24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Des navettes lacustres volant au-dessus du lac d’Annecy est le projet d’Alain Thébault, navigateur et concepteur des Sea Bubbles. Le dernier modèle de ces taxis volants est en préparation dans les ateliers de Saint-Jorioz (Haute-Savoie), où la start-up vient d’établir son bureau d’études. L’équipe espère lancer les premiers essais d’ici quelques semaines. Et ce n’est que le tout début de la révolution, selon Alain Thébault. Terminé les navettes à moteur thermique, adieu le bruit et les vagues des bateaux polluant l’air et l’eau. Ces taxis volants n’ont d’autre ambition que de tracer la voie du monde d’après à base d’électricité propre, notamment avec l’hydrogène. @franceinfo. Légende image : Des navettes lacustres pourraient bientôt survoler le lac d’Annecy. (Photo : DR).

► Le covoiturage en voie réservée à Grenoble. C’est une première en Europe pour l’entreprise de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) Ecov qui vient remporter le marché lancé par le territoire de Grenoble (Isère) pour l’installation de lignes de covoiturage courte distance qui s’intègrent dans l’intermodalité locale. En matière de mobilité urbaine et territoriale, le covoiturage s’impose désormais comme une solution alternative qui intéresse un nombre croissant de collectivités. « Pour massifier l’usage du covoiturage au quotidien, il est nécessaire de le rendre accessible à tous et de prendre la réalité du terrain, car chaque configuration est spécifique », déclare Thomas Matagne, président d’Ecov, en présentant le projet grenoblois. @villeintelmag

► La voiture électrique pollue cinq fois moins que les autres véhicules, sauf pendant sa fabrication. Dans le cadre du plan de soutien de l’Etat à l’automobile, certaines mesures favorables aux véhicules propres sont entrés en vigueur le 1er juin. Un bonus écologique de 7 000 euros est accordé pour un véhicule électrique ou peu polluant et 2 000 euros pour un véhicule hybride rechargeable. La prime à la conversion peut aller jusqu’à 5 000 euros. Une étude conclut qu’une voiture électrique émet cinq fois moins de CO2 qu’une petit modèle diesel en tenant compte de la fabrication et du cycle de vie du véhicule. Si la voiture électrique n’utilise pas d’énergies fossiles, elle possède une batterie pesant des centaines de kilogrammes. Leur fabrication est tellement gourmande en énergie qu’elle double les rejets de CO2 pour concevoir ce type de voiture : dix tonnes équivalent CO2 comparé aux cinq tonnes nécessaires pour un véhicule thermique sans avoir parcouru le moindre kilomètre.@franceinfo.

#Habitat

► La Région Île-de-France et 120 partenaires repensent le futur de la construction et de l’habitat avec les Franciliens. Selon l’annuaire 2019 d’Eurostat sur les régions d’Europe, l’Île-de-France est la région la plus peuplée du continent avec ses 12,8 millions d’habitants (données 2015), devant le Grand Londres (12,1 millions) et Madrid (6,6 millions). Une concentration de population qui induit de multiples problèmes à résoudre : saturation des infrastructures, gestion du foncier existant et des futurs aménagements, politique environnementale, etc. Le projet « Construire au futur, Habiter le futur », doté d’un budget conséquent de 310 M€, a été conçu pour répondre aux grands défis du territoire : penser des espaces qui s’adaptent à l’évolution des besoins et des usages, améliorer le cadre de vie, développer la continuité des services territoriaux, intégrer la transition environnementale des bâtiments et soutenir l’innovation et l’excellence dans la filière « bâtiment et construction ». Lire le site de l’article sur le site @latribune.

#Municipales2020

► La crise sanitaire a accéléré la conversion des candidats au numérique. Privés de meetings, priés de garder leurs distances sur les marchés, ils ont dû trouver d’autres moyens de faire connaître leurs propositions et d’échanger avec leurs potentiels électeurs. Alors, Facebook est apparu comme l’une des solutions miracles. Dans de nombreuses villes, cette nouvelle passion pour les réseaux sociaux a été l’occasion d’expérimentations démocratiques innovantes. Mais dans certaines communes, la campagne des municipales sur les réseaux sociaux a carrément viré au Far West. Ainsi la ville de Sète (Hérault) a même acquis une réputation mondiale en la matière à cause de graves dérives sur Facebook. Le réseau social a dû fermer pas moins de 51 comptes, neuf pages et neuf comptes Instagram dans la région. Une décision rare. Qui se cache derrière ces faux comptes ? Les concurrents au scrutin se renvoient la balle. @franceinfo.

#Environnement

► En Autriche, 3 euros par jour pour viser la neutralité carbone dès 2040. La ministre autrichienne de l’Environnement, Leonore Gewessler, vient de présenter au pays un ambitieux plan de transition écologique. Au cœur de ce projet, un accès illimité aux transports publics dans tout le pays –trains compris– pour un forfait à 3 euros par jour. Objectif: convaincre un maximum de personnes de renoncer à prendre leur voiture. « Nous devons offrir à la population autrichienne une mobilité confortable, efficace, abordable et respectueuse de l’environnement », déclare la ministre. L’Autriche veut atteindre la neutralité carbone dès 2040, c’est-à-dire dix ans avant l’échéance fixée par l’Union européenne et l’accord de Paris sur le climat. @koriifr.

#Réseau_5G

► De Nantes à Besançon, les candidats « anti-5G » font irruption aux municipales. Le prochain standard de téléphonie mobile va être lancé fin 2020 en France, après une vente aux enchères du spectre 5G en septembre qui doit rapporter a minima 2,17 milliards d’euros à l’Etat. Pour ses partisans, la 5G est un « nouvel Internet » ultrarapide. Mais ses détracteurs craignent des « forêts d’antennes » dénaturant le paysage et s’inquiètent des conséquences des ondes sur la santé. Pourtant, les capteurs installés par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) sur des antennes 5G expérimentales à Nantes et Marseille ont montré que les ondes générées restaient, à ce stade, bien en dessous du seuil légal d’exposition. D’autres, enfin, redoutent une hausse de la facture énergétique des réseaux télécoms. Les opérateurs télécoms et les équipementiers affirment, eux, que la 5G est moins énergivore que la 4G, même si l’impact réel final dépendra en réalité beaucoup des usages. @LesEchos.