18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Un record mondial pour Haliade-X, l’éolienne géante aux pales construites à Cherbourg. Le prototype d’éolienne Haliade-X, installé à Rotterdam (Pays-Bas) et monté des pales construites à l’usine LM Wind Power de Cherbourg, a établi un nouveau record mondial. L’Haliade X est la plus grande éolienne du monde. Les pales culminent à 260 m. Cette machine, qui a vocation à être installée en mer, doit fournir l’équivalent de ce que consomment » 16 000 foyers européens ». D’après un communiqué de GE Renewable Energy, « le prototype a établi un nouveau record mondial le weekend dernier en étnt la première turbine éolienne à produire  262 MWh d’énergie propre en 24 heures, suffisamment pour suvenir aux besoins de 30 000 foyers dans la région. » Le mois dernier, l’éolienne la plus grande du monde avait produit son premier kWh. @franceinfo. Légende image : Le prototype Hliade-X à Rotterdam (Pays-Bas). Photo GE Renewable Energy.

#Commerce

► Le supermarché de demain sera entre réalité augmentée et reconnaissance faciale. L’objectif est de personnaliser « l’expérience » en magasin grâce à une multiplication de services digitaux, notamment via l’application client. Dans un centre conçu comme un vrai magasin situé à Lille, toutes les innovations sont développées et testées. Ainsi chaque application permet aux vendeurs, directement sur leur tablette, d’avoir accès à un historique d’achat à partir d’un compte client. Si les enseignes sont prêtes à proposer ces services, c’est aussi que la bataille des données fait rage dans votre caddie pour cibler au plus près vos attentes et favoriser l’acte d’achat. Quitte à être trop intrusifs ? En Europe, le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) oblige les enseignes « à demander un consentement libre, spécifique, éclairé et univoque au titulaire d’un compte client avant que ses données soient collectées », rappelle Nataliia Bielova, chercheuse à l’institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) spécialisée dans la protection de la vie privée. Voir les conditions détaillées dans le document de la CNIL de 2018. @LObs.

#Mobilité

► Dans l’Ouest, 500 km de « routes connectées » prêtes à accueillir les véhicules de demain. ancé en 2014, le projet Scoop, cofinancé par la Commission européenne, a permis d’implanter une centaine d’antennes spéciales, à un millier d’euros pièce, sur des routes nationales et départementales, offrant un réseau d’environ 500 km de routes connectées en Bretagne et en Loire-Atlantique, un des cinq sites pilotes en France. Le site de l’Ouest, qui comprend le périphérique de Nantes, est désormais « opérationnel », se félicite Katell Kerdudo, chef du service mobilité-trafic à la Direction interdépartementale des routes (DIR) Ouest, lors de la présentation du projet mardi à Pleumeleuc (Ille-et-Vilaine). Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Environnement

► « La Seine a de la chance, écrivait Jacques Prévert. Elle n’a pas de soucis, elle se la coule douce, le jour comme la nuit ». Mais la réalité est tout autre. À Paris, un mouvement de contestation s’est formé au printemps à l’annonce de la construction sur le fleuve de trois passerelles commerciales, financées par le privé. L’association La Seine n’est pas à vendre, créée en juin 2018 à l’initiative d’un collectif de personnalités du monde de l’architecture, a obtenu une première victoire fin novembre avec l’annonce d’un « réexamen » de ces projets contestés. Lire l’article « Faut-il reconnaître la Seine comme une entité vivante ? » sur le site @usbeketrica.

17 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Photographie

► Légende image : Le moulin de Migé dans l’Yonne se situe à une quinzaine de kilomètres d’Auxerre. Photo de Claude Heudes vue sur le site de France 3 Bourgogne-Franche.

#IoT

► A quelques jours de Noël, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) publie un guide pour l’usage des jouets connectés le 16 décembre 2019. Elle rappelle que comme tout objet connecté, les jouets peuvent confronter son utilisateur à plusieurs problématiques. Les données ainsi collectées peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie ou de harcèlement. @LUsineDigitale.

#IA

► Pourquoi représente-t-on si mal l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle aurait-elle besoin d’un imprésario ? Si les articles sur le sujet se multiplient dans la presse, la nature même de l’IA rend sa représentation difficile. Bilan des courses : dans les banques d’images, elle est souvent incarnée par des robots dantesques ou des cervelles bleues en lévitation dans un océan de chiffres. Mais quel a été l’élément déclencheur d’autant de clichés ? Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Ville

► Le CNES et la Smart City Montpellier sélectionnent 14 projets innovants. Au terme d’un appel à projets pour sa démarche Smart City, la Métropole de Montpellier a dévoilé, le 16 décembre, les 14 projets portés par des start-ups et sélectionnés pour créer de nouveaux services urbains. Quatre d’entre eux seront accompagnés en partenariat avec le Centre national d’études spatiales (CNES). Dans le cadre de son programme de Smart City baptisé « Cité intelligente » et initié en 2011, Montpellier Méditerranée Métropole (M3M) a lancé un appel à projets national, en juin 2019, dont elle vient de livrer les résultats. Un total de 14 projets conçus par des entreprises, des start-ups, des Scops ou des associations a été sélectionné en vue de produire des démonstrateurs et services urbains innovants destinés à améliorer la qualité de vie des habitants. Lire la suite de l’article sur le site @LaTribuneMtp.

► Smart City : « il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour eux ». Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle et des technologies qui l’utilisent ? Depuis plusieurs années, ce débat anime la place publique entre les potentiels emplois qu’elle peut faire disparaître, ou encore l’exploitation des données que cette intelligence récolte sur ses utilisateurs, sans parler des robots intelligents qui pourraient remplacer les hommes ? Face à ces inquiétudes, le Forum Smart City, organisé par La Tribune, a consacré une table ronde sur le sujet, vendredi 13 décembre, à l’occasion de sa 5ème édition. Lire la suite de l’article sur le site @LaTribuneTlse.

#Climat

► Décarboner la société grâce à la donnée, la gamification et la psychologie. Emmanuel Watrinet, Julien Janson et Simon Létourneau, les co-fondateurs de Carbo, tous les trois ingénieurs, se sont aperçus que pour lutter contre le changement climatique, la connaissance des données chiffrées ne suffit pas. Par contre, en utilisant ces données et en ayant recours à la gamification, il devient possible de jouer sur des biais psychologiques individuels incitant à passer à l’action. Lire l’article sur le site @usbeketrica.

#Entreprise

► Le numérique, frein ou accélérateur de la communication en entreprise ? Organisation en silo, télétravail, dispersion d’une équipe aux quatre coins du monde : les difficultés à surmonter pour assurer une bonne circulation des messages dans l’entreprise sont de plus en plus nombreuses. Il en résulte, hélas, que des contenus sont trop souvent poussés à une audience, sans vraiment permettre à celle-ci d’interagir avec l’émetteur. L’art de la conversation se perd au profit de l’ère de l’information. Face à ce constat, des forums réels ou virtuels se tiennent dans certaines organisations. DHL organise, par exemple, des séances de questions/réponses lors de « townhalls », des réunions sur les sites au cours desquelles la direction prend la parole. D’autres, comme AXA France, ont déjà expérimenté la version digitale de ces séances au travers de dialogues « t’chat » avec le comité exécutif. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives

#RéalitéVirtuelle

► Quel avenir pour la réalité augmentée ? Été 2016. Armés de leur smartphone, des hordes d’individus arpentent, seuls ou en meute, les rues et parcs des villes du monde entier à la recherche d’étranges petits personnages. Le succès planétaire du jeu sur mobile Pokemon Go révèle au grand public le potentiel ludique de la réalité augmentée (RA), cette nouvelle technologie qui permet de superposer des éléments en deux ou trois dimensions sur les espaces réels qui nous entourent. Dans le jeu, les petits Pokemon se retrouvent ainsi perchés sur des arbres, ou se déplacent en temps réel à l’intérieur de pièces de bâtiments existants, seulement visibles par ceux qui ont téléchargé l’application… Avec plus d’un milliard de téléchargements en trois ans, son éditeur, le studio américain Niantic, a touché le grand public et ce fut un jackpot: déjà plus de 3 milliards de dollars de revenus générés! Ce succès reste une exception. Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro

