11 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Alors que le Groupe intergouvernemental des experts sur le climat (Giec) vient de publier son Rapport spécial sur l’impact d’un réchauffement global de 1,5°C, trois spécialistes du CNRS qui ont participé à sa rédaction, l’écologue Wolfgang Cramer, le paléoclimatologue Joël Guiot et l’économiste Jean-Charles Hourcade, expliquent  qu’il « il est géophysiquement possible de limiter le réchauffement à 1,5 °C à l’horizon 2100 » et que pour cela « il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui peut se faire de multiples façons : augmentation de la part du renouvelable dans le mix électrique, plus grande sobriété énergétique, réduction drastique des émissions industrielles, remise en cause de l’étalement urbain, révolution dans les transports ou encore baisse de la consommation de protéines d’origine animale… » A lire : « On peut encore rester sous 1,5°C sans recours aux technologies à émissions négatives »  (@usbeketrica). Légende image : Ours polaire cherchant son chemin sur la banquise dans l’archipel du Svalbard (Norvège) dans l’océan arctique. Crédit photo : Anna Henly / NHPA / Photoshot / Biosphoto.

#Transport

► Berlin n’acceptera plus la plupart des diesels dans une vingtaine de rues, dès avril 2019. C’est le jugement du tribunal administratif de la capitale allemande rendu mardi 9 septembre à la suite d’une plainte de l’ONG Deutsche UmwelthilfeDorothee Sarr une des responsables de cette organisation explique : « Avec ces quelques tronçons, on ne pourra voir le résultat que dans quelques années et on est à peu près sûr que cela n’aura que peu d’effet. C’est une perte de temps. ». (@franceinfo).

► En 2017, Los Angeles a été désignée ville la plus embouteillée du monde d’après une étude publiée le 6 février par le cabinet d’analyses spécialisé dans l’automobile connectée Inrix. L’organisme a examiné pour cette étude les données provenant de 38 pays et 1.360 villes. Au total, les habitants de la cité californienne ont passé 102 heures dans les bouchons contre 91 heures pour ceux de Moscou et de New York. Suivent ensuite Sao Paulo (86 heures), San Francisco (79 heures), Bogota (75 heures) et Londres (74 heures). Paris est neuvième avec 65,3 heures par an.

► Aymeric Weyland, Directeur Général d’Autonomy, dans le magazine Maddyness explique : « Il y a trop de voitures dans nos villes européennes. Ce mode de transport ne répond plus aux nouvelles problématiques de mobilité et ne convainc plus les urbains (…) C’est criant à Paris où 50 % de l’espace est dédié aux infrastructures routières alors que seulement 17% des parisiens conduisent ». Créée en 2015, Autonomy est le rendez-vous annuel de la mobilité urbaine qui réunit les entreprises, les citadins usagers et les industriels. La troisième édition ouvrira ses portes le 18 octobre prochain, pour trois jours, dans la Grande Halle de la Villette à Paris.

#Santé

► Fanny Orlhac fait partie des 30 récipiendaires de la bourse L’Oreal-Unesco 2018, qui récompense et promeut chaque année la recherche scientifique au féminin. À Nice-Sophia-Antipolis, la jeune chercheuse de 29 ans s’emploie à appliquer l’intelligence artificielle à la lutte contre certains cancers. « Nous essayons de développer des algorithmes pour prédire la réponse des patientes aux différents traitements, explique la scientifique de 29 ans. Le but est de proposer les médicaments les mieux adaptés. » (@20minutes).

#Emploi

► Amazon a dû se débarrasser d’une intelligence artificielle sexiste. Amazon a tenté d’automatiser ses recrutements en les confiant à une intelligence artificielle (IA) secrète. Selon une source anonyme impliquée dans le projet, le géant du e-commerce voulait « un engin auquel on pouvait fournir 100 CVs [pour] qu’il recrache les cinq meilleurs et qu’on embauche ceux-là ». Le succès d’Amazon repose en partie sur l’automatisation de toutes les étapes de son activité, du fonctionnement interne de ses entrepôts aux recommandations et à la fixation des prix sur son site Internet. Il semble donc naturel que l’entreprise étende cette automatisation à son recrutement. (@slatefr).

#Civictech

► Le Gers est le premier département français à proposer un budget participatif à ses habitants. Des communes comme Pessac, Talence et Aytré ont également leur propre budget participatif. Les collectivités du Sud-Ouest s’approprient des civic tech, comme iD City, pour dynamiser leurs territoires et renforcer la démocratie locale. Une civic tech est une technologie numérique qui vise à renforcer le lien démocratique entre élus et citoyens. Les collectivités territoriales font appel à ces technologies pour compléter leurs dispositifs de participation traditionnels : conseils de quartiers, concertations de réaménagement urbain, concertations thématiques, etc.

#Numérique

► Estonie, l’e-paradis de la zéro paperasse. Imaginez un pays dans lequel l’Etat n’a pas le droit de demander au citoyen la même information deux fois dans sa vie, un pays dans lequel toutes les démarches, jusqu’au vote, se font en ligne avec une carte unique (sauf le mariage, le divorce et les achats immobiliers), un pays dans lequel l’Etat change les lois en moins de six mois et où il est possible de créer une entreprise en dix-huit minutes… Ce pays zéro paperasse existe : c’est l’Estonie. Il s’agit, à l’heure où la révolution numérique pointe, de bâtir le premier modèle d’état numérique, un vrai projet politique destiné à répondre à la crise prévisible de l’Etat-nation que la dématérialisation et l’abaissement des frontières physiques va affaiblir, voire rendre obsolète… Lire l’ouvrage « Demain tous estoniens ? », par Violaine Champetier de Ribes et Jean Spiri. Ed. Cent Mille milliards. A lire aussi : Estonie, le nouvel e-paradis fiscal  (@LExpress).

#Cybersécurité

► L’intelligence artificielle s’impose dans les bagarres du cyberespace. En défense et probablement en attaque, les technologies d’intelligence artificielle sont en pleine expansion dans le monde de la cybersécurité, en attendant, peut-être, le moment où les machines s’affronteront directement entre elles. Les utilisations de l’apprentissage automatique et des capacités cognitives sont l’un des sujets clés des discussions des milliers d’experts réunis pour trois jours à partir de mercredi aux Assises de la cybersécurité à Monaco. «L’apport de l’intelligence artificielle» en cybersécurité, «c’est quelque chose qui n’est pas nouveau, mais qui s’accélère grandement» en ce moment, explique Arnaud Delande, directeur technique chez IBM Security France. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Instagram va automatiquement détecter le harcèlement. Deuxième réseau social le plus fréquenté par les jeunes, Instagram n’échappe pas au phénomène du harcèlement en ligne. La plate-forme a annoncé ce mardi s’être doté d’une nouvelle fonctionnalité pour lutter contre ces publications aux effets destructeurs chez de nombreux adolescents. Le réseau social va utiliser le « machine learning » pour détecter automatiquement les tentatives d’intimidation dans les photos ou dans les commentaires. Les publications concernées seront ensuite envoyées à des modérateurs humains pour effectuer la vérification finale et, éventuellement, leur suppression. (@LesEchos).

#StreetArt

► Ces questions qui se posent sur l’oeuvre « autodétruite » de Banksy. Une oeuvre de Banksy s’est autodétruite vendredi soir, juste après sa vente, au moyen d’une broyeuse à papier dissimulée dans son cadre. Mais de nombreuses questions restent encore sans réponse. – La maison d’enchères était-elle au courant ? – L’acheteur était-il un complice ? – Qui a enclenché le mécanisme de destruction de l’oeuvre ? – Le dispositif était-il là dès l’origine ? A lire aussi : VIDÉO – Banksy explique avoir préparé l’auto-destruction de son oeuvre et Une oeuvre de Banksy s’auto-détruit en pleine vente aux enchères à Londres. (@europe1).

10 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► A Tchernobyl, l’énergie solaire a remplacé le nucléaire. L’Ukraine a lancé, vendredi 5 octobre, sa première centrale solaire dans la zone hautement radioactive autour de la centrale atomique, théâtre du pire accident de l’histoire du nucléaire civil, en 1986. La nouvelle centrale compte environ 3 800 panneaux photovoltaïques installés à une centaine de mètres du réacteur accidenté. Sa puissance d’un mégawatt permet d’alimenter environ 2 000 appartements. (@franceinfo). Légende image : Des panneaux photovoltaiques installés sur la centrale solaire installée à Tchernobyl (Ukraine). Crédit photo : Genya Savilov / Afp.

► La facture énergétique de la tech flambeLa planète brûle et nous regardons nos smartphones. C’est en quelque sorte le constat désolé d’un panel de scientifiques du CNRS, de l’Inria, etc. réunis au sein du think tank The Shift Project. Dans leur rapport intitulé « Pour une sobriété numérique », ils mesurent la consommation énergétique de nos ordinateurs, smartphones, box Internet… et des infrastructures qui leur permettent de fonctionner (réseaux fixes et mobiles, data centers). Et le tableau est alarmant. Alors que la consommation mondiale d’énergie progresse de 1,5 % par an, celle du numérique suit une tout autre trajectoire : + 9 % ces dernières années. En suivant cette pente, la facture énergétique pourrait quasiment doubler à l’horizon 2025. La première raison de cette explosion est la multiplication des terminaux. Le parc de smartphones a plus que doublé ces cinq dernières années pour dépasser les 4 milliards d’unités. (@LesEchos). A lire : Les Gafa sont-ils à la hauteur des enjeux climatiques ? (@20minutes).

