Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Agriculture
Dans le désert australien, une ferme solaire unique au monde d’une superficie de 20 hectares permet de faire pousser et de récolter 17 000 tonnes de tomates chaque année en utilisant seulement le soleil et l’eau de mer. Photo Sundrop. (@Demotivateur).
A Boigneville (Essonne), l’institut du végétal Arvalis vient d’inaugurer sa Digiferme : « la ferme numérique de demain au service des grandes cultures ». Sur une parcelle de 150 ha, cette société teste les innovations technologiques qui équiperont les agriculteurs de demain, comme des lunettes connectées ou des robots désherbeurs. « Ce projet doit être au service des agriculteurs du futur et ces nouvelles technologies devront contribuer à améliorer la multiperformance des exploitations. Le numérique doit être un facteur de progrès », explique Jacques Mathieu, directeur d’Arvalis. Alors, les robots vont-ils remplacer les agriculteurs ? (@LeParisien_91). A lire : Le point sur les robots agricoles et la robotique (@TerrenetFR).
La première ferme urbaine indoor a ouvert à Lyon. Les produits poussent hors sol, avec peu d’eau et sans voir le soleil. Mais aussi sans produits phytosanitaires. Créé par la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), cette usine verticale de cinq étages est dédiée à la production de plantes et de légumes. Ils poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@LePoint).
Situé à Paris, le groupe coopératif InVivo a investi, en 2015-2016, 300 millions d’euros dans ses usines et dans le rachat de sociétés. Son plan stratégique explore des relais de croissance sélectionnés pour leur rentabilité. L’objectif : manger local, exporter et développer une agriculture de pointe. (@ouestfrance).
Revue de liens : – L’agriculture hollandaise est l’une des plus technologiques au monde. Dans les fermes des Pays-Bas, toutes les tâches sont désormais automatisées ; — . Visite d’une ferme du futur en Catalogue (Espagne) où depuis une salle de contrôle, le patron a la main sur la totalité de la porcherie ; – En Belgique, bienvenu chez Urban Crops, premier centre de recherche européen dédié à l’agriculture verticale (@franceinfo).
#JeuVideo
Comment la ville de Paris compte devenir la capitale européenne de l’esport. Capables de remplir des stades entiers, les compétitions d’ e-sport sont aujourd’hui dans les radars de nombreuses villes, jusqu’ici portées par le football ou le rugby. Si des capitales comme Séoul en ont fait un sport majeur sur leurs terres, d’autres comptent à leur tour s’imposer en champion du domaine. C’est notamment le cas de la ville de Paris dont l’ ambition est de devenir la capitale européenne du sport électronique. Un premier événement significatif, l’organisation par la capitale du championnat d’europe de football sur PES en partenariat avec la startup WGF (Word Gaming Federation). Voir l’émission Contre/champs de @bymaddyness.
En pariant sur l’e-sport, médias et annonceurs partent à la conquête d’un nouvel eldorado, celui du jeune de 15 à 35 ans. Le sport électronique fédère des centaines de millions de jeunes internautes à travers le monde. À l’échelle européenne, la France serait le pays le plus addict à ces compétitions derrière l’Allemagne. Ainsi les chaines de télévision multiplient les projets autour des compétitions de jeux vidéo. (@Figaro_Economie).
Webedia arrive en force à la Paris Games Week. Webedia passe de la théorie à la pratique. Trois semaines après avoir annoncé le rachat de plusieurs sociétés du monde de l’e-sport, le groupe média va mettre en branle pour la première fois son dispositif complet lors de la Paris Games Week. «C’est une esquisse de ce que nous souhaitons mettre en œuvre à l’avenir pour développer l’audience de l’e-sport et aller toucher de nouveaux publics», explique Cédric Page, directeur général «gaming» du groupe. Compétitions, animations avec des youtubeurs maison et des joueurs professionnels, émissions en direct à la télévision et sur le Web: la présence de Webedia sera constante durant les cinq jours de la manifestation. (@Figaro_Economie).