16 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Nouvelles villes, meilleur monde ? Plus propres, plus « vertes », exclusives, connectées, intelligentes, futuristes, efficaces et souvent en totale rupture avec les conditions socio-économiques de la majorité de la population des pays en développement où elles naissent. Le phénomène des villes nouvelles est en explosion à l’échelle de la planète. Sarah Moser, professeure au Département de géographie à l’Université McGill, est à la tête du New Cities Lab, qui se consacre à l’étude et à la documentation de l’explosion aux quatre coins du globe des villes nouvelles conçues pour les plus fortunés. Ces jours-ci, cette géographe donne un cours sur les villes modernes, le premier en son genre au monde. Lors d’un séjour de recherche en Malaisie il y a une douzaine d’années, Sarah Moser a eu vent de l’existence de Putrajaya, l’immaculée capitale administrative de ce pays d’Asie du Sud-Est. « Je croyais que les villes nouvelles étaient un phénomène des années 1960. À l’époque, j’avais répertorié 20 villes nouvelles alors qu’aujourd’hui, j’en compte plus de 200. Ce sont les Brasília de notre ère », nous explique-t-elle, dans son bureau aux murs tapissés de photos et de cartes de districts urbains créés pour les aspirations des fortunés membres du club des 1 %. @LeDevoir. A lire aussi : « On bâtit l’avenir sur des tables rases quand l’urgence écologique et sociale commande un urbanisme de la réparation » @lemondefr. Légende image : Des montgolfières flottant au-dessus de Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de Malaisie. Photo : Mohd Rasfan Agence France-Presse.

► De la ville intelligente à la ville capturée. Dès l’origine, le projet de ville intelligente a été défini de manière ambiguë : « il promet d’habiliter la planification urbaine en faisant de la ville un centre de données en temps réel sur tous les aspects de son fonctionnement et d’optimiser l’infrastructure urbaine via des capteurs reliés dans un réseau centralisé ». Son enjeu est profondément économique : il vise avant tout à produire une efficacité nouvelle, pour un coût moindre ; il vise à introduire « l’esprit d’entreprise à l’hôtel de ville » explique Jathan Sadowski doctorant à l’école d’architecture et de design de l’université de Sydney dans RealLife mag). Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Travail

► Grève contre la réforme des retraites : on vous explique pourquoi le télétravail peine à se généraliser en France. Avec la grève des transports débutée le 5 décembre, la question du télétravail revient sur le devant de la scène. Encouragée par les responsables politiques comme alternative aux déplacements, cette pratique commence à se développer au regard de ses avantages. Un jour télétravaillé pour 28,8 millions d’actifs en France représenterait en moyenne 1h10 de transport évité par personne, soit 4,4 millions d’emplois à temps plein et 4 milliards de litres de carburant économisés, selon un rapport de la mission Coworking : territoires, travail, numérique. Alors pour quelles raisons le télétravail n’est-il pas encore généralisé en France ? @franceinfo.

#Agriculture

► Dans l’Allier, on teste des robots pour le désherbage en plein champ. Pour cela on fait appel à l’intelligence artificielle pour identifier et trier les plans, un long apprentissage qui mêle reconnaissance visuelle et informatique. A terme, il s’agira de proposer des solutions pour diminuer l’usage des produits chimiques comme le glyphosate, le plan Ecophyto II prévoyant la diminution de 50% des produits phytopharmaceutiques d’ici 2050. @franceinfo.

#AlertePollution

► « Aujourd’hui, des zones Natura 2000 sont en panne » : pourquoi des dizaines de sites, pourtant protégés, n’échappent pas à la pollution. « Vous entrez dans un site protégé Natura 2000 ! » Lors d’une balade en forêt ou au bord d’une rivière, vous avez peut-être déjà remarqué ce type de panneaux, indiquant une zone classée. Mis en place en 1992, « il s’agit du plus vaste réseau de sites protégés au monde », se félicite le ministère de la Transition écologique et solidaire. Une fierté qui n’est pas partagée par tous. Décharges sauvages, pesticides, écoulements polluants… Sur notre plateforme #AlertePollution, près d’une trentaine de riverains ont signalé plusieurs sites Natura 2000 délaissés ou pollués, partout dans l’hexagone. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La désinformation, nouvel outil de la classe politique britannique. À retenir cette semaine : – France Medias Monde redoute d’être marginalisé au sein de la future holding de l’audiovisuel public ; – Régulation des plateformes : le CSA s’entoure d’un comité d’experts sur la désinformation en ligne ; – Ce moteur de recherche utilise ses profits pour planter des arbres ; – Yubo, le réseau social français au succès croissant ; – La 5G et la lutte contre le dérèglement climatique sont-elles compatibles ? ; – Pourquoi les moins de 30 ans se méfient du téléphone (pour téléphoner).

#Algorithmie

► Aurélie Jean à @franceinter. La « numéricienne » est l’invitée de Patricia Martin pour son livre « De l’autre côté de la machine » paru aux éditions de l’Observatoire. @franceinter.

► La seconde vague de la responsabilité algorithmique. Durant la décennie qui vient de se passer, la question de la responsabilité algorithmique est devenue une préoccupation importante pour les spécialistes des sciences sociales, les informaticiens, les journalistes comme les juristes. Les chercheurs et militants n’ont cessé de nous montrer les biais algorithmiques et les manipulations que les outils de décision automatisée permettaient. Les régulateurs ont commencé à réagir et à prôner la loyauté, la transparence, l’équité, la non-discrimination… Ce lent et long travail d’élaboration des politiques pour s’assurer de la responsabilité des systèmes techniques ne fait que commencer, assure le professeur de droit américain Frank Pasquale dans un billet de blog. Les enjeux de transparence et d’audit des algorithmes s’engagent à petits pas. Cette responsabilisation sera longue à se mettre en place, à trouver ses modalités, mais elle avance, assure le juriste. Lire la suite de l’article sur le site @internetactu

#Information

► « Avec les deepfakes, n’importe qui peut devenir un démon de la manipulation ». En avril 2018, une enfant de huit ans est violée puis tuée dans le village de Rasana, en Inde. La journaliste d’investigation Rana Ayyub, qui couvre l’affaire, est alors victime d’une intense campagne de cyber-harcèlement. Alors qu’elle boit un café avec un ami, elle reçoit un message contenant le lien d’un contenu pornographique. « Sur la vidéo, c’était mon visage, raconte-t-elle sur le Huffington Post. J’étais choquée mais j’étais sûre que ce n’était pas moi : j’ai les cheveux bouclés, pas raides. Puis j’ai commencé à vomir… » La vidéo visionnée ce jour-là par Rana Ayyub est ce que l’on nomme un deepfake : une fausse vidéo créée à l’aide de photos d’un visage que l’on transpose sur le corps de quelqu’un d’autre. Cette technologie, basée sur le deep learning (apprentissage profond), permet également d’imiter une voix pour lui faire tenir un discours qui n’a, en réalité, jamais été prononcé tel quel. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Cahier_de_Tendances

► « Le numérique » n’est pas un tuyau, un simple nouveau canal de diffusion, ou une vulgaire technologie, c’est une insurrection qui, en se passant des médiations, change notre rapport au monde et dessine une nouvelle civilisation. Sans doute fallait-il un écrivain pour le démontrer. Car c’est la thèse convaincante du romancier, musicologue et homme de théâtre italien Alessandro Baricco si bien exprimée dans son dernier livre « The Game » paru cet automne chez Gallimard. Meta media en fait faisons une synthèse pour ouvrir son nouveau Cahier de Tendances Méta-media, Automne-Hiver, « À la recherche des humanités numériques – Chroniques d’une insurrection » @metamedia.

