25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

x

Dossier : Du néolithique au numérique, une histoire de l’information Comment l’information a-t-elle pris une telle place dans nos sociétés ? Les signes de sa transmission entre humains remontent très loin dans le temps. Du néolithique au web, retour sur des périodes clés de l’histoire de la production et de la circulation de l’information.(@InaGlobal).. Dessin de Martin Vidberg publié dans l’article : Comment l’Europe de la Renaissance inventa l’actualité.

#Consommation

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les brasseurs? Depuis quelques mois, une start-up britannique, IntelligentX, utilise les pouvoirs de l’intelligence artificielle [IA] pour tenter de mettre au point la recette de la bière idéale. Sa méthode ? Le machine learning (apprentissage automatique), un champ de l’IA qui utilise des algorithmes. Hew Leith et Rob McInerney, passionnés par ce breuvage, et encore plus par l’intelligence artificielle, ont ainsi créé l’un des premiers produits réalisés avec cette technologie, souvent utilisée à des fins commerciales. Dans leurs locaux à Londres, pas de cuves métalliques, ni de brassin test. A la place, des rangées d’ordinateurs et des blouses blanches. Depuis la création de cette brasserie high-tech en 2015, treize modifications ont été apportées à chaque bière. Pour parvenir à brasser une bière adaptée aux consommateurs britanniques, l’IA d’IntelligentX a « goûté » des dizaines de recettes, sous forme de données collectées en ligne auprès des clients. (@slatefr).

#Technologie

Les Français et la techno : amour, haine, passion et fatigue… Comment les Français vivent-ils leur relation au quotidien avec les technologies ? Opinion Way répond dans une étude intitulée « Bureautique, app mobiles, bornes interactives…ces technologies qui pourrissent la vie des Français ! ». Un attachement certain pour ces derniers qui s’accompagnent inévitablement d’incompréhension et d’une maîtrise aléatoire pour toutes les générations. Selon les conclusions de l’étude, 85% estiment que les Français sont dépendants des technologies et cette dépendance a un réel impact tant sur notre vie professionnelle que personnelle. En effet, le sentiment général est que les nouvelles technologies accentuent le rythme et la pression de la vie quotidienne. L’engouement pour des phénomènes numériques éphémères (Pokémon Go, selfies, foodporn…) interpelle 83% des personnes interrogées, qui ont le sentiment de ne pas comprendre l’attrait pour ces nouvelles pratiques. A cela s’ajoute, pour 68% des sondés, une pression sociale pour acquérir les dernières nouveautés en matière d’appareils connectés. De même, les personnes interrogées font part de leur perte de repères face à la rapide mutation de ces technologies : 84 % ont le sentiment qu’elles évoluent trop rapidement et qu’il devient difficile de les suivre. (@INfluencialemag).

Comment lutter contre le solutionnisme ? Récemment, le chercheur Ethan Zuckerman a réagi à un long article du journaliste Shane Snow qui proposait d’utiliser des casques de réalité augmentée… pour résoudre les problèmes du système carcéral. Pour Zuckerman (@ethanz), directeur du Centre pour les médias civiques du MIT, cette proposition un peu simpliste est un cas typique de solutionnisme, ce piège consistant à vouloir résoudre les problèmes sociaux par la technologie. Peut-on tenter de dépasser la croyance naïve qui consiste à résoudre les problèmes sociaux par la technologie comme son exact contraire : la réaction de dédain qui rejette toute solution technique nouvelle comme étant inappropriée ou erronée ? Peut-on esquisser une synthèse où les techniciens regardent leur travail de manière critique tout en trouvant une voie pour traiter les problèmes difficiles avec des solutions nouvelles ? (@internetactu). A lire aussi : Le Bluff du solutionnisme technologique, épisode II (@MaisOuVaLeWeb)

« La silicolonisation du monde ». Eric Sadin est l’un des rares intellectuels à penser la numérisation de notre monde, voilà 10 ans maintenant qu’il interroge d’un point de vue philosophique l’impact du numérique sur nos sociétés, cette fois-ci il parle de « silicolonisation » du monde, contraction de deux mots : la Silicon Valley, lieu mythique du développement du numérique aux Etats Unis, et colonisation tant la réussite industrielle de ces produits colonise le monde selon lui. (@franceinter).

#CyberAttaque

Une cyberattaque d’une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée vendredi 21 octobre. Elle visait un prestataire de service américain, Dyn, en charge des services DNS. Lorsqu’ils fonctionnent, ce sont eux qui permettent aux internautes de se rendre sur les sites Web. Stéphane Bortzmeyer, spécialiste de la sécurité informatique explique : « Le problème d’une cyberattaque par déni de service (ou DDoS), qui sature de requêtes un serveur, repose avant tout sur la masse de données envoyées. A moins de s’appeler Google et d’avoir ses moyens, il est difficile d’avoir une infrastructure qui résiste à ce type d’attaque informatique. D’autant que l’argument marketing de Dyn est le regroupement des clients, ce qui fait d’eux une cible plus tentante pour des personnes mal intentionnées. ». (@Lexpansion).

Revue de liens : – Après la cyberattaque de vendredi une question refait surface : quelqu’un cherche-t-il à détruire le web ? De l’avis de nombreux spécialistes de la sécurité informatique, le pire reste à venir… (@PresseCitron); – Attaque informatique de grande ampleur aux Etats-Unis : ce que l’on sait (@LObs); – Dyn: « A moins d’être Google, difficile de résister à ce type de cyberattaques » Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseau spécialisé dans ces questions de sécurité informatique, a répondu aux questions de L’Express. (@Lexpansion).

#Algorithme

Un truc fou : les algorithmes ne suffisent pas à prévenir les crimesLa police prédictive, consiste, pour le dire vite, à utiliser des bases de données de faits de délinquance (quelle est leur nature ? qui les commet ? où ? à quelle fréquence ? etc.) et de faire travailler des algorithmes pour qu’ils fournissent au choix des lieux à risques, ou même des listes de personnes susceptibles d’être impliquées dans des actes de violence. Bien des villes du monde entier – France comprise – se sont dotées de ces outils technologiques censés remplir un objectif parfaitement louable : faire de la prévention. Or, après le temps de l’enthousiasme, vient celui des études, qui douchent un peu froidement. Un exemple est particulièrement intéressant, celui d’un algorithme du nom de “Strategic Subjects List”, qui est utilisé depuis 2013 à Chicago. Le programme a été fabriqué conjointement par le département de la police de Chicago et l’Institut technologique de l‘Illinois. Il identifie et classe les personnes les plus susceptibles d’être impliquées – comme auteurs ou victimes – dans des fusillades. Pour ce faire, il utilise des données comme les arrestations liées à la drogue, l’affiliation à un gang, l’âge lors de la dernière arrestation etc.. Plus de mille personnes sont listées et classées. L’idée est d’identifier les personnes les plus vulnérables à cette criminalité et de leur proposer une aide, en amont. La police se félicite de son outil. Ok, mais le problème, c’est que la criminalité n’a pas baissé à Chicago, où 2016 est même en passe d’être une année record. (@franceculture).

Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques.   (@EchosBusiness).

#Ville

Gestion des données : Les trois défis IoT de la ville intelligente. Pour le chercheur newyorkais Derek Werthmuller, l’intégration de l’Internet des Objets dans la ville pose trois défis majeurs en lien avec la gestion des données. L’Internet des objets au cœur de la ville intelligente ne pose pas temps de problème que ça à mettre en place. Les solutions existent, il faut maintenant choisir parmi les nombreux acteurs présents sur le marché. Le gros problème, le sujet principal, se place dans le truchement de la donnée pour Derek Werthmuller, directeur des technologies et des innovations au center of technology for Government à l’Universitie d’Albany à New York. Dans une tribune pour Govtech.com, Il exhorte les dirigeants à se pencher sur trois points majeurs à questionner sur la donnée pour faciliter la mise en place de la smart city. (@IOT_city).

#Transport

Pour Uber, il y aura toujours besoin de chauffeurs à l’ère de la voiture autonome. Nous ne sommes pas les seuls à nous inquiéter de l’épée de Damoclès technologique qui surplombe le destin des chauffeurs Uber qui se sont récemment professionnalisés grâce à l’application. La plupart d’entre eux considèrent l’activité comme un revenu essentiel à leur vie et certains se projettent dans ce qu’ils considèrent être désormais une carrière à part entière. Néanmoins, les tests s’accélérant et la société étant déterminée à déployer des voitures autonomes sur son parc automobile d’ici à 2020, la menace robotique sur l’emploi des VTC s’approche, aux États-Unis comme en France. Sur le continent américain, certainement parce que les test des Pittsburgh sont assez proches pour concrétiser les angoisses, les médias et même le Président Obama ont pris position sur la question de la robotisation. La voiture autonome est le meilleur exemple de cette transition à venir vers une robotique qui n’a plus besoin des humains, considérés comme force de travail. En France, le sujet paraît bien plus lointain et n’effleure malheureusement que très marginalement la classe politique. (@Numerama).

#IntelligenceArtificielle

L’IA de Microsoft a atteint le niveau de compréhension de l’Homme. C’est une très grande étape pour la recherche sur les intelligences artificielles. Les chercheurs de Microsoft ont réussi à créer une technologie qui comprend une conversation aussi bien qu’une personne normale. L’équipe d’ingénieurs de Microsoft Artificial Intelligence and Research a noté un taux d’erreur de seulement 5,9%. C’est approximativement égal au taux d’erreur que ferait un Homme si on lui demandait de retranscrire une conversation. Le fameux téléphone arabe. C’est le taux le plus bas enregistré jusqu’alors pour le secteur. Le mois précédent, ce même taux était à 6,3%. « Nous avons atteint la parité humaine, » a déclaré Xuedong Huang dans un communiqué. (@siecledigital).

#Politique

Les startup civictech veulent prendre le pouvoir pour une démocratie 2.0. En bouleversant les rapports entre les candidats, les élus et les citoyens, la technologie est en train de donner un coup de fouet aux démocraties. Phénomène en plein essor grâce à la Civic Tech qui est en train d’émerger tous azimut avec pour ambition de remobiliser les citoyens au moment où l’abstention surtout chez les jeunes bat des records. (@latelier) – Les Ces startup qui remobilisent les citoyens : Change.org, plateforme mondiale pour le changement ; Brigade, le 1er réseau pour votants ; Crowdpac, plateforme de crowdfunding de campagne politique ; Voxe, une startup française de comparaison de programmes politiques ; Ma Voix ; Parlement & Citoyens, la startup qui permet aux citoyens de participer à l’élaboration de la loi ; Timshel, une plateforme pour mobiliser la communauté ; Nation Builder, une startup fondée en 2011 pour devenir un leader ; Liegey Muller Pons (LMP), 1ère startup de stratégie électorale en Europe ; Make.org, une civictech qui veut réactiver la démocratie européenne ; Primaire.org, une plateforme qui désigne les candidats aux élections et élabore les programmes politiques ; Fluicity, un réseau citoyen pour la démocratie locale.

Mon-e-parti veut redonner une voix aux électeurs pour réduire l’abstention. A sept mois des élections présidentielles, Mon-eparti veut s’attaquer à l’abstention croissante en redonnant aux Français le goût de se rendre aux urnes. L’idée ? Appliquer une toute nouvelle façon de mesurer –et donc de valoriser– l’opinion du corps électoral, en tirant parti du potentiel du numérique. Et du même coup, proposer une solution en rupture par rapport aux instituts de sondage. L’app sollicite à intervalles réguliers le point de vue des internautes inscrits sur des questions de société, et établit en temps réel des cartographies des opinions. « Il ne s’agit plus que les citoyens posent des questions aux politiques pour qu’ils y répondent, explique Serge Pilicer, le fondateur de la jeune pousse éponyme née en août 2016. Mais d’inverser ce rapport pour que ce soit les politiques qui se positionnent par rapport aux réponses des citoyens. »(@LUsineDigitale).