#Ville

► SmartHab, start-up française de solutions d’appartements connectés, et Futurs.io, laboratoire d’innovation numérique dédié à l’IoT et la Blockchain, annoncent leur partenariat. L’objectif est développer une plateforme, HAB pour enregistrer de façon sécurisée les données des objets connectés. Cette plateforme souhaite ouvrir une nouvelle ère pour la notarisation des données sensibles. « La confiance dans l’intégrité des données des objets connectés est indispensable au décollage des usages des villes et immeubles intelligents », explique le Président de SmartHab. (@LADN_EU).

#Transport

► Malgré un prix d’achat plus élevé, la voiture électrique revient moins chère que son équivalent essence ou diesel si l’on intègre l’ensemble des coûts du véhicule, selon une étude publiée mercredi 10 octobre par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. « Le coût total d’un véhicule électrique est plus faible que celui d’un diesel (coût total de propriété inférieur de 3%) ou d’une essence (5%) dès quatre ans de possession », grâce à la prime à l’achat en vigueur en France et à un coût en énergie largement inférieur, affirme l’association. Les voitures électriques ont représenté moins de 26.000 unités en France sur les neuf premiers mois de l’année, et les hybrides rechargeables un peu plus de 10.000, sur un total de 1,66 million de voitures neuves immatriculées. (@franceinfo).

► Autopartage : le mode d’emploi des nouvelles voitures mises en circulation à Paris. Plusieurs constructeurs automobiles entendent bien combler le vide laissé par la disparition des Autolib à Paris ; Un premier successeur est Moov’in.Paris, nom donné au service d’autopartage lancé par Renault, associé avec le loueur Ada. Depuis mercredi 10 octobre, 120 véhicules électriques (Zoe et Twizy) sillonnent les rues de Paris et de Clichy. Son utilisation est simple : il suffit de s’inscrire via l’application Moov’in.Paris, puis de réserver un véhicule à proximité et de le déverrouiller via la liaison Bluetooth. Une fois arrivé à destination, le conducteur n’a pas à chercher un emplacement dédié car la voiture n’a pas besoin d’être branchée. Elle est rechargée la nuit. (@franceinfo).

► En France, quinze villes dont Paris, Grenoble, Marseille, Nice, Aix, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Reims, Rouen, Clermont-Ferrand, Montpellier et Toulon, se sont engagées, le 8 octobre 2018 à mettre en place, ou bien à renforcer une « zone à faibles émissions » (ou ZFE) d’ici 2020. Pour rappel, les ZFE sont des zones dans lesquelles est instaurée une interdiction d’accès pour certaines catégories de véhicules polluants, sur la base du système des vignettes Crit’Air. Un rapport récent de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) conclue, en s’appuyant sur des expériences du même type à l’étranger, que ce type de restrictions de circulation permet de faire chuter jusqu’à 12 % la concentration de dioxyde d’azote et de particules fines PM10 dans l’air. (@Challenges).

#Logement

► Ca se passe en Europe : à Amsterdam, la politique anti-Airbnb se révèle contre-productive. La mairie d’Amsterdam va devoir revoir sa copie pour réduire les flots de touristes attendus dans la capitale néerlandaise ces prochaines années. Contre toute attente, les nouvelles mesures drastiques envisagées par Amsterdam pour réduire les locations de meublés via Airbnb auront l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. Sans compter qu’elles risquent de priver la ville d’une manne. Après avoir réduit à 60 jours par an, contre 90 jours initialement, la durée maximale d’une location de meublé via le site en ligne, les édiles d’Amsterdam ont dans l’idée de ramener ce délai à 30 jours pour dissuader une partie des 19 millions de touristes en goguette chaque année dans la capitale néerlandaise. Mais en s’attaquant à Airbnb, la mairie mise sur le mauvais cheval pour faire fuir le tourisme de masse. (@LesEchos).

#Santé

► L’intelligence artificielle peu à peu incontournable dans la santé. Mille milliards de données : voilà la quantité phénoménale d’informations que pourrait contenir votre dossier médical vers 2030 si on en croit les prédictions du chirurgien et essayiste Laurent Alexandre. Chiffre difficile à prouver, mais une chose est sûre, le développement des objets connectés et les progrès de la génomique vont engendrer une masse de données considérable dont vont se délecter les algorithmes d’intelligence artificielle (IA). La recherche de corrélations par des machines de plus en plus puissantes permettra aux médecins de mieux détecter les symptômes et prévoir le déploiement des maladies, mais aussi aux chercheurs d’anticiper les effets secondaires des médicaments lors des essais cliniques. « L’IA va faire gagner du temps aux professionnels de santé tout en améliorant la qualité des soins pour les patients », résume Isabelle Vitali, directrice innovation chez Sanofi. (@FigaroTech). A lire : Demain, les robots remplaceront ils les médecins ? (@lanouvellerep_) et L’intelligence artificielle comme assistant médical (@franceinfo).

#Agriculture

► YouTube est devenu le terrain d’expression des agriculteurs. Nombreuses sont les stars du Web qui font la promotion de leur métier. Parmi ces exploitants qui ont investi les réseaux sociaux, on trouve David Forge, céréalier en Indre-et-Loire qui témoigne avec sa Chaîne agricole sur YouTube. Il compte plus de 50.000 abonnés qui regardent ses tutoriels de réparation de machines agricoles, ses témoignages vidéo. En Seine-et-Marne aussi, le Youtuber des champs s’appelle Agrividéo77. Un chaine vidéo est plus technique. On y parle d’enrubannage de seigle, de semis de betterave ou encore d’ensilage de luzerne, illustrés par des vidéos filmées avec un drone. (@franceinfo).

#Internet

► Air France accusée de ne pas respecter la neutralité du net. La Quadrature du Net accuse la compagnie Air France de ne pas respecter ce principe de neutralité du net, protégé dans l’Union européenne depuis 2014, avec ses nouvelles offres de wi-fi à bord. La compagnie aérienne, qui ambitionne d’équiper la totalité de sa flotte long-courrier en wifi d’ici 2020, a présenté de nouveaux services de connexion à bord de ses avions en offrant un accès gratuit pour tous les clients à quatre applications de messagerie instantanées et deux services payants. Le premier, baptisé « Surf » permet de « naviguer sur Internet et de consulter ou d’envoyer des e-mails » pour moins de 18 euros. Le second, « Stream », facturé 30 euros, fournit un accès haut débit « pour profiter du streaming et du téléchargement durant tout le vol ». (@LesEchos).

#Streaming

► Netflix va encore accélérer aux Etats-Unis. Netflix a annoncé lundi 8 octobre le rachat d’ABQ Studios, des studios de production situés à Albuquerque (Nouveau-Mexique). C’est la première fois que Netflix rachète un tel complexe. Le total de l’investissement atteindra un milliard de dollars sur les dix prochaines années. Et Netflix devrait y créer jusqu’à 1.000 emplois supplémentaires par an, durant cette période. Netflix devrait produire, dans ces studios, des séries qu’il a récemment commandées. Objectif : fidéliser les 130 millions d’abonnés que le service compte à travers le monde et conquérir de nouveaux clients, après des résultats qui avaient déçu les investisseurs, lors du deuxième trimestre. (@LesEchos).

09 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Le rapport alarmant du GIEC en quatre chiffres. Un nouveau rapport du GIEC, le groupe d’experts mandatés par les Nations unies pour évaluer l’ampleur du réchauffement et son impact, vient une nouvelle fois confirmer l’urgence avec laquelle les dirigeants et les grands industriels de la planète doivent changer de paradigme pour contenir la hausse de la température, au risque de mettre l’humanité et les autres espèces de la planète en péril pour les siècles à venir. Voici  en quatre chiffres les points les plus alarmants du rapport : 1/ Au-delà d’une hausse de 1,5 °C, la planète tout entière changera de visage ; 2/ Les émissions de CO2 devront être réduites de 45 % en 2030 ; 3/ L’économie mondiale devra débourser 2.400 milliards de dollars annuellement pour tenir cet objectif ; 4/ A 2 °C c’est 10 cm de plus et un risque pour 10 millions de personnes supplémentaires. (@LesEchos). Légende image : Jökulsárlón, lagune glaciaire, sud de l’Islande. Crédit photo : Tomas Rebro (Slovaquie).

► OdyS Deux normandes de 28 et 29 ans sont parties le 20 septembre de la source de la Seine en Côte d’Or pour rejoindre l’estuaire du fleuve au Havre le 10 octobre. Elles ont parcouru plus de 700 kilomètres en canoë et à vélo pour alerter sur la pollution plastique dans le fleuve et sensibiliser au projet citoyen « OdySeine ». Elles récoltent les déchets flottant sur l’eau et font des prélèvements en vue d’analyses à l’université de Créteil. Un chercheur déterminera alors un taux de micro plastique en différents points de la Seine. (@franceinfo).

#Ville

► Pas de Smart City sans gouvernance ! La Smart City apporte la promesse d’une expérience générale améliorée de la ville. Pourtant, sans gouvernance, elle est vouée à rester un concept. En effet, une telle vision nécessite une véritable réflexion sur l’articulation entre bien commun et bien individuel, à une époque où la logique individuelle prévaut. Démonstration par l’exemple à travers 5 cas concrets… : Le stationnement intelligent, la gestion intelligente des déchets, l’éclairage intelligent, le réseau électrique intelligent et le contrôle intelligent du trafic. (@Les Smartgrids).