#Robot
Est-il inévitable que nous finissions par créer des machines plus intelligentes que nous ? L’ordinateur « super-intelligent », qui n’a plus besoin d’humains pour améliorer ses performances, est-il vraisemblable ? Signifie-t-il la mise au rencart de notre espèce ? Ce n’est pas de la science-fiction… Bien. Très bien. « Vous ne ressentez ni la faim, ni le froid, ni la chaleur, ni la douleur. Vous n’avez nul besoin de manger ou de prendre un médicament, quoique vous puissiez le faire si vous en avez envie. Vous êtes beau, intelligent et charismatique, comme le sont également vos amis, vos collègues de travail et vos amours. Vous ne craignez pas la mort. Regardez à travers les vitres de votre bureau, vous voyez les flèches ensoleillées des tours surplombant des boulevards bordés d’arbres. En tous cas, c’est ce que vous pensez voir, puisqu’en fait, vous vivez dans une réalité virtuelle. Et vous n’êtes pas « vous » au sens traditionnel du terme. Vous êtes un « em », un cerveau robotiquement simulé, créé en scannant un cerveau humain téléchargé dans un ordinateur. » Ainsi commence l’article consacré par le très sérieux magazine Chronicle of Higher Education, consacré au livre récemment paru, The World of Em ». Sous-titre : Travail, amour et vie quand les robots domineront la planète. Son auteur, Robin Hanson n’est pas un romancier de science-fiction. Mais un physicien (il a passé son doctorat dans le domaine de l’intelligence artificielle), qui enseigne la philosophe à Oxford et l’économie à l’université George Mason. Nick Bostrom, le directeur de l’Institut du futur de l’humanité d’Oxford, estime qu’il est – je cite – « peut-être le penseur le plus original par ici dans le domaine des sciences sociales ». (@franceculture).
#Publicite
Uber a utilisé des drones pour mettre de la pub devant les voitures. À Mexico, les conducteurs pris dans les embouteillages ont vu des drones leur voler au-dessus du pare-brise, avec un message publicitaire pour Uberpool, le service de covoiturage d’Uber. « Si nous utilisions tous Pool, suggère la pancarte publicitaire portée par un drone, la ville serait pour vous, pas pour 5,5 millions de voitures ». Une autre, plus subtile, demande au conducteur s’il est tout seul dans sa voiture, et lui dit qu’il ne « voit donc jamais les volcans », en référence aux nombreux volcans qui bordent la ville de Mexico, que les conducteurs qui doivent rester attentifs à la route n’ont jamais le loisir d’observer en détails. (@Numerama). A lire aussi : Les drones, avenir de la publicité ? (@latelier).
La publicité ciblée, le jackpot des géants des télécoms et des médias ? Pour Randall Stephenson, le PDG d’AT&T, numéro deux des télécoms aux Etats-Unis leader de la télévision par satellite, le rachat du géant des médias Time Warner doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure dans la publicité: « Nous utiliserons les connaissances [sur les utilisateurs, Ndlr] pour faire de la publicité ciblée ». Laquelle s’avère, à l’en croire, « beaucoup plus efficace et ayant beaucoup plus de valeur à la fois pour les annonceurs et pour nos clients ». L’idée est simple : en croisant les monceaux de données qu’il détient sur ses clients mobile ou Internet fixe avec celles récoltées via ses actifs dans les médias, le PDG estime disposer d’un trésor pour séduire les annonceurs. A savoir être en mesure de proposer la bonne publicité, à la bonne personne, sur le bon canal (chaîne, plateforme de streaming, appli mobile…) et au bon moment. (@latribune).
