06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 5 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Les énergies renouvelables ne dépendent (presque) pas des terres rares. Dans notre apathie collective face à la crise climatique, plus urgente que jamais, on ne pourra au moins pas blâmer les terres rares. Un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) paru en novembre conclut d’abord que ces terres rares ne sont pas si rares que ça et surtout que les énergies renouvelables ne les utilisent quasiment pas et sont donc peu vulnérables à d’éventuelles difficultés d’approvisionnement de ces matériaux. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

► Réutilisation de l’énergie, construction intelligente… La ville du futur devient plus économe. La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. Oui, la ville de demain peut-être économe ! @usinenouvelle.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! » Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Ville_intelligente_en_cinq_épisode

► La ville du futur doit intégrer le fait que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables, et que sa croissance ne doit donc pas anéantir ces ressources. Elle doit veiller à consommer le plus d’énergies renouvelables possible, voire à être positive en matière de production d’énergie. Dans le domaine des transports, de nombreuses initiatives voient le jour. La ville de demain peut-être économe. Le site d’Usine Nouvelle aborde cette problématique en cinq episodes :

Episode 1 : Des projets numériques pour rendre la ville intelligente et économe. Les projets numériques innovants contribuent à réduire les dépenses des collectivités territoriales, notamment par un suivi efficace des consommations énergétiques. L’évaluation des impacts n’est pas toujours précisément réalisée dans les collectivités porteuses de projets intelligents. Plusieurs études récemment menées ou en cours de réalisation visent à les mesurer dans leur globalité.

Episode 2 : Le label qui rend les bâtiments éco-responsables. L’analyse des expérimentations menées depuis 2016 sous le label E+C- pointe la difficulté à articuler performance énergétique et faible empreinte carbone. Retours d’expérience.

► Episode 3 : L’électricité en circuit court, un vrai courant alternatif. Produire de l’électricité renouvelable offre aux territoires une autonomie théorique. S’assurer qu’elle est consommée localement permet d’aller au bout de la logique. Les propriétaires de toitures photo-voltaïques consomment eux-mêmes une forte proportion de l’énergie produite, puis trouvent des voisins intéressés par le restant.

► Episode 4 : Les véhicules électriques se rechargent… aux lampadaires. Plutôt que de réaliser de nouveaux travaux de génie civil, intégrer des bornes de recharge aux lampadaires déjà connectés au réseau électrique est une option séduisante. Les villes denses sont en première ligne pour accueillir ce type d’installations. Gare surtout à s’interroger sur les besoins réels des usagers pour que le service soit utilisé.

► Episode 5 : Strasbourg, pionnière de la mobilité décarbonée. Précurseur en matière de mobilité durable, la capitale alsacienne continue à avancer dans la décarbonation.

#Ville

► Données, partenariat, compétences, le trio gagnant pour la Ville du futur. Cette année encore, La Gazette des communes, Le Moniteur, L’Usine Nouvelle et L’Usine Digitale se sont associés, avec le soutien de Birdz, pour interroger leurs lecteurs sur le sujet transversal de la ville du futur. Répondant aux mêmes questions, entreprises de construction, industriels et collectivités révèlent des visions différentes d’un projet qui les impacte tous. Au final, l’enquête montre trois choses, selon Jacques Priol, président de la société de conseil Civiteo et auteur notamment de « Le Big Data des territoires : les nouvelles stratégies de la donnée au service de l’intérêt général » : « d’abord, que la data est un sujet à part entière, au cœur des enjeux. Ensuite, que cet enjeu sera traité grâce à de nouvelles formes de partenariat public-privé. Enfin, qu’il est indispensable que les collectivités se dotent d’une vision stratégique et managériale du sujet ». @Lagazettefr

► Entretien avec Wilfrid Petrie, le directeur général adjoint d’Engie. Le groupe français œuvre aujourd’hui dans des champs très divers pour bâtir la ville de demain : mobilité, gestion intelligente de l’énergie, construction de jumeaux numériques sur-mesure, ces logiciels intégrant l’ensemble des données d’un territoire pour pouvoir projeter des scénarios, mais aussi sur le marché de la safe city, déclinaison sécuritaire de la smart city. Lire l’article « La ville du futur évolue vers la green city, la safe city, mais aussi l’attractive city », estime Wilfrid Petrie, directeur général adjoint d’Engie.  @usinenouvelle & @Lagazettefr.