13 Déc

Régions.news #403 – Edition du vendredi 13 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Des lofts sur l’eau, dans le port de Gruissan, dans l’Aude. Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance (Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance)  Et si demain on habitait sur la mer ? Une réalité dans les pays nordique, « la maison qui flotte » peut l’être en France. Ainsi à Gruissan, il sera même possible, dès février, de passer la nuit dans de petits appartements flottants, amarrés au port de plaisance par des cordages. En 2021, une trentaine de ces logements sur l’eau, « avec tout le confort d’une maison », seront installés dans le port.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient d’annoncer que 36 produits phytosanitaires à base de glyphosate ne pourront plus être utilisés en France à compter de fin 2020, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Dijon (Côte-d’Or) expérimente depuis plusieurs années des systèmes agroécologiques pour s’en passer. Dans la ferme expérimentale de Dijon, les chercheurs de l’INRA ont planté des haies et des arbres, des bandes enherbées ou fleuries ont été semées pour étudier la régulation biologique. Une des innovations de ce projet est d’associer les professionnels au projet. C’est ce qu’on appelle la science collaborative. Le principal enjeu de cette expérimentation est d’aider des agriculteurs à sortir d’une impasse. En France, comme dans le monde, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de ne plus labourer, ils sèment directement. Ce qui favorise la richesse organique des sols.

► Chaque année, près de 2 millions de repas sont servis dans les restaurants scolaires des collèges publics de Vendée et la lutte contre le gaspillage alimentaire devient un enjeu important. Mis en œuvre par le département, le DéfiZéroGaspi a comme objectif de diminuer le volume des déchets de 30% dans les restaurants scolaires. Avec les économies réalisées, le département souhaite « favoriser l’achat de produits issus de l’agriculture de saison, de proximité et de l’agriculture biologique, maintenir le prix du repas à un tarif accessible à toutes les familles (…), et faire découvrir aux jeunes de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs ». Depuis le lancement du DéfiZéroGaspi en 2017, il a déjà été constaté une diminution de 4,5% du gaspillage dans les collèges.

► Ils sont les sentinelles du réchauffement climatique, les guides de haute-montagne vont voir leur métier totalement chamboulé dans les prochaines années. Pour le guide de haute-montagne Georges Unia, membre du Syndicat national des guides de montagne (SNGM). « on va devenir des passeurs. Il va falloir qu’on fasse comprendre qu’on est tous responsables et qu’on doit tous protéger cet univers ».

► Contrôle Z, c’est le nom d’une exposition photographique qui se tient dans l’ancienne prison de Guingamp (Côtes-d’Armor). Dans les photos présentes, une même interrogation : comment nos libertés individuelles sont surveillées par les outils de contrôle numérique qui nous entourent aujourd’hui et s’immiscent dans nos vies sans en avoir l’air. Des millions d’attitudes, chaque instant scruté, analysé par des « algorythmes » à la vitesse de la lumière ! Le pionnier dans le domaine est l’américain Jeff Guess. En 1993, il s’offre sa photo de mariage grâce à une image d’un radar de police lors d’une infraction pour excès de vitesse.

Légende image. Dans une ferme de la région de Moscou, en Russie, les vaches portent des casques de réalité virtuelle pour faire en sorte qu’elles soient moins stressées au moment de la traite et améliorer ainsi la qualité de leur lait. Pour l’heure, il semble simplement que la diffusion de ces images virtuelles de vertes prairies rende les vaches moins anxieuses. (Photo du Ministère de l’Agriculture russe).

#Ville

► La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. La ville de demain peut-être économe. Le site d’Usine Nouvelle aborde cette problématique en cinq épisodes : 1/ Des projets numériques pour rendre la ville intelligente et économe, 2/ Le label qui rend les bâtiments éco-responsables, 3/ L’électricité en circuit court, un vrai courant alternatif, 4/ Les véhicules électriques se rechargent… aux lampadaires et 5/ Strasbourg, pionnière de la mobilité décarbonée.

#Énergie

► Atacama, au nord du Chili, est le désert le plus sec du monde. Sur ces terres arides poussent désormais des champs entiers de panneaux solaires. On y trouve 378 880 panneaux très exactement Il s’agit de la troisième plus grande centrale photovoltaïque du pays. C’est le groupe français EDF qui a fait le pari, il y a quatre ans, de l’énergie solaire en Amérique du Sud. Il a investi au total 369 millions d’euros au Chili. « À Atacama, on a 360 jours de soleil par an. Sans aucun nuage, et c’est surtout ici que le rayonnement du soleil est le plus élevé au monde », explique un ingénieur chilien. Les groupes français Total et Engie ont également investi, faisant monter à 10% la part du solaire dans le pays, ce qui est cinq fois plus qu’en France. À lire aussi : Au nord de Nouméa (Nouvelle Calédonie), la petite ville de Boulouparis abrite désormais la plus grande centrale solaire avec stockage de France. Construit sur un terrain de 35 hectares, ce parc, connecté au réseau public, permet d’alimenter environ 40.000 personnes.

#IA

► « L’intelligence artificielle est un vieux mythe. La plupart de ses technologies datent des années 50. Et environ tous les 20 ans on s’excite sur elle pendant quelques années et puis après on s’intéresse à autre chose. On appelle ça les « hivers de l’IA ». En ce moment on serait plutôt dans l’été donc, voyez-vous. Mais certains se demandent si l’hiver n’est pas proche. Pourquoi ? Parce que malgré la puissance démesurée dont ils bénéficient désormais (merci l’empreinte carbone, au passage) et des volumes abondants de données (un peu sexistes et racistes toutefois), les robots sont toujours aussi cons qu’avant. C’est juste qu’ils réfléchissent plus vite. (…) En résumé, ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle a l’air intelligente qu’elle l’est. », écrit Benoît Raphaël, co-fondateur de Trendsboard  et du média robot Flint, dans un article sur le site @FrenchWeb.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En Chine, plus de limite pour la reconnaissance faciale. À retenir cette semaine : – La France se dote d’un comité d’éthique sur le numérique ; – Le côté obscur du recyclage des déchets électroniques ; – Jolie carte interactive du @nytimes sur la pollution des grandes villes ; – Amazon : aucune firme n’est jamais autant entrée dans la vie des gens et comme exemple : Baltimore.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Face au défi climatique, la formation des agriculteurs se renouvelle. En parallèle de la Conférence mondiale des parties (COP25) à Madrid, s’ouvre une COP régionale en Centre-Val de Loire, la première du genre en France, du 9 au 14 décembre. L’occasion de vanter les bonnes pratiques, de mettre en lumière les initiatives et de penser la transition des modèles existants. L’un des secteurs majeurs, sans surprise, c’est l’agriculture. Elle représentait 16,4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France en 2017. Loin derrière les transports (29 %). Si la conversion à l’agriculture biologique s’accroît, quel est le discours dans les centres de formation, quels enseignements sont dispensés aux apprentis agriculteurs ? « Les écoles parlent beaucoup d’agroécologie, et même d’agroforesterie, de permaculture, avance Baptiste Dupin, salarié depuis deux ans et syndiqué Jeune agriculteur. Mais heureusement, il n’y a pas que les écoles. Les chambres d’agriculture, les syndicats, les coopératives et leurs techniciens nous accompagnent aussi au changement. Même des agriculteurs plus anciens changent leurs pratiques. » @franceinfo. Légende image : Les incertitudes du climat compliquent le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les formations abordent les solutions, aucune n’est un miracle. / © Loïc Venance/AFP.

#Ville

► « Mais, la ville est nue ! » Quel rapport entre les contes d’Andersen, l’IA et la « Smart City » ? Réponse dans cet article. A Copenhague j’ai fait la rencontre de Stephen Alstrup, CEO et co-fondateur de SupWiz. Pour clôturer notre échange (qui portait principalement sur l’utilisation de chatbots par des municipalités), Stephen me conta Les habits neufs de l’empereur de Hans Christian Andersen. Dans ce conte, l’écrivain danois met en scène un empereur qui se soucie tellement de sa garde-robe qu’il en vient à délaisser son royaume et ses sujets. Ayant eu vent de ce fait, deux escrocs se présentent à sa cours comme les plus grands tisserands de la région. Ils affirment être capables de concevoir une étoffe si belle, que seul les esprits les plus clairvoyants seront en mesure de la voir. Interloqué, l’empereur demande aux deux étrangers de créer une telle tenue. Quelques jours plus tard, les escrocs reviennent les mains vides mais remplis d’assurance : « voici l’étoffe, qu’en dites-vous ? ». L’empereur ne voit rien mais ne voulant passer pour un sot s’exclame que la parure est magnifique. Lire la suite de l’article sur le site @SmartWorld_AI.