L’Éthiopie interdit la consultation d’informations sur les réseaux sociaux. Le 9 octobre, les autorités éthiopiennes ont décrété l’état d’urgence pour une durée de six mois, pour tenter d’étouffer un violent mouvement de contestation qui aurait déjà fait 500 morts dans le pays. Deux grands groupes ethniques de l’Éthiopie, les Oromos et les Amharas, protestent contre les atteintes à leurs droits et libertés dont ils seraient victimes de la part du parti au pouvoir. « Les activistes de ces deux ethnies contestent de plus en plus ouvertement ce qu’ils perçoivent comme une domination sans partage de la minorité des Tigréens, issus du nord du pays, qui occupent les postes-clés au sein du gouvernement et des forces de sécurité », résumait VOAfrique dès le mois d’août dernier. (@Numerama).

#Sante

e-santé: portrait-robot de la startup française. Pour le premier anniversaire de sa création, lundi 24 octobre, l’association France eHealthTech a dévoilé un panorama détaillé de ses 125 adhérents. C’est la première initiative de ce genre à cette échelle. Quel est le profil type d’une startup française spécialisée dans la santé numérique ? (@latribune).

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Les premiers robots sont nés au siècle des Lumières. Mais les premiers automates datent de l’antiquité. Au Vème siècle avant J.C, le scientifique grec Archytas de Tarente aurait ainsi conçu une colombe artificielle, sans doute propulsée par la vapeur, capable de voler sur 200 mètres. À travers l’histoire, les automates étaient surtout appréciés pour la complexité et la variété de leurs mouvements : plus ils étaient proches du vivant, plus l’artisan était doué. Même Léonard de Vinci a construit un « chevalier mécanique » à la fin du XVe siècle, un automate humanoïde animé par un système interne de poulies. Mais ce n’est que pendant le siècle des Lumières que les automates ont atteint leur pic de popularité, devenant des exemples prisés de l’ingéniosité humaine et des avancées techniques. (@FR_Conversation).

#Surveillance

Twitter coupe l’accès à Snaptrends qui analysait des tweets pour la police. Twitter a confirmé à Mashable jeudi 20 octobre qu’il a récemment mis un terme à ses relations avec Snaptrends. Cette confirmation arrive une semaine après que le réseau social a publiquement confirmé avoir coupé l’accès à d’autres sociétés de surveillance qui commercialisaient à la police des données collectées sur ses utilisateurs. La rupture avec Snaptrends a d’abord été annoncée par The Daily Dot. Snaptrends est un service de surveillance des réseaux sociaux dont le siège est à Austin, au Texas. D’après des échanges entre la police d’Austin et le directeur des ventes de l’entreprise – publiés par The Austin Chronicle en 2015 – Snaptrends « a développé son logiciel intelligent pour servir des organisations de sécurité publique et des agences nationales de renseignement aux États-Unis ». (@MashableFR).

#Piratage

Au secours, mon sex-toy m’espionne ! Août 2016 : au Defcon, grand-messe mondiale des hackeurs, deux chercheurs australiens expliquent à la tribune comment ils ont réussi à prendre le contrôle d’un vibromasseur connecté. L’intérêt de la démarche peut paraître, au choix, grivois ou limité, au regard d’autres présentations qui portent, par exemple, sur la sécurité des véhicules autonomes. Et pourtant. L’opération leur a permis de démontrer que Standard Innovation, le fabricant canadien de ce sex-toy, collectait, en toute discrétion, des données sur l’utilisation faite de leur produit : fonctions privilégiées, périodicité… Mais, surtout, que ces informations pouvaient être dérobées avec toutes les incidences que cela peut avoir : vie intime des utilisateurs jetée en pâture, possibilités de chantage, voire des conséquences encore plus tragiques dans des pays où l’utilisation des sex-toys n’est pas admise. D’anecdotique, la démonstration n’avait donc que l’apparence, mettant une nouvelle fois en lumière les failles de sécurité des objets connectés. Les inquiétudes suscitées par l’Internet des objets (IoT, Internet of Things) sont à la hauteur des espérances qu’il porte. Dans l’agriculture, il permet déjà d’améliorer les rendements, dans la distribution, de mieux gérer les flux. Du côté du particulier, il porte la promesse d’un confort de vie toujours plus grand : clés dématérialisées et partageables, listes de courses qui s’écrivent toutes seules, domotique, etc. (@LeMondefr).

#DonneesPersonnelles

La crise de confiance ou l’alarme silencieuse. L’ACSEL, la Caisse des Dépôts et La Poste ont livré les résultats du 5ème baromètre de la confiance des Français dans le numérique. Les internautes français n’ont pas confiance, à une écrasante majorité, dans les réseaux sociaux, mais continuent massivement de les utiliser. Mais comme souvent en matière de vie privée, les comportements réels tendent, dans ce type d’enquête, à contredire les craintes exprimées. Un exemple ? La confiance à l’égard des réseaux sociaux. Ces services sont presque exclusivement gratuits et se financent par la publicité au travers de l’exploitation des données personnelles. (@zdnetfr).

#Data

Big data et robotique : une longue histoire. Bien que le terme « big data » soit relativement nouveau, le concept fait partie depuis longtemps de l’univers de la robotique. « La robotique a toujours été affaire de données », relate Artur Dubrawski, directeur d’Auton Lab à l’université Carnegie Mellon. « D’après la définition opérationnelle de la robotique, il s’agit d’exécuter de façon répétée la séquence suivante de trois étapes : détecter, planifier et agir. » La détection est nécessaire pour percevoir l’environnement du robot, de sorte qu’il ait conscience de ce qui se passe autour de lui, ainsi que de sa position actuelle dans l’environnement. La planification est nécessaire pour fonctionner selon la fiabilité et la finalité voulues dans les environnements complexes. Enfin, l’exécution et le suivi des actions planifiées sont nécessaires pour atteindre les objectifs prévus. (@zdnetfr).

Olivier Rey : « Nous sommes tellement dans un océan de données que l’enjeu est de savoir récolter… Les statistiques sont devenues la clé de nos sociétés, elles sont partout. Or en partant de ce constat, Olivier Rey veut comprendre pourquoi et comment le monde s’est fait nombre. Il nous montre que le XXe siècle et le début du XXIe siècle sont la continuation d’une dynamique qui s’est mise en place au cours du XIXe. « L’essor statistique va répondre à une grande interrogation qui est ‘dans quel monde vivons-nous ? » Olivier Rey, La Grande Table de @franceculture. Olivier Rey, mathématicien et philosophe, décrit à quel point la statistique a envahi notre vie quotidienne dans un livre : « Quand le monde s’est fait nombre » (Stock, octobre 2016).

#Cyberpiratage

Cyberattaque contre des sites américains : comment les objets connectés ont été utilisés. Une cyberattaque menée en plusieurs vagues a sérieusement perturbé le fonctionnement de nombreux sites internet principalement américains, vendredi 21 octobre. Pendant plus de dix heures, des millions de personnes ont été privées d’accès à plusieurs services comme Twitter, Spotify, Amazon et eBay, soulevant les inquiétudes des autorités. Quelle qu’en soit l’origine – celle-ci est encore inconnue –, l’attaque a mis en lumière les dangers posés par l’utilisation croissante des objets connectés. A priori inoffensifs, les machines à café ou réfrigérateurs connectés peuvent être utilisés à l’insu de leurs propriétaires par des pirates, faute de mécanisme de protection adéquat. (@franceinfo). A lire aussi : Une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée (@Lexpansion) et Une attaque informatique majeure a paralysé une partie du Web pendant plusieurs heures (@Pixelsfr).

Piratage de fichiers d’impression 3D : un drone victime d’une démonstration. Les concepteurs et utilisateurs de drones sont une population particulièrement tentée par l’utilisation de l’impression 3D. Pièces de rechange, personnalisation ; le potentiel est grand. Mais le risque aussi. Des chercheurs universitaires ont pu saboter un drone en piratant l’ordinateur qui contrôle l’imprimante 3D fabriquant les hélices de l’appareil. Les pirates ont changé les paramètres du modèle numérique de l’hélice avant son impression. Résultat : les hélices ont été fabriquées avec une malfaçon, provoquant le crash du drone après deux minutes de vol. (@zdnetfr).

#Convergence

HBO et CNN changent de propriétaire dans une méga-fusion à 78 milliards d’euros. Ce mariage va bouleverser le paysage des médias américains. Le géant des télécommunications AT&T a annoncé samedi 21 octobre racheter pour 85,4 milliards de dollars (soit plus de 78,4 milliards d’euros) Time Warner, propriétaire des chaînes de télévision CNN et HBO et des studios de cinéma Warner Bros. La transaction s’élève au total à 108,7 milliards de dollars (soit plus de 99,8 milliards d’euros) si on inclut la dette, a tenu à préciser AT&T dans un communiqué. Un peu plus tôt, une source bancaire avait indiqué à l’AFP que l’opérateur avait accepté de débourser plus de 80 milliards de dollars pour TimeWarner, qui abrite la cultissime série « Game of Thrones ». Ce mariage crée un mastodonte aussi bien dans les contenus que les tuyaux, avec des parts de marché importantes dans ces deux secteurs aux marges très lucratives, notamment les contenus qui attirent Amazon, Netflix et désormais Google. (@LeHuffPost).

#Presse

Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ? Longtemps considéré comme une activité futile réservée aux plus jeunes, le jeu vidéo est désormais étudié dans les écoles de journalisme ! Le GEN (Global Editors Network), un réseau qui regroupe plus d’un millier de rédacteurs en chef du monde entier, lui a même consacré une conférence lors de son colloque annuel, il y a quelques semaines, à Vienne (Autriche). Son titre : « Les newsgames, un nouveau terrain de jeu pour les médias ? » « Ces mises en scène peuvent aider les internautes à mieux comprendre certaines formes d’information, en particulier le fonctionnement de situations ou de systèmes complexes comme une crise humanitaire, une élection présidentielle ou la gestion du budget d’un Etat », estime Stéphane Natkin, professeur au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), directeur de l’Enjmin (Ecole nationale des jeux vidéo et médias interactifs numériques, à Angoulême), et persuadé depuis longtemps que les outils interactifs vont peu à peu envahir l’ensemble des médias. (@LesEchos).

#Education

Comment enseigner le doute sans tomber dans le relativisme ? Depuis une dizaine de jours, la plupart des élèves et des enseignants français peuvent lire la presse quotidienne nationale sans rien avoir à débourser. La plateforme LireLactu met à leur disposition, en ligne, les principaux titres de la presse française. Ce nouvel outil doit aider l’école à remplir une de ses missions essentielles : développer l’esprit critique chez les élèves. Mais aiguiser l’esprit critique, éduquer à l’incertitude, peut s’avérer un terrain glissant. Comment faire pour que cette incitation à la remise en question ne se retourne pas contre ceux qui enseignent les savoirs, et contre les savoirs eux-mêmes ? Par exemple, un élève, qui remet en cause la théorie de l’évolution, exerce-t-il son droit légitime à l’esprit critique ? (@franceculture).

#Decryptage

Pour cette deuxième vidéo, Meta Media revient sur l’une des tendances incontournables de l’ère numérique : le live streaming. Si 2016 a incontestablement été l’année de la vidéo, c’est bel et bien le live streaming qui s’est imposé dans nos usages jusqu’à devenir partie intégrante de notre quotidien. Désormais, la télé n’a plus le monopole du direct : le live streaming est à la portée de tous et il suffit d’un smartphone et d’une application vidéo pour lancer un live. Mais la concurrence entre les grandes plateformes et les applications de live qui apparaissent chaque jour (ou presque) est rude. (@Metamedia).

#JeuVideo

L’e-sport est-il devenu un sport comme les autres ?  Les 20 formations de l’élite française du football vont participer à la première « e-Ligue 1 », disputée sur le jeu vidéo Fifa 17 et annoncée mardi 18 octobre par la Ligue de football professionnelle (LFP). L’arrivée de l’instance organisatrice de la Ligue 1 dans le secteur des compétitions de jeux vidéo marque sans doute une nouvelle étape dans le développement de l’e-sport en France. Au point d’en faire désormais un sport comme les autres ? (@franceinfo).