► Résiliente, économe, connectée, accessible, citoyenne et sûre : la ville du futur est une ville durable Innovations « à visage humain ». Elles sont le futur de l’humanité. En 2050, c’est-à-dire demain, 70% de la population vivra dans des zones urbaines, contre environ 50% aujourd’hui. Un bouleversement démographique majeur, alors même que la planète est confrontée à un défi climatique vital. Aux centaines de millions de femmes et d’hommes qui viendront peupler les cités de demain, il faudra proposer des innovations « à visage humain », pour que ces gigantesques espaces collectifs incarnent l’espoir – et non la démesure. Déjà, acteurs publics et privés œuvrent pour bâtir des cités résilientes, inclusives, économes, sûres. C’est l’objet de ce nouveau numéro de la Ville du futur, réalisé par les journalistes de quatre grandes rédactions, « La Gazette des communes », « Le Moniteur », « L’Usine Nouvelle » et « L’Usine Digitale » que de vous présenter les ambitions et les réalisations que portent entreprises et collectivités. Pour la deuxième année consécutive, nous avons mené une enquête exclusive auprès de 600 d’entre elles.  Lire la suite de l’article sur le site @LUsineDigitale.

► Pourquoi le projet de « smart city » de Google à Toronto déchaîne les passions. Sur l’échiquier, moult forces en présence se sont positionnées ces deux dernières années : une ville qui se veut pionnière en matière de ville intelligente, un acteur privé qui a revu ses prétentions à la baisse après avoir proposé un projet dépassant largement la commande initiale, quelque 1 500 pages à l’appui, et une opinion publique qui a vu émerger en son sein une très forte opposition au projet. Craintes sur la privatisation de l’espace public, sur l’omniprésence des capteurs de données dans la ville, et sur l’utilisation qui en serait générée… Au fil des mois, le « projet Google » a fait sa mue, pour tenter de coller aux attentes de ce qui constituerait une gouvernance inédite : Sidewalk Labs avait par exemple proposé la création d’un « Civic Data Trust », un tiers de confiance indépendant et responsable des données produites, ce qui n’a pas finalement pas été retenu dans le nouveau projet auquel Waterfront Toronto a donné son aval. Lire la suite de l’article sur le site @usinenouvelle.

#Exposition

► « Contrôle Z » : quand les artistes photographes s’interrogent sur nos libertés face aux réseaux numériques. Contrôle Z, c’est le nom de cette exposition visible dans l’ancienne prison de Guingamp. Dans les photographies présentes, la même interrogation : comment nos libertés individuelles sont surveillées par les outils de contrôle numérique qui nous entourent aujourd’hui et s’immiscent dans nos vies sans en avoir l’air. Des millions d’attitudes, chaque instant scruté, analysé par des algorythmes à la vitesse de la lumière ! « Jérôme Sother, commissaire de l’exposition explique : Je me suis intéressé à tous les artistes qui utilisent les images d’internet puis particulièrement à ceux qui y oppose une résistance et qui se questionnent sur la manière dont sont produites ces images et à quoi elles servent. » Le pionnier dans le domaine est l’américain Jeff Guess. En 1993, il s’offre sa photo de mariage grâce à une image d’un radar de police lors d’une infraction pour excès de vitesse. @franceinfo.

04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Habitat

► Et si demain on habitait sur la mer ? Une réalité dans les pays nordique, « la maison qui flotte » peut l’être en France. Ainsi à Gruissan, dans l’Aude, il sera même possible, dès février, de passer la nuit dans de petits appartements flottants, amarrés au port de plaisance par des cordages. En 2021, une trentaine de ces logements sur l’eau, « avec tout le confort d’une maison », seront installés dans le port. @20minutes. Légende imageDes lofts sur l’eau, dans le port de Gruissan, dans l’Aude. Photo : Jean-Michel Deguine / Alliance Plaisance.

#RER_à_50_ans

► Le R.E.R a 50 ans. Une série documentaire difusée sur le site @franceculture. Le 12 décembre 1969, le dernier train à vapeur quitte la gare de la Bastille en direction de Boissy-Saint-Léger. Quelques heures plus tard, il est remplacé par le premier RER A depuis la toute nouvelle gare de la Nation, inaugurée en grande pompe. Il y a cinquante ans, la région parisienne entrait dans la modernité et les trains du RER parcourent quotidiennement l’Ile de France, transportant 2,7 millions de voyageurs par jour. Episode 1 : Du train de banlieue au Réseau Express Régional. KNUT, PRUT, GOTA, PAPY, ou l’épopée du RER.

