13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Ces villes à 1M$ tout droit sorties de la science-fiction devraient bientôt devenir réalité. Certains pays se lancent dans des projets pharamineux très coûteux avec des technologies que l’on doit voir pour les croire. En concevant des villes à partir de rien, des pays comme l’Inde, l’Arabie saoudite et les États-Unis peuvent intégrer de nouvelles innovations en matière d’infrastructure et fournir des services plus efficaces aux résidents. Voici les projets de développement qui brouillent les frontières entre la réalité et la science-fiction. (@BIfrance). Légende image : La ville futuriste de Diamniadio Lake City au Sénégal , un projet à 2 milliards de dollars (1,7 Md€), a été comparée à la ville de Wakanda dans le film « Black Panther ». Crédits : Hussein Bakri/BAD Consultant/Semer Group.

► Les freins et les développements de la ville intelligente. st-il si facile, pour des élus gestionnaires d’une collectivité territoriale, de se lancer dans le concept de Smart City. Pas vraiment si l’on en croit la thèse professionnelle de Jean-Nicolas LOPEZ, aujourd’hui Ingénieur d’affaires chez Cap Gemini, réalisée avec l’aide de l’association PAVIC. Entre les freins liés à la législation française, contraignante, la réticences des citoyens par rapport aux technologies, les lourds investissements publics qu’elle nécessite, la clé du succès de la ville intelligente passe par les entreprises, l’emploi et la collaborations des usagers, selon l’auteur. (@villeintelmag).

#Réseaux

► Huawei prêt à renforcer sa sécurité pour rester dans le marché 5G. Le groupe chinois Huawei est prêt à prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour rester dans la course au développement du réseau de téléphonie mobile de nouvelle génération (5G) en Europe centrale et orientale, a déclaré un responsable de l’équipementier télécoms. Les Etats-Unis font pression sur leurs alliés pour qu’ils refusent de s’équiper auprès de Huawei, qu’ils accusent d’espionner pour le compte du gouvernement chinois. « Le gouvernement américain est très obstiné, très déterminé et très pugnace dans sa manière de communiquer sur Huawei », a observé Andy Purdy, responsable de la sécurité de Huawei Technologies USA. (@Sciences_Avenir). A lire : Huawei : les Etats-Unis mettent la pression sur l’Europe (@LesEchos).

#Santé

► Les déserts médicaux occupent 18 % du territoire et 9 % des Français n’ont pas de médecin traitant. Pour déterminer les territoires les moins bien dôtés en terme d’accès aux soins, les pouvoirs publics, les agences régionales de santé parlent de « zonages ». Ce sont des zones définies en fonction du nombre de médecins par habitant et en volume d’activité réel des médecins. Ces zonages conditionnent ensuite certaines aides de l’Etat, du Fond d’Intervention Régional ou des collectivités territoriales. La ministre de la Santé a présenté mercredi 13 février son projet de loi de réforme de la santé, avec comme mesure phare la création de 400 à 600 hôpitaux de proximité d’ici à 2022. (@LesEchos). A lire : Prés 167 000 Françaises n’ont pas de sans sage-femme ni maternité à proximité de leur domicile (@franceinfo).

► Le département de Saône-et-Loire paie le salaire des sept médecins qui ont été embauchés à Montceau-les-Mines. Ils sont payés entre 4 000 et 7 000 euros brut par mois selon leur expérience. « Nous avons une équipe plutôt d’anciens médecins généralistes qui ont décidé de terminer leur carrière tranquillement. Dans le sens, sans la pression de la profession libérale », explique le docteur Lopez. (@franceinfo).

► À Colombes, dans les Hauts-de-Seine, le Centre municipal de santé a été remplacé par une maison de santé pluridisciplinaire. « Aujourd’hui, les médecins ne veulent plus travailler tout seuls, surtout les jeunes. Donc, s’installer en groupe, c’est ce que veulent les jeunes. Simplement, c’est cher, et en Île-de-France, les bâtiments, les murs, c’est cher. Donc notre mission à l’URPS, qui représentons les médecins libéraux c’est d’aider à financer ces installations », explique le docteur Bruno Silberman, le président de l’Union régionale des professionnels de santé. (@franceinfo).

► Depuis quelques années en Lozère, le conseil départemental a mis en place une politique de recrutement de futurs médecins. En échange d’un accompagnement et d’un salaire de 700 euros par mois, le temps des études, les étudiants s’engagent à travailler pendant au moins cinq ans dans le département de la Lozère. (@franceinfo).

► La nouvelle loi promet de nouveaux services numériques comme une « plateforme des données de santé » qui remplacera l’actuel Institut des données de santé. L’accès à ces données (1,2 milliard de feuilles de soins par an, 500 millions d’actes médicaux, 11 millions d’hospitalisations…) sera élargi, et leur champ étendu aux données cliniques recueillies par exemple par les médecins libéraux. Ainsi le gouvernement entend ainsi « multiplier les possibilités d’exploitation » de ces informations, en promettant de « préserver un haut niveau de protection de la vie privée ». (@franceinfo).

#DonnéesPersonnelles

► La Californie veut que les groupes Tech paient les usagers pour leurs données. Le nouveau gouverneur de Californie a annoncé mardi qu’il travaillait à un « dividende » qui serait payé par les groupes technologiques aux usagers pour exploiter leurs données. « Les consommateurs ont le droit de savoir comment sont utilisées leurs données et de le contrôler », a déclaré Gavin Newsom, qui est à la tête de cet état de l’ouest américain qui abrite la Silicon Valley, lors de son discours sur « l’Etat de l’état ». La Californie a voté l’an dernier une législation en ce sens, la plus restrictive du pays. « Mais les consommateurs californiens devraient aussi être en mesure d’avoir leur part de la richesse créée par leurs données », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails. (@frenchweb).

#SVOD

► Netflix dépasse la barre des 5 millions d’abonnés en France. Netflix est entré de plain-pied dans les foyers français. Le service de vidéo à la demande par abonnement a connu ces derniers mois une croissance accélérée et compte aujourd’hui, selon nos informations, 5 millions d’abonnés dans l’Hexagone. Cette expansion du nombre d’abonnés à Netflix est d’autant plus impressionnante que le service avait pourtant augmenté ses tarifs fin 2017. Interrogé, Netflix vient de confirmer ce chiffre. Le cap des 5 millions d’abonnés est symbolique. Le géant américain vient en effet de passer devant Canal+, le leader tricolore de la télévision payante. Au troisième trimestre 2018, la filiale de Vivendi rassemblait 4,757 millions d’abonnés individuels en France, hors les bouquets distribués par les opérateurs télécoms. Surtout, quand Canal+ a perdu 233 000 abonnés en un an, Netflix en a gagné 1,5 million depuis le mois d’avril dernier, date à laquelle le service comptait près de 3,5 millions d’abonnés selon Libération. (@Figaro_Economie).

#LiensSauvages

► – Il y aura 8 milliards d’assistants vocaux dans le monde d’ici 2023 (@frenchweb) ; – Smart Cities :  la technologie au service de l’écologie (@GNT_fr) ; – Tribune : intelligence Artificielle, entre fantasmes et révolution (@ubergizmo_fr) ; – Comment l’intelligence artificielle s’impose au cœur de l’automobile (@lesnums) ; – L’appli préférée des ados ne les encourage pas à être créatifs, mais à être des clones (@LADN_EU) ; – Le business (fou) du selfie (@LesEchos) ; – Ces 5 idées reçues qui freinent l’adoption de la signature électronique (@frenchweb) ; – Vous ne contrôlez qu’un tiers de votre identité en ligne (@LADN_EU).

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

► L’État ne veut pas d’une (vraie) loi sur l’économie circulaire ? Les marques agissent. En janvier, le magazine Capital sur M6 révélait qu’Amazon, géant du e-commerce, détruit sans vergogne et en quantité du matériel neuf de bonne qualité. Brune Poirson, ministre de la transition économique et solidaire, promet dans les mois à venir, une loi va interdire ce type de pratiques. Un mois après, l’avant-projet de loi est décevant pour tout le monde. Seuls six petits articles ont été rédigés. Et ils sont loin de satisfaire les principaux acteurs du changement. Pierre-Emmanuel de Saint Esprit a cofondé HelloZack, une société spécialisée dans l’achat et la revente de produits Apple pour lutter contre l’obsolescence programmée en facilitant la réutilisation de produits usagés. Il estime que l’État ne mesure pas l’ampleur des emplois qui pourraient être créés ni la demande qui existe côté consommateurs. (@LADN_EU). Légende image : Xavier Arnau / Getty Images.

#Politique&Digital

► Analyse critique des budgets participatifs. Entretien avec Gilles Pradeau, doctorant de l’université de Westminster, qui réalise une recherche comparative des budgets participatifs français et brésiliens sur le site de @idcity, plateforme de concertation numérique. Depuis  2014, le nombre des budgets participatifs en France est passés de 4 à près de 110 en 2018. Selon Gilles Pradeau, le principal facteur d’explication est « un contexte technologique porteur ». Le plus souvent, les collectivités utilisent le numérique pour « collecter les idées par des formulaires d’envoi de mail ». Il explique également le développement des budgets participatifs par l’essoufflement d’un autre dispositif de participation : les conseils de quartiers. Il a calculé que “57% des villes de plus de 100 000 habitants ont un budget participatif”. (@idcity).