#Ruralité

► « Il faut investir dans le milieu rural. Plus de 70% des Français voudraient créer leur entreprise à la campagne plutôt qu’en ville », affirme mardi 9 octobre sur franceinfo Dominique Marmier, président de l’association Familles rurales, après l’étude de l’Ifop sur la perception de la vie à la campagne. « Il faut donc que cette campagne soit équipée, dotée de moyens technologiques comme en ville. Il faut par exemple que le haut débit passe partout », explique Dominique Marmier. Il ajoute qu’on « se tourne maintenant vers le gouvernement pour dire ‘agissons, donnons-nous les moyens de développer l’accès aux services, ça passera par le numérique. » Pourtant, 8 Français sur 10 estiment que vivre à la campagne représente la vie idéale car on est proche de la nature. (@franceinfo).

#Economie

► Qui est Supermicro, l’entreprise au coeur de l’affaire des puces espionnes chinoises ? C’est le type de société dont le nom n’évoque rien au grand public. Et vu les raisons pour lesquelles les projecteurs sont braqués sur elle, l’entreprise californienne Supermicro aurait sûrement préféré rester dans l’ombre. Le groupe est aujourd’hui au coeur de l’affaire des puces espionnes chinoises implantées subrepticement chez les géants de la tech comme Apple ou Amazon, selon « Bloomberg Businessweek » qui croit savoir qu’une unité de l’armée chinoise a commandité cette opération. Coté à Wall Street, Supermicro a vu jeudi 4 octobre son cours s’effondrer de plus de 40 %, faisant reculer sa capitalisation à quelque 600 millions de dollars. (@LesEchos).

#Commerce

► Amazon révise ses plans à la baisse concernant son futur complexe logistique de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne. Le groupe américain d’e-commerce prévoyait d’installer deux bâtiments géants sur l’ancienne base aérienne BA 217 fermée depuis sept ans, pour accompagner sa rapide croissance dans l’Hexagone. Mais Amazon a demandé en juillet l’annulation du permis de construire pour le second site. Ce revirement stratégique ne remet pas pour autant en question la construction, en cours, du premier bâtiment, qui emploiera 1.000 personnes en CDI au bout de trois ans d’activité. (@LesEchos).

#Finance

► L’entreprise chinoise Tencent part à la conquête de la fintech brésilienne. En difficulté en Chine, où ses très lucratifs jeux vidéo sont dans la ligne de mire du régime communiste, Tencent pousse ses pions à l’international. Le mastodonte de la tech chinoise vient de débourser 180 millions de dollars pour entrer au capital de la start-up brésilienne Nubank, spécialisée dans les services financiers. Il s’agit du premier investissement de Tencent au Brésil, la deuxième économie d’Amérique latine. La taille de l’opération est modeste au regard des moyens de Tencent. Selon le site « The Information », qui a révélé l’information, le géant chinois obtiendrait 5 % du capital de Nubank. Mais la transaction fait de cette fintech, créée en 2013, l’une des start-up les plus chères d’Amérique latine. L’opération valoriserait Nubank autour de 4 milliards de dollars, deux fois le montant estimé par le cabinet CB Insights en mars dernier. (@LesEchos).

#Police

► A Los Angeles, l’ombre de Palantir sur un logiciel décrié de police prédictive. Ce n’est pas le client le plus sensible de la société Palantir, mais c’est l’un de ses plus emblématique. Depuis la fin des années 2000, la police municipale de Los Angeles (LAPD) utilise les services de la société d’analyse de données, principalement pour l’un de ses programmes de police prédictive. Le principe est simple : il consiste à déterminer des probabilités, pour établir si, par exemple, un suspect a des chances de commettre un délit, ou si un commerce a de fortes chances d’être la cible d’un cambriolage. Mais le programme utilisé, « Laser » pose de nombreux risques d’abus. « Tout le système est bâti sur des données biaisées et racistes, qui légitiment une présomption de culpabilité », s’agace Hamid Khan, du collectif Stop LAPD Spying Coalition. « Ces programmes visent plus particulièrement les minorités : la preuve, c’est qu’ils ont d’abord été testés à South Central [quartier très pauvre du centre de Los Angeles, où vivent essentiellement des Afro-Américains et des Hispaniques] », renchérit Jamie Garcia, qui suit les programmes de police prédictive au sein du collectif. (@Pixelsfr).

#Numérique

► Métiers du digital : satisfaction contrastée. Le Blog du Modérateur (BDM) vient de rendre publique, son étude sur la relation stress-bonheur chez les professionnels du digital : 1.500 personnes y ont pris part et les résultats sont étonnants. Les personnes sondées répondent, à 87%, aimer leur métier, mais elles sont aussi près de la moitié à se déclarer stressées au quotidien. 60 % d’entre elles pensent d’ailleurs changer de secteur d’activité d’ici cinq ans. A ce propos, le BDM évoque une ‘tech-fatigue’ ressentie par plus de la moitié des professionnels du digital. Avec l’accélération de la numérisation du monde du travail et l’essor des nouvelles technologies, les experts du digital sont très recherchés par les entreprises aux prises avec leurs enjeux de transformation. Leurs rémunérations évoluent, en conséquence, à la hausse. Pour preuve, 51 % des professionnels du milieu interrogés par le BDM se déclarent satisfaits de leur salaire.Malgré cette satisfaction d’ordre financier, ils semblent ne pas miser sur une carrière à long terme dans un secteur jeune, composé à 75 % de Millenials. A lire aussi : Ces métiers du numérique que les entreprises s’arrachent. (@EchosExecutives).

► Le numérique, vraie fracture entre générations X et Y. Les « jeunes » sont-ils si différents des « vieux » ? Il ne faut pas confondre effet d’âge et effet de génération. Par exemple, l’attrait pour la propriété est souvent présenté comme une différence majeure entre les générations X et Y. Or, à mesure que les Millennials avancent en âge, ce cliché est mis à mal. En effet, la fondation d’une famille reste un moment de vie clef, même si elle a lieu plus tard pour eux que pour leurs aînés. Or, ce changement va souvent de pair avec l’acquisition d’une voiture ou d’un logement… Qu’en est-il en entreprise ? Si nombre de caractéristiques attribuées aux Millennials s’expliquaient surtout par leur jeune âge, le digital marque, en revanche, une rupture générationnelle profonde. (@EchosExecutives).

#JeuVideo

► La grogne sociale des développeurs sur Twitter. Cette semaine, un vent de grogne social a soufflé sur le secteur des jeux vidéo outre-atlantique. Derrière le hashtag #AsAGamesWorker (en tant que travailleur dans le jeu vidéo NDLR), de nombreux salariés du secteur se sont plaints des conditions de travail qu’ils semblent rencontrer dans leur métier. Parmi les témoignages, on trouve aussi bien des développeurs travaillant pour des petits studios indépendants que pour des éditeurs de première importance, comme Ubisoft, Blizzard ou Telltale. L’auteur du premier tweet, Osama Dorias, est designer pour Warner Bros Montreal, un studio canadien appartenant au géant du divertissement Warner Bros Interactive Entertainement. Dans son message, il appelle l’industrie à mettre « le bien-être des développeurs devant les actionnaires, devant les clients, devant le management, devant l’image publique », etc. A lire : Jeux vidéo : l’Europe se divise sur le dossier des « loot boxes » (@LesEchos).

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Pour les experts du Giec, il est encore possible d’éviter le pire. Un demi-degré en moins, et le sort de la planète ne serait plus aussi anxiogène. Avec un réchauffement de 1,5 degré d’ici la fin de ce siècle, la vie serait bien moins rude sur terre qu’avec un mercure en hausse de 2 degrés, entraînant la disparition de dizaines de milliers d’espèces vivantes et une bonne partie des ressources alimentaires de l’homme. Dévoilées ce lundi matin à Incheon (Corée du Sud), les conclusions du dernier rapport du Giec, le groupe d’experts mandatés par les Nations unies pour évaluer l’ampleur du réchauffement et son impact, ne laissent planer aucun doute sur la nécessité d’atteindre cet objectif mentionné dans l’accord de Paris sur le climat. A + 2 degrés de réchauffement, niveau dont cet accord stipule qu’il faudra être « bien en dessous » en 2100, les risques de sécheresse et de pénurie d’eau seront bien plus élevés. (@LesEchos). A lire aussi : Ce qu’un réchauffement à 1,5°C pourrait sauver, selon le Giec (@LeHuffPost). Légende image. Le changement climatique, dont les effets ont été amplifiés par une gestion plus qu’aléatoire des ressources en eau de la région, a entraîné la disparition de 90 % de la surface du lac Tchad en 40 ans. Crédit photo : AFP.

► « On voit bien que ça se répète »:en Bourgogne, la sécheresse pousse les éleveurs à s’inquiéter face au réchauffement climatique. Depuis la cour de sa ferme, Henri Guillemot regarde ses terres. Au loin, la ligne bleue des premières montagnes du Morvan ferme l’horizon. Au premier plan, quelques vaches charolaises piétinent dans une prairie brûlée par la sécheresse. « Ce pré, il devrait être vert, avec de l’herbe haute comme ça, mime l’éleveur, en écartant les mains d’une quinzaine de centimètres. On voit même à travers les haies, alors qu’elles devraient être bien feuillues ». Nous sommes le 2 octobre, mais sous l’effet du réchauffement climatique, le bocage de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) n’a pas quitté ses habits d’août. « Je suis assez inquiet, poursuit l’agriculteur de 61 ans. On se disait ‘S’il pleut au 15 août, on est bon’. Puis après c’était ‘S’il pleut le 15 septembre, ça ira’. Maintenant, je ne crois plus à une grosse repousse de l’herbe avant l’hiver ». Lire la suite sur le site de @franceinfo.

