Donald Trump emporte l’élection présidentielle américaine non pas sans les médias mais contre eux. Seuls quatre journaux sur 200 ont soutenu sa candidature. Il a fait face à une opposition médiatique massive et en a fait un argument, du reste, tout le long de sa campagne. Donald Trump n’était clairement pas le candidat des médias traditionnels mais cet homme d’affaires et de télévision qui rédige et envoie lui-même un nombre ahurissant de tweets sur tous les sujets, quels que soient les risques, est par contre le candidat des nouveaux médias. Sa stratégie n’aura pas varié : saturer Twitter, Facebook, Instagram et l’ensemble des réseaux sociaux de mots rassembleurs ou agressifs, polémiques ou intimes – comme ces tweets dans lesquel il félicite sa femme à la suite de ses apparitions à la télévision. Depuis l’ouverture de son compte Twitter, le candidat républicain a adressé plus de 34.000 tweets à ses fans, avec une constante: ce ton parlé, simple, direct, accessible, très personnel, aux antipodes du formatage des états-majors de partis. Le dernier, le 9 novembre, s’est voulu rassembleur : « Such a beautiful and important evening! The forgotten man and woman will never be forgotten again. We will all come together as never before », a-t-il posté. (@Challenges).

La faillite des “data scientists ». Le magazine américaine Wired s’est interrogé sur l’échec des prédictions des spécialistes du big data, qui pensaient tous improbable la victoire de Donald Trump. La quasi-totalité des instituts de sondages américains, qui envoyaient Hillary Clinton à la Maison-Blanche sans trop d’encombre, se sont donc fourvoyés. Et les grands médias américains, qui se basaient largement sur ces instituts de sondage, n’avaient pas non plus vu arriver la victoire de Donald Trump – certains font d’ailleurs déjà en train de faire leur mea culpa. Qu’en est-il des spécialistes des « big data », ces ingénieurs aux modèles et algorithmes à la pointe de la technologie ? Pareil. Tous pensaient improbable la défaite d’Hillary Clinton. (@Telerama).

Militants, trolls, bots… comment la mobilisation en ligne des pro-Trump a pesé. Tout au long de cette campagne pour la Maison Blanche, Donald Trump a bénéficié d’une armée d’internautes particulièrement actifs et virulents – parfois surnommée la « Trump’s Troll Army » – sur les plates-formes les plus populaires du Web. Une mobilisation très forte, qui a parfois surpris par son ampleur : l’émergence fulgurante du forum r/The_Donald sur Reddit, une autre plate-forme extrêmement fréquentée, a étonné jusqu’à son propre créateur. Ils étaient 5 000 abonnés en janvier ; un chiffre quasiment multiplié par dix le mois suivant, jusqu’à atteindre 267 000 aujourd’hui. (@Pixelsfr).

Revue de liens :
– Le New York Times et le Washington Post s’excusent après la victoire de Donald Trump « Les journalistes – diplômés, urbains, et pour une bonne part, libéraux, sont encore susceptibles de vivre et travailler dans des villes comme New York, Washington ou sur la côte Ouest. Que nous nous soyons tous rendus dans les Etats les plus favorables aux Républicains, ou que nous ayons interviewé des mineurs ou des chômeurs de l’industrie automobile (…) nous ne les avons pas pris au sérieux. Ou pas suffisamment », explique Margaret Sullivan du Washington Post. (@LeHuffPost).
– « Les médias doivent s’interroger sur leur usage immodéré des sondages ». « Le vote protestataire est toujours difficile à cerner. Les sondages n’arrivent pas toujours à identifier des formes de radicalité. » explique Yves Surel, chercheur au CNRS, à @franceinfo.
– Les médias américains esquissent un mea culpa. « Les résultats [de l’élection] suggèrent que les sondeurs ont largement sous-estimé le nombre d’électeurs de Trump ‘cachés’, ces gens qui ont lâché un bulletin Trump dans l’urne mais qui ne sont jamais apparus dans les radars des sondeurs », poursuit Nathan Bomey. (@LObs)
– Élection de Donald Trump : minute par minute, la déconfiture des journalistes. Aux alentours de 10 heures, alors que l’issue était encore incertaine, certains analystes politiques ont commencé à se remettre en question. Si Trump l’emporte, « les sondages avaient tort. Les prédictions ne valaient rien. Dites-moi si c’est la fin des instituts de sondages ? » a demandé Megyn Kelly, star de Fox News, à ses collègues. (@atlantico_fr).
– Donald Trump, l’homme qui creva la bulle filtrante (est-ce la faute des algorithmes ?)  (@MaisOuVaLeWeb).