►  Quel avenir pour les budgets participatifs ? Un exemple Le Gers, département pionnier des budgets participatifs. Il a attribué une enveloppe d’un million d’euros et plus de mille projets ont été déposés sur sa plateforme de budget participatif. Malgré des « marges de manœuvre budgétaires très faibles » pour les départements, Gilles Pradeau ne voit « aucune contre-indication » à ce que d’autres départements lancent un dispositif similaire. Néanmoins, plus les élections municipales de 2020 approchent et plus les chances de voir arriver de nouveaux budgets participatifs s’amoindrissent. En effet, il est très peu probable que les projets choisis puissent se réaliser avant la fin des mandats, ce qui « pose un problème de légitimité ». (@idcity).

► Budget participatif : les Bordelais font germer leurs projets. Poulaillers urbains, potagers participatifs et frigos solidaires… Du 17 janvier au 28 février, les Bordelais sont invités à soumettre leurs idées. Elles seront ensuite soumises au vote des habitants, et les projets retenus financés par le premier budget participatif de la Ville. (@rue89bordeaux).

#Energie

► Les premières centrales solaires flottantes se jettent à l’eau en France. Les centrales constituées de milliers de panneaux photovoltaïques au sol empêchent d’autres usages (agricoles notamment) du foncier ce qui limite leur développement. Pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire, d’autres surfaces doivent être explorées comme les étendues d’eau. C’est le cas de l’étendue d’eau artificielle créée sur une carrière de granulats à Piolenc (au nord de la ville d’Orange) dans la Vaucluse. Ce site accueille la première centrale solaire flottante de France avec ses 47.000 panneaux photovoltaïques flottants d’une capacité de 17 mégawatts pour assurer la consommation électrique de plus de 4700 foyers. (@BFM_eco). A lire aussi : Les premières centrales solaires flottantes débarquent en France (@journaldugeek).

#AlertePollution

► Le long de la route départementale 116, au niveau du village de Sermaise, dans l’Essonne, une rangée de sapins borde l’Orge. Derrière ce paysage bucolique se cache une rocambolesque histoire de pollution industrielle. Des substances toxiques ont été déversées pendant des années dans la rivière, puis abandonnées dans des milliers de bidons, enfouis dans les sous-sols de ce terrain. Aujourd’hui encore, les quatre hectares sont toujours inaccessibles. « Les fûts sont laissés sur place et continuent de se dégrader et de fuir dans le sol », affirme une habitante d’un village voisin, dans le cadre de l’enquête participative #AlertePollution de franceinfo. Les nappes souterraines situées en dessous de Sermaise sont polluées par des composés organiques volatils très toxiques, dont le benzène, une substance classée cancérigène par l’INRS. La pollution est invisible, mais toujours présente. (@franceinfo).

#Travail

► Télétravail : une étude de Malakoff Mederic et de l’Ifop. Selon une étude conduite par l’Ifop pour le compte du groupe Malakoff Médéric, les salariés sont très largement satisfaits par le télétravail mais sont inquiets du risque d’isolement et peu disposent d’une pièce spécifique à domicile pour travailler (voir l’interview de Zevillage dans le Figaro). Ainsi, seuls 18 % des salariés interrogés (1 507 salariés consultés en ligne, et 401 dirigeants d’entreprise d’au moins 10 salariés interviewés au téléphone) ont un bureau dans une pièce spécifique, 30 % en disposent dans une autre pièce, non dédiée au télétravail. Une majorité d’entre eux (52 %) travaillent en effet sur d’autres espaces, comme une table de salon ou une table à manger. (@Zevillage).

#Media

► Les stories, format encore sous-exploité par les médias ? Par Alexandre Bouniol et Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Les stories ont envahi notre quotidien. En moyenne, ce sont 500 millions de personnes qui consomment quotidiennement des stories sur Instagram. Fort de cet engouement mondial, la plupart des médias s’en sont emparés, avec plus ou moins de force et de conviction. Lors des rencontres francophones de la vidéo mobile la semaine dernière à Paris, l’heure était au bilan et au partage. Les Stories n’ont pas fini de faire parler d’elles… Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Culture

► Les robots peuvent-ils devenir des artistes ? L’intelligence artificielle peut-elle être un artiste comme un autre ? Ces dernières années, grâce aux progrès des réseaux de neurones artificiels et des technologies d’apprentissage. En peinture, en musique, en littérature, la machine est appelée à démontrer sa créativité et son inventivité. On l’entraîne à peindre comme Rembrandt, à compléter la symphonie «inachevée» de Schubert, à composer des cantates et des chansons pop, à écrire des romans ou des scénarios de films… En musique, « nous développons des savoir-faire autour des outils d’Intelligence artificielle pour aider les musiciens à trouver des idées, à sortir de leur zone de confort, à les stimuler», explique le chercheur en informatique François Pachet, pionnier de la musique assistée par IA. « L’intelligence artificielle, c’est comme si on avait un collaborateur assis à côté qui ne serait jamais fatigué, jamais à court d’idées, jamais de mauvaise humeur, mais qui serait là pour travailler », explique Lucas Cantor, compositeur. (@Figaro_Culture).

#Chine

► La Chine est le pays le plus peuplé au monde (1,42 MM de personnes), c’est donc logiquement le plus gros marché pour les utilisateurs de smartphones : on estime entre 800 et 850 millions le nombre d’utilisateurs actifs de smartphones, plus que la totalité de la population en Europe. C’est un marché colossal, aussi bien pour la vente d’unités que pour les applications mobiles (China accounted for nearly half of app downloads in 2018, 40% of consumer spend). Colossal, mais distinct, puisque je vous rappelle que de nombreux sites et services en ligne occidentaux ne passent pas là-bas. @fredcavazza nous livre en quatre comptes-rendus ses observations sur son voyage en Chine dans les dommaines : #1 – Usages mobiles ; #2 – Commerce en ligne ; #3 – Distribution et banque ; #4 – intelligence artificielle.

#LiensSauvages

► – Singapour va investir 1 Md$ dans la smart city en 2019 @MondeInformatiq) ; – Les plans d’action énergie incontournables dans les Smart Cities (@lemondelenergie) ; – La France des Deep Techs https://www.frenchweb.fr/la-france-des-deep-techs/347284 (@frenchweb) ; – Comment Google et les Gafa ont tissé leurs réseaux d’influence à Bruxelles (@Challenges) ; – Les États-Unis veulent accélérer sur l’intelligence artificielle (@FigaroTech) ; – Point de vue. Huawei, le géant du smartphone navigue entre la Chine et l’Occident (@ouestfrance) ; – Et les sites internet préférés des Français sont… (@LADN_EU).

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► Une île volcanique a émergé non loin des îles Tonga, il y a quatre ans. Accompagnés d’étudiants de l’association Sea Semester, les chercheurs sont partis en exploration sur cette île qu’ils n’avaient jusqu’ici pu observer que depuis l’espace. Appelée temporairement « Hunga Tonga-Hunga Ha’apai », cette île est l’une des seules à avoir survécu plus de quelques mois parmi les îles émergées lors des 150 dernières années. La végétation et les animaux ont commencé à s’y installer. (@LesEchos). Légende image : L’île est apparue en janvier 2015 vue d’un drone de la SEA Association. Crédit photo : Sea Education Association/SEA Semester.

#Ville

► Metz, Thionville, Hayange : les centres villes vont-ils mourir ? France 3 Grand Est a consacré un reportage sur chacun de trois centres villes pour comprendre le problème de désertification au cœur de la ville lié à l’absence de commerçants et d’habitants. Thionville, 3ème ville de Lorraine subit peu à peu ce problème de déplacement de commerçants aux périphéries. La commune essaye cependant d’entreprendre des initiatives pour veiller à éradiquer ce problème : 660 logements, bâtis au centre sont prêts à accueillir leurs locataires. Hayange connaît une perte d’habitants depuis des années suite à la baisse des emplois sidérurgiques. Conséquence pour le centre-ville : fermeture des magasins et création de zones commerciales en périphéries. L’une des rues principales de Metz voit ses magasins périr au détriment d’agences bancaires. Dans le cœur de ville, de nombreux monuments historiques sont présents mais également des évènements sont souvent organisés comme le célèbre marché de Noël de Metz, qui est très prisé des touristes. (@franceinfo).

#Réseaux

► Voici quatre années que la cinquième génération (5G) de téléphonie mobile fait parler d’elle en France. En 2015, l’Arcep, autorité de régulation, autorisait Orange à mener une première expérimentation. Se succédaient ensuite une série de tests, de consultations publiques, et une feuille de route publiée à l’été 2018 qui doit « faire de la France un pays leader de la 5G ». On prévoit désormais l’attribution des fréquences d’ici le début de 2020, mais de nombreux obstacles se dressent encore sur sa route. Un débit 10 à 100 fois plus élevé que la 4G, la 5G pose des problèmes de sécurité et de santé. Cybersécurité fiable et nocivité des ondes, des questions pas encore tranchées. (@usbeketrica). A lire aussi : La 5G : une révolution technologique… et économique (@RFI).