Mediajam: découvrez nos huit jeux vidéo citoyens et engagés. Développeurs, journalistes et graphistes, aguerris et néophytes, professionnels et étudiants : ils étaient quarante-quatre, répartis en huit équipes, à mettre en commun leurs expertises et à s’enfermer, les 7, 8 et 9 octobre, dans les locaux de Mediapart pour une game jam, événement citoyen consacré à la création de jeux vidéo engagés en un temps limité. Au bout de quarante-huit heures d’intense production, huit prototypes de jeux ont éclos. Huit univers aux thématiques et aux graphismes variés mais qui s’accordent sur plusieurs points : ils ont pour sujet les comptes de campagne des candidats, le tirage au sort en politique, l’influence réelle ou supposée des médias, le travail acharné de journaliste d’investigation, les relations internationales en période de crise, le monde du travail de demain ou encore la fabrique de l’opinion publique : durant deux semaines et en exclusivité pour les abonnés de Mediapart, ces huit jeux à enjeux sont à télécharger et à découvrir ci-après. ies ! (@Mediapart).

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x

Lost in Automation. Électrique, connectée, partagée, et bientôt…autonome ! Alors qu’on la croyait enterrée par le réchauffement climatique et la crise financière, l’automobile semble redevenue un symbole du futur. Qu’importe si les technologies ne sont pas prêtes et les modèles économiques absents, la voiture autonome est annoncée comme le nouveau phare de la modernité. Pourtant, de nombreux freins réglementaires, sociaux et financier restent encore à lever. Le moteur n’a pas remplacé le cheval, et l’ordinateur ne remplacera pas le conducteur. Si la voiture autonome voit le jour, ce sera nécessairement dans un monde totalement différent. Et ce monde reste encore très largement à inventer et réaliser. Pour le meilleur, ou pour le pire. Lost in Automation. La voiture autonome n’est que le ban d’essai d’un monde entièrement nouveau qui nous attend. (@15marches).

#Drone

La première course de drones contrôlés par l’esprit s’est déroulée en Floride ! Tandis que les courses de drones se répandent à travers la planète et gagnent peu à peu en notoriété, notamment grâce au nouveau partenariat avec ESPN, les courses de drones contrôlés par la pensée, c’est du jamais vu ! Dans le cadre de son programme de Recherche sur les Systèmes d’Aéronefs Inhabités (UAV), l’Université de Floride a organisé la première course de drones contrôlés par le cerveau. Pour cela, il leur a fallu avant tout faire preuve d’un niveau de concentration maximal pour l’emporter sur leurs adversaires. Dans des duels en un versus un, les participants devaient donc parvenir à faire décoller le drone et l’amener jusqu’à un point B en suivant une ligne rouge. (@Humanoides_FR).

#Livraison

7-eleven réalise la première livraison alimentaire par drones. Avec l’essor d’internet et la dématérialisation du processus d’achat, rares sont les entreprises qui ne comptent pas de mode de livraison dans leur portefeuille de services. Et toutes cherchent de nouvelles solutions pour fournir ce service de la façon la plus rentable possible et la plus efficace possible. Le but ? Résoudre le fameux dilemme du « last mile delivery », ou du dernier kilomètre. Un défi que chaque acteur de la vente en ligne essaie de relever, chacun à sa manière. Pendant de longues années, la stratégie d’Amazon a été de tailler sec dans les frais de port, jusqu’à parfois se voir accuser de vendre à perte pour déjouer toute concurrence. Ils sont prêts à tout pour combler ce dernier kilomètre, celui qui sépare non pas le consommateur du magasin, mais le livreur du point de relai ou de distribution. Comprendre, comment livrer des colis au pied de chaque porte à prix cassés ? Toutes les entreprises qui vendent des produits sont aujourd’hui concernées. Si les drones constituent une solution de livraison personnalisée viable, alors un grand nombre d’entreprises pourrait les adopter. Toutes les grandes entreprises faisant probablement toujours appel à des acteurs extérieurs. (@humanoides_FR).

#Entreprise

Ces business interdits en France, qui cartonnent à l’étranger !  Trop conservateur, trop frileux, anti innovation… on entend tous les jours des qualificatifs peu glorieux sur la France. Il faut dire que beaucoup de business fleurissent dans d’autres pays, alors que l’idée même d’une application sur le sujet fait sursauter les décideurs. Analyse de trois secteurs porteurs à l’étranger interdits en France. Et ce n’est peut-être pas une mauvaise chose. ().

#Budget2017

La taxe «Youtube» rejetée par les députés. La taxe « Youtube » n’a finalement pas franchi l’étape de l’Assemblée. Les députés ont voté contre l’amendement adopté la semaine dernière en commission des finances , visant à introduire une taxe de 2 % sur les recettes publicitaires et de parrainage perçues par les plate-formes communautaires de type Youtube ou Dailymotion. L’idée était d’étendre une taxe qui existe déjà sur les locations de DVD et la vidéo à la demande. Avec pour ambition d’assurer l’équité avec la location de vidéos et de garantir la taxation des plate-formes internet. « Ce n’est pas par cette taxe qu’on réglera la question de la fiscalité des « GAFA », a argumenté le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. Cette mesure rapporterait 2 millions d’euros par an, c’est une piqûre de moustique. » Cet amendement posait une autre difficulté : il aurait été plus difficile de taxer les opérateurs basés en France que ceux situés à l’étranger. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La guerre en direct sur Facebook. A retenir cette semaine : L’intelligence artificielle au secours de la rédaction du Washington Post ; à voir : « Raising Barriers. A New Age of Walls. » Magnifique exemple de journalisme du Washington Post ; – Avec la VR, le divertissement n’est plus passif ! ;  Netflix et ses séries : une menace ou le début d’une nouvelle ère pour la #télévision ? ;  “Black Mirror”, si proche de la réalité ! ; – Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ?. (@Metamedia).

#Data

Plus d’un milliard d’euros investis dans les start-up de la data. Certains éditorialistes visionnaires ont prévenu : la data sera l’or noir du 21e siècle. Les équipes de Serena capital, qui, comme son nom l’indique est une société d’investissement, sont allées vérifier ce point de vue en épluchant 1300 levées de fonds réalisées au cours des deux dernières années. Selon leurs pointages et leurs calculs, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans ce qu’ils appellent les start-up de la data en 2014 et 2015 en Europe. Rien qu’en France 70 millions sont concernés, les plus grosses places étant le Royaume-Uni (176 millions à lui tout seul) et l’Allemagne (94 millions).Toutefois, en nombre d’opérations, la France se classe devant l’Allemagne avec 26 levées de fonds (contre 42 au Royaume-Uni et 16 en Allemagne). (@LUsineDigitale).

#Algorithme

Minority Report, acte II : votre enfant deviendra-t-il un criminel ? Couplées au Big Data et au Machine Learning, les algorithmes permettront-ils de tout prévoir, jusqu’au comportement futur de nos enfants ? Nous vous avions déjà parlé de PredPol, un logiciel de « police prédictive » utilisé par les polices américaines et britanniques. Il permet de se rendre sur les lieux d’un crime… avant qu’il soit commis. Pour prédire le vol d’une voiture, l’algorithme s’avère efficace, mais dans le cas d’un acte plus « réfléchi », c’est une autre histoire. Et pour cause, puisque le comportement humain demeure… imprévisible. Le service de protection de l’enfance du comté de Los Angeles (DCFS) le sait, mais tente quand même de se servir des algorithmes : il a mis en place un outil d’analyse prédictif, « SafeMeasures » dont la tâche est « d’identifier » les enfants présentant un risque élevé de se retrouver un jour… en prison. Ou en tout cas de tomber dans la délinquance. (@cnetfrance).

#LoiRenseignement

Surveillance hertzienne : le Conseil constitutionnel censure la loi renseignement. C’est un petit article de loi en vigueur depuis vingt-cinq ans que le Conseil constitutionnel a censuré dans une décision rendue vendredi 21 octobre. Cet article permettait tout bonnement aux services de renseignement de procéder sans le moindre contrôle à la surveillance de communications par voie hertzienne. Les gardiens de la Constitution le déclarent contraire à l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en portant « une atteinte manifestement disproportionnée au droit au respect de la vie privée et au secret des correspondances ». Ils le déclarent inconstitutionnel et demandent au législateur d’élaborer un nouveau texte d’ici le 31 décembre 2017. (@Pixelsfr).

#Cryptage

On sait comment la NSA peut casser des chiffrements « inviolables » Le chiffrement ferait presque figure de faux problème pour la NSA. Les documents mis en ligne par le lanceur d’alerte Edward Snowden ont entre autres montré que la NSA était capable de casser les clés de chiffrements de millards de connexions. Des chercheurs ont montré que la NSA a affaibli certains algorithmes et placé une porte dérobée là où on ne l’attendait pas. (@PaperGeekFr).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs essayent de créer un clone virtuel du Joey de Friends. Si vous aviez la possibilité de faire revivre un personnage de série télévisée pour avoir une discussion avec lui, lequel choisiriez-vous ? Pour James Charles, Derek Magee et David Hogg, la réponse fut Joey, de Friends. Oui, ce personnage benêt incarné par Matt LeBlanc qui contre toutes attentes est devenu au fil des saisons le personnage préféré des téléspectateurs, au point qu’il a ensuite bénéficié de son propre spin-off. Ces chercheurs de l’école d’informatique de l’Université de Leeds, en Grande-Bretagne, ont en effet développé une intelligence artificielle (.pdf) qui a dû regarder les 236 épisodes de Friends, soit environ 97 heures de vidéos, pour emmagasiner un maximum d’informations sur la manière dont s’exprime Joey Tribianni, et créer de nouvelles répliques qu’il n’a jamais prononcées. (@Numerama).

#Audiovisuel

Crise à i-Télé : le Conseil supérieur de l’audiovisuel manifeste sa « vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne » Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) manifeste, jeudi 20 octobre, sa »vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne i-Télé, pour le développement de l’information en continu ». Dans son communiqué, l’instance insiste « sur la disproportion entre les enjeux liés à l’avenir de cette chaîne qui suppose un engagement au service d’un projet collectif clair et ceux propres à la situation individuelle d’une personnalité des médias ». (@franceinfo).

#Education

Algorithmes d’admission post-bac : le code de la discorde. Tout avait commencé il y a quelques mois avec la grogne de l’association Droit des lycéens. Les raisons de la colère ? L’opacité de la sélection opérée par le service Admission Post Bac (APB), en charge de l’affectation automatique des bacheliers dans les filières de l’enseignement supérieur. Suspectant la survenue d’anomalies dans certains cas précis, l’association de lycéens a ainsi exigé de connaître le code source de l’algorithme employé, considéré comme une véritable « boîte noire », y compris par Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’enseignement supérieur. La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) a finalement donné suite à leur demande, en envoyant lundi 17 octobre 2016 à l’avocat de l’association un document de 20 pages de lignes de code (un script écrit en PL/SQL) … imprimées sur papier et par voie postale. Premier coup dur pour la communication à l’ère du numérique (et pour les arbres à partir desquels sont fabriquées les pages). (@Sciences_Avenir).

22 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

x

L’avant-garde n’est pas à Paris. Si l’art contemporain s’affiche à Paris ce week-end, les destinations obligées pour les amoureux de l’avant-garde sont Beyrouth, Bogota, Cluj, Delhi, Istanbul, Johannesburg, Lagos, San Juan, São Paulo, Séoul, Singapour et Vancouver. Du moins s’il on en croit une douzaine de spécialistes réunis dans Art Cities of the Future: 21st Century Avant-Gardes. Ils estiment que la manière de définir une capitale artistique doit être revue et élargie. Les artistes, et non les grandes institutions, en sont les fondations. Ces critiques ne s’intéressent pas aux grands musées ou aux artistes reconnus internationalement, mais « anticipent les personnages et les formes artistiques de demain ». (@Books). Légende image : Street art à Bogota, Photo McKay Savage.