► Episode 2 : Des stations comme des villes souterraines. Déambulation sonore dans les dédales du RER façon seventies où l’on retrouvera les igloos et la voute céleste d’Auber, les confessionnaux de Nation et le Midnight Express de la Défense. « A la gare de La Défense, on a là plusieurs éléments du capitalisme contemporain : le centre commercial, les réseaux de transports, le quartier de gratte-ciel et le tout fonctionnant ensemble de manière circulaire », explique Maryne Buffat, sociologue, co-auteurs « Les passagers du RER ».

► Episode 3 : RER A, des guingettes aux villes nouvelles. Depuis le château de la belle au Bois Dormant à Marne-la-Vallée jusqu’aux terrasses du château de St Germain-en-Laye, une traversée est-ouest à bord du RER A, comme une réminiscence des trains de loisirs du XIXe siècle… « L’idée, avec la création du RER A, c’était d’essayer de décharger un maximum le trafic à Saint-Lazare, c’était aussi de desservir les nouveaux quartiers, comme le quartier de la Défense. Puis ensuite, le RER du côté ouest a été conçu pour desservir les villes nouvelles. Mais c’était surtout pour mettre au point un réseau de transport qui corresponde à l’évolution de la région parisienne qui était en train de gonfler, d’éclater ! », explique la journaliste Fabienne Waks.

► Episode 4 : RER B, voyage social. Parcours Nord-Sud sur le RER B, depuis la Plaine-Saint-Denis aux rives bucoliques de l’Yvette. « C’est une ligne qui matérialise les inégalités sociales en Île-de-France. Selon qu’on la prend vers le nord ou vers le sud, on a deux histoires complètement différentes de Paris », explique Frédéric Gilli, économiste spécialiste des questions urbaines, professeur associé à l Ecole Urbaine de Sciences Po, co-fondateur de la revue Metropolitiques.

#Transport

► Le réservoir, clé du prix de revient de la voiture à hydrogène. Depuis une vingtaine d’années, la rengaine est la même : la pile à combustible est mûre ; grâce à elle, la voiture à émission nulle s’affranchira des limitations de la batterie. Sauf que Monsieur Tout-le-Monde ne voit rien venir. Tout au plus peut-il goûter au silence de marche de la voiture à hydrogène en hélant l’une des Toyota Mirai ou Hyundai ix35 qu’exploite la société de taxis Hype, en plein Paris. Comme toujours, c’est au niveau du prix de revient que cela coince. La technologie de la pile à combustible est effectivement parvenue à maturité mais, selon les estimations du Ministère de la Transition écologique et solidaire, elle coûtera encore trois à cinq fois plus cher que le moteur à essence, lorsqu’elle sera fabriquée en grande série, à l’horizon 2030. Son prix est grevé d’une part par les particules de platine (qui accélèrent la réaction chimique entre le dihydrogène du réservoir injecté à l’anode de la pile, et l’oxygène de l’air concentré autour de la cathode) ; d’autre part, par le coût du réservoir de dihydrogène, dont la fabrication est encore très chronophage. @Challenges.

► Comment l’automobile creuse les inégalités entre villes et campagnes. Le pouvoir d’achat des Français baisse inexorablement, dit-on, et l’automobile est en partie à blâmer. Mais autant les Français attendent de l’État qu’il intervienne pour compenser l’impact de la hausse du prix des carburants, autant ils réclament qu’il prenne des mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Comme taxer davantage le carburant, par exemple ? Ceux de nos concitoyens qui peuvent se passer de leur voiture ne verraient pas d’un mauvais œil cette mesure somme toute logique ; les autres s’y opposent résolument et le font savoir bruyamment. @Challenges.

#Energie

► Forbach : les travaux du parc photovoltaïque ont commencé sur le terril Wendel. Personne ne savait quoi en faire, ou presque. La reconversion d’un terril, composé majoritairement de déchets issus de l’ancienne exploitation du charbon, est une opération délicate, et complexe. Le terril Wendel, situé entre Forbach et Petite-Roselle en Moselle, n’échappe à la règle. Propriétaire de 800 hectares de friches charbonnières, l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL), qui gère les anciens sites industriels lorrains pour leur trouver de nouveaux usages, a au moins réglé le problème de ce terril, qui occupe 24 hectares. @franceinfo.

