20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 décembre 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Nantes : un nuage connecté pour connaître la qualité de l’air. Un drôle d’arbre, non… de lampadaire… pas vraiment non plus. La Samoa (Société d’aménagement de la métropole ouest atlantique) qui a installé ce… mobilier urbain, le présente comme un nuage connecté. Et effectivement, le tout fait penser à un petit nuage tombé du ciel et qui resterait accroché à un poteau. Passée la vision onirique, il s’agit d’un équipement tout à fait sérieux créé par la société Design 9. Relié à des capteurs, le nuage affichera différentes couleurs en fonction des données qu’ils lui fourniront sur la qualité de l’air ambiant. « Une couleur verte pour une bonne qualité, jaune pour une qualité dégradée et orange pour une mauvaise qualité de l’air » nous dit le dossier de présentation. Pour le public qui passera à proximité et prendra ainsi connaissance de ce qu’il respire, il s’agira d’adapter son comportement. Vert : favorisons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun. Jaune : Préférons les modes de déplacement actifs (marche à pied, vélo) et les transports en commun pour ne pas générer plus de pollution. Soyons attentifs aux symptômes (difficultés respiratoires) des personnes sensibles (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, ayant des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires) qui nous entourent. @franceinfo. Légende image : Le nuage connecté installé quai Hoche à Nantes. Photo : Olivier Quentin / France Télévisions.

#Commune

► Adoption du nouveau PLU intercommunal de Rennes Métropole : une urbanisation trop galopante ? Les 43 communes de Rennes Métropole ont adopté, à une large majorité fin décembre, le premier Plan Local d’urbanisme intercommunal, ainsi que le futur Plan local de l’habitat. Il s’agit pour la métropole rennaise d’un premier PLUI, c’est à dire une planification commune à l’ensemble des 43 communes de la Métropole, de l’urbanisation de 2020 à 2035. Ce document, qui a demandé 4 ans de préparation, doit servir à une plus grande cohérence et une meilleure conciliation du développement économique et urbain avec la préservation de l’environnement. Un avis, que ne partageaient visiblement pas les opposants, qui manifestaient devant l’hôtel de Rennes Métropole durant le conseil, pour protester contre ce plan. Ce PLUI, qui bien qu’ayant fait l’objet de consultations et d’une enquête publique, ne semble pas faire l’unanimité, tout comme le plan local d’habitat en vigueur depuis 2015. @franceinfo.

#IA

► « L’intelligence artificielle, vers un Homme diminué ? ». Marie David est ingénieur diplômée de l’École Polytechnique et a dirigé plusieurs équipes dédiées au Big Data et à l’IA dans le secteur de la banque et de l’assurance. Avec Cédric Sauviat, elle est l’auteur d’Intelligence artificielle. La nouvelle barbarie(Ed. du Rocher, 2019). Elle explique : « La Silicon Valley aime à transmettre le mythe d’une intelligence artificielle toute puissante, alimentée par les succès récents de la discipline. Or si l’IA a une histoire et ce depuis le congrès de Darmouth qui lui donne naissance, c’est bien celle d’échecs successifs. Au fur et à mesure que la discipline s’est développée ses ambitions se sont réduites. En revanche il est vrai que dans des domaines très spécialisés, comme les jeux de sociétés ou la reconnaissance d’image, les algorithmes d’IA obtiennent en effet des performances supérieures. Mais cela n’a rien de spectaculaire : cela fait bien longtemps que par exemple les ordinateurs calculent mieux et plus vite que les humains. » @Le_Figaro.

#Reconnaissance_Faciale

► Vers un nouveau cadre légal en 2020 ? Après la société civile, le gouvernement américain lui-même met en lumière les biais raciaux et les erreurs commises par les logiciels de reconnaissance faciale, jetant un doute sur la pertinence d’un déploiement à grande échelle de ces solutions. Le débat bout aussi en France, dans l’attente d’une réponse politique et législative. Alors que la reconnaissance faciale, couplée à la vidéosurveillance de masse, se généralise en Chine et se déploie en Russie, les réticences sur cette technologie d’intelligence artificielle se font de plus en plus entendre. Après la Cnil française, qui a mis en garde dans une note contre les « risques d’atteintes aux libertés individuelles » et les difficultés liées à la protection des données personnelles, le gouvernement américain lui-même exprime ses réticences, en se penchant sur la question des biais qui induisent des erreurs. Lire la suite de l’article sur le site @latribune

#Publicité

► Publicité sur les moteurs de recherche : l’Autorité de la concurrence condamne Google à 150 millions d’euros d’amende en France pour « abus de position dominante ». Google va devoir mettre la main à la poche. L’Autorité de la concurrence a condamné le géant américain à une amende de 150 millions d’euros, vendredi 20 décembre. Elle lui reproche « un abus de position dominante » sur le marché de la publicité en ligne. « L’Autorité sanctionne Google pour avoir abusé de la position dominante qu’elle détient sur le marché de la publicité liée aux recherches, en adoptant des règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads opaques et difficilement compréhensibles et en les appliquant de manière inéquitable et aléatoire », peut-on lire dans le communiqué. L’instance française enjoint à Google de clarifier les règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads ainsi que les procédures de suspension des comptes, qui lui permet d’exclure tel ou tel site. C’est la première fois que l’Autorité de la concurrence française sanctionne le groupe américain. Ce dernier a déjà annoncé qu’il allait faire appel de cette amende. @franceinfo.