En juillet, le réalisateur Michael Moore avait prédit la victoire de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Dans un texte publié sur son site Internet, puis reposté sur le Huffington Post, il expliquait : « Je suis désolé d’être le porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois avoir été assez clair l’été dernier lorsque j’ai affirmé que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis. Cette fois, j’ai des nouvelles encore pires à vous annoncer : Donald J. Trump va remporter l’élection du mois de novembre. » et il a rajouté : « Dans notre société, l’isoloir est l’un des derniers endroits dépourvus de caméras de sécurité, de micros, d’enfants, d’épouse, de patron et de policiers ! Vous pouvez y rester aussi longtemps que vous le souhaitez, et personne ne peut vous obliger à y faire quoi que ce soit ».

#Politique

Axel Dauchez lance une plateforme de lobbying citoyenCet été, Axel Dauchez quittait la présidence de Publicis France pour lancer Make.org. Le projet, très civic tech spirit, prend forme et, dans un climat préélectoral tendu, propose une voie particulièrement intéressante. (@LADN_EU).

L’appli Mon e-parti s’attaque au ras-le-bol citoyen. Comment faire mieux entendre la voix des citoyens, quand près d’un million de signatures contre la loi travail ne suffisent pas à bloquer un passage en force du gouvernement ? Pour le savoir, nous avons rencontré Serge Pilicer, fondateur de l’appli Mon e-parti, en cours de lancement. Mon e-parti a pour ambition de donner plus de voix aux citoyens. (@consoglobe).

#Megafichier

Les critiques pleuvent sur le mégafichier du gouvernement. Si le gouvernement voulait éviter de faire des vagues, il a échoué. La polémique enfle après la publication, le 28 octobre dernier, à la veille du week-end prolongé de la Toussaint, d’ un décret autorisant la création du fichier TES (« titres électroniques sécurisés »). Pour beaucoup c’est une porte ouverte à des dérives. « Nous partageons la finalité, mais créer un fichier unique centralisé pose problème », estime Mounir Mahjoubi, le président du Conseil national du numérique (CNNum). Ses critiques portent à la fois sur le fond – la création d’un « fichier monstre » regroupant les données biométriques de la quasi-totalité de la population française, qui pourrait être piraté ou détourné de son usage  –  et sur la forme – l’absence de débat parlementaire. « A fichier exceptionnel, il faut une consultation exceptionnelle », plaide Mounir Mahjoubi. Lundi, l’ organisme consultatif s’est autosaisi pour examiner des solutions alternatives et a appelé le gouvernement à suspendre l’application du décret, tant « l’existence de ce fichier laisse la porte ouverte à des dérives aussi probables qu’inacceptables ». (@LesEchos).