#AlertePollution

► Les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ? On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! « Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. @franceinfo

#Quartier

► Nextdoor, une plateforme pour s’entraider entre voisins. Réseau social de quartier, pour la mise en relations entre voisins, la plateforme « Nextdoor », s’affiche comme un moyen efficace pour redonner du sens à la vie locale en favorisant l’entraide entre voisins. Dans le cadre du mouvement social qui va toucher la France, le jeudi 5 décembre, la plateforme qui voit remonter bon nombre de questions, propose à ses membres de vivre au mieux ce mouvement qui devrait bousculer le quotidien des français, qu’ils participent ou pas. Le mouvement de grève nationale contre la réforme des retraites, annoncé depuis plusieurs jours, devrait connaitre une forte mobilisation et bousculer le quotidien de nombreux français pour la journée, voire les jours suivants. La plateforme américano-française « Nextdoor », qui voit remonter des questionnements au sujet des difficultés que pourraient rencontrer ses membres, saisit l’opportunité pour faire connaitre sa plateforme d’entraide. À cette occasion elle propose des conseils qui aideront ceux qui sont isolés, mais pas seulement, à trouver des solutions pour vivre au mieux ce mouvement social. @villeintelmag.

#Plateforme

► Les cofondateurs de Google lâchent les rênes de l’entreprise. Après avoir créé le moteur de recherche le plus puissant au monde il y a vingt-et-un ans et l’avoir transformé en la troisième plus grosse capitalisation boursière, le duo emblématique ayant fondé Google lâche les rênes du géant du numérique. Larry Page quitte le poste de directeur général et Sergey Brin, celui de président d’Alphabet, la maison-mère de l’entreprise de Mountain View. Les deux hommes n’ont que 46 ans tous les deux. La création en 2015 de ce holding avait déjà acté leur retrait de la gestion quotidienne de Google. Mais leur départ marque définitivement la fin d’une ère, après celui d’un autre représentant de la vieille garde, Eric Schmidt, il y a deux ans. Les deux dirigeants sont remplacés par Sundar Pichai, 47 ans, un ingénieur recruté par Google il y a quinze ans et nommé à sa tête en 2015. A lire aussi : Android, YouTube… : l’ascension de Google en 5 dates clés. @LesEchos.

03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► A Art Basel de Miami, soixante voitures sculptées dans le sable pour alerter sur les changements climatiques. Sous le soleil et les chaudes températures de Miami Beach, plus de 60 sculptures de sable en forme de voiture ont été installées pour la foire annuelle de l’Art Basel, dans le but d’interpeller touristes et badauds sur la réalité du changement climatique. Ces voitures de sable, qui donnent l’impression qu’un parking a été installé sur cette longue plage de Floride, sont l’oeuvre du sculpteur argentin de 46 ans Leandro Erlich, à l’origine de cette installation qu’il a baptisée « Order of Importanc ». @franceinfo. Légende image : Soixante sculptures de sable en forme de voiture installées pour la foire annuelle de l’Art Basel dans le but d’interpeller touristes et badauds sur la réalité du changement climatique, décembre 2019 (Photo : Eva Marie Uzcategui / AFP).

#Transport

► « C’était devenu apocalyptique » : à Meudon, le maire a débarrassé une rue des embouteillages provoqués par l’application Waze. « On est quand même revenus à une situation vivable », lance Denis Larghero, le maire UDI de Meudon (Hauts-de-Seine), mercredi 20 novembre. L’édile contemple le panneau « sens interdit sauf riverains », installé en novembre 2018 dans la rue de la Belgique pour juguler un trafic routier synonyme d’angoisse pour les habitants du quartier. « On était devenus le trajet préféré de [l’application de navigation GPS] Waze pour arroser tout le sud-ouest de Paris » », témoigne Béatrice, une habitante de la rue, qui a contacté franceinfo via l’opération #MonMaire. « C’était un concert de klaxons, des gens qui ne vous laissaient pas traverser et qui manquaient de vous renverser en roulant à toute vitesse. » @franceinfo.