#Commerce

► Paris : Casino inaugure un supermarché ouvert 24 heures sur 24 et sans caissier. Bienvenue dans le « magasin du futur ». C’est en tout cas la façon dont le groupe Casino présente cette semaine un supermarché de nouvelle génération près des Champs-Elysées à Paris. Ouvert 24h/24h, « Le 4 Casino » compte une vingtaine de salariés… mais pas un seul caissier : le client utilise des bornes de paiement en libre-service ou via son application Casino Max. En journée, il sera accessible à tous les clients mais, à partir de 22 heures et toute la nuit, seuls les porteurs de l’application mobile Casino Max pourront y entrer, en scannant leur code sur une borne à l’entrée et à la sortie. Borne à reconnaissance vocale, miroir connecté, mur numérique tactile, étiquettes interactives. « On a notre Amazon Go à la française, où l’humain est au centre de tout », résume Alexandre Zouari, PDG du groupe Prodistribution, partenaire du projet, en faisant référence à l’épicerie sans caisse du géant américain du commerce en ligne, où les achats sont enregistrés par capteurs et caméras. (@franceinfo).

► L’hypermarché du futur : vers de l’hyper local ? Publié le 12 juin 2017 sur le site de @franceinter. Il est certain que le format de l’hypermarché comme le lieu où l’on peut tout acheter sous le même toit est amené à disparaître. Cependant si une grande part du marché de l’équipement de la maison s’est vu récupéré par les géants du e-commerce comme Amazon, les hypermarchés et supermarchés restent numéro un lorsqu’il s’agit de la grande distribution alimentaire. Le besoin de renouvellement de ces structures se manifesterait en premier lieu à travers une ouverture de leur offre alimentaire, notamment à travers un retour du régional dans leurs rayons. Ce regain du local découle d’un besoin de proximité, de lien social, allié à une prise de conscience globale des enjeux environnementaux.

► Le supermarché du futur inauguré à Paris. Voir la vidéo sur le site @LesEchos

#Logement

► A Londres, les « maisons iceberg » qui s’agrandissent en sous-sol font fondre les riches propriétaires. Des petites maisons de briques serrées les uns contre les autres, décor typiquement londonien. Ces cinq dernières années, une nouvelle façon de gagner de la place s’est développé au sein des habitations des beaux quartiers de la capitale britannique : des basements, des pièces creusées sous la maison ou sous le jardin. D’où le terme de maisons iceberg. À Londres, où l’on compte plus de 4 650 « basements », ces constructions souterraines font parfois polémiques. Nuisance sonore, fragilisation des sous-sols, les procès se multiplient. Plusieurs des maisons iceberg se sont d’ailleurs effondrées. Si les propriétaires ont besoin d’une autorisation de la mairie pour construire, il n’existe aucune inspection des travaux finis. (@franceinfo).

#Santé

► Cancer : l’intelligence artificielle, nouvelle arme pour l’immunothérapie ? L’intelligence artificielle va-t-elle devenir une nouvelle arme pour lutter contre le cancer ? Des chercheurs de l’Institut Gustave-Roussy, CentraleSupélec, l’Inserm et l’Université Paris-Sud, sont parvenus à développer un algorithme qui peut analyser seul des images de scanner pour déterminer si un patient répondra à un traitement d’immunothérapie. L’immunothérapie ne vise pas directement la tumeur. Elle agit principalement sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. Ces traitements représentent un véritable espoir mais les chercheurs estiment que seuls 25 à 35% des patients en tirent un réel bénéfice. (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► L’explosion des arnaques aux faux bitcoins inquiète l’AMF. « Exponentiel ». C’est ainsi que l’essor des plaintes concernant les ventes en ligne de faux bitcoins est qualifié par la directrice des relations avec les épargnants à l’Autorité des marchés financiers (AMF), Claire Castanet. Dans une interview au Parisien, la responsable du numéro « Epargne info service » du gendarme des marchés détaille l’explosion de ces réclamations d’épargnants victimes d’arnaques. « Depuis le début de l’année, plus de 700 épargnants se sont déclarés victimes d’une arnaque. Cela représente cette année 40% de tous les appels que nous avons reçus d’épargnants victimes d’escroqueries » indique-t-elle. Ces épargnants nous ont déclaré 31 millions d’euros de perte ! Par dossier, les montants en jeu ne cessent de progresser. Le préjudice médian est de 24.000 euros, contre 5.000 euros en janvier. », ajoute-t-elle. (@latribune).

► Les cryptomonnaies, une utopie anarcho-capitaliste. Par Olivier Klein, Directeur général de la BRED. Les bitcoins et les autres cryptomonnaies du même type sont-elles de vraies monnaies ? Elles procèdent, au fond, de l’utopie d’un monde dans lequel la monnaie ne serait plus nationale mais universelle, valable pour tous les pays et pour tout le monde, transférable en toute sécurité et sans coûts. Cette monnaie se passerait d’intermédiaires, sa valeur ne pourrait être manipulable par des gouvernements ou des banques centrales. Elle serait liée à des gestions décentralisées privées. Elle garantirait l’anonymat des transactions, et son gardien serait non pas une banque centrale mais un algorithme, supposé infaillible. Une forme d’anarcho-capitalisme. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Robotique

► Les robots vont-ils nous ressembler de plus en plus ? Les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l’une des clés pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne. Si l’insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d’un impact négatif massif sur l’emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s’est achevé le 5 septembre. Dans des sociétés « vieillissantes », « les humains et les robots coexisteront tôt ou tard », affirme à l’AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot. (@frenchweb).

#Cinéma

► La riposte de Hollywood à Netflix. De gigantesques fusions se succèdent à un rythme effréné dans le monde des médias américains. Disney a déboursé 71 milliards de dollars pour s’offrir Fox. Comcast a fait grimper les enchères jusqu’à 39 milliards de dollars pour acquérir l’européen Sky. De son côté, Time Warner s’est vendu 85 milliards de dollars à l’opérateur de télécommunications AT&T. Par ailleurs, CBS et Viacom, séparés depuis 2006, pourraient bientôt se remarier… Ces mégatransactions se sont toutes faites sous la pression concurrentielle de géants du Net qui sont en train de voler l’audience traditionnelle des vieux rois de Hollywood. En créant un lien direct sur Internet entre leurs productions et leurs abonnés, Netflix, Amazon, YouTube (Google) et Facebook démontrent en effet l’obsolescence des systèmes de distribution du XXe siècle. Pour riposter à l’offensive des nouveaux rois du numérique, augmenter en taille semble nécessaire. Mais derrière la mode du gigantisme se cachent des stratégies bien différentes. (@Figaro_Economie).

07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Les machines peuvent-elles comprendre nos émotions ? « Des machines et des hommes » est le podcast qui fait se rencontrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. Dans chaque épisode de ce podcast, deux experts se répondent. L’est un spécialiste des neurosciences, et nous éclaire sur les arcanes du cerveau humain. L’autre est spécialiste de l’intelligence artificielle, et nous fait plonger au coeur du fonctionnement des machines. Leurs points de vue croisés explorent, en détails, une facette essentielle de l’intelligence. Dans cet épisode, nous intéressons à la reconnaissance des émotions. Les IA peuvent-elles capter nos émotions ? Que gagne-t-on à leur donner accès à nos états d’âmes, à lire nos visages mêmes ? Pour répondre à ces questions, Xavier Fischer, Chief Product Officer de la startup Datakalab, spécialisée dans la reconnaissance automatique des émotions, et Laurence Chaby, Maître de conférence à l’Institut des systèmes intelligents et de Robotique. (@science_et_vie).

#Telecom

► 5G : les folles enchères en Italie rapportent 6,5 milliards d’euros. « Jackpot » pour le gouvernement italien. Il va encaisser la folle somme de 6,5 milliards d’euros, après quatorze jours d’enchères survoltées pour l’attribution des fréquences 5G dans la Botte. Le ministère de l’Industrie se réjouit alors que l’objectif minimal qu’il avait fixé était de 2,5 milliards d’euros. Les enchères italiennes ont explosé les compteurs de la 5G. C’est la bande des 3,7 GHz qui a concentré les convoitises des quatre grands opérateurs. Ils y ont investi 4,3 milliards d’euros. Rapporté au MHz par habitant, c’est sept fois plus qu’en Espagne et près de trois fois plus qu’au Royaume-Uni. (@LesEchos).

#Santé

► Trois start-up de l’intelligence artificielle appliquée à la santé à suivre. Les start-up françaises spécialisées dans l’intelligence artificielle et la santé se sont distinguées au niveau mondial et font des avancées très prometteuses : Therapixel révolutionne la mammographie, Cardiologs ou l’IA au cœur des patients et TheraPanacea prédit et optimise les traitements. A lire : L’intelligence artificielle révolutionne la santé (@LesEchos).

#Robotique

► Visite de l’école des robots Flint. Flint (https://flint.media) est une intelligence artificielle personnelle que l’on peut éduquer soi-même pour qu’elle nous aide à reprendre le contrôle de notre consommation d’information. En interagissant avec notre robot, on lui apprend à aller chercher pour nous une information de qualité, personnalisée, tout en nous sortant de notre bulle de filtres et en nous protégeant des fake news. Benoît et BB-Cocci te font visiter l’école des robots et toutes ses fonctionnalités. Plus d’infos ici : https://plans.flint.media/superflint (@YouTube).