Le think-tank libéral GénérationLibre, dirigé par l’écrivain Gaspard Koenig, déposera en début de semaine prochaine un recours au Conseil d’État pour « excès de pouvoir » contre le mégafichier TES (Titres électroniques sécurisés). Cette base de données, créée par un décret publié le 30 octobre, doit réunir en un seul endroit de nombreuses informations personnelles, à savoir photo, identité et empreintes digitales. « C’est la question de la collecte toujours plus grande, toujours plus précise, toujours plus transparente d’informations personnelles sur les individus qui vont être centralisées dans un fichier qui va comporter absolument tous les Français », a rappelé Maître Nicolas Gardères, l’avocat de GénérationLibre. Un risque trop grand selon lui. Ce fichier « va être accessible aux services de police, de gendarmerie et de services de renseignement », a-t-il rappelé. « Il ne faut pas oublier que l’année prochaine il y a des élections, l’extrême droite est aux portes du pouvoir malgré tout, donc tout ça me paraît excessivement dangereux et c’est pour ça que c’est attaqué par GénérationLibre ». (@franceinfo).

Première concession du gouvernement sur les empreintes digitales. Les Français ne seront pas obligés de donner leurs empreintes digitales pour le « mégafichier » controversé quand ils demanderont une carte d’identité. Jeudi 10 novembre, Bernard Cazeneuve a fait une première concession concernant ce fichier TES (titres électroniques sécurisés), censé rassembler les données de 60 millions de Français. « Dans le cadre d’une demande ou d’un renouvellement de carte d’identité, le recueil et le versement des empreintes digitales dans la base TES seront soumis au consentement express et éclairé » du demandeur, qui pourra s’y opposer, a expliqué le ministre de l’intérieur. (@Pixelsfr).

L’article à lire pour mieux comprendre le décret sur le nouveau fichier biométrique Le scénario pourrait être celui d’un film de science-fiction : toutes les informations personnelles des citoyens français… centralisées sur un seul grand fichier. Pourtant, il s’agit bien d’un projet très contesté du gouvernement. Dans un décret, publié dimanche 30 octobre, ce dernier a décidé de créer le fichier TES, où seront conservées les données de votre carte d’identité et de votre passeport. De quoi inquiéter certains spécialistes et même la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), qui s’inquiète de la concentration de ces informations et de l’absence de contrôle parlementaire. Franceinfo vous explique de quoi il s’agit.  (@franceinfo).

Mégafichier : une aubaine à plusieurs millions d’euros ?  Si le nouveau mégafichier centralisant les identités de 60 millions de Français fait toujours aussi peur, il s’apprête à faire le bonheur des géants de la sécurité informatique, en particulier les français. Adopté sur simple décret et sans débat parlementaire, ce nouveau fichier devrait représenter un important contrat, potentiellement de plusieurs millions d’euros si l’on se base sur les précédents. (@LObs).

#Telecom

SFR pourrait se séparer d’une partie de ses titres de presse. Après avoir multiplié les rachats de journaux, Patrick Drahi estime que l’heure de la réorganisation a sonné. SFR, son opérateur télécoms, pourrait en effet se séparer d’une partie des titres de presse qu’il a récupérés en avril auprès d’Altice, sa maison-mère. « Nous pouvons être amenés à réorganiser notre portefeuille de journaux tant par des acquisitions que des cessions », a confié Michel Combes, directeur général d’Altice, aux « Echos », en marge de la conférence de presse de lancement de la chaîne locale BFM Paris, lundi soir. SFR entend donc bien rester éditeur de presse mais en rationalisant son portefeuille. (@LesEchos).

#Transport

Désencombrer les villes en ajoutant plus de voitures ? Los Angeles, désignée comme l’une des villes « leader de l’innovation des transports aux Etats-Unis » par le Shared-Use Mobility Center, compte réduire de 2% le nombre de voitures sur ses routes dans les 5 ans à venir. Ce qui représente près de 100 000 voitures. La proposition de Los Angeles repose sur l’ajout de près de 8 400 voitures au trafic routier pour le désengorger. La clé : ajouter des véhicules de covoiturage et d’auto-partage pour remplacer les voitures privées. La ville envisage de s’appuyer principalement sur les services de Lyft, Uber et Zipcar. La mégapole souhaiterait surtout mettre l’accent sur le ride splitting, le partage de course entre plusieurs usagers, pour optimiser les trajets et réduire encore davantage le trafic. Le climax de cette ambition se base sur l’installation de plateformes de transport multimodales qui combinerait plusieurs modes de transport : vélo, taxis, Uber, navettes, bus… (@latelier).