#LiFi

► Accéder à Internet dans les zones sans 4G grâce à la lumière. Comment avoir accès à internet dans des zones sans 4G ? Grâce à la lumière. Une startup africaine veut déployer Internet grâce à des lampes LED. Pour désenclaver des villages, un jeune informaticien ivoirien veut développer la technologie LiFi. C’est comme le wifi, mais au lieu de transporter les données avec des ondes, on utilise les rayons de la lumière. Vous éclairez une pièce avec des lampes LED, qui sont allumées et éteintes plusieurs milliers de fois par seconde et ça remplace les ondes. Le LiFi peut être jusqu’a 100 fois plus rapide que le WiFi et a aussi l’avantage d’être plus écologique. La startup LiFi Led a été créée par Ange Balma, ingénieur informaticien. Il explique que rien qu’en Côte d’Ivoire, plus de 8.000 villages n’ont pas accès à l’électricité. Il a expérimentée son système dans trois villages d’abord à Madagascar. Puis en Côte d’ivoire, à Drongouiné, une ville de 5.000 habitants. @RTLFrance. A lire aussi : Du LiFi contre la pénurie d’électricité en Afrique @LTafrique.

► Côte d’Ivoire – Lifi-Led : de l’éclairage intelligent pour l’Afrique. Mon rêve est de permettre à l’Afrique de rattraper son retard d’antan sur les nations développées en comptant sur des technologies révolutionnaires telles que le Lifi. Un continent intelligent où les villes entre elles sont connectées grâce au réseau d’éclairage. Un continent où la lumière apporte effectivement de l’espoir, celui d’un développement durable et inclusif. Un continent où le progrès ne nous mènera pas nécessairement à commettre les mêmes erreurs que les nations développées, celles de la pollution radio-magnétique, de la pollution lumineuse, toutes ces choses qui, aujourd’hui, nous font craindre le réchauffement climatique. Dans un contexte où le développement durable et l’économie verte deviennent un défi pour chaque nation, mon rêve est de mettre en place le réseau d’éclairage et de communication sans fil le plus écologique et le plus dense jamais connu. Lire la suite de l’article sur le site @LePoint. A regarder : Internet grâce à la lumière ? Un Ivoirien l’a expérimenté en Côte d’Ivoire. Les Observateurs France 24 sur le site @YouTube

#AvantAprès

► Dans le Var, l’urbanisation galopante aggrave les dégâts causés par les inondations. Deux vagues d’inondations en une dizaine de jours. Le Var, dans le sud-est de la France, doit faire face à des catastrophes naturelles à répétition depuis fin novembre. Et les conséquences sont dramatiques : douze personnes ont perdu la vie et de nombreuses maisons ont été ravagées. Face à ces dégâts considérables, certains pointent du doigt une cause principale : l’urbanisation sans borne et la bétonisation du département, le long de la côte et des cours d’eau. Il faut dire qu’en soixante ans, la population du département a plus que doublé, passant de 413 000 habitants en 1954 à plus d’un milllion en 2016. @franceinfo.

#Jounalisme

► Longuement débattu, voire très contesté, au sein même de la profession, on verra naître le 2 décembre à Paris le « Conseil de déontologie journalistique et de médiation » (CDJM) qui vise à répondre à la défiance du public envers les médias. Fondé par des représentants de la presse française, journalistes et citoyens, il s’agit d’un organe professionnel d’autorégulation, indépendant de l’Etat, qui servira d’instance de médiation et d’arbitrage entre les médias, les rédactions et leurs publics. @metamedia.

#Ecrans

► Nous sommes accros à nos écrans, mais avons-nous vraiment envie de nous sevrer ? Dès le réveil et jusqu’au coucher, il est là, tout près de nous. Dans notre sac, dans notre poche, dans notre main, sous vos yeux… C’est certain : notre smartphone n’est plus un objet tout à fait comme les autres. Le premier iPhone a 12 ans, et en une décennie on sent bien qu’on est devenu totalement accros, quasi dépendants. Mais cette habitude nouvelle ne s’est pas forgée par hasard. Elle est la mise en application d’une science née dans les années 90 aux États-Unis. La « captologie » voulait étudier et mesurer l’impact que les technologies numériques pouvaient avoir sur les humains. Des recherches qui ont été utilisées pour que nos machines manipulent nos comportements et influencent notre façon d’agir et de penser. Aujourd’hui, quelques voix s’élèvent pour dénoncer ces pratiques et proposent des solutions pour leur échapper. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU

02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 2 décembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Dans une ferme de la région de Moscou, en Russie, les vaches portent des casques de réalité virtuelle pour faire en sorte qu’elles soient moins stressés au moment de la traite et améliorer ainsi la qualité de leur lait. Pour l’heure, il semble simplement que la diffusion de ces images virtuelles de vertes prairies rende les vaches moins anxieuses.@franceinfo. Légende image : Photo du Ministère de l’Agriculture russe.