#Emploi
Royaume-Uni : les robots menacent 860.000 emplois dans le secteur public. Le débat sur la place de la robotique dans le marché du travail outre-Manche risque d’être relancé. Plus de 860.000 emplois dans le secteur public pourraient être détruits d’ici 2030 en raison de l’automatisation de certaines tâches selon une étude menée par le cabinet Deloitte et l’université d’Oxford. Malgré de fortes inquiétudes, de nombreux postes seraient relativement protégés. Le rapport cite le cas du secteur éducatif, du système national de santé (national health service), ou de l’industrie de la santé et tous les postes qui nécessitent une interaction avec le public. Les postes qui requièrent « un haut degré d’interaction personnelle, comprenant des emplois comme les enseignants, les travailleurs sociaux et les policiers » auraient 23% de chances d’être automatisés. Dans les services de santé, le nombre de sages femmes est passé de 210.000 en 2001 à 274.000 en 2015. Mais selon les projections du cabinet, ce chiffre pourrait baisser à 266.000 d’ici 2030. De même que si le nombre de directeurs d’hôpitaux, de cliniques et de cabinets médicaux a augmenté entre 2001 et 2015 passant de 8.500 à 10.000, ils ne pourraient être que 2.000 à l’horizon 2030. Mike Turley, en charge de l’étude du secteur public à Deloitte explique que : « Nous sommes déjà en train de voir des exemples de technologie qui jouent un rôle dans le secteur public. Des processus automatisés sont employés dans l’administration locale pour la saisie des données, des métros et des trains sans conducteur sont de plus en plus répandus, de nombreux capteurs sont utilisés dans les hôpitaux et les maisons médicales pour contrôler les patients et donner aux sages femmes et infirmiers plus de temps pour l’échange avec les malades. » (@latribune).
#Numerique
Ultraconnectée, Marseille se rêve en « hub numérique » mondial. Loin de son image d’Epinal de capitale de la bouillabaisse et du savon artisanal, Marseille mise aujourd’hui sur l’industrie numérique, profitant des 13 câbles sous-marins de fibre optique qui connectent ses plages au monde entier. « La quatrième révolution industrielle arrive, la révolution 2.0, essentiellement avec du très haut débit et des objets connectés, donc quand les plus gros câbles de fibre optique d’Europe arrivent chez vous, vous comprenez que vous allez jouer un rôle majeur », analyse Stéphane Soto, directeur du label French Tech Aix Marseille. (@France3Provence).
Les dix prévisions stratégiques 2017 du Gartner. Gartner a profité de son Symposium/ITxpo 2016 qui s’est tenu cette semaine à Orlando pour livrer ses dix prévisions stratégiques 2017 (et au-delà) pour les organisations et les utilisateurs d’IT. Ces prédictions stratégiques permettent se faire une idée de ce qui est susceptible d’advenir dans les domaines où l’évolution technologique est la plus déterminante. Gartner place au cœur de son propos la notion de rupture digitale (digital disruption) qui s’impose comme un véritable flux de changements, redéfinissant des marchés et des industries entières avec des effets collatéraux à grande échelle sur les personnes et les technologies. (@InformatiqNews).
Jumeau numérique : vers un double digital pour chaque objet physique. Les amateurs de jeux vidéos de courses de voiture connaissent bien le principe du ‘ghost’ : un modèle en transparence de votre véhicule vous montre en course comment vous avez conduit lors de votre temps de référence. De quoi s’informer en temps réel sur sa performance. Ce concept se développe à toute vitesse dans l’industrie. A une différence près, majeure : le ‘ghost’, appelé jumeau numérique, n’est pas lié à une voiture de course factice affichée sur un écran. Il échange des données avec un objet physique positionné dans le monde réel. Une Formule 1 par exemple. « Un double numérique est un modèle logiciel dynamique d’un objet ou d’un système physique qui repose sur des données de capteurs » mentionne le Gartner, qui cite cette technologie dans les tendances à suivre en 2017. Pour ce faire, les jumeaux numériques utilisent une combinaison de métadonnées, d’information telles que l’emplacement ou la température, de séries chronologiques, d’algorithmes et de règles. « Dans les trois à cinq ans, des centaines de millions d’objets seront représentés par des jumeaux numériques » complète le Gartner. Les organisations utiliseront des jumeaux numériques pour réparer de façon proactive, (…) planifier les processus de fabrication, faire fonctionner les usines, prédire une défaillance matérielle, augmenter l’efficacité opérationnelle et améliorer le développement de produits. (@zdnetfr).