► Les nouvelles Babylones, des villes idéales surtout pour les riches et les investisseurs Les dizaines de villes nouvelles qui apparaissent essentiellement dans les pays du Sud se veulent connectées, écologiques, récréatives. Mais elles promettent aussi un meilleur des mondes aux accents sécuritaires. « Nous sommes dans une période de construction frénétique : de nouveaux projets sont annoncés en permanence, presque exclusivement dans des pays en développement, explique Sarah Moser. Géographe à l’université McGill de Montréal, où elle anime le New Cities Lab (laboratoire des villes nouvelles). Ces villes sont dirigées comme des compagnies privées, avec un maire qui est en fait un PDG. Certaines sont même cotées en Bourse, comme King Abdullah Economic City ». La chercheuse prépare pour 2020 un atlas décrivant 100 de ces Babylones modernes, après avoir étudié quelque 150 projets. Lire l’article sur le site @lemondefr.

#Transport

► Peugeot PSA : la “gigafactory” de batteries électriques et ses 2500 emplois s’installeront-ils à Douvrin ? C’est un projet qui donne envie, une « gigafactory » qui « va créer 2500 emploi » selon les mots de Xavier Bertrand, le président (DVD) des Hauts-de-France qui en a fait l’annonce ce midi en séance plénière. Peugeot PSA souhaite construire une grande usine de fabication de batteries automobiles, dédiées aux véhicules électriques, et même si son choix ne s’est pas encore arrêté, la région Hauts-de-France fait partie des candidates, sur le site de Douvrin, près de Lens (Pas-de-Calais), qui existe déjà. « Notre région est en compétition avec Grand Est, avec le site de Trémery en Moselle et avec Bourgogne-Franche-Comté, avec le site de Sochaux » a encore indiqué le président de la région, entouré par le maire (PS) de Lens Sylvain Robert et le président (PS) du Pas-de-Calais Jean-Claude Leroy. @franceinfo. A lire aussi : Voiture électrique : PSA pourrait implanter son usine de batteries dans le Nord. @LesEchos.

#Economie

► Trois solutions pour passer à l’économie circulaire. Le « green deal », le grand plan d’action européen pour lutter contre le changement climatique a été récemment dévoilé. Reforestation, rénovation des bâtiments, stratégie de lutte contre la perte de la biodiversité… et développement de l’économie circulaire pour faire de l’Europe le territoire le plus avancé en la matière. Selon des sources de l’Union européenne, « la moitié » des réductions d’émissions de carbone attendues dans le cadre du « Green deal » sera engendrée par le nouveau plan d’action pour l’économie circulaire. On l’attend pour mars 2020. D’ici là, la France peut déjà compter sur plusieurs initiatives repérées au Circular Challenge de Citeo 2019 qui lui permettront peut-être de devenir le premier pays européen « zéro carbone » : développer de nouveaux matériaux biosourcés et recyclables, miser sur le réemploi des emballages des restaurants et commerces et mettre le paquet sur le recyclage. @LADN_EU.

#Gafa

► « Le désamour est croissant envers les GAFA, stars de l’Internet des années 2010 ». Un récent classement des entreprises où il fait bon vivre montre qu’aux Etats-Unis, Google, Apple, Amazon et surtout Facebook ne sont plus les entreprises préférées des salariés. Leur image s’est dégradée tandis que les choix se portent désormais sur des employeurs moins grand public, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde », dans sa chronique : « Les innombrables marcheurs, qui arpentent aujourd’hui le pavé à la recherche d’un transport ou simplement pour rallier leur bureau, ont le temps de méditer sur la qualité de leur vie au travail. A commencer d’ailleurs par la manière dont leur employeur gère les inconvénients actuels : télétravail, covoiturage, aide au déplacement… Des petits gestes qui trahissent l’attention portée au bien-être des salariés. En retour, ceux-ci ne se privent pas de juger leur entreprise, et de voter avec leurs pieds quand l’occasion de changer de maison se présente. » A lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

#Habitat

► A Gérardmer, les chalets pour touristes poussent comme des champignons. Depuis 2015, Gérardmer voit fleurir les chalets destinés à accueillir les touristes. Les nouvelles lois d’urbanisme permettent une densification des constructions, au regret de certains riverains. Un collectif essaie de freiner cette évolution. Etat des lieux le 12 décembre. La situation est loin d’être aussi tendue que dans les stations de ski des Alpes, mais les Gérômois commencent à s’inquiéter en de début décembre 2019. Sur le coteau de la Rayée, Alain Grivel, qui habite Gérardmer depuis 1993, est attristé d’avoir vu construire, juste en face de chez lui, une quinzaine de chalets à des fins touristiques. « On a toujours connu ce terrain vierge, c’était le pré des vaches. Aujourd’hui, les vaches à lait, ce sont les touristes« , déplore Alain Grivel. Et forcément, cette concentration apporte son lot de contrariétés. En ligne de mire, les chalets de grande capacité, prévus pour 8, 10 ou 15 personnes. « Nous souffrons énormément des nuisances sonores, raconte Alain Grivel. En particulier les week-ends de printemps et d’automne, les chalets sont loués pour des fêtes, des enterrements de vie de garçon, des anniversaires. Et nous sommes parfois obligés d’appeler la police. » @franceinfo. Légende image : Le secteur de la Rayée, à proximité des pistes de ski, est particulièrement impacté par la construction de chalets de tourisme. / © Michaël Martin/ France 3 Lorraine

#Media

► Manque crucial de diversité dans les rédactions. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Un Australien sur quatre est issu de l’immigration et parle une autre langue que l’anglais chez lui. Pourtant, si vous regardez la télévision australienne, vous aurez tendance à croire que l’Australien est un « hipster blond » originaire de Sydney ou des alentours. Pour la vedette de télé australienne Waleed Aly « il est grand temps d’avoir plus de diversité dans nos rédactions ». Diversité culturelle, mais surtout diversité des formations et des domaines d’expertise des journalistes. Interview de Méta-média lors de la conférence News Xchange 2019 à Paris. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#MédiaSocial

► Twitter monte une équipe pour créer des médias sociaux décentralisés. Cela faisait des années que Twitter était sur la défensive vis-à-vis des applications tierces, qui permettent d’accéder au réseau social depuis d’autres plateformes que celles proposées par l’entreprise. Mais son PDG Jack Dorsey souhaite désormais développer un protocole ouvert et décentralisé, dont Twitter ne serait qu’un utilisateur parmi d’autres. Il va pour cela monter une équipe de cinq architectes, designers et ingénieurs open source qui travaillera soit sur un protocole existant, soit en développer un nouveau. Jack Dorsey a expliqué cette décision dans une série de messages qui détaillent les principales critiques qu’il porte aux réseaux sociaux actuels. @Le_Figaro

#Future_Days

► Des ponts entre les mondes académiques et économiques pour la ville de demain. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, plus de la moitié des occupants de la terre, vit dans des zones urbanisées », notent les organisateurs des FUTURE Days, un événement qui réunit nombre d’acteurs pour se pencher sur la ville de demain. Trait d’union entre le passé et le futur, la ville peut-elle être durable, humaine, socialement inclusive avec la technologie au service de notre qualité de vie ? Comment peut-elle se transformer pour répondre à de nouveaux besoins, immédiats ou à long terme : grands travaux, méga-événements, ville éphémère ? Des questions qu’ont posé les initiateurs de cette troisième édition des FUTURE Days, organisée à la Cité universitaire Descartes, à Marne la Vallée.  @villeintelmag.

12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► La Terre se rapproche de « points de basculement » irréversibles. Les points de basculement, ou « tipping points » en anglais, sont aussi comparés à des « dominos climatiques », qui entraînent des répercussions en cascade. « Dès qu’un ou deux dominos climatiques sont renversés, ils poussent la Terre vers d’autres points de basculement », résume le professeur Will Steffen de la Australian National University à Canberra (Australie), co-auteur d’une note parue le 27 novembre dans la revue Nature et intitulée Climate tipping points : too risky to bet against. « Nous craignons qu’il devienne impossible d’empêcher cette rangée de dominos de tomber, poursuit-il dans un communiqué, ce qui pourrait menacer l’existence des civilisations humaines. » La perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. @usbeketrica. Légende image : Nordaustlandet, une île de Norvège située dans le Svalbard et couverte en majorité de glaciers. Photo : Shutterstock.