#Alimentation

► Chaque année, près de 2 millions de repas sont servis dans les restaurants scolaires des collèges publics de Vendée et la lutte contre le gaspillage alimentaire devient un enjeu important. Mis en œuvre par le Département de la Vendée, le DéfiZéroGaspi a plusieurs objectifs. Diminuer le volume des déchets de 30% dans les restaurants scolaires. Avec les économies réalisées, le département souhaite « favoriser l’achat de produits issus de l’agriculture de saison, de proximité et de l’agriculture biologique, maintenir le prix du repas à un tarif accessible à toutes les familles (actuellement le prix du repas est de 3€), et faire découvrir aux jeunes de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs ». Depuis le lancement du DéfiZéroGaspi en 2017, il a déjà été constaté une diminution de 4,5% du gaspillage dans les collèges. @franceinfo.

#Ville

► Les villes, laboratoires pertinents de la transition écologique.  Le défi d’une planète qui puisse demeurer vivable sera au coeur de la Conférence de Madrid (COP 25) qui ouvre ce lundi 2 décembre. Pas un jour sans que ce sujet s’impose dans l’actualité. En ouverture le 29 novembre du Climate Finance Day qui a réuni à Paris près de 1.000 acteurs de la finance venus du monde entier, Thierry Déau, le nouveau Président de Finance for Tomorrow, une émanation de Paris Europlace pour une finance juste et durable, soulignait que la lutte contre le réchauffement climatique supposait l’action, le partage et la mesure des efforts faits. Pour ces trois exigences, les villes sont « les meilleurs laboratoires qui soient » affirme Barbara Pompili, députée LREM et présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

► Céline Juteau : « Les maires doivent s’approprier la Smart City ». Céline Juteau, conseillère environnement pour l’association Villes de France, qui regroupent des élus de communes de 10 000 à 100 000 habitants, expliquent pourquoi les maires doivent se réapproprier le concept de Smart City, développé par des opérateurs privés. Et liste les leviers qui permettent de réguler ces Smart Cities. @LePoint.

#Transport

► Grève du 5 décembre : “un déclencheur d’achat” pour vélos et trottinettes. Pour l’instant, il n’y a pas de ruée massive vers les vélos et trottinettes électriques. Mais les vendeurs se tiennent prêts à répondre à une demande accrue qui pourrait se matérialiser si la grève s’inscrit dans la durée. « Pour les grèves, en général, on constate que les clients attendent de voir si ça perdure avant de s’organiser différemment, explique une porte-parole de Décathlon. Et notre système nous permet d’être réactif si la demande s’accroît ». Dans les boutiques parisiennes spécialisées, le constat est le même. Chez certains, pourtant, « la grève agit comme un déclencheur d’achat », analyse Kevin, vendeur chez Glisse Urbaine. « On a le profil type de la personne qui pense à s’offrir un vélo depuis la rentrée et qui se décide pour avoir une solution le jour de la grève », ajoute M. Peltier @franceinfo. Légende image : Les ventes de vélos et trottinettes explosent généralement lorsque les grèves durent. Photo : Martin Bureau / AFP

#Réseau_5G

► Comment la 5G va rendre nos villes plus intelligentes. Plusieurs pays et villes à travers le monde mettent en place des innovations technologiques au service de la ville et de ses habitants, on les appelle les smart cities. En tête du classement IMD des villes les plus smart au monde, Singapour sort du lot avec son projet Smart Nation. Les caméras de sécurité intelligentes dont sont dotées les rues de Singapour permettent de réduire les embouteillages selon le volume d’automobilistes, mais aussi grâce à des capteurs installés sur les taxis. Après les taxis autonomes, la cité-État travaille à mettre en place des taxis aériens, avec la participation de Volocopter. Des projets de surveillance pour personnes âgées à travers des détecteurs de mouvements pour leur éviter des accidents sont également au programme. En tant que nation-état, Singapour réussit plus facilement à mettre en place des programmes innovants grâce à son système de gouvernance centralisé. @20minutes