#Recherche
Biomimétisme : un mini-robot inspiré de la raie et du rat. S’inspirer de l’ingéniosité de la nature, tel est le crédo des chercheurs en biomimétisme du département de bio-ingéniérie de l’Ecole d’Ingéniérie et des Sciences Appliquées (SEAS) de l’Université d’Harvard. Avec cette nouvelle approche, la recherche peut trouver de nouveaux modèles de développement et de vie, plus efficaces, durables et responsables. Nombre de chercheurs s’inspirent du règne animal pour trouver des solutions de locomotion pour leurs créations. Un kangourou métallique pour FESTO, un drone qui s’agrippe aux parois pour Stanford, une chauve-souris artificielle pour l’Université de l’Illinois, et ainsi de suite. Souvent il s’agit de trouver un moyen de se déplacer efficacement dans un milieu hostile. Pour cela rien de tel que de s’inspirer des animaux qui survivent dans ces lieux extrêmes.(@humanoides_FR).
#MediaSocial
Que cachent les conditions générales d’utilisation d’un réseau social ?. Les conditions générales d’utilisation, c’est ce très long texte que vous devez valider avant de pouvoir utiliser un réseau social, une application sur votre téléphone ou encore un logiciel sur votre ordinateur. La plupart du temps, il n’est jamais lu. Par exemple, Facebook s’arroge le droit de modifier ses conditions de manière unilatérale, c’est-à-dire sans prévenir personne. Le simple fait de surfer sur le réseau social revient à accepter des conditions que vous ne connaissez pas, et qui peuvent changer à chaque instant. En France, la Direction générale de la concurrence a déjà signalé que cette clause était complètement abusive. Mais pour l’instant, cela n’a rien changé : la justice française ne fait pas vraiment peur, ni à Facebook, ni à personne. L’article 133-2 du code de la consommation prévoit que les clauses d’utilisation soient rédigées de façon claire et compréhensible. Est-ce que c’est vraiment le cas ? Les clauses de Facebook, Tinder, Instagram ouTwitter, sont très longues, écrites en tout petit et renvoient souvent vers d’autres pages pas toujours en français. (@franceinfo).
Pourquoi Snapchat et Skype « mettent en danger » les droits de l’homme, selon Amnesty International. « Si vous pensiez que les services de messagerie instantanée étaient protégés, vous risquez d’être surpris », prévient Sherif Elsayed-Ali, directeur de l’équipe Technologie et droits humains à Amnesty International. Alors qu’en France les applications de messagerie se banalisent, représentant 40% du temps passé sur smartphone selon Flurry (Yahoo!), les applications n’offrent pas toutes le même niveau de confidentialité. Pour identifier les bons et les mauvais élèves, Amnesty International a publié le 21 octobre une étude intitulée « Conversation privée ? ». Après avoir passé au crible 11 entreprises de l’Internet, l’ONG en a conclu que certains « n’ont pas mis en place les mesures les plus élémentaires de protection de la vie privée sur leurs services de messagerie instantanée ». Citant explicitement Snapchat et Microsoft – via son application Skype -, elle estime même qu’ils mettent « ainsi en danger les droits fondamentaux de leurs utilisateurs ». (@latribune).
« Elle va être traitée de pute » : la fille, la photo et la mauvaise réputation. Le scénario est familier. Deux adolescents s’éprennent l’un de l’autre, se draguent, échangent des sextos. La jeune fille est sollicitée par son amoureux pour lui envoyer une photo intime. Elle se prête au jeu, lui aussi peut-être. Quelques jours, semaines ou mois plus tard, les amoureux sont en froid. La séparation est houleuse. Par esprit de vengeance, le jeune homme décide de publier sur les réseaux sociaux une photo intime (ou une vidéo) de son ancienne copine, qu’il a toujours en sa possession. On parle de revenge porn. Les conséquences d’une telle diffusion sont majeures. Pour la jeune fille concernée, elles consistent en insultes, humiliation (slut shaming), menaces diverses dont la diffusion aux parents. Il s’agit d’une grave atteinte à sa réputation. Il en va autrement pour le jeune homme. « On va dire que la fille, c’est une fille facile. Elle, sa réputation, elle baisse et elle peut se suicider. Par contre, si la fille est jolie, les gens vont dire au garçon : “Ouais, tu as géré”. Il va être un peu fier d’avoir fait ça avec une jolie fille. » Telle est l’explication donnée par l’un des 400 collégiens rencontrés dans le cadre d’une étude sur le cybersexisme réalisée par l’OUIEP et financée par le centre Hubertine Auclert. (@rue89).