#Europe

La présidente la plus geek du monde. À la différence de Barack Obama qui vient d’accorder une brillante interview à Joi Icho, investisseur et responsable du MIT Media Lab dans Wired sur l’intelligence artificielle, Kersti Kaljulaid ne fait pas de bruit. Et pourtant, à 46 ans, cette ancienne étudiante en biologie passionnée d’ornithologie, qui a commencé sa carrière comme commerciale dans les télécoms, a elle aussi une vision d’avenir pour son pays. Celle qui vient d’être élue présidente de l’Estonie explique : « Les leaders du XXIe siècle ne délivreront pas des diktats ou des interdits. Les leaders du XXIe siècle vont inspirer le peuple à aller de l’avant. Au XXIe siècle, le succès viendra des pays qui agissent en regardant vers le futur, des pays capables de se fixer des objectifs à long terme. » Entrée en fonction le 10 octobre, elle est la première femme présidente du pays. (@LePoint).

#Cyberattaque

Twitter, Spotify, eBay… Trois questions sur la cyberattaque qui a perturbé de nombreux sites internet américains. C’est une cyberattaque massive. L’accès à toute une série de sites dont Twitter, Spotify, Amazon ou eBay, a été gravement perturbé, vendredi 21 octobre, pour des millions d’utilisateurs. Pour quelles raisons ? @Franceinfo vous en dit plus.

#Politique

La Civic Tech, nouveau créneau des entrepreneurs. Mardi 18 octobre, un nouvel espace a ouvert à Paris pour accueillir les start-up qui se donnent pour mission d’améliorer la démocratie grâce à Internet et aux nouvelles technologies. Installé en plein cœur du IIe arrondissement, le Liberté Living-Lab avait été dévoilé en avril par la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire. Les premières entreprises installées s’appellent HelloAsso, une plateforme de collecte de dons aux associations en ligne – elle a déjà récolté 27 millions d’euros -, ou encore Fluicity, un outil qui permet aux citoyens d’interagir avec leurs élus. Le Liberté Living-Lab trouve son inspiration aux États-Unis. Début 2015, la Mairie de New York a inauguré un « Civic Hall », un espace de coworking destiné aux start-up civiques et technologiques. Des lieux similaires existent à San Francisco ou à Madrid. L’idée d’une révolution démocratique par la technologie chez les entrepreneurs a pris de l’ampleur ces dernières années. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Un marché bien réel de 80 milliards de dollars en 2025 ? En croissance rapide, l’industrie de la réalité virtuelle pourrait représenter un marché de plus de 80 milliards de dollars en 2025, prédit un rapport de Goldman Sachs Global Investment. Le jeu vidéo en sera un des fers de lance, mais c’est toute l’industrie des contenus qui va aussi nourrir la croissance et la demande pour cette technologie. Les sessions de réalité virtuelle (ou « VR » pour Virtual Reality) organisées au Mipcom (Marché international des contenus audiovisuels) de Cannes témoignent néanmoins des incertitudes du marché. La réalité virtuelle est un sujet à la mode. Cette technologie d’immersion dans un univers irréel mais pas forcément irréaliste fait beaucoup parler d’elle et suscite à la fois curiosité et engouement de la part des créateurs audiovisuels. Les derniers en date sont ceux des Simpsons. Pour célébrer le 600e épisode de ce dessin animé délirant, ils se sont associés à Google pour livrer un épisode en VR librement inspiré de La Planète des singes et accessible via l’application gratuite Google Spotlight Stories. (@LaTribune).

Apple est en train de se renforcer dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est probablement la prochaine grande bataille des géants du web et du high-tech, il est donc normal de voir que certaines entreprises se renforcent dans ce secteur d’activité. Cette fois, c’est Apple qui fait parler de lui, ce qui est étonnant puisque la firme de Cupertino est relativement discrète habituellement. (@PresseCitron).

#Ville

Les Etats-Unis débloquent 165 millions de dollars pour la smart city. Le US Departement of Transportation a récemment annoncé un investissement supplémentaire de 165 millions de dollars dans des solutions pour la smart city. En matière de villes intelligentes, les Etats-Unis sont très en avance par rapport au reste du monde. Le gouvernement a déjà débloqué des millions de dollars de fonds pour digitaliser des villes en particulier, comme Denver, Kansas City, Portland, Dallas, Seattle,Columbus etc… Ce total comprend 65 millions de dollars en financement public et 100 millions de dollarsen fonds orientés vers les technologies avancées de transport. Ce nouvel investissement faisant partie de la White House Smart Cities Initiative a été annoncé lors de la conférence White House Frontiers. Ces fonds sont destinés à soulager la congestion du trafic, améliorer la conduite et lasécurité des piétons. Pittsburgh recevra 11 millions de dollars dans le cadre de son initiative d’installer des feux de circulation intelligents, tandis que Denver recevra 6 millions de dollars pour connecter les véhicules afin d’atténuer la circulation pendant les heures de pointe. (@iot_business).

#Economie

La taxation de l’économie collaborative fait des remous à l’Assemblée. Face à l’essor des plates-formes collaboratives, la gauche étale ses divisions. Mardi soir, en commission des Affaires sociales, des députés socialistes, écologistes, radicaux ou communistes ont rué dans les brancards au cours de l’examen d’un article du budget de la Sécurité sociale qui préconise la création de seuils de revenus pour distinguer les travailleurs collaboratifs non-professionnels des professionnels. Concrètement, à partir de 23.000 euros de revenus locatifs par an, les particuliers qui louent leur appartement ou maison via un site comme AirBnB doivent s’affilier au régime social des indépendants (RSI) et payer les cotisations sociales dues par tout professionnel. Ce seuil est déjà inscrit dans le code des impôts pour les locations de meublés. Un autre seuil doit être fixé par décret pour les particuliers qui louent leur voiture, leur perçeuse, leur tondeuse, etc. Le projet de loi précise qu’il serait égal à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale soit 3.860 euros par an. (@LesEchos).

#Algorithme

« L’administration n’est pas dans une logique de transparence » En prenant connaissance des résultats de l’outil Affelnet visant à « aider à la répartition » des élèves dans les lycées, le corps enseignant du lycée Turgot est resté pantois : comment un algorithme censé favoriser la mixité sociale peut-il aboutir à accueillir 83 % de boursiers contre 40 % aujourd’hui ? L’algorithme aurait-il remplacé une ségrégation par une autre ? Ce robot auquel on ne prête ni intention ni opinion peut aussi prendre des décisions absurdes comme celle de supprimer deFacebook la photo iconique de « la fillette au napalm » qui fuit les bombes en hurlant. L’outil l’avait confondue avec une image pédophile…Sous ses airs de logique froide et d’évidence technologique, l’algorithme fait oublier qu’il sort tout droit d’un cerveau humain. Un cerveau qui a notamment conçu APB, le logiciel de préinscription universitaire dont l’association Droits des lycéens, autorisée par la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), a demandé communication du « code source » auprès du ministère. En clair, aussi performants et prometteurs soient-ils, les algorithmes posent la question de leur transparence et de leur acceptabilité par le public. Sommes-nous condamnés à subir leurs maladresses et leur dictature ? Entretien avec Yann Padova, ancien secrétaire général de la Cnil et avocat, aujourd’hui commissaire à la CRE (Commission de régulation de l’énergie). (@LePoint).

#Numerique

« L’esprit porté par la Silicon Valley est totalitaire » Dans son livre La nouvelle servitude volontaire, Philippe Vion-Dury démontre comment, progressivement, chacun délègue son libre-arbitre aux algorithmes. Pour l’auteur, il est temps d’acquérir un réflexe critique. « Les entreprises de technologies n’ont de cesse de se présenter comme les sauveurs du monde« , écrit Philippe Vion-Dury. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour l’essayiste, auteur de La nouvelle servitude volontaire publié mercredi (aux éditions FYP), les entreprises de la Silicon Valley sont porteuses d’un véritable projet politique. Leurs algorithmes mettent sous leur coupe ceux qui s’y soumettent, volontairement. Aveuglant les consommateurs et les Etats par l’éclat de leur spectaculaire réussite économique, ces entreprises sont en train d’accumuler des sommes incalculables de données, grâce auxquelles elles ambitionnent de tout mesurer, tout contrôler, tout prévoir. Ou quand les mathématiques deviennent totalitaires. (@LExpansion).

21 Oct

Régions.news #251 – Edition du vendredi 21 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction :
Patrick Damien

Télécharger Régions.news#251 version PDF

image002Légende image. « Suffrage universel » Un bureau de vote à la mairie des Lilas en 1891. Peinture d’Alfred Bramtot (1852-1894). Photo Josse Leemage / AFP. A lire : Et si la démocratie avait un problème de bit. Analyser l’obsolescence de nos institutions à l’aune des techniques de communication, c’est l’intérêt d’un livre à paraître « Le temps des algorithmes ». (@FranceCulture).

#IntelligenceArtificielle

♦ « Nous voyons des Intelligence Artificielle spécialisées dans tous les aspects de nos vies, de la médecine au transport jusqu’à la manière dont l’électricité est transportée, et ça promet de créer une économie largement plus prospère et efficace. Si c’est correctement employé, ça peut générer une prospérité et une chance énormes. Mais ça a aussi quelques côtés négatifs qu’il faudra affronter, pour ne pas éliminer des emplois. Ça pourrait accroître les inégalités. Ça pourrait supprimer des emplois », prévient Barack Obama dans son entretien avec le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié le 12 octobre par le magazine américain Wired. Il aborde les questions de l’intelligence artificielle, de la robotisation et des changements fondamentaux induits par les technologies. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots « Uberisation » ou « écosystème des start-up », le président américain estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche sur l’intelligence artificielle. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. Comme en son temps la conquête spatiale, l’intelligence artificielle (IA) est présentée comme « la nouvelle frontière ». A lire aussi : Primaire de la droite : mais où est donc la vision de l’avenir du travail ? (@Numerama). A voir : President Barack Obama on the Future of Artificial Intelligence (@Wired).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ #Agriculture. Depuis lundi 17 octobre, une brique de lait à 99 cts le litre a fait son apparition dans la grande distribution. Son prix a été fixé par le consommateur. Tout comme les caractéristiques de sa fabrication qui doit répondre à un cahier des charges précis. Le producteur empoche 33 cts au lieu des 27,5 cts prévu par un accord national signé en juillet. Ils sont à l’heure actuelle cinquante producteurs affiliés à cette nouvelle marque qui se nomme : « C’est qui le patron ? ». Une réponse à la crise du lait ? (@franceinfo).

♦ #Alimentation. Des hackers pour lutter contre le gaspillage alimentaire organisent le premier Foodhack de Genève, les 29 et 30 octobre. « En Suisse, 2,3 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, et Genève fait partie des mauvais élèves. Nous avons eu envie d’explorer des pistes innovantes pour remédier à cela », expliquent les organisateurs de cet hackathon. (@bilanmagazine).

♦ #Consommation. « MyTroc est le seul site de troc au monde qui permet de tout échanger, prêts, biens et services avec une monnaie collaborative, la noisette. Elle simplifie les échanges, évite les contraintes de besoins asymétriques de valeur ou de temps. » explique l’une des cofondatrices de My Troc. (@ThePositivr).

image004Légende image. Au Japon, les robots sont entrés dans un nouvel âge. Les hommes et les femmes ont l’habitude des interactions avec ces machines. Elles parlent plusieurs langues, elles travaillent sur les chaînes de montage dans les usines, Elles aident les enfants dans leur cursus scolaire ou accompagnent des personnes âgées. Voir « Japon, la prophétie d’Asimov » sur @publicsenat

#Snapchat

♦ A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public. Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, le site va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ? Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde.