#CyberEspionnage

► Espions, Novitchok et « fake news » : on vous explique ce qui se cache derrière les cyberattaques russes dénoncées par les Occidentaux « Habituellement, nous ne divulguons pas ce type d’opération de contre-espionnage. » La ministre néerlandaise de la Défense, Ank Bijleveld, a planté le décor de façon grave, jeudi 4 octobre. Plusieurs pays de l’Otan, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et la France, accusent la Russie de cyberattaques, dans une atmosphère digne de la guerre froide. « Cette réponse extrêmement structurée et fondée est un second jalon dans les relations entre les pays occidentaux et la Russie, après le renvoi coordonné d’espions russes, souligne Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du centre Russie/NEI de l’Ifri, contactée par franceinfo. Le message politique est le suivant : nous savons ce que vous faites. » A ce titre, les Pays-Bas sont entrés dans un niveau inédit de détails pour dénoncer une tentative de piratage du siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). (@franceinfo).

#Media

► Entre nouveaux modèles économiques et transition numérique, quelles mutations pour la presse ? Les Échos est un média performant, comme le montre son record historique de diffusion en 2018 grâce à la poussé des abonnements numériques qui constituent aujourd’hui le premier canal de diffusion avant les abonnements papier et la vente au numéro. Mais aussi, une entreprise qui a diversifié ses activités dans le hors-média (événements, services, édition…) qui lui ont permis de stabiliser son modèle économique. Entretien avec Pierre Louette pour parler de l’avenir des médias : nouveaux modèles économiques de la presse en forte mutation, transition numérique ou encore diversification des médias. (@franceculture). A lire aussi : Startups, nouveaux médias, formation…. Pourquoi Nice-Matin va lancer un lieu d’innovation (@damienallemand) et Innovation média : huit moteurs et freins majeurs (@cyceron).

#MediaSocial

► « Sur les réseaux sociaux, le contenu n’existe que pour maximiser les likes ». Embauché par Snapchat mais indépendant éditorialement, critique mais de son propre aveu « partial », Nathan Jurgenson est un théoricien des réseaux sociaux au statut intriguant. Rédacteur en chef du magazine « Real Life », lancé par Snapchat en 2016, ex-rédacteur du magazine The New Inquiry, Nathan Jurgenson est aussi connu pour sa critique du digital dualism, terme qu’il propose en 2011, et qui décrit la façon dont sont généralement scindés l’univers d’Internet, considéré comme « virtuel », et la « vraie vie » (ou « real life »). Pour Jurgenson, cette vision binaire justifie les critiques simplificatrices des effets destructeurs d’Internet et du numérique. Jurgenson s’est aussi attaqué à plusieurs reprises à la thèse de la psychologue et anthropologue du MIT Sherry Turkle selon laquelle l’hyperconnexion détruit les relations humaines. Pour toutes ces raisons, et pour parler recherche sponsorisée, impact des chiffres sur la qualité des débats sur les réseaux sociaux, temps d’écran, déconnexion ou post-vérité…nous avons saisi l’opportunité de rencontrer Nathan Jurgenson lors de son passage à Paris fin septembre. (@usbeketrica).

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► Banksy dévoile les coulisses de l’autodestruction de son œuvre en pleine vente aux enchères. Du Banksy tout craché. Une toile du mystérieux et facétieux street-artiste britannique s’est partiellement auto-détruite, vendredi 5 octobre juste après avoir été vendue aux enchères pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s, à Londres. Dans une courte vidéo publiée sur son compte Instagram officiel, samedi 6 octobre au soir, l’artiste a revendiqué son geste et l’a expliqué. « Il y a quelques années, j’ai construit en secret une déchiqueteuse dans un tableau », raconte-t-il. Puis il ajoute : « Au cas où il serait vendu aux enchères… » A lire : Avec l’autodestruction de son œuvre, « Banksy va marquer l’histoire de l’art pendant très longtemps » (@franceinfo). Légende image : L’oeuvre Girl with balloon de l’artiste anglais Banksy, lors de l’exposition « Guerre, capitalisme et liberté » au Palazzo Cipolla, à Rome (Italie) le 23 mai 2016. Photo : Vincenzo Pinto / Afp.

#Audovisuel

► Réforme de l’audiovisuel : les députés proposent de soutenir la création et mettre fin aux « archaïsmes ». Dans un monde où Netflix, Google et Facebook dictent leur loi, celle de 1986, qui régit l’audiovisuel français, se révèle de plus en plus dépassée. Modifiée plus de 80 fois depuis son adoption, elle est désormais obsolète et le gouvernement a assuré vouloir se doter d’un nouveau cadre législatif en 2019. Pour nourrir les débats à venir, un rapport parlementaire a dévoilé, jeudi 4 octobre, 40 recommandations. Elles sont issues des travaux de la mission d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère du numérique, inaugurée en février par le président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, Bruno Studer. (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

► Netflix intègre l’interactivité et Amazon la 4K dans la télé. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : 75% des personnes utilisent leur smartphone pour éviter les contacts humains ; – Comment le numérique révolutionne notre manière de penser ; – Instagram veut devenir le réseau social incontournable à l’école ; – Chine : comment l’Intelligence artificielle est en train de changer la manière dont les parents éduquent leurs enfants ; – Comment les géants de la tech sont délibérément en train de monopoliser les talents de l’Intelligence artificielle.

#Santé

► Axa et la région Hauts-de-France s’associent pour la télémédecine. Pour lutter contre les déserts médicaux, le conseil régional des Hauts-de-France et Axa s’associent pour mettre en place un dispositif de télémédecine. L’expérimentation sera menée dans un « désert » médical du Pas-de-Calais, à Marconne dans le Pays des 7 vallées. Dès le 1er janvier prochain, ce territoire rural de 60 communes et de 30.000 habitants pourra ainsi avoir recours à de la télémédecine. « Concrètement, le patient prendra rendez-vous par internet ou par téléphone : il pourra être reçu dans la clinique des 7 vallées où, après avoir été accueilli pour la partie administrative, il sera reçu par un infirmier qui établira la connexion avec le médecin », explique le Dr Monfourny, partenaire du projet. (@latribune).

#Entreprise

► Sommet des start-up de Lille: les clés du succès dans l’e-commerce. Les Français savent créer des entreprises. Mais ils ont beaucoup plus de mal à transformer les start-up en licorne, autrement dit en entreprise dont la valeur dépasse le milliard de dollars ou d’euros. Olivier Duha a cofondé Webhelp en 2000. Dix-huit ans plus tard, l’entreprise est devenue une licorne. Thierry Petit, cofondateur de Showroom privé, a lui aussi réussi à hisser son entreprise dans le cénacle des valorisations boursières qui dépassent le milliard d’euros. Quelles ont été les clés de leur succès ? (@Challenges).

#Transport

► Carambolage de voitures sans conducteur : l’intelligence artificielle en procès. Année 2041. Un gigantesque carambolage de voitures autonomes fait 50 morts : qui est responsable ? Thierry Noisette, journaliste à L’Obs a assisté au procès fictif qui s’est tenu au Palais de Justice de Paris. Ce procès était une des manifestations organisées jeudi 4 octobre dans le cadre de la seconde Nuit du Droit – qui a suscité des dizaines d’événements à travers la France. En juin 2017, l’association Jurisnautes avait organisé le « procès du transhumanisme ». (@LObs).

► Voiture autonome : qui est responsable en cas d’accident ? Faubourgs de Tempe, Arizona. Le boulevard était large, faiblement éclairé et déserté en cette soirée du 18 mars 2018. De quoi expliquer que le salarié d’Uber chargé de superviser le robot conducteur se soit laissé gagner par la lassitude. Quant au piéton fauché, il eut le tort de traverser hors passage protégé. Critiqué pour les facilités administratives qu’il accorde aux pionniers de la conduite déléguée, le gouverneur de l’Arizona rappelait qu’il a créé un Comité de supervision des véhicules autonomes. Lequel ne s’est pas réuni depuis… 2016. C’est qu’une course s’est engagée entre les Etats pour attirer les emplois. Échaudée, la Californie exige un enregistreur de bord, la remise d’un rapport en cas d’incident et prélève une taxe sur chaque véhicule robot. En contrepartie, elle les autorise à circuler sans superviseur à bord, à condition que ce dernier puisse intervenir à distance. (@Challenges).

05 Oct

Régions.news #348 – Edition du vendredi 5 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Dessins originaux de Yann Kebbi.. L’exposition « Capital Agricole, chantier pour une ville cultivée » a ouvert ses portes le 1er octobre jusqu’au 19 janvier au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Préoccupés par leur alimentation et leur santé, les habitants de la capitale considèrent l’agriculture comme un domaine prioritaire. C’est cette agriculture urbaine oubliée et réhabilitée dans l’exposition grâce à des photos et des vidéos qui montrent l’environnement agricole d’autrefois.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le 25 septembre 2018, une nouvelle plateforme de transport multimodale rail/route vient d’être inaugurée au marché Saint-Charles de Perpignan, pour tous types de marchandises. Elle aura une vocation environnementale : elle permettra de réduire chaque année de 15.000 tonnes les émissions de CO2. Ainsi, par exemple, 50 remorques de camions seront désormais transportées chaque jour vers l’Allemagne. Elles vont parcourir 1 000 kilomètres par le rail plutôt que par la route.

► Depuis le mois de mai et jusqu’en novembre, une jeune doctoresse a choisi de parcourir la France en camping-car pour effectuer des remplacements en zone rurale. De la Bretagne jusqu’à la Somme, en passant par les Vosges et le Var, Hélène Verdon fait escale dans des petits villages, bien souvent laissés en marge des services de soins. Son initiative est d’autant plus appréciée par ces communes que celles-ci ont parfois encore plus de mal à trouver des remplaçants pendant l’été.

► À la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg, monsieur Meyer est un patient numérique qui ressemble à un être humain et qui est capable de parler, de réagir aux stimuli et de simuler des symptômes déclenchés à distance par un instructeur. Mais ce n’est qu’un mannequin-robot qui permet aux apprentis dentistes de s’exercer au plus près des conditions du réel.