► Le constat est le même: la 5G, concrètement, ce n’est pas pour tout de suite en entreprise. Rien d’étonnant. Car « que l’on parle des banques, du retail, de l’industrie ou des hôpitaux, les entreprises ne peuvent faire usage de ce que l’internet mobile ultrarapide a à offrir que s’il est rendu disponible. Or, pour cela, il faut d’abord voir arriver des réseaux qui font, pour l’heure, toujours défaut », résume Danielle Jacobs, directrice de Beltug, l’association des décideurs TIC en Belgique. Pourtant, les possibilités offertes par cette technologie nouvelle, entre 10 et 20 fois plus rapide que l’actuelle 4G (la 4.5G) et avec quasi zéro délai entre envoi et réception de données, seront légion. Ainsi les cinq grands secteurs qui seront bousculés par la 5G sont : Les domaines impactés seront  la mobilité, les smart cities, la santé, le divertissement / tourisme et l’industrie / logistique. (@lecho).

► Vidéo : La 5G, une révolution technologique (@AFP).

► Les enchères 5G virent au casse-tête en Europe. Procès en Allemagne, imbroglio en Belgique, flambée des prix en Italie… Les enchères 5G doivent se tenir d’ici l’an prochain partout dans l’Union, mais donnent la migraine à tout le secteur. « Un soulagement sur deux fronts. » C’est en ces termes qu’Ulrich Rathe, analyste chez Jefferies, décrit les enchères pour les fréquences 5G qui viennent de se terminer en Suisse. « Il n’y a pas de nouvel entrant et les prix sont restés modestes en dépit d’un quatrième enchérisseur. » A lire : En Allemagne, des enchères 5G attaquées en justice (@LesEchos).

#Numérique

► Bousculer, inspirer, se connecter… Retour sur la dernière édition des Sommets du Digital Bousculer, inspirer, se connecter sont les mots d’ordre annoncés de la 4ème édition des Sommets du Digital qui s’est tenue du 4 au 6 février à La Clusaz. « Nous sommes entrés dans une société de défiance », pose comme constat Marie-Laure Sauty De Chalon, CEO de Factor K. Alors que les réseaux sociaux imposent la logique du flux, de l’immédiateté, les médias doivent revenir aux fondamentaux du journalisme: la prise de recul, l’analyse, l’exigence de la qualité, a de son côté rappelé Alexis Poulin, journaliste, co-fondateur de Le Monde Moderne. André Manoukian, fondateur de Muzeek, logiciel qui combine reconnaissance de vidéo et musique, a affirmé que « Bach a inventé l’intelligence artificielle ». Une façon de rappeler les liens entre musique et mathématiques. Et il ajoute qu’avant « qu’un robot fasse une composition correcte, il faudrait qu’il soit tombé amoureux et qu’il se soit fait larguer ». (@frenchweb).

► A entendre les oiseaux de mauvais augure, la fin du monde va être précipitée par le numérique. Or il faudra toujours former des développeurs et des informaticiens, notamment pour construire des robots. La révolution numérique serait synonyme de déshumanisation et de déstabilisation économique ? Au contraire, explique Guy Mamou-Mani dans son ouvrage « L’apocalypse numérique n’aura pas lieu », il y a là l’opportunité de réhumaniser l’existence et de refonder l’économie sur de nouvelles bases. Il définit quatre idées à retenir. (@EchosExecutives).

#Electronique

► Un Technocampus de l’électronique du futur s’installe à Angers. La ville d’Angers (Maine-et-Loire) va-t-elle devenir la référence mondiale de l’électronique intelligente ? C’est le souhait du cluster, une association professionnelle, We Network qui, après avoir racheté la cité de l’Objet Connecté, lance avec l’appui de l’État et des collectivités territoriales, un « Technocampus de l’électronique » réseau d’équipements mutualisés pour innover et moderniser l’industrie d’assemblage électronique. La Cité de l’Objet Connecté sera donc, à partir d’avril, au cœur de l’offre We Network « produits intelligents ». « Leur rapprochement est une excellente nouvelle car il participe à la consolidation de la filière électronique sur notre territoire, laquelle représente à ce jour 7000 emplois répartis dans 900 entreprises et génère à ce jour 1,3 milliards d’Euros de chiffre d’affaire », explique le maire d’Angers (@villeintelmag).

#Agriculture

► A Nantes et Angers des fermes verticales opérationnelles en 2019. Très en vogue au Japon et au Canada, les fermes verticales commencent à pousser en France. Une entreprise de la région nantaise s’est saisie du concept et espère bien essaimer sur tout le territoire. Un hangar situé à Saint-Mars-du-Désert abrite une ferme verticale. L’intérieur, sur plusieurs étages, des planches de cultures s’alignent sagement. C’est là que, depuis 2016, on expérimente la culture de salades et de plantes aromatiques, hors-sol et sous lumière artificielle. Pour l’instant cette ferme n’est qu’un protoptype, une sorte de laboratoire mais plusieurs fermes verticales doivent éclore dans les prochains mois. (@franceinfo).

► Lait : le circuit court comme salut ? Alors que la loi EGALIM sur l’alimentation vient de poser concrètement la question de la rémunération des producteurs, certains agriculteurs optent déjà pour la vente en circuit court : une façon d’échapper à la pression des industriels et de la grande distribution. Vendre tout ou une partie de sa production à la ferme, ou démarcher soi-même les magasins pour y faire référencer ses produits, les agriculteurs se mettent à la vente en circuit court. Ce phénomène reste toutefois timide, notamment dans le secteur du lait, ultra-dominé par les grosses laiteries. D’une manière générale le circuit court n’a pas été regardé de très près par les chambres d’agriculture qui ne dispose que de très peu statistiques.  (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Sur Internet, ils veulent être invisibles (@Lexpress_Styles) ; – Pourra-t-on se passer de magasins en 2084 ? (@bymaddyness) ; – Les enjeux de l’après-transformation digitale pour les entreprises (@FR_Conversation) ; – Jeux vidéo : les raisons du désamour des investisseurs (@LesEchos) ; – Deep fake, GAN… Fascinant (ou effrayant) découvrez la tech qui fait passer du faux pour du vrai (@LADN_EU) ; – Les ambitions d’Amazon à New York compromises ? @frenchweb) ; – Intelligence artificielle : les Etats-Unis dévoilent leur plan pour garder leur avance (@LesEchos).

10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La contestation contre les éoliennes s’invite dans le grand débat. C’est une multitude de vents contraires qui soufflent sur les éoliennes. Défenseurs du patrimoine, amis des oiseaux, protecteurs de l’environnement, anarchistes, zadistes, marins-pêcheurs, châtelains, parlementaires ou « gilets jaunes », des voix de plus en plus disparates s’élèvent contre ces gigantesques pylônes qui envahissent nos paysages. « La France connaît une véritable crise de saturation de l’implantation des éoliennes, s’alarmait il y a six mois, dans Le Figaro, un collectif de députés de la majorité comme de l’opposition. L’acceptabilité sociale est tellement faible qu’on arrive à un niveau de taux de recours de l’ordre de 70 % sur toute la France. » A lire : Éoliennes : environ 8000 machines dans le pays, 15.000 d’ici à 2030 (@Le_Figaro). Légende image : « Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires », insiste Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable. Crédits photo : Jean-Paul Pelissier/Reuters

► Éoliennes: le tabou du recyclage et du coût du démantèlement. C’est un énorme chantier, mais dont personne ne parle. Aujourd’hui, quelque 8000 éoliennes fonctionnent sur le territoire français. D’ici quelques années, de premières opérations de démantèlement. La durée de vie d’une installation est fixée à quinze ans, correspondant à la période pendant laquelle elle est soutenue financièrement par les pouvoirs publics. Cela n’empêche pas les éoliennes de fonctionner au terme de cette échéance, mais les matériaux s’usent. « Nous nous sommes appuyés sur les notices des fabricants d’équipements, souligne Jean-Louis Butré, le président de la FED. Nous allons ainsi abandonner dans le sol 36 millions de tonnes de béton ». Au béton viennent s’ajouter pêle-mêle 6 millions de tonnes d’acier, 435.000 tonnes d’aciers spéciaux, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cuivre et 6000 tonnes de terres rares. Actuellement « aucune structure de dépollution, de traitement ou de recyclage n’a été instaurée à la hauteur du volume de déchets industriels en cours de dissémination, poursuit Jean-Louis Butré. Tôt ou tard, il va falloir payer la note, s’agissant aussi bien de la facture que de l’intégrité des territoires. » À lire : Contentieux de l’éolien: comment la justice administrative s’adapte (@Figaro_Economie).