#Data

► Et si le Cloud n’arrivait plus à suivre la montée en puissance des objets connectés ? Et si, avec la multiplication des objets connectés dans les villes, les transports, les maisons…, les données qu’ils génèrent arrivaient à saturer les datacenters de stockage répartis sur la planète. Que se passerait-ils si dans l’industrie, les services de transport, les hôpitaux, les voitures connectées, les services de sécurité, tous ce qui dépend désormais du Cloud, se figeait, ne serait-ce qu’un instant. Des milliards d’opération pourraient partir à la trappe et les applications qui en dépendent ne plus fonctionner. « Aujourd’hui, 80% des données générées viennent des datacenters eux-mêmes, et seulement 20% des machines connectées et plus particulièrement des téléphones, des voitures, explique Emmanuel Le Roux, Global Head of Big Data chez ATOS. Mais d’ici 2025, les deux chiffres vont s’inverser. Ce qui va nécessiter environ cinq fois plus d’espace de stockage… et de gros soucis de bande passante ». @villeintelmag.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► TikTok n’est plus la chasse gardée des ados. À retenir cette semaine : – Attention au réflexe d’assimiler réseaux sociaux et populisme sans voir les raisons de la colère ; – Des chercheurs canadiens associent l’utilisation des réseaux sociaux à l’anxiété chez les adolescents ; – Construire un internet plus honnête ; – « Internet a toujours été inégalitaire » ; – Cinquante nuances de désinformation.

#Loisir

► Grand Paris : à Sevran, un parc de surf pour repriser la ville Sur les vues aériennes en images de synthèse, les étangs et les bois composent un triangle vert et bleu entre les grands ensembles de Sevran et les zones pavillonnaires de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Dans l’un des angles, l’œil s’arrête sur un bassin turquoise ridé de vagues blanches, chevauchées par de petites silhouettes : des surfeurs. Ce surf park en plein air est l’un des ingrédients du spectaculaire projet Terre d’eaux. Pilotée par le promoteur immobilier Linkcity, filiale de Bouygues, cette opération à 250 millions d’euros programme l’urbanisation d’une enclave de 32 hectares de terre agricole à Sevran. Une opération qui soulève un peu d’incrédulité, dans l’une des villes les plus pauvres de France. @lemondefr

#Quantique

► Pourquoi Thalès ne jure que par le quantique. Les chercheurs de Thalès sont dans un étrange état de superposition quantique. D’un côté, ils ne jurent que par l’intrication, les inégalités de Bell, le paradoxe EPR, le spin ou le chat de Shrödinger. Mais de l’autre, ils poussent des soupirs à fendre l’âme dès qu’on leur parle d’ordinateurs quantiques. « C’est la com des Gafa, dit sans ambages un chercheur du CNRS spécialisé dans les transmissions quantiques. Imaginez un directeur de labo qui engloutit des dizaines voire des centaines de millions tous les ans. Il est obligé de sortir quelque chose, sinon il risque de se faire virer. Google a donc sorti son ordinateur quantique à 52 qubits. Les performances sont du même ordre que celles d’un supercalculateur dont la puissance se mesure en pétaflops. On est loin de la suprématie quantique ! » Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Village

► Indre-et-Loire : Céré-la-Ronde, le village qui a survécu. A moins d’avoir pris un selfie devant le château classé de Montpoupon, il y a peu de chances pour que vous connaissiez le petit bourg de Céré-la-Ronde. Perdu aux confins de la Touraine et du Loir-et-Cher, loin de tout transport public, il fait partie de ces villages qui voient partir leurs jeunes et disparaître leurs anciens. « Chaque année, nous perdons sept ou huit anciens », regrette Jacques Duvivier, maire de cette commune de 450 habitants depuis 2014. « Si nous continuons de la sorte, dans quelque temps il n’y aura plus rien ! » Cet ancien avocat d’affaires et jeune retraité n’est pourtant pas du genre fataliste. Il serait même plutôt, de son propre aveu, un brin hyperactif. Jusqu’à récemment encore, il partageait sa vie entre son cabinet, dont les affaires l’entraînaient jusqu’à Tours, Blois et Paris, et sa lutte contre la lente agonie du village. @franceinfo. Légende image : Le château de Montpoupon, à Céré-la-Ronde, est classé monument historique. Photo : Krzysztof Golik / Creative Commons.