#Transport

Oslo chasse l’automobile de son centre-ville lentement. « Il faut rendre la ville aux gens, que les enfants puissent jouer en sécurité, que les personnes âgées aient des bancs où s’asseoir », plaide la conseillère municipale Hanna Marcussen. Pour atteindre leur objectif en 2020, la capitale Norvégienne a imaginé une série de mesures : suppression de 700 places de stationnement, zonage rendant impossible la traversée du centre en voiture, piétonisation de rues, renchérissement des péages urbains… À lire : Comment circulerons-nous dans la ville de demain. Une problématique qui se pose dès aujourd’hui, tant les villes sont congestionnées. Un exemple : la mobilité demain en Provence Alpes Côte d’Azur.

► Plutôt que de frauder dans les transports en commun, pourquoi ne pas tout simplement faire un petit geste pour la planète. Ainsi la métropole d’Istanbul, en Turquie, grâce au réseau de recyclage « Smart Mobile Waste Transfer Machine », incite les usagers de son réseau de transports en commun à recycler leurs déchets plastiques pour bénéficier de trajets gratuits.

Légende image. Au marché Kuromon d’Osaka une petite fille se fait amie avec un robot. Photo d’Andy Kelly, sur Unsplash. Le 26 septembre, le groupe de réflexion The Future Society, fondée en 2014 à l’université d’Harvard, présente au Parlement Européen son rapport sur l’intelligence artificielle (IA), intitulé « A Global civic debate on governing the rise of artificial intelligence » (version française), résultat de sept mois de consultations dans le monde entier. L’objectif est d’initier une discussion autour de la gouvernance de l’IA à l’échelle européenne. Le rapport constate : « quand on définit l’IA en Europe, nous sommes dans une forme de fascination anthropocentrique : on pense une machine qui réplique l’homme. Les Japonais, eux, sont beaucoup moins dans cette relation et ils sont dans une approche de la mise en réseau des IA. »

#IntelligenceArtificielle

► Un rapport publié par le Citizen Lab de l’Université de Toronto (Canada) met en garde le gouvernement canadien sur l’utilisation abusive d’une nouvelle génération de logiciels intelligents pour filtrer et traiter les dossiers de personnes qui font des demandes pour immigrer au Canada. « Nous savons que le gouvernement expérimente l’utilisation de ces technologies […] mais il est clair que sans garanties et mécanismes de surveillance appropriés, utiliser l’Intelligence Artificielle pour déterminer l’immigration et le statut de réfugié est très risqué », explique Pétra Molnar, l’une des auteurs du rapport. « L’IA n’est pas neutre. C’est un peu comme une recette. Et si votre recette est biaisée, la décision prise par l’algorithme est également biaisée et difficile à contester », poursuit-elle.

Des programmes informatiques sont aujourd’hui capables d’anticiper la survenue d’actes criminels. Mais l’utilisation de ces technologies à des fins prédictives pose un grand nombre de questions éthiques et morales. Pour aller plus loin, regarder le documentaire « Prédire le crime » actuellement diffusé sur la chaine @Artefr.

► « On traite aujourd’hui les machines comme si elles étaient intelligentes, au sens humain du terme. Je pense qu’on exagère, et il y a là un certain débat qui n’a pas lieu d’être. Les machines nous ridiculisent en effet dans certains domaines. Pourtant, une machine qui vous bat aux échecs, par exemple, ne saura rien faire d’autre que jouer aux échecs, tandis que vous, vous pouvez parler d’autres langues, jouer au tennis, interagir avec quelqu’un… L’intelligence des machines n’est pas l’intelligence humaine. », explique Etienne Klein, physicien, directeur de recherches au CEA et docteur en philosophie des sciences.

#RéalitéVirtuelle

► La société de conseil IDC vient de publier une infographie qui fait le point sur le marché de la réalité virtuelle en France. C’est un écosystème qui devrait connaître une croissance moyenne de +85% par an entre 2017 et 2022. C’est dans le secteur professionnel que les investissements devraient être les plus conséquents.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Le top management des TV fragilisé. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment les médias ont légitimé l’extrémisme ; – Pour apprendre, les jeunes préfèrent YouTube aux manuels scolaires ; – Netflix domine les autres géants dans les contenus originaux et va rouvrir un bureau à Paris ; – Cinéma : Le Canada, nouvel eldorado du monde de la création.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

x► Quatre choses que les journalistes peuvent faire pour reconstruire la confiance avec leur public. Par Lisa Heyamoto et Todd Milbourn, conférenciers en journalisme à l’Université de l’Oregon. Billet originellement publié en anglais sur The Conversation. En août, près de 400 organes de presse ont insisté sur l’importance du journalisme en réponse à l’affirmation répétée du président Donald Trump selon laquelle les médias sont «l’ennemi du peuple». Dans les éditoriaux #FreePress publiés dans des journaux de tout le pays, les auteurs ont souligné le rôle du journalisme dans une démocratie et le fait qu’une presse libre est essentielle à une société libre. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Audiovisuel

► Jean-Paul Philippot : « Le modèle historique de séparation de la radio, de la télévision et du Web n’est plus viable ». Alors qu’en France, l’audiovisuel public est en pleine réforme, la RTBF, la Radio télévision belge francophone, a mis en place sa grande réorganisation en cette rentrée. Pour Jean Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio télévision belge francophone) : les « objectifs d’audience par cible à la fois en télévision et sur le numérique. Pour cela, nous avons défini quatre catégories de public – la nouvelle génération, les jeunes adultes, ceux qui recherchent une expertise et ceux plus âgés avec une écoute fédératrice de toute la population – et nous avons alloué un certain nombre de chaînes et de stations à chaque catégorie. » (@LesEchos).

#Information

► « La post-vérité est plus problématique que le mensonge ». La philosophe Myriam Revault d’Allonnes décrypte l’effet délétère des « faits alternatifs » sur nos démocraties. Lectrice attentive de Hannah Arendt, la philosophe analyse ces poisons modernes dans un essai passionnant : La faiblesse du vrai. Ce que fait la post-vérité à notre monde commun (Seuil). Pour Myriam Revault d’Allonnes, « Le préfixe « post » désigne non seulement l' »après », mais un changement de contexte et de signification, fondé sur la conscience d’une crise, comme si nous n’arrivions plus à situer le présent dans lequel nous vivons. » (@LExpress).

#Informatique

► Quand Pékin implantait des puces espionnes chez Apple et Amazon. Prenez un crayon à papier bien taillé. Sa pointe ne dépasse pas, en largeur, un petit millimètre. C’est la taille d’un étrange composant gris qui aurait été repéré sur les cartes mères de serveurs d’une trentaine d’entreprises américaines comme Apple et Amazon et qui, après enquête des services de renseignement, y aurait été discrètement implanté par… Pékin. Cette affaire a été révélée par « Bloomberg Businessweek  » ce jeudi, est entièrement démentie par les entreprises citées (Apple, Amazon et Supermicro) et ni les autorités chinoises ni le renseignement américain n’ont accepté de la commenter. (@LesEchos).

► La « tech » asiatique fragilisée par l’affaire des puces espionnes chinoises. Le ferme démenti d’Apple et Amazon dans l’affaire des puces espionnes chinoises n’a pas suffi à rassurer les marchés. « Bloomberg Businessweek », citant 17 sources proches du renseignement et d’entreprises américaines, rapportait jeudi que des espions chinois avaient placé des puces dans des cartes mères utilisées par une trentaine d’entreprises (dont Apple et Amazon), ainsi que plusieurs agences fédérales américaines. Les deux plus grandes firmes américaines sont rapidement montées au créneau. Amazon pour dénoncer un rapport « inexact » – bien qu’elle ait ouvert une enquête en interne, et la firme de Cupertino pour souligner qu’elle n’avait « trouvé absolument aucune preuve à l’appui de l’une des allégations » de « Bloomberg Businessweek. » (@LesEchos).

#Ville

► Ville Intelligente française : un modèle qui se partage. Selon les auteurs du rapport intitulé « Vers un modèle de villes intelligentes partagées », remis au début de l’été au Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, il existe bien un modèle français de la Ville Intelligente capable de s’hybrider avec d’autres projets internationaux. Ce rapport que les différents acteurs de la ville et des territoires peuvent enrichir, a été présenté fin septembre par l’Association des Villes Internet, dans le cadre d’un cycle de rencontres. « La Ville Intelligente est un moyen pour les collectivités de se projeter dans la durabilité », a souligné Hélène Hampartzoumian, chargée de mission à la Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales en présentant les différents appels à projet que la DAECT propose chaque année pour accompagner les collectivités territoriales dans le développement de leurs relations à l’international. (@villeintelmag).