► « Sur l’éolien, le gouvernement doit moins écouter les lobbys et davantage les citoyens ! » « Le business éolien doit cesser! », plaide Alexandre Gady, président de Sites & Monuments, une association aussi connue sous le nom de Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France. Il explique que « L’éolien étant aujourd’hui financé par une taxe assise sur l’essence, c’était inévitable. Mais les citoyens se sont en réalité emparés depuis plusieurs années de la question des aérogénérateurs industriels, dits « éoliennes ». Comme personne ne les écoute, ils n’ont eu d’autre choix que de combattre ces machines qui fabriquent beaucoup d’argent, mais peu d’électricité. » (@Le_Figaro).

#Politique&Digital

► Budget participatif : un moyen d’impliquer les citoyens dans la vie de leur cité. Attribuer un budget à des citoyens non élus pour qu’ils puissent proposer, voter et décider de projets pour leur ville, c’est une démarche qui fait son chemin en France et dans le monde. De nombreuses villes, de toutes tailles, se sont lancées dans cette action de démocratie participative, laquelle permet de donner la parole à ceux qui n’avaient pas toujours la possibilité de s’exprimer, sur des aménagements qui les concernent. Avec le budget participatif les citoyens décident, la municipalité réalise…. (@villeintelmag).

#MediaSocial

► « Il n’est pas déraisonnable d’avoir peur de Facebook » Alors que l’entreprise fête ses 15 ans, Thomas Schauder, professeur de philosophie, s’interroge sur l’immense pouvoir de Facebook sur nos vies. Il écrit : « La loi sur les fausses informations révèle bien que les réseaux sociaux sont, aujourd’hui, une source de préoccupation pour le pouvoir politique. Parce qu’il s’agit d’un « espace où des classes sociales qui s’estiment “invisibles” ont la possibilité de faire remonter des revendications, de s’exprimer sur la détresse et sur la colère qu’elles ressentent au quotidien », selon Olivier Ertzscheld [Maître de conférences en sciences de l’information]. Mais aussi parce que cet espace n’est pas moins susceptible d’être soumis aux influences des lobbys ou des États que les médias traditionnels. A l’heure où les gens s’informent et se mobilisent de plus en plus sur ces réseaux, la prudence doit rester de mise. » (@lemondefr).

#Chine

► Huawei : les bottes de sept lieues de la puissance chinoise ? Fondé par un ancien colonel membre du parti communiste chinois, Huawei est une société privée dont la gestion est autonome mais qui a des liens politiques et financiers très étroits avec l’Etat. Son avancée dans la 5G, l’internet mobile dix fois plus rapide que la 4G, est un atout considérable. Ces nouveaux réseaux vont concerner de nombreux domaines de notre quotidien : les transports, la santé, la défense, l’administration et l’industrie. Depuis plusieurs semaines, les États-Unis essaient à tout prix de mettre des bâtons dans les roues du géant des télécoms. l’argument que Donald Trump répète en boucle est celui de la sécurité. Huawei pourrait en effet transmettre à Pékin, comme une loi de 2017 y invite toute entreprise installée sur le sol chinois, les données de ses clients à des fins de renseignement. Le patron de Huawei dément, mais Donald Trump tâche de convaincre ses partenaires commerciaux de ne pas recourir aux équipements de Huawei pour développer la 5G. (@franceculture).

#LiensSauvages

► – France et Emirats vont coopérer sur l’intelligence artificielle (@figaro_economie) ; – Le fisc passe à l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs (@Challenges).

09 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► La fonte du permafrost, une menace climatique et sanitaire. Pergélisol en français, permafrost en anglais, ces sols gelés toute l’année recouvrent 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, notamment en Russie, au Canada et en Alaska. Ils peuvent être composés de micro-lentilles de glace ou de grosses masses de glace pure, sur une épaisseur de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres. Ils renferment quelque 1.700 milliards de tonnes de carbone, soit environ le double du dioxyde de carbone (CO2) déjà présent dans l’atmosphère. Avec la hausse des températures, le permafrost se réchauffe et commence à fondre, libérant progressivement les gaz qu’elle neutralisait jusque-là. Et le phénomène devrait s’accélérer, selon les scientifiques. (@Sciences_Avenir). Légende imageLe permafrost recouvre 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, notamment en Russie, au Canada et en Alaska. Crédits photo : AFP / archives – Mladen antonov.

#Ville

► Angers veut devenir pionnière de la ville intelligente. A l’automne 2017, quand Angers accueille le World Electronics Forum, la nouvelle ne fait pas la Une du 20 heures. C’est pourtant la première fois qu’une ville française reçoit la fine fleur mondiale des puces et de l’innovation technologique, plus habituée à Hong Kong, Singapour et Las Vegas qu’aux rives de la Maine. A cette occasion, Laurent Joffrin et une équipe de nos confrères de Libération organisent quatre débats autour du monde à venir, des voitures sans conducteur aux algorithmes omniprésents. Un monde à venir qui s’imagine dans les entreprises angevines. Le maire d’Angers, Christophe Béchu explique que la ville a « une histoire industrielle tournée vers l’électronique grand public, que c’est ici que se fabriquaient les premiers ordinateurs Bull et les télés Thomson. Il reste 10 000 emplois dans la filière électronique, répartis dans près d’un millier d’entreprises. Nous avons ouvert en 2015 la Cité de l’objet connecté, un incubateur qui contribue au développement de toute la filière ». (@LExpress).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Et si les médias dinosaures étaient finalement les seuls à réussir sur le web ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le New York Times n’a jamais eu autant de journalistes : 1.600 ! Dont 120 embauchés l’an dernier. Et surtout 3,3 millions d’abonnés numériques (+27% en un an) ! Il sera bientôt majoritairement numérique ! Les médias dinosaures règnent sur Internet ! Et si il n’y avait tout simplement pas de modèle pour les pure players ? – L’ascension des robots journalistes ; – En 2019, une autre éducation aux médias est possible ; – Smartphone: les pays émergents rattrapent peu à peu les pays riches ; – L’usage de l’IA par la Chine terrifie les experts.

#IntelligenceArtificielle

► La Symphonie inachevée de Schubert complétée par une intelligence artificielle. C’était lundi 4 février, au Cadogan Hall de Londres. Les 66 musiciens de l’English Session Orchestra ont interprété la 8ème Symphonie en si mineur de Schubert, une symphonie inachevée à laquelle il manque les troisième et quatrième mouvements. C’est le géant chinois des télécoms, Huawei, qui s’est livré à cette performance pour vanter la puissance de calcul de ses smartphones Mate 20 Pro, censés être dopés à l’intelligence artificielle (IA). Huawei avait déjà, dans le même genre, fait rouler une voiture autonome avec son smartphone au volant. (@franceinfo).

► Réguler l’intelligence artificielle ? Un impératif de société. Parcoursup, Spotify, Google, les véhicules autonomes : autant d’algorithmes qui attestent de l’omniprésence de l’intelligence artificielle. Entre progrès et risques, les changements de société nés de l’IA doivent être régulés. Des chercheurs proposent d’y réfléchir collectivement. La société a profondément évolué ces dernières années sous l’effet de la numérisation, de l’arrivée massive des algorithmes. Transport, santé, finance… l’intelligence artificielle « est partout et gagne tous les secteurs » souligne Anne Laude, doyen de la faculté de droit de l’Université Paris Descartes. « La question est de savoir si on  peut tout laisser faire ou s’il faut réfléchir à des outils juridiques qui viendraient l’encadrer et éviter des dérives excessives » ajoute t-elle. (@franceinter).

#Surveillance

► Rongcheng, laboratoire du « Big Brother » chinois. Bi Yong, un agent immobilier de 30 ans, ne semble pas effrayé par le système de notation lancé par sa ville de Rongcheng, dans le nord-est de la Chine, qui récompense ou punit les citoyens en fonction de leur comportement. Tout autour de ce bâtiment moderne à la façade cylindrique en verre, des portraits de citoyens modèles sont affichés en grand format. À l’intérieur, chacun peut consulter son score sur des écrans digitaux où un personnage animé décrit le fonctionnement du système. Les habitants démarrent avec un capital de 1000 points. Des actions « positives » permettent d’en gagner plus : dons d’argent à des associations, services bénévoles, aide aux personnes en difficulté, actes héroïques… Inversement, violer le Code de la route, jeter des détritus, diffuser des informations « négatives » sur le Web ou contourner l’autorité du gouvernement local fait fondre le total. (@Figaro_Inter).

#LiensSauvages

► – Comment Trump a ouvert la voie à la taxation des Gafa (@LesEchos) ; – La 5G pose-t-elle un problème de sécurité nationale ? (@01net) ; – La robotisation de l’industrie japonaise : un modèle à imiter ? (@Futuribles_int) ; – Après Microsoft, Amazon appelle le gouvernement à réguler la reconnaissance faciale (@siecledigital).