#Ville

Les municipalités pourraient gâcher 341 milliards dans le déploiement des Smart Cities. L’implémentation des Smart Cities, ces villes connectées qui promettent un confort de vie jusqu’ici inégalé, pourraient bien se révéler beaucoup plus ardue et coûteuse que prévu. Le rapport d’étude de Machina Research sur le déploiement des solutions de l’internet des objets est sans appel. Les municipalités pourraient gâcher 341 milliards de dollars au cours de l’implémentation de ces villes intelligentes. (@humanoides_FR).

 

10 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x Légende image. World’s First Street Art In The Amazonian Rainforest. World’s First Street Art In The Amazonian Rainforest | Bored Panda http://www.boredpanda.com/world-first-street-art-in-the-amazonian-rainforest/ Philippe Echaroux created this Street Art 2.0, a way of doing street art that replaces bomb sprays by technology.(@boredpanda).

#PresidentielleUS

Contrairement aux Etats-Unis, « les sondages fonctionnent en France ». A la surprise générale, Donald Trump a été élu président des États-Unis, mercredi 9 novembre, et pourtant les sondages donnaient Hillary Clinton gagnante. Est-ce que cela pourrait se produire France ? Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa, invité de franceinfo ne le pense pas. Les sondages ne l’ont pas vu venir ! Donald Trump a été élu 45e président des États-Unis, mercredi 9 novembre. Le riche homme d’affaire a battu Hillary Clinton. Et pourtant aucun institut de sondage ne l’avait prédit. Mais, en France, cela ne pourrait pas se produire, selon Gaël Sliman président de l’institut Odoxa invité de franceinfo mercredi 9 novembre. Selon lui, c’est la méthode de travail des instituts de sondage américains qui explique leur mauvais pronostic pour la présidentielle. Les instituts américains et britanniques [qui n’ont anticipé ni la victoire de David Cameron ni le Brexit] ne travaillent pas comme les Français. « En France, on croit aux classes sociales et à la méthode des quotas, alors qu’aux États-Unis on applique une méthode aléatoire, qui n’est même pas complètement appliquée dans les règles » explique Gaël Sliman. (@Franceinfo).

Victoire de Donald Trump : « Il est impossible de sonder un vote irrationnel » Donnée largement gagnante par les sondages, Hillary Clinton a été nettement battue à la surprise générale par le candidat républicain iconoclaste. Elements d’explication avec Daniel Warner, politologue américain. Après le « oui » au Brexit en juin, la victoire du républicain Donald Trump aux Etats-Unis, mardi 8 novembre, sonne comme un nouveau signal, très puissant, des « oubliés de la mondialisation » contre leurs élites. Donnée gagnante par les sondages, Hillary Clinton a été nettement battue à la surprise générale, par le milliardaire new-yorkais. Souvent qualifié de « populiste », Donald Trump n’a cessé durant sa campagne de multiplier les outrances et les controverses, fissurant un peu plus une société américaine déjà très divisée. De quoi le « vote Trump » est-il le nom ? Comment les sondages ont-ils pu autant se tromper ? Franceinfo a interrogé Daniel Warner, politologue américain. (@Franceinfo).

#MediaSocial

Méta-Media décrypte : Twitter Twitter a récemment fêté ses dix ans et fait régulièrement les gros titres : le format court et instantané des tweets en fait un outil propice aux gaffes et aux petites phrases. Mais Twitter n’est pas qu’une machine à buzz, c’est aussi un outil journalistique incontournable, pour informer et diffuser…(@Metamedia).

