Trouver des idées de sorties ? Partager une connaissance ? Rencontrer du monde ? Rosalie-life est né à Brest et s’adresse aux « seniors actifs », mais pas que.
Il existe déjà nombre de réseaux sociaux de proximité, basés sur l’échange et l’entraide. Sur les idées de sorties et l’opportunité de se rencontrer en toute convivialité, itou. Quant aux seniors, ils sont déjà, depuis bien longtemps, la cible des sites de rencontre.
Alors pourquoi Rosalie-life ?
D’abord, parce qu’il y a de la place pour tout le monde. Il y a 68% d’utilisateurs d’internet actifs chez les 55-64 ans. Donc pourquoi se priver ?
Et puis, on le voit dès l’accueil du site, les canons du « collaboratif» et du web « éthique » sont mis en avant : pas d’utilisation des données, une interface claire, et le projet de « co-construire » sa vie.
Partage de savoirs, de coups de mains ou de voitures sont à l’honneur. « Marina a vu vieillir ses parents, et elles étaient impressionnées et désireuse d’une autre forme de vieillissement pour eux » raconte Cécile Huchet en évoquant son associée, Marina Bouchet.
Outre les sorties et l’échange de savoir, le réseau propose un autre volet, celui des projets. « Au tout départ du projet, il y avait la notion importante de l’habitat participatif, qui est une manière de vivre son vieillissement autrement lorsque l’on est entre la phase où l’on est obligé de quitter son domicile parce qu’il est trop lourd à gérer, et celle où l’on est suffisamment en bonne santé et actif et qu’on refuse cette vision « mouroir » de l’habitat » explique Cécile Huchet.
Pour partager son habitat, il faut d’abord bien se cconnaitre
Accompagnés par l’assureur Groupama depuis les débuts du réseau, à Brest, en juillet dernier, Rosalie-life a un modèle économique à la croisée des chemins entre économie sociale et solidaire, économie collaborative et silver-économie.
L’entreprise combine aujourd’hui le réseau social à un ensemble d’interventions sur le territoire, sous la forme de conférences, d’ateliers ou d’accompagnement de projets de particuliers. Avec en ligne de mire, non plus exclusivement l’habitat partagé, mais « des projets plus simples, comme de l’échange de maison, du co-voiturage pour aller voir une expo, et même des projets de colocation pour des gîtes par exemple » développe Cécile Huchet..
Rosalie-life compte 400 utilisateurs, pour beaucoup autour de Brest et « en expérimentation sur d’autres territoires ». L’objectif en 3 ans est d’arriver à 100 000 utilisateurs, avec un abonnement mensuel qui deviendra payant.