11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Téléphonie

► 4G : l’Eure-et-Loir veut ses propres pylônes. Vendredi 5 avril, le département d’Eure-et-Loir a voté la constitution d’une société pour construire 86 pylônes de téléphonie mobile. Comme détaillé dans L’Echo Républicain, la structure sera détenue à 49 % par le département et à 51 % par ATC, le spécialiste américain de la location de tours. Cette initiative de l’Eure-et-Loir traduit le sentiment de beaucoup de collectivités vis-à-vis du programme national : trop peu, trop lent. À Chartres, on estime à une centaine de sites les besoins pour couvrir le département – contre 21 prévus dans le cadre de ce programme dit « New Deal ». « Toutes les initiatives pour accélérer la couverture mobile du territoire sont bienvenues », assure, diplomate, Zacharia Alahyane, le directeur de la Mission France Mobile, qui pilote le « New Deal ». (@LesEchos). Légende image : Dans le cadre d’un accord passé l’an dernier avec le gouvernement, les opérateurs vont ajouter entre 10 et 12.000 nouveaux pylônes en France d’ici à 2027. Shutterstock.

#Société

► « Il faut chercher les voies d’une démocratie liant une vie politique locale renforcée et musclée avec un monde numérique libre, mais régulé », écrit Jean Viard, sociologue, dans son dernier ouvrage « L’implosion démocratique » paru en avril 2019 (p 66).

#Politique&Digital

► Depuis un an et demi, Strasbourg dispose de sa boîte à idées numérique. Un site internet Vision Strasbourg doublé d’une application pour écrans mobiles (tablettes et smartphones) permet aux habitants de Strasbourg et environs de donner leur avis et de contribuer à l’aménagement de leur ville. « Tout le monde a des idées et des propositions, mais en dehors des périodes d’élections, on ne nous donne pas la parole, explique la chargée de presse de l’association qui s’est constituée en même temps que le projet. Nous voulons permettre également aux invisibles de s’exprimer. » A l’origine du projet, une dizaine de personnes originaires de Strasbourg et d’horizons différents, amoureuses de leur ville. « Comme Genève et New York, Strasbourg est une ville d’institutions internationales, mais elle n’a jamais réussi à avoir la même aura que les autres, explique le président de l’association, Nous avons cherché ce qui pourrait la faire rayonner davantage, et nous nous sommes dit que nous allions en faire la capitale mondiale de la démocratie participative. » (@franceinfo).

#Energie

► Dans le département de Haute-Vienne, le collectif Robin des Vents 87 qui regroupe une douzaine d’associations locales, a écrit la semaine dernière une lettre ouverte au président du département. Dans celle-ci, il demande la mise en place « de toute urgence » d’un observatoire de l’éolien, incluant la population, les décisionnaires politiques et le tissu associatif. Et en attendant les retours de cet observatoire, Robin des Vents demande, pour une période de deux ans, « le gel des études et projets en cours ainsi que celui du développement de tout nouveau parc ». Pour donner du poids à leur demande, les anti-éoliens prennent en exemple les départements voisins. Fin mars, le conseil départemental de la Charente-Maritime a justement voté le principe d’un moratoire de deux ans. À lire : Vingt-quatre éoliennes tourneront bientôt dans le nord de la Haute-Vienne et Le projet contesté des éoliennes à Bujaleuf.

#Agriculture

► Une intelligence artificielle qui identifie les fermes polluantes. Depuis quelque temps, on remarque que la technologie joue un vrai rôle dans le secteur de l’agriculture, notamment l’IA, la robotique, et plus surprenant encore : la blockchain. Justement, une nouvelle recherche, financée par le Stanford Institute for Economic Policy Research et la fondation GRACE Communications, explique que le machine learning pourrait lire les images satellites et identifier les fermes qui polluent notre environnement. Cette intelligence artificielle serait plus performante que les méthodes traditionnelles.

Les grandes exploitations représentent 40% de l’élevage de bétail aux États-Unis. Ce sont majoritairement ces acteurs qui sont à l’origine de la pollution de l’eau. De plus, ce type d’exploitation se doit d’avoir un permis spécial pour pouvoir jeter ses déchets. (@siecledigital).

#IntelligenceArtificielle

► L’Union européenne veut une intelligence artificielle « éthique » : de quoi s’agit-il ? L’intelligence artificielle, c’est bien sauf si elle est mal utilisée. Voilà ce que dit en substance l’Union européenne, qui propose des règles éthiques pour le développement de l’IA. En 2018, chez Amazon, un logiciel d’intelligence artificielle destiné au recrutement, chargé d’examiner des dossiers de candidatures, s’est révélé hautement sexiste : il favorisait les profils masculins au profit des profils féminins et il a dû être abandonné. Aux États-Unis encore, il y a quelques années, un programme d’aide à la décision judiciaire s’est révélé raciste en jugeant que les personnes noires présentaient un plus grand risque de récidive. Pourquoi ces dérives ? Parce que l’intelligence artificielle fonctionne sur la base de données déjà connues et a tendance à reproduire l’existant plutôt qu’à analyser certaines situations avec « objectivité ». Une IA non contrôlée ou mal programmée risque aussi de reproduire des biais humains, tels que des préjugés. (@franceinfo).