08 Fév

Régions.news #364 – Edition du vendredi 8 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Une rue de Chicago (Illinois). Une partie des Etats-Unis a été paralysée fin janvier par un vortex polaire sans précédent. Une des conséquences de ce froid polaire est que des centaines de propriétaires de voitures électriques se sont retrouvés en rade. Les  batteries, sensibles au froid, se sont déchargées en peu de temps. Photo d’Ashlee Rezin/Sun-Times / AP / SIPA.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Langouët, petit village de 600 habitants situé non loin de Rennes (Ille-et-Vilaine) vise à être une référence en matière de développement durable en quasi indépendance énergétique et alimentaire. Les habitants de cette bourgade ont suivi leur maire, élu depuis 1999, pour mener à bien les projets comme la construction de logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif), la mise en œuvre de jardins potagers, l’ouverture d’une centrale solaire, de la mise en autopartage d’une voiture électrique. Une performance qui passe par une démarche de démocratie participative. « Je voulais participer au développement de la commune et investir dans la mise en œuvre des nombreuses idées issues des ateliers citoyens », indique Hélène une habitante qui a investi 2 000 euros dans le projet municipal.

► Une « ville fantôme », sans habitant mais avec ses feux rouges, ses ronds-points et ses abribus : bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Sur ses 80 hectares, constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie, spécialistes du dialogue entre machines et exploitants de bus peuvent tester leurs innovations, en particulier sous l’angle de la sécurité. « Ces projets portent sur tous les sujets qui constituent des défis pour la mobilité de demain, comme l’éclairage urbain, les modes d’énergie et de distribution, la connectivité ou encore l’Internet des objets », explique le directeur du développement du site implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon.

► Le département de la Loire veut en finir avec la fracture numérique. D’ici 2020, tous ses territoires ruraux seront connectés à la fibre ou au haut débit. Depuis plus de cinq ans, ce sont 300 millions d’euros qui ont été investis par les collectivités (le département, les communautés de communes, la Région et l’État) pour réaliser ce chantier. Ce seront ainsi 277 communes qui seront reliées à la fibre sur 10 000 kilomètres de réseau.

► My family up, une jeune entreprise située à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), propose aux parents les services en ligne d’une équipe de psychologues professionnels. Elle leur apporte des réponses écrites, personnalisées et un suivi aux problèmes rencontrés par leurs enfants. « Attention, il ne s’agit pas d’une consultation psychologique, on se situe plutôt en amont. Et si c’est nécessaire on renvoie vers un professionnel de santé », précise l’entrepreneuse du projet.

 ► Ile-de-France Mobilités (IDFM) a voté en décembre la conversion de neuf dépôts de bus permettant d’accueillir 600 véhicules propres au premier semestre 2020. Évaluée à 34 M€, cette première étape va permettre de faire rouler près de la moitié des autocars franciliens au biogaz. Issu de la fermentation des déchets ménagers et agricoles, ce gaz naturel rejette dans l’atmosphère 15 à 20 % de dioxyde de carbone en moins que le diesel habituellement utilisé pour faire rouler les bus de la région.

Légende image. Sous les plateformes off-shore de Californie, accrochés à la structure métallique immergée, de grands récifs se sont formés, qui abritent une biodiversité importante. Il existe aujourd’hui près de 6.000 plateformes off-shore d’exploitation de pétrole et de gaz en activité dans le monde. Mais, sous la surface, ces structures se transforment, au fil des années, en récifs verticaux qui abritent des millions de plantes et d’animaux marins. Beaucoup de ces plateformes vieillissent et vont être mises à la retraite. La question de savoir s’il faut les retirer complètement ou laisser en place la structure métallique pour préserver la faune sous-marine qui a élu domicile.  Photo : Robyn Beck / AFP.

#Energie

► Est-ce que l’hydrogène issu de la biomasse est le carburant du futur ? Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à regarder du côté de l’hydrogène pour réduire l’impact carbone de leurs trains, bus et véhicules de service. Mais pour faire de l’hydrogène il faut de l’électricité et en France cette dernière est nucléaire. À moins de produire de l’hydrogène à partir de la biomasse comme le propose la société française Haffner Energy avec un projet qui pourrait bien révolutionner le monde de l’énergie.

#Déchets

► Plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetées chaque année en France, dont 2 millions de tonnes d’ingrédients encore consommables. Dans la consommation des ménages, cela représente 20 kg par an et par habitant. Pour réduire ce gaspillage, plusieurs jeunes pousses françaises réinventent notre façon de consommer, de stocker et de produire. Meal Canteen, une entreprise, a créé une application qui permet aux consommateurs de commander la veille sur un self virtuel leur entrée, plat et dessert. Ainsi les cuisiniers ne préparent que ce qui sera réellement consommé le lendemain.

► Vingt-cinq multinationales se sont alliées pour créer un site de e-commerce, Loop (boucle en français), sur lequel ne sont vendus que des produits dont le contenant et réutilisable et que l’on vient chercher chez vous une fois vide. Concrètement, les consommateurs commanderont en ligne leurs shampooings, dentifrices, yaourts ou autres… Ils seront livrés dans une boîte qui servira ensuite de bac de tri. Une fois ce contenant plein, un transporteur viendra récupérer les emballages non pas pour les recycler mais pour les laver, stériliser, remplir et réexpédier chez les consommateurs. « Loop a été conçu pour éliminer le déchet à sa source », explique Tom Szaky, fondateur et PDG de TerraCycle, spécialiste du recyclage à l’origine du projet.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple montre ses muscles et finalise sa stratégie TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Médias et journalistes, il est grand temps de changer nos pratiques ; – Top 7 des médias qui changent la donne ; – La crise du journalisme remonte à bien plus loin qu’Internet. Elle est surtout due à l’incompétence des patrons de presse à s’adapter ; – Pourquoi les journalistes doivent-ils s’intéresser à la blockchain ; – Les enfants britanniques passent déjà 15 mn de plus chaque jour en ligne que devant la TV ; – Facebook paie des ados pour qu’ils s’espionnent eux-mêmes et continue à défendre cette politique.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

► These robots have nailed bottle-flipping, proving not even internet challenges are safe from automation (@mashable).

#Technologie

► « Le problème ce n’est pas la technologie en elle-même mais comment nous l’utilisons. Le problème c’est l’humanité, et en même temps l’Être humain est la réponse. Les machines sont là pour répondre aux questions et les humains pour les poser », explique Oscar di Montigny, chief innovation, sustainability and value strategy officer pour Banca Mediolanum. Il a inventé le concept « Economy 0.0 » faire réagir chacun de nous à son rapport à la technologie. (première édition de The Robot of The Year). (@frenchweb).

#Transport

► Les start-up révolutionnent le stationnement et les places de parking. Maux de tous les automobilistes, le stationnement est en train de changer et d’être révolutionné par des applications et des outils d’analyse performants boostés à l’intelligence artificielle. Les villes françaises sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à adopter ces solutions. ParkingMap fait figure de pionnier dans le milieu malgré son jeune âge. Il y a trois ans, Henri de La Porte créait son entreprise à Paris avec pour objectif de donner la disponibilité du stationnement en temps réel. Ainsi les équipes de ParkingMap développent une application Web et mobile capable de centraliser toutes les données open data, des horodateurs aux réseaux de transport. « On a un véritable outil de conseil avec une analyse 365 jours par an et sept jours sur sept, c’est beaucoup plus pertinent », promet Henri de La Porte, le fondateur de l’entreprise. (@LesEchos).

#5G

► La bataille technologique entre les États-Unis et la Chine. C’est une bataille technologique que se livrent les États-Unis et la Chine. La 5G pour 5e génération de télécommunication est un enjeu majeur pour ces pays. Avec la 2G, les utilisateurs ont vu apparaître les SMS, puis internet grâce à la 3G et enfin internet à grande vitesse avec la 4G. La 5G permettrait de télécharger un film en haute définition sur son téléphone en 1 seconde seulement. La 5G sera déterminante pour rendre les villes intelligentes. De la vidéosurveillance à la voiture autonome, cette prouesse technique permettrait d’abolir les délais. 10 000 objets pourront ainsi être connectés au km2. Le leader mondial du secteur est chinois : Huawei. Les États-Unis lui ont déclaré la guerre. Le pays a banni depuis 2012 les équipements de la firme sur son territoire, l’accusant d’espionnage pour le compte du Parti communiste chinois. Dans cet affrontement, l’Amérique fait pression sur ses alliés pour barre la route à Huawei. Désormais, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et le Japon ont aussi banni la marque de leur territoire. (@franceinfo).

#Media

► Pas facile de déterminer ce que BuzzFeed a fait de travers. Par Laura Hazard Owen,rédactrice en chef adjointe de NiemanLab. BuzzFeed supprime environ 15% de ses effectifs dans le monde, soit quelque 220 emplois, avait révélé le Wall Street Journal. Le PDG de BuzzFeed, Jonah Peretti, l’a confirmé à son personnel mercredi dernier. Même si BuzzFeed a enregistré environ 300 millions de dollars de revenus en 2018, selon le Wall Street Journal, Peretti a estimé que « la croissance des revenus en soi n’est pas suffisante pour réussir à long terme. La restructuration que nous entreprenons réduira nos coûts et améliorera notre modèle de fonctionnement pour que nous puissions nous développer et contrôler notre propre destin, sans jamais avoir besoin de lever de nouveaux fonds. » Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#Automatisation

► La Suisse promet 132 000 euros à ceux qui pirateront son système de vote électronique. La Suisse a lancé jeudi un défi aux hackers qui réussiront à pirater sa nouvelle génération de système de vote électronique, avec à la clé une récompense totalisant 150 000 francs suisses (132 000 euros). La Chancellerie fédérale indique qu’un faux scrutin sera organisé du 25 février au 24 mars et invite les génies de l’informatique désireux d’exercer leurs talents à s’inscrire sur le site https://onlinevote-pit.ch. Ils pourront « tenter de manipuler des suffrages, de lire des suffrages exprimés, de violer le secret du vote et de mettre hors service ou de contourner les dispositifs de sécurité qui protègent aussi bien les suffrages que les données inhérentes à la sécurité », a-t-elle précisé dans un communiqué. (@frenchweb).

