14 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#SuperLune

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Lundi 14 novembre, la plus grande et la plus lumineuse « super Lune » depuis 1948 sera visible dans le ciel, selon les estimations de la Nasa. Les astronomes et amoureux des astres pourront profiter de deux phénomènes : la phase de pleine Lune tombe presque au moment où le satellite, dont l’orbite est elliptique, est au plus près de la Terre. « Une super Lune peut être jusqu’à 14% plus grande et 30% plus lumineuse qu’une pleine Lune à son apogée », explique la Nasa. Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne rien rater de cette illusion d’optique. Légende image : Une lune géante s’est levée, le 12 juillet 2014, comme ici dans un champ près de Lake Oath, dans le Dakota du Sud (Etats-Unis). Photo Aaron J Groen / Solent News / Sipa. (@Franceinfo).

#Automatisation

« Un robot n’est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l’être humain. » Isaac Asimov, écrivain de science-fiction.

L’entrepreneur américain Elon Musk, Pdg de Telsa,  estime que l‘automatisation croissante et le développement de l’IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel. « Je pense qu’il y a de bonnes chances pour que nous finissions par avoir un revenu de base universel ou quelque chose comme ça, du fait de l’automatisation. Je ne vois pas comment faire autrement. Je pense que c’est ce qui devrait arriver », a-t-il confié, alors que ce sujet prend une place croissante dans ses activités et va jusqu’à l’inciter à mobiliser une partie de ses ressources financières. Avec l’automatisation, il faut plutôt y voir une opportunité pour se libérer des tâches ingrates, répétitives ou pénibles. « Les gens auront plus de temps pour faire d’autres choses, des choses plus complexes, des choses plus intéressantes. En tout cas, plus de temps libre. Et puis nous devons trouver comment nous intégrer dans un mode et un futur avec une IA avancée », ajoute t il. (@Numerama).

Le think-tank Renaissance Numérique se penche sur le programme de Benoit Hamon, candidat à la primaire de gauche. Il prévoit de soumettre les robots et les machines à l’impôt pour financer le système de protection sociale… des humains. « Pour financer le revenu universel d’existence (…) on pourrait imaginer demain un salaire fictif, virtuel, pour un robot et la manière dont on fait contribuer ce robot au financement de notre protection sociale. (…) Si le robot ne cotise pas, c’est pas possible, si le robot ne paye pas d’impôt c’est pas possible, c’est cette révolution là aussi que je veux mettre en œuvre : pensons demain une fiscalité qui se fonde non pas sur le nombre de travailleurs qu’il y a dans notre entreprise, mais sur la richesse créée par l’entreprise », a déclaré Benoit Hamon sur BFMTV le 30 octobre. Des questions pratiques se posent. À partir de quand une machine est elle considérés comme un robot ? Peut-on vraiment mesurer la productivité d’un robot ? (@LUsineDigitale).

Dans un projet de motion publié en mai, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen lance une réflexion autour du statut des robots et propose de leur attribuer le qualificatif de « personnes électroniques ». Cette nouvelle personnalité juridique doit permettre de les doter de « droits et de devoirs bien précis ». Alain Bensoussan, président de l’Association du droit des robots et avocat en droit des nouvelles technologies explique : .« Pour rendre plus acceptable la banalisation des robots dans la société, les entreprises pourraient, en plus, s’acquitter d’une taxe sur les robots. Elle servirait à maintenir l’employabilité des citoyens, notamment dans les métiers du numérique ». 

#InteligenceArtificielle

Un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle.  Le site LaTribune publie des extraits issus de l’émission « FutureMag », diffusée sur Arte : un faux Rembrandt créé par une intelligence artificielle. Plus de 400 ans après la mort de Rembrandt, un groupe d’historiens de l’art, d’analystes de données et d’informaticiens s’est lancé le pari fou de créer un tableau de Rembrandt via une intelligence artificielle et des imprimantes 3D. En analysant sous toutes les coutures plus de 300 tableaux de l’artiste et à l’aide de leur algorithme puissant, ils ont réussi à concevoir un nouveau portrait qui aurait pu être imaginé par le Maître hollandais. Après 500 heures de calculs, l’ordinateur a donné naissance à un tableau saisissant totalement inédit. (@latribune).

Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme. Google Brain, le programme de recherche en intelligence artificielle du géant Google, vient de franchir un palier étonnant et quelque peu inquiétant. En effet, deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme.(@sciencepost_fr).

#Fichage

La publication du décret du 28 octobre 2016 relatif au fichier des Titres Électroniques Sécurisés a fait naître de grandes inquiétudes quant à la création d’un fichier centralisé d’État contenant les données biométriques de près de 60 millions de nos concitoyens. Pour en saisir les enjeux et les risques, il est important de comprendre les principes architecturaux et fonctionnels du traitement de données personnelles dont il est question. La biométrie a deux usages principaux : l’authentification et l’identification. L’authentification vise à déterminer si une personne est bien celle qu’elle prétend être. Pour cela, on compare les données biométriques de la personne avec celles qui ont été préalablement collectées de façon contrôlée auprès de la personne ayant cette identité. L’identification, pour sa part, vise à retrouver l’identité associée à une trace biométrique que l’on possède, qu’elle ait été collectée sur une scène de crime ou qu’elle ait été prélevée sur un cadavre inconnu ou une personne amnésique. (@FrPellegrini).