♦ Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#MediaSocial

♦ Le déferlement d’images sur les réseaux sociaux transforme-t-il notre cerveau ? En juin, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100 % vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités – « le Snap Pack » – qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs « followers ». Le journaliste explique : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. ». (@FR_Conversation).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 15 octobre 2016 édité par le site Méta-Media. A retenir cette semaine : Un web décentralisé redonnerait le pouvoir aux citoyens ; – Google News introduit un module de fact checking (US et UK) ;  Le travail aussi est ubérisé ;  Les réseaux sociaux, nouvel outil de surveillance ; – La disruption qui arrive est celle de l’informatique quantique. Retrouver la sélection des outils Méta-Media sur jTools.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Ça se passe en Europe : un grand syndicat espagnol veut faire payer des cotisations sociales aux robots. Josep Alvarez, leader de l’UGT, centrale syndicale proche du Parti socialiste, avance l’idée que les entreprises pourraient cotiser pour les robots qui prennent la place des ouvriers sur les chaînes de production. Il est nécessaire, dit-il, qu’« une part des améliorations technologiques et des économies qui se produisent en conséquence du processus de digitalisation ait des répercussions positives sur les travailleurs ». Et il argumente : « De la même façon qu’au XVIIIe siècle, il y a eu une réduction du temps de travail avec l’entrée en scène de la machine à vapeur, il faut maintenant commencer à redistribuer les bénéfices des avancées technologiques ». Et de proposer que les gains liés aux économies de main d’oeuvre aident à financer les caisses de sécurité sociale et de retraite. (@LesEchos). Photo : Shutterstock

Capitalisme cognitif ou communisme 2.0 ? Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier viennent de publier : « Les robots font-ils l’amour ? Le transhumanisme en 12 questions. » Ce livre porte sur un sujet bien moins léger que ne laisse présager le titre ! Notre futur cérébral, dans une société algorithmique et robotisée, se réduirait à une alternative peu réjouissante : un capitalisme cognitif ou un communisme 2.0. Le capitalisme cognitif est décrit par Jean-Michel Besnier comme une perte de la maîtrise du produit de notre activité cérébrale dans une logique capitaliste de concentration des données. Le communisme 2.0 est présenté par Laurent Alexandre comme l’égalitarisme technologique des capacités intellectuelles par la généralisation des prothèses cérébrales.  Dans cette société, les individus vivraient d’une distribution de biens et de services identiques, seraient privés de travail au profit des machines et la monnaie serait devenue inutile. Voilà pour le futur. Pour le présent, les deux auteurs font le constat d’une société minée depuis le milieu du 20ème siècle par le sentiment déprimant de sa faiblesse grandissante et de son absence de prise face à la puissance nouvelle des machines. (@Fondapol).

#Finance

Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons. Après le guichet unique pour les PME, voici venir la banque en kit ! Cette vision industrielle, portée par les start-up de la finance, est sur le papier très séduisante : au lieu de payer un même banquier, il pourrait très simplement comparer les prix et acheter aux meilleures conditions. Ainsi, méthodiquement, la banque en kit des PME se met en place : il n’existe plus une brique de service bancaire aux entreprises qui ne trouve son équivalent en version fintech. Le secteur le plus disputé reste celui du crédit : en France, une demi-douzaine de plates-formes de prêts en ligne (qui mettent en contact des investisseurs privés et des emprunteurs) tente de s’imposer auprès des PME. Au moins deux acteurs se disputent le métier de l’affacturage (rachat de créances financé par les internautes). Des offres alternatives aux banques apparaissent dans le change, les services de paiement, le placement de trésorerie et plus récemment dans les comptes courants. (@LesEchos). A lire aussi : L’économie collaborative se dote aussi d’assurance à la demande. La start-up new-yorkaise Slice vient d’annoncer le lancement de son service d’assurance à la demande adapté aux besoins des professionnels de l’économie collaborative. (@LAtelier).

Quand Société Générale copie Google et la culture cool de la Silicon Valley. Une table de ping-pong, un babyfoot, une salle de jeux d’arcade, des bean bags géants et des fresques de street-art dans les parkings : tous les codes sont là pour évoquer la culture cool de la Silicon Valley. Dans son technopôle hightech, totalement connecté, qui vient d’ouvrir à Val-de-Fontenay, à 20 minutes de la Place de la Bastille en RER, la Société Générale a clairement copié les géants du Web et l’assume. « On s’est inspiré des entreprises les plus attractives, les GAFA par exemple, des espaces de co-working et des accélérateurs de startups, on a aussi interrogé la génération Y sur ses attentes. Le lieu multiplie les espaces chaleureux, collaboratifs et non statutaires. Il n’y a aucun bureau individuel ni fermé », a expliqué Sophie Février, la directrice du programme Les Dunes. (@LaTribune).

Soutenue par Xavier Niel, Ibanfirst veut devenir la banque en ligne des PME. « Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’une banque quand on est une PME » lance le fondateur d’Ibanfirst, Pierre-Antoine Dusoulier. Ce financier et entrepreneur vient de quitter la direction de la filiale française du courtier en ligne Saxo Banque – qui avait racheté son site cambiste.com en 2008 – pour lancer cette plateforme de services financiers sur Internet pour les PME. Au départ, la plateforme baptisée FX4Biz s’était spécialisée dans les transactions multi-devises, promettant aux entreprises des tarifs compétitifs et transparents sur leurs opérations de change, en pratiquant le taux en temps réel. Renommée Ibanfirst, la startup franco-belge veut désormais « démocratiser la création d’Iban », le numéro international de compte bancaire (qui permet d’identifier n’importe quel compte dans le monde et l’établissement bancaire où il est tenu). Selon son fondateur, « Ibanfirst est la seule plateforme en mesure de permettre aux PME d’ouvrir un compte bancaire en quelques minutes et de leur offrir un service de banking multidevises en ligne. Elles peuvent ensuite recevoir de l’argent, payer leurs fournisseurs et effectuer des transactions en toute transparence. » (@LaTribune).

Revue de liens. Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons (@LesEchos) ; Comment BNP Paribas soutient l’innovation (@LaTribunePaca) ; « On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » (@LaTribune).

#Commerce

Le toucher virtuel du français Hap2U, prochaine révolution du e-commerce ? Imaginez-vous dans cinq ans. Vous surfez tranquillement avec votre smartphone sur un site de commerce en ligne. Vous voulez acheter un pull. Il vous suffira juste de passer son doigt sur la photo, et vous touchez la matière comme si le pull était entre vos mains. Cette technologie révolutionnaire n’est pas encore disponible. Mais Cédrick Chappaz, le fondateur de la startup grenobloise Hap2U y travaille depuis six ans. Il vient de lever 550.000 euros auprès de business angels. « Notre technologie est unique, le réalisme est tel que l’utilisateur peut différencier les textures et les formes », revendique Cédrick Chappaz. « Nous gérons aussi l’impact de l’humidité de la peau, qui influe sur la perception du toucher, précise l’entrepreneur. Avec Hap2U, peu importe le niveau d’humidité, cela marche quand même ».(@LaTribune)

#Entreprise

ContentSquare, la pépite qui permet de tout savoir ou presque sur les internautes. La start-up française veut s’imposer comme le leader mondial de son secteur, « l’UX analytics ». Derrière ce mot barbare, une mine d’informations pour les entreprises, les e-commerçants… ContentSquare a développé un logiciel permettant à l’éditeur de savoir précisément ce que font les internautes sur son site, où ils cliquent, où ils passent la souris, combien de temps ils passent sur chaque page… « L’expérience utilisateur est devenue un marché à part entière, qui pourrait peser 4 milliards de dollars en 2020, estime Jonathan Cherki, fondateur et directeur général de ContentSquare. C’est maintenant que se prennent les positions sur ce marché. Nous avons douze à dix-huit mois d’avance au niveau de notre technologie, mais il faut aller vite. » (@LesEchos).

#Media

Jean-Marie Colombani (Slate): « Mon obsession est de diversifier les sources de revenus ». Slate, le site d’information généraliste adapté du modèle américain, lance aujourd’hui une offre payante. Avec «Slate+», proposée au lecteur pour 5 euros par mois, le pure player veut monétiser une partie de ses contenus mais aussi renforcer sa marque, à l’heure de la concurrence accrue avec les médias sociaux qui, de plus en plus, font la pluie et le beau temps sur les audiences. En France, 9% des internautes déclarent que les réseaux sociaux sont devenus leur principale source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, explique la nouvelle stratégie de la publication qui est restée sur le modèle du «100% gratuit» depuis son lancement en France en 2009. (@frenchweb).

#MediaSocial

Des jeunes de Sarcelles se sont lancé un défi sur Facebook : préparer des repas aux migrants. Un nouveau concept généreux. Des jeunes du quartier des Vignes blanches, à Sarcelles, dans le Val-d’Oise, ont préparé et distribué 150 repas à des réfugiés dans le 19e arrondissement de Paris. « Je me baladais un jour à Paris, et je voyais tous ces gens sans abri, confie Malik Diallo, l’un des organisateurs, au Parisien. Et pour faire quelque chose pour eux, je me suis dit que le seul moyen que tout le monde se mette dedans, c’était d’utiliser Facebook. » (@franceinfoplus).

#DroitDAuteur

Piratage, rémunération, exception : le droit d’auteur examiné à l’Assemblée. Dans le cadre de la réforme du droit d’auteur prévue par la Commission européenne, les députés français examineront ce jour un projet de proposition de résolution européenne. Présenté à la Commission des Affaires européennes, il est porté par Mme Marietta Karamanli et M. Hervé Gaymard. (@actualitte).

#Scop

Le modèle des salariés-patrons séduit en Bretagne. Dans le pays de Redon, l’entreprise d’insertion Clic’n Puces s’est relancée grâce à ses salariés. Devenue Scop (Société Coopérative de Production) il y a un an et demi, elle est aujourd’hui parvenue à développer son activité. S’il séduit en Bretagne, ce modèle de société fonctionne-t-il ? (@france3Bretagne).

#Ville

Pour une « smart city » citoyenne. La smart city repose sur la révolution technologique, mais pas seulement. Ses autres piliers sont l’inclusion sociale (ce qui leur demande de travailler avec les associations), et la réinvention des infrastructures urbaines. Par Tony Canadas, fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne, et Sébastien Laye, entrepreneur et responsable associatif. Parler de ville intelligente, de technologie et de transition écologique, tout en faisant fi du citoyen, de la démocratie participative et du lien social n’a plus aucun sens. ‘L’objectif principal de la politique est de créer de l’amitié entre les membres de la Cité », disait Aristote en une ode antique au citoyen engagé pour aider son prochain. Et à l’heure des grandes désillusions politiques et de la fin des utopies, revenir à la dimension citadine pour retrouver la réalisation de soi- y compris dans des cadres urbains, qui, historiquement, ne s’y prêtent pas- est un objectif politique en lui-même. Il est impératif pour les maires, en particulier, de travailler sur cette dimension de la ville intelligente citoyenne. (@latribune).

#Audiovisuel

La « taxe YouTube » visant aussi Netflix adoptée par la commission des finances. La commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté mercredi l’amendement présenté par trois députés socialistes, dont le président du groupe Bruno Le Roux, créant une taxe sur les services audiovisuels en ligne. Elle obligerait YouTube ou Netflix à payer 2 % d’impôts sur leurs recettes en France, reversés au Centre national de la cinématographie. (@Numerama).

#Livre

« Erreur 403 : accès refusé« » : quand le roman se met au hacking L’informatique est de plus en plus présente dans l’industrie du divertissement. Si on se focalise souvent sur les films, les séries et parfois les documentaires, le roman n’est toutefois pas à la traîne. Lorsque l’on associe roman et hacking, la saga Millenium vient automatiquement à l’esprit et pour cause : il s’agit d’une représentation assez fidèle de certaines techniques. Et le quatrième volet fait la part belle aux questions de cryptologie et d’espionnage international. Je n’en dévoile pas plus afin de laisser l’opportunité aux lecteurs de découvrir par eux-mêmes le dernier opus. (@zdnetfr).