#Europe

► Estonie #1 : Petite histoire de l’Estonie. Retrouvant leur autonomie en 1992, les Estoniens (1,3 millions d’habitants) ont construit depuis zéro et à moindre coût un Smart Gouvernement autour d’une seule et même plateforme numérique…d’où ils peuvent payer leurs impôts, récupérer leurs médicaments en pharmacie, ou encore suivre les résultats de leurs enfants à l’école. Découvrez la genèse de cet état digital. InnoCherche est un réseau de veille Innovation qui partage sa veille auprès des dirigeants et d’un large public. (@YouTube).

► Estonie #2 : Construire autour de 2 promesses : Only Once et Transparence. Only Once et Transparence : voilà deux promesses simples, à l’origine de l’état digital construit par le gouvernement estonien. Résultat : un état très économe, avec un niveau de service de premier rang dans tous les secteurs, et dans lequel les Estoniens ont confiance (taux d’adoption de 91% pour les 2500 services en ligne). Une vidéo de 14 minutes, présentée par Michèle Flasaquier.  (@YouTube).

► Estonie #3 ; Un seul objectif cybersécurité : la résilience. En 2007, l’Estonie subit une cyberattaque massive de la Russie. Depuis, le pays s’est focalisé sur la résilience (= capacité à rebondir après une cyber attaque !). Résultat : c’est le seul pays en Europe à avoir parfaitement résisté aux cyberattaques WannaCry et NotPetya de 2017. Comment ont-ils fait? Mise en place d’une cyberarmée, cyberambassade… et autres réjouissances ! Plus d’infos dans cette vidéo de 8 minutes présentée par Michèle Flasaquier. (@YouTube).

► Estonie #4 : Un parcours santé efficace. Construit progressivement depuis 2002, et dans un climat de confiance, 95% des Estoniens ont tout leur parcours Santé dans le Cloud. Grâce à une gouvernance fine, les données sont à la fois diffusées uniquement à ceux qui en ont besoin, tout en étant partagées pour faire progresser la science. Une vidéo 8 minutes, présentée par Bertrand Petit, Président d’InnoCherche. (@YouTube).

#LiensSauvages

► – Journée internationale des femmes de sciences : au commencement étaient les informaticiennes (@Sciences_Avenir) ; – Quatre femmes qui se sont fait spolier leur découverte scientifique… et un Nobel (@franceculture) ; – Intelligence artificielle : la France peut mieux faire (@figaro_economie) ; – Ce que cache l’intérêt des médias pour le « fact-checking » (@Challenges) ; – IA : l’Europe devrait tripler ses investissements pour rattraper la Chine ou les US (@bymaddyness) ; – La 5G s’adjuge en Suisse pour 330 millions d’euros (@zdnetfr) ; – Trois manières stupides de perdre une fortune en bitcoin (@LADN_EU).

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Des solutions inédites pour stocker l’énergie solaire. Silicium, mélange de sels fondus, déchets industriels recyclés… Face à la nécessité croissante de conserver les énergies renouvelables, qui sont intermittentes, de nombreuses inventions voient le jour et proposent des réponses concrètes. L’intermittence des panneaux solaires, assoupis chaque nuit, et celle des éoliennes, soumises aux caprices des vents, constituent un frein au développement des énergies renouvelables, qui doivent représenter 32 % de la consommation énergétique en France d’ici à 2030 (contre 16 % en 2016), selon la loi de transition de 2015. (@le_Parisien). Légende image : Avec ses 110 gigawattheures de production annuelle, la centrale solaire espagnole Gemasolar alimente 25 000 foyers d’Andalousie. Photo Citimages.

#Transport

► Etats-Unis : les trottinettes électriques ont fait plus de 1 500 blessés depuis fin 2017. Au moins 1 500 personnes ont été soignées après des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2017, début de l’engouement pour ce mode de transport, selon le magazine Consumer Reports (en anglais), l’équivalent américain de l’UFC-Que choisir. Celui-ci précise précise que ces chiffres, fondés sur des statistiques des hôpitaux et des services de police, ne sont pas exhaustifs. Ils ne prennent pas en compte quatre décès, liés à des trottinettes électriques et rapportés par la presse. En contactant 110 hôpitaux et 5 services d’urgences dans 47 villes américaines où sont présentes les trottinettes en libre-service d’au moins un des deux plus gros noms du secteur, Bird et Lime, Consumer Reports a dénombré 1 542 cas de soins d’urgences pour des blessures liées à ces engins. (@franceinfo).

#Ville

► Le programme French IOT s’engage pour une ville plus inclusive et plus durable. Qu’il s’agisse de pouvoir mieux maîtriser ses dépenses en énergie, de pouvoir agir en citoyen responsable, de mieux vivre ensemble ou encore d’adopter un mode de vie plus collaboratif : les citadins attendent de la smart city qu’elle soit avant tout plus inclusive et plus durable. Mais comment rendre la bonne copie ? Doit-on revoir notre modèle ? Une chose est sûre, les constructions de demain seront à la fois moins coûteuses, plus confortables et plus en lien avec les modes de vie de leurs habitants. (@bymaddyness).

#Transport

► Comment rassurer les occupants d’une voiture autonome ? « L’IHM (interface homme-machine) va devenir un élément essentiel du véhicule, car il sera impératif de hiérarchiser les informations présentées au conducteur ou à la conductrice, aux passagers et passagères, en fonction des priorités, des alarmes, des urgences… » Dans son livre blanc sur le sujet publié fin mai 2018, Inria, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, rappelle cette réalité : le véhicule autonome n’est pas seulement affaire de capteurs et d’algorithme mais aussi de communication avec ses occupants et les autres usagers de la route. (@Sciences_Avenir).

#Énergie

► Le rapport de l’Ademe battu en brèche par l’Académie des technologies. Arrêter rapidement les centrales nucléaires rapidement pour les remplacer massivement par des installations solaires et éoliennes, comme le préconise un récent rapport de l’ Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), est-elle la solution pour produire une électricité plus respectueuse de l’environnement, à laquelle chacun aspire ? Pas vraiment, selon l’Académie des technologies qui estime que les conclusions de ce rapport ne peuvent pas servir dans l’état à la prise des décisions de politique publique. (@villeintelmag).

► Comment la Blockchain peut-elle contribuer à métamorphoser notre système énergétique ? « La Blockchain est aujourd’hui une réalité technique mais il est encore trop tôt pour parler de révolution, tranche Gilles Deleuze, chercheur Senior à la R&D EDF Lab Saclay. D’autant que la Blockchain n’est au fond qu’une famille de protocoles informatiques et d’algorithmes, ce sont les applications qu’elle permettra de faire émerger qui décideront de son intérêt. » Si l’enveloppe est prometteuse, c’est bel et bien le contenu qui dictera l’avenir de la technologie. La Blockchain a pour elle d’émerger au bon moment. (@bymaddyness).

#Reseaux

► Trump veut pousser les feux dans la 5G. Dans la guerre commerciale et d’influence que se livrent Pékin et Washington, la course à la 5G est clairement devenue un enjeu politique. Au point que Donald Trump en a parlé dans son discours sur l’état de l’Union, mardi soir, évoquant « des investissements dans les industries du futur les plus pointues ». « Ce n’est pas une option, c’est une nécessité », a-t-il expliqué, appelant le Congrès à dégager des fonds pour son ambitieux plan de construction d’infrastructures. Si ses propos sont restés sibyllins, l’ambition est réelle. Donald Trump, qui négocie actuellement avec Pékin une vaste remise à plat des échanges commerciaux entre les deux pays, voit d’un très mauvais oeil l’avance gagnée par la Chine dans la 5G . De part et d’autre du Pacifique, pouvoirs publics, régulateurs et patrons en sont convaincus : le leadership mondial pour la 5G sera déterminant pour l’économie et l’émergence des futurs géants de la tech. (@LesEchos).

#FinancesPubliques

► La France déploie son intelligence artificielle prédictive pour contrôler la dépense publique. On connaissait déjà les algorithmes qui sont conçus pour traquer les particuliers fraudant le fisc. Il faut désormais compter sur les algorithmes chargés du contrôle de la dépense de l’État. C’est ce que stipule un arrêté publié le 5 février au Journal officiel. Celui-ci annonce la mise en place d’un « traitement automatisé d’analyse prédictive » consacré aux finances publiques. Ce nouveau dispositif, piloté par l’Agence pour l’informatique financière de l’État, rattachée au ministère de l’Économie et des Finances, vise à « assister les comptables publics » pour réaliser différentes opérations de vérification. En particulier, il est demandé à ce traitement de « déterminer la liste des dépenses présentant des risques d’irrégularité ».  (@Numerama).