#Transport

► Qui règnera sur la voiture de demain : Renault ou Google ? À l’occasion de la sortie du livre « Des robots dans la ville », nous nous sommes entretenu avec Pierre Musseau, co-auteur, sur la place du véhicule autonome dans la ville de demain. C’est à ce futur que se préparent Jean-Louis Missika et Pierre Musseau, adjoint et conseiller à la mairie  de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris et du développement économique. Ils ont cosigné un livre « Des robots dans la ville : comment les voitures autonomes vont changer nos vies » (Editions Tallandier), disponible le jeudi 4 octobre 2018. Le site @Numerama revient avec Pierre Musseau sur les problématiques abordées dans son ouvrage. Il explique que l’on « découvre chaque jour la diversité des robots. Ce ne sont pas forcément des voitures, comme on l’envisage aujourd’hui, auxquelles on enlève juste le volant. Tous les objets vont être profondément modifiés. Ces robots prennent plusieurs formes, et commencent à sortir des bâtiments où ils étaient restreints pour être expérimentés dans les rues des villes. On découvre chaque mois de nouveaux usages. Il existe des robots suiveurs, des robots éboueurs… On parle surtout de véhicules routiers, mais on s’intéresse déjà à ceux qui évolueront sur le fleuve sur l’eau ou dans les airs, car il faut se préoccuper de leur intégration. »

#Data

► Open data : les collectivités dans l’illégalité… et l’impunité. A partir de ce 7 octobre, une disposition de la loi Lemaire pour une République numérique (2016) entre en application : l’open data par défaut. Les collectivités de plus de 3 500 habitants disposant d’au moins 50 agents doivent désormais mettre en ligne toutes les bases de données dont elles disposent, dans un format ouvert et lisible par une machine, à l’exception des données personnelles et de sécurité. Toute nouvelle donnée produite devra être systématiquement rendue publique. Un changement colossal pour les plus de 4 400 collectivités (villes, métropoles, départements et régions) concernées par ces obligations. (@journaldunet).

#Santé

► Les remèdes de l’intelligence artificielle pour le monde de la santé. Pour le médecin, l’intelligence artificielle sera-t-elle demain aussi banale que le stéthoscope ? Un simple outil de plus à sa disposition, en quelque sorte. A moins… qu’elle ne le remplace. Comme d’autres secteurs, celui de la santé pourrait bien être transformé par les progrès de l’intelligence artificielle. Avec à la clef la promesse d’une amélioration des soins de santé ou d’une réduction des coûts. Mais aussi de nombreuses craintes. Dans certains domaines où l’information est déjà numérisée, comme l’imagerie médicale, la cardiologie, l’ophtalmologie ou l’oncologie, la recherche a fait des progrès spectaculaires. Deux facteurs ont joué : l’amélioration des capacités de calculs des ordinateurs et les progrès d’une partie de l’intelligence artificielle, utilisant les réseaux de neurones et leur capacité d’apprentissage. (@LesEchos).

#Transport

► Renault veut intégrer des contenus médias à ses voitures. Les médias pour occuper le temps libre de l’automobiliste du futur. À l’occasion du Mondial de l’Automobile, qui se déroule actuellement à Paris, Renault a dévoilé son prototype de contenus embarqués dénommé AEX, qui signifie « expérience éditoriale augmentée ». Ce système est le fruit d’une réflexion entamée depuis plusieurs mois par le constructeur automobile français. L’année dernière, Renault avait fait l’acquisition de 40% du capital du groupe de médias Challenges dans cette perspective. (@puremedias).

#Electronique

► Samsung génère 150 millions d’euros de profits par jour. Encore un nouveau record spectaculaire pour Samsung Electronics. Le plus grand groupe d’électronique de la planète a révélé, ce vendredi, qu’il avait, selon ses premières estimations, généré un profit opérationnel de 17.500 milliards de wons, soit 13,5 milliards d’euros, sur la période allant de juillet à septembre. Cette performance, qui représente 150 millions d’euros de bénéfice par jour, marque un bond de 20,4 % par rapport au même trimestre de 2017 et permet au géant coréen de présenter à ses actionnaires les plus gros profits trimestriels de son histoire. (@LesEchos).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

x► Sous pression, Amazon augmente son salaire minimal à 15 dollars. Mieux vaut devancer l’appel plutôt que de se le faire imposer, par les politiques ou la loi du marché. Amazon a annoncé mardi 2 octobre qu’elle fixait le revenu minimal de ses employés à 15 dollars de l’heure (soit 13 euros). La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers embauchés pour livrer les colis pour les fêtes de fin d’année. L’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle allait se battre au Congrès pour que soit relevé le salaire fédéral minimal, qui n’est que de 7,25 dollars, niveau inchangé depuis juillet 2009. Toutefois, au 1er janvier 2018, 29 Etats auront imposé un salaire minimal supérieur. La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers. Crédit photo : Chris J. Ratcliffe / AFP.

#Ville

► À Dijon, la métropole devient une smart city. À Dijon, un unique poste de commande centralisé va réunir la gestion de l’éclairage public, de la signalisation lumineuse, du suivi des services de voirie et de la vidéosurveillance. Il en fallait six jusqu’à présent pour gérer ces secteurs. Le réseau ne concerne pas que la ville elle-même mais la métropole, qui regroupe 24 communes dans lesquelles vivent 256.000 habitants. Cette centralisation repose sur une plateforme, baptisée Muse, capable de gérer un ensemble de services de l’espace urbain, réalisée par Citelum (filiale de EDF) et mise en place par un consortium mené par Bouygues Energies & Services. Ce réseau, unique, sera géré par un contrat lui aussi unique. (@futurasciences).

#Transport

► Voitures autonomes: des expérimentations sans chauffeur. L’Assemblée nationale a adopté mardi 2 ocotbre un texte qui permet d’expérimenter des voitures sans aucun conducteur à bord. Avec ce texte, la France veut se donner les moyens de ne pas prendre de retard dans la course aux voitures autonomes. L’Assemblée nationale a voté mardi soir, dans le cadre du projet de loi Pacte, un assouplissement du cadre autorisant les expérimentations de ces véhicules capables de se conduire tout seule, sans aucun conducteur à bord. Le texte précise également le régime de responsabilité civile et pénale, en prévoyant notamment que ce seront les titulaires d’autorisation, et non les conducteurs, qui seront responsables en cas d’accident en mode autonome. À lire aussi : Voitures connectées des élus: l’Etat se méfie de Huawei (@LExpress).

► Intelligence artificielle : où en est la voiture autonome ? On a fait des progrès considérables en matière de voiture autonome. Elle est capable aujourd’hui de faire plus de 10 000 km sans qu’un opérateur prenne le relais. Google lance son service de taxis robotisés d’ici la fin de l’année. General Motors veut être le premier à sortir une voiture sans voiture et sans pédale. Il y a une vraie course-poursuite entre constructeurs. On veut réduire le nombre d’accidents de la route, réduire les embouteillages et pouvoir proposer autre chose que conduire pendant le trajet des passagers. (@franceinfo).

► Toyota et Softbank s’allient sur la mobilité du futur. Il y a six mois, des jeunes cadres de Toyota et de Softbank ont commencé à se retrouver régulièrement, à Tokyo, sans en informer leurs PDG respectifs, pour évoquer ensemble les initiatives des géants de la tech américaine et chinoise sur les véhicules autonomes ou le cJovoiturage. Dressant un état des lieux de l’offre japonaise et du cadre réglementaire, ils ont pris conscience de leur grand retard dans cette révolution qui devrait bouleverser leurs industries respectives. Convaincus de pouvoir encore rattraper la concurrence, le plus grand constructeur du pays et le plus audacieux des acteurs locaux des télécoms ont annoncé qu’ils allaient s’allier au sein d’une nouvelle coentreprise afin d’inventer une nouvelle génération de services. « Nous pouvons les rattraper », a lancé le CTO de SoftBank. « C’est vrai que cela peut ressembler à un rapprochement un peu inhabituel. Mais le Japon doit être en compétition avec le reste du monde », a encore martelé Junichi Miyakawa. (@LesEchos).

#Santé

► Santé et IA : les Gafa et les start-up dans la course. Et si les Gafa devenaient aussi des géants de la santé ? Google a tenté d’enfiler la blouse blanche il y a plus de dix ans. Après l‘échec de Google Health, son dossier médical en ligne abandonné en 2012, la firme est revenue en force avec sa filiale DeepMind Health, en faisant ce qu’elle sait faire de mieux : collecter et traiter les données. En l’occurrence celles de patients d’hôpitaux, notamment britanniques. Les choses ont toutefois été plus difficiles que prévu avec le Royal Free Hospital Trust, qui lui permettait d’accéder à l’historique médical de 1,6 million de patients. L’accord a été dénoncé quand les autorités britanniques ont constaté que ces données n’avaient pas été anonymisées et avaient été utilisées dans un cadre plus large que prévu. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Découvrez Binôme, le podcast sur l’intelligence artificielle avec Cédric Villani. Cédric Villani, mathématicien lauréat de la médaille Fields et député, a rencontré cinq chercheuses et chercheurs pour discuter de l’intelligence artificielle (IA) et de son impact sur notre société. Écoutez leurs dialogues dans Binôme, le nouveau podcast de Sciences et Avenir produit par Nouvelles Écoutes. (@Sciences_Avenir).

#ProtectionDesDonnées

► Le RGPD va coûter cher à l’Europe, selon le patron du CES de Las Vegas. La France a des start-up très dynamiques, mais le Règlement européen sur la protection des données (RGPD) adopté en mai par l’Union européenne va brider considérablement la capacité d’innovation européenne, affirme Gary Shapiro, l’organisateur du prestigieux CES de La Vegas. Pour la sixième année de suite, le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas organise à Paris une convention de start-up, dans le cadre du Mondial de l’Auto. « La France a beaucoup d’entrepreneurs, mais elle va rater la plupart des futures vagues technologiques, parce que l’Union européenne avec le RGPD est extraordinairement concentrée sur la défense de la vie privée des individus», a dit Gary Shapiro à l’AFP, à la veille de la manifestation parisienne. «Or la donnée c’est la nouvelle richesse, on a besoin de la donnée partout maintenant», a-t-il ajouté. (@frenchweb)

#Cybersécurité

► Les attaques favorites des hackers. En plein essor, la cybercriminalité s’est imposée comme l’un des fléaux majeurs de l’ère numérique. Rien qu’en France, les faits de cybercriminalité ont bondi de 32% entre 2016 et 2017, avec plus de 63 500 cas recensés l’an passé, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Au total, 320 000 personnes auraient été victimes d’attaques en ligne en 2017 dans l’Hexagone. Cependant, ce phénomène ne se limite pas à la France et touche ainsi l’ensemble du globe. D’après un rapport de Positive Technologies, le nombre de cyberattaques a grimpé de 47% au deuxième trimestre 2018 par rapport à la même période un an plus tôt. Si la multiplication des attaques informatiques est loin d’être une surprise, leur nature évolue. (@frenchweb).