#Surveillance

Un ancien hacker de la NSA explique comment piéger Big Brother. Google, Facebook, les fournisseurs d’accès, les grandes entreprises,… Tous disposent désormais d’importantes bases de données dans lesquelles ils stockent tout ce qu’ils peuvent sur leurs utilisateurs. Depuis que les grands groupes ont découvert le big data, il est de plus en difficile, en tant que simple citoyen, d’échapper à leur surveillance numérique. Mais selon David Venable, un ancien hacker de la NSA devenu consultant, ce n’est pas encore totalement impossible. A l’occasion de la conférence Black Hat Europe 2016, cet expert a expliqué comment préserver son jardin secret à l’abri de l’œil instigateur de Google et consorts. Mais pour piéger Big Brother, il faut d’abord comprendre comment il fonctionne.  « Localisations, habitudes quotidiennes, domaines d’intérêt, amis, sentiments, connexions réseau… tout est collecté dans le but d’établir de vous un profil. (@BFMTV).

#Hacker

Larry Lessig est l’un des plus fins constitutionnalistes du pays. Il a créé il y a 8 ans à Harvard un centre dédié à l’analyse de la corruption systémique. Il a écrit Republic Lost. Il s’est présenté aux primaires démocrates, en retire une expérience tout à fait personnelle de la campagne. Il a débattu jeudi 10 novembre sur le site de @Mediapart. Au nom de son pays malade et de son ami mort, Aaron Swartz, hackeur de génie et enfant chéri de l’internet, il veut changer la donne. Après de multiples expérimentations pour imposer le thème de l’influence de l’argent dans la campagne présidentielle américaine, il a décidé de se porter candidat, dans le camp démocrate. Une expérience tragique qui dit tout, bien avant la victoire de Donald Trump, de l’état de la démocratie américaine. A lire aussi : Lawrence Lessig : « Le Congrès américain est devenu le bras armé des puissances de l’argent ». (@telerama).

Aaron Swartz, informaticien et programmeur de génie, est devenu depuis son suicide en 2013le symbole de la lutte en faveur d’un Internet libre face à l’intransigeante justice américaine. Vu par beaucoup comme un « martyr du web », ce jeune homme avait été inculpé de fraude électronique pour avoir piraté et mis disposition du public près de 5 millions d’articles scientifiques uniquement accessibles par abonnement. Cet hacktiviste aurait eu 30 ans le 8 novembre. , et à cette occasion, une ONG basée à Lubiana (Slovénie) lui a rendu un bel hommage. (@libe). A lire aussi : Aaron Swartz : sur les traces d’une étoile filante du Net et Où lire gratuitement les textes de « l’hacktiviste » Aaron Swartz ? (@telerama).

Alexandra Elbakyan : la pirate scientifique. Née en 1988 au Kazakhstan, elle est fascinée par « les livres de science soviétiques, qui expliquent scientifiquement tous les miracles attribués aux dieux ou à la magie ». Elle étudie les neurosciences à Astana et son université n’a pas les moyens de payer l’abonnement aux publications des éditeurs scientifiques. Pour son projet de recherche (l’interactivité cerveau-machine), elle aurait dû acheter chaque article autour de 30 dollars – un prix faramineux quand on sait qu’il faut consulter des dizaines ou des centaines d’articles. Elle n’a qu’une solution : les pirater. Elle découvre l’existence de forums où étudiants et chercheurs partagent leurs documents sur requête, et devient un membre très actif de ces communautés. Il existe d’autres possibilités : sur Twitter, le hashtag #IcanhazPDF, apparu en janvier 2011, permet de formuler une demande et de l’effacer dès réception. Plus old-school, on peut contacter l’auteur de l’étude – il garde traditionnellement une copie qu’il est ravi de faire circuler. Mais toutes ces méthodes sont fastidieuses, et Elbakyan est une étudiante brillante, idéaliste et… programmatrice. Elle crée en 2011 scihub.org (Science Hub), le Pirate Bay de la science. Le site ne se contente pas d’héberger un stock de fichiers : si l’article n’est pas disponible, il va le télécharger chez l’éditeur, grâce aux clés fournies par des abonnés.  (@LADN_EU).

#MediaSocial

Tour d’horizon 2016 des usages, faits et chiffres en 115 points clés. L’ubiquité des médias sociaux n’est plus à prouver. Ils sont devenus le quotidien des plus de 3 milliards d’internautes que compte la planète. L’agence digitale Skilled a effectué une exhaustive compilation qui dresse un état des lieux des usages des médias sociaux en 2016. (@olivcim).

 

#Commerce

Alibaba engrange plus de 16 milliards d’euros lors de la « journée des célibataires » en ChineL’ensemble des sites marchands que regroupe le chinois Alibaba ont battu tous les records lors de la “Journée des célibataires” qui s’est tenue le 11 novembre. Initiée depuis 2009 par Alibaba, cette journée de soldes a une fois de plus affolé les compteurs. 917 millions d’euros ont été dépensés au cours des 5 premières minutes sur les deux principaux sites marchands d’Alibaba, Taobao et Tmall. Au terme de la journée, le montant total des achats a atteint 16,3 milliards d’euros (17,7 milliards de dollars). (@zdnetfr).