Comment savoir ce que quelqu’un regarde sur YouTube? En observant son trafic ! En théorie, quand vous regardez une vidéo sur YouTube, personne ne peut savoir de quel contenu il s’agit. Tous les échanges avec le site sont chiffrés en TLS. Même l’URL demandée n’est pas visible. Donc vous êtes parfaitement à l’abri d’éventuels fouineurs, tel que votre fournisseur d’accès ou les forces de l’ordre, n’est-ce pas ? Faux ! A l’occasion de la conférence de sécurité Black Hat Europe 2016, le chercheur en sécurité Ran Dubin a montré qu’il n’est pas nécessaire de déchiffrer le flux YouTube d’une personne pour savoir quelle vidéo elle regarde. Il suffit d’analyser son trafic et d’avoir un bon algorithme d’apprentissage automatique. (@01net)

#Environnement

939 mails non lus? Pour sauver la planète, commencez par nettoyer vos boîtes.  « Mails non lus : 939 ». Quand votre boîte dégouline de spams et de newsletters ouvertes une fois sur cinq, c’est la planète qui souffre. Car pour les stocker, ces mails, il faut… de l’énergie. Plus exactement, « pour chaque e-mail stocké, dix grammes de CO2 sont générés par an », selon les calculs de Cleanfox. Pourquoi est associé à chaque e-mail, comme nous sommes nombreux à l’ignorer, un coût écologique ? Parce qu’il y a desdata center (les centres de traitement des données où sont, entre autres, hébergés nos mails) à faire tourner. Ces data center, « il a fallu d’abord les fabriquer. Ils sont allumés en continu, ils doivent être refroidis… Sans compter que la plupart des mails sont dupliqués par sécurité au cas où l’un des data center soit victime d’un incendie », explique Edouard Nattée, cofondateur de Cleanfox. (@20minutes).

#innovation

A Toulouse, dix grandes entreprises ont décidé de mutualiser leur démarche d’open innovation en organisant ensemble un concours de start-up. Deux premiers projets ont été primés : une plate-forme dédiée au pilotage de l’intelligence collective et un casque de chantier connecté. La démarche, baptisée Synerthon (contraction de synergie et hackathon) a été lancée il y a quelques mois par le club d’entreprises toulousain Ambition Toulouse Métropole (ATM). « L’objectif est de mettre en œuvre une démarche d’innovation ouverte pour créer des synergies entre grands groupes et ETI, favorisant les échanges, le partage et l’intelligence collective, afin de former des alliances et de travailler à plusieurs avec des startups et des entreprises innovantes », souligne Jean Paoletti, président du club ATM et directeur régional d’Enedis. (@LUsineDigitale).

#SiliconValley

Victoire de Trump, les craintes de la high-tech. A quelle sauce seront-ils mangés ? C’est ce que se demandent aujourd’hui nombre de fleurons américains de la high tech et des télécoms après l’élection de Donald Trump à la tête du pays de l’Oncle Sam. Hillary Clinton, en bonne élève, avait passé au peigne fin ce secteur clé de l’économie. La candidate démocrate s’était notamment positionnée en faveur de la neutralité du Net, souhaitait lutter contre la fracture numérique concernant le haut débit, ou encore accompagner les investissements dans la 5G. A l’inverse, Donald Trump n’a pas affiché de programme clair. Le futur président des Etats-Unis s’est contenté de prendre position contre certains deals, politiques industrielles, et décisions gouvernementales lorsqu’il y trouvait un gain politique immédiat. (@latribune). A lire aussi : Le secteur de la « tech » tremble après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche (@LesEchos).

#Livraison

Deliveroo: bientôt une convention collective pour les livreurs ? Le syndicat britannique des travailleurs indépendants (Independent Workers Union of Great Britain, IWGB) veut que Deliveroo, qui existe depuis 2013, le reconnaisse comme interlocuteur à Camden, un quartier du nord de Londres, première étape vers la négociation d’une amélioration des conditions de travail et des salaires des livreurs. (@latribune).

