La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Climat
► La Terre se rapproche de « points de basculement » irréversibles. Les points de basculement, ou « tipping points » en anglais, sont aussi comparés à des « dominos climatiques », qui entraînent des répercussions en cascade. « Dès qu’un ou deux dominos climatiques sont renversés, ils poussent la Terre vers d’autres points de basculement », résume le professeur Will Steffen de la Australian National University à Canberra (Australie), co-auteur d’une note parue le 27 novembre dans la revue Nature et intitulée Climate tipping points : too risky to bet against. « Nous craignons qu’il devienne impossible d’empêcher cette rangée de dominos de tomber, poursuit-il dans un communiqué, ce qui pourrait menacer l’existence des civilisations humaines. » La perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. @usbeketrica. Légende image : Nordaustlandet, une île de Norvège située dans le Svalbard et couverte en majorité de glaciers. Photo : Shutterstock.
#Energie
► La ruée vers l’hydrogène. “Les plus pieux affirment qu’au commencement il y avait Dieu. Je leur réponds qu’au commencement, il y a avait de l’hydrogène.” D’un bon mot, le physicien américain Harlow Shapley laisse imaginer la place primordiale de l’hydrogène dans le fonctionnement de notre monde. Avec 92% des atomes, c’est tout simplement l’élément (H) le plus abondant de l’univers. Paradoxalement, cette ressource incontournable reste encore un territoire à explorer pour l’humanité. Aujourd’hui, il est utilisé principalement dans la production d’ammoniac ou le raffinage de produits pétroliers et de carburants. 74 millions de tonnes qui ne pèsent pas lourd face aux promesses futures. La combustion de la forme moléculaire de l’hydrogène H2 produit 3 fois plus d’énergie que l’essence à poids égal. Plus important encore : cette combustion ne produit que de l’eau ! En face des espoirs, les freins sont tout aussi importants. L’hydrogène est difficile à stocker et à transporter. 5% de l’hydrogène produit est réellement décarboné, la production s’appuyant encore aujourd’hui à 95% sur l’utilisation de ressources fossiles polluantes. Entre promesses et limites, nous avons imaginé trois scénarios pour le gaz miracle à l’horizon 2030. @WeAreLeonard.
► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an. @villeintelmag
#Ville
► Les Fabriques, le laboratoire qui veut concentrer l’intelligence urbaine. Pour le moment, l’écoquartier des Fabriques imaginé par Bouygues Immobilier et Linkcity ne compte que de vastes hangars hérités de la prospérité industrielle passée de Marseille. Mais dans trois ans, 8.000 habitants et des centaines d’entreprises et de commerces s’installeront sur ce territoire au nord de la ville. Après Smartseille, l’îlot démonstrateur d’Eiffage, inauguré il y a deux ans, ce programme est baptisé « Les Fabriques ». Il comprendra 250.000 mètres carrés de planchers, dont 170.000 pour 2.500 logements vue mer ou collines, des bureaux et des espaces de co-working (44.000 mètres carrés), des magasins de proximité (20.000 mètres carrés), mais aussi des écoles, des centres de formation, des résidences étudiantes, seniors et hôtelières, une médiathèque et une crèche. @LesEchos.
► Les applications citoyennes à l’assaut des villes. Un trou dans la chaussée ? Une terrasse qui gêne les passants ? Un tag ? Un lampadaire en panne ? Une décharge sauvage ? Une épave de deux-roues ? Autant de problèmes qui, s’ils ne sont pas traités rapidement, irritent les citoyens. D’où l’engouement des maires pour les applications mobiles de signalement que leur proposent les civic techs. Parmi ces dernières, on trouve des jeunes pousses qui ont joué un rôle pionnier sur ce marché avant de passer la main. « Quand on a lancé Jaidemaville en 2014 et proposé aux mairies de souscrire à notre service, on se heurtait parfois aux services techniques qui craignaient d’être débordés par les remontées. Et la lourdeur des appels d’offres, les délais de paiement n’arrangeaient pas les choses », se souvient Baptiste Yvenat, qui a mis son application en « sommeil commercial » pour se tourner avec plus de succès vers les applications de signalement facilitant la gestion immobilière. @LesEchos.