#Politique
« Civic Tech » : vers une boîte à outils de la démocratie numérique. Alors que la France accueillera du 7 au 9 décembre le sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, un portail va recenser les plateformes de consultation citoyenne. La transparence des outils est au cœur de la réflexion. C’est un débat de fond sur les enjeux de la démocratie numérique qui anime depuis plusieurs semaines les acteurs de la « Civic Tech » en France, ces porteurs de projets qui veulent mettre les avancées technologiques au service de la démocratie. Un débat technique, mais pas seulement. Alors que de plus en plus de ministères et de parlementaires ont recours à des consultations de citoyens pour élaborer les lois, comment s’assurer de l’efficacité et de la transparence de ces consultations ? Sur quels critères fonder le choix d’une plateforme ? Autrement dit : à qui confier les clés de la démocratie participative ? Pour aider les services publics à mieux se repérer entre les différentes solutions, Etalab, la mission qui pilote en France la politique d’ouverture et de partage des données publiques, anime depuis le 16 septembre un atelier participatif. « Des start-up ont acquis une réelle expérience dans le domaine de la démocratie participative, et en parallèle de plus en plus d’administrations nous demandent des conseils sur les solutions disponibles pour mener à bien leurs consultations, explique Laure Lucchesi, sa directrice. L’objectif est de leur apporter des réponses. » Autour de la table sont réunis les représentants d’entreprises telles que Bluenove, dont la plateforme Assembl a été utilisée par l’OCDE et la Ville de Paris, Democracy OS France, qui équipe la mairie de Nanterre, Nova Ideo, qui utilise le crowdsourcing (la contribution de la foule) pour organiser des idées, ou encore Cap Collectif, qui a fourni l’outil de consultation sur la loi sur la République numérique… (@Pixelsfr).
#Segregation
En Inde, des millions de femmes sont privées de smartphone. La dernière étude de la GSMA, intitulée Connected Women, vient de révéler l’écart abyssal du nombre de téléphones portables qui existe entre les hommes et les femmes en Inde. Du côté des smartphones, le masculin l’emporte haut la main. Les hommes seraient 114 millions de plus que les femmes à posséder un mobile, selon le rapport. Des chiffres éloquents, qui démontrent également que le portable, censé être source de progrès pour les Indiens, est devenu un nouvel objet de discrimination. Une femme réalisant, par exemple, un selfie en pleine rue avec ses amies s’expose aux quolibets de la gente masculine. Les usages les plus courants de la toile, comme entamer une conversation sur les réseaux sociaux, ou encore, franchir les portes d’un cyber café pour consulter ses courriels, ne sont pas une sinécure pour les femmes. Cette ségrégation par la technologie, emprisonne un peu plus chaque jour, les femmes dans des carcans patriarcaux et machistes dont il est très difficile, voire impossible, de se soustraire. (@MashableFR).
#SerieTV
« Black Mirror », série britannique qui ne comptait jusqu’au 21 octobre que sept épisodes racontant des histoires souvent traumatisantes, a confirmé l’aura qui l’entoure depuis 2011. Le principe est simple : partir d’un objet technologique ou médiatique (la télé-réalité, la réalité virtuelle, les réseaux sociaux) et imaginer la pire dérive autour de celui-ci. Au-delà de l’horreur de chaque épisode, le brio de la série tient dans la capacité d’autoréalisation de chaque intrigue dans la vie réelle. Plutôt que de rendre notre futur technologique effrayant, la série semble plutôt destinée à nous aider à mieux le préparer. (@Slatefr). L’article du quotidien Le Monde explique que « tout est une question de contrôle. Mais le but final reste le même : organiser la soumission volontaire de l’individu par une lente translation des valeurs humaines et l’effacement progressif de la liberté et du libre arbitre au nom d’une science invasive présentée comme bénéfique. » (@LeMondefr).