La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Internet
► Câbles sous-marins d’Internet : « Les risques de tension sont extrêmement réels » L’Internet « sans fil » ne l’est pas : tous nos échanges reposent sur la fiabilité de quelques centaines de câbles sous-marins, posés au fond de l’océan, comme nous l’expliquions sur notre site fin 2017 (Les câbles d’Internet : qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?). Le nombre de ces câbles augmente chaque année. En 2017, on en comptait 427. Il suffit parfois qu’un câble soit endommagé pour qu’un territoire entier soit privé de connexion. C’est arrivé en 2015 en Algérie – une ancre avait sectionné un câble et privé presque tout le pays d’Internet pendant 5 jours, ou plus récemment, fin janvier dans les îles Tonga dans le Pacifique : 100 000 personnes ont dû se passer d’Internet pendant deux semaines. Ces événements rappellent épisodiquement la vulnérabilité des câbles, dont la plupart du temps, nous oublions jusqu’à l’existence. (@usbeketrica). Crédits photo: © Orange Marine.
#Banque
► Pourquoi les banques françaises misent sur le virement instantané entre particuliers. L’enjeu pour les groupes bancaires hexagonaux est de ne pas se laisser distancer par des fintech et surtout par les mastodontes américains du numérique qui poussent leurs pions dans le secteur des services financiers et en particulier celui des paiements. Apple, Samsung, et plus récemment Google, ont lancé des solutions permettant de payer via un téléphone portable. Il y a quelques jours, Apple est allé encore plus loin en annonçant le lancement d’une carte de crédit en partenariat avec Goldman Sachs et Mastercard. Si des Gafa parvenaient à s’interposer systématiquement entre les consommateurs et leurs banques au moment des transactions, le risque serait pour ces dernières de perdre le contact quotidien avec leurs clients, aux dires de nombreux observateurs. (@LesEchos).
#Ville
► Pour Bruxelles-Capitale, la ville intelligente est celle qui se tourne vers ses habitants et ses entreprises. Le concept de Smart City qui favorise l’intégration des TIC aux infrastructures, aux bâtiments, aux objets du quotidien, pour répondre, par l’intermédiaire de solutions techniques et collaboratives, aux enjeux urbains de demain sur le plan social, économique, environnemental ou sur la mobilité, intéresse de plus en plus de métropoles internationales. La capitale du Royaume de Belgique, Bruxelles, n’y échappe pas. Elle travaille sur une démarche de sensibilisation des citoyens, afin de les associer à un projet d’envergure : Bruxelles demain … Le Gouvernement de la région Bruxelles-Capitale a mis en place, en février 2017, une stratégie de développement de son propre modèle de Smart City : « Brussels Smart City ». Site web, événements, conférences, la collectivité et ses partenaires, multiplient les efforts pour informer et associer les résidents belges, mais pas seulement, au projet ambitieux d’amélioration urbaine et sociétale. (@villeintelmag).
#Transport
► L’hydrogène, un marché en devenir. Pas encore déployé massivement, le véhicule électrique serait-il déjà dépassé ? C’est ce que croient dur comme fer les promoteurs de l’hydrogène, qui tentent d’évangéliser le grand public depuis plusieurs années. Et pour cause, même si les batteries ne cessent de voir leur autonomie s’allonger et leur coût baisser, le temps de recharge reste extrêmement long, ce qui nécessite une multiplication des bornes de recharge. Soit des investissements colossaux. La motorisation donne une autonomie de 450 à 600 km, soit le minimum offert aujourd’hui par les moteurs thermiques. Et, cerise sur le gâteau, le plein s’effectue en cinq minutes chrono à un prix affiché proche, pour l’instant, de celui de l’essence actuelle. « Aujourd’hui, c’est une solution fiable et son prix ne cesse de décroître à mesure que la flotte se déploie », assure Fabio Ferrari, le patron de Symbio, un des pionniers de l’hydrogène pour véhicules utilitaires en France. (@lemondefr).
► Mobilités : où l’IA va-t-elle nous transporter ? En plus de donner à nos véhicules la possibilité d’analyser leur environnement immédiat, l’IA permettra à des systèmes de perception débarquée sur l’infrastructure de compléter les systèmes embarqués des véhicules, pour créer une perception étendue et robuste dans toutes les situations de conduite. Plus nos véhicules deviendront autonomes et plus ils seront dépendants des infrastructures intelligentes dans lesquelles ils évolueront. L’IA permettra aussi aux plateformes de mobilité de demain de s’adapter à la complexité croissante et multimodale des solutions de mobilité et de prédire les conditions du réseau, tout en offrant aux opérateurs d’infrastructures des outils adaptés à la gestion en temps réel de leurs assets. (@YouTube).
