19 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► « Tous surveillés » : le maintien de notre sécurité peut-il se faire au détriment de la liberté ? Par Mathilde Floch, MediaLab de France Télévisions. Le documentaire ‘Tous surveillés » réalisé par Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard, diffusée pour la première fois en avril 2020, est disponible en replay. La peur du terrorisme et désormais du coronavirus alimentent le basculement de nos sociétés dans l’ultra surveillance. Si tout débute avec de simples expérimentations, cette production présente les différents dangers d’une course aux technologies de surveillance provoquée par la psychose sécuritaire. Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard enquêtent sur l’édification d’un « totalitarisme numérique » mondial, et la façon dont Chine, les Etats-Unis et la France s’équipent progressivement de technologies de surveillance massive des populations. Un documentaire d’actualité à l’heure où nombreux sont ceux qui craignent que les dispositifs de tracing déclenchés pendant les crises perdurent dans le temps. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia. (Crédit photo : Parker Coffman – Unsplash).

#Ville

► Quel modèle pour une ville vraiment vivante ? Avec le lancement de la 16e session du concours d’architecture et d’urbanisme EUROPAN consacrée aux villes vivantes s’ouvre une période féconde pour transformer les relations que les villes entretiennent avec le vivant. Il s’agit de passer d’une logique d’imitation, voire de prédation, à une logique de régénération. L’objectif ? Faire des villes des supports actifs d’une nouvelle relation symbiotique entre les êtres vivants, qu’ils soient humains ou non humains.Bien que la figure du vivant ne soit pas une figure nouvelle dans la fabrique urbaine et architecturale, elle revêt une dimension inédite à l’ère de l’Anthropocène. Les villes, qui occupent 20 % du territoire terrestre et concentrent plus de la moitié de la population mondiale, ont un rôle décisif à jouer dans la conservation et la reproduction du vivant. @FR_Conversation.

► Comment les épidémies ont façonné l’urbanisme des métropoles occidentales. La crise planétaire liée au Covid-19 se lira-t-elle un jour dans la physionomie des villes ? Laissera-t-elle une empreinte sur les cheminements piétonniers, la largeur des trottoirs ou le nombre de pistes cyclables ? Modifiera-t-elle la manière dont nous sillonnons jour après jour la cité ? C’est l’espoir de tous ceux qui, face au coronavirus, invoquent les vertus de l’urbanisme « tactique ». Création de voies pour vélos, rétrécissement des chaussées, piétonnisation des rues : pour inciter les habitants à respecter le principe de la distanciation physique, nombre de maires, à Paris, à Winnipeg (Canada) ou à Mexico, dessinent à petites touches une nouvelle trame urbaine. Pour circuler sans se frôler, Bogota a ainsi déployé, au plus fort de la crise, 117 kilomètres de pistes cyclables. New York et Calgary (Canada) ont fermé des avenues à la circulation automobile, tandis qu’Auckland (Nouvelle-Zélande) et Milan (Italie) ont promis d’élargir les trottoirs. Paris n’est pas en reste : la maire, Anne Hidalgo, propose de multiplier les rues piétonnes et les voies réservées aux vélos. Parce qu’il exige de l’espace, le Covid-19 a, en quelques mois, remodelé en douceur l’urbanisme des grandes métropoles de la planète : avec la pandémie, des aménagements qui, hier encore, paraissaient audacieux sont devenus réalité. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Education

► Faut-il renoncer au numérique pour l’éducation ? Par Jean-François Cerisier, Professeur de sciences de l’information et de la communication, Université de Poitiers. Nous le savons, le numérique n’est pas seulement une technologie. Il correspond aussi et surtout à des transformations de nos sociétés et de nos cultures, de nouveaux « arts de faire » et de nouvelles manières de vivre. Il offre des opportunités pour le développement personnel de chacun et de celui du monde qui nous entoure. Il apporte aussi des menaces individuelles et sociales sur l’emploi, sur le respect de la vie privée et sur la démocratie. En France, le discours public sur le numérique dans l’éducation témoigne de ces risques. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Economie

► Comment nous sommes entrés dans « l’économie de la passion ». Ce nouveau système qui a émergé dans le sillage des grandes plateformes Web est en train de redéfinir la nature des relation entre les entreprises/artisans et les clients mais aussi entre les médias et leur audience. Journaliste économique travaillant pour le New York Times, le New Yorker et créateur du podcast Planet Money, Adam Davidson est l’auteur du livre The passion Economy, The New Rules for Thriving in the Twenty-First Century, dans lequel il décrypte les nouveaux modèles économiques créé autour des individus et de leurs passions.Il expliqe : « Avant l’ère industrielle, l’économie était basée sur l’autosuffisance. La plupart des gens étaient fermiers et devaient lutter tous les jours contre la maladie, la famine, ou la météo. L’économie industrielle a apporté beaucoup de protection avec le développement de l’Etat moderne et de l’éducation. La contrepartie, ce sont des systèmes sociaux beaucoup plus rigides, notamment en France et en Allemagne. Il a fallu perdre en individualité pour gagner en espérance de vie. La révolution numérique que nous sommes en train de vivre pose un nouveau paradigme. Les jeunes générations ne doivent plus chercher des jobs pouvant être faits de manière automatique car ils sont voués à disparaître. Au contraire, ils doivent trouver comment produire des choses de manière intime et comment les vendre à leur communauté. » @LADN_EU