#Energie

► La ruée vers l’hydrogène. “Les plus pieux affirment qu’au commencement il y avait Dieu. Je leur réponds qu’au commencement, il y a avait de l’hydrogène.” D’un bon mot, le physicien américain Harlow Shapley laisse imaginer la place primordiale de l’hydrogène dans le fonctionnement de notre monde. Avec 92% des atomes, c’est tout simplement l’élément (H) le plus abondant de l’univers. Paradoxalement, cette ressource incontournable reste encore un territoire à explorer pour l’humanité. Aujourd’hui, il est utilisé principalement dans la production d’ammoniac ou le raffinage de produits pétroliers et de carburants. 74 millions de tonnes qui ne pèsent pas lourd face aux promesses futures. La combustion de la forme moléculaire de l’hydrogène H2 produit 3 fois plus d’énergie que l’essence à poids égal. Plus important encore : cette combustion ne produit que de l’eau ! En face des espoirs, les freins sont tout aussi importants. L’hydrogène est difficile à stocker et à transporter. 5% de l’hydrogène produit est réellement décarboné, la production s’appuyant encore aujourd’hui à 95% sur l’utilisation de ressources fossiles polluantes. Entre promesses et limites, nous avons imaginé trois scénarios pour le gaz miracle à l’horizon 2030. @WeAreLeonard.

► Alternative aux batteries dont le recyclage est loin d’être assuré, la pile à combustible, est l’une des solutions pour la transition énergétique. Cette technique, déjà utilisée pour les voitures et les vélos, le sera désormais pour les besoins industriels puisque qu’Hydrogène de France (HDF) vient d’annoncer la construction, dans la métropole bordelaise, de la première usine au monde de fabrication en série de piles à hydrogène de forte puissance. Cette usine qui va couter 15 millions d’Euros, sera capable de produire l’équivalent de 50 MW par an. @villeintelmag

#Ville

► Les Fabriques, le laboratoire qui veut concentrer l’intelligence urbaine. Pour le moment, l’écoquartier des Fabriques imaginé par Bouygues Immobilier et Linkcity ne compte que de vastes hangars hérités de la prospérité industrielle passée de Marseille. Mais dans trois ans, 8.000 habitants et des centaines d’entreprises et de commerces s’installeront sur ce territoire au nord de la ville. Après Smartseille, l’îlot démonstrateur d’Eiffage, inauguré il y a deux ans, ce programme est baptisé « Les Fabriques ». Il comprendra 250.000 mètres carrés de planchers, dont 170.000 pour 2.500 logements vue mer ou collines, des bureaux et des espaces de co-working (44.000 mètres carrés), des magasins de proximité (20.000 mètres carrés), mais aussi des écoles, des centres de formation, des résidences étudiantes, seniors et hôtelières, une médiathèque et une crèche. @LesEchos.

► Les applications citoyennes à l’assaut des villes. Un trou dans la chaussée ? Une terrasse qui gêne les passants ? Un tag ? Un lampadaire en panne ? Une décharge sauvage ? Une épave de deux-roues ? Autant de problèmes qui, s’ils ne sont pas traités rapidement, irritent les citoyens. D’où l’engouement des maires pour les applications mobiles de signalement que leur proposent les civic techs. Parmi ces dernières, on trouve des jeunes pousses qui ont joué un rôle pionnier sur ce marché avant de passer la main. « Quand on a lancé Jaidemaville en 2014 et proposé aux mairies de souscrire à notre service, on se heurtait parfois aux services techniques qui craignaient d’être débordés par les remontées. Et la lourdeur des appels d’offres, les délais de paiement n’arrangeaient pas les choses », se souvient Baptiste Yvenat, qui a mis son application en « sommeil commercial » pour se tourner avec plus de succès vers les applications de signalement facilitant la gestion immobilière. @LesEchos.

► Toronto : la smart city fait polémique. En 2001, l’organisme public Waterfront Toronto naît de la volonté conjointe des autorités de la métropole, de l’Etat de l’Ontario et du Canada de revitaliser une zone inondable de 100 hectares sur les bords du lac Ontario. Objectif : construire de nouveaux quartiers attractifs dans une métropole en pleine expansion. Durant presque vingt ans, l’organisme ne cesse, en partenariat avec les entreprises, de verdir la rive de l’Ontario et d’y construire de nouveaux logements, bureaux et commerces estampillés développement durable. Jusque-là rien que de très banal. Mais après avoir équipé ce territoire en fibre optique à haut débit, stimulé les débats participatifs en ligne pour coconstruire les décisions les concernant avec les habitants, associations et entreprises, Waterfront Toronto entend s’ouvrir davantage à l’innovation urbaine. Pour ce faire, l’organisme s’associe en 2017 avec Sidewalk Labs, qui fait dialoguer des spécialistes des nouvelles technologies, de l’urbanisme et de l’architecture. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Santé

► Désertification médicale en Ile-de-France : le cri d’alarme des médecins spécialistes. « La situation est médicalement préoccupante car nous avons perdu beaucoup de spécialistes mais elle est surtout alarmiste car la pyramide des âges de ces spécialistes ne cesse d’aller vers le haut. » Ce cri d’alarme est celui d’Alexandre Grenier le directeur de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) médecins libéraux d’Ile-de-France. Un sentiment partagé par le dermatologue Luc Sulimovic qui va prendre ce jeudi la tête de l’équipe de soins spécialisés en dermatologie-vénéréologie. Cette association permettra aux médecins généralistes, via une plate-forme, de trouver le dermatologue compétent dans un domaine précis, disponible et le plus près possible du lieu de résidence du patient. @le_Parisien

#MediaSocial

► Twitter veut dynamiter les réseaux sociaux. C’est une petite bombe qu’a lancée mercredi Jack Dorsey, le patron fondateur de Twitter. Dans une série de messages sur le site de microblogging, il décrit un nouveau projet, Bluesky, susceptible de changer fondamentalement la façon dont fonctionnent les réseaux sociaux. « Twitter finance une petite équipe indépendante de cinq architectes, ingénieurs et designers open source pour développer un standard ouvert et décentralisé pour les médias sociaux, écrit ‘@jack’. L’objectif est pour Twitter d’être à terme un client de ce standard. » En clair, l’entreprise ne veut plus dicter à elle seule les règles de fonctionnement de sa plate-forme. Demain, grâce à un cadre standardisé dont le code informatique sera public, n’importe qui pourrait créer sa propre version de Twitter. Ces multiples services seraient interopérables, y compris avec celui du groupe californien. @LesEchos.

#Journalisme

► L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les journalistes ? L’intelligence artificielle fournit déjà une aide à la rédaction d’articles de type compte rendu de match ou résultats d’élections. Mais cela pourrait-il aller plus loin ? Il existe déjà des robots présentateurs de journaux en Chine et les récents exemples de « deepfake », ces vidéos où l’on fait dire à des personnes des paroles qu’elles n’ont pas prononcées, sans que la supercherie soit détectable à l’oeil nu, ont semé le trouble sur la toile. La machine apprend désormais à lire et à écrire. L’un des leaders mondiaux de solutions d’intelligence artificielle dédiées à la génération de langage naturel, Yseop, est franco-américain. Face aux craintes que tout cela suscite, l’entreprise se veut rassurante sur les limites de la machine qui jamais, selon elle, ne sera aussi créative que la plume de l’humain. @LesEchos.

#IA

► Inégalités, préjugés: des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice « sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés », estiment les chercheurs. @frenchWeb.