► Toronto : la smart city fait polémique. En 2001, l’organisme public Waterfront Toronto naît de la volonté conjointe des autorités de la métropole, de l’Etat de l’Ontario et du Canada de revitaliser une zone inondable de 100 hectares sur les bords du lac Ontario. Objectif : construire de nouveaux quartiers attractifs dans une métropole en pleine expansion. Durant presque vingt ans, l’organisme ne cesse, en partenariat avec les entreprises, de verdir la rive de l’Ontario et d’y construire de nouveaux logements, bureaux et commerces estampillés développement durable. Jusque-là rien que de très banal. Mais après avoir équipé ce territoire en fibre optique à haut débit, stimulé les débats participatifs en ligne pour coconstruire les décisions les concernant avec les habitants, associations et entreprises, Waterfront Toronto entend s’ouvrir davantage à l’innovation urbaine. Pour ce faire, l’organisme s’associe en 2017 avec Sidewalk Labs, qui fait dialoguer des spécialistes des nouvelles technologies, de l’urbanisme et de l’architecture. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.
#Santé
► Désertification médicale en Ile-de-France : le cri d’alarme des médecins spécialistes. « La situation est médicalement préoccupante car nous avons perdu beaucoup de spécialistes mais elle est surtout alarmiste car la pyramide des âges de ces spécialistes ne cesse d’aller vers le haut. » Ce cri d’alarme est celui d’Alexandre Grenier le directeur de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) médecins libéraux d’Ile-de-France. Un sentiment partagé par le dermatologue Luc Sulimovic qui va prendre ce jeudi la tête de l’équipe de soins spécialisés en dermatologie-vénéréologie. Cette association permettra aux médecins généralistes, via une plate-forme, de trouver le dermatologue compétent dans un domaine précis, disponible et le plus près possible du lieu de résidence du patient. @le_Parisien
#MediaSocial
► Twitter veut dynamiter les réseaux sociaux. C’est une petite bombe qu’a lancée mercredi Jack Dorsey, le patron fondateur de Twitter. Dans une série de messages sur le site de microblogging, il décrit un nouveau projet, Bluesky, susceptible de changer fondamentalement la façon dont fonctionnent les réseaux sociaux. « Twitter finance une petite équipe indépendante de cinq architectes, ingénieurs et designers open source pour développer un standard ouvert et décentralisé pour les médias sociaux, écrit ‘@jack’. L’objectif est pour Twitter d’être à terme un client de ce standard. » En clair, l’entreprise ne veut plus dicter à elle seule les règles de fonctionnement de sa plate-forme. Demain, grâce à un cadre standardisé dont le code informatique sera public, n’importe qui pourrait créer sa propre version de Twitter. Ces multiples services seraient interopérables, y compris avec celui du groupe californien. @LesEchos.
#Journalisme
► L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les journalistes ? L’intelligence artificielle fournit déjà une aide à la rédaction d’articles de type compte rendu de match ou résultats d’élections. Mais cela pourrait-il aller plus loin ? Il existe déjà des robots présentateurs de journaux en Chine et les récents exemples de « deepfake », ces vidéos où l’on fait dire à des personnes des paroles qu’elles n’ont pas prononcées, sans que la supercherie soit détectable à l’oeil nu, ont semé le trouble sur la toile. La machine apprend désormais à lire et à écrire. L’un des leaders mondiaux de solutions d’intelligence artificielle dédiées à la génération de langage naturel, Yseop, est franco-américain. Face aux craintes que tout cela suscite, l’entreprise se veut rassurante sur les limites de la machine qui jamais, selon elle, ne sera aussi créative que la plume de l’humain. @LesEchos.
#IA
► Inégalités, préjugés: des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice « sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés », estiment les chercheurs. @frenchWeb.
► Des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice «sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés», estiment les chercheurs. @journalmetro.
#28Minutes_Arte
► L’Europe plus verte ? (12/12/2019). La Commission européenne a présenté son « pacte vert » : l’Europe, fer de lance d’une mondialisation écologique ? Mercredi 11 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a détaillé les propositions de son « Pacte vert », une feuille de route climatique destinée à faire de l’Union européenne le premier continent à adopter l’objectif de neutralité carbone en 2050. Il prévoit de créer une « taxe carbone » aux frontières de l’Europe en 2021, afin d’éviter la concurrence déloyale. La Commission souhaite également revoir les objectifs que s’est fixés l’Union européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre. À l’horizon 2030, elles devraient être réduites non plus de 40%, mais de 50%, selon les prévisions du pacte. Mais nombre de pays européens et du reste du monde se montrent encore frileux voire critiques envers ces propositions. L’Europe peut-elle imposer ses normes au reste du monde ? On en débat dans « 28 Minutes ».