Pourquoi Amazon reste le chouchou des Français. Le géant américain Amazon reste l’enseigne de distribution préférée des Français, dans un environnement où de nouveaux entrants viennent bousculer les positions établies et où le prix n’est plus le seul élément d’attractivité, selon une étude publiée vendredi 4 novembre par le cabinet OC&C. Ce cabinet auditionne chaque année 5.000 consommateurs français pour mesurer l’attractivité de 106 enseignes, en se basant sur différents critères (prix bas, qualité des produits, choix, services …). (@Challenges).

#Cyberpiratage

Pourquoi les ampoules connectées sont une cible de choix pour les pirates Les ampoules, nouvelle porte d’entrée des hackers pour accéder à des données sensibles ? Une fois connectés, ces objets s’exposent au piratage, comme le rapporte le New York Times, et peuvent dès lors servir d’accès à d’autres objets d’un même réseau. Une équipe de chercheurs est parvenue à pirater à distance le modèle Philips Hue, qui permet en théorie de contrôler facilement et de personnaliser l’éclairage de son domicile. Pour ce faire, Eyal Ronen, du Weizmann Institute of Technology (Israel) et Colin O’Flynn, de la Dalhousie University (Halifax, Canada), ont élaboré une fausse mise à jour de l’appareil, avant d’y incorporer un logiciel malveillant et de l’envoyer à une ampoule cible. Le programme en question a par la suite conduit l’objet contaminé à attaquer les autres ampoules de son réseau, pour que les chercheurs puissent en prendre le contrôle. Les ampoules connectées Philips Hue ont pour particularité de communiquer entre elles via une technologie utilisée principalement dans le domaine de la domotique: le protocole ZigBee. Ce dernier est notamment utilisé par le Logitech Harmony Ultimate, une télécommande universelle pour gérer à distance les appareils de la maison. Il aura en l’occurrence permis aux chercheurs de favoriser une réaction en chaîne. (@FigaroTech).

#Politique

 

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 5 Voici la cinquième et dernière partie d’une série d’articles faisant un tour d’horizon de l’impact du numérique sur le fonctionnement des démocraties. Elle avait commencé avec une entrée en matière sur les raisons pour lesquelles la soif de démocratie participative grandit, suivie d’une seconde partie passant en revue les grandes applications du numérique en politique, d’une troisième sur les civic techs et d’une quatrième sur la démocratie participative visant à promouvoir des candidats issus de processus participatifs aux élections, comme LaPrimaire.org. Nous allons ici traiter de l’influence des grands acteurs du numérique sur la démocratie ainsi que la perspective de voir l’intelligence artificielle se porter au secours du politique, poursuite de la prospective dans ce domaine que j’avais déjà abordée il y a quelques mois. Cette série se terminera par une description des nouvelles formes de leadership qui pourraient émerger de la démocratie participative numérique, en faisant un parallèle avec celles qui s’exercent dans les startups. (@frenchweb).

Comment les CivicTech peuvent doper la démocratie et détrôner les politiques ? avec: Serge Pilicer, fondateur de Mon e-parti. (@BFMBusiness).

09 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Smart City made in USA. Qu’en est-il des villes, dans le pays qui a vu naître l’expression Smart Cities ? Boyd Cohen, chercheur américain, explique la transformation de ce concept totalement technologique, vers la Smart City 2.0, prise en charge par les villes, comme élément de planification systémique et maintenant une vision 3.0 citoyenne, qui vient se ressourcer dans la ville participative. Mais quel a été son parcours aux États-Uns ? Il a fallu attendre pratiquement la fin du mandat du Président Obama pour voir apparaître une initiative, bénéficiant d’une approche globale, transversale et citoyenne. Ce n’est que le 28 septembre 2016 qu’il a annoncé le programme « White House Smart Initiatives », en vue d’encourager les initiatives urbaines dans des domaines transverses, tels le climat, le transport, la sécurité, les services. Les sommes annoncées sont modestes, même si elles s’ajoutent à d’autres actions, telles que le « Code for America » ou encore l’« Open Government Initiative ». (@latribune).