► Des chercheurs appellent à réguler l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle « augmente les inégalités » dans le monde, et son déploiement devrait être soumis à une régulation stricte, notamment pour les technologies sensibles comme la reconnaissance faciale, d’après un rapport publié jeudi par des chercheurs. Le AI Now Institute de l’université de New York (NYU) met en avant les premières conséquences négatives des technologies dites d’intelligence artificielle, de plus en plus présentes dans la vie quotidienne. Des systèmes d’IA (collectes et analyses de données à grande échelle, automatisation des processus, apprentissage autonome des machines…) sont mis en place dans des secteurs comme la santé, l’éducation, le recrutement ou encore la justice «sans garde-fous ni structures de contrôles appropriés», estiment les chercheurs. @journalmetro.

#28Minutes_Arte

► L’Europe plus verte ? (12/12/2019). La Commission européenne a présenté son « pacte vert » : l’Europe, fer de lance d’une mondialisation écologique ? Mercredi 11 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a détaillé les propositions de son « Pacte vert », une feuille de route climatique destinée à faire de l’Union européenne le premier continent à adopter l’objectif de neutralité carbone en 2050. Il prévoit de créer une « taxe carbone » aux frontières de l’Europe en 2021, afin d’éviter la concurrence déloyale. La Commission souhaite également revoir les objectifs que s’est fixés l’Union européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre. À l’horizon 2030, elles devraient être réduites non plus de 40%, mais de 50%, selon les prévisions du pacte. Mais nombre de pays européens et du reste du monde se montrent encore frileux voire critiques envers ces propositions. L’Europe peut-elle imposer ses normes au reste du monde ? On en débat dans « 28 Minutes ».

11 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Le plus grand pari de l’histoire de l’humanité. Nous sommes désormais convaincus qu’il faudra sauver le climat et la planète avec. C’est une avancée majeure. Sauf que nous ne nous donnons pas les moyens de cette ambition. Cette fois-ci, il n’y a aucun doute. Greta Thunberg est la personnalité de l’année 2019. Il est certes possible de débattre indéfiniment des vertus et des défauts de la jeune Suédoise. Mais elle incarne mieux que quiconque la prise de conscience écologique de l’Europe. Cette Europe qui accueille la 25e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, initialement prévue en Amérique du Sud, après avoir lancé des émissions massives de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle du XIXe siècle. @LesEchos. Légende image : En 1972, le rapport du Club de Rome commandé à des chercheurs du MIT pointait l’impact de l’activité économique sur le climat. Photo : Rodger Bosch / AFP.

#Agriculture

► Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient d’annoncer que 36 produits phytosanitaires à base de glyphosate ne pourront plus être utilisés en France à compter de fin 2020, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Dijon (Côte-d’Or) expérimente depuis plusieurs années des systèmes agroécologiques pour s’en passer. Dans la ferme expérimentale de Dijon, les chercheurs de l’INRA ont planté des haies et des arbres, des bandes enherbées ou fleuries ont été semées pour étudier la régulation biologique. Une des innovations de ce projet est d’associer les professionnels au projet. C’est ce qu’on appelle la science collaborative. Le principal enjeu de cette expérimentation est d’aider des agriculteurs à sortir d’une impasse. En France, comme dans le monde, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de ne plus labourer, ils sèment directement. Cette agriculture dite de conservation des sols favorise la richesse organique des sols. @franceinfo.

► L’algoculteur au service de la ville ? Au sujet de l’agriculture, les images d’Epinal dépeignent un monde de machines agricoles et de ruminants paisibles. Si les vastes champs de blé et de luzerne font partie de l’imaginaire collectif, nous sommes peu habitués à la culture des algues. Pas encore, faudrait-il préciser. Relativement anonyme et spécialisée, l’algoculture formule d’étonnantes promesses. Des secteurs aussi variés que l’alimentation, les cosmétiques, la médecine, ou la construction défrichent aujourd’hui une multitude d’applications. En ville, ces petits organismes aquatiques – et particulièrement les micro-algues – laissent imaginer des solutions de dépollution, de production de matériaux ou d’agriculture urbaine. Afin de percer leurs secrets, nous avons échangé avec Olivier Lépine, directeur général d’Algosource, et Antoine Simon, ingénieur de VINCI Construction Grands Projets et intrapreneur VINCI spécialisé dans la captation du CO2 à partir de biomasse algale. @WeAreLeonard.

#Ville

► Et si vous aidiez Ville Intelligente à aller plus loin ? Le concept de Smart City répond à un besoin : celui de repenser l’organisation des territoires urbains et ruraux afin qu’ils puissent répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux qui s’imposent et qui modifieront durablement notre société. Très motivés par cette notion de territoire en mouvement, technologique, humain, respectueux de l’environnement, nous avons créé en janvier 2017 le magazine « Ville Intelligente Mag », devenu en deux ans un des acteurs majeurs de la Smart City. @villeintelmag.

#Transport

► Les automobilistes du Tarn testent un guidage lumineux intelligent sur une route dangereuse. es usagers qui empruntent la RD 612 entre Castres et Albi connaissent bien le danger à l’approche du virage de Puech Auriol. Un long virage serré en haut d’une côte, particulièrement accidentogène les jours de pluie et la nuit. Le Conseil départemental a mis en place un dispositif lumineux permettant d’accompagner les conducteurs dans ce virage et améliorer la sécurité sur cette route dangereuse. Le principe : 1/ un radar en amont du virage détecte l’arrivée d’un véhicule, 2/ l’envoie des informations à un boîtier programmé, 3/ les plots disposés au sol s’allument et 4/ en fonction de la vitesse du véhicule le virage s’éclaire. @franceinfo.

#Habitat

► Le BTP, champion de la pollution ? D’après le ministère de la Transition écologique et solidaire, le secteur du bâtiment a généré 227,5 millions de tonnes de résidus polluants en 2014, ce qui représente 75 % des déchets produits en France. 45 % de la consommation énergétique et 27 % des émissions de CO2 dans notre pays lui ont été attribuées en 2018. Bref, le BTP est le champion toutes catégories de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Pour corriger le tir, le secteur tâche de tendre vers plus d’écoresponsabilité. Mais le défi est de taille. Outre les millions de bâtiments récents et anciens qui nécessitent une rénovation énergétique, il faut également innover dans la construction des logements neufs, mettre au point de nouveaux matériaux et rendre l’ensemble des chantiers moins polluants. progressivement vu le jour. @LADN_EU.

#Environnement

► Le naufrage du pétrolier Erika expliqué en infographie. 3D et animation. Le 12 décembre 1999, le pétrolier Erika sombrait au large de la Bretagne en se brisant en deux parties. Il s’en est suivi une marée noire qui a pollué les côtes françaises le long de l’Atlantique pendant plusieurs mois. Pourquoi, comment l’Erika a-t-il coulé ? Découvrez nos infographies. L’Erika quitte le port de Dunkerque le 9 décembre 1999 avec à son bord 31 000 tonnes de fioul lourd. Le fioul lourd est un produit résiduel du raffinage du pétrole, particulièrement visqueux à basse température. Ce carburant était destiné à être brûlé dans la centrale thermique de Livourne, en Italie. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La 5G : un gâchis environnemental… qu’on déploie à vitesse grand V. La 5G nous promet l’accès à plus de numérique alors que les études appellent à stopper notre consommation de contenus virtuels qui s’avère très polluante. En parallèle, l’ONU dans son dernier rapport publié à l’occasion de la COP25 rappelle l’urgence à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % par an entre 2020 et 2030 pour éviter la catastrophe. A priori, ces deux projets de société ne font pas vraiment la paire. Des associations dont Agir pour l’Environnement et Priartem appelaient en octobre 2019 à un moratoire sur la 5G, estimant que la technologie fera « basculer la planète et la société dans un monde aux conséquences hors de contrôle ». Leur principal argument est sanitaire, ils craignent la nocivité des ondes électromagnétiques, mais l’impact environnemental de la 5G fait aussi partie de leurs inquiétudes. Opposer si brutalement 5G et protection de la planète n’est pourtant pas si évident. Car l’un des intérêts de la 5G est justement d’être moins énergivore que les précédentes générations de réseau mobile. A lire aussi : Elle inquiète, mais a-t-on raison de détester la 5G ? @LADN_EU.