#Numerique

► Comment le numérique révolutionne notre manière de penser. L’avènement du digital est vecteur de transformations majeures, sur le terrain économique et politique. La communication numérique est également porteuse d’un changement plus profond, relatif à l’évolution de la pensée. La pensée a en effet toujours été influencée par le développement de nouveaux modes de communication : hier l’émergence du langage ou la diffusion de la culture écrite, aujourd’hui le digital. (@HBRFrance)

#Technologie

► Reconnaissance faciale, 5G, smart city… : Tokyo prépare des JO 2020 ultra-connectés. « Tokyo 2020 ». Partout dans la capitale japonaise, dès l’aéroport, les visiteurs ne peuvent échapper aux affiches déjà installées pour rappeler que le pays organisera les prochains Jeux olympiques d’été dans deux ans. Pour être au niveau promis par les autorités, les entreprises du pays travaillent sur les innovations qui seront proposées au public et aux athlètes. De premiers prototypes sont déjà disponibles. Dans les stades, les accès se feront grâce au numérique. Les athlètes, les membres de l’organisation et les journalistes accrédités pour l’événement passeront par un système de reconnaissance faciale développé par NEC afin de limiter la fraude. Il facilitera également le remplacement des badges d’accès en cas de perte ou d’oubli. Les visiteurs, eux aussi, bénéficieront d’un système d’accès modernisé. Des cartes miniatures équipées de la technologie NFC et développées par Visa seront placées dans des bracelets en caoutchouc à porter au poignet. Ces bracelets contiendront directement les billets d’accès et seront aussi utilisés pour les paiements. (@europe1).

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

x► Le volcan Soputan est entré en éruption au nord-est de l’île des Célèbes en Indonésie crachant un nuage de cendres volcaniques de 4.000 mètres de hauteur, mais ne présentait pas de risque pour la population, selon les autorités locales. (@telegraphnews). Légende image: Selon les autorités locales, l’éruption ne présente aucun risque pour la population. Photo : Handout / Indonesia’s National Disaster Agency / AFP.

#Transport

► Après deux ans de galère, comment BlaBlaCar a repris du poil de la bête. Entrer dans le cercle très fermé des licornes -les startups valorisées plus d’un milliard de dollars ne signifie pas que le plus dur est fait et que la suite ne sera qu’un long fleuve tranquille. BlaBlaCar, icône de la French Tech, l’a appris à ses dépens : après plusieurs années de croissance folle, le leader mondial du covoiturage, devenu l’une des rares licornes françaises en 2015, a connu un coup d’arrêt de sa croissance en 2016 et en 2017, avant de retrouver de l’allant en 2018. Deux années de doutes et de difficultés qui ont forcé la startup parisienne à revoir les fondamentaux de son modèle économique, et même à « pivoter » pour redéfinir sa proposition de valeur et trouver de nouveaux relais de croissance. Une « galère », d’après Nicolas Brusson, le co-fondateur et Pdg de BlaBlaCar, qui a fini par payer : l’entreprise vient d’annoncer qu’elle est rentable pour la première fois de son histoire en 2018. (@latribune).

► Plutôt que de frauder dans les transports en commun, pourquoi ne pas tout simplement faire un petit geste pour la planète. Ainsi la métropole d’Istanbul, en Turquie, grâce au réseau de recyclage « Smart Mobile Waste Transfer Machine », incite les usagers de son réseau de transports en commun à recycler leurs déchets plastiques pour bénéficier de trajets gratuits. (@Maxisciences).

► Le covoiturage courte-distance cherche encore sa voie. Aidé par la longue grève de la SNCF au printemps et par des subventions publiques, le covoiturage de courte-distance se fait peu à peu une place parmi les solutions de mobilité, même s’il reste encore assez marginal. » Entre le début et la fin des grèves, on a multiplié notre activité par 6», raconte à l’AFP Tristan Croiset, co-fondateur de l’application Karos. « On a eu une petite baisse en juillet et une baisse plus marquée en août, et on est maintenant revenu à des niveaux similaires à ce qu’on avait en juin en période de grève », se réjouit-il. (@frenchweb).

► Trottinettes, vélos, scooters : la guerre des trottoirs est déclarée. A Paris, les usagers se déchirent. Les piétons sont exaspérés par les trottinettes et des deux roues sur les trottoirs. Les vélos par le comportement des scooters, les scooters par celui des voitures… La mairie de Paris et le ministère des Transports prennent ces sujets très au sérieux. (@Challenges).

#Commerce

► Sous pression, Amazon augmente son salaire minimal à 15 dollars. Mieux vaut devancer l’appel plutôt que de se le faire imposer, par les politiques ou la loi du marché. Amazon a annoncé mardi 2 octobre qu’elle fixait le revenu minimal de ses employés à 15 dollars de l’heure (soit 13 euros). La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers embauchés pour livrer les colis pour les fêtes de fin d’année. L’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle allait se battre au Congrès pour que soit relevé le salaire fédéral minimal, qui n’est que de 7,25 dollars, niveau inchangé depuis juillet 2009. Toutefois, au 1er janvier 2018, 29 Etats auront imposé un salaire minimal supérieur. (@LeMondefr).

#Téléphonie

► Le smartphone, une arme à double tranchant. « Le smartphone est un fétiche de notre temps », à qui Pierre-Marc de Biasi a consacré un livre intitulé Le troisième cerveau. Pour lui, « cet objet va être habité par un serviteur virtuel qui va être de plus en plus efficace pour nous assister en tout. Et petit à petit, on va devenir l’esclave de notre petit esclave. Je parle du troisième cerveau parce qu’on a l’encéphale, le ventre et cette prothèse ». « Le smartphone nous fait gagner du temps, mais pour faire quoi ? Des jeux idiots. Est-ce créatif ? Est-ce le but d’une vie humaine ? », se demande le chercheur. « À aucun moment, vous ne pourrez mobiliser votre attention plus de deux minutes sur un sujet. C’est une habitude que notre société est en train de prendre de gâcher notre rapport au temps », s’alarme Pierre-Marc de Biasi. « On est déjà en situation addictive avec en moyenne quatre heures d’utilisation par jour ». (@franceinfo).

#Police

► Des programmes informatiques sont aujourd’hui capables d’anticiper la survenue d’actes criminels. Une aide précieuse pour la justice ou un risque réel pour nos libertés ? Accompagnant l’évolution des sociétés modernes vers le tout-sécuritaire, la police expérimente de plus en plus ces nouveaux outils technologiques. Grâce à un algorithme capable d’analyser l’énorme masse de données personnelles que nous produisons et laissons-en permanence sur le numérique, ces logiciels spécialisés peuvent en effet établir des listes d’individus susceptibles d’être mêlés à des actes répréhensibles. Mais l’utilisation des nouvelles technologies à des fins prédictives pose un grand nombre de questions éthiques et morales. Sommes-nous prêts à abandonner notre liberté au nom de la sécurité ? Peut-on réellement faire confiance à un algorithme pour trier les individus et déterminer aujourd’hui qu’ils deviendront des criminels demain ? (@Artefr).

#LiensVagabonds

► Le top management des TV fragilisé. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment les médias ont légitimé l’extrémisme ; – Pour apprendre, les jeunes préfèrent YouTube aux manuels scolaires ; – Netflix domine les autres géants dans les contenus originaux et va rouvrir un bureau à Paris ; – Cinéma : Le Canada, nouvel eldorado du monde de la création.

#Edition

► L’Europe valide enfin la TVA réduite sur la presse en ligne et le livre électronique. L’Europe donne enfin son feu vert à l’application d’une TVA réduite sur la presse et le livre numérique afin de les aligner sur les taux en vigueur dans le monde physique. Aujourd’hui, les 28 ministres des finances de l’UE ont adopté un amendement aux règles européennes relatives à la TVA, afin d’autoriser les États à appliquer le même taux réduit aux publications papier et à leurs équivalents électroniques. Cette adaptation était réclamée depuis longtemps par des nombreux États membres. La France avait pris la décision d’appliquer d’elle-même cette harmonisation entre les taux de TVA appliquées aux publications physiques et numériques. Dès 2012, la ministre de la culture Aurélie Filippetti avait décidé de réduire à 5,5 % la TVA sur le livre numérique. Début 2014, elle avait également imposé un taux de TVA super réduit de 2,1 % à la presse en ligne pour l’aligner sur celui de la presse papier. (@Figaro_Economie).

#Streaming

► Netflix et Amazon bientôt contraints de diffuser au moins 30 % de créations européennes. C’est fait. Le Parlement européen a apposé, ce mardi, son tampon sur la refonte de la directive régissant les médias audiovisuels. En avril dernier, celle-ci avait déjà fait l’objet d’un accord informel entre le Parlement européen et le Conseil représentant les Etats, qui devaient tous deux encore l’approuver formellement. Avec ce feu vert de Bruxelles, les plates-formes de vidéo à la demande, telles que Netflix ou Amazon, et celles de partage de vidéos (YouTube) vont notamment se voir imposer un quota minimum de 30 % d’oeuvres européennes au sein de leur catalogue. (@LesEchos).