La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Photographies de David Jordan de la résilience de la ville de Detroit au clair de lune. Récemment, Detroit a dépensé 185 millions de dollars pour installer des dizaines de milliers de nouveaux lampadaires LED dans toute la ville.
► Detroit, ville-résiliente. En 2013, la ville de Detroit, endettée de 18,5 milliards de dollars, a déclaré faillite. Ancienne capitale automobile des États-Unis, elle est devenue une « Shrinking city », une ville « qui rétrécit ». Elle est passée de 1,8 million d’habitants en 2005 à 700.000 en 2012. Depuis 2016, tel un phénix, Détroit semble renaître de ses cendres. Elle expérimente un modèle de gestion davantage communautaire et inclusif, grâce à l’action de nombre d’ONG qui ont pris, durant un temps, le relais d’une municipalité défaillante. En 2018, son système scolaire, qui assure l’éducation de 46.000 élèves, vient d’être remis à flot par l’État du Michigan.
► Revue de liens : À voir le documentaire sur le site de @Artefr : USA : Detroit, la renaissance. À lire : Détroit, le phœnix du Midwest.
#InternetDesObjets
► Si les objets connectés sont considérés, par les promoteurs de la Smart City, comme les éléments clés de la compétitivité et du développement des territoires, ce sont surtout la prise en compte des usages et les orientations en matière de développement technologique qui permettront aux villes de réussir leur pari. Pour Tony Canadas, Président de La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC), connecter une ville ne la rend pas plus intelligente pour autant. Il explique : « Alors la Smart City relève-telle de l’intelligence collective ou se résume-t-elle finalement à une gestion optimisée des flux via l’outil numérique ? La question n’est malheureusement pas si tranchée, puisque la notion de Smart City semble faire entrer en conflit les technologies et les usages, alors qu’il serait plus judicieux qu’elles fonctionnent de concert. » (@villeintelmag).
#Energie
► Grandes métropoles européennes : des solutions technologiques pour la transition énergétique. Énergie, mobilité, réseaux, éclairage, construction, big data… De nombreuses grandes villes d’Europe misent sur les nouvelles technologies pour accélérer leur transition énergétique. Exemples. Selon les Nations unies, les villes concentrent aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale et sont à l’origine de près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont également en première ligne pour expérimenter de nouvelles technologies qui peuvent favoriser la transition énergétique. Énergies renouvelables, mobilité « verte », réseaux et éclairage intelligents, performance énergétique des bâtiments, valorisation des déchets… Dans tous ces domaines, les grandes métropoles européennes innovent, afin de réduire leur consommation d’énergies fossiles et de diminuer leurs émissions de carbone.
#Santé
► L’entreprise technologique bordelaise Invivox a développé une plateforme permettant de mettre en relation des médecins du monde entier qui se déplacent chez leurs confrères pour découvrir une nouvelle technique opératoire ou encore une nouvelle approche thérapeutique. Ces formations s’effectuent au bloc opératoire ou en salle, en tête-à-tête ou en petits groupes. Un des fondateurs explique : « On veut démocratiser l’accès aux meilleurs experts du monde entier, la formation continue des médecins est un défi du XXIème siècle, et un médecin bien formé, c’est la garantie de patients mieux soignés ». La société compte aujourd’hui plus de 1 400 formateurs originaires de plus de 63 pays. (@LExpress).
#Emploi
► Selon une étude britannique menée par le cabinet PwC, « l’IA ne va pas créer de chômage technologique puisqu’elle pourrait supprimer et créer un nombre équivalent d’emplois ». L’étude prédit une disparition de 7 millions d’emplois, mais aussi l’apparition de 7,2 millions d’autres, ce qui représenterait donc une augmentation d’emplois. Toujours d’après le même document, ce sont les secteurs du transport et de l’industrie manufacturière qui pourraient être les plus touchés par la démocratisation de l’IA. En revanche, les domaines de la santé et de l’éducation pourraient bien être avantagés par l’IA. « Les nouvelles technologies majeures, des machines à vapeur aux ordinateurs, déplacent certains emplois existants mais génèrent également des gains de productivité importants, ce qui a pour conséquence de réduire les prix et augmenter les revenus réels et les dépenses. Cette situation crée un besoin supplémentaire de travailleurs », a analysé John Hawksworth, économiste en chef chez PwC, dans un communiqué. (@MashableFR).
#Télécoms
► La concentration se poursuit en Europe. Mardi 17 juillet, l’opérateur suédois Telia a annoncé le rachat, pour 21 milliards de couronnes suédoises (2 milliards d’euros), des activités norvégiennes du groupe danois TDC. Le mouvement répond à une logique connue : la convergence fixe-mobile. Telia est un acteur incontournable du mobile en Norvège. TDC joue un rôle similaire dans l’Internet fixe et la télévision câblée. Les deux groupes disputent la première place en Norvège sur leurs marchés respectifs à Telenor, l’opérateur historique du pays. Réunis, ils lui donneront plus de fil à retordre. (@LesEchos).
#Europe
► L’Union européenne inflige une amende record de 4,3 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante concernant Android. C’est un record. L’Union européenne inflige une amende de 4,34 milliards d’euros à Google pour « pratiques illégales », a annoncé la Commission européenne, mercredi 18 juillet, dans un communiqué. Bruxelles reproche au géant du web d’avoir abusé de la position dominante de son système d’exploitation pour smartphone, Android, afin d’asseoir la suprématie de ses propres applications. La Commission européenne a également sommé l’entreprise américaine « de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires journalier moyen mondial d’Alphabet », la société mère de Google, qui a annoncé sa volonté de faire appel. À lire : Amende Google : les leçons du précédent Microsoft et Les six questions que pose l’amende de Google (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
► Des milliers d’experts en intelligence artificielle s’engagent à ne pas participer à la création d’armes. « La décision de prendre une vie humaine ne devrait jamais être déléguée à une machine. » Dans une lettre ouverte publiée mercredi 18 juillet, plus de 2 400 chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) se sont engagés à « ne jamais participer ou soutenir le développement, la fabrication, le commerce ou l’usage d’armes létales autonomes ». « Nous appelons les gouvernements à bâtir un avenir encadré par des normes, des règles et des lois internationales solides contre les armes létales autonomes. Etant donné que cela n’existe pas encore, nous avons décidé de nous en tenir à ce principe. » (@LeMondefr).
#Internet
► Google se paye un second câble sous-marin privé. Et de deux ! Google n’hésite pas à casser la tirelire pour sécuriser son gros trafic Internet à travers le monde. Après avoir annoncé, au mois de janvier, le déploiement d’un câble sous-marin privé, baptisé Curie, entre la côte Ouest des États-Unis et le Chili (lequel sera opérationnel l’an prochain), le géant américain a indiqué ce mardi qu’il allait tirer un nouveau câble en propre du pays de l’Oncle Sam au Vieux Continent. Cette artère-ci, qui reposera sous l’Atlantique, partira de Virginia Beach, sur la côte Est des États-Unis, pour rejoindre « la côte Atlantique française », précise le groupe de Mountain View dans un communiqué. Son nom ? Dunant, « en hommage à Henri Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge », lit-on. (@latribune). A lire aussi : Google va installer un câble entre les côtes américaines et françaises. (@pixelsfr).