► Vienne : les cagnottes numériques au secours des agriculteurs en difficulté. Le suicide est la deuxième cause de mortalité dans le monde agricole, une profession particulièrement touchée par ce problème, la surmortalité par suicide y est  de 20 à 30% supérieure aux autres professions. Il faut dire que les difficultés des agriculteurs sont de plus en plus grandes : baisse des prix du lait ou de la viande, hausse de celui des aliments, ou de l’essence et pour beaucoup « l’agribashing », ce sentiment de ne pas être aimés par la population. @franceinfo.

#Finlande

► Sanna Marin, Première Ministre finlandaise depuis le 11 décembre a déclaré après son investiture : « Nous voulons construire une société qui soit socialement, économiquement et écologiquement durable. Nous voulons renforcer l’égalité, l’éducation et les compétences. Nous voulons que la Finlande soit un pays où chaque enfant puisse devenir ce qu’il veut et où tout le monde puisse vivre et vieillir en toute sécurité et avec bonheur. Nous allons être actifs dans l’Union européenne et dans le monde ». A 34 ans, elle est la plus jeune dirigeante d’un gouvernement finlandais qui comprend 19 ministres dont 12 femmes.

#28Minutes_Arte

► À la rescousse des paysans (11/12/2019). Il vient à la rescousse des paysans désespérés. Patrick Bougeard a été agriculteur pendant presque trente ans. Dans les années 1980, alors à la tête d’une exploitation laitière dans le bassin rennais, il rencontre des difficultés financières qui le conduisent à faire une grève de la faim. Loin d’être le seul à lutter pour s’en sortir, il rejoint en 2006 Solidarité Paysans comme coordinateur régional, association dont il est devenu le président en 2013. Ce qu’il constate est alarmant : le niveau d’endettement est de plus en plus élevé et les problématiques psychosociales envahissent la vie quotidienne des agriculteurs. Patrick Bougeard vient témoigner dans « 28 Minutes ».

10 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Un million d’arbres : quand la ministre de l’environnement rend hommage à une association de Montpellier. C’est une reconnaissance qui vient saluer un engagement et une motivation sans failles : dans une courte vidéo, la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a rendu hommage au travail de l’association montpelliéraine 1 million d’arbres. L’association, créée en 2017 et présidée par Jean-Paul Wabotaï, entend sensibiliser le grand public à la préservation de l’environnement contre le changement climatique. Son objectif : planter un million d’arbres en France d’ici 2020. @franceinfo. Légende image : Photo d’illustration / © IP3 Press / Maxppp.

#Climat

► Les villes peuvent-elles relever le défi climatique, La lutte contre le réchauffement climatique s’est imposée au sommet des urgences environnementales, mais les actes suivent encore trop peu les intentions. Et si les villes, davantage que les Etats ou les instances internationales, étaient idéalement placées pour relever le défi ? L’effort est urgent, impérieux. Qui s’en saisira ? Les institutions nationales et supranationales pèchent jusqu’ici par inertie. Les citoyens, colibris infatigables ou indifférents fatigués, n’ont qu’un pouvoir limité. En France, leurs « éco-gestes » ne peuvent contribuer qu’à 25 % environ des réductions d’émissions de gaz à effet de serre, selon l’étude « Faire sa part » du cabinet Carbone 4. Le reste devra venir des entreprises et des institutions… @WeAreLeonard

#Ecole

► Les écoles du Val-d’Oise passent au numérique. Développer l’usage du numérique. C’est l’objectif de l’opération lancée par le syndicat mixte Val-d’Oise Numérique avec la mise en place d’un espace numérique de travail à destination des élèves. Cette expérimentation, financée intégralement par Val-d’Oise Numérique et encadrée pédagogiquement par les services départementaux de l’académie de Versailles, a été lancée à la rentrée des vacances de la Toussaint. A ce jour, plus de 500 écoles de 75 communes peuvent utiliser la plate-forme. L’objectif premier est de préparer tous les élèves et les parents à l’usage d’un espace numérique de travail avant l’entrée au collège, où il est généralisé. A l’échelle départementale, ce projet vise à lutter contre la fracture numérique. @LesEchos.

#IA

► La Finlande veut former 1 % des Européens à l’intelligence artificielle. C’est un défi national qui va devenir un pari à l’échelle du continent : la Finlande a annoncé mardi à Bruxelles son intention de former gratuitement 1 % des citoyens européens aux bases de l’intelligence artificielle. L’objectif peut sembler ambitieux, mais il a déjà été atteint dans ce pays de 5,5 millions d’habitants, grâce à un cours en ligne intitulé « Elements of AI », lancé en mai 2018 par l’Université d’Helsinki. Disponible à l’origine en anglais et en finnois, ce programme rassemble toutes les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. @LesEchos.

#Ville

► Hô Chi Minh City : ville où la mobilité urbaine est préoccupante. Avec un parc de plus de 10 millions de scooters et autres motocyclettes, pour une population de 12 millions d’habitants, la capitale du Sud Vietnam, Hô Chi Minh City, ex-Saïgon, ne brille pas par la qualité de son air. Malgré les efforts des gestionnaires de cette mégapole, poumon économique du pays, avec notamment la construction d’un métro, il reste encore beaucoup à faire. « Depuis les années 1990, Hô Chi Minh-Ville connaît un fort développement économique avec une croissance annuelle moyenne de 9,5 % du PIB régional. Ce développement tant urbanistique et économique qu’industriel s’accompagne mécaniquement d’une dégradation de l’environnement qui préoccupe les autorités », explique le Consulat Général de France à Hô Chi Minh City.@villeintelmag.

#28Minutes_Arte

► Avec le cinéaste Suhaib Gasmelbari (10/12/2019). L’invité principal de cette émission internationale est le Soudanais Suhaib Gasmelbari dont le premier long métrage, « Talking About Trees », sort en salles. Il commente l’actualité : la rencontre entre le président russe et son homologue ukrainien à Paris, pour tenter de relancer le processus de paix en Ukraine, ainsi que la réforme des retraites, dont la mobilisation contre le projet ne faiblit pas.

09 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► De la Provence au monde entier : ITER ou l’énergie du futur. Créer l’énergie du futur et la mettre à la disposition de tous, tel est projet d’ITER implanté à Saint-Paul-lès-Durance. ITER signifie en anglais International Thermonuclear Experimental Reactor, en français le réacteur thermonucléaire expérimental international. ITER c’est aussi le chemin en latin. C’est même le plus grand projet scientifique international. Il rassemble 35 pays pour reproduire, sur terre, l’énergie qu’on trouve dans le soleil et les étoiles. Le but est de mettre de l’énergie à la disposition de tous. Les combustibles de la fusion sont disponibles dans l’eau de mer et dans la terre. On est loin des problématiques des énergies fossiles comme le pétrole ou l’uranium. ITER obtiendra des réactions de fusion à partir de deux isotopes de l’hydrogène, le deutérium (dans l’eau de mer) et le tritium (dans la terre). La réaction de fusion aura lieu dans cette chambre à vide. Les particules vont se transformer, à grande vitesse. Elles se rencontrent et s’agrègent pour former un atome plus lourd. @franceinfo.  Légende image : Le site d’ITER à Saint-Paul-lès-Durance. Photo de Drone faite Riche July / Platform.

#Ville

► Barcelone, une ville intelligente À Barcelone, en Espagne, même les lampadaires ont des oreilles électroniques. Si les clients des terrasses voisines sont trop bruyants, eh bien les lampadaires lancent l’alerte pour prévenir les gens qu’ils font trop de bruit. « L’été, nous vivons dans la rue et cette initiative est très positive pour les voisins », explique une riveraine. De quoi faire baisser la tension entre les gens. L’objectif est que les personnes sur les terrasses se rendent compte qu’elles sont trop bruyantes. Comme cela, la police n’a pas besoin d’intervenir. Souvent considérée comme la ville la plus intelligente d’Europe, Barcelone prouve que la technologie bien utilisée peut améliorer le quotidien. @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En Chine, plus de limite pour la reconnaissance faciale. À retenir cette semaine : – La France se dote d’un comité d’éthique sur le numérique ; – Le côté obscur du recyclage des déchets électroniques ; – Jolie carte interactive du @nytimes sur la pollution des grandes villes ; – Amazon : aucune firme n’est jamais autant entrée dans la vie des gens et comme exemple : Baltimore ; – En Chine, il faut se faire prendre en photo pour pouvoir acheter un smartphone.