#PresidentielUS

Comment la victoire de Trump a-t-elle pu échapper aux sondages et aux médias ? Hillary Clinton devait, selon les medias et les sondages, remporter l’élection américaine et devenir la première femme présidente des Etats-Unis. Une prédiction balayée par les urnes. Le New York Times explique le mercredi 9 novembre : « Les médias n’ont pas remis en question les enquêtes d’opinion qui confirmaient leur sentiment que Donald Trump n’avait aucune chance de l’emporter. Ils ont dépeint les partisans de Trump qui croyaient encore en ses chances comme coupés de la réalité. Finalement, c’était l’inverse. » (@Lesdecodeurs).

#Recherche

Il y a quelques années, Natalyia Kosmyna est arrivée d’Ukraine sans parler le français, elle décroche sa thèse à 25 ans. Elle est aujourd’hui chercheuse à l’INRIA, spécialiste des interfaces neuronales, et vient de décrocher un prix de la fondation L’oréal et de l’Unesco « Génération Jeunes Chercheuses ». Ses travaux permettent d’enregistrer en temps réel l’activité du cerveau, d’interpréter cette activité électrique, pour ensuite passer des commandes précises. Il s’agit en quelque sortede faire bouger les objets par la pensée. (Blog Soyons smart! – @france3Bretagne).

#Innovation

La start-up toulousaine Sunbirds lance le premier drone solaire commercialisable. Une innovation unique au monde, qui permet aux professionnels et aux passionnés d’avoir un drone écolo pouvant voler 8 heures d’affilée. Les premiers exemplaires sont attendus pour début 2017. (Blog Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Formation

Grande École du Numérique : 171 formations labellisées ont bénéficié de 5 millions d’euros de financements nationaux. Lancée en septembre 2015 par le Président de la République, la Grande École du Numérique a pour objectif de labelliser des formations aux métiers du numérique pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes en situation de recherche d’emploi. Après une première vague de 171 labellisations en début d’année, un deuxième appel à projets doté de 10 millions d’euros a été lancé cet été pour atteindre l’objectif annoncé : permettre la formation de 10 000 personnes. Un groupement d’intérêt public a également été créé en octobre pour piloter le projet, réunissant des acteurs publics et privés. Pour en savoir plus sur les objectifs recherchés @BlogModerateur  a interviewé la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

#ObjetConnecte

L’Arcep appelle les entreprises françaises à se lancer dans l’Internet des objets. Lundi 7 octobre, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) réunit les acteurs de l’Internet des objets pour leur présenter son projet de régulation « pro innovation ». Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, veut encourager tous les acteurs du secteur, à la fois opérateurs télécoms et entreprises de services ou industries, à se lancer sans attendre de « régulation miracle ». « Le message que nous voulons porter aux entreprises utilisatrices est simple : il faut y aller », insiste le président de l’Arcep, qui s’étonne de la frilosité des entreprises à mettre en œuvre des nouveaux services liés à l’Internet des objets. (@FigaroTech).

#Drone

La télévision commence à s’intéresser aux courses de drones, un sport mécanique qui gagne en popularité.  La chaîne Eurosport 1 a diffusé une course de drones, le mardi 8 novembre, une première à la télévision française. La chaîne avait annoncé en octobre un partenariat avec DR1 Racing, un des plus grands organisateurs de courses de drones. Celle diffusée mardi sera la DR1 Invitational de Los Angeles, qui oppose douze pilotes venus de différents pays. La course ne sera toutefois pas diffusée en direct. (@FranceBleu). A lire : Trois chiffres pour comprendre les courses de drones (@franceinfo).