 

20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Snapchat

x

A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public.Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, @MetaMedia va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ?. Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde

Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#Data

Data storytelling: la prise de décision devient émotionnelle. Alors que la collecte de données s’est généralisée à l’ensemble de l’entreprise, tous services confondus, l’analyse et la transmission des résultats reste une pratique inaccessible à la majorité des collaborateurs de l’entreprise. Le data storytelling offre une solution simple et pragmatique à cette problématique d’exploitation et d’accessibilité des informations complexes en entreprise. Le data storytelling est la suite logique de plusieurs prises de conscience dans le monde de la business intelligence. La première porte sur la visualisation de données ou dataviz. L’utilisation de la data visualisation se popularise alors. Elle permet de visualiser des données sous forme de graphiques interactifs. Elle offre une compréhension rapide et la transmission d’une information complexe devient simple. (@Frenchweb).

Publication du rapport sur l’ouverture des données publiques dans les collectivités locales. Commandé en juillet 2016, le rapport sur l’ouverture des données publiques (ou open Data) dans les collectivités locales, a été remis à Rodez, ce lundi 17 octobre à la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire. Le document vient d’être mis en ligne. Cette étude a été réalisée par l’association Open Data France. Née à Toulouse et présidée par l’élu Toulousain, Bertrand Serp, cette organisation a pour objectif de soutenir les collectivités engagées dans leur démarche d’ouverture des données publiques. A lire aussi : Rodez accueille la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, pour promouvoir l’Open Data (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

Big Data, de la prédiction à l’intervention. Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser. (@internetactu).

Lille franchit le pas de l’open data. La Métropole Européenne de Lille mettra à disposition ses données en novembre pour aider les start-up à créer des services innovants au service des villes. (@journaldunet).

Open Data : l’accompagnement des collectivités territoriales se précise. Afin de préparer la mise en œuvre du volet « Open Data » de la loi Numérique dans les collectivités territoriales, le gouvernement compte s’appuyer sur un rapport qui lui a été remis hier. Un « socle commun de données » pourrait ainsi voir le jour, ainsi que différentes mesures d’accompagnement – notamment sur la formation des fonctionnaires. Les pouvoirs publics réussiront-ils à faire oublier l’échec de la loi NOTRe, dont les dispositions ont finalement été abrogées par la loi Numérique, un an à peine après leur entrée en vigueur ? Le gouvernement semble en tout cas avoir retenu la leçon. Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, s’est vu remettre lundi 17 octobre le rapport qu’elle avait sollicité au début de l’été à l’association Open Data France. (@Nextinpact).

#JeuVideo

La Ligue 1 de football se lance dans l’e-sport. Le milieu du football se passionne pour l’e-sport. Alors que le PSG va prochainement lancer plusieurs équipes de joueurs professionnels sous son maillot, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi 18 octobre son propre événement: l’e-Ligue 1, organisée en partenariat avec Electronic Arts (EA), éditeur du jeu de football Fifa 17. « La Ligue 1 doit être un spectacle, une marque, un business et doit se déployer sur de nouveaux territoires », affirme Didier Quillot, directeur général de la LFP. En allant sur les terres de l’e-sport, la LFP a un but précis: « Nous voulons exposer la marque à la plus grande audience possible chez les 15-30 ans afin de leur donner le goût de la Ligue 1. » Selon un rapport parlementaire de mars 2016, 850 000 Français jouent régulièrement à des jeux vidéo compétitifs et 4,5 millions de Français regardent des compétitions d’e-sport. Le coup d’envoi de la e-Ligue 1 sur Fifa est pour novembre. A lire aussi : Pourquoi les clubs de football s’intéressent-ils de plus en plus à l’e-sport ? (@MashableFR).

#BigBrother

Facebook et Twitter jouent les Big Brother pour la police américaine. Twitter, Instagram et Facebook, telles ont été les armes 2.0 de la police américaine pour espionner et traquer virtuellement les manifestants et activistes des manifestations contre les violences policières de Ferguson en 2014 jusqu’à celles de Baltimore en 2015. « Il y a un décalage entre les déclarations en faveur de la protection de la vie privée des responsables de ces réseaux sociaux et les données auxquelles ils donnent accès », a déclaré la puissante association américaine de défense des libertés individuelles American Civil Liberties Union (ACLU) qui a découvert le pot aux roses et publié un rapport, mardi 11 octobre, sur ces liaisons sulfureuses. À la décharge de Twitter, Instagram et Facebook : ils n’ont pas directement remis les informations entre les mains des policiers. Les forces de l’ordre américaines ont acheté un service de surveillance à Geofeedia, une entreprise qui dispose d’un accès privilégié aux données de ces réseaux sociaux. (@MashableFR).

#Sante

[Opinion] Pourquoi la e-santé n’uberisera pas le métier de médecin. L’e-santé fait beaucoup parler aujourd’hui, et suscite de nombreuses inquiétudes : ne va-t-elle pas « ubériser » le monde de la santé ? Par ce mot à la mode, on entend souvent : « précariser », « fragiliser », « transformer dangereusement » les métiers en place. Mais comme souvent avec les mots à la mode, ils traduisent un manque de compréhension et de précision des enjeux. En 2014, Apple intégrait à son logiciel pour smartphone l’application « Santé », recueillant les données santé du propriétaire du téléphone. En juin 2016, Google inaugurait une recherche de réponses santé par symptômes, via un algorithme orientant les utilisateurs vers de l’automédication. L’intelligence artificielle d’un Watson ou d’un Google Deep Mind ne finira-t-elle pas par remplacer le médecin ? Les outils digitaux de consultation santé ne vont-ils pas fournir diagnostics, ordonnances et traitements aux patients, sans intermédiaire relationnel humain ? De fait, l’explosion des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) a introduit un nouveau modèle dans un nombre croissance de secteurs économiques, qui fragilise les métiers existants perturbe des modèles de consommation, et pose encore des questions quant à son adaptabilité à la législation française. La santé n’y échappera pas. (@LaTribune).

#Transport

Yanis Kiansky (Allocab): « Le gouvernement signe une loi anti-VTC qui défend les intérêts corporatistes ». Réforme de la formation VTC, disparition du statut Loti… Les sénateurs se penchent ce mercredi 19 octobre sur la loi Grandguillaume, après l’adotion en première lecture à l’Assemblée nationale le 20 juin dernier. Ce texte de loi a pour but de régulariser l’accès à l’emploi dans le secteur des VTC, en supprimant notamment le statut LOTI. De nombreux acteurs du secteur (Uber, Chauffeur-Privé, Snapcar ou Allocab) alertent sur les conséquences de cette loi en terme de croissance économique. Yanis Kiansky, le fondateur d’Allocab, détaille ici pourquoi il est contre ce projet et les impacts que ce durcissment pourrait engendrer. (@frenchweb). A lire aussi : VTC: opération de la dernière chance contre la loi Grandguillaume (@Lexpansion).

#Entreprise

Transformation digitale: 48% des dirigeants français ont peur d’être relégués en seconde division d’ici 5 ans. Plus de 6 cadres dirigeants sur 10 estiment que de nouveaux concurrents sont arrivés sur leur marché sous l’impulsion du digital, et 45% d’entre eux s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise d’ici 5 ans, selon l’étude « Embracing a Digital Future » réalisée par Dell Technologies, en partenariat avec Vanson Bourne, une société d’études de marché britannique. En France, ce sont 48% des répondants qui estiment que leur entreprise pourrait être dépassée d’ici 5 ans. (@frenchweb).

#MediaSocial

Quand Twitter, Facebook et Snapchat chassent sur les terres de YouTube. Haro sur YouTube ! C’est le mot d’ordre chez Twitter comme chez Facebook. En fin de semaine dernière, le premier lançait Periscope Producer, une déclinaison de son application de vidéo en direct. Accessible pour l’heure uniquement à quelques marques et médias partenaires de Twitter (Walt Disney Studios, Xbox UK, l’émission « Dancing with the stars », etc.), celle-ci permet de diffuser un flux en live streaming à partir d’un éventail plus large de terminaux : un ordinateur fixe, un casque de réalité virtuelle ou encore une mini-caméra, et plus seulement via un smartphone ou une tablette. De quoi produire du contenu davantage qualitatif (avec plusieurs caméras, une meilleure définition…) plus à même de convaincre certains groupes d’adopter Periscope pour ce type de production. Une réponse directe à la firme de Mark Zuckerberg, qui propose déjà ce type de fonctionnalités avec Facebook Live. (@LesEchos).

#Ville

Courbevoie, la première commune qui vous connecte à Internet par « Li-Fi ». C’est à la Maison de la famille, structure dédiée à la famille et à la petite enfance, que Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et député des Hauts-de-Seine, a choisi d’implanter ce tout premier accès Li-Fi dans ce lieu idéal pour accueillir ce nouvel outil, dépourvu de bornes et d’ondes radio. A l’initiative du Maire de Courbevoie, la démarche s’inscrit dans le cadre de la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (loi Abeille). Cette loi vise à modérer l’exposition aux ondes des téléphones portables, boitiers Wi-Fi et antennes relais et interdit, plus spécifiquement, l’installation de points d’accès Wi-Fi dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 3 ans. (@LaTribune).

19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Au Japon, les robots sont entrés dans un nouvel âge. Les hommes et les femmes ont l’habitude des interactions avec ces machines. Elles parlent plusieurs langues, elles travaillent sur les chaînes de montage dans les usines, ils aident les enfants dans leur cursus scolaire ou accompagnent des personnes âgées. Voir « Japon, la prophétie d’Asimov » sur @publicsenat

En 2020, les robots auront leurs Jeux olympiques à Tokyo. Pendant que les athlètes en chair et en os s’affronteront à Tokyo, au stade olympique et dans le grand bassin, les androïdes et autres machines ultra-performantes feront eux aussi démonstration de l’étendue de leur talent. Le ministère japonais du Commerce a ainsi décidé d’organiser pour les plus sophistiqués des humanoïdes, mais aussi des automates industriels, un « Sommet mondial » avec expositions et compétitions, en parallèle des Jeux olympiques de Tokyo. (@LaTribune).

A Genève, un robot poste sur Twitter les allées et venues des dictateurs. « Alerte dictateur », c’est le nom du projet de François Pilet, un journaliste indépendant suisse. Comme son nom l’indique, son compte Twitter automatique ou « bot », pour « robot », alerte dès qu’un « dictateur » se pose à Genève ou en repart, en postant un tweet sur le compte @GVA_Watchers. Les avions officiels utilisés par les gouvernements considérés comme autoritaires selon l’« indice de démocratie » établi par The Economist en 2015 sont systématiquement signalés sur ce compte Twitter depuis le mois d’avril. En six mois d’existence, le bot a publié plus de 60 arrivées et départs sur sa page Twitter et suit à la trace plus de 80 appareils appartenant à une vingtaine de pays dictatoriaux ou autoritaires, dont l’Azerbaïdjan, le Qatar, la Russie, l’Arabie saoudite et Bahreïn. Des données collectées par la communauté des « observateurs ». (@big_browser).

#InttelligenceArtificielle

Apple accélère dans l’intelligence artificielle. Apple a son gourou de l‘intelligence artificielle. Russ Salakhutdinov, spécialiste de l’apprentissage automatique et professeur à la Carnegie Mellon University, a annoncé lundi son recrutement au sein du groupe américain. Il est nommé directeur de l’intelligence artificielle, et sera à la tête d’une équipe de chercheurs. Cette annonce intervient en pleine campagne médiatique pour Apple. Après des années de silence, l’entreprise de Tim Cook s’est enfin décidée à communiquer sur ses efforts dans l’intelligence artificielle. Et à faire taire les détracteurs qui la pensent complètement dépassée en la matière. (@FigaroTech).

#ScienceFiction

Amateur de Star Trek, Barack Obama clame sa foi dans la science Le mensuel américain Wired accueille dans son numéro de novembre un rédacteur en chef de marque  : le président des Etats-Unis en personne. Dans son article titré «  La plus grande époque, c’est maintenant », Barack Obama explique adorer les sujets tech qu’affectionne Wired  : son film préféré de 2015 est «  Seul sur Mars  », il reconnaît être un fan de la série«  Star Trek  » : « Star Trek » est plus qu’une histoire d’aventure intergalactique, pour lui « ça parle réellement de la notion d’une humanité commune et de la confiance dans notre capacité à résoudre les problèmes ». (@rue89). A lire : Barack Obama: Now Is the Greatest Time to Be Alive (@Wired).