#Reconnaissance_Faciale

► Chine & Reconnaissance faciale – La Chine et les États-Unis franchissent une étape décisive en terme de reconnaissance faciale. Des scientifiques chinois au Xinjiangutilisent des échantillons de sang de Ouïghours détenus pour développer une technologie qui permettrait de recréer l’image d’un visage à partir de son ADN. Une nouvelle appli de reconnaissance faciale peer to peer a été créée par le bureau de police de Guangzhou. Les géants de la surveillance technologique chinoise proposent de nouveaux standards internationaux pour la reconnaissance faciale à l’ONU. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, le département de la Sécurité intérieure veut faire appliquer le scan de visage dans les aéroports aux citoyens américains, une procédure auparavant réservée aux ressortissants étrangers. @metamedia.

#Algorithmie

► « Intégrer l’éthique dans les algorithmes soulève des défis titanesques ». Deux chercheurs de Télécom Paris, David Bounie et Winston Maxwell, décrivent dans une tribune au « Monde » les solutions concrètes à apporter aux risques de discrimination que peuvent générer les algorithmes des plates-formes. Trois mois après le lancement de la carte de crédit Apple en août 2019 aux Etats-Unis, le cofondateur d’Apple Steve Wozniack accuse le service de discriminer les femmes en leur attribuant des lignes de crédits dix fois inférieures à celles des hommes ! La raison ? L’algorithme détermine automatiquement la ligne de crédit. Oui, d’accord, mais quelle est l’explication ? Steve Wozniack et sa femme attendent toujours la réponse… De plus en plus d’exemples dans la justice, la santé, l’éducation et la finance, montrent que les outils d’intelligence artificielle (IA) ne peuvent être déployés sans contrôle dans des systèmes de sécurité ou d’accès à des ressources essentielles au risque de généraliser des biais, potentiellement discriminatoires, difficiles à interpréter et pour lesquels aucune explication n’est fournie aux utilisateurs. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

► 28 Minutes Les algorithmes décryptés. Algorithmes : elle nous ouvre les portes du futur. « Je veux être pour les autres jeunes filles ce rôle modèle féminin auquel je n’ai pas eu la chance d’être exposée durant mon parcours. » Et le parcours d’Aurélie Jean a de quoi inspirer : ENS Cachan, École des Mines, Université d’État de Pennsylvanie et le célèbre MIT. Classée parmi les 40 Françaises qui comptent en 2019, la docteure en science, entrepreneure et experte en biomécanique numérique souhaite promouvoir les sciences auprès de tous. Experte en codage, elle décrypte, tout en pédagogie, les algorithmes dans son ouvrage « De l’autre côté de la Machine ». Aurélie Jean est notre invitée.

#IA

► La vague de l’IA est-elle terminée ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Depuis quelques mois sévit une petite musique récurrente et parfois redondante: l’IA n’existe pas (Luc Julia en février 2019), les startups de l’IA ne font pas d’IA (étude MMC Venture en mars 2019), l’IA cache un esclavagisme moderne de la labellisation des données (reportage de Cash Investigation en septembre 2019), l’IA ne fonctionne pas sans ceci ou cela (données et compétences), le projets d’IA n’aboutissent pas dans les entreprises, l’IA est une escroquerie et l’IA est surtout dangereuse, exemple en date, l’interdiction de la reconnaissance faciale dans certaines villes (à San Francisco en mai 2019 et à Portland en décembre 2019). On pourrait extrapoler tout cela en prévoyant que l’IA serait quasiment sur une pente glissante, avec largement de quoi entrer dans un troisième hiver de l’IA après ceux des années 1970 et des années 1990. Pour savoir si l’IA était toujours dans l’air du temps, j’ai fait un petit tour chez Google Trends. On peut y constater sur les termes clés du domaine que l’intérêt sur le sujet a bien grandi entre 2016 et 2018 et que l’on est arrivé depuis à un certain plateau. Lire la suite de l’article sur le site @frenchweb.

#Climat

► Ils sont les sentinelles du réchauffement climatique, les guides de haute-montagne vont voir leur métier totalement chamboulé dans les prochaines années. Pour le guide de haute-montagne Georges Unia, membre du Syndicat national des guides de montagne (SNGM), « on va devenir des passeurs. Il va falloir qu’on fasse comprendre qu’on est tous responsables et qu’on doit tous protéger cet univers ». @franceinfo

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Territoire

► Le Pont de Normandie à saute-moutons… Photo vue sur le site de France 3 Normandie (© CC / Flickr).

#Transport

► Automobile : la Californie, champ de bataille du « zéro émission ». C’est une étonnante querelle qui se joue autour de la voiture propre et dont la Californie constitue la toile de fond. Elle voit s’affronter le président Donald Trump et son administration alliés à un groupe de constructeurs – dont General Motors (GM), Fiat-Chrysler, Toyota, Nissan, Hyundai-Kia –, d’une part, et l’Etat de Californie associé à un quatuor d’industriels rivaux – Ford, BMW, Volkswagen, Honda –, d’autre part. Depuis les années 1970, en vertu d’une dérogation fédérale, la Californie dispose de son propre système d’incitation au développement des véhicules propres et de régulation des émissions de gaz polluants ou contribuant au réchauffement climatique.Ainsi la Californie a imposé à tout constructeur qui veut y être immatriculé de produire des véhicules électriques ou électrifiés. Ainsi, Fiat-Chrysler fabrique, uniquement dans le but d’être présent dans l’Etat, une Fiat 500 électrique absolument non rentable. Le Golden State a en outre ses propres taxes sur l’essence et des objectifs de réduction de consommation des véhicules plus sévères que ceux de l’EPA. @lemondefr.

#Agriculture

► A Asnières : j’peux pas, j’ai aquaponie. C’est pour le moins surprenant : depuis cet été, la ville des Hauts-de-Seine héberge en son cœur un élevage de truites, qui fonctionne en symbiose avec des cultures hydroponiques de fruits et d’herbes aromatiques. Tout en proposant en circuit ultracourt des produits frais, le site remplit également un rôle pédagogique. @libe.

#Réseau_5G

► Revue de liens : – Le point sur la 5G ; – Ces journalistes qui deviennent communicants : les allers-retours entre les deux professions se banalisent ; – La Tech face au défi climatique ; – Le réseau 5G de T-Mobile est déjà disponible aux États-Unis ; – La 5G pourrait augmenter les ventes de smartphones, selon un sondage de Deloitte ; – Comment 5G va changer tout ce que l’on sait sur l’informatique mobile ; – Les tendances UX Mobile pour 2020 ; – La 5G : une opportunité pour créer des expériences immersives ; – La 5G en France: vers un démarrage en juin 2020.

#IA

► L’intelligence artificielle est un vieux mythe. La plupart de ses technologies datent des années 50. Et environ tous les 20 ans on s’excite sur elle pendant quelques années et puis après on s’intéresse à autre chose. On appelle ça les « hivers de l’IA ». En ce moment on serait plutôt dans l’été donc, voyez vous. Mais certains se demandent si l’hiver n’est pas proche. Pourquoi ? Parce que malgré la puissance démesurée dont ils bénéficient désormais (merci l’empreinte carbone, au passage) et des volumes abondants de données (un peu sexistes et racistes toutefois), les robots sont toujours aussi cons qu’avant. C’est juste qu’ils réfléchissent plus vite. En résumé, ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle a l’air intelligente qu’elle l’est. Lire l’article de Benoît Raphaël, co-fondateur de Trendsboard et du média robot Flint, sur le site @FranchWeb

► Intelligence artificielle : des téléphones qui lisent sur les lèvresDes chercheurs américains de Google et d’AliBaba en Chine ont mis des systèmes au point permettant au téléphone de lire sur les lèvres. Cela permettra de dicter quelques chose en silence. Il n’y aura même pas besoin de chuchoter puisqu’il va vous comprendre, en lisant sur les lèvres, grâce à la caméra en façade. @europe1.

#Citation

► « Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée », écrit Albert Camus, en 1947 dans son roman « La Peste ».