#Surveillance

► La Chine distribue des bons et des mauvais points à ses citoyens. Depuis mars 2018, le gouvernement chinois a franchi une étape supplémentaire dans la mise en oeuvre de son programme de « crédit social », basé sur la collecte d’informations sur les réseaux sociaux et via les caméras de surveillance intelligentes. Les citoyens « mal notés » sont restreints dans leur accès aux transports. C’est un programme digne d’un épisode de la série Black Mirror qui est actuellement expérimenté par le Parti communiste chinois. Lancé en 2014, en vue de son déploiement effectif en 2020, le « crédit social » est un système à points qui évalue le comportement des citoyens dans les lieux publics et sur internet, avec des conséquences sur leur vie réelle. Objectif affiché : « établir une culture de l’intégrité ». (@franceinter). A lire aussi : La Chine vise la domination par l’intelligence artificielle (@EpochTimesFR).

#IntelligenceArtificielle

► Les machines vont-elles gagner ? C’est un raz de marée, une déferlante dont nous commençons à peine à prendre la mesure. A l’image d’Internet, l’intelligence artificielle (IA) s’apprête à bouleverser notre quotidien, mettant au placard nos vieilles habitudes. Pas une semaine ne passe sans qu’un livre ou une étude cherche à décrire le big bang à venir. « L’IA va laminer les classes moyennes avant de guérir le cancer », avertit ainsi Laurent Alexandre dans un ouvrage coécrit avec Jean-François Copé, dont nous publions les bonnes feuilles. Adepte des formules chocs, le chroniqueur de L’Express imagine un futur dans lequel des millions de laissés-pour-compte assistent impuissants à la montée d’une élite génétiquement modifiée. On peut bien sûr ne pas adhérer à cette vision alarmiste. Au-delà des difficultés à prédire les évolutions du marché du travail, notre ADN ne se laissera sans doute pas manipuler si facilement. N’en déplaise aux milliardaires qui souhaitent échapper aux maladies et à la mort. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Les robots ne volent pas nos «jobs à la con», ils en créent d’autres (@20minutes) ; – Les sites d’e-commerce sont de plus en plus rentables et dynamisent la fréquentation des magasins physiques (@BIfrance) ; – Un Chinois retire près d’un million d’euros grace à une faille informatique @20minutes) ; – Trois jours dans un trou normand : en pleine zone blanche, une fracture numérique toujours béante (@LCI) ; – Applications, objets connectés… Les dessous du business de la fertilité sur Internet (@franceinfo) ; – Ethique et IA : inconciliables ? (@mkg_pro).

06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Bureaux fermés, aéroports bloqués… Fin janvier, une partie des Etats-Unis, notamment dans la région de Chicago, a été paralysée par un vortex polaire sans précédent avec des températures ressenties descendues jusquà – 50 degrés. Une des conséquences de ce froid polaire est que des centaines de propriétaires de voitures électriques se sont retrouvés en rade parce que les batteries, sensibles aux fortes chutes de températures, se sont déchargées en peu de temps. (@LesEchos). Légende image : Une partie des Etats-Unis, notamment Chicago (photo), a été paralysée par un vortex polaire sans précédent. Crédit photo : Ashlee Rezin/Sun-Times/AP/SIPA.

#LowTech

► Bientôt l’âge d’or des low-tech ? Les high-tech sont à la mode, mais l’avenir pourrait rimer avec low-tech. Leur intérêt a été souligné dès les années 1960 par plusieurs intellectuels, notamment l’économiste Ernst Schumacher, partisan du « small is beautiful ». Déjà très utiles dans les contrées en développement, les technologies plus sobres ou plus frugales pourraient aussi venir au secours des pays développés. (@LesEchos).

► « Plus on va vers des objets technologiquement enrichis, avec de l’électronique intégrée, des alliages de métaux ou des matériaux composites moins facilement recyclables, plus on s’éloigne de l’économie circulaire, ce qui est le but d’une économie plus low-tech », explique Philippe Bihouix, auteur de « L’Age des low tech » (Seuil, 2014).

► Le sociologue Gérard Mermet, qui a publié en fin d’année dernière « Francoscopie 2030 » : « Nous sommes dans une phase de jouissance et de fascination par rapport au numérique. Ces produits décuplent nos possibilités en permettant l’ubiquité, mais sont aussi chronophages et posent la question de l’utilisation des données et de la vie privée. Nous allons donc être amenés à arbitrer. »

►  « Le low-tech deviendra de plus en plus présent, qu’on le veuille ou non, car la théorie économique prend en compte deux facteurs limitants que sont le travail et le capital, en oubliant le troisième que sont les ressources. Il finira par y avoir aussi une forme de sobriété dans la complexité », prédit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, « Pour une sobriété numérique ».

#Economie

► Quand le climat fait sa première victime en Bourse. La société est presque inconnue de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est pourtant un géant de l’énergie américain, l’EDF de la Californie, qui apporte chaque jour l’électricité à 16 millions de foyers. Ce géant américain s’appelle Pacific Gas & Electric Company, ou PG & E, et il vient de se déclarer en faillite. Sa chute est la plus grosse défaillance depuis l’effondrement de Lehman Brothers il y a dix ans. Elle en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent désormais affecter les entreprises. Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie. L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue. (@LesEchos).

#Télécoms

► Huawei, le géant chinois qui fait peur. Neuf minutes pour traverser l’Europe ! A bord d’un petit train rouge semblant descendre des montagnes suisses, visiteurs et employés de Huawei voient défiler Paris, Grenade, Vérone, Heidelberg et même Krumlov, une petite cité médiévale de République tchèque. L’équipementier télécom a fait dans la démesure pour son nouveau campus de Dongguan, une ville du sud de la Chine non loin du siège historique de Shenzhen. Le site accueille 108 bâtiments intégrés dans 12 fausses villes d’inspiration européenne entourées de jardins et de lacs artificiels. Depuis quelques semaines, 17.000 ingénieurs ont investi leurs nouveaux locaux, bientôt rejoints par 8.000 autres. Ce nouveau siège de 1,4 million de mètres carrés aurait coûté la bagatelle de 10 milliards de yuans (1,3 milliard d’euros). Mais rien n’est trop beau pour Ren Zhengfei, fondateur de l’entreprise et ingénieur en génie civil de formation, qui a supervisé lui-même le chantier. (@LesEchos).

#Université

► Parcoursup : la justice enjoint à une université de publier son algorithme de tri. Saisi par l’organisation à la suite du refus de l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats, le juge administratif a tranché en sa faveur. Dans une décision, le tribunal enjoint à l’université d’obtempérer dans un délai d’un mois, sous astreinte de 100 euros par jour de retard. Elle devra communiquer « les procédés algorithmiques utilisés dans le cadre du traitement des candidatures d’entrée en licence via la plate-forme Parcoursup, ainsi que le ou les codes sources correspondants », peut-on lire dans ce jugement daté du 4 février. (@lemondefr).

#Surveillance

► Le lycée des Eucalyptus, premier à expérimenter la reconnaissance faciale. Pour entrer dans l’enceinte du lycée des Eucalyptus de Nice, il faudra montrer patte blanche. Dans quelques semaines, ces prédispositions ne seront plus demandées aux élèves : les « Eucas » est le premier lycée de France, avec Ampère à Marseille, à expérimenter la reconnaissance faciale. « Ce sera plus pratique, estime Adrien qui a entendu parler de ce test uniquement dans la presse. C’est mieux car on rentrera plus rapidement dans le lycée. » Des caméras seront installées à l’entrée. Toute personne consentante et souhaitant pénétrer dans l’établissement présentera un badge. Une comparaison sera réalisée entre le badge et son visage grâce à un système de reconnaissance faciale. Si cette authentification n’est pas validée, un surveillant interviendra. (@20minutes).

#DonnéesPersonnelles

► Aux Etats-Unis, une firme proposant des tests ADN a confié ses données au FBI. L’arrangement a permis au FBI d’accéder à une base d’environ deux millions de profils ADN de particuliers américains. Dans un article de blog publié en fin de semaine dernière, Bennett Greenspan, le patron de FamilyTreeDNA, l’une des principales sociétés proposant des tests ADN aux particuliers pour leur fournir des informations sur leurs origines, a reconnu avoir passé un accord en 2018 avec l’agence fédérale pour lui donner accès aux profils qu’elle détient, confirmant ainsi des révélations du site Buzzfeed. Un accord discret, signé à l’insu de ses utilisateurs, et qui suscite la polémique outre-Atlantique. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Quand les agents apprivoisent l’impact de l’IA sur les politiques publiques (@Lagazettefr) ; – 2019 sera l’année de la 5G, de l’impression 3D et des enceintes intelligentes (@7sur7) ; – Milan, nouvelle ville du vélo (@lepetitjournal) ; – Le programme French IOT s’engage pour une ville plus inclusive et plus durable @bymaddyness) ; – L’usage du smartphone progresse dans les pays émergents (@frenchweb).