SF, culture contemporaine et culture digitale… Et si les médias de divertissement participaient à la construction de l’identité de notre société contemporaine… et si, plus particulièrement, les thèmes de la science-fiction nourrissaient les mutations et les utopies modernes ! Le 16 mai 2016, sur France Culture, Stéphane Deligeorges, le présentateur de « Continent Science », proposait une variation sur ces thèmes au cours d’une émission dont le titre était « la science au cinéma : prétexte didactique ou simple élément du décor ? ». Les invités, tous trois physiciens, étaient Jacques Treneir, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik. Ils ont discuté de la place que pouvait prendre la science dans les processus de fabrication d’une fiction… Au risque d’erreurs scientifiques… Au bonheur de fasciner, d’emporter le spectateur vers de nouveaux horizons… Absent, Roland Lehoucq, astrophysicien, aurait tenu toute sa place à cette table. En effet, ce dernier a fait de l’utilisation de la science-fiction son biais pédagogique privilégié. Il s’est aussi fait connaître auprès du grand public grâce à de petits ouvrages tels que « Faire des sciences avec Star Wars », ouvrages issus de son expérience de professeur en université. (@FR_Conversation).

#Transport

Au Rwanda, des drones livreurs de sang pour sauver des vies. le Rwanda a présenté à la presse sa première base de drones qui sera utilisée pour livrer des lots de sang dans vingt-et-une cliniques situées dans la moitié ouest du pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique a le taux de mortalité maternelle le plus élevé dans le monde en raison des hémorragies post-partum. L’accès aux transfusions sanguines est donc crucial pour les femmes du continent. (@Lemondefr).

L’écosystème du véhicule autonome se prépare lentement mais sûrement.  D’ici quelques décennies, les voitures sans conducteurs envahiront les routes et transformeront la mobilité. Quels seront les impacts indirects de cette révolution et comment s’y préparent les acteurs de l’écosystème ? (@latelier).

#Media

Les médias et l’expérienceLe journalisme moderne ne doit plus s’intéresser seulement au contenu mais aussi à l’expérience utilisateur afin de redonner du sens à l’information. Un constat : les journalistes ne peuvent plus se contenter de leurs enquêtes et leurs articles, aussi bons soient-ils, pour intéresser les lecteurs et doivent prendre en considération les attentes des internautes. L’expérience utilisateur consiste à s’intéresser à ce que vont ressentir les utilisateurs et à la façon dont ils vont naviguer sur un site web. L’objectif est d’améliorer cette expérience, vous faites de l’UX (User Experience). (@PresseCitron). Ecouter le podcast L’atelier des médias sur l’UX au service des médias (@Rfi).

#Piratage

La grande menace mondiale. Depuis le début de l’année, pas une semaine ne s’écoule sans que survienne un nouveau piratage géant. Le dernier en date, celui de Yahoo!, est sans conteste le plus spectaculaire. Les données d’au moins 500 millions de comptes ont été dérobées, a avoué le groupe Internet fin septembre. Avant lui, plusieurs autres sites parmi les plus fameux au monde ont subi un sort comparable. Les fichiers volés sont mis en vente sur des plateformes de contrebande. « Nous assistons à un changement de paradigme. C’est la donnée qui crée de la valeur sur le marché du piratage », affirme Laurent Maréchal, responsable produit Europe du Sud pour Intel Security. L’époque du génie de l’informatique qui cherchait à prouver sa capacité de nuisance en créant un virus est depuis longtemps révolue. Seul subsiste l’appât du gain. A lire : Piratage informatique, l’enjeu des entreprises sensibles, Objets connectés: un cheval de Troie dans les maisons et les entreprises, Les rançongiciels, la nouvelle forme de braquage numérique et Qubes, le système d’exploitation ultra-sécurisé soutenu par Edward Snowden  (@FigaroTech).

#Commerce

Epicery lève 700 000 euros : un levier logistique digital pour les petits commerces. La start-up a réuni700 000 euros pour le lancement commercial de sa plate-forme d’intermédiation qui connecte les consommateurs aux commerçants et aux artisans. Epicery se dit en mesure de livrer « en moins d’une heure » depuis des commerces situés dans un rayon de 3 km autour de l’utilisateur. Lequel peut acheter ses produits chez un ou plusieurs partenaires et programmer la livraison dans une plage d’une heure à trois jours après la commande. (@itespressofr).

#Education

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse. Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Seniors

Rosalie-life : un nouveau réseau pour les seniors actifsTrouver des idées de sorties ? Partager une connaissance ? Rencontrer du monde ? Rosalie-life est né à Brest et s’adresse aux « seniors actifs ». Il y a 68% d’utilisateurs d’internet actifs chez les 55-64 ans. Donc pourquoi se priver ? Et puis, on le voit dès l’accueil du site, les canons du « collaboratif» et du web « éthique » sont mis en avant : pas d’utilisation des données, une interface claire, et le projet de « co-construire » sa vie. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#PresidentielleUS

Ken Bone, vie et mort d’un héros d’Internet Beaucoup ont retenu du deuxième débat présidentiel un homme au pull rouge et à la moustache vintage. Sa popularité est montée en flèche, avant de chuter encore plus vite. (@big_browser). A lire aussi : Ken Bone was a ‘hero.’ Now Ken Bone is ‘bad.’ It was his destiny as a human meme.  (@washingtonpost).

18 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

x

Et si la démocratie avait un problème de bit. Analyser l’obsolescence de nos institutions à l’aune des techniques de communication, c’est l’intérêt d’un livre à paraître « Le temps des algorithmes ». Dans ce livre, deux chercheurs abordent la question de la démocratie, mais avec leur regard d’informaticien. Pour eux, les systèmes politiques se distinguent par des manières différentes de transmettre l’information entre les agents. Dans une dictature, la transmission d’information est directe : ce qui est décidé en haut et exécuté en bas. Dans une démocratie représentative, c’est plus compliqué : avant l’élection, chaque candidat transmet les informations vers les citoyens (son programme). S’ensuit une transmission d’information des citoyens en direction d’un agent chargé du décompte des voix lors d’élections de représentants, qui eux-mêmes vont transmettre des informations pour, au final, l’exécution d’une action (ou pas). C’est très schématique évidemment, mais c’est la suite qui est importante. (@franceculture). Légende image : « Suffrage universel » Un bureau de vote à la mairie des Lilas en 1891. Peinture d’Alfred Bramtot (1852-1894). Photo Josse Leemage / AFP.

Mais comment un chat a-t-il pu voter à la primaire écolo ? Une journaliste du Monde est parvenue à inscrire un animal domestique à la primaire écolo, en quelques petits clics de souris. Pour participer au vote, il suffisait d’avoir plus de 16 ans, de résider sur le territoire français et de clore son inscription en ligne avant le 2 octobre. Sexe, nom, prénom, date de naissance et adresse… Au moment de remplir le formulaire, pas de quoi fouetter un chat. Renommé Gaston Lecat pour l’occasion, l’animal a simplement dû demander à un humain de régler les 5 euros à l’aide d’une carte bleue. En cas de fraude, rien ne permet de mettre la puce à l’oreille des organisateurs. Aucun document d’identité n’était requis. (@franceinfoplus).
#IntelligenceArtificielle « Nous voyons des Intelligence Artificielle spécialisées dans tous les aspects de nos vies, de la médecine au transport jusqu’à la manière dont l’électricité est transportée, et ça promet de créer une économie largement plus prospère et efficace. Si c’est correctement employé, ça peut générer une prospérité et une chance énormes. Mais ça a aussi quelques côtés négatifs qu’il faudra affronter, pour ne pas éliminer des emplois. Ça pourrait accroître les inégalités. Ça pourrait supprimer des emplois », previent Barack Obama dans son entretien avec le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié le 12 octobre par le magazine techno américain Wired. Il aborde les questions de l’intelligence artificielle, de la robotisation et des changements fondamentaux induits par les technologies. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots « Uberisation » ou « écosystème des start-up », le président américain estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche dans l’intelligence artificielle. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. Comme en son temps la conquête spatiale, l’intelligence artificielle (IA) est présentée comme « la nouvelle frontière ». A lire aussi : Primaire de la droite : mais où est donc la vision de l’avenir du travail ? (@Numerama). A voir : President Barack Obama on the Future of Artificial Intelligence (@Wired).

Deux articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du « deep learning (apprentissage profond) ». En effet, les nouvelles Intelligence Artificielle ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque pour les humains qui poserait la question de la confiance et de la lisibilité. Comment pouvons-nous de cette opacité ? (@internetactu).

L’Intelligence artificielle passionne la Silicon Valley. Interview de Nathalie Doré, CEO de L’Atelier BNP Paribas North America diffusée le 7 octobre 2016 sur BFM Business dans l’émission Tech&Co. (@latelier).

#Sante

L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? La médecine est le nouveau terrain de jeux des géants du numérique. Ils disposent d’une arme redoutable pour s’y affronter : l’intelligence artificielle (IA). Après Watson d’IBM et DeepMind récemment racheté par Alphabet (Google), Microsoft tente d’entrer dans la partie et annonce fin septembre, développer une méthode IA pour éliminer le cancer. Alors que les progrès de l’imagerie médicale et de la génétique ont fait exploser le nombre de résultats d’analyses, les médecins n’ont plus le temps d’étudier toutes les données d’un patient. Les algorithmes, avec leurs capacités de calcul phénoménales, peuvent analyser ces milliers de datas et à établir les corrélations intéressantes en seulement quelques heures. (@latribune).

Connecté pour rester en bonne santé. Bracelets, montres, balances, lecteur de glycémie… La liste des objets connectés à vocation de bien-être, d’hygiène de vie et de gestion de maladies chroniques, comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque, s’allonge de jour en jour. Les prix, de plus en plus abordables, leur assurent un succès commercial croissant. En France, un internaute sur quatre de plus de 15 ans utilise une appli, un bracelet ou une montre pour suivre sa santé, « essentiellement pour maintenir ou améliorer sa condition physique » et « faire de l’exercice », selon une étude récente de GfK. À l’échelle internationale, c’est déjà plus d’un tiers de cette population, surtout les 20-39 ans, qui est accro. Aux États-Unis et en Corée du Sud, où les coûts de la santé plaident davantage en faveur de la prévention, la percée de ces minicoachs médicaux est encore plus flagrante. (@LesEchos).

#Economie

#Étude : La France, championne de l’investissement dans les startups de la data ? Plus d’un milliard d’euros. C’est le montant qui a été investi dans les startups de la data de l’écosystème européen en 2014 et 2015, selon l’étude publiée deSerena Capital. Le fonds d’investissement, qui a analysé plus de 3 000 levées de fonds, a permis d’identifier 130 jeunes pousses européennes spécialisées dans la data. Au final, ce sont 70 millions d’euros qui ont été investis dans le secteur en France, classant le pays sur la troisième marche des montants investis, loin derrière le Royaume-Uni avec 176 millions d’euros investis et l’Allemagne avec 94 millions d’euros. (@bymaddyness).

Les embauches dans la tech devraient bondir en France. Selon la troisième édition de « People in tech », une étude réalisée par Tech in France auprès de 144 éditeurs de logiciels et sociétés Internet françaises, les embauches dans la tech tricolore devraient progresser de 48 % en 2017. « C’est la preuve que lorsque l’on dynamise cet écosystème, c’est créateur d’emploi », estime Bertrand Diard, le président de Tech in France, qui y voit le produit direct des mesures favorisant l’investissement dans les entreprises du secteur depuis trois ans, qu’il s’agisse des actions de la Banque publique d’investissement ou des incitations fiscales dont bénéficient les business angels. « Le deuxième élément, bien sûr, c’est le déploiement du numérique. Pour supporter la croissance, les entreprises doivent embaucher », complète Bertrand Diard. (@LesEchos).