#Agriculture
► Gennevilliers : en un an, l’Agrocité a fait 60 jardiniers. Il y a tout juste un an, cette structure ouvrait ses portes dans le quartier des Agnettes, à Gennevilliers, après avoir été expulsée de Colombes. Et c’est cet anniversaire qui lance la semaine du développement durable de Gennevilliers. Une ferme urbaine au pied des tours d’une cité sensible ? Le pari semblait fou et pourtant, il a été gagné. L’Agrocité est un point d’information et de ralliement pour tous ceux qui sont sensibles à l’environnement. « Ce sont les adhérents qui sont responsables de ce lieu », précise Clarisse Geneviève. Les activités proposées sont nombreuses : jardinage, bricolage, compostage, cuisine, etc. Régulièrement aussi, des conférences s’y tiennent sur le bio, la nutrition, l’écologie, la permaculture… (@LeParisien_92).
#Nature
► Après le buzz de photos idylliques, un site naturel est menacé dans le Var. Depuis deux semaines, le buzz de ces clichés à haut potentiel Instagram ne faiblit pas. Si bien que Nans-les-Pins, tranquille village du Var posté au pied du massif de la Sainte-Baume, fait face à un afflux de touristes. Du jamais vu, selon la maire Pierrette Lopez. « C’est notre joyau de la forêt, là où d’habitude il y a 40 personnes dans le week-end, on a eu un millier de visiteurs », s’inquiète-t-elle. La mairie a depuis pris un arrêté pour interdire le stationnement près du point de départ du sentier (non balisé) vers les sources. Mais surtout, elle en appelle à ne plus céder aux sirènes du buzz. « Si ça continue, dans six mois, ces vasques n’existent plus, lance Pierrette Lopez. On a même vu des gens en maillot de bain, et certains patauger ! ». (@20minutes).
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Nouveau record du monde sur Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin du smartphone remplacé par la réalité augmentée ; – Le tradition du poisson d’avril fait polémique à l’heure des fake news ; – Data et journalisme : un mariage et vite ; – Comment le numérique détruit notre liberté ; – Grosse enquête internationale du NYTimes montrant comment la famille Murdoch a déstabilisé le monde en fragilisant la démocratie aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Australie.
#Travail
► « Les travailleurs ubérisés sont les prolétaires du XXIème siècle ». Dans son dernier ouvrage, La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018), Karim Amellal, enseignant à Sciences Po, dénonce les excès de l’économie numérique et ses incidences sur l’emploi. Il appelle à une régulation de l’Etat afin de mieux protéger les travailleurs. Il explique sur le site @lemondefr : « Ce phénomène communément appelé l’« ubérisation » consiste en la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients avec des travailleurs qui nourrissent ces plates-formes de leur force de travail : chauffeurs privés, livreurs de repas à vélo, chargeurs de trottinettes électriques, etc. Cette « économie de plates-formes » a souvent recours à des autoentrepreneurs : des travailleurs qui ne sont pas salariés et n’ont donc pas de contrat de travail. (…) Derrière le discours de ces plates-formes, c’est « le monde de demain », tout le monde est gagnant (le « win-win »), la réalité s’apparente bien souvent à une régression sociale, un retour au monde d’avant. Le capitalisme technologique fait voler en éclats tous les acquis sociaux obtenus depuis la fin du XIXe siècle. »
#Fiscalité
► Taxer les géants du numérique : six questions sur le projet du gouvernement. Après sa présentation en Conseil des ministres, le 6 mars, la taxe sur les géants du numérique est débattue à l’Assemblée nationale, à partir de lundi 8 avril. En attendant d’hypothétiques avancées sur le sujet au niveau européen et international, ce projet de taxe devrait faire de la France un pionnier en matière d’imposition des Gafa (acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple). « Simple » et « efficace » selon Bercy, « complexe » et « risquée » d’après ses détracteurs : la taxe sur les géants du numérique suscite des analyses contradictoires en fonction des acteurs concernés. En quoi consisterait cette taxe ? Comment sera-t-elle prélevée et qui sera touché ? Pourquoi l’Etat veut-il imposer davantage ces entreprises, et qu’est-il prévu au niveau européen ? Eléments de réponse. A lire aussi : Pourquoi la taxe Gafa, qui vise les géants du numérique en France, est critiquée (@franceinfo).
#LiensSauvages
► – Quelle perspective pour LeBonCoin après son introduction en Bourse ? (@frenchweb) ; – Contenus dangereux : Londres prêt à sanctionner les géants du Net. Apologie du terrorisme, pédophilie, racisme… Le Royaume-Uni est prêt à légiférer pour mettre les plates-formes Internet face à leurs responsabilités. Leurs dirigeants pourraient être sanctionnés. ; – Bitcoin : les raisons d’un rebond (@LesEchos) ; – De plus en plus de formations gratuites aux métiers du numérique (@franceinfo) ; – A « grand débat », big data et bon business (@Challenges) ; – Les « bateaux volants » de SeaBubbles passent sous pavillon étranger (@frenchweb) ; – Roblox, la « cash machine » du jeu vidéo pour enfants, vise l’Europe (@LesEchos) ; – La réponse de Ragni aux nouvelles exigences du marché de l’éclairage (@latribunepaca).