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► Douarnenez : face à pollution de l’eau, les surfeurs manifestent. La plage du Ris est un spot bien apprécié par les surfeurs. Mais la baignade y sera interdite cette année car l’eau est polluée par les déjections bovines des élevages aux alentours. Face à cette situation inédite, les surfeurs ont décidé de manifester leur mécontentement dimanche 3 février. Ils ont été rejoints par des habitants. (@franceinfo). Légende image : Au coup de clairon d’un surfeur, les autres ont simulé leur mort par intoxication dans la baie. Photo de Claire Louet.

#Ville

► Langouët, petit village de 600 habitants situé non loin de Rennes (Ille-et-Vilaine) vise à être une référence en matière de développement durable en quasi indépendance énergétique et alimentaire. Les habitants de cette bourgade ont suivi leur maire, élu depuis 1999, pour mener à bien les projets comme la construction de logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif), la mise en œuvre de jardins potagers, l’ouverture d’une centrale solaire, de la mise en autopartage d’une voiture électrique. Une performance qui passe par une démarche de démocratie participative. « Je voulais participer au développement de la commune et investir dans la mise en œuvre des nombreuses idées issues des ateliers citoyens », indique Hélène une habitante qui a investi 2 000 euros dans le projet municipal. (@villeintelmag).

#Transport

► Les voitures autonomes incitées à ne jamais se garer. Parmi tous les problèmes que posent encore les voitures autonomes, l’un des derniers mis en lumière n’est pas technique mais économique. Professeur associé au département des études environnementales de l’université de Californie à Santa Cruz, spécialiste d’économie et de politique d’environnement, Adam Millard-Ball a mené une étude établissant qu’il était plus intéressant d’un point de vue financier, pour ces véhicules, de… ne jamais se garer. Avec pour résultat d’occasionner des embouteillages monstres en ville. Cette recherche a été publiée dans la revue Transport Policy. Elle se base sur deux arguments. Le premier étant qu’un véhicule autonome » n’a pas besoin de se garer à proximité de sa destination, ni même de se garer tout court « écrit le chercheur dans son article. En effet, l’automobiliste peut quitter la voiture sans se soucier de lui trouver une place, puisqu’elle peut continuer de rouler toute seule. Il la fait s’arrêter où il veut, en descend, et elle repart avant de revenir chercher son passager à un endroit donné. (@Sciences_Avenir).

#Société

► « Que ce soit aux États-Unis, en Russie, en Italie, au Royaume-Uni, en Turquie, aux Philippines ou en Arabie Saoudite, il est difficile de dire que les pouvoirs politiques vont dans la bonne direction. L’espoir se situe sans doute davantage au niveau des municipalités : les maires ont plus de flexibilité pour appliquer l’accord de Paris sur le climat, ou les objectifs de développement durable de l’ONU. Il existe des initiatives comme C40, qui rassemble 96 villes parmi les plus importantes du monde, soit 25 % du PIB mondial, mais aussi 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette organisation se donne pour mission de lutter contre le dérèglement climatique. Des plateformes destinées à partager les meilleures pratiques publiques émergent aussi, à l’instar d’Apolitical. Tous ces projets sont nécessaires et réjouissants. », explique John Elkington est un entrepreneur et militant de l’économie durable de la première heure dans un interview. (@LADN_EU).

#Travail

► Antonio Casilli : « L’intelligence artificielle ne peut rien sans ses millions de tâcherons du clic ».  Antonio Casilli est sociologue. Dans son dernier ouvrage, « En attendant les Robots », il enquête sur l’intelligence artificielle. Une intelligence qui ne peut survivre sans ces dizaines de millions de personnes (mal) « payées » pour réaliser les micro-tâches qui viennent nourrir les algorithmes. (@FRANCE24).

#Numérique

► Les Français, réfractaires à l’innovation ? Aujourd’hui, il est presque impossible de passer une journée sans être confronté aux mots « économie 4.0 », « digitalisation », « transformation numérique » ou « quatrième révolution industrielle ». Des expressions qui agacent certains, inquiètent d’autres… et qui dans tous le cas ne rassurent pas, selon le constat qu’a dressé OpinonWay pour Amaguiz. Ainsi, l’innovation ne constitue pas forcément une amélioration pour le quotidien des Français. C’est en tout cas ce que 90% des personnes interrogées pensent. Si les innovations technologiques sont annoncées comme étant des outils qui permettraient de leur faciliter la vie, ça n’est en réalité pas le cas, estiment-ils. Au contraire, celles-ci sont perçues comme des technologies visant seulement à collecter des informations personnelles…. pour les exploiter par la suite. (@bymaddyness).

#Réseau

► Qu’est-ce que la 5G ? La 5G est la cinquième génération du réseau de communications mobiles qui doit succéder à la 4G. Chaque génération a agi comme une petite révolution technologique. La première génération a ouvert la voie aux tous premiers téléphones mobiles. La deuxième génération a popularisé les messages texte, tandis que la troisième nous a enfin permis de naviguer sur Internet sans nous asseoir devant un ordinateur. La 4G aura été la génération de la diffusion de contenu en continu. Elle a permis à Netflix, YouTube, Spotify et bien d’autres de s’établir sur le marché. La 5G promet d’être la génération de l’Internet des objets, des voitures autonomes et des robots industriels connectés, entre autres. La 5G représente deux améliorations majeures : Le nouveau réseau 5G viendra avec deux améliorations majeures : Tout d’abord, la 5G sera 20 fois plus rapide que la 4G. La deuxième amélioration est un délai de latence considérablement réduite c’est-à-dire le temps que met l’information pour circuler entre deux ordinateurs à un autre ordinateur. Ainsi plus la latence, quelques quelques millisecondes pour la 5G, est faible, meilleure est la connexion. A lire : 5G : tout ce qu’il faut savoir en 10 questions (@nextinpact) et Le lancement de la 5G concernera avant tout le marché professionnel (@zdnetfr).

#Blockchain

► « La France a aujourd’hui les moyens d’être précurseur sur la blockchain et les cryptomonnaies » Présent à la Maddy Keynote 2019, le député Pierre Person revient pour Maddyness sur l’évolution des moyens de paiement en France et le rôle des pouvoirs publics dans l’émergence de solutions innovantes, comme la Blockchain et les cryptomonnaies. Il explique sur le site @bymaddyness : « Aujourd’hui, les français expriment deux besoins : premièrement, pouvoir bénéficier de moyens de paiement pratiques et simples d’usages ; et deuxièmement, avoir davantage de confiance et de transparence dans les transactions financières. (…) Une monnaie numérique pourrait être la solution. Cependant, nous constatons aussi qu’une trop grande partie de la population n’a pas accès aux nouvelles technologies. (…) Si on veut favoriser l’émergence de ces nouveaux outils, il me semble donc essentiel de permettre un meilleur accompagnement des consommateurs par les institutions et des acteurs de l’écosystème. »

#Media

► Le site @Challenges consacre une série à le lobbying puissant et protéiforme des géants du numérique et de l’Internet. Ainsi avec des lois imposant une meilleure protection des données, une meilleure rémunération des auteurs, un projet de taxation, une surveillance accrue des abus de position dominante, l’Europe s’est engagée dans des chantiers législatifs qui menacent directement les intérêts économiques des GAFA. Pour y échapper, les géants américains de la tech ont mis en place de puissants réseaux d’influence. Après avoir mené l’enquête, premier épisode : YouTube, la filiale de Google, mobilise la force de frappe de son réseau social contre un projet de loi européen qui menace son modèle économique. Elle n’hésite pas à faire appel à la communauté des Youtubers en annonçant l’apocalypse d’internet ni à diffuser des arguments mensongers.

► Réseaux sociaux et journalisme de réaction : quels impacts ? Consultante indépendante en relations presse, Lisa Wyler côtoie des journalistes au quotidien. L’arrivée des réseaux sociaux, le chamboulement des rédactions, la difficulté de creuser les sujets pour privilégier les sujets en réaction aux conversations des réseaux sociaux, le métier a beaucoup changé ces dernières années, au point d’être au cœur d’une vraie crise de confiance et d’audience. Le journalisme prescripteur de tendances et défricheur de grands sujets ? Pour Lisa, il est menacé, voire en voie de disparition. À l’image de ces bouleversements, le travail des attachés de presse est de plus en plus complexe et réactionnel dans les sujets proposés aux rédactions par les entreprises. Quels impacts peut avoir ce « journalisme de réaction » sur le long terme auprès de la profession et du public ? (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – La population mondiale pourrait décliner à partir de 2050 (@usbeketrica) ; – Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes (@Contrepoints) ; – Ne m’appelez plus jamais intelligence artificielle ! @LesEchos) ; – Bitcoin : l’incroyable histoire des 150 millions de dollars emportés dans la tombe (@latribune) ; – Gouvernance : et si les citoyens reprenaient le pouvoir ? (@villeintelmag).