#Travail

Vers de nouvelles règles pour le télétravail. Les salariés le plébiscitent, les entreprises l’encouragent, le numérique le facilite. Le télétravail rencontre de plus en plus de succès en France. Pourtant les règles l’encadrant remontent à près de quatorze ans… Une éternité, à l’échelle des mutations technologiques, propice à l’émergence de zones grises juridiques. La loi travail, adoptée cet été, prévoyait que les syndicats et le patronat entrent en concertation avant le 1er octobre sur le sujet. Les discussions ont pris du retard et n’ont vraiment débuté sous l’impulsion des services du ministère du Travail que depuis la fin de semaine dernière. A lire aussi : Dans la Silicon Valley, le concept a du plomb dans l’aile (@Figaro_Economie).

#Alimentation

Des hackers pour lutter contre le gaspillage alimentaire organise le premier Foodhack de Genève veut changer les pratiques. Plusieurs grandes villes du monde ont déjà accueilli un Foodhack, un hackaton dédié à la nourriture. Et c’est Genève qui accueillera le premier événement du genre les 29 et 30 octobre. « En Suisse, 2,3 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, et Genève fait partie des mauvais élèves. Nous avons eu envie d’explorer des pistes innovantes pour remédier à cela », expliquent Camille Bossel et Arman Anatürk, cofondateurs de One Roof Events, qui organise ce premier hackaton de Suisse dédié à l’alimentation. (@bilanmagazine).

#MediaSocial

La bataille de Mossoul est retransmise en Facebook Live. Alors que les forces irakiennes et kurdes ont lancé une opération pour reprendre la ville de Mossoul, aux mains du groupe État islamique depuis juin 2014, plusieurs médias ont choisi de retransmettre en direct sur Facebook des images des opérations. Lundi 17 octobre au matin, les chaînes Al-Jazeera et Channel 4 ont décidé de retransmettre en direct via Facebook Live la bataille de Mossoul. Les images proviennent du groupe de médias kurdes Rudaw, dont le logo est clairement visible en haut à gauche de l’image. (@MashableFR).

L’action Twitter s’écroule : Disney, Apple, Google et Salesforce hors course. Twitter est en vente mais personne n’en veut vraiment. Alors que les offres devaient être reçues cette semaine, Disney, Apple, et Google auraient déjà renoncé. Salesforce, qui était vu comme le candidat le plus sérieux, ne semble plus très intéressé non plus. Le titre s’écroule. (@Numerama).

#Image

L’Inde serait le pays le plus touché par les « morts par selfie » Depuis le mois de janvier, 52 personnes seraient mortes en voulant faire des selfies avec des animaux sauvages ou dans des lieux dangereux. Pour Sanjay Srivastava, un professeur indien de psychologie à l’université d’Oregon, une conjonction de facteurs culturels et économiques explique que le selfie soit très populaire en Inde. « La mode des selfies en Inde s’explique par une volonté de démocratiser une société encore très hiérarchisée, le selfie donne l’impression que n’importe qui peut être important en faisant une reproduction de lui-même. » (@MashableFR).

#Transhumanisme

Détour vers le futur. Puces implantées sous la peau, prothèses bioniques contrôlées par la pensée, ou robots humanoïdes capables d’interagir avec les humains: L’emisision « Mise au Point » sur RTS s’est plongé dans la société technologique qui frappe à notre porte. (@RTSinfo).

17 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteAlteree

x

Réalité mixte, virtuelle ou augmentée : de quoi parle-t-on ?. L’accélération est récente : dans le domaine de la réalité virtuelle, les principales entreprises technologiques ont toutes avancé leurs pions. Au point d’assister aujourd’hui à la sortie de pléthore d’objets, qu’ils soient de réalité « virtuelle », « augmentée » ou « mixte ». Entre ces différentes acceptions, il peut s’avérer complexe de discerner ce qui les distingue concrètement. Retour sur les concepts-clés de la « nouvelle réalité numérique ». « La réalité virtuelle touche le subconscient humain comme nul autre média ». Pour l’expert en réalité virtuelle Kent Bye, le potentiel de cette technologie est loin d’être une chimère. Mieux : de l’avis de nombreux observateurs de la Silicon Valley, cette dernière serait même la prochaine grande (r)évolution numérique après Internet. (@RSLNmag). A lire aussi : Que vaut vraiment HoloLens, le nouveau casque de réalité augmenté de Microsoft ? (@UsbeketRica) et Réalité augmentée : Avec HoloLens, ThyssenKrupp veut créer un technicien 4.0 (@LUsineDigitale).

Sony, Oculus, Valve, Google… Quelles stratégies et quel destin pour la réalité virtuelle ? Ces dernières semaines ont été riches en annonce dans le petit monde de la réalité virtuelle. Google veut conquérir le marché mobile avec Daydream, Sony entend occuper le salon grâce au PlayStation VR, et Oculus tout comme Valve redoublent d’efforts sur le marché PC… Mais pas que. Le sort de cette industrie naissante et encore fragile se jouera dans les mois qui viennent. (@LUsineDigitale).

Les ventes devraient exploser dans les cinq prochaines années. Une étude publiée récemment par Juniper Research estime que les ventes de casques de réalité virtuelle et de caméras 360° atteindront 50 milliards de dollars en 2021. En comparaison, elles devraient atteindre 5 milliards de dollars cette année. Selon le cabinet d’études, cette croissance fulgurante, multipliée par dix en seulement cinq ans, sera due à l’adoption massive de la réalité virtuelle sur smartphone et le prix toujours conséquent du matériel (casque, PC et console). En parallèle, les start-ups de réalités virtuelle et augmentée ont battu des records de levées de fonds. Au premier semestre 2016, le montant des investissements a été supérieur de 85 % à la somme levée sur toute l’année 2015. Et les nouveaux entrants se pressent au portillon. (‏@EchosTechMedias).

Modal VR apporte une incroyable révolution, Matrix c’est pour bientôt !  Si vous êtes un gamer, un vrai, alors le nom de Nolan Bushnell ne peut pas vous laisser insensible, il s’agit d’une vraie légende dans le domaine des jeux vidéo. Il s’agit du fondateur d’Atari et ce dernier comme à l’époque, compte bien apporter une nouvelle révolution avec Modal VR. Et On voit que la réalité virtuelle s’offre une nouvelle dimension, en repoussant les limites de l’espace, ce qui devrait changer le monde dans les années à venir. (@PresseCitron).

Si je pense dans un autre monde que le monde tangible, est-ce que j’existe quand même : la disruption de Descartes. Va-t-on vers la disparition progressive d’une réalité, si déconsidérée qu’on devrait la remplacer par un copier-coller du réel, un ersatz de réalité garantie par une technologie enfin au point ? (@UsbeketRica).

Quel avenir pour le storytelling et le cinéma en réalité virtuelle ? Après les jeux vidéo, les expériences, les documentaires, voici venu le temps pour les films en réalité virtuelle de faire leur apparition. Néanmoins créer un film en réalité virtuelle pose des contraintes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cinéma est en constante évolution depuis ses débuts : du noir et blanc à la couleur, du film classique au film d’animation, du film en deux dimensions à la 3D, et maintenant la réalité virtuelle. Chaque nouveauté fut difficile à mettre en œuvre, mais a finalement apporté sa pierre à l’édifice cinématographique. Les connaissances et les certitudes apportées durant toutes ces années doivent permettre au storytelling en réalité virtuelle de grandir vite, pour finir par s’affirmer. (@rvfrance).

#Transport

Pourquoi les assureurs auto doivent repenser leur modèle. Les automobiles dotées d’un système d’auto-pilote, le covoiturage, les véhicules électriques… Des situations nouvelles auxquelles les assureurs vont devoir répondre. Ceux-ci commencent juste à s’en inquiéter, mais c’est tout leur monde qui est en train de changer, et il leur faut bel et bien se préparer à une évolution profonde de leur modèle. Le virage s’annonce dangereux, car une partie importante de leur chiffre d’affaires pourrait partir en fumée. (@LesEchos).

#JeuxVideo

Jeux vidéo en ligne : quel impact sur le moral ? Une étude, menée par des chercheurs grenoblois, à paraître dans le numéro de novembre de la revue américaine Cyberpsychology, Behavior and social Networking, semble démontrer que la dépendance aux jeux vidéo en ligne affecterait non seulement la réussite scolaire, surtout elle augmenterait l’anxiété et les syndromes dépressifs. A lire : Les adolescents qui s’adonnent régulièrement aux jeux vidéo sont meilleurs en mathématiques, en sciences et en lecture, selon un étude australienne (publié le 9 aout dans @LesEchos).

#Ville

Quand le vélo révèle la smart city. La smart city, c’est chouette, ça sonne bien, tout le monde est pour, mais c’est quoi exactement ? Ce concept de « ville intelligente », dont on trouve des mentions dès les années 1990, demeure flou, au point que Wikipedia, en anglais comme en français, met en garde le lecteur contre une possible confusion. Généralement, on dit d’une ville qu’elle est intelligente lorsqu’elle parvient à utiliser la technologie, ainsi que les données produites par ses habitants et ses utilisateurs, pour davantage de performance. Il conviendrait à ce stade de définir le terme de « performance », mais ce n’est pas l’objet ici, ou alors pas directement. La smart city se nourrit du crowdsourcing, la récolte des données produites par la foule, en d’autres termes l’intelligence collective. Un exemple ? Si les services municipaux connaissent le poids des déchets collectés, rue par rue, en fonction du jour de la semaine et du mois de l’année, ils peuvent adapter la charge et le nombre des camions-poubelles en fonction de la « demande ». (@lemondefr).

Lille franchit le pas de l’open data.. Ce n’est plus qu’une question de semaines. Novembre 2016 marquera l’entrée de la Métropole Européenne de Lille (MEL) dans le cercle de moins en moins fermé des smart cities françaises. Après avoir remporté l’appel à projets national sur les réseaux électriques intelligents en mars dernier avec You & Grid, la métropole passe une nouvelle étape vers la ville intelligente : « Nous lancerons un portail où seront disponibles dès son ouverture 53 jeux de données et nous en espérons plus d’une centaine d’ici la fin de l’année. Il y aura des data en temps réel et d’autres théoriques présentées sous forme de graphiques dynamiques ou de fichiers exportables. Toutes les API seront ouvertes », explique Etienne Pichot-Damon, chargé de mission open data à la MEL. (@journaldunet).

La ville de demain, une révolution qui se fait en douceurLa ville de demain est un concept abscons pour la plupart des individus. 1 Français sur 2 ne saurait ainsi pas ce qui se cache derrière l’expression « smart city ». La ville intelligente recouvre beaucoup de notions différentes : on parle ainsi aussi bien d’énergie, que d’habitat, de transport, de consommation, d’objets connectés, de data, d’équipement… Bref la ville de demain se dessine aussi bien dans les foyers qu’à l’extérieur. (@bymaddyness).

#Piratage

Yahoo! : retour sur le « hack » du siècle. Qui a piraté plus d’un demi-milliard de comptes chez Yahoo! ? C’est la devinette à laquelle tente de répondre toute la Silicon Valley depuis que l’entreprise californienne a annoncé, il y a bientôt trois semaines, qu’au moins la moitié de ses utilisateurs avaient été victimes de l’attaque informatique la plus importante jamais rendue publique par une société. La société évoque une intrusion perpétrée fin 2014 par une entité « parrainée par un Etat ». Et tous les regards se tournent vers la Russie. Mais de nombreux experts en cybersécurité contestent cette hypothèse. « Ils ne veulent pas apparaître comme ayant été négligents. Si c’est un Etat plutôt qu’un petit groupe de hackers qui est responsable de la fraude, ils espèrent que cela les rendra moins coupables », estime Troy Hunt, un expert en cybersécurité travaillant chez Microsoft et créateur du site Have Been Pwned (« Ai-je été hacké ? »), un service gratuit qui permet d’être prévenu en cas de piratage de son compte. (@LesEchos).