► Plan intelligence artificielle : « Il faut aller au-delà des effets d’annonce ». Un an après l’annonce du plan Intelligence artificielle (IA) par Emmanuel Macron au Collège de France, le lancement opérationnel semble plus laborieux que prévu. Les recommandations du rapport « AI for Humanity » du député La République en marche Cédric Villani et son équipe concernaient, entre autres, les domaines de la recherche, de l’innovation, des carrières, et identifiaient des secteurs applicatifs prioritaires comme le transport, la santé, la sécurité, la défense ainsi que l’environnement. A défaut du doublement des salaires des chercheurs, qui était tout simplement irréaliste pour le secteur de la recherche publique français, la loi Pacte s’est voulue une tentative de réponse en donnant la possibilité aux enseignants-chercheurs d’effectuer un mi-temps en entreprise pour augmenter leurs revenus. (@lemondefr).

#Sport

► L’intelligence artificielle au secours des arbitres dans le sport. Des juges virtuels peuvent donner les notes aux différentes gymnastes. Une caméra 3D va analyser la position des membres dans l’espace pendant que le gymnaste fait sa figure. La machine va créer un squelette en 3D qui va savoir la vitesse de rotation, l’amplitude ou la hauteur du saut. Après analyse et comparaison par rapport aux standards de la discipline, une note est donnée, à priori indiscutable. Mais l’objectif n’est pas de remplacer les juges, mais leur donner un outil pour leur permettre de donner des décisions plus objectives, d’autant que les athlètes font des mouvements plus rapides et complexes. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Facebook veut utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les comptes d’utilisateurs décédés. Comment empêcher des utilisateurs de recevoir des notifications appelant à célébrer une date d’anniversaire d’un proche décédé ? Après avoir reçu de nombreuses plaintes d’internautes, Facebook veut s’attaquer au problème. Sa directrice des opérations, Sheryl Sandberg, a expliqué mardi, que le réseau social allait se servir de l’intelligence artificielle pour essayer de reconnaître par lui-même qu’un utilisateur est décédé. Cela lui permettra ainsi d’éviter que le profil de l’utilisateur en question apparaisse de façon douloureuse via des invitations à des événements. Sheryl Sandberg n’a pas précisé comment l’intelligence artificielle y parviendrait, mais selon un porte-parole du réseau social, Facebook examinera une variété de signaux pouvant indiquer qu’une personne est décédée. Ce dernier n’a pas donné de détails sur la nature de ces signaux. (@FigaroTech).

#Culture

► Paris, 2131 : quand nos vies seront réduites à un cocon virtuel. À quoi ressemblerait un futur où l’humain serait davantage dans le virtuel que dans le réel ? PRESANS, spécialiste de l’innovation industrielle, a imaginé cette nouvelle dans le cadre de DYSTOPIA, événement qui a exploré l’impact des nouvelles technologies sur la société le 5 mars au Centre Pompidou à Paris. Paris en l’an 2131. Victoire visite un vieux et beau palais avec des amis. Ensemble ils chassent des objets virtuels révélés par une application de réalité augmentée. L’histoire du lieu se révèle à eux, sous la forme d’un jeu, sous le soleil d’un pays du Sud. A Lire la suite sur le site @usbeketrica.

#LiensSauvages

► – Facebook prend de nouvelles mesures contre les fake news. Toujours soucieux de montrer qu’il agit face aux critiques, Facebook a dévoilé mercredi une batterie de nouvelles fonctionnalités censées aider à lutter contre la propagation de fausses informations, notamment via la modification de certains algorithmes de référencement. (@Challenges) ; – À Paris, Uber saute sur les vélos et les trottinettes électriques (@LExpress) ; – Nomad Education va équiper 700 écoles en Afrique (@Challenges) ; – Uber, l’enfant terrible de la tech à l’assaut de Wall Street. Le groupe de VTC, qui a déposé jeudi son document d’introduction en vue d’une cotation en mai, aurait retenu une valorisation de 100 milliards, inférieure aux attentes. Ses pertes d’exploitation ont atteint 3 milliards l’an dernier. (@LesEchos) ; – Qui d’Amazon ou de Microsoft remportera le méga-contrat cloud du Pentagone ? (@frenchweb) ; – Vers la ville intelligente. Quels sont les moyens technologiques déployés pour que les bâtiments contribuent à une meilleure gestion de la ville ? Pour quels bénéfices et avec quelles contraintes ? (@RedacCTB) ; – Les grands barrages sont-ils bénéfiques pour l’environnement ? (@LeDrenche) ; – Les courtiers d’assurances explorent (timidement) l’intelligence artificielle (@usinenouvelle) ; – Les députés russes approuvent le projet de loi controversé d’un « Internet souverain ». Très largement approuvé par la Douma, le texte est défendu par le Kremlin comme un moyen d’assurer le fonctionnement d’Internet, même en cas de rupture avec les serveurs étrangers. Pour ses opposants, cette loi serait plutôt un moyen d’accroître les capacités de contrôle et de blocage de contenus. (@LesEchos)